Un nouveau CEO pour Maxeda DIY Group Fun et Fundoo s`allient
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Un nouveau CEO pour Maxeda DIY Group Fun et Fundoo s`allient
2 22 / 09 / 2015 205 KORTRIJK XPO KO PO www.diy-homing.be N° 78 DECEMBRE 2013 - JANVIER 2014 6€ Y15 AD BLOKJE publimat tweetalig.indd 18/12/13 09:47 1 ‘Meilleur commerce de matériaux de construction’ Coolblue Belgique: entreprise à forte croissance 4 10 Seconde partie de notre table ronde à cinq JOURNAL BIMESTRIEL DU BRICOLAGE, DE LA QUINCAILLERIE, DU BOIS, DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION & JARDINIERIES 16 Fun et Fundoo s’allient pour un ‘projet multi-channel unique’ Fun et Fundoo ont conclu une joint venture pour développer ce que les deux parties qualifient de ‘concept multichannel unique en Belgique’. L’expertise respective dans les domaines ‘clicks’ & ‘bricks’ doit permettre d’aboutir à une approche innovatrice du ressenti pour le visiteur, déclare-t-on. La chaîne d’articles de loisirs Fun voulait élever le niveau de sa boutique en ligne, et l’acteur en ligne Fundoo voulait surtout élargir sa portée ‘offline’. Le CEO du nouveau groupe est Jean Paul Descheemaeker, qui a déjà gagné ses galons chez Brico et auprès du Maxeda DIY Group. Mais les créateurs de Fundoo, Sven et Joeri De Waele, restent étroitement liés au projet. Ils entrent dans le capital du nouveau groupe, deviennent membres du conseil d’administration et viennent renforcer le management de Fun en tant que nouveaux partenaires. Le groupe d’investissements Mitiska assure un soutien financier supplémentaire, supérieur à 4 millions d’euros pour cette année. La confiance des parties dans le potentiel de cette nouvelle joint venture rend possible ce qui, selon ses inventeurs, n’existe pas encore: le shopping 100% multichannel. En plaçant sur un pied d’égalité les boutiques offline et online, le groupe va, selon ses propres dires, plus loin que des concurrents tels que bol.com et Coolblue. “Ces acteurs se concentrent principalement sur l’activité en ligne qu’ils associent à plusieurs points-service”, explique Joeri De Waele. “En jouant à la fois sur les ‘clics’ et les ‘briques’ (les magasins virtuel et physiques, NdlT), Fun et Fundoo proposent une offre diverse et attrayante aux clients en ligne mais aussi à ceux qui préfèrent le magasin physique. Nous sommes convaincus d’être ainsi armés contre l’arrivée d’Amazon en Belgique.” PARAIT 6X PAR AN: FEV. - AVRIL - JUIN - SEPT. - OCT. - DEC. Meno: une nouvelle enseigne pour ses magasins DIY Ce sera donc HandyHome! Tel est le nouveau nom (avec un logo approprié) récemment imaginé par le groupe Meno pour son enseigne DIY, qui représente au total un potentiel de 65 points de vente. La possibilité de conserver une seule des anciennes enseignes (Selfiks, Orga et Meno ‘rouge’) n’était pas une option, une étude de marché ayant montré que celles-ci sont trop peu connues du grand public. En revanche, les noms de Meno Pro pour le segment professionnel et Home & Co pour les magasins d’articles ménagers demeurent. Vous pourrez en lire 8 davantage en page 8. Bureaux de dépôt Gand X - P2A9155 Un mauvais début de saison hypothèque le chiffre d’affaires DIY en 2013 Au vu des chiffres de GfK jusqu’au mois d’octobre, il est déjà possible de tirer des conclusions sur les résultats de notre branche en 2013. Il semble fort que le chiffre d’affaires total se résume à un ‘+0’, avec éventuellement quelques miettes de plus si les Belges décident en masse de déposer des articles de bricolage sous le sapin. La tendance au recul de 2012 est donc interrompue, mais la situation aurait pu être meilleure encore si la branche du jardinage n’avait pas tant souffert d’un printemps au climat désastreux. On voit très clairement que les résultats des mois-phares du jardinage que sont mars et avril se situent nettement en dessous de ceux des années précédentes, avec -5,3% par rapport à 2012 (qui, d’une manière générale, n’a pourtant pas été une bonne année), avec 11,3% de moins qu’en 2011 et 7,2% de moins qu’en 2010! Sur une période de quatre ans, le pire score revient donc à 2013! Une autre tendance frappante est le retour de la courbe saisonnière habituelle. Notre branche connaît traditionnellement deux mois forts (avril et juillet) et un mois très faible (février). La différence entre les deux extrêmes avait reculé de 10% ces deux dernières années, mais on la voit regagner du terrain avec environ 14%, et ce malgré le faible démarrage de la saison du jardinage au printemps dernier. Ces chiffres font espérer de bonnes choses pour 2014, année pour laquelle nous attendons une légère hausse du marché total. Un nouveau CEO pour Maxeda DIY Group Le Maxeda DIY Group a trouvé un successeur à George Adams, le Britannique qui, ces derniers mois, ne jouait plus que le rôle de conseiller stratégique. Roel van Neerbos reprendra les fonctions de CEO à partir du 7 janvier 2014. Ce Néerlandais de 54 ans a déjà plus de 28 ans d’expérience dans des fonctions de management, notamment chez Procter & Gamble, Mattel et, plus récemment, Heinz. Sa nomination est quelque peu surprenante si l’on repense au communiqué de presse publié par Maxeda à la fin mars pour annoncer publiquement le départ de George Adams. “Du fait de la simplification de l’organisation centrale et de l’intégration des formats, le rôle central de George est moins indispensable (...)”. Dans son nouveau rôle d’executive chairman (président exécutif), Tony deNunzio avait alors annoncé qu’il consacrerait davantage de temps au DIY business Maxeda, ce qui rendait superflue la recherche d’un successeur pour Adams. Pagina SCALA 2013:Layout 1 15-10-2013 16:19 Pagina 1 ® 3 ‘Mal interprété’ Didier Bellens n’est pas le seul dans ce cas, votre bien-aimé chroniqueur lui aussi se sent ‘mal interprété’. Supposant - peutêtre avec naïveté - que chacun lit attentivement ce billet, j’espérais un certain nombre de signaux de la part des ‘grands’ du DIY. Mais mon appel à se montrer plus inventifs du point de vue stratégique, afin de contrer la stagnation du marché, est vraisemblablement tombé dans des oreilles de sourds. Il avait pourtant promis de faire souffler un vent nouveau, le nouveau CEO de Brico: une meilleure organisation et surtout un nouvel équilibre en termes de gains financiers. Même Piet De Coninck, président de la Febin, y croyait encore, ainsi qu’en témoignait son compte-rendu lors de la présentation d’Erik Haegeman, au petit déjeuner-séminaire de Courtrai: enfin on ne s’intéressera plus seulement à l’avantage financier, mais les avantages concurrentiels et les USP seront également pris en considération. Ce qui n’est donc pas le cas, car quelques jours à peine après ces paroles prometteuses du grand chef de Brico, les fournisseurs voyaient de nouveau arriver dans leur boîte un courrier qui les a rapidement dégrisés, exigeant 5% de remise supplémentaire sur le chiffre d’affaires de 2012. Le tout suivi d’un écrit demandant 7,5% de remise supplémentaire pour les fournisseurs hors assortiment. De quel ‘nouvel équilibre en termes de gains financiers’ parlons-nous donc? Non, chers lecteurs, vous l’aurez peut-être mal interprété: Erik Haegeman est en fait un lanceur de tendances, un ‘early adopter’ qui a simplement donné un contenu créatif au phénomène du ‘crowdfunding’, une alternative à la recherche de moyens financiers pour les entreprises. Chez MyMicroInvest, pionnier dans ce domaine, on fronce les sourcils. Le Crowdfunding consiste tout de même à aller chercher de l’argent auprès du grand public, et non chez les fournisseurs?! Brico a manifestement ‘mal interprété’ ce principe… Et chez Gamma, ils auront visiblement mal interprété le proverbe ‘chat échaudé craint l’eau froide’. Pour la deuxième fois, ils se mettent à dos les mouvements féministes, cette fois avec leurs ‘chattes bricoleuses’. Il fallait bien faire quelque chose après ces réductions de prix au ras des pâquerettes, mais persister dans la mauvaise direction, personne ne l’aurait imaginé! Avec la campagne publicitaire la plus sexiste, Gamma pensait se montrer original. Quoi que le fait ne soit pas inédit, vous rappelez-vous ce spot publicitaire d’une chaîne DIY allemande connue, il y a quelques années? Totalement à côté de la plaque! Les commentaires sur les réseaux sociaux étaient accablants: “Porter plainte serait peut-être trop compliqué, boycotter Gamma est la seule option”. Gamma l’aura probablement ‘mal interprété’ lors de l’un ou l’autre séminaire autour des réseaux sociaux: Facebook est certes un média merveilleux pour construire une marque, mais d’autant plus puissant pour la démolir! Il est grand temps de recoller les morceaux et, regardez, il y a quand même quelqu’un qui a tout compris: Henkel lance les Pattex Repair Cafés. Une nouvelle tendance qui combine intelligemment en un seul concept le recyclage astucieux, l’entreprise responsable, la formation et le plaisir d’apprendre ensemble et de partager. Nous préférons donc décerner la ‘plume d’honneur’ à Henkel plutôt qu’à Gamma (les chattes en feraient sans doute un usage erroné) ou à Brico (qui ne plume que les fournisseurs) et nous espérons que de telles initiatives seront suivies. Gamma et Brico peuvent d’ores et déjà essayer de recoller leurs débris à la prochaine édition du Pattex Repair Café… COLUMN Cuiusvis hominis est errare! R.d.Verum ([email protected]) Rumeurs et murmures Après la faillite de Praktiker, on s’attend à ce que 25% seulement de son chiffre d’affaires total se retrouvent dans les canaux DIY traditionnels, la majeure partie devrait passer aux mains du business en ligne allemand et des hard discounters. Concrètement, ce manque à gagner de 75% équivaut au volume total du marché DIY belge! On recherche: lecteurs critiques pour nouvelle rubrique Lorsque j’ai récemment vu arriver sur mon écran de télévision un homme en sueur avec un collier de barbe, j’ai très brièvement supposé que j’étais en train de bailler devant Roger de Dobbit TV. Lorsque j’ai soudain réalisé que le matou en chaleur ne portait absolument pas de pantalon de travail et qu’il était flanqué de deux chattes bricoleuses tout aussi lascives! Bon, je m’étais sûrement trompé de canal et j’avais dû arriver sur la chaîne érotique Club 41. Vous ne me croirez peut-être pas, mais très sincèrement je n’en avais encore jamais entendu parler. J’ai vu l’acteur en question penser ‘Ce que vous faites vous-même, vous le faites généralement mieux’ mais c’est là que s’arrête ma comparaison avec Dobbit TV, cette chaîne immensément populaire et qui, au grand déplaisir de ses millions de téléspectateurs, est reléguée sur le canal 45. Un moment, j’ai encore douté, car les prestations d’acteur (je préfère ne pas penser à ses prestations au lit) du rôle principal étaient d’un niveau tout aussi préoccupant que le travail an Sans pantalon (de travail)! ogm rc L Les outils en question, chaque fois abordés en détail, seront en rapport avec des KPI’s (key performance indicators ou indicateursclé de performance) concrets et offriront une vue plus nette de la façon dont vous pourrez, avec des instruments de suivi faciles à utiliser, parvenir à un meilleur alignement entre retai- lers et fournisseurs. Il est prévu que, dans chaque contribution apportée à Publimat News, des retailers et fournisseurs du secteur aient aussi la parole et puissent, par le biais d’une brève interview (téléphonique ou par e-mail), nous faire part de leurs réflexions critiques sur la faisabilité et les points d’achoppement possibles de ce que propose le professeur Logman. C’est pourquoi nous recherchons des lecteurs désireux de jouer le rôle d’une caisse de résonance critique pour cette rubrique. Si vous vous sentez appelé(e), il suffit d’envoyer un bref e-mail à [email protected]. Avant chaque participation, les membres du panel seront informés de l’outil traité par le professeur et soumis à leur regard critique. Ensuite, Publimat News leur demandera de faire part de leurs remarques et conclusions. La parole est donc aux retailers et aux fournisseurs qui veulent soutenir cette initiative et s’engager pour un meilleur alignement dans le secteur! Ma Lors de la remise des DIY Procurement Awards, organisée pour la première fois le 12 octobre 2013, le professeur Marc Logman - de la KULeuven - estimait que l’élection du ‘Meilleur Acheteur’ et la publication de son ‘White Paper’ étaient une première impulsion pour faire évoluer les rapports dans le DIY vers un meilleur alignement entre fournisseurs et retailers. Dans ce cadre, le professeur, en collaboration avec Publimat News, prend l’initiative de publier au printemps 2014 un certain nombre de contributions, en exclusivité pour notre revue. Il y traitera d’outils qui rendront nettement plus concrètes les perspectives de son modèle théorique. de présentation de notre ami Roger, mais tout à coup je l’ai su avec certitude: cela ne pouvait pas être Dobbit TV, car on y faisait semblant! Et voici ce qui est sur le point de devenir une rubrique régulière dans cette revue: le jeu des chaises musicales chez Maxeda DIY Group. Nous avons vérifié: sur les six parutions de Publimat News en 2013, la holding-mère de Brico a déjà eu quatre fois sa place en couverture. Et toujours avec des annonces de transfert, de nouvelles arrivées ou de nouveaux départs. Et le ton semble d’ores et déjà donné pour 2014 car - eh oui! - Maxeda DIY Group fait à nouveau les gros titres. Pour le dire en termes télévisuels, on croirait bien par moments voir un ‘soap’ américain. Êtes-vous curieux, vous aussi, de savoir qui deviendra pour la prochaine saison le nouveau CEO, COO ou CFO? Alors continuez à lire Publimat News. En attendant le prochain épisode, je souhaite à tous les lecteurs une belle et heureuse année. A 2014! Alexander Bouckaert • Rédacteur en chef EDITORIAL 4 No Independents, No Glory Le ‘Meilleur Négociant en matériaux de construction en Belgique’ L’agenda affiche pour aujourd’hui une visite au ‘Bouw- & Tegelhandel Van den Broeck’. Récemment élu ‘Meilleur Négociant en matériaux de construction 2013’ par les adhérents de la Fema-Feproma, autrement dit les fournisseurs et producteurs de matériaux de construction. Le trajet jusqu’à Hamme est riche de symbolique. À la hauteur de Sint-Niklaas, je quitte l’autoroute E17 en direction de Termonde. Il ne suffit pas de traverser la Durme: on n’entre pas si facilement dans le Waasland. On pénètre ici dans un autre territoire, une autre culture. L’ultime parcelle de paysage de polders vous invite à la découverte. Mari et femme L’accueil à Theet -ce nom de rue un peu étrange renvoie à l’époque des Francs- est très différent de ce que j’avais imaginé de la part d’une équipe gagnante. Alors que je me dirige vers le comptoir, dans la salle d’exposition on me dévisage avec des regards surpris qui semblent me demander ce que je viens faire ici. J’ai pourtant délibérément pris soin ce jour-là de ne pas porter de costume, et surtout pas de cravate! Le jeune du comptoir m’accorde à peine un regard et me dirige immédiatement vers le premier étage. En grimpant les escaliers, je chasse de mes pensées ces premières impressions frustrantes de visiteur. En revanche, le ressenti est tout autre en entrant dans le bureau de la direction: j’aimerais bien travailler ici (aussi). De l’ordre et beaucoup de lumière. Je remarque que l’Award récemment gagné n’est visible nulle part. Serait-ce de la fausse modestie? Carl van den Broeck, qui dirige l’affaire avec son épouse Terry Cosyns, n’est pas précisément un grand parleur. Mais il est visiblement à son aise dès qu’il associe son épouse à ses propos. Et il devient rapidement évident que sa moitié est pour une grande part dans la réussite de cette entreprise. “Je passe les commandes, Terry s’occupe des sous”, résume Carl Van den Broeck. Un peu d’histoire Maurice Van den Broeck - père - a ouvert en 1969 un commerce de briques et de ciment. Comme pour tant de ses collègues, il s’agissait pour lui de compléter son activité principale, la vente de charbon. Puis, au début des années 90, son fils Carl et son épouse Terry ont rejoint l’entreprise avec un projet tout simplement visionnaire: se déve- lopper grâce à l’expansion et à la progression du chiffre d’affaires! Et les chiffres de vente ont doublé entre 2005 et 2010, après deux reprises (à Belsele et Stekene), passant à 28 millions d’euros (dont 75% réalisés dans le gros œuvre, 15% par le Bouwcenter et 10% grâce à la vente de carrelage et de sols). Une opportunité qui a tout de même un impact certain sur le pouvoir d’attraction du commerce professionnel de ‘ceux de l’autre rive’. Le marché de la construction proprement dite a reculé l’an dernier de 13% (d’après des données Essenza) et la faible conjoncture s’est aussi traduite chez Van den Broeck par de moins bons résultats. Heureusement, le glissement de projets primaires de gros œuvre vers des rénovations et des transformations a quelque peu compensé ceuxci. Les clients-entrepreneurs ont profité avec bonheur de cette vague et évolué vers le statut de ‘gestionnaires de projets complets’. C’est également le cas du Bouwhandel Van den Broeck qui, avec le concept de son Bouwcenter, est parvenu à séduire en même temps les professionnels et la clientèle des particuliers. Carl Van den Broeck: “Le marché est particulièrement agité, avec une série d’acteurs qui jouent de manière opportuniste. Nous avons fait des choix pendant des années, et ceux-ci s’avèrent justes aujourd’hui.” Award Feproma Nous retournons à l’Award 2013 du ‘Meilleur Négociant en matériaux de construction’. Un honneur récemment dévolu au Bouw- & Tegelcenter Van den Broeck, à partir de sept critères: organisation et gestion, communication, attitude lors des négociati- ons, attitude au niveau du paiement, service, rayonnement et respect. Et auxquels de ces critères les vainqueurs pensent-ils devoir leur prix? Le chef d’entreprise nous rappelle que la stratégie mentionnée plus haut est basée sur des choix clairs: bâtir un partenariat authentique et étroit avec une sélection de fournisseurs et ne jamais s’en écarter. Une approche qui a forcé le respect. “Les fournisseurs nous ont récompensés pour cette fidélité”, estime Carl Van den Broeck. Selon lui et son épouse, trois des critères mentionnés ont été décisifs: l’administration générale, l’attitude en termes de paiements et la fidélité. “C’est surtout le premier point qui nous a été profitable, car nous avons fait des investissements importants dans des systèmes et des processus nous permettant de travailler de manière plus efficace avec nos fournisseurs. Nous avons fait ce choix délibérément pour ne pas entrer dans le cirque de la course aux plus bas prix. Nous avons également veillé de manière stricte à ne pas perdre nos spécificités à travers l’irréversible fusion des segments pourtant délimités que sont la construction, le professionnel et le DIY. Nous avons trouvé la réponse en donnant notre propre dimension au concept de service. Et ce grâce à trois leviers cruciaux: offrir la logistique, les stocks et des solutions totales. Cela paraît simple, et ça l’est! Ajoutez le fait que nous avons simplement tout mis en œuvre pour miser sur le facteur ‘rapidité’ comme une capacité à nous démarquer. Nous avons en outre joué sur la plus grande attente des entrepreneurs: trouver une solution à leurs problèmes cruciaux et à leurs difficultés récurrentes. C’est pourquoi nous n’avons pas douté avant d’investir résolument dans un parc adapté de véhicules et de matériel. Chez nous, l’entrepreneur peut louer du matériel lourd, évitant ainsi ce gros investissement. Prenez par exemple notre grue de 74 tonnes: elle a une portée de 30 mètres!” Nouveau segment de marché Qu’apportera l’avenir? Carl Van den Broeck n’a pas à réfléchir bien longtemps, sa réponse est spontanée: “Investir constamment est et demeurera notre arme secrète. De même que chercher à attirer de nouveaux segments de marché, comme les entrepreneurs en travaux de voirie ou en création de jardins, et je pourrais en citer quelques-uns encore. Pour pouvoir toujours avancer.” Et quelles conséquences a finalement eu ce Feproma-Award, demandé-je en forme de conclusion. “J’en ai déjà tiré des leçons”: la réponse me surprend. “Nous devons en- Bouw- & Tegelhandel Van den Broeck • • • 85 salariés 5 ha de capacité de stockage (intérieur et extérieur) 2.500 m² de salles d’exposition pour le carrelage • 9.000 UGS (unité de gestion des stocks) • 20 camions 5 core affiner notre organisation, surtout en rendant plus efficace notre méthode de travail interne, en tentant d’économiser sur les coûts.” Et d’où tire-t-il son inspiration? Pour la première fois depuis le début de cet entretien, nous avons droit à un sourire. “Regardezmoi avec mes bottines: c’est toujours moi le patron ici! Le contact personnel, en bas, avec mes clients et mes collaborateurs, c’est ce qui m’inspire jour après jour pour affronter à chaque fois de plus grand défis.” “Mais vous avez raison”, ajoute-t-il immédiatement, “je dois sortir plus souvent de mon antre. C’est ainsi que j’apprécie beaucoup les contacts avec mes collègues d’Unimat (un groupement d’achat, NdlR). On apprend toujours quelque chose de ce genre de conversations et d’échanges d’idées. J’entends souvent des raisonnements qui m’incitent à réfléchir encore. J’apprécie tout autant un entretien constructif avec un fournisseur, en particulier avec les valeurs confirmées de notre secteur, comme un Ludo Coeck par exemple.” Assez de lamentations! Au moment de nous séparer, je jette encore un regard rapide dans le bureau: toujours pas d’Award, ni de photos nostalgiques ou citations, pas plus que de principes de management affichés dans un cadre. Ici, on fait des affaires de manière purement rationnelle, et le côté émotionnel est peut-être ancré au profond de cet enthousiasme. “Vous savez, on entend sans cesse les mêmes lamentations dans notre secteur, tout le monde répète sans arrêt que plus rien ne va et que sais-je encore!” Je vois pour la première fois son épouse Terry, qui entre juste à ce moment. Il l’arrête au passage et le couple se regarde avec beaucoup de compréhension. Nous parlons encore un peu des enfants, d’une éventuelle succession au sein de l’entreprise. “Qu’est-ce qu’on est bien ici, pas vrai?!”, me dit-on avec une grande sincérité. Et quelle meilleure façon de clore cette année…?! Brèves de l’étranger Bauhaus fera l’an prochain des débuts très attendus sur le marché néerlandais. Si le planning est respecté, la chaîne allemande de GSB ouvrira à Groningen, durant le quatrième trimestre 2014, un premier établissement d’une superficie de 18.000 m2 incluant une jardinerie et un drive-in. Bauhaus entend également ouvrir une première grande surface en Bosnie-Herzégovine, dans la capitale Sarajevo. La concurrence intéressée par les points de vente Max Bahr L’acquisition prévue de Max Bahr, la filiale déclarée en faillite de Praktiker, par des concurrents allemands (Hellweg et Globus) n’a finalement donné aucun résultat. Globus a ainsi laissé entendre récemment que les pourparlers autour de la reprise d’une soixantaine de points de vente étaient définitivement clos. En conséquence, le parc des points de vente Max Bahr sera maintenant vendu ‘au détail’, comme cela s’est également produit pour la société-mère Praktiker. Bauhaus, le géant du retail, annonçait fin novembre l’acquisition de 22 grandes surfaces à l’enseigne Max Bahr. D’autres acteurs du marché DIY allemand, comme Obi et Hagebau, montrent eux aussi un intérêt concret pour les grandes surfaces de bricolage des enseignes Praktiker et Max Bahr. Mr. Bricolage en Colombie Mr. Bricolage ouvrira des points de vente en Colombie. La chaîne française de retail a signé pour cela un contrat de franchise avec Ceramica Italia (un groupe déjà actif depuis plus de 25 ans dans ce pays d’Amérique du Sud) pour le démarrage d’un réseau de magasins locaux à l’enseigne Mr. Bricolage. Les Français mettront surtout à disposition leur savoir-faire en matière de concepts, de services et d’assistance technique, ceci sans le moindre engagement financier. À ce jour, trois acteurs détiennent la plus grande part du marché colombien du home improvement, dont deux entreprises chiliennes: Falabella, leader du marché avec ses GSB Sodimac, et Cencosud avec la chaîne Easy. EXELMANS (GENK) ADHÉRENT MENO DEPUIS 1975 Si nous vous disons qu’Exelmans existe déjà depuis 1921, vous ne serez sans doute pas surpris d’apprendre que c’est aujourd’hui la troisième génération du nom qui dirige cette quincaillerie de Genk. William Exelmans a rejoint l’affaire familiale en 1982. “Quelques années après l’ouverture des mines du bassin de Winterslag, mon grand-père a ouvert ici une quincaillerie traditionnelle. Lorsque la plupart des sites ont fermé à la fin des années 80, la clientèle ne se composait plus seulement de mineurs. La fermeture annoncée de Ford et d’un grand nombre de ses fournisseurs a eu un impact beaucoup plus important sur notre chiffre d’affaires, qui recule - pour la première fois - depuis la fin de l’an dernier. Nous devons nous montrer créatifs pour compenser ce manque à gagner. Peut-être devrions-nous nous orienter davantage encore vers le marché des particuliers, par exemple avec notre service de serrurerie. Nous faisons également des clés, et nous plaçons nous-mêmes des serrures. Et, bien que nous n’ayons pas de rayon DIY, à l’heure actuelle la clientèle des particuliers représente 50% de nos ventes. Il s’agit généralement de personnes qui attachent une importance à la qualité professionnelle de l’assortiment et du service qui l’accompagne. Notre clientèle professionnelle se compose quant à elle de petites PME.” Exelmans vendait aussi autrefois des articles ménagers, un rayon qui n’existe plus aujourd’hui. “Depuis 1985 et jusqu’à la fin des années 90, les gens pouvaient même déposer leurs listes de mariage chez nous. À la fin, cela ne marchait plus, parce que les couples qui se marient aujourd’hui préfèrent recevoir de l’argent, et que d’autre part notre magasin n’est pas situé dans une rue commerçante ou bénéficiant d’un grand passage. Nous avons alors décidé de nous tourner entièrement vers la quincaillerie, le pilier principal de notre commerce. Les vêtements de travail constituent un autre groupe fort de produits. Notre objectif est de continuer à développer les rayons spécialisés et de supprimer les articles qui tournent moins bien.” Le magasin n’est pas très grand, 450m2 environ. Ses propriétaires hésitaient depuis longtemps entre un déménagement ou une extension de l’immeuble existant, mais ces deux pistes ont finalement été abandonnées. “Étant donné que nous sommes trop petits pour proposer plusieurs marques d’outillage électrique, nous avons opté pour une seule marque, une marque forte. Nous avons toujours un certain nombre d’appareils de remplacement pour les clients qui ont besoin d’être dépannés rapidement.” William Exelmans ne cache pas que la présence de plusieurs chaînes DIY se fait sentir, surtout à travers des promotions très agressives. “Et il y a longtemps que nous ne sommes plus les seuls dans le segment professionnel”, précise-t-il. “Nous pouvons cependant toujours compter sur une clientèle fidèle, nous appelons d’ailleurs beaucoup de nos clients par leur prénom. On dit que nous offrons un degré élevé de service, qui justement nous permet de nous démarquer! On ne peut offrir de conseil compétent qu’à condition de disposer de suffisamment de professionnalisme et d’expérience. Et c’est notre cas!” Exelmans a rejoint Menouquin en 1975. “Nous avons commencé tôt. Mon père, Ludwin Exelmans, en a même été président. Si nous sommes restés fidèles au groupement toutes ces années, c’est parce qu’il nous donne plus de combativité en tant qu’entrepreneurs indépendants. À la centrale de Nivelles, ils disposent d’un stock énorme sur lequel nous pouvons toujours compter. Leur système informatique fonctionne de manière exceptionnelle. Il ne faut pas non plus sous-estimer l’intérêt et le soutien de leurs prospectus publicitaires. Car si un petit commerçant devait faire tout cela tout seul, il n’en aurait absolument plus les moyens!” Bons résultats en Belgique Le groupe Mr. Bricolage a vu son chiffre d’affaires augmenter de 4% au troisième trimestre de 2013 pour atteindre 145,5 millions d’euros, d’une part grâce à une excellente saison estivale, mais aussi grâce à une forte augmentation des ventes en ligne (13,3 millions d’euros à la date du 30 septembre 2013, dont 4,6 millions réalisés durant le troisième trimestre). Après neuf mois, le chiffre d’affaires de la chaîne française affichait 422,4 millions d’euros, ce qui représente toutefois 1,3% de moins que durant la même période de l’année précédente. Malgré le fait que les activités internationales de Mr. Bricolage aient abouti à des résultats décevants pour le troisième trimestre 2013 (avec -2,2% en like-for-like), dus avant tout aux faibles prestations réalisées dans les pays d’Europe de l’Est (-5,4%), l’enseigne française réussit plutôt bien dans notre pays: +10%. Ce chiffre n’est pas à comprendre en like-for-like, car en 2012, PROVA ouvrait trois nouveaux points de vente dans notre pays, puis un quatrième en 2013. De plus, il faut prendre en compte pour l’été dernier la reprise non négligeable des quatre magasins Alexandre Quincaillerie. S.C. Menouquin C.V. Vieux Chemin de Thines 14 B-1400 Nijvel/Nivelles T: 067/21 15 21 F: 067/21 15 52 www.meno.be 6 Une journée avec… Christa Alders, Sales Director Brabantia Belgium Jeudi 5 décembre 2013 6h30. Debout à l’aube. Mon mari est déjà parti au travail, c’est donc moi qui emmène nos deux enfants à l’école aujourd’hui. Pas de temps à perdre, car cela signifie me préparer en même temps qu’eux et prendre un petit déjeuner tous les trois pour finalement confier les enfants à leur maîtresse vers huit heures et demie. 9 heures. Réunion avec notre ‘value factory’, autrement dit notre service de marketing à Valkenswaard (Pays-Bas), au sujet de la stratégie 2014 et du plan marketing associé. En 2014, Brabantia développera une toute nouvelle stratégie au sein de laquelle le consommateur occupera la place centrale. Le message juste à communiquer sans ambiguïté, ‘above’ comme ‘below the line’, doit nous permettre de faire connaître notre nouvelle vision ainsi que notre nouvelle mission à notre groupe-cible d’utilisateurs. Nous revoyons encore une fois le scénario de l’introduction au salon Ambiente de Francfort. 12 heures. Armée d’un ‘broodje kaas’ hollandais, je roule vers Bruxelles pour un rendez-vous avec la nouvelle acheteuse d’un client retail à Evere. 14 heures. Après une courte rencontre pour faire connaissance, je remonte en voiture. Mon prochain rendez-vous est à 15h30, à Pittem où je dois discuter des conditions consenties à un groupement d’achat, avec notre représentante et un des plus importants adhérents du groupement. 17h30. Je suis presque emportée par la tempête de Saint-Nicolas qui souffle sur toute la région de la Lys. Sur le chemin du retour, de ma voiture j’appelle brièvement les managers de région pour discuter des journées écoulées. Au diable les bons conseils sur le multitasking: je passe encore quelques coups de fil tout en vérifiant mes e-mails… 19h30. Enfin à la maison! J’aide à mettre les enfants au lit. Un baby-sitting était de toute façon prévu pour ce soir car nous avons encore une activité au programme. 20h30. Soirée de charité au profit de ‘Hayan 2121’. Mon mari faisait partie de l’équipe de sauvetage Bfast, qui a fourni sur place un travail fantastique pendant deux semaines. Sa présence à la soirée donne un visage à cette bonne cause, et sa bouille semble plaire car les dons encaissés sont plus qu’appréciables! 23h30. Fatiguée mais satisfaite après une journée réussie à tous points de vue, je plonge sous la couette. Prête pour une bienfaisante nuit de sommeil. Bonne nuit! DÉBLOCK Une gamme de produits pour: ➤ Activer une fosse septique ➤ Déboucher ➤ Détartrer BIO SERVICES INT. sprl Jagershoek 13, B-8570 Vichte Tél.: +32 (0)56 77 24 34 Fax: +32 (0)56 77 24 35 [email protected] www.bsi-products.com BIOKILL ARAIGNÉES Le produit « phare » de BSI maintenant dans une version contre les araignées Utilisez les produits phytopharmaceutiques avec précaution. Avant toute utilisation, lisez l’étiquette et les informations. Cito Global Herbicide prêt à l’emploi: 60 g / l d’acide acétique. N° d’aut.:10199G/B Cito Global Herbicide: 240 g/l acide acétique. N° d’aut.: 10198G/B Utilisez les produits phytopharmaceutiques avec précaution. Avant toute utilisation, lisez l’étiquette et les informations. N° d’aut. 193/B. Contient: 2,2 g / l perméthrine 25 / 75 cis / trans. Des introductions intéressantes: CITO GLOBAL HERBICIDE Désherbant et anti-mousses total à base de matières premières naturelles 7 Anido, aussi pour des commerces DIY et jardineries avec un rayon ‘pet care’ Salon professionnel de l’animalerie 16 & 17 Février 2014 Les portes de Kortrijk Xpo ouvriront les 16 et 17 février 2014 pour Anido, le rendez-vous biennal professionnel pour toute la branche pet care du Benelux. Mais Anido n’a rien d’un rendez-vous strictement réservé aux spécialistes (animaleries, salons de toilettage, commerces d’aquariophilie, vétérinaires,...), nous assure Annick Pycarelle, exhibition manager: “Nous remarquons dans le DIY une tendance à ouvrir de grands rayons ‘pet care’, et nous voyons de plus en plus de professionnels de ce secteur visiter le salon. Lors de l’édition de 2012, seuls 2% des visiteurs représentaient des commerces DIY -une part faible, mais en pleine croissance!- et 10% des jardineries.” Malgré les difficultés actuelles, le salon est parvenu à enregistrer en 2012 une croissance de 4,8% en superficie louée. “L’édition de 2014 comptera très probablement elle aussi ses 110 exposants”, poursuit Annick Pycarelle.”Elle donnera ainsi une image très complète de l’offre de la branche ‘pet care’. En outre, ce secteur est stable, malgré une période économique moins favorable. Parce que les animaux de compagnie sont en fait aujourd’hui des membres de la famille à part entière, pour lesquels les gens n’économisent pas. Il y a une véritable tendance à l’humanisation de l’animal, et le secteur joue sur ce phénomène de manière créative et innovatrice.” KORTRIJK XPO ENTRÉE GRATUITE avec pré-enregistrement www.anido.be Code 888 18 e Edition Focus sur l’innovation Et c’est bien d’innovation qu’il s’agit! Sinon, à quoi bon visiter un salon? Bien évidemment à découvrir des nouveautés. Pour cela, “il y a New la nourriture d’une part, les accessoires et produits de soins d’autre part.” Le visiteur pourra également attribuer une note à ces innovations durant le premier jour du salon, samedi, et celui qui aura reçu le plus grand nombre de voix se verra décerner le dimanche soir l’Anido Award (deux Awards, un pour chaque catégorie, NdlR). Parmi les mieux placés, citons de nouveaux shampooings et sprays insecticides, une pommade pour les blessures, un spray anti-démangeaison, des comprimés anti-stress de Beaphar, un collier fait main en cuir italien avec une impression ‘croco’, de chez petswellness.eu, des écuelles tendance pour chiens et chats, un panier pour chien en rotin naturel de qualité chez Surplus Distribution, une lampe de sécurité qui rend le chien visible jusqu’à 5 km grâce à une technique développée à l’origine pour des applications militaires, Orbiloc Safety Light de Moray,... SPONSORS: Un œil en coulisses… et des petits gâteaux! Autre nouveauté cette année, de courts reportages vidéo tournés dans divers commerces spécialisés et qui seront projetés en continu dans les allées du salon. “L’objectif est de jeter un œil en coulisses,” ajoute Annick Pycarelle, exhibition manager. “Ce qui rendra le salon d’autant plus intéressant pour les professionnels venus d’un autre cœur de métier, comme le DIY ou le jardinage. Comment évolue la branche? Comment les gens dont c’est l’activité quotidienne jugent-ils les tendances? Comment jouent-ils dessus?” Inspirer, tel est le but d’Anido. Et le salon se veut également chaleureux. Annick Pycarelle: “En effet, l’atmosphère très chaleureuse, conviviale, qui caractérise d’ailleurs l’ensemble du secteur, est typique d’Anido.” L’accent est mis sur le service et l’accueil. Le dimanche, les visiteurs pourront sans problème amener leurs enfants, qui bénéficieront d’une animation permanente dans une garderie fermée. De plus, les exposants et les visiteurs seront particulièrement gâtés pour cette édition 2014: durant les deux jours du salon, le petit déjeuner et des en-cas leur seront proposés dans les allées (pâtisseries pour le petit déjeuner et pour accompagner le café, thé, café, boissons fraîches,…). ANIDO 2014 -salon professionnel pour le marché du pet care- 16 & 17 février 2014 / Kortrijk Xpo. L’entrée est gratuite, inscrivez-vous sur www.anido.be! MARTIN SELLIER www.martinsellier.com 8 Meno Group dévoile sa nouvelle enseigne pour des magasins DIY L’univers belge du DIY vient de s’enrichir d’une nouvelle enseigne, HandyHome. Il s’agit du nouveau nom choisi par Meno Group pour ses magasins DIY, soit un potentiel de 65 points de vente. Ceci pour remplacer les trois enseignes existantes (Selfiks, Orga et Meno rouge) qui sont donc appelées à disparaître progressivement du marché. En revanche, les noms de Meno Pro, pour le segment professionnel, et Home & Co, pour les articles ménagers, subsistent. Didier Bogaert, Directeur Sales & Marketing, associé de près à la naissance de HandyHome, nous a donné quelques explications supplémentaires. “Nous venons ainsi de franchir une étape très importante qui s’inscrit dans le cadre de notre projet stratégique Horizon 2015.” Deux ans de travail La coopérative de Nivelles a désormais une idée de la quantité de sang, de sueur et de larmes qu’il faut pour mettre un enfant au monde et - surtout - pour lui trouver un beau nom! Un nom qui sonne aussi bien des deux côtés de la frontière linguistique. “Si nous prenons tout le processus en considération, de l’idée de départ au lancement officiel, nous avons en fin de compte travaillé sur ce projet pendant deux ans”, déclare Didier Bogaert. En tant que Directeur Sales & Marketing, il a été dès le début associé de très près à la naissance de cette branche benjamine de Meno Group. Il explique pourquoi il était si important pour la croissance de l’organisation d’évoluer vers une enseigne DIY chapeautant tous les adhérents. “Le bon moment était arrivé. Le marché connaît encore des difficultés, et il nous a donc semblé sage de filtrer maintenant toutes les opportunités. De par l’intégration de groupements indépendants tels que Selfiks, et plus tard Orga, nous nous retrouvions à un moment donné avec trois enseignes DIY, ce qui est trop naturellement. Il faut pouvoir montrer un seul visage vers l’extérieur. Conserver un des noms existants n’était pas une option envisageable, car une étude de marché a montré clairement que tous les trois étaient trop peu connus du grand public.” L’étude à laquelle Bogaert fait référence est une enquête à grande échelle que le groupe Meno a fait effectuer en 2012 par Thalia, et qui a fourni des informations très intéressantes. “Il semble que 75% de nos non-clients choisissent une des trois chaînes parce qu’ils en connaissent l’enseigne. Mais ce qui est beaucoup plus important encore, c’est que 63% d’entre eux rentrent à la maison avec un sentiment négatif. Insatisfaits parce qu’ils n’ont pas trouvé ce qu’ils cherchaient, ou bien parce qu’on ne les a pas suffisamment aidés. Leur problème n’est pas résolu, ce qui suscite frustration et agacement. Et ceci représente une opportunité gigantesque pour les adhérents Meno, étant donné que ce sont précisément les points sur lesquels la même enquête montre qu’ils sont forts. Il apparaît que les gens achètent en premier lieu dans nos magasins pour l’assortiment et pour les conseils compétents qui leur sont donnés par le personnel. Nous devons donc nous profiler plus nettement à l’adresse de ce groupe de consommateurs DIY comme étant l’alternative aux grandes chaînes. Mais pour cela, vous avez besoin d’une enseigne forte et bien connue qui montre le chemin vers nos magasins.” Un nom et un logo forts Meno Group est donc allé prendre conseil auprès d’un bureau externe spécialisé dans le développement de noms de marques. Trois séances de travail ont donné aux adhérents l’occasion d’avoir aussi leur mot à dire. Une ‘short list’ a été établie à partir de près de 800 noms. Le choix final s’est porté sur HandyHome. Une nouvelle étude de marché a été effectuée, et celle-ci a montré que les consommateurs aussi bien flamands que wallons associent immédiatement ce nom au bricolage. Tout va donc très bien de ce côté. En outre, HandyHome sonne bien, et le logo qui lui est associé dispose semble-t-il de nombreux atouts. C’est le mercredi 4 décembre, à l’occasion d’une assemblée exceptionnelle tenue à Grimbergen, que la nouvelle enseigne DIY a été dévoilée officiellement. Même si le mot ‘dévoilée’ semble peut-être erroné, car le nom n’était déjà plus une surprise pour la plupart des adhérents. Ceux-ci ont été associés, lors de trois séances de travail, à la recherche d’un nom approprié et ont au final eu leur mot à dire à propos du choix définitif. La direction du groupe Meno n’offre pas pour autant une garantie de succès sur toute la ligne. Même si, selon ses propres dires, Didier Bogaert estime avoir des raisons d’être optimiste. “Il est prévu que d’ici la fin janvier 2014, j’aurai rendu visite à tous les adhérents possédant un magasin DIY afin de leur expliquer une fois de plus, personnellement, l’intérêt de notre nouvelle enseigne. Et les réactions positives que j’ai pu recevoir jusqu’à maintenant nous rendent plus qu’optimistes.” Cette évolution s’inscrit dans le cadre du deuxième volet de notre projet stratégique ‘Horizon 2015’. Notre groupe franchit ainsi à nouveau une importante étape. Ce qui compte avant tout, c’est l’avenir, et pour nos magasins DIY, l’avenir c’est HandyHome. Assortiment de base Pour parvenir rapidement à une visibilité maximale dans le paysage, Meno Group a déjà commencé le 5 décembre, un jour après la réunion des adhérents, l’identification des points de vente (grâce entre autres aux panneaux de façade, aux totems et aux bannières por- tant le nouveau logo), la mise en place de la signalisation intérieure (avec par exemple des panneaux et des affichages uniformes) et a appliqué des autocollants sur les camionnettes des adhérents qui ont rejoint cette initiative avec enthousiasme et signé la convention HandyHome. Des vêtements de travail uniformes ont également été choisis. Chacun des collaborateurs du magasin a ainsi reçu un kit de départ qui contient notamment un certain nombre de tee-shirts et de polos, un body warmer,…, tous marqués du nouveau logo HandyHome, avec au-dessous le nom du magasin. “Toute cette transformation doit être achevée en avril 2014 et nous commencerons alors à distribuer des prospectus sous le nouveau nom de HandyHome. Mais la fréquence de ces distributions sera doublée! Nous espérons ainsi doter notre enseigne, aussi rapidement que possible, d’une notoriété suffisante auprès du grand public”, poursuit Didier Bogaert. Qui fait également savoir que Meno Group veut à terme élaborer un assortiment de base pour tous les magasins HandyHome. “Ce qui signifie que les adhérents qui se déclareront d’accord devront reprendre un nombre minimal de marques dans leur assortiment. La prochaine étape est l’e-commerce, que nous voudrions aussi mettre en place en 2014. Ce sera donc à nouveau une année particulièrement chargée, et surtout passionnante !” 9 La Febin poursuit son travail sans relâche GfK Total Store Report “Je peux d’ores et déjà vous annoncer avec une grande part de certitude que nous poursuivons le Total Store Report (TSR), un rapport de GfK sur lequel nous travaillons depuis le 30 juillet. Maintenant que notre enquête a montré qu’une légère majorité de nos adhérents approuve ce projet, il a été décidé de prolonger la période-test d’un an. Tous les chiffres GfK peuvent être consultés en permanence par nos adhérents via notre intranet, sur lequel nous publions également des comptes-rendus de réunions et de séminaires ou des articles de presse particulièrement intéressants. Le fait que nos adhérents en fassent volontiers usage et qu’ils visitent aussi régulièrement notre site revu prouve le bien-fondé de cette option. Nous sommes arrivés à la constatation que beaucoup de nos adhérents manquent tout simplement de temps pour examiner ce matériel chiffré, et donc a fortiori pour l’analyser. En conséquence, la circulation de l’information et les avantages qu’elle apporte subissent du retard. C’est pour cette raison que, dès le printemps 2014, nous organiserons avec GfK deux sessions de formation au cours desquelles les fournisseurs pourront voir comment fonctionne précisément le système de rapports TSR, et comment traiter ce gigantesque flux d’informations de manière rapide et efficace.” Data pool “Au sein de la précédente plate-forme de concertation de la BDA, à laquelle tous les retailers étaient présents, il a été décidé de donner une chance au ‘data model’ commun. Brico et Hubo, les numéros 1 et 2 du marché DIY belge, se sont également déclarés prêts à cela. Parce qu’à ce jour, chacun se rend bien compte que nous nous trouvons face à un énorme défi en termes d’échange des données. Et ceci s’applique aussi bien au retail qu’au supply, même si chacun sait que c’est avant tout aux fournisseurs qu’un gros effort sera demandé pour canaliser toutes ces informations et les faire parvenir de la bonne manière chez les 20 à 30 grands acteurs du retail. Plus nous arriverons rapidement un modèle uniforme, et mieux cela vaudra pour la poursuite de la professionnalisation de notre secteur. Car n’oublions pas que nous devons faire face à une énorme demande d’informations: certificats DoP, fiches de sécurité, éco-labels, étiquetage, etc. C’est pourquoi la Febin se réjouit de ce qu’une large surface portante ait déjà été trouvée au sein de la plate-forme de concertation entre retail et supply, ce qui nous permettra, espérons-le, d’arriver à une synchronisation des données à relativement court terme. Le résultat attendu est que les fournisseurs et les entreprises de retail soient en mesure de puiser dans un ‘data pool’, un fonds commun de données. Une fois que tout sera au point, le passage à une stratégie omni-channel pourra s’opérer rapidement. Mais ne sautons aucune étape et commençons par le commencement! Le 24 mars, la Febin organisera une rencontre-événement, avec Comeos et GS1, dans l’espoir d’élargir encore cette surface portante. Peut-être ceci sera-t-il un intéressant exercice de benchmarking, à partir d’exemples pratiques tirés du secteur food.” DIY & Garden gala night “Le scénario de la DIY & Garden gala night, organisée pour la première fois par la Febin le samedi 26 avril 2014, prend doucement forme. À l’heure actuelle, nous avons trouvé près de vingt sponsors qui aimeraient voir leur nom lié à ce nouvel événement sectoriel. Il s’agira donc d’une soirée de gala au cours de laquelle chacun aura tout loisir d’élargir et d’entretenir ses réseaux. Autrement dit, il n’y aura pas d’intervenants, de remises de prix ni d’entertainers! Seulement un bel orchestre de danse qui se chargera de l’animation musicale de la soirée. Nous n’inviterons pas seulement nos propres adhérents: les retailers seront eux aussi plus que bienvenus, qu’ils appartiennent au commerce organisé ou qu’ils soient indépendants. Le lieu choisi pour cette première ‘DIY & Garden gala night’ est d’ores et déjà connu: il s’agit de LaRiva, sur l’Eilandje à Anvers.” Xmas Dinner 2014 Encore ceci pour finir: Febin et Comeos se sont récemment mis d’accord pour organiser désormais le Xmas Dinner chacun à leur tour. L’an prochain, c’est la Febin qui s’en chargera. À noter d’ores et déjà dans votre agenda: l’événement aura lieu le 11 décembre 2014! SCELLEMENT CHIMIQUE S-IRW Formulation hiver European Technical Approval ETAG 001 Part 5 Option 7 ETA-13/0749 1020-CPD-090-029822 Galvanized and stainless steel anchors Agrément ATE Agrément Technique Européenne Option 7 pour du béton non-fissuré, pour utilisation avec tige filletée ou bar de renforcement. tested Alors que beaucoup lèvent un peu le pied en cette période de l’année, à la Febin on s’affaire sans relâche en coulisse pour préparer une saison qui s’annonce encore une fois très active pour le DIY & Garden. En compagnie de Piet De Coninck, administrateur délégué de la fédération, nous nous sommes penchés sur un certain nombre de dossiers en cours, que la fédération belge des fournisseurs considère actuellement comme des priorités absolues. -26° C GRIS Application Application pendant des températures basses avec un temps de gel et temps de prise plus vite. Disponible dans 300 et 410ml New website: www.smart-anchors.com 10 Hors Catégorie Werner Bruyns, manager de Coolblue Belgique “Nos meilleurs ambassadeurs sont nos clients, qui partagent volontiers leurs expériences positives avec d’autres car ils sont toujours agréablement surpris” Placer le client au centre de tout… Le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions, surtout en début d’année! Mais rares sont les retailers qui tiennent parole... Coolblue tient ses promesses et a, dès le premier jour, fait de la satisfaction du client son but ultime. Une recherche obsessionnelle, comme le dit lui-même l’e-tailer. Et cette stratégie paie, dans notre pays aussi. Car il y a beaucoup de Belges parmi les 1,5 millions de clients, qui passent quelque 3000 commandes par jour. Des consommateurs fidèles qui aiment faire leur shopping dans un des 297 commerces en ligne spécialisés. Nous nous sommes entretenus avec Werner Bruyns, manager de Coolblue Belgique. Pieter Zwart, un des trois fondateurs néerlandais de Coolblue, s’est un jour exprimé ainsi: “Nous voulons satisfaire à ce point les attentes des clients qu’ils nous recommandent à leur famille et à leurs amis. C’est pourquoi nous veillons à ce qu’ils soient agréablement surpris à chaque contact: la confirmation de commande, la facture et les conditions de livraison, jusqu’à la livraison finale. À chacun de ces moments, nous voulons faire naître un sourire chez notre client.” Et le consommateur apprécie visiblement cette approche car, aux Pays-Bas comme en Belgique, l’entreprise a été distinguée par d’innombrables récompenses. Cette année par exemple, Coolblue a notamment remporté dans notre pays la médaille d’argent du prix Mercurius du ‘Meilleur concept de magasins’. Bol.com et Coolblue, tous deux originaires des PaysBas, connaissent aussi un succès croissant dans notre pays. Comment se fait-il qu’à ce jour il existe encore si peu d’e-tailers belges? “Je n’invente rien de nouveau si je dis que notre pays a en général quelques années de retard en termes d’e-commerce et même d’internet, par rapport à d’autres pays européens comme l’Allemagne, la France, l’Angleterre et les Pays-Bas. En ce sens, le baby-boom des retailers en ligne belges est encore à venir. En attendant, une valeur confirmée telle que Coolblue peut déjà prendre une énorme avance. Lorsque la concurrence sera plus importante du fait de l’arrivée d’acteurs locaux, il deviendra beaucoup plus difficile de se profiler pour les e-tailers qui se lanceront. Nous n’avons pas à nous inquiéter de ce côté-là. Lorsque nous avons lancé Coolblue en Belgique, en 2007, nous nous sentions de véritables pionniers. Nous avons commencé, il y a sept ans, avec une équipe de cinq à six personnes, et nous avons à ce jour quelque 65 collaborateurs belges salariés. Le fait que la densité des magasins soit très élevée en Flandre peut expliquer pourquoi si peu de nouveaux acteurs belges se présentent sur le marché de l’e-commerce. Et même n er W s yn ru B er si notre pays est en train de faire un énorme effort de rattrapage, le Belge est tout de même un peu plus réservé vis-à-vis du commerce en ligne. Mais, une fois son appréhension vaincue, il se révèle surtout être un client fidèle. Beaucoup plus fidèle que le consommateur néerlandais! Avec notre spécialisation sur les produits et notre recherche obsessionnelle de la satisfaction du client, nous voulons que le consommateur fasse encore plus confiance à l’e-commerce. Il ou elle peut également faire appel à nos boutiques en ligne pour obtenir des conseils très compétents sur les produits.” Avec Fundoo, qui a conclu récemment une joint venture avec la chaîne d’articles de loisirs Fun, vous avez déjà un concurrent flamand à craindre sur le marché. Mais qui est le premier challenger de Coolblue? “Le retailer traditionnel! Si vous savez que 90% de tout ce qui est vendu en Belgique passe par un comptoir traditionnel, je pense qu’un retailer en ligne a beaucoup plus à grappiller auprès de ses concurrents directs. Avec d’autres acteurs en ligne, nous nous engageons, par le biais de divers groupes ‘task force’, à faire la promotion de l’e-commerce en Belgique, dans l’espoir d’insuffler encore plus de confiance aux consommateurs. Le jour où la vente en ligne explosera vraiment dans ce pays, Coolblue en prendra sa part. D’ailleurs, saviez-vous que Fundoo est basé sur le modèle Coolblue? Les frères Sven et Joeri Dewaele, qui ont lancé ce projet, n’en font d’ailleurs pas mystère!” Pieter Zwart qualifie de mythe le ‘show-rooming’, le phénomène qui consiste pour le client à s’orienter d’abord dans le magasin physique avant de commander le même produit moins cher en ligne. “Notre expérience, dans la pratique, est souvent inverse: les gens vont d’abord se renseigner en ligne sur un article donné, puis ils vont l’acheter dans un magasin physique. Et c’est là que réside encore un grand défi pour Coolblue: gagner aussi la confiance de ce groupe qui s’informe par le biais de nos magasins spécialisés et regarde les petites vidéos de présentation des produits mais qui, en fin de compte, n’appuie pas sur le bouton ‘passer commande’. Dans ce but, nous n’allons pas nécessairement crier pour proclamer les plus bas prix, mais nous voulons tout simplement être les meilleurs sur le marché, grâce à nos conseils extrêmement compétents et à notre obsession permanente de la satisfaction des clients! Grâce à notre aide au choix conviviale, nous accompagnons le client vers le produit qui offre le meilleur rapport qualité-prix pour ses besoins spécifiques. Imaginez qu’il apparaisse qu’un article est plus cher de quelques euros chez nous qu’ailleurs, alors les expériences positives que le consommateur a déjà avec Coolblue ou le bouche-à-oreille de sa famille et de ses amis seront décisifs.” La rapidité de livraison est-elle l’arme la plus importante pour un retailer en ligne? “Ceci s’inscrit dans le cadre de notre recherche obsessionnelle de la satisfaction du client. Le consommateur est de plus en plus exigeant quant aux possibilités de livraison. Nous en tenons compte. Ceux qui commandent chez Coolblue avant 23h59 reçoivent leur colis gratuitement à domicile le lendemain. Nous sommes ainsi le seul magasin en ligne de Belgique réellement ouvert jusqu’à minuit, et nous jouons sur le fait que le shopping en ligne s’effectue de plus en plus en soirée, sur la tablette. Chez Coolblue, nous notons qu’aujourd’hui, les utilisateurs de tablettes qui visitent nos boutiques en ligne le soir sont deux fois et demie plus nombreux qu’il y a un an. Et nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive. De plus, si notre livraison standard n’est pas encore assez rapide, nous avons aussi Coolblue VandaagNog® , notre service qui vous livre le soir même les commandes passées avant 15 heures, moyennant paiement toutefois. Depuis peu, nous livrons également le lundi - nous sommes les seuls en Belgique - ce qui implique que nous soyons en mesure de livrer un jour plus tôt 28% de toutes les commandes, c’est-à-dire celles qui ont été passées les samedi et dimanche. Alors je me demande pourquoi le consommateur, qui a toujours moins de temps pour faire ses courses, devrait encore sauter dans sa voiture pour se rendre dans un magasin physique, avec en outre le risque de ne pas trouver le produit en rayon?!” Les hommes sont-ils plus nombreux à acheter en ligne? “Au début, il s’agissait en effet surtout d’hommes, de 25 à 40 ans. Mais nous avons maintenant des clients de tous les âges, des hommes comme des femmes. Ce qui est naturellement aussi la conséquence de la croissance spectaculaire de notre offre en ligne chez Coolblue. Pour la seule année 2013, nous avons ouvert environ 100 web shops dans diverses catégories comme le gros électroménager (Koelkastcenter.be,...), le sport 11 Hors Catégorie (Tennisracketstore.be) et l’outdoor (Tentcenter. be). Dans toutes ces boutiques en ligne, vous trouvez la plus large offre d’articles et le maximum de conseils sur les produits. Dans notre boutique Laptopshop.be par exemple, vous avez 283 ordinateurs portables, tous les accessoires, les batteries, jusqu’à 600 sacoches, l’information-produit avec les ‘plus’ et les ‘moins’, des vidéos qui vous montrent comment vous pouvez utiliser votre PC portable et un service-clients exceptionnel.” A ce jour, Coolblue a ouvert prêt de 300 boutiques spécialisées en ligne. Quel est le fil rouge dans cette offre très diversifiée? “En principe, toute catégorie de produits dans laquelle il est possible de se spécialiser peut justifier l’ouverture d’un nouveau web shop. Tant qu’il y a une moyenne d’intérêt suffisante pour cet article et des comparaisons possibles. Je prendrai pour exemples nos boutiques Wijnglazenstore.be of Bestekstore.be, pour les verres à vin et les couverts de table. Eh bien nos spécialistes ont par exemple beaucoup de choses à dire sur un verre de vin par rapport à un autre! Combien de boutiques en ligne comptons-nous encore ouvrir ces prochaines années? Je ne le sais pas moi non plus! Mais si vous pensez que Coolblue a déjà enregistré près de 7.000 noms de domaines, nous avons encore de la marge! Coolblue croit dans la spécialisation. C’est pourquoi, contrairement à beaucoup d’autres vendeurs en ligne, nous ne sommes pas un grand magasin avec un seul grand assortiment, mais un rassemblement de spécialistes. Nous ne sommes pas des camelots qui proclament leurs bas prix, mais nous donnons des conseils basés sur de réelles connaissances. Derrière chaque boutique en ligne, il y a une équipe de spécialistes capable de répondre à toutes les questions.” L’offre reste plutôt limitée dans le domaine DIY & Garden. Y at-il une explication spécifique à cela? “Je trouve que nous nous défendons déjà bien, avec des tondeuses à gazon, des souffleurs de feuilles, des tuyaux d’arrosage, des taille-haies, de l’outillage électro- portatif, des perceuses, des compresseurs, et je n’ai pas tout énuméré.” Coolblue a aussi franchi le pas vers les magasins physiques: cinq aux Pays-Bas et deux en Belgique. Pourquoi ceux-ci sont-ils si importants pour votre business model? “Nous ne sommes pas un pur magasin en ligne. À côté des nombreux web shops spécialisés, les magasins physiques constituent aussi depuis le début un élément fixe de la stratégie Coolblue. Nous faisons ceci pour nos clients car ils trouvent en fait agréable et fiable de pouvoir se rendre dans un magasin physique pour obtenir des conseils spécialisés. Nos spécialistes peuvent les aider à choi- sir le smartphone ou le GPS qui leur convient le mieux. De plus, ils peuvent aussi se rendre au magasin pour retirer leurs commandes en ligne, car ils ont parfois immédiatement besoin du produit. Il y a naturellement aussi le service direct après-vente. C’est pourquoi ces boutiques physiques représentent pour tant de consommateurs une sorte de ‘point de confiance’. Les gens veulent savoir s’il y a vraiment quelqu’un pour les écouter au cas où quelque chose n’irait pas. Ce qui, heureusement, ne s’est encore jamais produit! Lorsque nous ouvrons un magasin physique quelque part, la vente en ligne connaît un énorme boost dans son périmètre. En un an, vous voyez réellement une tache rouge apparaître sur la carte autour de nos magasins physiques. Et ce n’est pas un phénomène passager qui disparaîtrait tout aussi rapidement!” Puis-je en déduire que Coolblue entend ouvrir d’autres magasins physiques aussi rapidement que possible? Alors que ceci n’est possible chez bol.com que lorsque les commandes atteignent au moins 20 euros, Coolblue livre toujours gratuitement à la maison. Pourrez-vous continuer à tenir cette promesse? “Depuis le mois de novembre, les clients Coolblue ont la possibilité non seulement de déterminer quel jour ils veulent se faire livrer leurs colis, mais aussi durant quelle plage horaire. C’est un service supplémentaire pour lequel ils sont prêts à payer un peu plus.” “Pas précisément. À partir de toutes sortes d’études, nous savons parfaitement jus“Cela nécessite un sérieux effort financier de qu’à quelle distance le client Coolblue est notre part, mais c’est un effort qui rapporte Je lis dans chaque interview prêt à se déplacer et où nous aimerions ouimmédiatement. Lorsque que le consommaque Coolblue est obsédé par vrir un nouveau magasin. En Flandre, nous teur veut faire le total de son panier virtuel et la recherche de la satisfaction avons déjà un magasin physique dans les qu’il voit qu’il lui faut encore ajouter les frais du client et le service. Ditesvilles de Wilrijk et Lochristi, et nous en ouvrid’expédition, cela ne le réjouit pas vraiment. nous-en davantage! rons à court terme à Leuven et Hasselt. Pour C’est d’ailleurs même une raison qui incite “Coolblue a toujours résolument opté pour notre recherche d’un emplacement approprié, beaucoup de personnes à renoncer à leur une vision à long terme: nos efforts en ternous avons fait appel à nos clients. Sur le site commande.” mes de marketing sont presque exclusiveCoolbluewinkels.be, nous les incitons à cher12 cher activement avec nous. Celui qui pourra nous fournir le tuyau en or recevra des bons d’achat Coolblue pour une valeur totale de 2.000 euros. Nous recevons tous les jours des dizaines d’informations, tant de la part de professionnels de l’immobilier que de particuliers. Nous cherchons principalement des magasins situés en bord de route, facilement accessibles et offrant suffisamment de places de parking gratuit. Depuis septembre 2012, il est d’ailleurs possible d’aller récupérer ses commandes dans un des points bpack il y en a plus de 1.100.” “Nos magasins physiques, dont la superficie moyenne est de 260 m², ne fonctionnent pas comme des show-rooms. Il faut les voir en premier lieu comme des points-conseil et des centres de services. Deux tiers de cet espace sont aménagés pour le service, ce qui en dit assez IN MADE IN MADE IN MADE IN long. Le client peutMADE naturellement y voir un cer-GERMANY UK FRANCE BELGIUM tain nombre de produits, mais il est hélas impossible de présenter tous les articles de nos LES LAMPES RETROFIT LED LES PLUS PERFORMANTES 297 web shops!” L’excellence de la production belge Quelles sont les chances de voir Coolblue ouvrir des magasins physiques en Wallonie? “Je n’ai pas de boule de cristal, mais cela n’est pas à l’ordre du jour pour le moment. Nous avons certes des clients en Wallonie, même si notre site internet est uniquement en néerlandais. Mais d’autre part, il est certain que le concept unique de Coolblue, avec tous les magasins spécialisés en ligne, pourrait marcher dans tous les pays. Et de ce point de vue, tout est encore imaginable.” NOUVEAU GU10 LED 350lm - 450lm MR16 LED 350lm - 450lm Sylvania – toujours une longueur d’avance dans la technologie LED www.havells-sylvania.com 12 Hors Catégorie 11 c’est ainsi! D’ailleurs, ce qui est un point négatif pour un consommateur peut aussi être considéré comme une qualité par un autre.” Par le biais des réseaux sociaux, la publicité de bouche à oreille se répand comme une traînée de poudre. Devezvous parfois éteindre de petits incendies? ment orientés sur la satisfaction du client, et non sur le moyen de gagner rapidement de l’argent. Chaque jour, le Net Promotor Score nous permet d’effectuer des mesures. À partir d’une seule question simple, vous savez si les clients sont satisfaits ou non et s’ils feront la promotion de votre entreprise. Nous obtenons un score NPS de 62, ce qui est très élevé.” “Avec un taux de satisfaction de 96%, nous voyons souvent revenir les consommateurs! C’est un beau chiffre, mais nous voulons faire mieux encore chaque jour. C’est pourquoi Coolblue va toujours un pas plus loin, avec “Notre concentration obsessionnelle sur le service et la satisfaction du client aboutit presque toujours à un bouche-à-oreille positif, et donc l’éteindre n’est pas un problème! Nous avons de toute façon une équipe dédiée qui ne fait rien d’autre que surveiller twitter, Facebook, YouTube et autres canaux de communication. Nous avons à notre siège de Wilrijk une TV grand écran sur laquelle nos collaborateurs peuvent suivre tous les tweets concernant Coolblue. Chaque message, positif ou négatif, reçoit une réponse dans la demi-heure. Parmi ces messages, on trouve de plus en plus souvent des questions relatives aux produits, car les gens savent qu’ils reçoivent rapidement une réponse!” “Et nous constatons que beaucoup de nos clients fidèles sont de véritables fans. A tel point que nous pouvons les considérer comme des ambassadeurs, tout comme nos collaborateurs. Et il existe une sorte de communauté Coolblue: 168.000 likes pour notre page Facebook, ce n’est pas rien! Et notre demande de photos originales réalisées avec pour objectif de surprendre chaque fois le client. La fameuse boîte bleue est par exemple beaucoup plus qu’un emballage pour nous. En imprimant dessus toutes sortes de textes amusants, nous créons l’effet ‘wow!’ par ce biais aussi. C’est tout de même beaucoup plus amusant qu’une triste boîte marron sur laquelle il n’y a rien d’écrit. Nous adaptons également des détails chaque jour sur notre site internet, visibles ou en coulisses. Ces changements ont toujours lieu une fois que nous avons écouté les clients. Il est important que nous communiquions toujours de manière ouverte et honnête. Lorsqu’un produit donné montre des points négatifs, nous le faisons tout de suite savoir par nos avis techniques. Les fabricants n’apprécient pas toujours, mais la fameuse boîte bleue Coolblue a mis les Flamands en masse au bricolage. Imaginezvous un peu, des gens qui se montrent créatifs avec votre marque! Pour vous dire à quel point l’implication des clients est exceptionnelle. Lorsque vous réussissez sans cesse à étonner le client, il aura du plaisir à partager cette expérience positive avec le reste du monde. Autrefois, on entendait ce genre d’histoire au café ou dans les fêtes de famille, maintenant elle se diffuse à une incroyable vitesse par les réseaux sociaux. Les petits films Coolblue sur Youtube, qui sont un élément essentiel de notre interaction avec le consommateur, ont déjà été regardés plus de 13 millions de fois. Et il arrive même souvent que nos collaborateurs soient reconnus dans la rue!” Bricolez Garsou (Theux) Là où se trouve aujourd’hui Bricolez Garsou existait autrefois une scierie, créée avant la première guerre mondiale. Vers les années 60, la troisième génération de propriétaires y a fait construire un nouvel immeuble pour ouvrir un magasin de bricolage, le premier de la région! Lorsque le propriétaire en question s’est retiré, en 1990, Vincent et Bernard Garsou ont décidé de reprendre l’affaire. Avec leur père, qui n’avait pas plus d’expérience qu’eux dans ce domaine. L’espace a été réagencé, et l’assortiment a changé. “Nous avons élargi notre gamme peu à peu, parce que nous voulions plus être généralistes que spécialistes”, explique Bernard Garsou. “Nous avons uniquement conservé notre assortiment spécialisé de bois, qui est d’ailleurs, aujourd’hui encore, un pilier important de notre affaire.” Bricolez Garsou a réalisé de beaux chiffres d’affaires jusqu’au milieu de l’an dernier. “La croissance stagne maintenant, mais nous tenons assez bien le coup. Il y a plusieurs raisons à cela. Notre assortiment par exemple, ainsi que le conseil professionnel dont les clients bénéficient chez nous. Ce qui n’est pas négligeable, sachant que notre clientèle se compose à 90% de particuliers et qu’un quart d’entre eux sont des bricoleurs chevronnés.” “En outre, les gens bricolent de plus en plus, soit par goût, soit parce qu’il est devenu trop cher de faire appel à un professionnel. Lorsqu’un magasin Hubo a ouvert il y a trois ans dans le quartier, suivi neuf mois plus tard par un Mr. Bricolage, cela n’a eu aucun impact sur notre chiffre d’affaires. Ce n’est pas la concurrence qui nous fait peur, mais plutôt le fait que le consommateur soit devenu plus prudent et dépense moins. Mais ceci s’applique aussi aux autres secteurs!” “Depuis un an, en raison de la crise, les gens se donnent davantage la peine de comparer les prix. Grâce à Crea home, nous bénéficions de conditions d’achat favorables, ce qui nous permet d’offrir des prix assez serrés sur certains produits. Mais en fait, nous ne voulons pas nous fixer sur ce point, laissons la guerre des prix aux chaînes ! Pour nous, la qualité du produit demeure primordiale. S’il est déçu de son achat, le client mécontent n’oubliera pas de sitôt où il a acheté le produit!” Il a fallu quelques années avant que Bricolez Garsou ne se décide à rejoindre Crea home. Bernard Garsou: “Parce que j’ai toujours été persuadé qu’en tant qu’indépendant, on se retrouve pieds et poings liés avec un groupement d’achat, et qu’on est obligé de marcher au pas. Wilfried Gisgand, de Crea Home, est parvenu à me convaincre du contraire. Chez Crea home, vous n’avez que les avantages d’un groupement fort, sans les inconvénients. Au départ, c’était le fait de trouver les meilleurs fournisseurs, compte tenu des attentes des adhérents, et le tout à des conditions d’achat intéressantes. Entre-temps, un grand nombre de services sont venus s’ajouter à cela, par exemple un merchandiser, les prospectus, le site internet, l’intranet, la boutique en ligne,... Le degré de service offert aux adhérents s’améliore sans cesse. Et ce que je trouve important, c’est qu’on nous écoute! De plus, nous pouvons tirer des leçons pour notre propre affaire de l’expérience des autres adhérents.” Plus d’info: www.crea-home.be 13 Les Trésors Cachés des Achats Christophe Decoster, Product Manager Tools chez Brico Du coin de la table où nous prendrons le petit-déjeuner, j’aperçois le reflet de l’enseigne du leader belge du bricolage. Le quartier reflète beaucoup de quiétude. La Basilique de Koekelberg prône à courte distance et sert de point de mire aux quatre points cardinaux pour tous ces pèlerins à la recherche de la jonction entre l’avenue Charles Quint et la chaussée de Zellik… Christophe Decoster, Product Manager Tools chez Brico Belgium, arrive bien à l’heure et il a la pèche. Alors qu’il se remet d’une méchante grippe qui l’a cloué au lit pendant plusieurs jours avec une forte fièvre. La vie commence à quarante ans… Comme beaucoup de ‘Briconautes belges’ Christophe Decoster est armé d’un diplôme universitaire. En l’occurrence en sciences économiques de l’Université de Mons, avec une orientation commerciale. «Mon stage chez Petrofina - aujourd’hui Total - dans le département d’achat fut une véritable révélation ; je fus rapidement séduit et convaincu par le dynamisme du métier d’achat, le travail d’équipe, le challenge permanent…». Il reçoit deux précieux conseils de son maître de stage : trouver un emploi dans la grande distribution où le métier d’achat prendra indéniablement une envergure multidimensionnelle et secundo, démarrer dans la vente. Christophe Decoster arrive au Briko Depôt d’Haine St.Pierre au printemps 1997 comme responsable de département. Deux ans plus tard, il met le pied à l’étrier du métier d’acheteur et gèrera pendant un long laps de temps la catégorie outillage. Le voilà définitivement lancé pour une carrière de 15 ans d’affilé où il découvrira toutes les facettes de l’achat. Mettre le client au centre Quel fut votre enseignement majeur des deux années sur le terrain? Je l’interroge sur cet aspect pour mieux appréhender les synergies entre la vente et l’achat. «Mettre le client au centre des préoccupations et mettre en place toutes les conditions pour solutionner son problème», me répond-il avec grande conviction. J’approfondis l’interpellation en lui demandant comment concilier cette conviction de la maîtrise du terrain avec le métier d’acheteur? «Chez Brico, nous avons instauré depuis quelques années le ‘Instore Meeting’. Il s’agit de réunions dans un point de vente qui se tiennent mensuellement auxquelles participent dix managers (directeur général, directeur achat, directeur marketing, manager de magasin et acheteurs). A l’agenda, quatre points essentiels: d’abord un tour du magasin, ensuite une interaction avec le manager du magasin concerné et les chefs de rayons sur le modus operandi et les problématiques y reliées, suivi d‘une analyse détaillée des chiffres et in fine des échanges sur les points d’enseignements. Le ‘Instore Meeting’ s’est en quelque sorte institutionnalisé comme un mécanisme, un réflex, une pluridisciplinarité qui assure l’adéquation du modèle de pensée ‘le client au centre de notre intérêt’ entre l’achat et le point de vente, et inversement.» Variété du métier A l’exception de l’univers ‘Jardin’, Christophe fut acheteur pour toutes les catégories (quincaillerie, rangement, bois, électricité, construction, sanitaire…jusqu’y compris les articles de Noël). Il garde un excellent souvenir de son passage dans le département ‘Noël’ où il a pu développer de fond en comble l’ensemble de la trajectoire: du sourcing à la mise en avant dans le magasin. «Au bout du compte, cette variété du métier d’acheteur chez Brico a permis d’assurer une grande diversité dans la connaissance produits et surtout d’empêcher de tomber dans la routine.» Tous les départements se gèrent de manière différente et exigent simultanément une réactivité et une démarche stratégique appropriées», me souligne-t-il. Et comment la catégorie outillage à main et outillage électrique, que vous gérez pour la seconde fois dans votre carrière, a-t-elle évoluée’? Dans quelle mesure le sourcing en Asie a-t-il ou non révolutionné l’univers de l’outillage? Il prend en exemple la marque Worx pour conforter son raisonnement. Ce passage vers un niveau supérieur du juste équilibre prix-qualité ne fut pas évident pour la plupart des grandes marques reconnues. Par conséquent nous étions contrait à prendre nos responsabilités en cherchant un partenaire idéal pour relever le défi en amont et en aval de l’ensemble de chaîne logistique. Le potentiel de développement de la catégorie ‘Tools’ est substantiel, en particulier pour le segment professionnel et bien entendu dans ce nouvel univers de l’e-commerce qui se présente à nous et qui va modifier plus que jamais la donne. ble en Belqique et en forte régression aux Pays-Bas. Ceci étant dit, je suis plus que convaincu qu’un bon nombre de nos fournisseurs reconnaissent la performance intrinsèque de notre business model. On parle beaucoup de tension entre l’acheteur et le fournisseur alors que je constate que cette tension n’est pas omniprésente telle on le prétend. Permettezmoi de souligner à quel point je constate au quotidien à quel degré nous parvenons à créer des liens privilégiés avec nos fournisseurs». Christophe Decoster insiste en me regardant droit dans les yeux: «En ce qui me concerne personnellement, dans la catégorie Tools, les notions winwin, la pérennité dans la relation durable, ne sont pas de vains mots…. Plus qu’un employeur Quels sont ses sources d’inspiration afin de peaufiner l’ expertise de l’acheteur? «Les forums digitaux et les échanges avec les collègues bricoleurs forment mes deux leviers d’action», enchaîne-t-il. Et qui fut son grand exemple au cours des derniers quinze ans? Il en a vu passer des patrons: Pitz, Christiaens, Verloo, Verkest… Mais c’est sans nul doute Claude De Bruyckere dont il garde le meilleur souvenir: un véritable leader d’équipe, un visionnaire. Tout au long de l’entretien, Christophe Decoster se confirme comme un fidèle collaborateur. «Brico est plus qu’un employeur en ce qui me concerne». Bien sûr qu’il fut déçu -au même titre que ses 18 collègues- par les résultats des DIY Awards où Brico n’est pas parvenu à confirmer son statut de leader. La spécificité de faire partie d’un Fonds d’Investissements y est sûrement pour quelque chose…. Nous ne nous sommes pas rendus populaires par les mesures imposées par un marché sta- Une seconde chance Un nouveau vent souffle sur le coin de la Chaussée de Zellik depuis l’arrivée de Erik Haegeman. Son discours inaugural lors du séminaire DIY & Homing à Courtrai annonçait déjà la couleur. Un nouvel organigramme vient d’être mis en place, avec une équipe recomposée de collaborateurs passionnés comme Christophe Decoster, qui constituent l’ADN d’une organisation qui mérite une seconde chance avec des hommes qui reviennent pour la seconde fois aux commandes. Face à ces pronostiques ambitieux, Christophe reste humble et clôture l’interview par son leitmotiv: Rien n’est jamais acquis et quand on croît l’avoir acquis , on l’a déjà perdu. Auteur: Thierry Coeman Le bâtisac, le partenaire maniable de tous vos projets de construction et rénovation Fourniture, enlèvement et traitement au niveau national de bâtisacs d’1 m3, destinés aux débris et déchets mélangés BRN s.p.r.l. Tél 053/81 04 00 • Fax 053/80 00 04 http://www.batisac.be BRN ROB.indd 2 19/12/13 16:46 14 Jardinews A chacun son site chez VLAM Le VLAM (Office flamand d’Agro-marketing) communique à l’intention de différents groupes-cibles, avec les contenus appropriés et à travers les canaux adaptés. Sur internet, le VLAM est fidèle à la même philosophie: chaque groupe dispose de son propre site conçu en fonction des besoins du public. Tous les ‘corporate sites’ du VLAM ont subi une métamorphose à l’automne 2013. Inspiration La présentation des différents sites affiche désormais une certaine homogénéité, avec chaque fois une approche très visuelle. L’intégration des sites a également été suivie de très près pour ce remaniement. Le site général de l’organisation (www.vlam.be) a lui aussi subi une métamorphose, et se retrouve en bonne place sur les différents réseaux sociaux. La boutique en ligne est nettement mise en avant, avec sa propre rubrique sur la page d’accueil. A signaler également, les rubriques qui présentent ‘les bons produits de chez nous’ et ‘les végétaux de chez nous’ afin d’inciter les visiteurs à s’intéresser concrètement aux produits locaux. Les producteurs retrouveront les informations habituelles sur les systèmes de cotisation, la représentation du secteur et les programmes annuels. En outre, le site propose des informations utiles sur le marché dans sa rubrique ‘faits et chiffres’. Export L’approche du soutien à l’exportation est en revanche inédite. Un site entièrement nouveau a ainsi été développé à l’attention des entreprises belges exportatrices. On trouvera également un module d’inscription aux salons en ligne, qui permettra aux entreprises exportatrices de réserver immédiatement un stand. Le VLAM souhaite ne faire profiter que nos entreprises de toute cette information relative au marché, c’est pourquoi le site ne peut être retrouvé par les moteurs de recherche. En revanche, des lettres d’information inviteront régulièrement les exportateurs à visiter le site. La BTV révèle son programme de printemps La BTV (Belgische Tuincentra Vereniging, le volet flamand de l’Association des Jardineries belges) organisera le mardi 18 février 2014 sa traditionnelle réunion de printemps. Le thème central de la soirée sera le suivant “le commerce en franchise: une opportunité pour une nouvelle génération de jardineries?”. Les ‘pour’ et les ‘contre’ s’opposeront dans un débat modéré par Gino Van Ossel, professeur à la Vlerick Business School. Luc Ardies, de l’Unizo, siégera notamment dans le panel, et les participants pourront découvrir différents témoignages d’entreprises franchisées. À l’heure où nous mettons sous presse, le lieu où se tiendra cette réunion n’est pas encore connu. Nous annoncions déjà dans notre précédent numéro que la BTV prévoit un certain nombre de formations et de sessions didactiques en collaboration avec ‘Shopverleider’. On trouvera notamment au menu une master class consacrée à la ‘séduction végétale’, une journée ‘plant pot support’ et une ‘expédition-séduction’ dans les allées d’une jardinerie. Vicky van der Krogt, de Shopverleider.nl, est la formatrice. Vous pourrez obtenir davantage d’informations à ce sujet auprès de la BTV. Notez également d’ores et déjà dans votre agenda le Week-end du Printemps sur Radio 2, du 21 au 24 mars 2014, et la semaine du potager, du 12 au 21 avril. Cette dernière, intitulée en Wallonie ‘les Délices du Potager’, s’inscrit dans le cadre du plan d’action ABJ/BTV destiné à encourager les consommateurs à cultiver eux-mêmes fruits et légumes dans leur propre jardin, sur leur balcon ou leur terrasse. Les dates du Salon de printemps Florall connues Nous avons récemment eu communication des informations pratiques pour le salon de printemps Florall. Cette manifestation professionnelle pour le secteur de l’horticulture ouvrira ses portes les mardi 4 et mercredi 5 mars 2014. L’événement aura lieu comme d’habitude à Flanders Expo Gand, où les halls 2 et 4 seront réservés aux produits, concepts et tendances les plus nouveaux dans le secteur professionnel des fleurs et plantes. La journée du mardi 4 mars –de 13h00 à 20h00 - sera suivie du ‘Florall-Café’ jusqu’à 22 heures. Le salon rouvrira ses portes le mercredi 5 mars de 9 à 17 heures. L’accès y est gratuit pour les professionnels. Inscrivez-vous au préalable sur le site www.florall.be. my light | my style Faites votre choix dans l’éclairage extérieur • • • • • • Maintenant aussi de l’éclairage professionnel: Des collections contemporaines et classiques De l’éclairage fonctionnel et décoratif Technologie innovatrice avec Led-puck Accessoires pour l’extérieur Prix très attrayants Le service EGLO NOUVEAU LED Moderne NOUVEAU LED Moderne NOUVEAU LED Zinc NOUVEAU LED Classique NOUVEAU LED Fonctionnel NOUVEAU Accessoires EGLO BELGIUM S.P.R.L. WESTPOORT 25 | 2070 ZWIJNDRECHT | tel.: 03/250.60.80 | fax: 03/219.80.67 | [email protected] EGLO SHOWROOM | INNOVATIEPARK 20 | 4906 AA | OOSTERHOUT (NB) | PAYS-BAS 15 Jardinews COMPO Rasen AZ_107 x 308_BE_FR.pdf 1 24.10.13 07:34 Avec la BTV aux USA La BTV nous fait savoir que les personnes intéressées peuvent encore s’inscrire pour le voyage d’étude annuel, qui aura pour destination les États-Unis (ainsi que nous l’avons appris entre-temps). Nous disposons aujourd’hui de davantage de détails sur ce voyage d’étude de plusieurs jours qui alternera agréablement les visites de travail et les découvertes touristiques. Le départ est prévu pour le mardi 24 juin, arrivée vers midi à New York au JFK airport. Au menu pour le premier jour, une visite de Brooklyn Grange et Brooklyn Bridge Park. La deuxième journée commencera par une visite à la Dees Nursery, avant le ‘garden district’ de la ville. Puis ce sera Hick’s Nursery, Old West Bury Garden, Martin Viette’s Nursery et, le soir, le Rockefeller Center. Le jeudi aura lieu une visite approfondie du Manhattan Town Center et de Lower Manhattan. Le vendredi, retour à l’ambiance ‘garden center’ avec le Mariani Garden Center, Stew Leonard’s, DIY Home Depot et le NY Botanical Garden. Enfin une journée de détente à New York City est prévue pour le samedi, avant le départ du dimanche pour la Pennsylvanie, afin de visiter Feeney’s garden centre, Longwood Gardens et le fameux Terrain garden centre. Le lundi, le périple des jardineries s’achèvera avec la Merrifield Garden Center et DIY Lowe’s à Gainesville. Ensuite, les participants auront la possibilité de visiter le nouveau Wal-Mart de Washington DC. Quelques attractions touristiques de premier plan sont prévues pour le mardi 1er juillet, avant le retour en Belgique. La participation à ce voyage d’études est de 2.000 euros par personne (en chambre double) ou 2.500 euro par personne (single) sur la base hôtel/petit déjeuner. Certains repas du midi sont compris dans le prix. Pour de plus amples informations sur ce voyage unique, contactez le plus rapidement possible le secrétariat de la BTV. EN RÉPARATION GAZON RÉSULTATS GARANTIS 41 in en Retail Award pour Pelckmans Les Retail Awards ont été décernés pour la deuxième fois le 24 novembre dernier dans dix catégories, parmi lesquelles l’Award des Meilleures Jardineries, Commerces de Fleurs et Plantes. Les participants au Retail Awards n’ont pas été choisis pour leurs belles vitrines, mais en raison de leur engagement acharné, de leur motivation, de la qualité de leur accueil et de leur amabilité envers le client, de la propreté de leurs locaux, du service et du management vis-à-vis de la clientèle. Avec cette remise de prix, l’organisation souligne le niveau général de qualité du secteur retail et l’encourage à s’améliorer encore. Les Retail Awards entendent donner un feed-back véritablement positif sur le secteur en répercutant une opinion positive et chaleureuse et un encouragement émanant de la population vers ‘son’commerce retail. Ces commerces retail sont jugés sur divers critères, notamment la convivialité du site internet, un ‘quality call’ anonyme (test téléphonique de la qualité d’accueil et d’écoute du client) par le Buro Telus et la visite de mystery-shoppers expérimentés. Quelque 218 commerces retail sont inscrits au total dans diverses catégories, 162 ont été retenus et 89 sélectionnés en définitive. Pour parvenir à une nomination, il fallait obtenir un score total global minimal de 8/10. Dans la catégorie fleur/plantes/jardineries, l’Award est allé à la Vijver/Tuincenter (jardinerie avec département ‘étang’) Pelckmans, qui dispose de magasins à Turnhout, Lommel et Rijkevorsel. La deuxième place (nomination d’honneur) a été attribuée à Agro & Tuin Verbraeken (Aveve), de Beveren-Waas. Enfin, c’est la Bouquetterie Jacqueline, de Linden, qui a remporté la troisième place. COMPO Easy Mix : pour les gazons clairsemés COMPO Easy Pad : pour les endroits dénudés dans le gazon COMPO Complete Mix : pour les gazons très abîmés COMPO. De belles plantes, tout simplement. 16 IE ART P ME E I 2 Table ronde avec Hubo, AVEVE, Meno, Bouw.Punt et Lecot Vous avez pu lire dans le précédent numéro de Publimat News la première partie de notre débat-table ronde avec cinq acteurs de premier plan de cinq segments de marché (DIY, jardinage, outillage, quincaillerie et matériaux de construction). Dans ce second volet, découvrez ce qu’Erwin Van Osta (Hubo), Sabine Devreese (AVEVE), Daniel Van Cauteren (Meno Group), Rik Lecot (Lecot IJzerwaren) et Christophe Van der Gucht (Bouw.Punt) se sont encore dit lors de ce débat animé, qui avait lieu le 9 octobre dernier. A TOTU PRIX Comprenez-vous la critique de certains fournisseurs qui estiment que les acheteurs ne négocient plus aujourd’hui que sur les prix, sans montrer le moindre intérêt pour la qualité et le caractère innovant d’un produit? LECOT: “Nous avons une relation très ouverte avec nos fournisseurs et partageons avec eux beaucoup d’informations confidentielles: quels produits de leur assortiment nous vendons et à quel prix, combien de pièces et dans quel ma- cier. Il est douloureux de constater à quel point les entreprises qui en font usage sont rares! Sur les 800 à 900 entreprises avec lesquelles nous collaborons, quelque 150 sont des partenairesfournisseurs. Elles ont la possibilité de placer l’ensemble de leurs catalogues sur notre site internet, ce qui permet aux clients professionnels de les consulter en ligne. Eh bien vingt fournisseurs à peine y sont parvenus!” BOUW.PUNT: “En ce qui concerne l’échange numérique d’informations, certains ont encore beaucoup de chemin à faire, c’est exact en effet. Il y a encore des fournisseurs qui nous communiquent leurs tarifs au format PDF, “Les fabricants feraient mieux de se concentrer davantage sur le développement du marché, car dans le DIY ils ne parviennent pas à développer des familles de produits qui soient fondamentalement nouvelles” (Daniel Van Cauteren, Meno Group) gasin, ce genre de choses. Dans une certaine mesure, nous leur permettons de déterminer avec nous quels articles il est plus intéressant de mettre en rayon et quelles actions promotionnelles nous pouvons éventuellement y asso- ce qui nous oblige à taper toutes les données à la main!” AVEVE: “Les processus devront être de plus en plus automatisés: l’échange d’informations techniques, les tarifs, les paramètres logistiques, HUBO Les 130 magasins belges Hubo sont soit en franchise (environ 40%), soit gérés par la chaîne elle-même (60%). Avec ses trois magasins Plafomat , la chaîne Hubo est en outre active dans le segment professionnel. Depuis la reprise de Walter Van Gastel, le groupe dispose également de huit jardineries et deux magasins de fleurs. MENO GROUP Meno est une société coopérative, ce qui signifie que ses adhérents sont également coactionnaires de la centrale. Le groupement compte 145 points de vente répartis sur trois enseignes: bricolage, matériel professionnel et articles ménagers. LECOT Avec 36 magasins répartis dans toute la Belgique, tous en gestion et ainsi de suite.” HUBO: “Etant donné que notre assortiment est beaucoup plus homogène, cela se fera de manière bien plus rapide et aisée chez nous que dans les canaux de distribution aux professionnels.” LECOT: “C’est exact. Environ 20% de nos ventes concernent des produits non référencés, ce qui est tout de même énorme!” “À l’avenir, nous ne collaborerons plus avec certains fournisseurs. Non pas en raison d’un manque de vision de leur part ou de mauvais produits, mais tout simplement parce qu’ils ne sont pas à la hauteur en termes de logistique et d’informatique. Si j’utilise le terme ‘advance shipping notice’, certains me regardent encore comme s’ils arrivaient d’une autre planète. C’est bien dommage, mais c’est la triste réalité!” HUBO: “Tout à fait d’accord. Des entreprises inefficaces de ce genre rendent tout simplement impossible à terme la collaboration avec elles.” BOUW.PUNT: “Chez Bouw.Punt, nous voulons aussi entreprendre des démarches importantes dans ce sens, sachant qu’à terme les TIC (ou ‘IT’: Technologies de l’Information et de la Communication) représenteront un important avantage concurrentiel. Et je crains que beaucoup de fournisseurs ne puissent ou ne veuillent nous suivre sur ce terrain. Le fait que nos adhérents fonctionnent en grande partie avec le même système de TIC montre que nous prenons cela au sérieux.” HUBO: “C’est surtout difficile pour les grossistes. De leur côté vous voyez aussi une importante progression de la consolidation, avec pour résultat des acteurs toujours plus importants et moins de grossistes de niche. L’arrivée de toutes nouvelles technologies avec des systèmes de gestion des stocks beaucoup plus performants peut représenter une opportunité pour certains grossistes, alors que pour d’autres il s’agit d’une propre, l’entreprise Lecot est déjà active depuis quatre générations sur le marché B-to-B. La Wallonie représente environ 30% de son chiffre d’affaire total et de son parc de magas- menace. Pour nous, en tant que retailers, cela nous permettra surtout d’éliminer de la chaîne les maillons superflus. De grands fabricants de marques telles qu’AkzoNobel et Stanley livrent maintenant directement la grande distribution, alors que pour ce genre de choses ils faisaient autrefois appel au commerce de gros.” BOUW.PUNT: “Le même phénomène se produit dans notre secteur: ce sont surtout les grossistes qui voient reculer leur chiffre d’affaires. Il ne faut pas chercher l’explication bien loin: des fabricants qui livrent directement, ou bien le fait que nous, avec notre entrepôt central, assumons nous-mêmes en partie cette fonction du commerce de gros.” “Chez Bouw.Punt, nous pensons généralement à long terme, et dans cette optique nous considérons nos fournisseurs attitrés comme des partenaires forts. Le fait que nos adhérents soient tous des entreprises familiales offre aux fournisseurs l’avantage d’être en contact direct avec des chefs d’entreprise qui tournent avec eux depuis de nombreuses années déjà. Dans la construction de logements, il est très important de pouvoir toujours vous retourner vers vos fournisseurs dans le cas où quelque chose se passerait mal. Ne comptez pas là-dessus si tout vient de Chine!” Ce que je voulais savoir en fin de compte, c’est si vous trouvez justifiée la critique des fournisseurs. HUBO: “Nous travaillons depuis déjà plus de quinze ans avec 80% de notre ‘Top 50’ de fournisseurs. Ce qui prouve que la relation avec les fournisseurs n’est pas si mauvaise tout compte fait. Et nous ne lançons tout simplement pas d’appels d’offres. Certes, des glissements se produisent de temps en temps dans la base de nos fournisseurs, mais ce n’est généralement ins. Outre ses propres points de vente, dont la superficie moyenne se situe entre 800 et 1.000 m2, le groupe envoie chaque jour 75 représentants sur la route. Quatre à cinq ouvertures de magasins sont prévues pour 2014. AVEVE Un total de 250 magasins en Belgique, principalement en Flandre, dont 50 en gestion propre et environ 200 en franchise. Les magasins varient en superficie, du petit (Aveve City) au grand (Aveve Plus), et par leur emplacement, en ville, en périphérie ou à la campagne. BOUW.PUNT Le plus important groupement des commerces de matériaux de construction avec 17 adhérents, presque tous flamands, qui possèdent ensemble un total de 22 points de vente. Tous sont des généralistes avec également leur propre Bouw.Shop, qui reçoit aussi bien une clientèle de particuliers (25%) que de professionnels (75%), pour toutes sortes d’outillages et d’accessoires. Tous les adhérents sont par ailleurs actionnaires. 17 Les plus grands défis pour l’avenir se situent-ils principalement sur le plan logistique? HUBO: “Nous sommes confrontés à plusieurs défis importants, et la logistique en est certainement un. La disponibilité des produits est pour moi une condition sine qua non. C’est justement pour cela que j’insiste sans cesse sur la performance logistique de nos fournisseurs.” MENO: “Selon moi, les fabricants feraient mieux de se concentrer davantage sur le développement du marché. Si vous regardez le matériel électrique et la hi-fi, un secteur qui réalise aujourd’hui une grande partie de son chiffre d’affaires avec des produits qui n’existaient pas encore il y a dix ans, je ne peux que constater qu’il se crée peu de nouveaux marchés dans le DIY. Dans ce domaine aussi, nous sommes extrêmement conservateurs! Les fournisseurs ne parviennent pas à développer des familles de produits qui soient fondamentalement nouvelles.” LECOT: “Pour notre activité B-to-B et notre entrepôt central, il n’y a aucune obligation à ce qu’un fournisseur soit en mesure de nous livrer dans les 24 heures. Je dirais même avec vous que c’est justement ce fournisseur qui fait que E-COMMERCE Où en êtes-vous en matière d’e-commerce? AVEVE: “Nous travaillons sur un projet important en interne, car le monde devient numérique quoi qu’il en soit. N’attendez certainement pas chez nous une boutique en ligne pour 2014, c’est trop tôt pour cela. Quoi qu’il en soit, pour AVEVE le commerce uniquement en ligne ne sera jamais un objectif en soi, “En ce qui concerne l’échange numérique d’informations, certains ont encore beaucoup de chemin à faire. Il y en a encore des fournisseurs qui nous communiquent leurs tarifs au format PDF” (Christophe Van der Gucht, Bouw.Punt) parce que, selon notre vision, ceci n’est qu’une petite partie de toute l’évolution numérique qui est désormais en route, et qui va bien au-delà d’un simple commerce en ligne. Chez AVEVE, le magasin physique occupera toujours une place centrale. Et si vous regardez tout ce qui est encore possible, par exemple en termes de techniques de présentation et de conseil à partir d’outils numériques, il s’agira de réunir ces deux mondes. Ce ne sont donc certainement pas des courants à part. Grâce à cette évolution numérique, vous pouvez à tout moment toucher le client, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Et la popularité croissante des tablettes et des smartphones offre d’énormes opportunités à ce niveau. C’est ce que nous appelons ‘enlacer’ le client sur le mode numérique.” BOUW.PUNT: “La situation est urgente mais il n’est pas trop tard! Certains de nos adhérents sont déjà pleins d’impatience à l’idée de sauter sur cette opportunité, d’autres un peu moins. Ainsi que je le disais, les TIC représenteront un avantage concurrentiel toujours plus fort. À l’avenir, les clients professionnels pourront, via le site internet, se connecter pour voir les catalogues, les tarifs, les factures, les commandes “Des fabricants qui expriment une critique sur le fait qu’il ne s’agit encore que de prix et non d’innovations feraient bien de se demander si eux-mêmes se montrent assez innovateurs” (Erwin Van Osta, Hubo) notre raison d’exister est pratiquement en train de disparaître et qui est ‘responsable’ du succès des boutiques en ligne, pour lesquelles la rapidité de livraison est en revanche une absolue nécessité. Ce que je trouve beaucoup plus important, c’est d’assurer ses livraisons de manière conséquente et de respecter tous ses engagements. A mes yeux, la fiabilité de livraison est cruciale pour un bon partenariat!” faisons déjà. Chaque adhérent possède en moyenne huit à neuf camions, je vois peu de problèmes à ce niveau. Tout comme notre uniformité et notre bonne couverture sur la Flandre, c’est un atout énorme et que nous avons déjà en mains.” MENO: “Meno possède son propre e-shop depuis quelque temps déjà: l’utilisateur final peut y trouver les quelque 15.000 articles de notre entrepôt central de Nivelles. Les chiffres en cours, etc. Ou vérifier si certains produits sont en stock dans un magasin. Et nous sommes justement en train de mettre notre base de données en ordre. Le volet e-commerce devient la prochaine étape, même si c’est plutôt pour après-demain que pour demain. Nous pourrions pour cela choisir un système collect&go, mais la livraison à domicile ne doit pas non plus poser de problèmes, puisque nous le d’affaires que nous rapporte la vente en ligne sont plutôt modestes. C’est surtout parce que nous n’avons pas choisi la voie la plus facile, en suivant les prix de vente conseillés. Alors que le prix est tout de même un critère important pour l’achat d’un produit sur internet. De plus, le client est obligé d’aller retirer lui-même dans l’un de nos points de vente ses commandes passées en ligne. Nous avons ainsi posé deux sérieux obstacles qui expliquent pourquoi notre boutique en ligne n’a pas connu un succès gigantesque jusqu’à ce jour. Pour le moment, il s’agit surtout de tester diverses options et d’acquérir de l’expérience, mais notre objectif est sans aucun doute de continuer à élargir cette partie de notre activité. Et beaucoup de nos adhérents ont d’ores et déjà mis leur propre système sur pied pour leurs clients professionnels.” HUBO: “Avec notre boutique en ligne, nous réalisons actuellement le chiffre d’affaires d’un petit magasin. Par ce que je crois très fort à l’imbrication des différents canaux, nous venons juste de lancer un grand projet ‘omni-channel’. Nous voulons pouvoir offrir un système click&collect d’ici 2014 à nos clients. Nous n’allons donc pas livrer immédiatement à domicile comme le fait Gamma. Nous le faisons déjà pour certains assortiments qui ne sont pas disponibles dans les magasins, mais nous nous en tenons là provisoirement. Je vois en fait cela de manière beaucoup plus large qu’une simple vente en ligne. Nous allons par exemple placer dans le magasin des kiosques numériques qui permettront de montrer davantage d’assortiment sur la même surface. Ce sera un ‘online meets offline’, avec le canal numérique en complément du point de vente physique. L’ecommerce permettra d’ouvrir davantage de possibilités en termes d’horaires d’ouverture. Et je ne parle pas des réseaux sociaux! Ce n’est certainement pas une menace pour notre business, bien au contraire, mais un renforcement. D’ici trois ans, nous devrions avoir tout réglé, 18 www.edialux.be Utilisez les biocides avec précaution. Avant toute utilisation, lisez l’étiquette et les informations concernant le produit ! pas de notre fait. Il s’agit souvent de la conséquence de consolidations ou de reprises.“ “Peut-être les fournisseurs devraient-ils aussi se regarder de temps en temps dans la glace. Ceux qui expriment une critique sur le fait qu’il ne s’agit encore que de prix et non d’innovations feraient bien de se demander si eux-mêmes se montrent assez innovateurs. En ce qui concerne les produits au caractère expressément novateur, il n’existe généralement pas d’alternative sur le marché. Dans ce cas, ce n’est même plus la peine de parler de prix à la table de négociations. Mais lorsque l’offre se rétrécit et que tous les produits commencent à se ressembler, que pouvez-vous faire d’autre, en tant qu’acheteur, que négocier les prix?!” AVEVE: “Il y a heureusement encore beaucoup d’innovations, et il existe quelque chose comme les liens exclusifs de collaboration. Mais une fois que tout ceci disparaît, l’attention se concentre automatiquement sur le prix.” Home • Pet • Plant Protection La promotion et la commercialisation de produits ne peuvent s’imaginer sans un marketing poussé. En plus d’emballages explicites, il faut aussi attirer l’attention dans le magasin et dans les médias. Pour le magasin, il y a nos displays bien connus avec panneaux correspondants pour mettre en avant les produits saisonniers, le matériel POS pour l’habillage des rayons, l’Infojournal, Garden Alert, … . Tout cela pour améliorer la rotation des produits dans votre magasin spécialisé. Outre le marketing dans le magasin, il y a aussi la presse écrite, avec des magazines de jardinage et des revues spécialisées diverses dans lesquels nos (nouveaux) produits sont présentés à intervalles réguliers. Les chiffres prouvent également l’utilité de l’immense internet. Ce média devient de plus en plus important. Les passionnés de jardin s’informent activement sur les problèmes rencontrés et sur les produits appropriés pour les résoudre. Souvent ils se sont bien documentés avant de se rendre dans un magasin pour aller chercher ou trouver le produit adéquat. En 2013 aussi, nous continuerons à développer notre stratégie qui consiste à trouver à tout problème la bonne solution. Voilà un défi important pour un secteur dans lequel s’annoncent de grands changements! 18 17 y compris les applications mobiles et la livraison à domicile. Et, étant donné que nous aimons gagner des prix, nous espérons que Hubo pourra rivaliser pour l’Award du ‘Best Omnichannel Retailer of the Year’ (rires). La transparence des prix à ce niveau constitue certes un immense défi. Je ne suis pas non plus très heureux à l’idée que beaucoup de nos fournisseurs proposent leurs produits sur un suiveur rapide (rires).” “Le grand danger avec bol.com réside selon moi dans le fait qu’il se trouve aux mains d’Ahold, le groupe qui détient également les supermarchés Albert Heijn. Ceux-ci fonctionnent déjà comme points d’enlèvement. En fait, on pourrait déjà parler de retailer ‘omni-channel’. Et je trouve le projet de Gamma trop ambitieux, car trop cher: la logistique me semble “Les processus devront être de plus en plus automatisés: l’échange d’informations techniques, les tarifs, les paramètres logistiques, et ainsi de suite” (Sabine Devreese, AVEVE) bol.com et Coolblue et se situent de ce fait juste sous nos prix catalogue.” LECOT: “Nous avons commencé la vente sur internet en août 2011, et celle-ci représente à ce jour 4% de notre chiffre d’affaires total. L’important est que les visiteurs puissent aussi voir en temps réel les stocks actuels de chaque magasin. Pour le moment, ils doivent encore s’identifier pour cela, mais dès l’an prochain nous passerons à un système ouvert qui rendra notre e-shop accessible à tous.” “Entre-temps, nous continuerons à exercer une pression sur nos fournisseurs pour qu’ils établissent dans leur politique de prix une distinction claire entre nous et les ‘pure players’. Ils ne doivent jamais perdre de vue le fait que nous stockons nous-mêmes, que nous devons former du personnel de vente, montrer leurs produits dans nos show-rooms, envoyer des représentants sur la route, et ainsi de suite. Si nous n’en sommes pas récompensés d’une manière ou d’une autre, à l’avenir nous ne pourrons plus proposer leurs produits. C’est donnant-donnant!” Pourquoi l’e-commerce ne sort-il pas encore vraiment de terre en Belgique, alors qu’il a déjà pris un large essor dans les pays voisins? HUBO: “Une des raisons à cela est que la densité du parc de points de vente est élevée dans notre pays. Dans notre branche, il ne faut pas rouler plus de 10 minutes pour trouver un article DIY ou de jardinage. De ce point de vue, la valeur ajoutée de la vente sur l’internet reste plutôt limitée pour le moment. Mais maintenant qu’il existe réellement la possibilité de se faire livrer le lendemain les commandes passées en ligne à domicile, il se crée un déséquilibre et la disponibilité des produits dans les magasins physiques se trouve réellement menacée.” “N’oublions pas que la part des achats effectués sur internet est encore assez modeste dans notre secteur, avec environ 3%. Même si je sais aussi que tout peut soudain aller très rapidement. C’est pourquoi nous nous investissons sur le sujet, sans pour autant négliger nos magasins physiques. D’ailleurs, Hubo n’a jamais été un lanceur de tendances, mais plutôt un défi énorme pour pouvoir rendre tout ceci rentable. Je pense et j’espère que nous apprendrons surtout beaucoup de cela.” BOUW.PUNT: “Il faudrait regarder les résultats de certains ‘pure players’. Ils réalisent peut-être de gros chiffre d’affaires, mais la question est de savoir combien il leur reste en fin de compte, et si c’est aussi intéressant que ça. Croyez-moi, les coûts de ces retours gratuits doivent rapidement monter très haut, en volume comme en frais.” HUBO: “La livraison à domicile et le retour gratuits, c’est une USP qui peut compter Alors qu’un retailer physique doit presque supplier le client de venir dans son magasin, où celuici paiera au moins autant pour des produits identiques, et même plus dans le pire des cas. D’autre part, les coûts logistiques sont si élevés qu’il n’est pas possible que ce joli conte dure longtemps. Regardez Amazon - qui n’est pourtant pas un petit joueur - et qui a récemment fait comprendre qu’il facturerait tout de même Hubo vend ses actions BricoKing Depuis la fin octobre, Hubo, numéro 2 sur le marché DIY belge, n’est plus actionnaire majoritaire de BricoKing. Ce qui signifie que le CEO Juan José Jaén dispose à nouveau de 100% des actions de la chaîne espagnole. Hubo s’était introduit au printemps 2009 dans le groupe BricoKing grâce à une participation majoritaire de 51%. Pour pouvoir poursuivre sa croissance en Espagne qui demeure un marché très difficile - Hubo devait reprendre le reste des actions, ou BricoKing désintéresser son actionnaire belge. C’est donc cette solution qui a été choisie, en parfaite intelligence entre les deux parties. En outre, l’opération d’assainissement de la chaîne espagnole est loin d’être achevée. La nouvelle structure de l’actionnariat permettra une plus grande amplitude de mouvement pour procéder à cette opération. Les liens entre Hubo et BricoKing demeurent cependant, car les deux chaînes sont toujours adhérentes de Bricoalliance, l’organisation d’achat européenne dont le siège se situe à Wommelgem. BricoKing compte actuellement 35 points de vente, en franchise ou en gestion propre, dont quatre magasins City. Il se dit que trois établissements devraient fermer et que le format des magasins de proximité devrait être étendu en priorité. 70% du marché, alors que le trio de tête en Belgique n’en détient que 10%. Pour arriver à ces 70% dans notre pays, vous devez commencer à regarder le Top 50. La situation est certes en train de changer, en raison de la vague de consolidation, et nous surveillons cette évolution de très près. La raison pour laquelle nous travaillons beaucoup à notre vision et à notre stratégie, c’est que nous aimerions être encore leaders du marché en 2020, et aussi en 2030. Nous sommes également membres d’un groupement européen, et nous apprenons beaucoup de nos collègues étrangers qui viennent souvent de pays dans lesquels cette consolidation est un fait de- “Pour notre activité B-to-B et notre entrepôt central, il n’y a aucune obligation à ce qu’un fournisseur soit en mesure de nous livrer dans les 24 heures” (Rik Lecot, Lecot IJzerwaren) une partie des coûts de transport aux clients. On voit à quel point les choses sont loin d’être aussi simples qu’elles le paraissent.” SOURCES D’INSPIRATION D’où tirez-vous la substantifique moelle pour former une image du futur visionnaire et inspirée? LECOT: “D’où je tire la substantifique moelle? Du food naturellement!” (Hilarité générale). BOUW.PUNT: “Je pense que nous pouvons qualifier la Belgique de marché atypique, y compris dans les matériaux de construction, du fait qu’il est encore très fragmenté. En Angleterre, les trois gros acteurs se partagent puis longtemps déjà. En Belgique, et surtout en Flandre, Bouw.Punt est un peu considéré comme la référence. C’est pourquoi nous allons régulièrement voir ce qui se passe au-delà de nos frontières.” AVEVE: “Dans tout ce que nous faisons, nous prenons le client pour point de départ. Qu’est-ce qui est significatif pour le consommateur? Quels sont ses besoins? Si vous prenez ces questions en considération dans toutes les décisions stratégiques, les résultats ne peuvent manquer de se produire. À condition toutefois que vous connaissiez parfaitement ce client, autrement tout ceci n’a que peu de sens. L’AVEVE, et surtout ses collaborateurs et ses franchisés, est littéralement proche des clients. Et nous, au siège, recevons beaucoup d’infos de la part de nos magasins.” MENO: “Pour nous, c’est plus dimensionnel naturellement, en ce sens que nous avons une structure d’organisation spécifique qui implique énormément de concertation avant qu’une décision définitive puisse être prise. Mais nous apprenons beaucoup d’autres coopératives qui réussissent, dans différents secteurs. La Rabobank par exemple, la banque des Pays-Bas qui connaît le plus grand succès, a elle aussi une structure coopérative. Pour le reste, il s’agit surtout de voir comment s’y prennent les grosses pointures, chez nous comme à l’étranger. Home Depot est sans aucun doute l’un d’eux. Bien évidemment, il faut encore pouvoir transposer tout ceci à la taille de nos magasins, car nous parlons d’autres superficies. Et puis il y a naturellement le secteur food, qui est déjà bien plus avancé que nous du point de vue de la logistique et de l’organisation.” HUBO: “La réalité quotidienne qui nous entoure, au sein de notre propre organisation mais aussi chez nos collègues-concurrents et dans d’autres secteurs, c’est là notre principale source d’inspiration. Parallèlement, nous allons souvent éclairer notre lanterne à l’étranger. Et, du fait que je siège dans un certain nombre de fédérations européennes, je suis régulièrement en contact avec des collègues retailers. Comment parviennent-ils - souvent en réduisant la voilure - à survivre à la crise? C’est de ce genre d’histoires que vous pouvez tirer des leçons pour votre propre business.” LECOT: “Des conversations avec les collègues étrangers peuvent souvent vous fournir une information utile, bien entendu. Et lorsque que je visite de grandes surfaces, en France ou en Allemagne, j’ouvre bien les yeux. Ce serait dommage de les fermer dans un tel moment d’ailleurs! À moins que le spectacle soit tout simplement épouvantable (rires)!” Merci pour cet entretien. 19 Internationale Eisenwarenmesse: la grand-messe biennale du DIY & de la quincaillerie Affirmation 1: l’Eisenwarenmesse est tout simplement gigantesque. En 2012, ses 2.663 exposants (sur une superficie de 142.500m2) ont reçu la visite de 53.500 professionnels. Affirmation 2: ce salon est un événement très international, avec 80% d’exposants et 60% de visiteurs venant d’autres pays que l’Allemagne. Au total, 124 pays sont représentés au salon de Cologne. Affirmation 3: l’Eisenwarenmesse est reconnue de tous comme la plate-forme ultime de l’innovation, et permet aux professionnels de découvrir les dernières tendances et de glaner des idées marketing pour leur propre business. Avec 1500 exposants, l’outillage manuel garantit l’offre la plus large du salon. Et en outre, désormais, les fournitures professionnelles (500 entreprises), les techniques d’adhérence et de fixation (400) ainsi que les fournitures et équipements pour la construction et le DIY (200). Quelles nouveautés pouvons-nous attendre lors de la prochaine édition? L’organisation garde résolument le silence à ce sujet, histoire de maintenir le suspense… Elle a cependant accepté de lever un petit coin du voile et de nous révéler dans quelle direction s’orientera Cologne cette année! Les tendances dans l’outillage de jardin La tendance pour la prochaine édition, selon l’organisation, s’oriente de plus en plus vers les moteurs sans balais qui rendent les outils plus puissants et plus légers et en même temps plus faciles à entretenir. Autre thème important du salon, la technologie des accus: ce domaine aussi bénéficie en permanence d’améliorations diverses. Des versions 18 et 36 V des nouveaux petits ‘power packs’ seront présentées à Cologne. Mieux encore, le secteur des outils électriques sans fil affiche de plus en plus clairement une tendance positive à l’utilisation d’un système de batterie unique utilisable pour plusieurs outils du même fabricant. Dans le domaine des accessoires, comme les forets par exemple, on n’est visiblement pas resté inactif. Ainsi, une nouvelle génération de forets SDS, plus durables, à utiliser sur des appareils rotatifs avec ou sans percussion, fera aussi son apparition à Cologne. Succès des colles & recherche du confort Dans le segment de l’adhérence, la tendance s’oriente maintenant vers les colles. Le col- lage permanent des assemblages goujonnés au niveau des murs et des plafonds est à conseiller lorsque les assemblages sont soumis à des contraintes importantes. Dans le secteur ‘construction et DIY’, le thème du confort est une des priorités absolues. Pour réduire au minimum le nombre de câbles, la tendance dans le domaine des motorisations de stores et volets est de recourir à des systèmes télécommandés à la consommation réduite en stand-by. Un nouveau timer permet de commander simultanément jusqu’à 25 volets et cinq canaux. L’Internationale Eisenwarenmesse Köln 2014 ouvrira ses portes aux professionnels du 9 au 12 mars 2014, de 9 heures à 18 heures. Pour en savoir plus, visitez le site www.eisenwarenmesse.com WWW.EISENWARENMESSE.COM ROCK ON! 9 –12 mars 2014 EISENWARENMESSE – International Hardware Fair Cologne OUTILLAGE, RACCORDS & FIXATIONS, FERRURES, FOURNITURES INDUSTRIELLES & BRICOLAGE En 2012 : 2.665 exposants, 53.500 visiteurs de 132 pays, 6 halls, 142.000 m² Luc Van Den Eede, Tel. +32 0 1639 4855, [email protected] REZENREGIST ! S VOU 20 Publi Sylvania: l’offre en éclairage led est désormais complète Le marché de l’éclairage led est en progression constante. Les nouveaux acteurs investissent lourdement, ce qui a pour résultat une guerre des prix, en même temps que cette technique gagne du terrain. “Nous sommes heureux de pouvoir affirmer que Sylvania connaît une forte croissance dans le domaine de la led,” déclare Eline Bastiaensen, retail marketing manager du fabricant d’éclairage. “Ce succès est le résultat de nos investissements dans des produits innovants et d’une approche retail ciblée.” Les atouts d’une grande entreprise Et le fabricant ne manque certes pas de marge de manœuvre financière, ajoute Eline Bastiaensen. Bien au contraire! “Le marché de la led évolue très rapidement et on voit apparaître de plus en plus de nouveaux acteurs. Et ceux qui n’ont pas un portefeuille compétitif disparaissent!” C’est pourquoi la multinationale, qui dispose d’une usine à Tienen, élargit encore fortement son offre cette année. Sylvania est parfaitement placée pour surfer sur la demande changeante émanant du consommateur, Eline Bastiaensen en est convaincue. “Nous avons l’avantage d’être une grande structure, active sur différents terrains. Notre usine de Tienen, par exemple, ne produit pas seulement les nouveaux spots à base de leds pour le marché retail, mais aussi des produits spécifiques ciblant le marché professionnel, comme par exemple l’éclairage urbain. Et le groupe Havells en général (la société-mère de Sylvania, NdlR) est actif dans de nombreux domaines, avec des innovations qui, en bout de ligne, finissent par arriver au consommateur. Pour n’en donner qu’un exemple, dans la catégorie des spots basse tension, nous avons mis au point le RefLED MR16, sans ventilateur et donc silencieux. C’est un détail technique, mais qui en fait un produit unique sur le marché de l’éclairage. Un produit fort, et désormais disponible aussi sur le marché du retail.” Une offre complète en leds Quelles sont les autres nouveautés dans l’offre Sylvania cette saison? “Tout d’abord, nous répondons à une grosse demande du marché avec le remplaçant de l’halogène 50W en basse tension: nous lançons la lampe led MR16, dotée de la technologie coolfit AHC (Automatic Heat Control) de Sylvania, qui assure une plus longue durée de fonctionnement en continu grâce à un système d’autorégulation de la température de fonctionnement. Ce qui en fait un équipement adapté pour des spots encastrés dans le béton par exemple. Nous lançons également une version plus puissante du RefLED GU10 de l’an dernier, avec un flux lumineux encore plus élevé: 425 lumens. En parallèle, la version plus ancienne continuera d’exister, puisqu’elle remplace un spot halogène de 50 W.” La version GU10, plus puissante, remplace quant à elle une lampe halogène de 60 W, Sylvania répondant ainsi à la demande d’un éclairage led plus puissant. “On entendait encore dire que l’éclairage led n’était ‘pas assez puissant’, mais nous pouvons affirmer que nous proposons aujourd’hui un portefeuille complet chez Sylvania.” Encore une nouveauté: un éclairage TL à base de leds, venu de l’usine Sylvania d’Erlangen, Allemagne. “Là aussi il y avait une lacune sur le marché. Les lampes-tubes sont déjà très économes en énergie (il s’agit de la même technique que pour les lampes ‘éco’) mais elles présentent beaucoup d’autres avantages, en particulier sur le plan technique. Ainsi, avec les leds, vous obtenez la lumière dès que vous appuyez sur l’interrupteur. De plus, la led convient nettement mieux à une mise en route par des détecteurs automatiques de présence.” Enfin, signalons une dernière nouveauté: “Nous proposons désormais aussi la led LS, une armature à poser en applique, entièrement finie, avec interrupteur, et équipée de led-strips. Un produit très facile à installer, et qui peut être utilisé au choix avec des couleurs d’éclairage froides ou chaudes.” Changement de look La nouvelle législation sur les mentions des em- ballages a quoi qu’il en soit nécessité quelques adaptations de la part des fabricants, mais Sylvania a décidé de ne pas en rester là et de profiter de l’occasion pour procéder à un changement de look complet. Ce qui frappe en premier lieu dans le nouvel emballage, c’est l’emplacement central réservé aux lumens, et la place plutôt modeste laissée en revanche à l’équivalent en watts. Le résultat d’un changement de mentalité chez le client, selon Eline Bastiaensen. “Nous remarquons que les gens commencent à penser en lumens. Ceux qui se penchent vraiment sur la question de l’éclairage, par exemple à l’occasion de travaux de transformation, adoptent vite cette attitude mentale. Le tableau d’équivalence en watts que nous avons mis au point l’an dernier est en fait devenu moins utile aujourd’hui.” Autre information importante, la mention, bien visible, dans le cas des leds, de la possibilité de réglage de l’intensité (‘dimmable’). “Les clients sont très friands d’éclairage à intensité variable et nous y travaillons. Mais souvent, ce n’est pas possible avec une lampe led, et il est alors essentiel de le leur faire savoir de manière très claire.” Les nouveaux emballages offrent également davantage de clarté sur la technologie utilisée. “Alors qu’autrefois tout était de la même couleur, il y a maintenant une subdivision par types de lampes. L’emballage des halogènes est d’un bleu caractéristique, celui des lampes ‘éco’ et TL est vert et celui des lampes led violet. C’est ainsi que nous espérons créer davantage de lisibilité dans le retail. C’est pratique pour le consommateur, même si nous réalisons que cela nécessite une adaptation de la part des retailers, d’autant plus que les codesproduits changent. Mais nous faisons tout pour les aider. Nous sommes aussi passés désormais à un emballage horizontal pour l’ensemble de notre assortiment, ce qui a une influence sur la configuration du rayon. Là aussi nous épaulons nos retailers, avec un plan de rayon détaillé et bien étudié.” Action retail Les prix baissent et les clients s’habituent peu à peu à cette nouvelle technologie, du moins pour l’usage domestique. Pourtant, les leds gagneraient à bénéficier d’un petit coup de pouce supplémentaire, pense-t-on chez Sylvania. “Qu’on le veuille ou non, la led reste un produit dans lequel il faut investir, car son prix est encore plus élevé que celui des autres techniques d’éclairage. C’est pourquoi nous offrons des promotions appréciables, notamment une action ‘2 +1’ convaincante.” Voici en ce qui concerne les innovations Sylvania de la saison dans le domaine de la led. Le fabricant est-il prêt à nous dévoiler quelque chose pour l’année prochaine, à laquelle on consacre actuellement beaucoup d’énergie à Tienen? Non, pas encore, mais on nous fait une promesse: le stand Sylvania du prochain salon Batibouw promet d’être très spécial! “Sylvania aura 90 ans en 2014, et nous ne comptons pas laisser passer l’événement. Que nos futurs visiteurs s’attendent d’ores et déjà à des surprises!” 21 L’Association des fournisseurs organise une formation aux ‘key account managers’ A la demande de ses adhérents, la Febin lance cette année des formations ciblées spécifiquement sur le secteur pour les ‘key account managers’, les ‘responsables Grands Comptes’. Ces stages, qui regroupent au maximum dix personnes, ont lieu sur deux jours et doivent donner aux participants une bonne notion des règles du jeu pour un véritable partenariat à long terme avec leurs principaux clients retail. Publimat News est allé tendre l’oreille dans une salle de classe improvisée. “Une bonne gestion des key accounts nécessite un changement de comportement!” Bâtisseurs de ponts Les participants à la première session, en septembre dernier, se sont montrés unanimement positifs dans leur feed-back. La Febin a donc rapidement pris la décision d’organiser une suite à cette formation de key account managers pour les secteurs DIY & Garden. Tout comme la fois précédente, les cours ont été donnés par Johan Moeys, du bureau de formation indépendant Atlas. Un enseignant fort de trente ans d’expérience de la pratique et qui connaît tous les possibles points sensibles ou douloureux. Sa carte de visite annonce ‘growth architect’ (architecte de croissance), un titre qui fait froncer les sourcils. “Je suis l’architecte qui aide à dessiner les plans, et qui, si nécessaire, donne des indications supplémentaires durant les travaux. Le fournisseur qui fait suivre cette formation à son ou ses key account manager(s) doit être vu comme le maître d’ouvrage. Quant aux participants, ce sont les entrepreneurs chargés d’effectuer les travaux sur le terrain. La tâche la plus importante leur revient, ils doivent pouvoir jouer leur rôle en construisant un pont entre retail et supply.” Proactif “Les entreprises investissent beaucoup d’argent et d’engagement pour démarcher de nouveaux prospects. Attention, il n’y a rien de mal à cela! Mais entre-temps, le client existant est perdu de vue, voire même négligé. Pourtant, l’expérience enseigne qu’il est cinq fois plus facile de faire le même supplément de chiffre d’affaires à partir d’un client existant. Et ce que je trouve frappant, c’est que beaucoup de fournisseurs savent en fait très peu de choses de leurs propres clients retail. Bien sûr, il est impossible de tous les connaître parfaitement, mais vous pouvez tout à fait sélectionner un certain nombre de key accounts. Ils ne sont pas si nombreux, car la règle de base est que 80% du chiffre d’affaires sont générés par 20% des clients. Un key account manager doit très sérieusement approfondir sa connaissance de ses clients afin de gagner leur confiance et même de voir celleci se développer. Ce qui n’est pas l’affaire de quelques jours, mais par définition un processus à long terme. Il existe un ‘top 10’ des raisons pour lesquelles un retailer, après de longues années de collaboration, peut cesser la collaboration avec son fournisseur. Et les prix n’arrivent qu’en huitième place! La principale cause de rupture est le fait que le retailer estime que son fournisseur ne se met pas assez à sa place et reste bloqué sur sa propre vision. Qu’est-ce qui est important pour mon client? Qu’est-ce qui représente une opportunité pour lui? Et ces questions restent trop souvent sans réponse. Toutes ces connaissances préalables doivent aider un key account manager à accompagner son client afin d’arriver, au bout du compte, à mieux servir encore l’utilisateur final. Au lieu de rester chacun assis de son côté de la table et de renvoyer la balle d’un camp à l’autre, retailer et fournisseur feraient mieux de s’asseoir du même côté et de tenter ensemble de rendre cette balle de plus en plus petite. Se pencher sur le problème du client retail avec lui, de manière proactive, pour que chacun en retire un bénéfice, pour moi c’est du key account management de top niveau!” Un processus durable “Je constate que les key account managers investissent plus de la moitié de leur temps dans leur propre entreprise, parce qu’ils doivent ‘vendre’ leurs clients en interne. Le problème est que le directeur général, le directeur financier et le directeur du marketing veulent chacun avoir leur mot à dire et estiment presque toujours qu’on vend trop bon marché. Heureusement, les key account managers disposent des capacités commerciales nécessaires pour convaincre leur patron de ce qu’il s’agit d’un processus durable. Un processus qui est sans cesse sujet à discussion en interne, ce que je ne trouve pas mauvais en soi. Car il est tout à fait possible qu’un bon plan de gestion d’un grand compte ait déjà besoin d’être remanié au bout de deux mois. N’oublions pas non plus que certains clients retail - même de grandes entreprises - ne sont pas encore prêts pour cela et que seuls les prix comptent à leurs yeux. Dans ce cas, le key account manager doit chercher des solutions en termes d’efficacité et d’économie des coûts. Le ‘meilleur marché’ ne concernera alors pas le prix du matériel, mais le prix qu’il en coûte pour faire arriver ce matériel chez le client. Certains fournisseurs offrent trop à leurs clients retail, alors que ceux-ci demandent moins en fait. Dans ce cas, une réduction de l’assortiment fait certainement partie des possibilités d’économiser sur le stock. Vous avez aussi des retailers qui estiment que leurs fournisseurs proposent justement trop peu de solutions!” Une communication honnête “Vous ne m’entendrez pas dire que le prix est sans importance, bien au contraire, mais nous devons oser ouvrir cette discussion vers un débat plus large. Si, en tant que fournisseur, je vends quelque chose de banal que mon concurrent vend aussi, cela sera très difficile. Mais c’est une tout autre histoire si j’accompagne ce même produit d’un certain nombre d’USP (Unique Selling Proposition, NdlT), si je développe un nouvel emballage ou si j’offre un meilleur service. D’autre part, il y a certaines situations dans lesquelles un fournisseur doit avoir le courage de mettre fin à sa collaboration avec un retailer. Par exemple lorsqu’après tous les efforts fournis par le fournisseur, le client ne semble toujours s’intéresser qu’aux bas prix! Le key account manager est l’araignée dans sa toile, aussi bien auprès de son client retail que de sa propre entreprise. Vis-à-vis de son employeur, il doit être un ambassadeur du client et, à l’inverse, il représente son entreprise auprès du client. Ce qui n’est certainement pas une position facile. Et je vois ceci se produire fréquemment: un bon démonstrateur est promu vendeur, à son tour le vendeur devient key account manager. C’est la plus grosse erreur qu’une entreprise puisse commettre! Parce que c’est un job totalement différent: le key account manager ne rentre jamais avec un bon de commande. Il est plus manager que vendeur, et doit davantage écouter que parler. Et écouter de manière active, cela se fait aussi avec les yeux. De plus, un key account manager doit toujours être un peu psychologue: jusqu’où puis-je aller trop loin?” Une communication honnête avec le client, sans toutefois mettre toutes les cartes sur table, génère un bon lien de confiance. Ne faites pas de vaines promesses et, le cas échéant, avertissez à temps le retailer que cela ne marchera pas, afin de trouver une autre solution tout de suite. En camouflant la vérité, vous mettez en jeu votre relation avec le client. Celui-ci aura l’impression que sa confiance a été trahie. Et c’est la pire chose qui puisse arriver pour le bâtisseur de ponts!” La Febin prévoit le même business training pour les key account managers francophones au printemps 2014, et ces sessions devraient également se répéter à l’automne. Voici les noms des entreprises qui ont déjà pris part à cette formation: Calodar, Wagner, Ciret Benelux, Unilin, Peltracom, Ledent Touw, Coeck, Metafranc, Eltra, Atab/Aquaplan, VianoRendapart, Malmar-Handel, Polet Quality Products, Mapei, Suki et HG Belgium. PEOPLE MOVING Paul Bellemans, Consultant Consumer Choices pour le panel DIY, a quitté GfK le 17 décembre pour rejoindre le 1er janvier prochain le Sally Beauty Holding - une entreprise internationale spécialisée dans la production de cosmétiques – au sein de laquelle il occupera un poste-clé en tant que Director EMEA. Dans l’attente d’un(e) remplaçant(e), les fonctions de Paul Bellemans seront confiées à Kristof Scheys, Business Analyst DIY chez GfK. Garden Trade International (Giardino) a désormais un nouveau représentant pour la Wallonie, le Grand-Duché du Luxembourg et le nord de la France: Michel Troilon, qui a déjà une expérience dans le DIY, a rejoint l’équipe commerciale le 28 octobre dernier. Il succède à Gaëtan Lequeu, actuellement responsable commercial pour la France chez Giardino. Vous pouvez joindre Michel Troilo par téléphone (0495/10 85 95) ou courriel ([email protected]). Hubo et AVEVE élues ‘meilleures chaînes de Belgique’ en 2013 C’est le 28 novembre, lors de la RetailDetail Night à Schelle, qu’Hubo a été élue ‘meilleure chaîne de magasins de Belgique’ dans la catégorie ‘grandes surfaces de bricolage’, et ce pour la cinquième fois! Vainqueur pour la sixième fois consécutive dans la catégorie ‘Jardin & Animal’, AVEVE est même parvenue à mieux faire! Quant à elle, la chaîne d’habillement JBC s’est vu attribuer par les 260.000 consommateurs participant au vote le score général le plus élevé, remportant ici un Prix du Public très convoité. Celui-ci récompense l’un des 25 vainqueurs de catégorie. Pour finir, signalons que pour le nouveau prix du ‘meilleur prospectus de l’année’, c’est Brico, leader du marché, qui sort lauréat de la catégorie ‘Home & Garden.’ 22 Mise au Point Que nous réserve 2014? J’avais demandé une boule de cristal à Saint-Nicolas afin de savoir plus rapidement que mes concurrents comment le marché allait évoluer. Ce que je tentais déjà de prédire depuis un certain temps à travers les chiffres communiqués par la Grande firme Knowledge mais, étant donné que celle-ci travaille aujourd’hui avec un facteur de ralentissement d’un trimestre ou presque, mes stratégies à court terme étaient dépassées avant même que j’aie pu les griffonner sur un bout de papier. Et en ces temps incertains, qui peut encore prévoir au-delà de quelques mois? Une boule de cristal donc! J’avais discrètement ajouté une ligne à la lettre adressée à Saint-Nicolas par Ferro Junior. On pouvait y lire, de ma plus belle écriture enfantine: “Et j’aimerais aussi une boule de cristal dans laquelle je pourrais prédire l’avenir.” Le grand soir venu, j’ai mis en place mon petit soulier - un joli 44 - garni d’un pack de bonnes bières régionales belges, avec verres et ouvre-bouteilles (on ne prend jamais trop de précautions). Après tout le bruit fait autour de Zwarte Piet, et qui n’était visiblement pas loin de nécessiter une intervention des Nations Unies, j’ai décidé de laisser la porte arrière très légèrement entrebâillée. Car je ne voulais en aucun cas avoir sur la conscience le fait que Witte Piet, le Piet blanc, une fois passé par ma cheminée, devienne à nouveau le bouc émissaire... J’ai à peine pu dormir. Penser que, dès le 6 décembre, j’aurais une sérieuse avance concurrentielle grâce à mon cadeau de Saint-Nicolas! Au matin, je me rue en bas de l’escalier et bondis de joie: elle est là, luisant dans la pénombre, ma grosse boule de cristal! Dans mon enthousiasme enfantin, je ne remarque pas qu’elle est accompagnée d’une petite carte. Je me saisis de la boule et la fixe d’un regard hypnotisé. La première chose que j’y vois, c’est moi! Ce qui, à cette heure horriblement matinale, n’est pas précisément une image attrayante. Et, derrière moi, le reflet déformé de tout ce qui m’entoure! Hélas, il ne m’est donc pas accordé de voir l’avenir! Déçu, je repose ma nouvelle acquisition et remarque alors la petite carte qui l’accompagne: “Saint-Nicolas a décidé de renoncer à travailler avec Zwarte Piet et remercie son nouveau partenaire structurel, bol.com!” C’est donc ça: tout simplement une publicité pour le nouveau service de livraison des colis du saint homme! L’idée qu’on pût un jour en arriver là ne m’avait encore jamais effleuré! Terrassé par la déception, je me verse une tasse de café. La caféine éveille mon esprit et tout à coup la lumière jaillit: la boule de cristal a effectivement fait son travail! Avant de parler de plans pour l’avenir, il est conseillé de se regarder dans un miroir et de chercher avec précision l’endroit où le bât blesse. Tel sera justement mon message de Nouvel An à tous nos lecteurs: osez vous remettre en question et ne pensez pas toujours que l’herbe est plus verte chez le voisin! R. Ferro Bouw.Punt Ottevaere et Bouw.Punt Van der Gucht fusionnent Les entreprises Bouw.Punt Ottevaere d’Audenarde et Bouw. Punt Van der Gucht de Temse joindront leurs forces à partir du 1er janvier 2014 par le biais d’une fusion. Les deux entreprises familiales seront donc réunies dans une holding commune et espèrent ainsi renforcer leur position concurrentielle. Le marché des matériaux de construction est encore très fragmenté en Belgique, contrairement à ce qui se passe sur les marchés voisins. Le mouvement de consolidation amorcé depuis deux ans, principalement sous l’impulsion de grands acteurs internationaux (Saint-Gobain, Grafton, CRH, SiG, …), continuera à s’intensifier au cours des mois et des années à venir. Stefaan Ottevaere, directeur de Bouw.Punt Ottevaere: “A l’heure actuelle, beaucoup de commerçants en matériaux de construction sont des entreprises familiales de 20 à 30 salariés, dont la continuité n’est pas toujours assurée, par manque de suivi ou d’intérêt, en raison de la difficulté de finan- cement lors d’une cession,... Beaucoup de chefs d’entreprise sont alors tentés de répondre à une possible offre de reprise de la part d’acteurs étrangers qui achètent des parts de marché.” Renforcer la position concurrentielle Christophe Van der Gucht, patron de Bouw.Punt Van der Gucht: “A long terme, la croissance du marché des matériaux de construction est fortement liée à celle de l’économie totale. La courbe de croissance très plane de ces dernières années oblige les entreprises dynamiques à procéder à des élargissements d’échelle afin de pou- CARTOON DU MOIS voir encore se développer. Parallèlement, la flexibilité d’une PME familiale et le contact personnel avec les clients sont primordiaux dans le secteur. C’est pourquoi les familles Ottevaere et Van der Gucht ont réuni leurs deux entreprises dans une holding commune afin d’offrir une alternative locale.” “La position concurrentielle renforcée offerte par cette fusion nous permettra d’anticiper mieux encore les attentes et les besoins du marché, avec pour unique objectif la capacité d’offrir aux clients un ensemble encore plus large et de garantir un service encore meilleur. Les investissements récents au niveau de l’informatique et du commerce en ligne peuvent désormais être étendus sur une plus grande échelle.” Une longue histoire En tant que fournisseurs de matériaux de construction pour les professionnels, les COLOFON DIRECTION EN REDACTION OMICRON sprl Hoornstraat 16b • 8730 Beernem Tél.: 050/250 170 • Fax: 050/250 171 [email protected] www.omicron-media.be EDITEUR RESPONSABLE Erwin Ooghe Hoornstraat 16b • 8730 Beernem PERIODICITE Parait 6x par ans: fev. - avril - juin - sept. - oct. - dec. ABONNEMENTS Hoornstraat 16b • 8730 Beernem Tél.: 050/250 170 6 édition: 40 euro deux entreprises familiales ont derrière elles une longue histoire. Bouw.Punt Van der Gucht s’appuie sur 65 ans d’expérience, et Bouw.Punt Ottevaere existe déjà depuis 110 ans! Les deux familles et leurs entreprises se connaissent déjà depuis plus de trente-cinq ans par le biais du groupement d’achat Adimat/Bouw.Punt. À ce jour, c’est la troisième génération qui est à la barre chez Van der Gucht, la quatrième chez Ottevaere. Les deux entreprises affichent l’ambition de poursuivre leur croissance pendant de nombreuses années encore, en tant que groupe familial. “Et nous joignons donc nos forces - avec une équipe de plus de 70 collaborateurs dynamiques et enthousiastes - pour offrir aux clients l’assortiment le plus large possible, du gros œuvre à la toiture en passant par l’isolation, les façades légères, les enduits, les carrelages, la terrasse, les outillages, accessoires,…”, conclut Stefaan Ottevaere. PRODUCTION & LAY-OUT Robbie Vosté IMPRIMERIE PERKA Industrielaan 12 9990 Maldegem Tél.: 050/716 071 Fax: 050/716 830 REGIE PUBLICITAIRE OMICRON sprl Tél.: 050/250 170 Fax: 050/250 171 Nederlandse versie op aanvraag COPYRIGHT PUBLIMAT NEWS © 2013 Ce périodique est protégé par le droit d’auteur : aucune reproduction, diffusion ou communication analogue ou digitale de cette parution ne peut être effectuée sans autorisation écrite de Omicron sa (tél.: 050/250 170) www.presscopyrights.be REDACTEUR EN CHEF Alexander Bouckaert REDACTION Kristof Dams Wim Vander Haegen PRODUCT MANAGER Christophe De Clercq TRADUCTION Catherine Csontos Lid van de Unie van de Uitgevers van de Periodieke Pers 121009-ADV Montez tout ce que vous voulez. ® T-REX: La colle qui ne vous lâche pas. Avec la colle de montage T-Rex, place au VRAI travail. Sa nouvelle formule renforcée de fibres et son adhérence initiale surpuissante vous garantissent un pouvoir de fixation exceptionnel. Forer, clouer ou visser ? 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