Le paradigme des millions d`années remis en cause !
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Le paradigme des millions d`années remis en cause !
Le paradigme des millions d'années remis en cause ! Entre rocambolesque et fumisterie Un fémur découvert en 2003 dans un champ de fossiles situé dans le Wyoming et le Montana (ouest) a provoqué un grand émoi dans les milieux évolutionnistes américains. Tombé d'un hélicoptère, il se serait brisé, et oh, merveille ! aurait laissé apparaître des tissus mous à l'intérieur. Mais si nous marquons l'étonnement, c'est que cet os n'est pas quelconque, il s'agirait d'un fémur attribué à un « Tyranosaurus Rex », lequel serait âgé, excusez du peu, de …68 millions d'années ! Nous voici placés au cœur d'une science-fiction dont un grand nombre s'évertue à en croire la réalité. La paléontologue Mary Schweitzer, de l'Université d'État de Caroline du Nord, est co-auteur d'une étude ou elle expose ses remarquables observations (discovery of the T. rex soft tissue remains) Afin de mieux comprendre ce dont il est question, nous vous conseillons de vous reporter aux articles suivants: T. Rex Protein "Confirms" Bird-Dinosaur Link De Scott Norris pour le National Geographic News . Découverte du tissus de dinosaure encore mou et élastique de Carl Wieland, Ph.D. Un mot de rappel sur l’histoire La connexion dino-oiseaux Une analyse de protéines extraites d'os de dinosaures confirmerait que les oiseaux d'aujourd'hui seraient les plus proches descendants du redoutable Tyrannosaure ou Tyrannosaurus rex (T. rex), selon une étude publiée dans la revue Science en 2007. Chris Organ, chercheur à l'Université de Harvard (Massachusetts, est), co-auteur de la première recherche avec John Asara, affirme que ses travaux « représentent la première preuve moléculaire du lien dans l'évolution des espèces entre les oiseaux modernes et un dinosaure non aviaire » et « ces résultats confirment les prédictions faites à partir des observations anatomiques des squelettes ». John Asara de la Faculté de médecine de Harvard, dit aussi: « Cela montre que si nous pouvons même séquencer des parcelles très petites de protéine de fossile, nous pouvons établir des rapports évolutionnaires ». De telles comparaisons sont communément utilisées par les biologistes évolutionnistes pour construire l'arbre phylogénétique du vivant. Ils considèrent, en effet, que les structures similaires de protéines de plusieurs espèces comparées entre elles sont un indicateur certain d'une élaboration génétique partagée. D'où ils en concluent que, nécessairement, ces espèces procèdent d'un ancêtre commun. De vives espérances L'arbre généalogique des dinosaures et autres anciens vertébrés a été constitué uniquement sur la base de l'anatomie comparée osseuse des espèces entre-elles. En regard de la navrante pauvreté de la méthode, Asara espère que dorénavant, grâce aux comparaisons de protéines et d'ADN, les scientifiques seront capables de combler les lacunes et corriger les erreurs dans la classification actuelle basée sur les caractéristiques physiologiques. Selon ses propres propos, il a noté que: « Personne ne pourrait rendre cette connexion en se basant uniquement sur les os », ce qui est très gênant pour soutenir la doctrine darwinienne des passages d’une espèce à d’autres via des formes transitionnelles que l’on a jamais trouvées ! Aussi Asara est très excité par la nouvelle « découverte », qui pense t-il comme beaucoup d’autres condisciples, viendrait au secours des idées dépassées de ce cher Darwin. Aussi il s’écrie: « La partie stupéfiante de cette étude est que nous pourrions établir la connexion entre oiseau et dinosaure en utilisant seulement un total de 89 acides aminés [les blocs construisant les protéines] ». Il ajoute également: « nous pouvons prendre un os de fossile non identifié ou morcelé et identifier non seulement les espèces, mais aider aussi à le placer dans l'évolution ». Cela serait effectivement très intéressant à voir, à condition que la méthode puisse être validée et que les comparaisons soit faites avec des espèces que les évolutionnistes considèrent comme actuelles… Il leur faudrait alors beaucoup d'inventivité pour contourner le résultat même qu'ils ne voudraient pas voir ! Quant à savoir si les séquences d'Asara et Schweitzer sont vraiment venues d'un ancien T.rex, le premier répond encore avec l'assurance légendaire qui est la leur: « La nouvelle découverte de constater que les protéines sont plus semblables à celles d'oiseaux, aide à exclure la possibilité de contamination provenant d'autres sources comme les mammifères ». Par conséquent, malgré la polémique élevée par d'autres chercheurs, Asara et Schweitzer sont certains de détenir des restes de T-rex de 68 millions d'années, animal qui ne nous a jamais fait l'honneur de nous présenter ses papiers et son livret de famille. Crédulité, absurdité et ridicule Les séquences protéiniques et l'ADN n'avaient jusque-là jamais pu être extraits d'organismes anciens comme les dinosaures et la plupart des fossiles. Or voici un « nouveau fait » qui tombe à pic dans leur escarcelle de braconnier avec ces tissus mous de T-rex. On croit enfin en tenir… le seul problème, et il est de taille, c'est que lorsqu'on regarde ces restes au microscope, on se frotte les yeux pour voir si l'on n'a pas la berlue ! Par quel étrange phénomène, en effet, des fragments de tissus mous auraient-ils pu être conservés si longtemps dans un tel état de fraîcheur ? Les industriels de l'agro-alimentaire aimeraient bien connaître le procédé qui conduit à un tel résultat ! Ce que l'on a observé au microscope Les images suivantes valent plus qu'un long discours. Question: Lorsqu'on connaît la vitesse de décomposition des éléments organiques, comment peut-on accepter que de pareils restes puissent avoir...65 ou 68 millions d'années ? Même les momies égyptiennes n'ont jamais témoigné d'un tel état de fraîcheur ! Conclusion: Une telle découverte devrait conduire les évolutionnistes à reconnaître que le paradigme des millions d'années est une aberration grotesque... mais leur mauvaise foi proverbiale invoquera sûrement une explication alambiquée pour contourner la grosse objection que les faits leur impose ! Gilles VEUILLET