voir l`article en PDF

Art de vivre
Kim Grootscholten
«Ma déco préférée?
Celle que je détourne!»
C’est une artiste complète, à la fois comédienne, speakerine à la TSR
et animatrice à la radio One FM. Fan de déco, elle aime flâner dans les marchés
aux puces et dénicher des objets ordinaires - un vieux missel, un coquillage,
une lanterne... - qu’elle réinvente ensuite à sa manière. Son appartement?
Très personnel et plein de charme!
Cadre de vie
«J’aime inventer ma propre déco
en jouant avec des objets anciens».
N u m é r o
5
Art de vivre
«Je marche au
coup de cœur:
dès qu’un objet
me flashe,
je l’achète!»
qui est devenu son ami, Stephan
Excoffier, ex-Mr Suisse romande et
ex-Mr France. C’est pour ses beaux
yeux - et ses beaux muscles, bien
E
lle a d’abord marché dans
les pas de son arrière-grandmère, Maud Richard, qui fut
une actrice connue et tourna dans
des films d’Abel Gance. Originaire
de la région de Toulouse, de mère
française et d’un père hollandais
à qui elle droit son patronyme un
peu compliqué, Kim Grootscholten
est montée à Paris très jeune, à 18
ans, pour vivre sa première passion:
le théâtre. Des années sur les planches, de nombreuses pièces, des
dizaines de rôles...
Puis elle a élargi son répertoire en
participant à des émissions de téléréalité, en particulier «L’île de la
tentation» où elle a rencontré celui
Mon bric à brac
«J’adore récupérer
des vieux objets:
un fer à cheval,
un album photo,
un calice, une boule
de rampe d’escalier...
Je les intègre ensuite
à ma déco».
Vieille lanterne
«C’est un modèle
qu’on voyait autrefois
à la campagne.
Je ne sais pas encore
ce que je vais en faire».
N u m é r o
5
sûr! - qu’elle est venue s’établir à
Genève, où son charme et son intelligence ont fait des ravages immédiats: elle est devenue animatrice à
la radio One FM, où elle participe
à l’émission Enzo et ses filles, et
a été engagée comme speakerine
à la TSR.
Son tempérament d’artiste, Kim le
vit et l’exprime tout naturellement
chez elle, dans son appartement au
pied du Salève. Une architecture
originale, sous les combles, avec de
lourdes poutres à l’ancienne et de
grandes fenêtres qui assurent une
ambiance lumineuse. «J’ai toujours
eu le goût de la déco, explique-telle. J’aime choisir des meubles,
mettre des tableaux au mur, créer
une ambiance... Ce n’est pas difficile, il faut simplement ouvrir l’œil
et laisser parler son imagination.
Il suffit en fait d’avoir des idées, et
des idées, j’en ai»!
Pour donner sa touche personnelle,
Kim joue avant tout sur le décalé:
elle aime dénicher des objets de
toute sorte et leur inventer un nouvel usage, une nouvelle vie. «Je vais
beaucoup dans les vide-grenier et
les marchés aux puces, confie-t-elle
en souriant. Je fais de la récup et,
ensuite, je détourne l’objet: je fais
du décalé! J’ai trouvé un vieux calice, par exemple, dans lequel le
prêtre mettait les hosties pour la
communion. ça m’a rappelé mon
enfance, quand j’allais à l’église! Je
l’ai placé sur une poutre, on dirait
maintenant une coupe. ça pourrait
être une coupe pour des fruits ou
des biscuits. J’ai aussi acheté une
pièce qu’on mettait autrefois sur
les rampes d’escaliers: c’est terriblement lourd, je l’ai reconvertie en
presse-papier!».
Pour Kim Grootscholten, la déco
est un plaisir léger qui ne la quitte
jamais tout à fait... n
Escalier intérieur
«Ça donne un charme à
l’appartement, c’est comme
un sas avec l’extérieur».
François Valle
n o v e m b r e
–
d é c e m b r e
2 0 0 6