Projet urba paysages
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Projet urba paysages
SUJET NATIONAL POUR L’ENSEMBLE DES CENTRES DE GESTION ORGANISATEURS CONCOURS INTERNE D’INGENIEUR TERRITORIAL SPÉCIALITÉ URBANISME, AMENAGEMENT ET PAYSAGES OPTION : PAYSAGES – ESPACES VERTS SESSION 2013 Durée : 8 heures Coefficient : 7 Etablissement d’un projet ou d’une étude, portant sur l’une des options, choisie par le candidat lors de son inscription, au sein de la spécialité dans laquelle il concourt À LIRE ATTENTIVEMENT AVANT DE TRAITER LE SUJET : • • • • • • • • Vous ne devez faire apparaître aucun signe distinctif dans votre copie, ni votre nom ou un nom fictif, ni signature ou paraphe, ni numéro de convocation. Aucune référence (nom de collectivité, nom de personne, …) autre que celles figurant le cas échéant sur le sujet ou dans le dossier ne doit apparaître dans votre copie. Pour la rédaction, seul l’usage d’un stylo soit noir, soit bleu est autorisé (bille, plume ou feutre). L’utilisation d’une autre couleur, crayon de couleurs, feutres, crayon gris, est autorisée pour les dessins, schémas et cartes le cas échéant. L’utilisation d’un surligneur est proscrite et sera considérée comme un signe distinctif. L’utilisation d’une calculatrice en mode autonome et sans imprimante est autorisée. Le non-respect des règles ci-dessus peut entraîner l’annulation de la copie par le jury. Les feuilles de brouillon ne seront en aucun cas prises en compte. Ce document comprend : un sujet de 3 pages, un dossier de 68 pages et 1 plan. Depuis les années 1980, il est inscrit au Plan Local d'Urbanisme de la ville d’INGEVILLE une réserve foncière pour espaces verts (réserve n°41) sur un terrain privé d'une surface de 3 200 m². Après une procédure de négociation autour de l’acquisition du foncier avec les anciens propriétaires, la ville d’INGEVILLE acquiert cette propriété sur le premier trimestre 2011 pour un montant de 600 000 €. Ce terrain comporte un ensemble de bâtiment en L en limite du cours To, d'une ancienne Orangerie sur le fond de la parcelle et d'un parc laissé à l'abandon sur la partie centrale. Dans ce contexte, le Maire de cette commune de 80 000 habitants souhaite que l'aménagement d'un nouvel espace vert soit engagé rapidement afin qu'il soit ouvert au public avant les prochaines élections municipales qui auront lieu rapidement. En tant que responsable du service Espaces Verts de la commune d’INGEVILLE, vous êtes chargé de la conduite d’opération en maîtrise d'ouvrage pour l'aménagement de ce nouvel espace vert ainsi que des opérations préalables à l'aménagement. En tant que chef de projet, vous êtes aussi chargé d'assurer le lien et la coordination avec la communauté de communes en charge quant à elle d'aménager le domaine public communautaire pour cette opération. Début 2013, la commune d’INGEVILLE a voté un budget d'un montant de 350 000 € HT pour les travaux préalables à l'aménagement à savoir, entre autres, tous ceux liés à la démolition des bâtiments et permettant la réalisation d'un espace vert. En 2014, le budget de la commune intégrera les travaux d'aménagement du parc d'un montant de 600 000 € TTC. La communauté de communes inscrira quant à elle dans son budget 2015 le réaménagement de voirie, dont les trottoirs aux abords du parc en question, pour un montant de 300 000 € TTC. Question 1 : Afin de préparer un comité de pilotage prévu en juin 2013 relatif à cette opération, vous devez rédiger un document de synthèse relatif à la conduite de ce projet et destiné aux élus. Il est attendu que vous décriviez la planification générale, le détail des principales étapes et procédures utilisées ou proposées, que vous argumenterez si nécessaire. Par ailleurs, il vous est demandé de pointer les étapes générant des délais d'instruction réglementaires: lesquelles et quelles durées ? Sur ce point, toutes les opérations préalables à l'aménagement de l'espace vert seront intégrées. De la même façon, il vous est demandé pour le comité de pilotage d'anticiper et de prévoir les délibérations en conseil municipal ; à quelles dates et pour quels sujets ? Le comité de pilotage statuant sur les aspects de concertation et communication, vous devrez apporter des propositions sur ces aspects dans votre document. 6 points Question 2 : La question du traitement des limites se pose. Vous êtes chargé d'organiser un comité technique pour traiter ce sujet. Après en avoir défini les membres, comment et en quels termes proposez-vous de discuter voire remettre en question les limites du futur parc urbain, et pour quelles raisons et enjeux ? Pour cela, vous devez développer un argumentaire cohérent sur les propositions que vous serez amené à proposer en exposant les incidences qu'elles peuvent avoir d'un point de vue réglementaire, juridique et financier. Dans ce contexte, avec un objectif de préservation du patrimoine végétal, quelle évolution du PLU proposez-vous ? Sur la base du plan fourni, et avec un calque, il vous est demandé de dessiner les nouvelles limites proposées et argumentées dans le cadre du comité technique. 5 points Question 3 : Votre directeur général adjoint vous demande de compléter les propositions d'orientation et le programme d'aménagement en intégrant une proposition d'aménagement de jardins vivriers pédagogiques, et des zones de pédagogie au développement durable. Pour cela, vous intégrerez tous les éléments émanant de la concertation ainsi que ceux du projet d'éducation au développement durable de l'équipe municipale dans le cadre du plan de mandat. A l'occasion d'un comité de pilotage qui se tiendra fin 2013, vous devrez développer le projet de jardin pédagogique sur cet espace, en précisant la typologie, le contenu, les partenaires, le public visé, les modalités d'animation… et toutes les conditions de réussite d'un tel projet dans le temps. Par ailleurs, sans faire le projet d'aménagement, qui sera confié à une équipe de paysagiste, sur la base du plan fourni, et avec un calque, il vous est demandé de dessiner les zones qui pourraient être concernées par ces jardins pédagogiques et de préciser les liens avec l'ouverture sur l'extérieur et le reste du parc. Vous devrez développer un argumentaire sur vos propositions. Pour finir, il est attendu que vous décriviez une typologie voire une palette de plantes adaptées à cet aménagement ainsi que les conditions de plantation et de leur mise en œuvre. Vous présenterez les incidences de vos choix tant du point de vue des usagers que du futur gestionnaire. 6 points Question 4 : Ce nouvel équipement municipal va générer des coûts de fonctionnement. Dans un contexte de restrictions budgétaires, vous devez simuler les coûts d'entretien sur les 5 ans après ouverture au public et proposer aux élus un mode d'entretien. En une courte synthèse, il est attendu que vous argumentiez vos différentes propositions en intégrant tous les aspects : sociaux, financiers…. 3 points Documents joints : Document 1 : « Étude historique et ethnobotanique du parc Flore » – Document réalisé par un prestataire extérieur – juillet 2011 – 19 pages Document 2 : « Étude historique et documentaire » – Document réalisé par un prestataire extérieur spécialiste des problématiques de pollution de sols – mai 2011 – 8 pages Document 3 : « Parc Flore – orientations d'aménagement » – Document réalisé en interne par le service de l'Urbanisme avec l'aide de la direction Espaces Verts – mars 2011 – 15 pages Document 4 : « Réunion de concertation autour de la définition du programme d’aménagement du parc Flore » – 20 avril 2011 – 3 pages Document 5 : « Étude écologique - Projet du parc urbain, rue Flore - Cours To, état du milieu naturel » – juin 2011 – 10 pages Document 6 : « Diagnostic amiante avant démolition » – 3 février 2011 – 8 pages Document 7 : « La phytoremédiation un procédé prometteur » – La gazette des communes – 7 décembre 2009 – 3 pages Document 8 : « Sergent Blandan, un nouveau parc de nature multiple » – Fabien Fournier – Lyon Capitale – 3 mai 2011 – 2 pages Plan joint : Plan 1 : Plan état des lieux de la parcelle à aménager Documents reproduits avec l’autorisation du CFC. Ce document comprend : un sujet de 3 pages, un dossier de 68 pages et 1 plan. Certains documents peuvent comporter des renvois à des notes ou à des documents volontairement non fournis car non indispensables à la compréhension du sujet. Document 1 « Étude historique et ethnobotanique du parc Flore » – Document réalisé par un prestataire extérieur – juillet 2011 extraits 1/68 parc parc parc située parc 2/68 3/68 parc. 4/68 parc. 5/68 La ville d'Ingeville 6/68 7/68 8/68 9/68 parc 10/68 parc parc parc 11/68 12/68 parc 13/68 parc parc parc ) parc de témoin. 14/68 parc 15/68 parc parc parc parc 16/68 parc parc parc 17/68 . . parc . 18/68 parc Afin de mener à bien ces projets, le responsable 19/68 Document 2 « Étude historique et documentaire » – Document réalisé par un prestataire extérieur spécialiste des problématiques de pollution de sols – mai 2011 VILLE D'INGEVILLE Étude historique et documentaire 20/68 Etudehistoriqueetdocumentaire–118coursTolstoï Servitudes particulières: en 1900, Monsieur G, propriétaire des parcelles du 116 et 116 bis du Cours To, a autorisé la société Mille à ouvrir des fenêtres sur la dite propriété; un droit de passage réservé sur une bande de terrain de 7 m de largeur entre le 116 et le 116 bis Cours To a de plus été précisé. 1 HISTORIQUE 1.1 SYNTHESE DE L’EVOLUTION DES CONSTRUCTIONS Années 1843 1862 1891 1902 1910 1924-1940 (date Incertaine du plan) Historique/Description de la parcelle 18 Source Aucune construction présente sur site. Absence de bâtiments aux alentours. Plan cadastral Présence d’un bâtiment au nord de la parcelle et le long du cours To (situation Géographique non certaine du fait de l’absence d’un grand nombre de rues reconnaissables).Usage et activité inconnus. Présence de bâtiments le long du cours To. Usage et activité inconnus. Plan cadastral Au nord-est du tènement,présence d’un bâtiment«en L». Usage et activité inconnus. Présence de bâtiments à l’est et au sud-est du tènement. Usage et activité inconnus. Disposition des bâtiments identique à l’actuel. Apparition de grands bâtiments (industrie?) sur la parcelle adjacente est (société Mille) et Sud (inconnu). Disposition des bâtiments identique à l’actuel. Présence d’un petit cabanon à l’est de la parcelle. Usine Prut (Ouest) et Société Mille adjacentes de part et d’autre du terrain. Plan cadastral Plan cadastral Archives communales Disposition des bâtiments identique à l’actuel. Présence d’un cours de tennis. Présence de toitures en shed à proximité du site confirmant la présence d’industries (Prut, Société Mille). Photographies Aérienne de 1945 1978 et1979 Aucun changement sur site. Démantèlement des bâtiments présents au sud du site. Photographies Aériennes de 1978 et 1979 1988 Aucun changement sur site. Apparition d’immeubles collectifs au sud du tènement. Photographie aérienne1988 1991 Aucun changement sur site. Disparition de l’industrie Prut au profit d’immeubles collectifs. Apparition de la rue Flor. Photographie Aérienne de 1991 Aucun changement sur et à proximité du site.Cours de tennis sur site en friche. Photographies Aériennes de 1993à1997 2003 Aucun changement sur et à proximité du site. Démantèlement de la maison présente à l’ouest du tènement au profit d’un parking. Photographie Aérienne de 2003 2007 Construction d’immeubles à la place de la société Mille et de la maison voisine. Aucun changement sur site. Photographie Aérienne de 2007 2011 Site en friche et bâtiments murés. Les immeubles à l’est du site sont achevés et habités. Visite de site 1945 1993 à 1997 Tableau2: Contexte historique et état actuel Du tènement 21/68 a 2 SYNTHESE DES ACTIVITES A RISQUE ET POLLUANTS TRACEURS ASSOCIES Aucune activité industrielle n’a été exercée sur le tènement. Les risques de pollution associés aux anciennes activités du site se présentent comme suit: Activités à risques Risques Cuve à fioul aérienne Polluants Hydrocarbures totaux,BTEX,HAP Atelier/orangerie (transformateur, fosse, bidons) Fuites et infiltration vers les sols et Hydrocarbures totaux,BTEX,HAP et nappe PCB Dalle à l’est du site Hydrocarbures totaux,BTEX,,HAP Stockage déchets de démolition Matériaux d’apport pollués puis Infiltration vers nappe Remblais(nature inconnue) Hydrocarbures totaux,BTEX,HAP, Problèmes de gestion des déblais Tableau3: Synthèse des activités à risques et COHVet8métaux Polluants traceurs associés 22/68 3. SCHEMA CONCEPTUEL – ETAT FUTUR Le but du schéma conceptuel est de présenter de façon synthétique tous les scenarii d’exposition directe ou indirecte susceptibles d’intervenir. Il identifie les enjeux sanitaires et environnementaux à considérer dans la gestion du site et traduit le concept «source-vecteur-cible». 3.1 SOURCES POTENTIELLES DE POLLUTION La source désigne le milieu ou l’activité à partir duquel les substances non désirables s’accumulent ou initient le transfert vers les autres milieux. Les zones à risque potentiellement impactées et recensées à l’issue de l’étude historique sont les sols présents dans le tableau 3 ci-dessus. 3.2 VOIES D’EXPOSITION En prenant en compte certaines dispositions constructives (projet de reconversion) par défaut (non usage de la nappe, recouvrement des sols laissés en place), les scenarii d’exposition envisageables sont présentés dans le tableau suivant: Sources Situation Sol Sur site Milieux d’exposition Sol Air Tableau 4: Scenarii Voies d’exposition Ingestion de sols et d’aliments Contaminés par un transfert sols/plantes Inhalation des composés volatils d’exposition envisageables 3.3 CIBLES Les cibles seront les futurs utilisateurs du parc urbain et éventuellement, les consommateurs des fruits et légumes si des potagers sont mis en place. 23/68 Le schéma conceptuel dans la configuration future du site se présente comme suit: Figure3: Schéma conceptuel –Etat futur La réalisation d’un diagnostic des sols permettra d’identifier les scenarii pertinents et de mettre à jour le schéma conceptuel. Aussi, nous recommandons de réaliser les investigations suivantes: o Prélèvements de sols au droit de la cuve aérienne à fioul présente dans la chaufferie; o Prélèvements de sols au niveau de l’atelier : à proximité de la fosse de travail, du transformateur et des déchets de démolition; o Prélèvements de sols superficiels en extérieur sur les espaces verts; o Prélèvements de sol sur et autour de la dalle se situant à l’est de la parcelle. Les analyses suivantes seront toutes ou en partie réalisées: HCT, HAP, BTEX, COHV, PCB, 8 métaux et test d’acceptabilité en ISDI. 24/68 . CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS La ville d'INGEVILLE étudie la reconversion d’un tènement d’une superficie totale de 2856m² situé sur la commune de X. A l'angle de la rue Flore et du Cours To. Le projet, tel que défini à ce jour,consisterait en un parc urbain,avec des fontaines/ bassin de jardin et éventuellement des potagers. Dans le cadre d’une «sécurisation environnementale et sanitaire»du projet, le prestataire S a été mandaté pour réaliser une étude historique et documentaire. Le tènement, implanté dans le quartier de la Ferrane, est occupé par un terrain en friche sur lequel subsistent des bâtiments. Sur la partie nord du site, est située une maison (non visitée) adjacente à une chaufferie (présence d’une cuve aérienne à fioul–non visitée) et à un cabanon (non visité). Sur la partie sud-est du site, il reste ce qui semblait être une orangerie (présence de tuyau de chauffage) mais qui a pu être reconverti en atelier (présence de fosses mécaniques enterrées et d’un ancien transformateur). Le reste du site est inoccupé (présence d’un cours de tennis en friche, de DIB, de bidons vides,etc…). Le site prend pied au droit d’alluvions fluviatiles modernes au sein desquels circule la nappe alluviale (à environ-18m), exploitée dans les environs du site et rendant la ressource vulnérable. L’écoulement supposé des eaux se fait globalement en direction du nord-ouest. Concernant les eaux superficielles, le canal de J et le ruisseau n’ont pas été identifiés comme vulnérables en raison de leur éloignement et/ ou positionnement hydraulique par rapport au site. L’analyse de la vulnérabilité des milieux montre que les sols ainsi que les eaux souterraines sont potentiellement vulnérables à une pollution issue du site. L’analyse historique a permis de recenser: une cuve à fioul aérienne située dans l’ancienne chaufferie, des fosses de travail enterrées, un ancien transformateur, une dalle avec traces noires au mur adjacent et la présence potentielle de remblais (origine et nature inconnues) pouvant générer des contraintes de gestion (sur site ou en déblais). Aussi, compte-tenu du projet d’aménagement envisagé, nous préconisons la réalisation d’investigations sur les milieux sols (sondages) de manière à s’assurer de sa compatibilité avec l’état environnemental du site. 25/68 Entrée Atelier Chaufferie Fosse de travail dans atelier Espace vert 26/68 1945 à 1972 1978 et 1979 1988 1991 1993 à 1997 2003 27/68 Document 3 « Parc Flore - orientations d'aménagement » – Document réalisé en interne par le service de l'Urbanisme avec l'aide de la direction Espaces Verts – mars 2011 Parc Flore orientations d’aménagement Direction de l'Urbanisme et direct ion des Espaces Verts 28/68 La parcelle et son contexte urbain 29/68 En peu d’histoire… cadastre 1891 30/68 Et plus récemment… cadastre 1935 31/68 Étude réalisée dans le cadre du projet paysage et environnement – 2010 32/68 Étude réalisée dans le cadre du projet paysage et environnement en 2010 – Le vert vu du ciel 33/68 34/68 35/68 Parc Flore En rouge, alignement de voirie Le jardin et les alignements de voirie définis au plan local d’urbanisme 36/68 Les arbres existants ROBINIA PSEUDOACACIA ROBINIER FAUX ACACIA TAXUS BACCATA IF TAXUS BACCATA IF ACER NEGUNDO ERABLE NEGUNDO TILIA EUROPEA TILLEUL COMMUN TILIA EUROPEA TILLEUL COMMUN ACER PSEUDOPLATANUS ERABLE SYCOMORE TILIA EUROPEA TILLEUL COMMUN ACER RUBRUM ERABLE DU CANADA MAGNOLIA GRANDIFLORA MAGNOLIA A GRANDES FLEURS MAGNOLIA GRANDIFLORA MAGNOLIA A GRANDES FLEURS CEDRUS ATLANTICA CEDRE BLEU DE L ATLAS ACER NEGUNDO ERABLE NEGUNDO AILANTHUS ALTISSIMA AILANTE SOPHORA JAPONICA SOPHORA PLEUREUR AILANTHUS ALTISSIMA AILANTE CERCIS SILIQUASTRUM ARBRE DE JUDEE 17 arbres inventoriés, 2 présentent des défauts mécaniques majeurs, le robinier et l'arbre de Judée, il sera préconisé leur abattage 5 arbres sont issus de végétation spontanée 2 ailantes, 2 érables négundo et 1 érable du canada Le cèdre est en bon état sanitaire Le sophora possède un tronc remarquable. Le cèdre et le sophora sont situés sur l’alignement et seront préservés 37/68 État de l’existant Ancien potager et jardin de culture orangerie Rocailles Bouquet d’arbres comportant le cèdre bleu et le sophora pleureur 38/68 Les invariants du programme d’aménagement Aménager une zone de transition pour la préservation de la tranquillité des riverains (hauteur maxi des végétaux : 3 m) Préservation des traces de l’orangerie à préciser ? ? Rocailles à préserver Relocalisation des jardins potagers ? 39/68 Les usages attendus ou à empêcher - Il est souhaité que ce lieu soit un lieu de promenade, de détente, de repos…. Un lieu où l’idée de nature est forte, où les ambiances paysagères renvoient à un vocabulaire de jardin naturel. - Il est attendu l’aménagement d’une aire de jeux pour les jeunes enfants destiné à un public de 3 à 8 ans. Afin d’être cohérent avec l’ambiance de jardin naturel, le vocabulaire utilisé pour l’aire de jeux devra renvoyer à un esthétisme simple, épuré, avec des matériaux en bois naturel, non coloré. - Si les grandes étendues de pelouse ou prairies ne sont pas souhaitées afin d’empêcher la pratique des jeux de ballons, les habitants ont exprimé le souhait de disposer de surfaces enherbées afin de faciliter la pratique du pique nique ou goûter avec les jeunes enfants sur l’herbe. - L’aménagement de ce parc devra intégrer l’aménagement de petites parcelles potagères. Ces parcelles serviront de support à des pratiques de jardinage dans le cadre d’animations auprès de scolaires ou du grand public. Il s’agira dans tous les cas de figure d’une pratique de jardinage (productions potagères ou florales) dans un cadre organisé et structuré. Ces aménagements permettront de témoigner de l’histoire de se site. Il sera proposé au plus 4 parcelles de 40 m² chacune. - Les revêtements des sols ne devront pas permettre la pratique des rollers et skate board - La pratique du jeu de ballon devra être rendue impossible. - NOTA : - Une étude historique et ethno-botanique de ce terrain a été confié à un prestataire. Il est attendu que les résultats de cette étude servent de fil conducteur aux choix de conception réalisés par le maître d’œuvre et donnent le sens et les orientations générales de l’aménagement. 40/68 Des contraintes techniques… et écologiques -Les aspects techniques - Ce parc ne comportera pas d’éclairage. - Il y a lieu de prévoir une borne fontaine plutôt située à proximité de l’aire de jeux pour enfants ( borne fontaine de type Bayard incongelable à bouton ou moulinet) - Afin de garantir la reprise de végétaux, il n’est pas demandé l’installation de réseaux d’arrosage, mais il est demandé l’installation d’au moins 2 bouches à clef d’arrosage (incongelable) - Dans un objectif de gestion durable, les eaux pluviales ne seront pas renvoyées sur le réseau d’assainissement collectif, mais infiltré sur place. L’aménagement et le nivellement des allées et des zones doit intégrer cette contrainte. - L’utilisation du bois exotique est proscrite. - Il y aura lieu de prévoir un portail d’accès service intégré dans la clôture sur le cours To. Il s’agira d’un portail deux vantaux permettant l’accès de camionnette de type poly-benne. Ce portail sera fermé en permanence et sera différencié des ouvertures ou portillons pour les accès piétons. - Les portillons seront au maximum d’une largeur de 1,20 m – minimum 0.90 cm, comportant des gonds déportés afin qu’ils se referme sur eux même, et une serrure XP 32 S. Par ailleurs, afin de respecter les textes sur l’accessibilité, les poignées seront de type bec de canne accessible. - Les cheminements devront intégrer une voirie lourde sur l’entrée de service du parc et jusqu’à l’éventuelle aire de jeux. -La reprise de maçonneries et couvertines si nécessaire des murs mitoyens (notamment partie sud du parc) sont à prévoir. Dans ce contexte, une vigilance particulière devra être portée sur le traitement des limites est avec les propriétés riveraines. - Les aspects écologiques -La ville d'INGEVILLE intègre systématiquement la préservation des ressources et de la biodiversité dans l’aménagement des ces parcs et jardins. (cf. gestion différenciée) Aussi, dans le cadre de l’aménagement de ce jardin, le concepteur devra développer un ensemble d’actions visant à préserver la biodiversité existante et éventuellement proposer des actions ou aménagements visant à favoriser l’installation d’une biodiversité indigène. Il s’agit là de recomposer un écosystème cohérent. Des actions simples peuvent être mise en place ( par l’installation de palettes végétales indigènes, l’installation de nichoirs à insectes …. ou tout autre aménagement donnant un sens au projet) 41/68 Parc Flore Périmètre d’intervention de la maîtrise d’œuvre Les études de maîtrise d‘œuvre (mission complète avec OPC) portent sur l’aménagement paysagers du parc c’est-à-dire l’espace vert incluant ses limites. L’enveloppe financière, montant travaux, est de 600 000 € TTC Par ailleurs, le maître d’œuvre fera des propositions quand à: - l’implantation éventuelle de banquettes végétales sur le domaine public ( implantation, forme, matériau utilisé, essences plantées en cohérence avec les aménagements réalisés sur le reste du cours To) - l’aménagement de la zone comportant le bouquet d’arbres préservés et situés sur le domaine public sous forme de placette ou de parvis (recommandation sur le revêtement de sols, intégration des arbres dans des banquettes plantées, mode de protection de banquettes ..) 42/68 Document 4 « Réunion de concertation autour de la définition du programme d’aménagement du parc Flore » – 20 avril 2011 CABINET DU MAIRE – SECRETARIAT DE L’ADJOINT AUX ESPACES VERTS mercredi 20 avril 2011 ÉMETTEUR DATE DE LA RÉUNION ORDRE DE JOUR INVITÉS Mr XX 3 mars 2011 réunion de concertation autour de la définition du programme d’aménagement du parc Flore participants absents/excusés D. L, N. F, CM. B, J. G, H. , J. , Y. T G. L D. V L.F, L. L, E. D, P.– association droit du D. B piéton, M. B, M. G D, S. C, A. L, Y. G, C. R, M. P J. B M. M, V. M, F. F, C. R, Y. B, M. G, P. A.R, G. B, P. G, H. M, D. L, P. P, E. B, R. C, H P - association cadre de vie, J. C, S. S, K. F. B, J.H. , H. I, J. B, M. P, A. A, T. G, J. B, M. G, D. T, D. B, C. S, L. B, M. C, A. G, J. G, B. B, J. N, S. D, Y. T, A.C. K, C. B, M. J, B. M, J.P. I, M. M DIFFUSION participants + copies SYNTHÈSE PROCHAINE RÉUNION le lieu 21 avril 2011 à 18 heures 30 salle du conseil - Hôtel de Ville 43/68 L’objet de cette de première réunion de concertation est de permettre de définir les orientations d’aménagement du futur espace vert. Il est attendu que les participants expriment les besoins en terme d’usages que pourrait satisfaire ce nouvel équipement municipal. Il est rappelé que la parcelle achetée par ville comporte des alignements de voirie à la fois sur le cours To et la rue Flore. Aussi, les futures limites des parcs ne sont les limites actuelles La surface finale du parc sera d’un peu moins de 2800 m². Par ailleurs, il est prévu à court terme que la communauté de commune réalise l’aménagement de voirie de la rue Flore pour une mise à double. L’objet de la réunion porte sur la définition des principes d’aménagement sur le périmètre final du parc tout en intégrant des propositions visant la préservation du bouquet d’arbres côté rue Flore, après réalisation de l’alignement de voirie. Après une présentation du contexte urbain et de l’état de lieu de la parcelle concernée par l’aménagement d’un jardin à l’angle des rues Flore et cours To, un débat s’engage. Les prises de paroles successives ont fait état d’une forte inquiétude des riverains quant à leur tranquillité dès l’ouverture au public du parc. Cela concerne plus particulièrement les habitants du cours To et de la rue Luc B, dont les façades des immeubles et balcons donnent directement et surplombent le futur espace vert. Dans ce contexte, les habitants demandent à ce que la réflexion dans le cadre de l’aménagement du jardin porte bien sur les modalités de traitement des clôtures et du renforcement des limites intérieures du jardin par l’installation d’autres clôtures ou obstacles au franchissement. Il est donc demandé un jardin clôturé et fermé la nuit, comme le sont tous les autres parcs et jardins de la ville. D’autres participants ont souhaité évoquer les problématiques de stationnement des véhicules dans le quartier. Même si les participants ont exprimé des avis divergents sur la question de la place de la voiture en ville, il en ressort un constat partagé de l’envahissement des véhicules sur les trottoirs notamment sur l’angle de la rue Flore et du cours To. Certain habitants pensent que sur ce quartier, l’offre de en places de stationnement est très insuffisante. Selon eux, l’aménagement du jardin et la mise en double sens de la rue Flore risque de renforcer cette pénurie de stationnement. Sur cet aspect, qui à priori n’est pas l’objet de la réunion, il est convenu que l’expression citoyenne pourra avoir lieu notamment au travers des commissions de circulation des différents conseils de quartiers concernés, et un débat à l’occasion de réunion de concertation spécifique sur le sujet. Toutefois, la remise en question du double sens de la rue Flore n’est pas envisageable. Le recueil des souhaits ou propositions formulées quant à l’aménagement du futur parc est le suivant : Il est demandé un parc très paysagé comportant beaucoup de végétation et une ouverture et une grande visibilité depuis le cours To - Il est demandé l’aménagement d’un parking sur une moitié de l’espace vert, l’autre moitié pouvant être aménagé en parc. - Un participant demande à ce que l’on évite l’installation de grandes pelouses afin d’éviter la pratique de jeux de ballon. Il souhaite que ce parc comporte une promenade à l’image du jardin naturel du Tertre. Ce participant est quant à lui, plutôt opposé à l’aménagement d’un parking. - Des habitants de la rue Luc B s’interrogent sur la pertinence de la conservation des traces de l’orangerie et se demandent si elle ne peut pas être utilisée comme local à poubelles. - Selon une enquête menée au sein du centre social, les mamans demandent l’aménagement d’une aire de jeux pour enfants. Il est demandé des fontaines à eau, des sanitaires, des corbeilles de propreté, des bancs, des tables en bois, des brumisateurs permettant le rafraîchissement l’été, un espace chien, des espaces de tranquillité pour les adultes. - Compte tenu des problématiques de tranquillité, un participant demande l’installation de vidéosurveillance. - 44/68 - Il est souhaité un travail sur l’histoire du site, notamment au travers de la conservation des rocailles. La proposition de conserver des zones plus horticoles pour le jardinage et la participation des habitants sur ces jardinets de culture est formulée. Un habitant souhaite un travail autour de la pédagogie de la nature présente sur le site, et éventuellement un circuit botanique. Une préférence est exprimée pour l’installation de bancs plutôt côté rues. Quel nombre d’entrée au parc ? Il faut interdire les 2 roues. Il est demandé un canisite. L’attention de la mairie est attirée sur la nécessité d’aménager un espace vert accessible aux personnes à mobilité réduite et sur l’intégration de la déficience visuelle. Mr L'élu en charge des espaces verts explique les étapes concernant l’aménagement du parc. - définition des orientations d ‘aménagement lors de la deuxième réunion de concertation en avril - lancement de la procédure de choix d’un concepteur paysagiste en mai - choix du concepteur fin juin. Le choix du concepteur se fait à l’occasion d’une commission qui examine des esquisses remises par 3 équipes différentes. Cette commission est constituée de Mr le Maire, de l’élu en charge des espaces verts, des présidents de conseils de quartier concernés et de 2 à 3 représentants des habitants membres du conseil de quartier. - Présentation aux habitants lors d’une réunion publique du projet retenue en octobre - Travaux d’aménagement fin du 2ième semestre de l'année prochaine La réunion s’achève à 19 heures 30. 45/68 Document 5 « Étude écologique - Projet du parc urbain, rue Flore - Cours To, état du milieu naturel » – juin 2011 Projet de parc urbain, état initial du milieu naturel 46/68 Contexte élargi La ville se situe au centre d’un ensemble urbain entouré par cinq grands cœurs de Nature. Ces espaces constituent d’importantes zones sources de biodiversité, qui peuvent irriguer en direction du centre urbain si les continuités naturelles existent. Le projet de ville intègre la réflexion sur les liaisons avec l’extérieur (échelle supérieure de travail). La mise en place d’un parc urbain comme celui à l’intersection de la rue Flore et du cours To permet de créer un îlot de biodiversité et renforce le maillage intérieur, à l’échelle où la ville est vécue, par les animaux et par les habitants. Réalisé dans le cadre du projet paysage environnement (PPE) de la ville, le diagnostic des « surfaces vertes » constitue la base du diagnostic nature : il a consisté à repérer, à fine échelle, l’ensemble des « surfaces vertes » de sur la base d’une photographie aérienne. Du massif arbustif ou herbeux de quelques m² au parc naturel urbain près de 10 500 surfaces vertes ont été décrites. Ces surfaces sont de natures très différentes, avec un niveau de « naturalité » très variable. La mise en place du parc urbain Flore doit permettre de renforcer le réseau des cœurs de Nature au sein de la ville. 47/68 Contexte rapproché Note : pour plus de détails sur les éléments repérés sur la carte ci contre, veuillez vous reporter à l’état initial du projet paysage environnement (PPE) de la ville. La zone projet est identifiée avec le numéro 41. Elle s’inscrit dans une logique de plusieurs petits parcs sur le quartier (n°31, 34, 6, 44, 36, 52, 22 et 54), auxquels il faut rajouter le projet en cours au niveau de l’ancien rectorat. Le futur parc Flore s’inscrit donc dans une logique de quartier, et les vers liaisons l’extérieur devront être étudiées. Les éléments collectés dans le cadre de cette mission pourront servir à l’élaboration du projet de l’équipe d’architectes paysagistes. 48/68 Sectorisation ,:; + Laurier Tilleul' c~ ~~ll~ul Era ble sycomore + Erable sycomore CN n'250 R F>chon CDpT•Jpnlt ' ' "'"'~y1 / ~~ f 1 1 .t A ' 1 t / t / 1 / 1 1 1 ~ 1 ;, t Arbre de Judée + 1 · ;, / 1 + / .. B ' Lilas Scctton CN n. .. ' 7 1 1 f ~ Copr&pn.ité ~ 49/68 Secteur A Description Eléments sur lesquels s’appuyer dans le cadre du projet Ce secteur concerne l’ancien bâti avec le massif Si le bâti doit être détruit il faudra veiller à ne pas perturber d’éventuelles chauvessouris qui pourraient s’abriter dans les arboré contigu. La zone a été élargie à l’alignement différents corps ou derrière les volets. L’écologue de l’équipe d’architectes paysagistes en charge de l’élaboration du projet de Tilleul, avec trois arbres relativement développés, de parc devra vérifier ces points avant intervention. Si des individus sont présents il faudra intervenir endehors de la qui présentent, avec les deux Ifs, un intérêt certain. période de reproduction. Dans tous les cas la mise en place de nichoirs spécifiques pourra être envisagée dans le futur parc. B Ce secteur regroupe « la prairie » et un petit massif La prairie mériterait d’être conservée : c’estàdire conservée pendant les travaux et intégrée dans l’aménagement et non arbustif autour d’un bassin. Cette prairie est pas rasée puis ressemée en pelouse dans un nouvel ensemble. La gestion pourrait ensuite y être limitée, avec une coupe relativement diversifiée avec présence de deux par an à la fin de l’été. Cette prairie fleurie pourrait être étendue autour de l’actuelle, en intégrant la zone du bassin orchidées et contraste avec la relative pauvreté (suppression des arbustes). habituelle des pelouses en contexte urbain. Le massif arbustif est sans intérêt majeur tout comme le bassin (du point de vue écologique). Le bassin a un intérêt écologique limité vu sa configuration (béton, bords lisses). Le principe du bassin est par contre intéressant et pourrait être repris dans l’installation d’une mare avec Joncs, Carex, Phragmites, Massettes… pour attirer éventuellement des amphibiens. Ce secteur regroupe un garage et une zone ancien de Aucun élément réellement remarquable n’a été noté dans ce secteur. Attention au développement du Solidage et de la C plantations ornementales dans des bacs. Suite à l’absence d’entretien une dynamique de Vigne Vierge, espèces envahissantes dans ce secteur ! développement végétal à partir d’espèces pionnières s’est remise en place. D Le principe des bacs pourrait être retenu dans la constitution d’un jardin avec une thématique à définir. La zone peut être revue dans l’ensemble. C’est l’ancien terrain de tennis, ceinturé par un Sur le terrain au sens strict, des espèces pionnières se développent sur le sol sableux, et les possibilités d’aménagement grillage métal. Le point le plus remarquable : les sont ouvertes. Un ancien amas de branches offre des cachettes pour les reptiles (cette idée pourra être reprise ailleurs, cf. différents rosiers qui le ceinturent. le principe d’ « hibernaculum »). Les rosiers constituent un point fort, avec plusieurs variétés et des sujets relativement âgés. Ils mériteraient d’être conservés voire valorisés : par exemple dans le cadre d’une roseraie. E Le secteur boisé au sud Il accueille les individus arborés les plus intéressants (en plus des Ifs et éventuellement des Tilleuls) : Sophora, Cèdre et Magnolias, qui mériteraient d’être conservés avec renforcements et mise en sécurité si nécessaire (vérifier l’état sanitaire et intégrer les implications de la modification de voirie). Attention à l’Ailanthe et à l’Acer negundo, espèces à caractère envahissant à bannir. 50/68 Eléments concernant la flore Un certain nombre d’espèces de sur le site : on la flore ont été répertoriées retrouve Acer negundo L. un mélange d’espèces « naturelles » et la présence de deux « plantées ». Notons Acer pseudoplatanus L. Ailanthus altissima (Miller) Swingle orchidées l’Orchis singe (Orchis simia) et l’Orchis hircinum) bouc (Himantoglossum Alchemilla sp. sur la prairie à préserver, et la forme sauvage du Rosier (Rosa canina) à mettre en Alliaria petiolata (M. Bieb.) Cavara & Grande Bellis perennis L. lien avec du futur parc pourrait les variétés ornementales. Un des objectifs être la Bromus sterilis L. mise en avant naturelles, notamment des des espèces en ménageant secteurs pour Bryonia dioica Jacq. Buxus sempervirens L. les pionnières en rotation (sols nus à renouveler régulièrement sur le site). Les Carex divulsa Stokes espèces « plantées » restent quant à elles relativement classiques. Orchis bouc (g) et Orchis singe (d) Carex spicata Hudson Carpinus betulus L. Centaurium erythraea Rafn Cerastium sp. Convallaria majalis L. Convolvulus arvensis L. Cornus sanguinea L. Corylus avellana L. Cotoneaster sp. Erodium cicutarium (L.) L'Hérit. Euphorbia cyparissias L. Festuca arundinacea Schreber Fragaria vesca L. Galium aparine L. Genista hispanica L. Geranium columbinum L. Geranium molle L. Geum urbanum L. Hedera helix L. Himantoglossum hircinum (L.) Sprengel Hypericum perforatum L. Ilex aquifolium L. Iris pseudacorus L. Juglans regia L. Lactuca serriola L. Lathyrus latifolius L. Leontodon hispidus L. Ligustrum vulgare L. Medicago lupulina L. Melilotus sp. Myosotis arvensis Hill Orchis simia Lam. Oxalis sp. Papaver rhoeas L. Poa pratensis L. Potentilla reptans L. Prunus spinosa L. Ranunculus acris L. Robinia pseudoacacia L. Rosa canina L. Rubus sp. Sambucus nigra L. Senecio sp. Sherardia arvensis L. Solidago sp. Sonchus sp. Parthenocissus quinquefolia Syringa vulgaris Taraxacum officinale Weber Taxus baccata L. Thymus sp. Cercis siliquastrum Tilia sp. Veronica serpyllifolia L. Bergenia cordifolia Yucca sp. 51/68 Eléments concernant la faune Certaines de ces espèces sont susceptibles de fréquenter le futur parc, il s’agira donc de favoriser leur installation par des équipements diversifiés : � « Hibernaculum » pour le Lézard des Murailles et autres 13 espèces d’oiseaux ont été recensées lors des visites de terrain en 2011 : Martinet noir, Mésange charbonnière, Corneille noire, Pie reptiles. En partie enterré, il offre de nombreuses bavarde, Merle noir, Pigeon de ville, Héron cendré (en survol), possibilités de gite. Source : Acer campestre Serin cini, Etourneau sansonnet, Fauvette à tête noire, Moineau domestique, survol d’un Faucon en chasse (indéterminé), trous de Pic sur un arbre. Un certain nombre d’initiatives de la ville ont conduit à recenser la faune ces dernières années. Les oiseaux sont, comme c’est souvent le cas, le groupe le plus prospecté. En lançant une consultation auprès des services techniques et des citoyens via un questionnaire, un certain nombre d’informations complémentaires ont pu être collectées dans le cadre du travail effectué pour le projet paysages environnement (PPE). Il propose un premier panorama, qui, s’il n’est pas complet, donne un aperçu de la richesse faunistique de la ville. � Amphibiens : 3 espèces, Crapaud commun, Grenouille � Gîte à Hérisson. L’espèce pourrait à terme utiliser le futur « verte », Alyte accoucheur � Insectes : Lucane cerfvolant, Cétoine doré, Coccinelle parc, sous réserve qu’il soit suffisamment diversifié pour � Mammifères : 10 espèces : Blaireau, Ecureuil, Fouine, Hérisson, lui offrir gîte et couvert (insectes). Renard, Lapin de Garenne, Campagnol des champs, Mulot des jardins, Chauvesouris et … Chamois � Oiseaux : 60 espèces différentes nicheuses ou de passage � Papillons : 23 espèces différentes � Reptiles : 3 espèces, Lézard des murailles, Couleuvre verteet jaune, Couleuvre à collier Source : LPO ChampagneArdennes (site Internet) 52/68 Le parc pourra aussi avoir vocation à accueillir des Chauve souris et des nichoirs pourront être installés comme pour les oiseaux. Ce parc pourra surtout avoir un intérêt pour les insectes : hyménoptères (abeilles, bourdons), lépidoptères (papillons) voire pour les orthoptères (sauterelles et grillons) s’ils arrivent à le coloniser. Cela suppose de ménager des espaces de prairies fleuries voire une petite mare (également intéressant pour les odonates – libellules). La diversité des types de milieux jouera directement sur la diversité des espèces rencontrées. � Gîte à insectes : Source : www.campagnesetenvironne ment.fr 53/68 Le Sophora et les Roses La « prairie » et le Bassin 54/68 9 Conclusion Ce nouveau projet de parc prend naissance dans une ancienne propriété privée où se côtoyaient espaces arborés, terrain de tennis, jardin, fontaine, prairie… avec des séparations nettes entre les espaces. Aujourd’hui, les espèces pionnières se développent sur les anciens secteurs minéraux qui concentraient passages et activités. La végétation se densifie dans les anciens espaces arborés et le jardin sort peu à peu des bacs qui lui étaient dédiés à l’origine. La végétation recrée des zones de transition et des espaces « intermédiaires ». Quelques éléments forts du site ont été notés. Il pourrait être intéressant de « broder » autour un espace naturel aux contours pas forcément ciselés, avec gîtes à Hérisson, Hibernaculum à Lézards et nichoirs à Chauvesouris et oiseaux. 55/68 Document 6 « Diagnostic amiante avant démolition » – 3 février 2011 AMIANTES EXPERTISES RAPPORT DE MISSION DE REPERAGE DES MATERIAUX ET PRODUITS CONTENANT DE L’AMIANTE AVANT DEMOLITION Dossier n° 011180 Etabli à la demande de la ville d'INGEVILLE Direction des Espaces Verts Conclusion : Dans le cadre de la mission décrit en tête de rapport, il a été repéré des matériaux et produits contenant de l’Amiante 56/68 1. Nature des travaux pour lesquels le présent rapport est établi Le présent rapport est établi en vue de la démolition totale de l’édifice ci-dessus décrit. Il est établi uniquement dans le but ci-dessus mentionné. 2. Etat du repérage des matériaux et produits susceptibles de contenir de l’Amiante Lors de la phase de repérage, plusieurs composants inscrits dans la liste des composants à vérifier ou à sonder parue à l’annexe I de l’arrêté du 2 janvier 2002 relatif au repérage des matériaux et produits contenant de l’Amiante en application de l’article 10-4 du décret n° 96-97 du 7 février 1996 modifié ; ont été repérés : NOTA matériaux susceptibles de Ce premier tableau n’est qu’un état de repérage des contenir de l’Amiante. Ce n’est qu’après analyse des échantillons prélevés que l’on peut définitivement savoir si ils contiennent de l’Amiante. Pour cela il faut donc se reporter au tableau des résultats d’analyses au § suivant. Cependant, la norme NF X 46-020 utilisée pour ce rapport permet de déclarer sans faire d’analyse qu’un matériau contient de l’Amiante (« sur décision de l’opérateur ») ; dans ce cas il est inscrit dans ce tableau la mention « pas de prélèvement » Annexe 1 de l’arrêté du 2 janvier 2002 -1. Toiture et étanchéité plaques ondulées : plaques en fibres-ciment ardoises : ardoises composites, ardoises en fibres-ciment éléments ponctuels : conduits de cheminée, conduits de ventilation revêtement bitumineux d’étanchéité : bardeaux d’asphalte ou bitumé (shingle) pare-vapeur, revêtements et colles accessoires de toitures : rivets, faîtages, closoirs … -2. Façades panneaux sandwiches : plaques, joints d’assemblage, tresses bardages : plaques et « bacs » en fibres-ciment, ardoises en fibresciment, isolants sous bardages appuis de fenêtres : éléments en fibres-ciment -3. parois verticales intérieures et enduits murs et cloisons : flocages – enduits projetés – revêtements durs (plaques planes en fibres-ciment) – joints de dilatation poteaux (périphériques et intérieurs) : flocages – enduits projetés – joints de dilatation – entourages de poteaux (carton, fibres-ciment, matériau sandwich, carton + plâtre) – peintures intumescentes présence numéros des du prélèvements matériau (repérés sur le plan) NON NON OUI Pas de prélèvement NON NON NON NON NON NON NON 57/68 cloisons légères ou préfabriquées : panneaux de cloisons – jonction entre panneaux préfabriqués et pieds/têtes de cloisons : tresse, carton, fibres-ciment gaines et coffres verticaux : flocages – enduits projetés et lissés ou talochés ayant une fonction coupe-feu – panneaux portes coupe-feu – portes pare-flamme : vantaux et joints - 4. plafonds et faux-plafonds Plafonds : flocages – enduits projetés – panneaux collés ou vissés coffrages perdus (carton-amiante, fibres-ciment, composite) poutres et charpentes (périphériques et intérieures) : flocages – enduits projetés– peintures intumescentes interfaces entre structures : rebouchage de trémies, jonctions avec la façade, calfeutrements, joints de dilatation gaines et coffres horizontaux : flocages – enduits projetés – panneaux – jonctions entre panneaux faux-plafonds : panneaux et plaques - 5. revêtements de sol et de murs revêtements de sol : dalles plastiques – colles bitumineuses – lés plastiques avec sous-couche – chape maigre – calfeutrement des passages de conduits – revêtements bitumineux des fondations revêtements des murs : sous-couches des tissus muraux – revêtements durs (plaques menuiserie, fibres-ciment) – colles des carrelages -6. conduits, canalisations et équipements conduits de fluides (air, eaux, autres fluides) : calorifugeage, enveloppe de calorifuge, conduits en fibres-ciment conduits de vapeur, fumées, échappement : conduits en fibres-ciment, joints entre éléments, mastics, tresses, manchons clapets/volets coupe-feu : clapet, volets, rebouchage vide-ordures : conduits en fibres-ciment -7. ascenseurs et monte-charge portes palières : portes et cloisons palières trémie – machinerie : flocage, bourre, mur/plancher, joint mousse -8. équipements divers chaudières, tuyauteries, étuves, groupes électrogènes, convecteurs et radiateurs, aérothermes : bourres, tresses, joints, calorifugeages, peinture anticondensation, plaques isolantes (internes et externes), tissu amiante NON NON NON NON NON NON NON NON Analyses 9, 10, 18, 19 OUI et 22 sur 30 Analyses 3, 4, 6, 8, 11, OUI 12, 14, 15, 20, 21, 26 et 28 sur 30 OUI Pas de prélèvement NON NON NON NON NON NON -9. installations industrielles fours, étuves, tuyauteries : bourres, tresses, joints, calorifugeages, peintures anticondensation, plaques isolantes, tissu amiante – freins et embrayages -10. coffrages perdus coffrages et fonds de coffrages perdus : éléments en fibres-ciment NON OUI Pas de prélèvement 58/68 -11. autres composants Mastic des fenêtres Joint mastic d’étanchéité Isolation laine de verre collée sur papier bitumineux Ornementations en staff Nez de marche vinyle Plaque bitumineuse sous évier inox Dalles moquette de sol sur semelle noire Crépi projeté extérieur Colle des panneaux d’isolation extérieure Joints périphériques des châssis de fenêtres Gaines électriques type Bergmann OUI Analyses 1, 5, 7, 16, 17, 24 et 27 sur 30 NON NON OUI Analyse 13 sur 30 OUI Analyse 23 sur 30 OUI Analyse 2 sur 30 NON NON NON NON OUI Analyses 25, 29 et 30 sur 30 Sondages n’ayant pas donné lieu à des prélèvements - Cloisons : matériaux non susceptibles de contenir de l’Amiante - Chaufferie : chaudière partiellement démantelée ; les éléments restant ne sont pas susceptibles de contenir de l’Amiante - Absence d’ascenseur ou monte-charge - Revêtement toitures : tuiles terre cuite - Dormants des fenêtres et portes-fenêtres : absence de joints périphériques 3, Résultats des analyses de matériaux ayant fait l’objet de prélèvements. numéro du prélèvement 1 sur 30 local nature du prélèvement résultat local 01 mastic fenêtre NEGATIF 2 sur 30 local 03 NEGATIF 3 sur 30 local 03 4 sur 30 local 03 plaque bitumeuse sous évier inox ciment-colle carrelage mural 20 x 20 blanc ciment-colle carrelage plinthe 10 x 20 5 sur 30 local 04 mastic fenêtre NEGATIF 6 sur 30 local 05 ciment-colle carrelage hexagonal NEGATIF 7 sur 30 local 11 mastic fenêtre NEGATIF 8 sur 30 local 11 NEGATIF 9 sur 30 local 13 10 sur 30 local 13 11 sur 30 local 13 12 sur 30 local 13 ciment-colle carrelage 20 x 30 revêtement de sol plastique colle sous revêtement de sol plastique ciment-colle carrelage mural 20 x 30 gris ciment-colle carrelage mural blanc-bleu NEGATIF NEGATIF NEGATIF NEGATIF NEGATIF NEGATIF 59/68 corniches périphériques des plafonds ciment colle carrelage mural hexagonal ciment-colle carrelage mural 20 x 30 gris mastic fenêtre côté jardin NEGATIF mastic fenêtre côté rue revêtement de sol plastique ciment-colle sous revêtement de sol plastique ciment-colle carrelage mural 20 x 30 gris ciment-colle carrelage mural blanc revêtement de sol plastique NEGATIF local 06 nez de marche NEGATIF 24 sur 30 local 06 mastic porte-fenêtre NEGATIF 25 sur 30 locaux 06, 07 et 08 gaine électrique métallique type Bergmann NEGATIF 26 sur 30 local 07 ciment-colle carrelage mural blanc POSITIF 27 sur 30 local 08 mastic fenêtre NEGATIF 28 sur 30 local 18 POSITIF 29 sur 30 extérieur 30 sur 30 locaux 16, 17, 18 et 19 ciment-colle carrelage plinthes gaine électrique métallique type Bergmann gaine électrique métallique type Bergmann 13 sur 30 locaux niveau 1 14 sur 30 local 15 15 sur 30 local 22 16 sur 30 local 25 17 sur 30 local 25 18 sur 30 local 26 19 sur 30 local 26 20 sur 30 local 26 21 sur 30 local 18 22 sur 30 local 19 23 sur 30 NEGATIF NEGATIF NEGATIF NEGATIF NEGATIF NEGATIF POSITIF NEGATIF NEGATIF NEGATIF 4. Conclusions, obligations réglementaires Dans le cadre de la mission décrit en tête de rapport Il a été repéré des matériaux et produits contenant de l’Amiante •• Matériaux et produits contenant de l’Amiante sur décision de l’Opérateur : 1- Conduit en Amiante-ciment (évacuation eaux-vannes) visible sous le porche (voir croquis du rez de chaussée) 2- Conduit en Amiante-ciment (ventilation du local cuve de la chaufferie) (voir croquis du rez-de-chaussée) 60/68 3- Coffrages perdus en Amiante-ciment : la ventilation de la chaufferie est assurée par la présence de deux conduits de ventilation (haute et basse) (voir croquis du rez de chaussée) 4- Coffrage perdu en Amiante-ciment : dans le jardin se trouve le robinet de distribution d’eau placé au sol dans un logement constitué d’un élément de conduit en Amiante-ciment (repéré au sol par des traces de peinture orange) 5- Toiture : présence de quatre conduits de cheminée en Amianteciment (voir croquis des toitures) 6- Local 7 ou local voisin (8) : présence d’un radiateur à gaz de marque AUER en partie démantelé. Tous les joints du radiateur contiennent de l’Amiante •• Matériaux et produits contenant de l’Amiante après analyses : 7- Local 07 : présence de carrelage mural blanc : le ciment-colle utilisé pour la pose contient de l’Amiante (analyse 26 sur 30) 8- Local 18 : présence de carrelage mural blanc et de carrelage plinthe : le ciment-colle utilisé pour la pose contient de l’Amiante (Analyses 21 et 28 sur 30) 5. Préconisations d’ordre général Annexe II de l’arrêté du 22 août 2002 : 1. Informations générales Respirer des fibres d’Amiante est dangereux pour la santé. L’inhalation de ces fibres est une cause de pathologies graves (dont les cancers du poumon et de la plèvre). Les matériaux contenant de l’Amiante peuvent libérer des fibres d’Amiante en cas d’usure anormale ou lors d’interventions mettant en cause l’intégrité du matériau (par exemple perçage, ponçage, découpe, friction…). Ces situations peuvent alors conduire à des expositions importantes si des mesures de protection renforcées ne sont pas prises. Il est recommandé aux particuliers d’éviter toute intervention directe sur des matériaux friables contenant de l’Amiante (flocages, calorifugeages, cartons d’Amiante, éléments en Amiante tissé ou tressé, mousse isolante de calfeutrement…) et d’avoir recours, dans de telles situations, à des professionnels. (cf. point 2 ci-dessous). 2. Information des professionnels Professionnels : attention, les consignes générales de sécurité mentionnées ci-après sont avant tout destinées aux particuliers. Les mesures renforcées vous concernant sont fixées par la réglementation relative à la protection des travailleurs contre les risques liés à l’inhalation des poussières d’Amiante. Des documents d’information et des conseils pratiques de prévention adaptés peuvent vous être fournis par les directions régionales du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (DRTEFP), les services de prévention des caisses régionales d’assurance maladie (CRAM) et l’organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP). 61/68 3. Consignes générales de sécurité A - Consignes générales de sécurité visant à réduire l’exposition aux poussières d’amiante. Lors d’interventions sur (ou à proximité) des matériaux contenant de l’Amiante, il convient d’éviter au maximum l’émission de poussières pour vous et votre voisinage. L’émission de poussières doit être limitée, par exemple en cas de : - manipulation et manutention de matériaux non friables contenant de l’Amiante (comme le remplacement de joints ou encore la manutention d’éléments en amiante-ciment) ; - travaux réalisés à proximité d’un matériau friable en bon état (flocage ou calorifugeage), comme par exemple le déplacement de quelques éléments de faux plafonds sans amiante sous une dalle floquée, d’interventions légères dans des boîtiers électriques, sur des gaines ou des circuits situés sous un flocage sans action directe sur celui-ci, de remplacement d’une vanne sur une canalisation calorifugée à l’Amiante ; - travaux directs sur un matériau compact (amiante-ciment, enduits, joints, dalles …), comme le perçage ou encore la découpe d’éléments en Amiante-ciment ; - déplacement local d’éléments d’un faux plafond rigide contenant du carton d’Amiante avec des parements ; L’émission de poussières peut être limitée : - par humidification locale des matériaux contenant de l’Amiante (en tenant compte du risque électrique), afin d’abaisser le taux d’émission de poussière ; - en utilisant de préférence des outils manuels ou des outils à vitesse lente. Le port d’équipements de protection est recommandé : Des demi-masques filtrants (type FFP 3 conformes à la norme européenne EN 149) permettent de réduire l’inhalation de fibres d’Amiante. Ces masques doivent être jetés après utilisation. Le port d’une combinaison jetable permet d’éviter la propagation de fibres d’Amiante en dehors de la zone de travail. Les combinaisons doivent être jetées à la fin de chaque utilisation. De plus, il convient de disposer d’un sac à déchets à proximité immédiate de la zone de travail et d’une éponge ou d’un chiffon humide de nettoyage B - Consignes générales de sécurité relatives à la gestion des déchets contenant de l’Amiante Stockage des déchets sur le site Seuls les matériaux où l’Amiante est fortement lié (tels que l’amiante-ciment ou les dalles de sol, par exemple) peuvent être stockés temporairement sur le chantier. Le site de stockage doit être aménagé de manière à éviter l’envol et la migration de fibres. Son accès doit être interdit aux personnes autres que le personnel de l’entreprise de travaux. Les matériaux à fort risque de libération de fibres d’Amiante (comme les flocages, calorifugeages et cartons d’Amiante) doivent être placés en sacs étanches puis transférés dès leur sortie de la zone de confinement vers les sites adéquats. Elimination des déchets : Les matériaux où l’Amiante est fortement lié (tels que l’Amiante-ciment, les dalles de sol, clapets et volets coupe-feu) doivent être éliminés, soit en installations de stockage pour déchets ménagers et assimilés, soit en décharges pour déchets inertes pourvues, dans les deux cas, d’alvéoles spécifiques pour les déchets contenant de l’Amiante lié. Ces déchets sont conditionnés en sacs étanches, type Grands Récipients pour Vrac (GRV) ou sur palettes filmées. Les matériaux à fort risque de libération de fibres d ‘Amiante (comme les flocages, calorifugeages et cartons d’Amiante) et les matériaux dégradés doivent être éliminés dans une installation de stockage pour déchets dangereux ou être vitrifiés. Ces déchets sont conditionnés en doubles sacs étanches scellés. Dans les deux cas, le propriétaire ou son mandataire remplit le cadre qui lui est destiné sur le Bordereau de Suivi des Déchets 62/68 d’Amiante (BSDA, CERFA n° 11861*01). Il reçoit l’original du bordereau rempli par les autres intervenants (entreprise de travaux, transporteur, exploitant de l’installation de stockage ou du site de vitrification) Elimination des déchets connexes : Les déchets autres que les déchets de matériaux, tels que les équipements de protection, les déchets de matériels (filtres, par exemple) et les déchets issus du nettoyage sont éliminés suivant la même procédure que celle décrite pour les matériaux à fort risque de libération de fibres d’Amiante. Fait à X, le 03-02-2011 63/68 TECHNIQUE Document 7 « La phytoremédiation un procédé prometteur » – La gazette des communes – 7 décembre 2009 les « compléments web » Web deRetrouvez cet article sur www.lagazette.fr SOLS POLLUÉS La phytoremédiation, un procédé prometteur L es processus de dépollution des sols par les plantes doivent être envisagés sérieusement. n Encore peu utilisés en France, ils devraient se développer, notamment, grâce à la valorisation de la biomasse produite. n C omme un frémissement. Peu coûteux, soignant le paysage, peu gourmand en énergie et pourtant quasi inexistant en France. Le recours aux plantes pour traiter les sols et les sédiments pollués devrait se développer significativement dans les prochaines années. Amiens (Somme) a ainsi réussi à réhabiliter une ancienne décharge en parc. Besançon (Doubs) a annoncé qu’elle allait uti- liser ces technologies pour traiter une friche industrielle d’une vingtaine d’hectares, polluée aux métaux lourds et aux hydrocarbures. (lire « La Gazette » du 4 mai 2009, p. 44). De son côté, l’établissement public foncier de Lorraine va lancer une étude estimant le potentiel des plantes pour valoriser les délaissés de friches industrielles (terrils, talus, voiries…). En Seine-et-Marne, un premier centre de traitement « hors site » par les plantes vient d’ouvrir (voir l’infographie ci-contre). Signal fort. « L’utilisation privilégiée des phytotechnologies est inscrite dans loi Grenelle 1 [1]. Ce signal fort devrait donner une nouvelle impulsion à la recherche et aux applications concrètes. En un an, la PRINCIPALES PHYTOTECHNOLOGIES Polluants à traiter Plantes utilisées Action Plantes à racines fibreuses et profondes. Confinement des polluants par le couvert végétal pour limiter le risque de lessivage et d’envol des polluants. Thlaspi, alyssum, brassica (moutarde). Extraction des polluants du sol par des plantes accumulatrices dans leurs parties récoltables (feuilles, tiges, racines). PHYTOSTABILISATION Métaux (Pb, Cd, Zn, Cu, As, Cr, Se). PHYTOEXTRACTION Métaux (Pb, Cd, Zn, Cu), nitrate. PHYTODÉGRADATION / PHYTOTRANSFORMATION Composés organiques, nitrate, phosphate. Arbres (famille du saule, peuplier), herbes, légumes. Transformation par la plante de molécules organiques complexes en composés plus simples, intégrés dans les tissus de la plante. RHIZODÉGRADATION Composés organiques, solvants, Herbes à racines fibreuses : bermuda, blé, seigle, fétuque. produits phytosanitaires. Dégradation des polluants par les racines et l’activité microbienne qui y est associée. PHYTOVOLATILISATION / PHYTOSTIMULATION Métaux (As, Hg, Se), composés organiques volatils. 42 La Gazette _ 7 décembre 2009 Brassica juncea (moutarde), Volatilisation du polluant absorbé par la plante et éliminé par plantes marécageuses. évapotranspiration. situation a vraiment évolué. Nous avons deux projets en cours de négociation avec des collectivités », souligne Valérie Bert, ingénieure d’études à l’unité de technologies et procédés propres et durables de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris). Pour cette spécialiste, la technique la plus prometteuse est la phytostabilisation. Elle présente l’avantage de ne pas concentrer les polluants dans la plante (phytoextraction), ni de les transférer vers l’atmosphère (phytovolatilisation). « Cependant, s’il existe plusieurs projets de recherche appliquée qui fonctionnent, les techniques ne sont pas encore vraiment disponibles sur le marché », résume la chercheuse. Reste que leur avantage financier est indéniable. Selon une étude (2) de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), aux Etats-Unis, où la phytoremédiation est fréquemment utilisée pour la réhabilitation des sites industriels pollués, elle coûte au moins 50 % moins cher que les techniques classiques (qu’elles soient physiques, chimiques ou thermiques). Globalement, les auteurs de l’étude estiment que ce procédé serait jusqu’à 100 fois moins coûteux que les solutions classiques. Selon les industriels français du traitement des sols pollués, ce rapport serait plutôt de 1 à 30. Enjeux financiers. Paradoxalement, en France, ce faible coût de la phytoremédiation semble être un frein à son développement. « Les 64/68 DÉPOLLUTION PAR LES PLANTES EN « HORS SITE » 1 Les matières à traiter (eaux usées, sols pollués…) sont, tout d’abord, homogénéisées (boues liquides). 3 Les polluants non biodégradables, comme les éléments traces métalliques (ETM), sont fixés dans des filtres de tourbes grâce à l’action préalable des plantes qui transforment les ETM mobiles en éléments stables. 4 L’objectif est de réutiliser la biomasse ainsi produite pour de nouveaux usages, comme les biocarbu rants, les matériaux combustibles, les isolants, etc. 2 Ensuite, ces boues SOURCE : PHYTORESTORE sont injectées dans des « casiers plantés » où elles sont traitées par les racines des plantes (iris, scirpes, carex, roseaux…). s Un premier centre « hors site » de dépollution par les plantes vient d’ouvrir sur 104 hectares à La Brosse-Montceaux (Seine-et-Marne). Baptisé « Bioferme », il devrait traiter, chaque année, 50 000 tonnes de matières polluées. Pour l’instant, il s’agit essentiellement de boues chargées en matière organique, transformées en terreau et en biomasse par les jardins filtrants. i ndustriels n’ont pas forcément envie de vendre des techniques qui rapportent moins », estime Valérie Bert. Pour Thierry Jacquet, président et créateur de Phytorestore et de la bioferme, le recours aux plantes représente un enjeu financier énorme. « A la bioferme [en hors site, ndlr], le traitement des terres atteint, selon la nature de la pollution, entre 20 et 80 euros la tonne contre 40 et à 200 euros la tonne pour des solutions classiques qui, de surcroît, entraînent souvent une destruction de la ressource ! » Les industriels du secteur rétorquent que le principal frein à ces techniques reste leurs limites intrinsèques. Les plantes ne peuvent, en effet, agir que sur certaines concentrations et profondeurs de polluants et ces derniers ne sont dégradés que lentement, voire uniquement confinés. Or le simple confinement de polluants entraîne des restrictions d’usage et un problème de conservation de la mémoire. La longue durée d’immobilisation des terrains constitue certes l’inconvénient majeur. Impossible d’utiliser la phytoremédiation pour une utilisation rapide, surtout pour des activités sensibles. Sauf à recourir à l’excava- tion et au traitement par les plantes en hors site dans des centres comme celui de la bioferme. En outre, cette solution présente l’avantage de pouvoir homogénéiser les terres, et donc, de s’affranchir des limites de concentration et de profondeur des polluants. Gestion de grandes surfaces. Cependant, selon Jean-Louis Morel, président du Groupement d’intérêt scientifique sur les friches industrielles et directeur du laboratoire « sols et environnement » de l’Ecole nationale supérieure d’agronomie et des industries alimentaires, l’intérêt de la phytoremédiation réside essentiellement dans l’in situ. « En hors site, elle est concurrencée par d’autres techniques avec lesquelles elle n’est pas forcément capable de rivaliser. Les plantes sont surtout intéressantes pour stabiliser les polluants à moindre coût sur de grandes surfaces. » Selon le scientifique, les collectivités ont intérêt à opter pour la phytoremédiation lorsqu’elles disposent de friches industrielles importantes, sans pression foncière forte : « Implanter un couvert végétal permet de stabiliser les polluants et sert de support à un nouvel écosystème, réservoir de biodiversité. » La phytostabilisation peut être « aidée » par l’ajout d’un amendement permettant de mieux fixer les polluants dans le sol. Elle peut aussi être associée à des techniques biologiques, les plantes permettant de stimuler l’action des bactéries dans le sol et donc la dégradation-transformation des polluants. « La phyto 65/68 > TECHNIQUE L’Ademe soutient quatre grands projets en vraie grandeur stabilisation “aidée” offre des résultats intéressants sur les sédiments. Une expérience menée depuis sept ans sur des sites de dépôts montre que les plantes se sont vite installées et ont rapidement limité le lessivage avec une bonne immobilisation des polluants », précise Valérie Bert. Produire de la biomasse. L’Ademe a fait le choix d’orienter ses programmes de recherche vers la phytostabilisation. « Malgré ses limites, celle-ci représente souvent l’unique solution pour les grands espaces contaminés », souligne Frédérique Cadière, chef de projets « sites et sols pollués ». Pour développer une méthodologie et un outil opérationnel, l’Ademe soutient (à hauteur de 1,8 million d’euros pour un total de 4,5 millions d’euros) quatre grands projets en vraie grandeur. Leur objectif : évaluer, sur le long terme, l’efficacité de la technique, en estimant les transferts de contaminants vers les Implanter un couvert végétal permet de stabiliser les polluants et sert de support à un nouvel écosystème. COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION D’HÉNIN-CARVIN nnn COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION D’HÉNIN-CARVIN (NORD-PAS-DE-CALAIS) La pollution confinée, les terrains valorisés S ols gorgés de plomb, de zinc et de cadmium… L’exploitation de Metaleurop et de Nyrstar a laissé un passif « lourd » à gérer. « Autour des usines, les concentrations en plomb des sols sont jusqu’à trente fois supérieures aux moyennes régionales. Une centaine d’hectares est très fortement contaminée et plus de 100 km2 sont concernés par la pollution historique », constate Francis Douay, responsable du laboratoire « sols et environnement » du groupe ISA (Institut supérieur d’agriculture). Pour la communauté d’agglomération d’Hénin-Carvin, le recours aux plantes présente l’une des rares solutions économiques et écologiques envisageables. « La phytostabilisation permet de confiner la pollution, tout en valorisant les terrains », analyse Virginie Serpaud, chargée de mission « aménagement durable » à la communauté d’agglomération. Afin de développer ces techniques, l’agglo participe à une expérimentation visant à planter du miscanthus sur des terres agricoles contaminées. « L’idée est de stabiliser les polluants en évitant les poussières liées à l’exploitation des terres, et de fournir un revenu aux agriculteurs grâce à la biomasse », résume Francis Douay. La viabilité technique et socioéconomique de la filière, avec une biomasse qui alimentera la chaudière d’un lycée, sera évaluée. FICHE TECHNIQUE ● Objectif : phytostabilisation des polluants et valorisation énergétique ● Plantes utilisées : miscanthus ● Début de l’expérimen tation : 2007 ● Superficie : 10, puis 15 hectares ● Coût de l’expérimentation : 320 000 euros (plantation, indemnisation des agriculteurs, suivi scientifique…). Jean-Louis Morel, président du Groupement d’intérêt scientifique sur les friches industrielles différents compartiments de l’environnement (eau, air, sol, chaînes trophiques), ainsi que la viabilité socioéconomique, notamment via l’exploitation de la biomasse produite. Aux Etats-Unis, nombre de décharges utilisent les plantes pour 44 La Gazette _ 7 décembre 2009 confiner la pollution et fournir des revenus », souligne Jean-Louis Morel. « La rentabilité économique constitue une garantie de la pérennité des procédés mis en place, affirme Francis Douay, responsable du laboratoire « sols et environnement » du groupe ISA qui coordonne le projet Phytener (3). De plus, l’utilisation de ces terrains pollués permet de produire de la biomasse sans concurrencer les productions alimentaires. » « A la bioferme, nous avons déjà monté une filière structurée permettant de valoriser la biomasse des filtres plantés à hauteur de 60 euros la tonne. Les plantes représentent les solutions de dépollution du XXIe siècle. Il suffit simplement de changer de culture », conclut Thierry Jacquet. Emmanuelle Lesquel ( 1) Articles 19 et 38 de la loi Grenelle 1. (2) « Traitement biologique des sols pollués : recherche et innovation ». (3) Un des quatre projets soutenus par l’Ademe. Il vise à évaluer, sur des terres polluées, l’intérêt écologique, social et économique des filières bois et miscanthus à des fins énergétiques. POUR EN SAVOIR PLUS n Guide méthodologique Ademe : « Traitabilité des sols pollués ». n Formation proposée par l’Ineris en 2010 : « Gérer durablement les sites contaminés grâce aux phytotechnologies », les 29 et 30 avril, 23 et 24 septembre et 14 et 15 décembre. 66/68 Document 8 « Sergent Blandan, un nouveau parc de nature multiple » – Fabien Fournier – Lyon Capitale – 3 mai 2011 !"# !$ %" $" "" & ' , $( - ) $ )) $ 0 $ 8 $% 9 * / ) $ 5 / . & @ )) $ +A ) ! $ ) 1!2- + -! -! * + / '? + ) ) & ' !" + - $% * + , $ ' * + 3* + $ ! $ 0 ' 4% 3 $ / ) % 0 $ ! $ ) 1 * 2 $ '4 $ '5 ! * + $- % 6+ ' 7 $ )+ ) = + $ 7)+ + ) $ + )) 3 . $ ' ! # ) >? 5 0 -: ' $ C / ) # $ / - '5 ) ) / ) $ * ' * 7- + + $- : ! % $ 3 / 3 / ) $ 43 $ ) / ) $ ' . $ ' . / ) $ ) 60 $ $ )+ + ) ' $ ) ' *B /#0$ 5 % - ) $ ) * 1$ D 2 + $%& ' ( ) ; 3 " <- % $ '7 +A ) , **) $ ! 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