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Quelques références culturelles sur le tremblement de terre de Lisbonne (1755) Miguel Tibério Pedegache Brandao Ivo: « Il avait de nombreux talents. Membre de l’académie littéraire A Arcadia Lusitania sous le pseudonyme Almeno Tagidio, il prit une part active au renouveau des lettres et de la poésie portugaise. Il est l’auteur d’une biographie de Domingos dos Réis Quita avec lequel il écrivit une tragédie Mégara. Il est aussi l’auteur avec un certain Paris, de la collection de dessins qui fut gravée en 1757, par Jacques-Philippe Le Bas (1707-1783), « premier graveur du Roy » et publiée sous le titre Receuil (sic) des belles ruines de Lisbonne causées par le tremblement et le feu du premier Novembre 1755. Une lettre au rédacteur de L’année littéraire, en février 1758, rapporte que « immédiatement après le désastre de la fragile capitale du Portugal, deux artistes qui y résidaient, Mrs Paris et Pedegache, dessinèrent les six principales vues des monumens* qui y sont restés les plus entiers. Ils viennent par le ministère de la Gravure de transmettre à la postérité une partie des précieux débris de cette ville » » Extrait de Poirier, J-P: Le tremblement de terre de Lisbonne. P.19 * 1- Tour saint Roch (= tour du patriarche); 2- Eglise de Saint Paul; 3- Basilique de S. Maria; 4- Sale de l’Opéra; 5- Eglise Saint Nicolas; 6- Place de la Patriarcale J. P. Le Bas, Praça da Patriarcal après le tremblement de terre de 1755 in Recueil des plus belles ruines de Lisbonne, Paris, 1757 Gravure d'après des dessins de Paris et Pedegache Extrait de http://ww2.ac-creteil.fr/portugais/LISBONHISTOI.html On peut d’ailleurs noter que les ruines de Lisbonne sont, sur les gravures, très romantiquement agrémentées d’une végétation sauvage, parfois touffue, dont il paraît difficile qu’elle ait eu le temps de pousser dans les interstices des pierres entre le moment du désastre et celui où Paris et Pedegache dessinèrent les ruines. Miguel Tibério Pedegache Brandao Ivo: L’héritage: Ces gravures des « ruines tragiques » de Lisbonne, qui furent réimprimées en couleurs à Londres, contribuèrent sans doute à la vogue des ruines, lancée par le « roman gothique », dans la seconde moitié du XVIIIème siècle et qui se poursuivit avec le mouvement romantique. Extrait de Poirier, J-P: Le tremblement de terre de Lisbonne. P.19 Roman gothique: genre littéraire anglais, précurseur du roman noir avec lequel il est parfois confondu en français. On considère généralement que le roman gothique naît avec le Château d'Otrante d'Horace Walpole (1764), pour s'éteindre progressivement à partir de 1830, tandis que s'installe en Europe continentale la vogue du fantastique. http:// Wikipedia.fr Percy Shelley devant les ruines des bains de Caracala à Rome, peinture de Joseph Severn Sitologie: http://nisee.berkeley.edu/elibrary/search http://ww2.ac-creteil.fr/portugais/LISBONHISTOI.html http://www.prevention2000.org/cat_nat/risques/seisme/accueil _tt.htm http://www2.cnrs.fr/presse/thema/750.htm