Congo-Brazzaville : Election 2016, Silence on triche

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Congo-Brazzaville : Election 2016, Silence on triche
Congo-Brazzaville : Election 2016, Silence on triche !
Écrit par Jean Claude BERI
Vendredi, 29 Janvier 2016 13:57 - Mis à jour Samedi, 30 Janvier 2016 10:23
Ce n’est plus un secret pour personne ni encore moins que ça serait semble –t-il « une prise
de conscience d’un dictateur resté longtemps sourds aux revendications populaires ».
Les élections du 20 Mars 2016 sont concoctées d’avance avec un logiciel ou se mêle :
Tricherie, fourberie, corruption, manipulation, intimidation, arrestation…. Longue est la liste des
délits auxquels le gouvernement actuel appelant le peuple au vote le 20 Mars prochain.
Pourtant le sort est jeté et les avis contraires se mêlent aux sentiments d’injustice et d’abandon.
Et le sentiment en vogue serait : l’opposition qui a longuement rejeté les abus et les forfaitures
du pouvoir accompagne ce gouvernement aux élections dont l’issu serait quoi qu’il en coute
connu d’avance. Pourquoi ?
Le Congo est un pays merveilleux mais aux multiples facettes contradictoires. Le peuple qui
réclame aujourd’hui sa liberté est en droit de se poser également la question s’il la veut
réellement. YOULOU ne fut-il pas chasser du pouvoir parce que ce même peuple avait
succombé à la manipulation des assoiffés du pouvoir en l’accusant de « TOUT VOLE »
MASSAMBA DEBAT
fut lâchement
assassiné par l’oligarchie militaire qui s’est fait passer pour les sauveur du peuple.
MARIEN NGOUABI
fut sauvagement assassiné simplement parce qu’il aurait compris ou était la vérité et tentait de
la rétablir.
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Pourtant tous ces assassinats ont un point commun : la ficelle est tirée par les mêmes qui nous
gouvernent aujourd’hui. Bien beaucoup d’autres ne sont plus sur terre mais plusieurs
dinosaures de la politique macabres du Congo depuis les indépendances ont su surmonté le
temps et subsisté au 21 siècles avec les méthodes encore plus meurtrières.
Après quelques intermèdes du parti unique au pouvoir dont l’actuel président était l’un des
hommes clés, le peuple Congolais a toujours été victime d’une manipulation sournoisement et
malicieusement orchestré par une oligarchie militaro ethnique qui a su dès cet instant les vices
de la préservation du pouvoir.
Tellement entré dans les couches
les plus faibles de la société, le réveil du peuple de 1991 avec la conférence Nationale
Souveraine n’a tenu que six ans.
Mais que valent les six années de tentative de mise place d’une démocratie contre les
trente-trois années de clépto-ploutocratique.
LISSOUBA a été combattu pour semble –t-il non-respect de la constitution s'en est suivi d’une
guerre que notre pays n'a jamais connu. Il est évincé du pouvoir par cette même oligarchie
éthnico militaire se muant au fils du temps.
Ainsi la tricherie en cours ne date pas d’aujourd’hui. C’est une grosse machine avec des
tentacules militaro-politiques externe. Ce qu’il faut comprendre c’est qu’un tel régime
manifestement dépravé, clépto-ploutocratique, entretenu par le financement des incontrôlables
capitaux sales, la législation vénale des « gangsters de l’Etat de l’Etat gangster » est «
politiquement illégitime et constitutionnellement illégale ».
Le rétablissement de la situation légale exige impérativement et de prime abord la restauration
des lois salvatrices contre la concertation des violations massives de la légalité républicaine par
des « fonctionnaires » oyocrates, soudoyés des hyper-mafias militaro-politique de la grande
finance internationale, des gangsters de haute vole en tout genre.
Les comploteurs contre la démocratie assassinée, à la demande du vrai ministre de la défense
et de la justice : Mr Sassou Nguesso. Tous les autres discours de nos tribuns corrompus de la
démagogie ne sont que des écrans de fumée dressés devant la criminalité politico-judiciaire
que nous avions démontré sans contredits juridiquement admissibles depuis 17 ans .
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L’on se demande bien comment la nouvelle commission électorale nationale indépendante ne
remplissant nullement pas les conditions minimales internationales tels que recommandés par
l’OUA
à travers la charte africaine de la démocratie, des élections et de
la gouvernance peut garantir une élection transparente ?
Comment peut-on juger de l’impartialité d’une CENI, qui n’est plus ou moins l’icône de la
CONEL dans le processus,
déjà mis à mal, de l’établissement de listes
électorales viables.
Sachant que cette
commission, bien ancrée dans la triche, n’a commencé ses opérations que le 25 janvier ?
Malgré les requêtes formulées par IDC-FROCAD les listes officielles a ce jours montre que :
LES PLATEAUX: comptent 116.013 habitants
CUVETTE: 121.257 habitants
CUVETTE OUEST: 44.410 habitants
LIKOUALA: 121 881 habitants
SANGHA: 60 502 habitants
TOTAL : 348 .050 habitants
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Contre
KOUILOU :
30.217 habitants
POINTE-NOIRE:
385 780 habitants
NIARI : 98 235 habitants
BOUENZA: 112 225 habitants
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LEKOUMOU: 43.345 habitants
BRAZZAVILLE: 583.220 habitants
POOL:
92817 habitants
TOTAL : 1.345.839 habitants
Pourtant les résultats des deux précédentes élections ont été remportés par les PCT et son
président. Nous savons tous comment a avec quelle méthode. La question est :
COMMENT BATTRE UNE DICTATURE SI BIEN HUILÉE PAR LES URNES AVEC SES
MOYENS A ELLE ?
A première vue cela semble être une aventure vouée à l’échec. Si l’on considère que le
dépouillement des urnes et la viabilité des élections sont de nouveau confiés aux mêmes
organisateurs que les deux années précédentes. Même en acceptant ce fichier tripatouillé,
manipulé tourné dans tous les sens, aucun candidat du PCT ne pourrait le remporter. Tous est
dans la triche et à la manipulation de l’opinion internationale.
Sans pour autant tomber dans un pessimiste primaire qui voudrait que l’on considère tous nos
opposants ne sont que plus ou moins des naïfs, des espions de l’intérieur pris en charge par
Sassou Nguesso dont beaucoup ont étaient d'ailleurs ses chiens de chasse dans le processus
du Coup d’état sanglant 1997. Il faut garder la force des convictions et le courage de combattre.
Ne jamais s’avouer vaincu sans libre son ultime bataille.
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Nous comprenons ceux qui sont pour une résistance farouche et acharnée fussent-ils qu’ils
aient les moyens. L’envi est une chose mais le passage à l’action est une autre chose dont très
peu de congolais en sont capable.
Résister en 1998, nous étions très peu nombreux, voire une centaine dans toute la France,
mais nous avions tracé la voie. Il y a toujours la tentation d’abandonner, de fuir, d’éviter de
prendre des responsabilités, mais nous avions résisté. Nous sommes encore là pour ne pas
galvauder cette résistance ferme et de conviction pas une résistance de façade qui mise sur
des messies servant encore le dictateur.
La résistance que nous souhaitions est une résistance du peuple par le peuple pour le peuple.
Surtout pas une résistance monnayable. Résister au Congo aujourd’hui ce n’est pas faire des
annonces d’appels, ni des discours académiques teintés d’un gout ignoble de voyeurisme
politique. Le peuple meurt, il faut agir et agir
c’est se conformer à la réalité du pays.
L’équation à résoudre pour l’opposition tout au long des opérations de vote consiste à
s’assurer du respect des principes de base d’une élection démocratique qui sont la
transparence, la neutralité, la libre compétition, la libre représentation et la libre participation.
Ceux qui se lanceront dans la bataille doivent intégrer le fait de la multi-polarisation des
candidats et des opérations de vote compliqueront ce processus. Cela aura l’avance de
rendre difficile la proclamation d’un quelconque vainqueur au premier tour.
Et surtout de corser la triche PCTISTE mais en place. En ne pas laisser la sécurisation et la
programmation du vote aux mains de l’administration publique politiquement clanisée, et la
proclamation des résultats définitifs entre les mains
d’un ministre à la solde du pouvoir
ni encore moins d’une cours suprême ou constitutionnelle inféodée au pouvoir à l’Exécutif.
En clair, le gouvernement en place toujours ses fidèles là ou il faut pour tirer les ficèles. Il
convient de confier toutes les opérations de vote (y-compris la programmation, la sécurisation
et la proclamation) à la commission électorale (CEN) a condition qu’elle soit réellement
indépendante or c’est pas la cas aujourd’hui. C’est un premier danger a éviter.
Que les candidats qui se seront prononcés intègrent le fait qu’ils ne seront pas tous des
PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE. A un moment, il faudrait bien choisir un seul parmi eux. Ne
nous focalisons pas dans les calculs égoïstes qui nous éloignent du but. Plus vous êtes bien
organisés au premier tour en ayant au moins trois candidats (voir quatre c’est le maximum), il
serait difficile à sassou au premier tour de se déclarer vainqueur, même en trichant. Si c’est le
cas, nous apporterons la preuve de la tricherie et nous contesterons cette élection.
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Logiquement au deuxième tour, toute l’opposition doit opter un candidat unique celui qui
arriverait en tête du premier tour.
Ne laissons pas sassou gagner sans nous battre. Nous avons les moyens de le contraindre à
abdiquer car le peuple est notre force. Seulement il faille que nous soyons cohérent et
résolument engagés a combattre
sassou. Evitons les appels à une candidature
unique dès le premier tour cela fruste beaucoup de congolais.
Laissons le peuple s’exprimer à sa guise. Mettons les moyens en place
comme par exemple :
Pour voter l’électeur doit présenter :
Sa carte de vote plus sa carte d’identité. Ceci pour réduire le nombre frauduleux des cartes de
vote distribué au non congolais.
Surveiller les inscriptions sur les une liste électorale tout en tout contrôlant journalièrement le
fichier des habitants par circonscription afin que chaque habitant puisse voter et contrôler son
vote dans son quartier.
Répartir équitablement entre les candidats les nombres d’observateurs au moment des votes
Obtenir la sécurisation, la programmation et la proclamation des résultats par un organe
indépendant.
La triche conçue par sassou et sa bande inclue tous les processus ayant pour objet d'influencer
le résultat des élections du 20 Mars. Elle peut se faire à chaque moment du processus électoral
:
Lors du recensement des électeurs et/ou de la révision du fichier électoral ;
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Lors de la campagne électorale par le nettoyage « ethnique »
Lors de la confection et de la distribution des listes électorales et des autres matériels
électoraux (carte d’électeurs, encre indélébile, bulletin de vote, procès-verbal, liste
émargement, etc.) ;
Lors de l'organisation des bureaux des votes et du scrutin (bourrage des urnes, vote par
procuration, etc.) ;
Lors du dépouillement, du décompte des voix et de la centralisation (fraude informatique) ;
Lors de la publication des résultats.
Faisant de sorte que la triche électorale ne soit démocratique au sens où le clan sassou
s’accommode désormais du suffrage universel dont les résultats sont avalisés par l’opinion
internationale.
Ainsi, la participation de certains membres de l’opposition devrait-être encouragée. D’autant
plus, il est également souhaité par une partie de la population. Que faut-il faire pour éviter la
politique de la chaise vide ? Se retrousser les manches et de s'y mettre ensemble, et pas se
battre les uns contre les autres. Il faut faire progresser l’idée d’un combat commun ouvert et
pour tous. Maintenant que les tenants et les aboutissants sont connus , libre à nous battre
sassou ou de le laisser encore nous dominer. UN PEUPLE DEBOUT EST PLUS FORT QUE
TOUTES LES ARMÉES DU MONDE
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