Seigyo Iaido Loire constitue le support stable du

Transcription

Seigyo Iaido Loire constitue le support stable du
Muso Shinden Ryu
Fédération
Européenne
de Iai
(FEI)
Fédération Française de Judo
et Disciplines Associées
(FFJDA)
Centre National Kendo (CNK)
Zen Nihon
Kendō Renmei
(ZNKR)
Seitei Iai
Judo Club de la Loire
Seigyo Iaido Loire
Seigyo Iaido Loire constitue le support stable du groupe de pratiquants. C'est une association Loi 1901 à
but non lucratif, déclarée en Préfecture, ayant essentiellement pour objet l’étude et la pratique du Iaïdo et
du kenjutsu.
Le CNK gère les disciplines associées au Kendo (kendo, iaido, naginata, kyudo, Sport Chambara) au
sein de la FFJDA. Le iaido « officiel », reconnu par le Ministère Jeunesse et Sport, en dépend (grades et
diplômes, titres de compétition...). Le iaido y est pratiqué sur la base du Seitei Iai. Cependant, la pratique
d'un koryu est encouragée à partir d'un certain niveau technique.
La F.E.I. a pour but la diffusion en Europe de l'IAI, discipline morale et physique qui s'inscrit dans le
cadre des arts martiaux japonais traditionnels. A ce titre, la F.E.I. se propose de regrouper tous les
pratiquants de cette discipline, la diversité des styles constituant l'une de ses principales richesses.
Devant la diversité que présente l’étude du sabre japonais (NIPPON TO), la Fédération Européenne de
IAI propose une approche universelle de la pratique du IAI et du KEN. Cette approche est constituée des
bases nécessaires à la maîtrise :
•
du maniement du sabre,
•
des concepts et principes associés à ce maniement,
•
des aspects culturels et philosophiques véhiculés par la culture martiale japonaise.
Seigyo Iaido Loire – Contexte pédagogique, historique et fédéral – p. 1 de 5 – Octobre 2010
La FEI propose un curriculum technique qui peut permettre dans le temps d’aborder l’étude approfondie
de la plupart des écoles de sabre japonais. Elle n’est ni liée, ni affiliée à un système RYU ou à un maître
japonais afin de préserver son éthique et de laisser au pratiquant la liberté de poursuivre plus avant son
étude avec la ou les écoles de son choix. Cependant la F.E.I. a choisi comme école de référence
"Muso Shinden Ryu" en raison de sa rigueur pédagogique et de son universalité.
La Fédération Européenne de IAI préconise l’étude du sabre japonais sur 4 plans :
1. La pratique des KATA (TANDOKU RENSHU)
2. La pratique du KENJUTSU (SOTAI RENSHU)
3. La pratique de la coupe réelle sur cibles (TAMESHIGIRI)
4. L’étude de la nomenclature, de l’histoire et de la forge du sabre japonais (NIPPON TO)
Ces quatre différentes approches permettent aux pratiquants (SHUGYOSHA) d’acquérir les bases de la
pratique de l’art du sabre japonais.
Bien que ne mettant nullement l'accent sur l’obtention et la recherche des grades, la FEI estime que
l'expérience d'un examen peut être bénéfique au SHUGYOSHA. En effet, cette expérience lui permettra
de prendre la mesure de ses réelles capacités au sabre et de sa sérénité émotionnelle dans des conditions
particulières de stress auxquelles il s’est, consciemment ou inconsciemment, soumis. C’est, en tout état
de cause, la seule situation actuellement proposée au pratiquant de vivre un combat - contre lui-même sur un champ de bataille virtuel et d’expérimenter le « travail sur soi ».
Au-delà de cet aspect psychologique indéniable, le grade FEI se définit comme : une présentation des
connaissances du sabre japonais et de son maniement, soutenue par un exposé technique et culturel.
aido.st.etienne.free.fr
www.fei-iai.ch
www.cnkendo-da.com
Seigyo Iaido Loire – Contexte pédagogique, historique et fédéral – p. 2 de 5 – Octobre 2010
Iaïdo 居合道
居 I= être
合 Aï= union, unité, accord, harmonie, entente
道 Do= la Voie
L’Iaido c’est donc la Voie de l’Unité de l’Être. Voie de l’union de soi avec le reste, Voie de l’adaptation
ou de l’harmonie, à toutes les circonstances, à toutes les situations.
Le Iaïdo : de l'art de tuer à l'art de vivre
Ce n'est qu'au 20e siècle que l'on commença à utiliser le terme "Iaïdo" et que cet art fut considéré
comme une discipline spécifique au sein des autres Budo. Jusqu'alors les termes les plus couramment
utilisés étaient Iaïjutsu ou Batto-Jutsu. La différence est essentielle: en Iaïjutsu prime l'efficacité
combative; en Iaïdo c'est le développement spirituel et moral qui prend une place prépondérante.
Dans son ouvrage sur le Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu, Otake Risuke donne du Iaïjutsu la
définition suivante: "C'est un art avec lequel on tue un ennemi". Beaucoup de pratiquants ignorent
aujourd'hui cette origine et se contentent d'exécuter des "figures" esthétiques mais trop souvent vides ou,
le cas échéant, se donnent l'illusion de reproduire les techniques mêmes utilisées par le Bushi d'autrefois
("syndrome du petit samouraï"). Une expérience et une compréhension insuffisantes sont à l'origine de
ces deux attitudes.
En effet, le Budo envisagé comme "discipline" spirituelle, possédant par-là même des "fins plus élevées"
que le Bu-Jutsu, et tolérant - voire encourageant - une certaine inaptitude pratique, est le résultat non
seulement d'une compréhension insuffisante, mais peut-être même d'une simple ignorance
intentionnellement dissimulée tant par le pratiquant que par l'enseignant. Il n'y a ni contradiction ni
opposition entre Jutsu et Do.
Ceux qui créèrent le Iaïdo pensaient que le sabre et l'art de le tirer pouvaient être à l'origine d'un
développement spirituel de l'homme. C'est ainsi que la conception de Seishin Tanren ("la forge de
l'esprit") introduit une situation où les méthodes techniques nécessaires à l'éveil spirituel de l'individu ne
sont pas toujours totalement identiques à celles dictées par le besoin d'efficacité combative. Le
pratiquant de Iaïdo doit donc réunir en lui, à travers une compréhension juste, deux aspects
apparemment contradictoires de cet art: moyen pour éliminer l'adversaire, moyen au service d'un éveil
spirituel. La conception originelle de cette discipline ne saurait être ignorée sous prétexte de croire que
la voie vers l'éveil spirituel semble opposée aux techniques brutales nécessaires pour éliminer un
adversaire réel.
(* D'après le livre de Malcolm T. Shewan, Iai, l'art du sabre japonais, © éd. F.E.I. Cannes 1983, ouvrage épuisé)
Seigyo Iaido Loire – Contexte pédagogique, historique et fédéral – p. 3 de 5 – Octobre 2010
Musō shinden ryū
Musō shinden ryū (夢想神伝流, Musō shinden ryū?) est une branche du iaidō qui peut avoir comme
origine le fondateur du iaidō, un samouraï du nom de Hayashizaki Jinsuke Minamoto no Shigenobu.
Cette koryu (ancienne école) d'escrime (iai) qui naquit pendant la période Edo, a été préservée dans une
ligne continue de maîtres à travers les siècles. Elle a été codifiée par maître Nakayama Hakudo (1869 1958), et enseignée à travers le monde par maître Takeshi Mitsuzuka et d'autres comme Malcom Tiki
Shewan par exemple. Des styles modernes de shinden ryū ont divisé le curriculum en de nombreuses
sections.
mu (夢, mu?) peut se traduire par rêve ; sō (想, sō?) par pensée ; shin (神, shin?) signifie Dieu ; den (伝,
den?) par racine ; et ryū (流, ryū?) veut dire école. Musō shinden ryū signifie donc une école développée
selon une vision divine apparue lors d'un rêve
L’école Musō shinden ryū comporte des techniques pratiquées seul et des techniques pratiquées à deux,
les premières étant les plus enseignées. Celles-ci consistent en trois séries : Shoden dont l’origine est
l’école Omori ryū, Chuden dont l’origine est l’école Eishin ryū et Okuden qui est la série la plus
ancienne traditionnellement réservée aux pratiquants confirmés. Il existe trois séries de katas au sein de
cette école. Et à chaque série correspondent trois niveaux de maîtrise :
* Shoden (sho : commencement, den : initiation) : c'est la série de base permettant la recherche de la
simplicité. (Omori Ryū)
La première partie de Muso Shinden Ryu, fut crée par Masamitsu Omori au 18ème siècle. C'est la partie
la moins ancienne. À l'exception du 10ème Kata qui commence debout, tous les autres commencent en
position Seiza.
* Chuden (enseignement avancé, à partir du premier Dan) : Série de katas pour la recherche de
l'élégance. (Hasegawa Eishin Ryū)
La seconde partie de Muso Shinden Ryū, a été créé au milieu du 18ème siècle, par Eishin Hidenobu
qui a servi le Shogun Nagoya Tokugawa. Les Kata commencent dans la position Tatehiza, position
utilisée par les Samuraïs pour rester éveillés lors des gardes. Seul le dernier kata commence dans la
position Seiza.
* Okuden (enseignement profond, à partir du troisième Dan) : série pour la recherche de l'efficacité.
A l'origine la partie Okuden n'était enseignée qu'aux meilleurs élèves des écoles de sabre, c'est pourquoi
ces techniques étaient secrètes. Okuden est divisé en deux parties les formes assises en Tatehiza et les
formes debout, seul la série de Itomagoi qui fait partie des formes debout commence en Seiza.
(* D'après l'article Muso Shinden Ryū de Wikipedia et le site de Iaido Obernai )
Seigyo Iaido Loire – Contexte pédagogique, historique et fédéral – p. 4 de 5 – Octobre 2010
Seitei Iai
La fédération japonaise de kendo (Zen Nihon Kendō Renmei, dite ZNKR) propose une série de douze
katas (formes) nommée zen ken ren iai ou seitei iai. À l’origine, les dirigeants des différentes traditions
martiales japonaises souhaitaient faire en sorte que leur cadres acquièrent une certaine
pluridisciplinarité. Cette série de katas, collectés dans plusieurs traditions historiques, devait permettre c’était presque un passage obligé à partir de 5ième dan...- aux pratiquants de haut niveau d’avoir un
aperçu du Iai (Le Seitei Jo est né également, etc.).
Aujourd’hui, cette série vise à offrir aux pratiquants de kendo et aux débutants dans l’ iaidō un ensemble
cohérent donnant un aperçu des techniques d’iai sans pour autant s’engager dans une école (Elle est
aussi jugée par certains "puristes" comme un pot-au-feu, indigne d’une pratique à long terme. En effet, à
la longue, pratiquée de manière homogène, les katas d’origine perdent une bonne partie de leur sens et
de leur richesse, lorsqu’on se réfère à l’esprit de l’école dont ils proviennent). À de très rares exceptions
près les pratiquants étudient un Koryu en plus du Seitei-Iai.
Cette série permet la rencontre des écoles traditionnelles autour d’un style qui, pour artificiel et
contemporain qu’il soit, est commun. Elle offre également la possibilité de passages de grades fédéraux,
qui sont les seuls actuellement reconnus par l’International Kendo Federation (IKF) et les ministères
nationaux appropriés, comme Jeunesse et Sports en France.
Katas (source : iaidomaisonblanche.fr) "En 1966 une réunion de 7 experts ne permit pas d’obtenir un
concensus sur les katas du seitei Iaidō. Ce n’est qu ‘en 1968, que 12 grand senseï désignés par la ZNKR
furent rassemblés en comité au Budōkan à Tōkyō , et arrivèrent à se mettre d’accord, et développèrent
une série de katas standardisée en s’inspirant de leur propre école de Iaidō pour la mise au point de
chaque élément.
En mai 1969, le Seitei Iai kata fut présenté pour la première fois au public au cours du festival des arts
martiaux du Kyotō Taïkai. Il comportait alors 7 katas ayant pour origine les différentes écoles.
- Les deux premiers katas, Mae et Ushiro, provenaient de la Ōmori Ryū.
- Le troisième kata, Ukenagashi, provenait d’un kata commun à la Ōmori Ryū et à la Muso Jikiden
Eishin Ryū.
- Le quatrième kata, Tsuka ate, était similaire aux techniques de tatehiza de la Eishin Ryū.
- Le cinquième kata, Kesa giri, était dérivé d’un kata d’Hoki Ryū.
- Morote tsuki était une technique d’estoc que l’on retrouve dans de nombreuses écoles de Iaidō.
- Sanpō giri est « de provenance inconnue ».
Lorsque l’enseignement du Iaidō progressa, il fut décidé d’ajouter 3 katas supplémentaires. Ils furent
intégrés en 1980.
- Le huitième kata, Ganmen ate, provenait des techniques okuden de Musō Shinden ryū.
- Soete Tsuki vint d’une technique d’Hoki Ryū
- ainsi que le dixième kata, Shihō Giri.
En 2000, après que tous les katas eurent subi une simplification en 1988, 2 autres katas se virent ajoutés,
portant leur nombre à 12 :
- Sōgiri, est une adaptation de Sōmakuri de la série okuden de Musō Shinden Ryū,ou Gohogiri de
l ‘école Jikiden Eishin Ryu
- et Nukiuchi provient du kata Gokkyou de l’école Mugai Ryu."
Ces katas font l'objet d'une description détaillée dans des documents officiels de la ZNKR, et une mise à
jour régulière est effectuée par une commission constituée d'experts des Koryu, qui apporte aux Kata les
modifications jugées nécessaires.
Seigyo Iaido Loire – Contexte pédagogique, historique et fédéral – p. 5 de 5 – Octobre 2010

Documents pareils

Vocabulaire - Seigyo Iaïdo Loire

Vocabulaire - Seigyo Iaïdo Loire avec un sabre en bois (BOKKEN, BOKUTO ou TACHI) 3) La pratique de la coupe réelle sur cibles (TAMESHIGIRI) : avec un sabre réel (KATANA) 4) L’étude de la nomenclature, de l’histoire et de la forge ...

Plus en détail