Communiqué - SIX media marketing inc.

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Communiqué
Pour diffusion immédiate
Le nouvel album disponible
le 24 février
Montréal, février 2017 - Le précédent album d’Albin de la Simone
s’appelait «Un homme». Le nouveau aurait pu s’appeler «Une femme» tant il
en est question. Il aurait aussi pu s’appeler «un piano», puisque c’est le trait
d’union entre les titres : ils ont tous été enregistrés selon la formule piano-­‐
voix en deux jours, pour être par la suite généreusement étoffés. Il s’appelle
finalement L’un de nous, disponible le 24 février via Tôt ou Tard, du nom
de la composition la plus malicieuse de l’album. «L’un de nous / Je ne sais
pas si c’est toi ou si c’est moi / Mais l’un de nous / L’un de nous ne va pas».
Albin de la Simone a creusé son sillon de manière aussi modeste que
profonde. Parmi la grande famille de la chanson française, c’est lui le
plus doux. C’est pourtant une vocation contrariée : il s’est longtemps cru
musicien de jazz avant de se découvrir chanteur. La fragilité de son timbre
l’a immédiatement conduit à un registre intimiste : il en a fait sa force
aujourd’hui. Quand Albin chante, c’est comme s’il vous parlait au creux de
l’oreille. Si la légende veut qu’un comte ait commandé à Jean-­‐Sébastien
Bach ses célèbres Variations pour l’accompagner tous les soirs dans les bras
de Morphée, un mécène d’aujourd’hui ne serait pas déçu en découvrant
les chansons qui composent L’un de nous : elles procurent un sentiment de
chaleur et de proximité propices à la confiance.
Si tous les morceaux sont nés autour d’un seul piano, ils se gardent bien
de représenter le point de vue d’un seul homme mais plutôt celles d’une
multitude de personnages qu’incarne tour à tour le chanteur : l’incorruptible
(«À midi on m’a dit»), le résigné («Embrasse ma femme»), le lucide («Ma
barbe pousse») mais aussi l’optimiste («La fleur de l’âge»), le sensible («Une
femme»), le peintre face à son miroir («L’ado») et le disciple de l’absurde
(«L’un de nous»). Il ne faut pas se fier à la légèreté des arrangements : ils
cachent une mélancolie profondément ancrée au creux du personnage. Qui
est toujours contrebalancée par un grain de folie qui donnent aux chansons
d’Albin de la Simone toute leur saveur : il est certainement le seul en
France à prendre le taureau par les cornes et se les nouer derrière le dos,
pour reprendre son expression.
ALBIN DE LA SIMONE
L’un de nous
Source :
Tôt ou Tard
Informations :
Simon Fauteux
[email protected]
Larissa Souline
[email protected]
SIX media marketing inc.
514 544-7013
Les chansons de L’un de nous ont en commun d’exprimer un rapport au
temps, celui dans lequel Albin de la Simone se projette et dont il a choisi
d’embrasser la course plutôt que de lui tourner le dos. C’est une thématique
commune à beaucoup de ses albums. Il l’exprimait déjà dans «J’ai changé»
en 2005 comme dans «Mes épaules» en 2013. Le couple est également un
sujet qui l’inspire. À l’auditeur de deviner quelles sont les chansons les plus
autobiographiques : il n’en dira pas plus.
D’albums en concerts, Albin a constitué autour de lui une petite famille. On
reconnaît encore ici le timbre sensuel d’Emiliana Torrini, avec qui il chantait
en duo la chanson « Moi moi » sur son album précédent. Maëva Le Berre et
Anne Gouverneur, les complices d’Albin à la scène, l’ont accompagné au
violoncelle et au violon. François Lasserre est venu poser des accords de
guitare, Sarah Murcia de la contrebasse. Des instruments inattendus se sont
invités à la table : la harpe de Milamarina, la scie musicale de Mara Carlyle et
les casseroles de Jacques Tellitocci. Raphael Chassin a eu carte blanche au
niveau des batteries : il les a réalisés par correspondance, le chanteur a eu
la surprise de les découvrir une fois terminées. Sabina Sciubba, la chanteuse
du groupe américain Brazilian Girls donne la réplique à Albin sur «À quoi»,
car un album d’Albin de la Simone ne serait pas un album d’Albin de la
Simone s’il ne comportait pas un duo. En conclusion de «L’un de nous», la
voix de Vanessa Paradis – qui répondait déjà à celle d’Albin en 2008 sur
«Adrienne» –­invite «L’ado» à sortir de sa solitude.
L’artiste Sophie Calle a un jour confié au chanteur qu’elle avait donné son
prénom à un animal qui figure sur une photo qu’elle a réalisé. Albin lui a
demandé s’il pouvait utiliser cette photo comme couverture de son disque.
Sophie a dit oui, et Albin, l’ours avec la guirlande allumée autour du cou,
s’est retrouvé sur la pochette de L’un de nous, le nouvel album d’Albin de
la Simone. Les amateurs de mise en abîme apprécieront.
70, rue Molière suite 201, Montréal
(Québec) H2R 1N8
www.sixmedia.ca
Un mot sur la voix d’Albin, encore, puisqu’elle est au centre de son album.
Le chanteur se produit parfois en concert sans micro, invitant le spectateur
à faire un pas dans sa direction. Si ce n’est pas une voix forte,
c’est une voix qui porte profondément à l’intérieur. Son histoire rappelle
celle de Chet Baker : celle d’un musicien de jazz qui finit par se découvrir
chanteur. L’extrême sensibilité de leur timbre les relie. Ce n’est pas une
plainte. Il s’agit au contraire d’un baume. Après le baume du tigre, le baume
de l’ours Albin, avec sa guirlande allumée autour du cou. Il procure un effet
aussi intense que persistant.

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