SAINT ROMAIN LA VIRVEE

Transcription

SAINT ROMAIN LA VIRVEE
SAINT ROMAIN LA VIRVEE
Eglise Saint Romain
XIIe, XIVe, XVIIIe et début du XXe siècle
ismh 2005
L’église comporte trois nefs : la nef centrale, la plus ancienne, est voûtée, tandis que les nefs latérales sont couvertes d’un plafond de bois.
Le sanctuaire est voûté, ainsi que la partie située sous le premier clocher. L’édifice est fortifié au XIVe siècle.
L’une des nefs latérales et son autel ont été construits au XVIIIe siècle grâce aux libéralités d’Armande d’ Essenault, dame de Cadillac, et de Catherine Brisson, veuve du seigneur Thomas de La Garde.
Pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle, le ciré de la paroisse, Dupré, s’emploie à embellir l’église en commandant de nouveaux éléments mobiliers.
Au début du XXe siècle, un clocher pointu est ajouté à la façade.
Visite :
Extérieur:
-
Portail du cimetière : XVIIe siècle. Selon la tradition, les portails du cimetière auraient été réalisés par
un habitant de Saint Romain. Le village possédant à cette époque des carrières en activité, il est probable en effet que des tailleurs de pierre locaux aient réalisé ses portiques. Cette inscription figure sur le
portique de sortie du cimetière : « Vos parents y sont passés, vous y passerez et vos enfants y passeront
aussi » clmh 1974
-
Croix de chemin : La croix est posée sur un socle de pierre, est ornée des symboles de la Passion : la
couronne d’épines, les outils, l’échelle et le bâton. Ce type de croix servait entre autre de station pour
les processions de Rogations et d’autres fêtes religieuses.
Intérieur :
-
-
Bénitier : Cette vasque en forme de coquille est surmontée d’un bas-relief représentant la Résurrection
du Christ.
Le confessionnal : En même temps que ce confessionnel a été installé un maître-autel de marbre rouge
veiné avec un tabernacle et retable, donnés selon les archives paroissiales par l’archidiacre Despujols.
Reliquaire : 1769, fait en bronze doré. Ce reliquaire renferme une côte de saint Romain, qui évangélise
la région au IVe siècle. Il est l’œuvre d’un ciseleur réputé, sur la commande de Monseigneur Audibert
de Lussan, archevêque de Bordeaux. Le reliquaire a figuré à l’exposition des Arts décoratif religieux
que s’est tenue à Paris en 1937. Les archives et la tradition orale de la commune gardent en mémoire
l’installation du reliquaire et de sa relique dans l’église, le 28 août 1769, qui avait donné lieu à des cérémonies de translation grandioses.
Fonts baptismaux et grilles : vers 1776. Les archives paroissiales mentionnent, à la date du 14 juillet
1776, le baptême du premier enfant baptisé dans le nouveau baptistère, construit sur la demande de la
fabrique de la paroisse.