Double accident de spéléo - Plateforme Technologique UGV

Transcription

Double accident de spéléo - Plateforme Technologique UGV
 EDITION DE VESOUL
Football La main
de Poujol n’enlève
rien à la série
sochalienne EnSports
Politique
Le compte Twitter
de François Hollande piraté
En Région
dans le Doubs
Reportage
Haute-Saône
La grogne fait un tabac
chez les buralistes
En Région
HAUTE-SAÔNE
Photo Dominique ROQUELET
De Diabaly à Niono,
en première ligne
du conflit malien
LUNDI 21 JANVIER 2013 | N° 40822 | 1,10 € | www.estrepublicain.fr
Double accident
de spéléo
K Ils seront une trentaine de détaillants du département à manifester
demain à Bruxelles face aux difficultés de leur profession.
Vesoul
La météo met la bourse
aux disques en sourdine
En Vesoul
Vesoul : technologie
de pointe au lycée Belin
Photo Dominique ROQUELET
FAITS DIVERS Le dénouement a été heureux à Nans-sous-Sainte-Anne (25), où deux Parisiens
bloqués par une probable montée des eaux ont été secourus hier dans le Verneau. Secours plus
compliquésenrevancheàPratz(39)oùunspéléoblesséadûêtremédicalisésousterre. EnRégion
K Ressuscité après plusieurs années d’interruption, le rendez-vous a
affiché un bilan mitigé en dépit de l’ardeur des passionnés.
Haute-Saône
L’est du département plus
touché par le verglas
En 24 Heures
Page Dialogue
Lectrices, lecteurs :
Vous avez la parole
Equipé d’une machine outil de haute technologie, l’établissement désormais classé plate-forme nationale, permet de répondre à des besoins très pointus
des entreprises industrielles. En Région
Photo Dominique ROQUELET
68 pages de petites et de grandes histoires
Act II
par Philippe Marcacci
A
peine une poignée
de secondes mais
toute la force d’un
symbole. Hier, dans le petit
« salon bleu » de la Maison
Blanche, court serment.
Une main sur deux Bibles
(celles d’Abraham Lincoln
et de Martin Luther King),
l’autre levée comme dans
un geste de paix, un
homme face à son destin :
« Moi, Barack Hussein
Obama, je jure
solennellement de remplir
fidèlement les fonctions de
président des Etats-Unis et,
dans toute la mesure de
mes moyens, de protéger
et défendre la Constitution
des Etats-Unis ». Dans
toute la mesure de mes
moyens… Tout le débat
réside en cette nuance.
Face à ce que les
politologues américains
qualifient de « malédiction
du deuxième mandat »
(Nixon, Bush, Reagan ou
bien encore Clinton y ont
goûté), où se situe le champ
des possibles ?
Débarrassé de la hantise de
sa réélection, le président,
désormais nanti de
quelques rides et de
cheveux gris, a survécu à la
crise, à l’opposition
républicaine, aux
difficultés à
l’international… Sans que
son image et son crédit
n’en soient écornés. Il lui
reste maintenant à mener à
terme des réformes
jusqu’ici seulement
esquissées. Dans la mesure
de ses moyens.
Les Cahiers du Château
de Lunéville, grands
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le No8 est là !
L’ E S T R É P U B L I C A I N | L U N D I 2 1 J A N V I E R 2 0 1 3
Election Miss ronde France 2013, élue samedi
à Paris, n’est pas Franc-Comtoise mais Lorraine
Innovation Grâce à une machine-outil meusienne, le lycée Belin de Vesoul vient d’être labellisé plateforme
nationale technologique. Et vole au secours des PME-PMI
Rondement mené
Formation à 50 000 tr/min
Nancy. Jusqu’au dernier moment, elle s’est refusée à y
croire. Mais, quand tous les regards ont convergé vers elle,
après l’annonce du nom des
trois dauphines, quelques secondes avant son sacre, Julia
Castelli (22 ans) a dû se rendre
à l’évidence. L’étudiante en licence d’administration publique, originaire de Xeuilley
(Meurthe-et-Moselle), confie : « Les autres filles me glissaient à l’oreille : ‘’ C’est toi ‘’ ».
Dans la nuit de samedi à dimanche, cette jolie plante
(1,80, taille 48) a donc été élue
Miss ronde France dans un
cabaret parisien. La candidate
franc-comtoise, Angélique
Cordier, originaire d’Hérimoncourt, n’aura, quant à elle,
pas réussi à faire partie des
dauphines.
Perchée sur des talons de
13 cm, la jeune Lorraine est
montée sur la plus haute marche du podium. Pour elle, une
nouvelle vie commence. Avec
dès hier après-midi, le shooting de la photo officielle. Et,
dans les jours qui viennent,
plusieurs plateaux TV.
Soutifaction, spécialiste de
la lingerie de grande taille et
partenaire de la manifestation, pourrait lui offrir un contrat et faire d’elle, comme elle
le dit, son égérie.
« Devenir
une ambassadrice »
Le programme se remplit à
toute allure. « Je devrais être
invitée dans les différentes régions pour participer à des
événements. Mais cela devrait
surtout être le week-end. Je
continuerai mes études. »
Clélia Ménant, présidente
du comité Miss Ronde Lorraine, l’assure : « Des télévisions
sont prévues la semaine prochaine. NRJ 12, Canal +, un
reportage sur TF1... Je suis
très fière pour elle. Mais elle le
sait, le plus dur commence. Julia est une fille timide qui s’exprime très bien face à la photo.
Là, il lui faudra devenir une
ambassadrice ». Visiblement,
la tâche n’effraie pas la lauréate : « Les femmes, rondes
ou non, ne doivent plus se
mettre de barrières. Elles doivent vivre à 100 % ».
L’organisatrice poursuit :
« Nous n’avons rien à voir
avec le Comité Miss France.
K Julia Castelli n’y a cru qu’au
tout dernier moment.
Photo DR
Nous ne disposons pas des
moyens de TF1. Nous ne sommes qu’une association. Les
filles qui participent à l’élection viennent d’abord défendre une cause. Ce n’est pas
une croisade. Nous ne faisons
pas l’apologie du surpoids. Il
ne s’agit pas de militantisme
mais nous voulons faire évoluer la perception des rondes,
faire passer le message d’une
autre forme de beauté et mettre la femme à l’honneur ».
La preuve en grandeur nature, samedi soir, dans le cabaret parisien avec, en compétition, 25 candidates présentant
des tailles parfois très éloignées : de 1,56 m à 1,90 m, du
42 au 54. Peu de critères pour
concourir : être majeure, peser six kilos de plus que sa
taille (exemple : plus de 76 kg
si vous mesurez 1,70 m).
L’élection se déroula en
deux temps : d’abord sur internet puis la soirée parisienne. Après trois jours de préparation, les différentes miss
régionales ont enchaîné les
épreuves : prise de parole,
harmonie des rondeurs (sic),
aisance et beauté du visage.
Plusieurs défilés au programme également : en tenue de
ville, en maillot de bain, en
robe de créateur et en robe
noire.
À l’énoncé du résultat, Julia
Castelli a ceint couronne et
écharpe, puis a versé une larme. « Le moment le plus fort,
c’est quand j’ai retrouvé mes
proches. Juste après l’élection.
Ils m’ont toujours soutenue. »
Visiblement un bon choix.
PhilippeMARCACCI
Vesoul. Lorsque l’on parle de
f r a p p e c h i r u r g i c a l e, o n
s’adresse à l’entreprise Realmeca de Clermont-en-Argonne. Ce fleuron de l’industrie française high-tech, en
lien direct avec le ministère
de la Défense puisqu’on y
réalise des têtes de missile de
nos chers Mirage 2000, trouve aujourd’hui une application médicale aux machinesoutils qu’il conçoit et fabrique
dans la Meuse.
C’est de l’un de ces bijoux
de technologie que le lycée
Belin s’est équipé pour la
somme rondelette de
280 000 € en 2010. Un centre
de tournage fraisage à 7 axes
qui permet de réaliser des
pièces taillées dans la masse
à une vitesse supersonique
de 50 000 tr/min. Pour exemple, le recteur de l’académie
de Besançon a livré la vitesse
moyenne de l’usinage. « Il est
de 6 000 tr/min pour l’usinage classique et était de 25 000
tr/min en usinage à grande
vitesse (UGV) voilà cinq
ans. » C’est dire si Belin est à
la pointe de la fraiseuse.
Plus que les palmes mécaniques accrochées à son veston, l’établissement vésulien
vient de décrocher un sésame ministériel (Enseignement supérieur et recherche)
grâce à cette machine. « Belin
fait désormais partie des 34
plateformes nationales technologiques de France. Si une
entreprise a besoin aujourd’hui de formation en usinage à grande vitesse, la solution est à Vesoul », a livré le
recteur. Pas rien.
La chirurgie de demain
Derrière cette auréole de
savoir-faire, l’investissement
conséquent du public aide
concrètement les PME-PMI
à trouver des marchés.
Mieux, il prépare l’avenir de
la microchirurgie de demain.
« On réalise ici de la toute petite pièce de précision. Des
pièces en inox à vocation chirurgicale ou médicale », explique le chef des travaux, Jérôme Linher, en charge des
formations BTS et licence.
« Aujourd’hui, dans les techniques de chirurgie par
cœlioscopie, on travaille avec
des trous dans le corps de
l’ordre de 10 mm. L’objectif
est de passer à 5 mm. » Et
c’est déjà du concret.
Mieux qu’un discours abstrait, Lionel Munier, chef de
l’entreprise Société nouvelle
Microland, à Nogent (HauteMarne), n’avait pas les fonds
pour s’acheter le bijou de
Realmeca. En revanche, ce
patron de PME avait un client
pour un élévateur à foie permettant aux chirurgiens de
travailler sur l’estomac lors-
K C’est après programmation que la machine usine les pièces de 4 mm à la vitesse supersonique de
Photo Dominique ROQUELET
50 000 tr/min.
que le patient est endormi
sur le dos. Cette difficulté
technique doit donc faire tenir son cahier des charges
dans 5 mm de rayon. Aurélien Fraichard, un jeune
homme déjà titulaire d’un
BTS, a choisi l’entreprise
haut-marnaise pour réaliser
sa troisième année en contrat
professionnel. Et développer
le crochet chirurgical qui se
compose d’une multitude de
petites pièces qui deviennent
un crochet par compression.
C’est l’une des 190 prestations déjà facturées par le lycée depuis qu’il est centre
d’usinage à grande vitesse
(UGV). Suffisant pour afficher un chiffre d’affaires de
204 000 €, comme l’a rappelé
Dominique Balon, le proviseur. À l’heure où l’on parle
de développement productif,
lui affirme que son UGV
« permet de baisser les coûts
de certaines pièces de l’ordre
de 50 % ». Il n’y a donc pas
que les têtes chercheuses de
missile qui font mouche.
Walérian KOSCINSKI
Musique Rencontre à l’atelier des Môles de Montbéliard avec un groupe féminin qui surfe sur la vague de la pop « garage »
Les Bumblebeez sortent du bois
Montbéliard. Elles habitent
dans le pays de Montbéliard,
ont 20 ans et déjà une identité
bien à elle. Le nom de leur
groupe, les Bumblebeez – qui
signifie « le bourdonnement
d’un ampli » -, caractérise à la
perfection leur style musical.
« C’est ce qu’elles appellent
de la pop “garage “», explique
celui qui est chargé de faire
répéter les groupes à l’atelier
des Môles à Montbéliard.
« Elles utilisent une technique qui sature les sons de
leurs instruments et la voix
d’Hélène, la chanteuse. »
Marine, Ludivine et Manon
sont respectivement à la batterie, à la basse et à la guitare.
Hélène, quant à elle, chante
d’une belle voix chaude, saturée certes, mais juste et
sans jamais crier. Sa tessiture
s’accorde à la rythmique, jamais discordante, souvent
énergique des instruments.
Ceux qui ont une bonne
culture musicale reconnaîtront les influences punk
rock des années 70. « Joan
Jett inspire énormément mon
travail », précise Hélène.
« Comme elle, j’ai commencé
à chanter à l’âge de 13 ans et
j’ai formé mon premier petit
groupe avec ma copine d’enfance, Ludivine. »
Elles rencontrent les deux
autres filles au lycée alors
qu’elles cherchent des musiciennes pour former un quatuor. « Nous nous sommes
tout de suite très bien enten-
K Hélène, Marine, Ludivine et Manon, quatre filles qui font découvrir leur univers saturé.
dues », se rappelle la chanteuse. « Les Bumblebeez sont
nées il y a quatre ans, grâce à
elles. »
Depuis, c’est une collaboration homogène qui ne faiblit
pas. Tous les textes et musiques sont composés à « huit
mains ». Jamais de reprises
d’autres artistes. Ludivine,
qui suit des études à Nottingham (Est de l’Angleterre),
les aide pour l’anglais, car
toutes leurs chansons sont
dans cette langue.
CD enregistré
Leurs titres évoquent leur
style de vie. « Nous y racontons nos soirées arrosées
avec pas mal d’autodérision.
En général, c’est la manière
de vivre des jeunes d’aujourd’hui que nous évoquons. »
Elles-mêmes se détaillent
comme des « pipelettes », jamais ponctuelles. Ces traits
de caractère les rendent plu-
Photo DR
tôt sympathiques. Et toujours
souriantes.
Seul problème : elles ne répètent pas aussi souvent
qu’elles le souhaiteraient.
Parce que ce sont des « tronches », en plus. Entre le commerce international, l’école
d’ingénieur ou d’architecture
et la licence d’anglais, l’emploi du temps de chacune est
bien rempli.
Le groupe a quand même
trouvé le temps de participer
à des concours musicaux à
Paris et à Vesoul l’année dernière. Elles sont sorties
deuxième du « Crossover
Contest » de la capitale et ont
rencontré un sonorisateur à
cette occasion. « Notre travail
lui a beaucoup plu et il nous a
proposé de nous enregistrer
en studio », se souvient Hélène, ravie d’avoir eu cette opportunité pour elle et son
« team ».
L’aventure ne s’arrête pas
là. Premières du concours à
Vesoul, elles ont gagné à nouveau un enregistrement avec
un ingénieur du son qui vient
d’y ouvrir son propre studio.
De ces deux collaborations,
elles ont rapporté environ
500 cd. 100 ont déjà été vendus.
Six titres, qu’elles ont choisis parmi la vingtaine de
chansons qu’elles ont composées, représentent un
échantillon de ce qui leur ressemble le plus. Le son, de
qualité, renvoie tout ce qu’elles sont capables de faire et
donnent un bon aperçu de
leur talent. Ensemble, toujours, elles sont prêtes à
poursuivre des tournées
dans la région et au-delà. Et
un jour, peut-être pas si lointain, elles rencontreront la
célébrité.
Paul-Henri PIOTROWSKY
W Bumblebeez, « Yellow Sigh »,
5 €. Facebook : Bumblebeez.
Pour leur écrire :
[email protected]
Rassemblement L’Ordre du Faucon blanc a présenté, samedi
Jeunes : les avantages de la carte
Jura : les couleurs de la future journée
mondiale des chevaliers hissées
Un week-end à Barcelone
aux Rousses, sa manifestation prévue en 2014
Les Rousses. La journée mondiale des chevaliers, qui devrait avoir lieu le 20 septembre 2014 au fort des Rousses,
a été présentée avec faste samedi dans la station jurassienne. Le drapeau de la manifestation a d’ailleurs été
hissée sur l’édifice par le
groupe italien de lanceurs de
drapeaux, le Gruppo Storico
Sbandieratori e Musici.
Dans une salle voûtée du
fort, le tapis rouge accueillait
officiels et touristes curieux.
Tables et chaises étaient recouvertes de draps blancs. Le
baron suisse, Hans Adrian
Kleiner, de l’Ordre souverain
des chevaliers du Faucon
blanc, avait mis les petits
plats dans les grands afin de
présenter son projet. Ce dernier souhaite faire renaître, le
temps d’une journée, l’esprit
chevaleresque. « Nous vivons
dans un monde irrespec-
K Un groupe italien a assuré le spectacle.
tueux, froid et égoïste. On ne
connaît plus les valeurs chevaleresques que sont l’honneur, l’aide à autrui et la paix.
Mais je vous promets qu’on
va tout mettre en œuvre pour
que cette journée ait lieu. »
Avant lui, le maire des Rousses, Bernard Mamet, s’est dit
Dynamique et ouverte, Barcelone invite à la promenade et
au divertissement. Berceau de
nombreuses cultures, la ville
de Barcelone est fascinante.
Venez la découvrir le temps
d’un week-end les 23 et
24 mars. Avec la carte Avantages jeunes, bénéficiez du tarif
privilégié de 157 € qui comprend le trajet en autocar, une
nuit en hôtel 3 étoiles, le petitdéjeuner du dimanche et l’assurance rapatriement.
Inscriptions auprès d’Arbois
Tourisme (03.84.66.09.35) et
au CRIJ (03.81.21.16.03). Dossier d’inscription à télécharger sur www.jeunes-fc.com
Cinéma d’art et d’essai
à Belfort
Photo Le Progrès
« sensible au choix qui a été
fait d’organiser cette journée » sur son territoire. Pour
lui, au-delà du mythe de la
chevalerie, « cette manifestation sera, ou se veut, une formidable journée d’espoir et
d’humanisme ».
L. C.
La programmation cinéma
art et essai de Belfort est assurée par l’association Cinémas
d’aujourd’hui qui organise
également le festival Entrevues. Tous les mois, une programmation spécifique, des
cycles avec la présence d’intervenants vous font découvrir le cinéma mondial dans sa
diversité. Avec la carte Avantages jeunes, vous bénéficiez
d’un tarif de 4,90 € pour toute
la programmation art et Essai.
Tous les mois, un coup de
cœur pour un film à destination des jeunes. En janvier, il
s’agit de « Foxfire » de Laurent
Cantet.
Plus d’infos sur www.cinemasdaujourdhui.com
Don du sang à Vesoul
Parce que la carte Avantages
jeunes, ce n’est pas seulement
recevoir mais c’est aussi donner, les jeunes titulaires de la
CAJ sont invités à venir donner leur sang lors de la prochaine collecte organisée par
l’Etablissement français du
sang à Vesoul, les 21 et 22 janvier prochain (de 15 h 30 à
19 h 30, salle Parisot). Un geste de solidarité et de citoyenneté qu’ils sont invités à expliquer sur le coupon figurant
dans leur livret. Les plus
beaux messages, les plus originaux ou les plus émouvants
seront publiés sur www.jeunes-fc.com.
Infos au 03.84.97.00.90 et sur
www.jeunes-fc.com. Autres
lieux et dates de collecte en
Haute-Saône sur www.dondusang.net

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