L`Amour - Église Évangélique Libre d`Aix en Provence

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L`Amour - Église Évangélique Libre d`Aix en Provence
Église Évangélique Libre d'Aix en Provence
BP 510
3 Avenue du Deffens
13 091 Aix en Provence Cedex 02
Pasteur Frédéric Baudin
Prédication du 2 mai 2010
L'Amour
1 Corinthiens 13
Résumé
Frédéric Baudin
Lectures
1 Corinthiens 13 (version Semeur)
12.31 Aspirez aux dons les meilleurs. Pour cela, je vais vous indiquer l’approche par
excellence.
13.1-13
En effet, supposons que je parle les langues des hommes et même celles des anges : si je n’ai
pas l’amour, je ne suis rien de plus qu’une trompette claironnante ou une cymbale bruyante.
Supposons que j’aie le don de prophétie, que je comprenne tous les mystères et que je
possède toute la connaissance ; supposons même que j’aie, dans toute sa plénitude, la foi qui
peut transporter les montagnes : si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. Si même je sacrifiais tous
mes biens, et jusqu’à ma vie, pour aider les autres, au point de pouvoir m’en vanter, si je n’ai
pas l’amour, cela ne me sert de rien.
L’amour est patient, il est plein de bonté, l’amour. Il n’est pas envieux, il ne cherche pas à se
faire valoir, il ne s’enfle pas d’orgueil. Il ne fait rien d’inconvenant. Il ne cherche pas son propre
intérêt, il ne s’aigrit pas contre les autres, il ne trame pas le mal. L’injustice l’attriste, la vérité le
réjouit. En toute occasion, il pardonne, il fait confiance, il espère, il persévère.
L’amour n’aura pas de fin. Les prophéties cesseront, les langues inconnues prendront fin, et la
connaissance particulière cessera. Notre connaissance est partielle, et partielles sont nos
prophéties. Mais le jour où la perfection apparaîtra, ce qui est partiel cessera.
Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais et je raisonnais en enfant. Une
fois devenu homme, je me suis défait de ce qui est propre à l’enfant.
Aujourd’hui, certes, nous ne voyons que d’une manière indirecte, comme dans un miroir. Alors,
nous verrons directement. Dans le temps présent, je connais d’une manière partielle, mais alors
je connaîtrai comme Dieu me connaît.
En somme, trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour, mais la plus grande d’entre
elles, c’est l’amour.
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Frédéric Baudin
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1 Corinthiens 13 L'Amour
I Les dons, la connaissance, les œuvres
1. Paul commence par les dons (langues et prophétie, suite du chapitre 12) :
Sans amour : comme une cymbale, on entend quelque chose, mais c’est du vide, ça sonne
creux !
Ou bien c'est un cri de guerre (traduction possible dans certains cas pour ce mot) : le
contraire de l’amour tel qu'il est décrit par la suite.
Bien des exemples de chrétiens "doués" sans amour, qui vous "écrasent" de leurs dons, qui
méprisent ceux qui n’ont pas les mêmes dons. Combien d’excès dans ce sens depuis un siècle
? Or des dons sans fruits ne rendent aucun son harmonieux…
Don de prophétie (= interprétation de l’inspiration) : pour encourager, ou reprendre, c'est
impossible sans amour…
Les dons ne sont pas un critère, et sans amour ils ne sont pas exercés selon volonté de Dieu
…
Il s'agit surtout de "se mettre au service les uns des autres" (chap. 12), et l'amour nous
inspire dans ce sens.
2. Connaissance, mystères, foi :
Ces termes peuvent avoir deux sens : un sens chrétien, un sens païen.
a) Sens païen :
On peut passer rapidement sur le sens païen, en fait une connaissance ésotérique ou
mystique, qui n’est guère en accord avec la pensée biblique.
Mais bien sûr les chrétiens peuvent être tentés par cette connaissance rationnelle ou
mystique, qui n’est pas en rapport avec la vraie connaissance de Dieu.
On sait que cela a été une tentation pour l’église ancienne (gnosticisme), surtout au IIe
siècle, et il n’est pas exclu que ce soit encore le cas aujourd’hui où ces doctrines sont très
en vogue (notamment à travers le mouvement du Nouvel Age).
b) Sens "chrétien" :
C'est la connaissance de Dieu, la science des mystères de l’Evangile, du Christ, ou des
nations, du plan de Dieu.
C'est toujours une connaissance limitée même si on prétend avoir "toute" la connaissance.
Et cette connaissance, pourtant excellente, sans amour ne mène nulle part.
C’est comme les dons, sans amour, cette connaissance reste stérile, elle ne sert qu’à
enfler d’orgueil celui ou celle qui s’en prévaut…
La vraie connaissance est tournée vers Dieu et non vers nous…
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1 Corinthiens 13 L'Amour
Noter : même si nous avons la foi jusqu’à transporter les montagnes, sans amour elle n'est
rien !
La foi n’est pas une fin en soi.
Avoir foi, c’est d’abord faire confiance au Dieu d’amour, et si on déplace les montagnes,
c’est pour aplanir le chemin du Seigneur dans les cœurs !
Il ne s’agit pas dans ce cas de la foi qui nous sauve, mais de celle que nous voulons mettre
en œuvre pour "prouver" la puissance de Dieu.
Même chose que les dons : elle ne sert à rien sans amour.
3. De même, nos meilleures œuvres ne sauvent pas :
Tous mes biens, ma vie même…: Ça ne sert à rien… (on n’en tire aucun profit) !
Pour tout cela, encore une fois, il faut l’amour.
Sinon, le risque est grand de tomber dans un légalisme stérile, ou dans un contentement
trompeur et une autojustification fausse.
II. Qu’est ce que l’amour
"L’amour est patient, l’amour est plein de bonté. Il n’est pas envieux (jaloux), il ne cherche pas à
se faire valoir, il ne s’enfle pas d’orgueil. Il ne fait rien d’inconvenant. Il ne cherche pas son
propre intérêt, il ne s’aigrit pas contre les autres, il ne trame pas le mal. L’injustice l’attriste, la
vérité le réjouit.
En toute occasion, il pardonne, il fait confiance, il espère, il persévère."
Trois qualités essentielles :
- Bonté, grâce (gratuité)
- Humilité (reconnaît que Dieu est à l’origine de toute chose, de ce que nous avons ou de ce
que nous sommes)
- Générosité : donne sans compter
Noter : Paul décrit aussi ce que l’amour n’est pas :
Il n'est pas centré sur soi ou pour soi (c’est une évidence), ni jaloux (veut le meilleur pour
les autres, sans arrière pensée), ne peut aller dans le sens du mal (faire mal à notre
prochain) : il est entièrement dédié à la recherche de la vérité, de ce qui est bien et bon.
L’Amour est toujours tourné vers l’autre, c’est le contraire du mal et du mensonge (pour se
servir ou se protéger), il pardonne sans compter.
Il se traduit essentiellement par une patience à toute épreuve ! C’est à dire une capacité
extraordinaire à pardonner au-delà de toute mesure, et enfin un optimisme persévérant,
qui consiste à espérer toujours le meilleur, quelles que soient les circonstances.
L’amour est enfin lié à une confiance inébranlable en Dieu, une foi à toute épreuve !
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III.
1 Corinthiens 13 L'Amour
L'amour idéal
En fait, cet amour décrit par Paul est d’une telle qualité qu'il fait rêver, et il semble
surtout impossible à mettre en œuvre ! Et c’est bien là que ce texte pose problème…
Il fait penser à Jésus avec le jeune homme riche :
"Tu aimeras le Seigneur de tout ton cœur, âme, pensée, etc."
"-J'ai fait cela !".
Jésus répond alors :
"Va vends tout ce que tu possèdes…"
Impossible ! Les disciples s'indignent !
Sentiment que nous pouvons avoir en lisant ce fameux chapitre 13 de la lettre aux
Corinthiens :
Tout ce que Paul démontre, c’est qu’il s’agit d’un amour impossible, qui ne nous est pas
naturel. L’idée est renforcée par la dimension de l’espérance, qui est soulignée : ce que l’on
espère, c’est ce que nous n’avons pas encore…
Or l’amour exige la perfection, rien de moins !
L’amour est parfait, ou il n’est pas !
Nous n’avons pas cet amour, même avec les meilleures intentions (les dons spirituels, ou les
œuvres les plus hautes, les plus démonstratives) mais nous pouvons en goûter les premiers
fruits, dans la foi en Jésus, dans la communion avec Dieu, et nous pouvons donc aussi en
témoigner. Nous marchons dans ce sens, pour montrer davantage d’amour.
L’amour décrit par Paul semble plutôt naturel.
A priori, lorsqu’on aime, bien des choses semblent évidentes : on se montre patient, on
espère toujours le meilleur, on recherche le bien de celui ou celle qu’on aime, on n’imagine
rien d’autre qu’une relation vraie et constructive.
Mais dans la réalité, ce n’est pas si simple, même avec ceux que l’on aime le plus !
L’amour reste pourtant le but ultime à atteindre.
L’apôtre Paul compare ce processus au développement d’un être humain, qui est d’abord un
enfant, puis qui devient adulte.
Les personnes qui atteignent un certain âge sont :
- soit aigries, découragées, elles ont baissé les bras…. (l’amour est impossible),
- soit, au contraire, convaincues que c’est la seule chose importante dans la vie et qu’il faut
aller dans ce sens, quoi qu’il arrive. C'est particulièrement vrai pour les disciples du
Seigneur (Paul, Jean, Pierre), au temps de leur âge mûr, voire de leur vieillesse, lorsqu’ils
écrivent ces lettres.
L’Amour restera seul, à la fin, c’est ce qui continuera de donner un son harmonieux, et non
un son fugitif, creux.
Mais pour l’instant notre amour reste encore partiel, lié à notre foi au Seigneur qui, elle
aussi, est encore fragile, et qui ne peut se comparer à ce que nous vivrons lorsque nous
serons avec le Seigneur, lorsque nous le verrons…
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Conclusion
Que conclure ?
L’amour parfait est impossible.
Il est impossible d’exercer les dons les plus spirituels, de donner une preuve tangible de
notre foi par des œuvres même les plus extraordinaires, si nous n’avons pas d’amour, et
même cela ne sert à rien.
Mais l’amour reste indispensable.
Cet amour vient de Dieu. Et l’amour seul peut montrer que nous sommes les disciples du
Seigneur, et que nous aspirons "aux dons les meilleurs".
Il nous reste donc la foi et l’espérance, mais bien évidemment, le plus important c’est
l’amour, que l’on doit cultiver dans notre vie.
L’amour a une part "volontariste" : tant que nous sommes dans cette vie, à bien des égards,
on choisit d’aimer, on grandit dans l’amour, on devient adulte en aimant, l’amour est le
signe le plus tangible de notre croissance spirituelle, et les occasions de le mettre en
pratique ne manquent pas ! (chapitre 14)
C’est l’amour qui donne sens à la grâce…
L'apôtre Paul utilise ce mot grec particulier pour le désigner, agapé, un amour inspiré par
l'Esprit de Dieu...
Textes à méditer
Deutéronome 7.6-9
Vous êtes en effet un peuple qui appartient en propre au Seigneur votre Dieu. C’est vous que le
Seigneur a choisis, parmi tous les autres peuples de la terre, pour être son bien le plus
précieux.
Si le Seigneur s’est attaché à vous et vous a choisis, ce n’est pas parce que vous étiez un
peuple plus nombreux que les autres. En fait vous êtes un peuple peu nombreux par rapport
aux autres, mais le Seigneur vous aime, et il a accompli ce qu’il a promis à vos ancêtres : grâce
à sa force irrésistible, il vous a fait sortir du pays où vous étiez esclaves, il vous a arrachés aux
griffes du Pharaon, le roi d’Égypte.
Reconnaissez que le Seigneur votre Dieu est le seul vrai Dieu. Il maintient pour mille
générations son alliance avec ceux qui obéissent à ses commandements, il reste fidèle envers
ceux qui l’aiment…
Jean 14.21-27
Celui qui retient mes commandements et leur obéit, voilà celui qui m’aime. Mon Père aimera
celui qui m’aime ; je l’aimerai aussi et je me montrerai à lui.
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Jude -non pas Judas Iscariote- lui dit : "Seigneur, comment se fait-il que tu doives te montrer à
nous et non au monde ?"
Jésus lui répondit : "Celui qui m’aime obéira à ce que je dis. Mon Père l’aimera ; nous
viendrons à lui, mon Père et moi, et nous habiterons chez lui.
Celui qui ne m’aime pas n’obéit pas à mes paroles. Ce que vous m’entendez dire ne vient
pas de moi, mais de mon Père qui m’a envoyé.
Je vous ai dit cela pendant que je suis encore avec vous. Celui qui doit vous venir en
aide, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, vous enseignera tout et vous
rappellera tout ce que je vous ai dit.
C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne. Je ne vous la donne
pas à la manière du monde. Ne soyez pas inquiets, ne soyez pas effrayés."
Psaume 18.1-2
Du répertoire du chef de chorale. Chant appartenant au recueil de David, le serviteur du
Seigneur. David adressa ces paroles au Seigneur quand celui-ci l’eut délivré de tous ses
ennemis, en particulier de Saül :
"Je t’aime, Seigneur, tu es ma force."
Le Seigneur est pour moi un roc, un refuge où je suis en sûreté. Mon Dieu est pour moi un
rocher où je suis à l’abri du danger, un bouclier qui me protège, une forteresse où je suis sauvé.
Romains 13.8-10
Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les
autres a accompli la loi. En effet (les commandements) : "Tu ne commettras pas d’adultère,
tu ne commettras pas de meurtre, tu ne commettras pas de vol, tu ne rendras pas de faux
témoignage, tu ne convoiteras pas" et tout autre commandement se résument dans cette
parole : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même."
L’amour ne fait pas de mal au prochain : l’amour est donc l’accomplissement de la loi.
1 Jean 2.9-11
Celui qui prétend vivre dans la lumière, tout en haïssant son frère, se trouve encore dans
l’obscurité.
Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et ainsi il n’y a rien en lui qui puisse
l’entraîner dans l’erreur.
Mais celui qui a de la haine pour son frère se trouve dans l’obscurité ; il marche dans l’obscurité
sans savoir où il va parce que l’obscurité l’a rendu aveugle.
1 Jean 4.7-21 – 5.1-5
Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né
de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour.
Voici comment l’amour de Dieu a été manifesté envers nous :
Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui.
Et cet amour consiste non pas en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés
et qu’il a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.
Bien-aimés, si Dieu nous a tant aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres.
Personne n’a jamais vu Dieu. Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous,
et son amour est parfait en nous.
A ceci nous reconnaissons que nous demeurons en lui, et lui en nous : c’est qu’il nous a donné
de son Esprit.
Et nous, nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du
monde.
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1 Corinthiens 13 L'Amour
Celui qui confesse que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru.
Dieu est amour ; celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.
Voici comment l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du
jugement : tel il est lui, tels nous sommes aussi dans ce monde.
Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte, car la crainte implique
un châtiment, et celui qui craint n’est point parfait dans l’amour.
Pour nous, nous aimons, parce que lui nous a aimés le premier.
Si quelqu’un dit : "J’aime Dieu", et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur, car celui qui n’aime
pas son frère qu’il voit, ne peut aimer Dieu qu’il ne voit pas.
Et nous avons de lui ce commandement : "Que celui qui aime Dieu aime aussi son frère."
Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l’a
engendré aime aussi celui qui est né de lui. A ceci nous reconnaissons que nous aimons les
enfants de Dieu : quand nous aimons Dieu et que nous pratiquons ses commandements. Car
l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements.
Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du
monde, et voici la victoire qui triomphe du monde : notre foi.
Qui est celui qui triomphe du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
Jean 15.1-17
Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. Il enlève tout rameau qui, uni à moi, ne porte
pas de fruit, mais il taille, il purifie, chaque rameau qui porte des fruits pour qu’il en porte encore
plus.
L’enseignement que je vous ai donné vous a déjà rendus purs. Demeurez unis à moi, comme je
suis uni à vous. Un rameau ne peut pas porter de fruit par lui-même, sans être uni à la vigne ;
de même, vous ne pouvez pas porter de fruit si vous ne demeurez pas unis à moi.
Je suis la vigne, vous êtes les rameaux. Celui qui demeure uni à moi, et à qui je suis uni, porte
beaucoup de fruits, car vous ne pouvez rien faire sans moi.
Celui qui ne demeure pas uni à moi est jeté dehors, comme un rameau, et il sèche ; les
rameaux secs, on les ramasse, on les jette au feu et ils brûlent. Si vous demeurez unis à moi et
que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voulez et vous le recevrez.
Voici comment la gloire de mon Père se manifeste : quand vous portez beaucoup de fruits et
que vous vous montrez ainsi mes disciples.
Je vous aime comme le Père m’aime. Demeurez dans mon amour. Si vous obéissez à mes
commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi j’ai obéi aux
commandements de mon Père et que je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète.
Voici mon commandement : "aimez-vous les uns les autres comme je vous aime." Le plus
grand amour que quelqu’un puisse montrer, c’est de donner sa vie pour ses amis.
Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus
serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître. Je vous appelle amis, parce
que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis ; je vous ai chargés d’aller, de
porter des fruits et des fruits durables.
Alors, le Père vous donnera tout ce que vous lui demanderez en mon nom.
Ce que je vous commande, donc, c’est de vous aimer les uns les autres.
Romains 5:5
Cette espérance ne nous déçoit pas, car Dieu a répandu son amour dans nos cœurs par le
Saint-Esprit qu'il nous a donné.
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1 Corinthiens 13 L'Amour
Ephésiens 6.23-24
Que Dieu le Père et le Seigneur Jésus-Christ accordent à tous les frères la paix et l’amour,
avec la foi. Que la grâce de Dieu soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus-Christ
d’un amour inaltérable.
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