Magazine du 14 Avril 2006 - Communauté de communes de l`Etoile
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Magazine du 14 Avril 2006 - Communauté de communes de l`Etoile
Bulletin de la Communauté de Communes de l’Étoile de Langres (CCEL) l’Étoile de Langres Avril / Mai 2006 N°12 CCEL santé Communauté de Communes de l’Etoile de Langres UN EQUIPEMENT STRUCTURANT L’hôpital central : une autre façon de vivre la solidarité Afin de répondre aux critiques sur la pertinence et les limites actuelles des communautés de communes, en terme de compétences et de couvertures géographiques, le gouvernement a fixé une feuille de route dans sa circulaire de novembre dernier. Monsieur le préfet VALLEIX vient de présenter son analyse lors de la dernière Commission départementale de l’intercommunalité. Sa proposition, dit vouloir s’appuyer sur les bassins de vie plus conformes à l’exercice des compétences du XXIe siècle. Je voudrais d’abord dire ma surprise sur la méthode : les premiers intéressés – les élus en charge de l’intercommunalité – n’ont pas été consultés (d’où peut être l’expression de M. GUENÉ, président de l’association des maires de France, qui parle de projet « d’état major »…). Pour sa part, la communauté de communes de l’Etoile de Langres est prête, et l’a déjà montré, à réfléchir à son élargissement : en 1996, elle représentait neuf communes, aujourd’hui, elle en regroupe 16. Mais sa croissance ne peut se faire que sur une dynamique de projets pour le territoire, et non dans l’objectif d’élargir à tout prix sa couverture géographique. De même, la Communauté de communes est prête à réfléchir à l’élargissement de ses compétences : lorsque nous avons créé la Communauté de communes, nous l’avons fait sur la base de compétences limitées ; depuis, nous réfléchissons à leur évolution. La définition de l’intérêt communautaire a d’ailleurs été l’occasion cette année de procéder au toilettage de nos statuts, d’analyser avec rigueur nos besoins, nos capacités financières, mais aussi de voir ce que font nos voisins. Ce chantier n’est pas terminé. Bientôt, nous aurons à prendre des décisions sur des dossiers importants, tel que celui de la piscine. Pour l’heure, il parait souhaitable d’appréhender ces dossiers de manière transversale, en associant les communautés de communes voisines, plutôt qu’en les absorbant. Il faut parfois savoir donner du temps au temps… Bernard SAGET, président de la CCEL. Budget 2006 Développement Zone de Sabinus Reprise d’entreprise Charte pour l’environnement Présentation Calliope Cartable électronique Zoom : Langres Bilan Réseau Gérontologique > 2/3 4 5 6 7 8 L’offre de soins est satisfaisante sur le pays Chaumontais, comme sur le Pays de Langres. Cela est indéniable mais ce constat vaut pour aujourd’hui, qu’en sera-t-il demain ? Les techniques les plus nouvelles seront-elles équitablement introduites sur les territoires. Les jeunes médecins seront-ils au rendez vous ? Le confort du patient sera t-il assuré partout avec la même qualité ? En d’autres termes y aura-t-il égalité de traitement pour tous ? Ces questions, élus, personnels de santé et bien entendus citoyens, se les posent. Dans une démarche positive et constructive, Christian Nolot, maire de Langres et vice-président de la CCEL, nous exprime clairement sa vision quant au système de soins nécessaire pour assurer, qualité et proximité de service. a réflexion de Christian NOLOT s’inscrit dans une démarche de développement du territoire. « Un territoire qui se doit d’être attractif. Pour ce faire, il doit être équipé, accessible, garantir une qualité d’accueil et de travail digne de notre société à venir. Travailler à cette réponse, c’est accepter de préparer l’avenir. Ainsi, mettre en commun ses forces de proposition, ses expériences, et sa volonté de regarder ensemble dans la même direction, est un gage de réussite. Pour nous, la réussite passe par la réalisation d’un site unique. A n’en pas douter, ce projet est à même d’aider certains patients tentés de s’adresser à d’autres centres - à profiter de ce qu’ils trouveront à coup sûr, sur leur propre territoire. Le site unique ne pourra être que performant (moderne, équipé) et bien servi (par un personnel qui y trouvera des conditions dignes de sa formation), mais ne devra pas priver les sites actuels de toute activité. Bien au contraire, il devrait améliorer encore la proximité, et protéger l’emploi. La réflexion menée est grave et engage très nettement l’avenir du territoire Sud Haute-Marne. L Il s’agit bien de préserver, voire d’améliorer, la qualité de vie et le rayonnement d’un territoire complet. Dans cette optique, ce serait une erreur de chercher « qui sera le perdant ». Si le souci de solidarité est bien joué, il ne doit y avoir que des gagnants, dont les citoyens en première ligne. Il faut donc à partir de là, aborder la recherche d’un lieu d’accueil possible. Pour ce faire, cherchons à assurer la proximité que chacun réclame : ne pas être trop loin, ni les uns ni les autres ; évitons alors d’excentrer, et de décourager ceux et celles, situés aux antipodes, de se rendre au site unique. Il faudra choisir un lieu relativement médian, en gardant à l’esprit qu’il ne sera pas possible de satisfaire les 100 % qui voudraient voir ce site à leur porte. Aussi, il est indispensable de faire se rejoindre les intérêts du corps médical, ceux des patients et de leurs familles : pour jouer gagnant, devra être prise en compte la qualité de l’accessibilité, en considérant ce qui existe déjà. Seront alors à retenir, la présence de dessertes autoroutières, la disponibilité foncière immédiate, ainsi que les conditions de mise à disposition. Il ne faudra pas oublier non plus les possibilités d’évolution dans l’avenir. Enfin, le choix de l’implantation devra tenir compte de son impact sur les déplacements, sachant qu’une activité sur les sites existants sera maintenue. Par ailleurs, dans la préparation de ce choix du lieu, rien n’interdit d’observer ce qui se passe chez nos voisins : Dijon est sur le point d’installer un site hospitalier vers le Nord, en direction de notre territoire. La Haute-Saône, et d’autres, s’intéressent de près à nos travaux, le choix du site étant, selon eux, d’importance. La proposition de localisation du site à Rolampont répond pleinement aux besoins exprimés, autour de ce projet structurant, pour lequel les acteurs du Pays de Langres (responsables hospitaliers, médecins, élus) s’expriment d’une seule voix. En définitive, notre territoire a l’occasion de raffermir sa cohésion, en travaillant à la mise en place d’un site central d’hospitalisation, qui participerait pleinement à l’attractivité et au développement économique du Sud Haut-Marnais. Cette réussite sera fonction d’un degré de mutualisation et de solidarité, que nous acceptons d’investir dans la réflexion. Ici comme ailleurs, le temps n’est pas à perdre. Montrer que nous sommes capables de regrouper nos forces au service du bien commun sera la réussite de tous ». l’Étoile de Langres économie > FINANCEMENT La CCEL votait sa fiscalité ainsi que son budget pour l’exercice 2006, à l’occasion du conseil communautaire du 23 mars dernier. Ce vote, comme chaque année, a été un temps fort pour notre communauté de communes, qui rappelons-le, vote des impôts comme les communes au travers de quatre taxes additionnelles, mais aussi d’une taxe professionnelle de zone. Engagée pour 2006 dans la construction d’un hôtel d’entreprises, et dans l’aménagement de deux aires d’accueil pour les gens du voyage, la CCEL a décidé de vous présenter ici ces deux réalisations, mais aussi son budget annexe « portage de repas », ainsi que les taxes votées pour 2006. Bernard SAGET, président de la CCEL depuis 2001, analyse pour nous la situation financière de la CCEL, tout en évoquant l’avenir… Budget 2006 Comment pourrait-on qualifier la situation financière de la CCEL aujourd’hui ? « La CCEL a dix années d’existence, sa situation financière est saine parce que nous sommes très attentifs à limiter nos dépenses de fonctionnement. Progressivement, nous réalisons des équipements et créons des services, qui entraînent des besoins financiers nouveaux. Cependant, les taux d’imposition de notre fiscalité additionnelle restent très modérés par rapport à ceux d’autres structures intercommunales. » Quelles seront les principales réalisations concrètes de la CCEL en 2006 ? « Deux équipements seront engagés en 2006 : la construction d’un hôtel d’entreprises sur la zone de Sabinus, qui devrait pouvoir être mis à la disposition des entreprises à l’automne 2007, et l’aménagement de deux aires d’accueil des gens du voyage, dont une aire de grand passage à Hûmes, et une aire d’accueil permanente à Langres ». Alors que l’on parle d’augmentation de la fiscalité locale, qu’en est-il pour la CCEL ? « Les élus de la CCEL ont décidé de ne pas augmenter les taux de la fiscalité additionnelle en 2006. Les recettes budgétaires assurées en 2006, par le maintien des taux d’imposition 2005 nous permettent de faire face aux dépenses actuelles. Lorsque nous seront amenés à prendre en charge de nouveaux services, nous étudierons quelle devra être la fiscalité à mettre en place pour les assumer, et nous l’expliquerons. » Quelles seraient les conséquences d’une prise de nouvelles compétences sur la fiscalité ? « Depuis quelques années, les mentalités ont fortement et favorablement évolué. La CCEL travaille avec sérénité et dynamisme, en pleine solidarité intercommunale. Dans cet état d’esprit, nous abordons régulièrement la question de pouvoir réaliser en commun, et avec certainement d’autres structures intercommunales voisines, des équipements qui pourraient apporter des services nécessaires à une meilleure vie sur notre territoire. Par conséquent, nous serons certainement amenés à prendre de nouvelles compétences, et nous devrons alors analyser les incidences sur la fiscalité locales. Si des nouvelles compétences générant des charges financières importantes comme la piscine -, étaient prises en charge Les budgets votés pour 2006 Section de Fonctionnement 1.116.400 € 96.700 € Budget principal Budget annexe portage de repas Budget annexe Imp. du Petit-Cloître recettes : 188.761 € dépenses : 39.093 € Budget annexe lotissement de Sabinus 759.500 € Budget annexe Hôtel d'entr. de Sabinus 16.900 € 2 Section d'Investissement 1.663.900 € 0€ 23.020 € 430.000 € 1.700.000 € par la CCEL, il n’est pas certain que la fiscalité additionnelle puisse être suffisante. La réflexion sur la Taxe professionnelle unique devrait alors certainement être engagée sérieusement ». Il est proposé d’augmenter la cotisation versée au Pays de Langres. Pour quelles raisons ? « Notre participation financière au Pays de Langres devrait augmenter fortement en 2006 (4.62 € par habitant au lieu de 2,20 € en 2005). Cette augmentation correspond à la prise en charge, par le Pays, de nouvelles actions. Mise en place d’un Plan Local de l’Habitat (PLH), reprise par le Pays des dossiers Encyclopédie Vivante du Pays de Langres et Système d’Information Géographique initiés par le Pôle Diderot. Ces actions dynamiques et structurantes pour notre territoire, sont soutenues par la CCEL ». Les taxes votées pour 2006 Pour financer les différentes dépenses, la principale ressource de la CCEL est la fiscalité. Le conseil communautaire du 23 mars dernier a arrêté le produit fiscal attendu des quatre taxes additionnelles pour l’année 2006 à 509 110 €. En voici l’incidence sur les taux additionnels > > > > Taxe d’Habitation : Foncier bâti : Foncier non bâti : Taxe professionnelles : 0,756 % 1,40 % 1,50% 0, 622% Le produit fiscal attendu est de 45 648 € pour la taxe professionnelle de zone. Son taux est de 12,52 %. > Répartition de votre taxe d'habitation en 2005, si vous habitez à LANGRES CCEL : 3 € soit 3% Commune : 59 € Département : 33,6 € Frais de gestion : 4,4 € > Répartition de votre taxe d'habitation en 2005, si vous habitez à ROLAMPONT CCEL : 3,6 € soit 3,6% Commune : 51 € Département : 41 € Frais de gestion : 4,4 Un équilibre en 2006 autour de 96 000 euros pour le budget annexe « Portage de repas ». En créant un service de portage de repas, la CCEL apporte une réponse aux personnes en perte d’autonomie. Une cinquantaine de personnes (âgées de 65 ans et plus, convalescentes ou handicapées, vivant seules ou en couples, profitent aujourd’hui de ce service. Un chiffre en hausse, puisque plus de 10 600 repas ont été livrés en 2005, contre 9900 en 2004. Une prévision de 11 000 repas a été faite pour 2006. Dépenses de fonctionnement : 56 000 € pour l’achat des repas et l’entretien des locaux 32 000 € pour la rémunération des 3 aides à domicile de l’ADAPAH Recettes de fonctionnement : 96 000 € environ Les repas confectionnés par la société Delphor, à Beaune, sont choisis par les bénéficiaires du service, parmi un large choix de menus, dont certains ont spécifiquement été élaborés pour les diabétiques et les personnes souffrant de choléstérole. Si vous êtes intéressés pour vousmême ou un proche, contacter Françoise OKONSKI à la CCEL au 03 25 87 32 21. Comptez une semaine pour la mise en place du service. € L’aménagement des deux aires d’accueil gens du voyage : un projet subventionné à 80%. Parmi les principales réalisations de la CCEL en 2006, ce projet largement subventionné, devrait aboutir pour la fin de l’année. La CCEL remplissant ainsi ses obligations légales. L’aire d’accueil de Langres > Coût total estimatif des investissements : > Subventions Etat : > Subventions Région : > Subventions Département : > Coût estimatif pour la CCEL : L’aire de grand passage à Hûmes 396 000 € 256 000 € 43 000 € 57 000 € 40 000 € Cette aire d’accueil compte 24 places, ainsi que des places de parking extérieures à l’aire d’accueil, et des blocs sanitaires. > Coût total estimatif de l’aménagement du terrain : 190 000 € > Subventions Etat : 80 000 € > Subventions Région : 27 000 € > Subventions Département : 23 000 € > Coût estimatif pour la CCEL : 60 000 € Ce terrain ayant pour vocation d’accueillir uniquement et temporairement, des groupes de passage. Un budget annexe « hôtel d’entreprises » Alors que le projet de construction d’un hôtel d’entreprises prenait forme en 2005, un budget annexe était créé, pour une section d’investissement s’élevant à 1 700 000 €, dont 1 300 000 € prévus pour la construction. Début des travaux pour le mois de Septembre pour une durée prévisionnelle d’un an. La consultation des entreprises pour la réalisation des travaux étant en cours. 3 l’Étoile de Langres > Le SMAEPL s’expose au Salon de la Logistique à Paris Avec ses 700 exposants et pas moins de 25 000 visiteurs, le Salon International du transport et de la Logistique Europe est la plus grande manifestation européenne créée par, et pour les acheteurs du secteur. Sur son propre espace d’exposition, le Syndicat Mixte d’Aménagement Economique du Pays de Langres (SMAEPL), qui ne voulait pas manquer le rendez-vous, a donc tout mis en œuvre du 7 au 10 mars dernier, pour convaincre les professionnels du secteur logistique national et international. Arrivé en prompt renfort, les techniciens et présidents des trois Communautés de Communes membres du SMAEPL, dont quatre représentants de la CCEL, ont su se joindre avec une grande solidarité à la démarche et exposer avec ferveur, les nombreux atouts du Pays de Langres et de ces trois Parcs d’Activités : Langres Sud, Chalindrey et bien entendu Langres Nord. économie > DÉVELOPPEMENT Trois nouvelles enseignes sur la Zone de Sabinus Missionnée par des enseignes nationales pour trouver de nouveaux emplacements, la société Immobilière Frey lance aujourd’hui la construction de nouvelles cellules commerciales sur la Zone de Sabinus. a Halle aux Chaussures, la Halle aux Vêtements, et Aubert, voici les trois enseignes nationales qui s’installent sur la zone de Sabinus. Le permis de construite obtenu, Immobilière Frey lance les travaux de construction en avril pour une livraison des bâtiments en novembre, et une ouverture des magasins début 2007. Situé juste derrière Défi Mode, le long de L > Site Internet CCEL : une version en anglais 18 000 visiteurs en 2005, soit 1500 visiteurs par mois, des chiffres qui montrent une très bonne fréquentation de nos pages Web. Les visites de notre site sont aujourd’hui encore (plus d’un an après le lancement d’une nouvelle version) en progression, grâce notamment aux pages « Actualités », revues et corrigées presque chaque semaine. Soucieuse d’améliorer la présentation du territoire et de ses atouts, la CCEL propose désormais aux internautes anglophones une nouvelle version du site, en ligne depuis février dernier. D’autres améliorations seront apportées au site dans les prochains mois, notamment pour valoriser nos zones d’activités… À suivre sur www.cc-etoiledelangres.fr > Tinta’Mars : une magie toujours renouvelée… Fin mars, Tinta’ soufflait ses 18 bougies et s’achevait avec le « Championnat de France de n’importe quoi ». Le festival aura donné lieu, une fois encore, à de jolies rencontres entre comédiens, musiciens, clowns, et bien sûr, habitants du Pays de Langres. Amitié, complicité et magie du spectacle vivant. Vivement l’année prochaine. 4 économie > la RN74, les trois magasins devraient venir freiner l’évasion commerciale vers Dijon, selon le souhait des élus locaux, et venir du même coup renforcer l’attractivité globale du commerce de l’agglomération Langroise. Par ailleurs, on note la création consécutive à ce projet d’une quinzaine d’emplois, dont la période de recrutement n’est pas connue (rens. auprès de l’ANPE). REPRISES D’ENTREPRISES Des réunions pour les cédants d’entreprises en Pays de Langres Dans notre précédent bulletin, nous vous évoquions la transmission et la reprise d’entreprises pour le sud Haut-Marnais comme un enjeu déterminant pour l’avenir. En effet, sur l’arrondissement de Langres, 506 entreprises sont concernées par une transmission dans les cinq années à venir, soit près de deux entreprises sur trois. Les actions des chambres consulaires associées au Pays de Langres montre un véritable engagement dans ce domaine en ce début d’année 2006. Déjà deux réunions ont eu lieu pour les cédants d’entreprises en Pays de Langres. a Chambre de Métiers et de l’Artisanat, la Chambre de Commerce et d’Industrie et le Pays de Langres, lancent en ce début d’année sur le sud du département, une action pilote d’aide et de sensibilisation à la transmission, auprès des chefs d’entreprises concernés. Une cellule d’aide a été constituée, la boîte à outils de cette action (financée par les compagnies consulaires, l’Etat (au titre du FISAC) et les entreprises ellesmêmes) se déclinant sur deux ans et en six phases : sensibilisation et information, préparation à la transmission, diagnostic et évaluation, accompagnement du repreneur, analyse patrimoniale et plan de transmission. Le 9 février dernier, avait lieu la première des six réunions d’information programmée en Pays de Langres. Le thème abordé était l’évaluation de l’entreprise à transmettre. Une seconde réunion s’est tenu le 13 avril à Langres avec pour thème, les aspects juridiques et fiscaux de la transmission d’entreprises. L Pour tout renseignement sur les réunions à venir : Contacts Haute-Marne Jean François POLETTE pour la CMA au 03 25 88 53 79 ou par e.mail : [email protected] Edwige SCHMITT pour la CCI au 03 25 07 32 11 ou par e.mail : [email protected] PAY S D E L A N G R E S Christelle CHAPEL pour le Pays de Langres, au 03 25 88 04 04 ou par e.mail : [email protected] environnement > DÉVELOPPEMENT DURABLE Le Pays de Langres vous convie à une présentation de sa Charte pour l’Environnement PAY S D E L A N G R E S En 2004, l’association de préfiguration du Pays de Langres lançait sa Charte pour l’Environnement. L’initiative, inscrite au contrat de pays, constitue aujourd’hui un axe fort de développement. Projet de concertation basé sur la mise en œuvre d’actions environnementales sur tout le territoire du Pays de Langres, cette charte est le fruit de divers échanges établis ces deux dernières années. Une présentation publique est prévue le 31 mai. partir d’une étude réalisée par CEDRAT Développement pour un diagnostic environnemental de notre territoire, mais aussi sur la base du travail en concertation d’une trentaine d’élus et acteurs de l’environnement (représentants ONF, fédérations de chasseurs, conservatoire du patrimoine naturel, SMIPEP…), la charte est en passe d’être validée. A partir des avis d’un échantillon de la population, ceux des élus, des acteurs de l’environnement, des services de l’Etat, des associatifs locaux, des chambres consulaires, et des syndicats, trois grandes orientations ont été prises. Ainsi, la protection de la ressource en eau (un enjeu fort pour le territoire), la maîtrise de l’énergie et de la promotion des énergies renouvelables (une volonté partagée entre tous les sud Haut-Marnais), les milieux naturels et les paysages (qui représente une valeur inestimable A Sud-Champagne > pour le Pays, mais dont l’équilibre est fragile) composent cette démarche pour un développement durable. Une cause pour laquelle s’implique également Michel LHUILLIER, conseiller communautaire représentant la CCEL au comité de pilotage de la charte. Celui-ci nous confie ses préoccupations sur le sujet : « Des propositions d’actions vont être prochainement faites aux communes et communauté de communes. Mais le problème financier se posera vite. Qui prendra alors la responsabilité de porter cette compétence ? Voilà une question à laquelle nous devrons répondre. Les communautés de communes, me semble-t-il, représente une échelle de territoire appropriée à ce débat. Les associations, syndicats et privés sont des porteurs de projets potentiels importants, mais la prise en compte collective des effets de la pollution est encore insuffisante à mon sens. Pourtant nos rivières sont polluées, et nos paysages sont dégradés, de façon sans doute irréversible ». Pour en savoir plus sur cette Charte pour l’Environnement, le Pays de Langres convie l’ensemble de la population du territoire à une réunion publique de présentation, prévue le 31 mai prochain, à 20 h 30, salle Adam à Langres. ASSOCIATION CALLIOPE Renforcer l’attractivité des territoires Calliope, à travers ses projets et ses actions, participe à la revitalisation démographique et au développement économique d’un large territoire, qui s’étend sur la Côte d’Or, la Haute-Marne, la Haute-Saône et les Vosges. Au service d’abord du développement local, Calliope est donc également tourné sur l’interrégional. A travers ses deux projets phares, le carrefour des Pays du Centre Est et le Réseau Sud Champagne, en voici une brève présentation. e carrefour du Pays du Centre-Est, en faveur de la coopération interrégionale, provoque des rencontres autour de thèmes majeurs concernant le développement et les actions de ces Pays du Centre Est (voir plan), ceci afin de permettre aux acteurs des Pays concernés, de bénéficier de l’expertise des autres. A ce sujet, avait lieu le 11 mars dernier, le premier forum des Pays du Centre-Est, sur le thème « renforcer l’attractivité des territoires ». Cent vingt élus et techniciens ont ainsi pu débattre ensemble de l’économie, du cadre de vie et du tourisme, ce qui, dans le cadre du nouveau contrat de plan Etat Region 2007, paraît bénéfique. Le Réseau Sud Champagne lui, est né après les résultats du dernier recensement. Notre territoire se vide peu à peu de sa population, pour- L tant, ses atouts ne font pas défaut. Parti de ce constat, Calliope s’est organisé pour les identifier, les exploiter, les promouvoir et les développer, avec cette idée qu’en se mobilisant dans ce but, la bataille contre le déclin démographique pouvait encore être gagnée. La mobilisation concerne non seulement les habitants du territoire, mais aussi tous ceux qui l’ont quitté pour s’installer ailleurs et qui souhaitaient néanmoins maintenir et développer avec leur Pays d’origine (ou d’adoption) des liens économiques, culturels, affectifs…Aussi nombreux que les résidents eux-mêmes, ces « non résidents » (chefs d’entreprises, employés, artisans, étudiants) peuvent, tout en cultivant leurs racines, faire bénéficier des acteurs locaux de leur savoir-faire. Eux aussi sont à même de devenir des acteurs efficaces de la promotion de l’ima- ge de notre territoire, pour autant qu’ils soient soutenus et accompagnés dans leur démarche. C’est dans ces objectifs de créer des liens et développer des synergies entre les sud-champenois de l’extérieur, de mettre en place et développer un réseau d’ambassadeurs du Sud Champagne, mais aussi de relayer vers l’extérieur une image positive du Sud Champagne, que Calliope a trouvé sa raison d’être. Pour plus d’infos : www.calliope.asso.fr 5 l’Étoile de Langres éducation > DÉVELOPPEMENT LOCAL Le cartable électronique lutte contre la fracture numérique Depuis fin février chaque élève de CM2 Langrois et non Langrois des Ouches, de la Bonnelle et de Jean Duvet, est équipé d’un cartable électronique (c'est-à-dire d’un ordinateur portable). nitié par le Pôle Diderot, le projet a pour idée de donner à tous un accès aux technologies de l’information et de la communication. Le mode de vie actuel oblige chacun à utiliser ces technologies, les enfants n’ayant pas la chance d’y avoir accès étant largement défavorisés. La Ville de Langres, en partenariat avec l’Education Nationale, a donc décidé en mars 2005 le lancement de l’opération I > La CCEL vous invite à découvrir... Histoire du Fromage de Langres, de Jérôme BENET et Georges RISOUD, un livre qui retrace, dans une première partie, l’histoire de la fabrication du fromage de Langres en HauteMarne depuis ses plus lointaines origines connues (1357) jusqu’à son accession comme Appellation d’Origine Contrôlée en 1991. Une deuxième partie plus gourmande propose une trentaine des recettes originales élaborées par des restaurateurs de la région Langroise. Les 160 pages sont illustrées de nombreux documents couleurs. 6 « cartables électroniques » dans les écoles primaires de Langres. Une expérience à grande échelle Avant d’entrer dans l’expérimentation à grande échelle, une phase pilote du projet s’est déroulée à la mi-mai 2005 à l’école primaire des Ouches, dans la classe de Florent Clerc. Ce test, prolongé jusqu’à la fin de cette même année, a permis de définir les meilleures technologies à utiliser sur l’ensemble des écoles concernées. Aujourd’hui, près de 80 élèves utilisent donc, en classe mais également chez eux, ces ordinateurs portables. La Mairie de Langres, dans le cadre de ses compétences, prête les ordinateurs aux familles sur la période scolaire. Les professeurs des écoles travaillent avec les élèves sur des projets pédagogiques. L’intérêt final n’étant pas d’apprendre à utiliser un traitement de texte ou un tableur, mais de se familiariser, au quotidien, à Internet et aux ordinateurs. Des objectifs pédagogiques Le cartable électronique est donc un « espace » numérique personnel et nomade, permettant de développer l’usage du multimédia et de ses nouvelles pratiques (outils pédagogiques, recherches, production…) Il prépare les jeunes au monde informatisé d’aujourd’hui et permet de renforcer les liens école famille, en introduisant l’outil des élèves dans les familles. Le projet a nécessité un investissement total de 151 310 €. Avec les cartables électroniques ainsi que la Cyberbase, la ville fait de la lutte contre la fracture numérique, un axe prioritaire pour son développement local. Nouvelle chargée de communication à la ville de Langres in mars, Isabelle PERROTCORNU a rejoint la mairie de Langres comme chargé de communication. Cette jeune femme de 26 ans a d’abord travaillé pour France 3 Lorraine, comme responsable de partenariats, puis comme chargé de communication pour la commune de Contrexeville. Diplômée en lettres à Nancy II, titulaire d’un DESS communication obtenu à Lille, Isabelle est passionnée de peinture. Elle a d’ailleurs effectué un stage diplômant au Palais des Beaux Arts de Lille. En fonction depuis peu, elle s’est empressée de découvrir la ville et ses remparts. Surprise par la richesse du F tissu associatif langrois, elle nous a confié son enthousiasme à travailler pour cette ville d’art et d’histoire. Nous l’accueillons chaleureusement et lui souhaitons la bienvenue. zoom > LANGRES Langres : ville centre de la CCEL ille sous-préfecture du Sud Haute-Marne comptant environ 10 000 Langroises et Langrois, Langres a été une des instigatrices de la création de la CCEL en 1997. Du haut de ses 500 mètres d’altitude, Langres peut se vanter de jouir d’une longue Histoire dont les traces sont éparpillées à travers elle, comme en témoignent les divers monuments Historiques, datant de l’Antiquité (la porte Gallo Romaine…) à la fin du XIXe siècle (la Citadelle). Très tôt occupée par les Gaulois, la ville a été ensuite occupée par les Romains, qui lui donnèrent le nom d’Andematunum. Elle fut ensuite nommée à la fin du IIIe siècle Lingonae ou Civitas Lingonum qui lui donnera son nom actuel, Langres. Cité épiscopale, puis place forte royale, Langres a également vu la naissance de personnages illustres tels que Denis Diderot, fondateur de l’Encyclopédie, V > l’interview du Maire Pourriez-vous vous présenter ? « Christian Nolot, 68 ans, retraité de l’Education Nationale. Ancien conseiller municipal pendant 6 ans dans un autre département. Adjoint au maire de Langres de 1995 à 2001, maire de Langres depuis 2001 ». Pourquoi votre commune a-t-elle adhéré à la Communauté de Communes ? « Monsieur Guy Baillet, maire précédent, a œuvré pour mettre en place une structure intercommunale. L’intercommunalité est un signe des temps : l’heure n’est plus au chacun pour soi, mais bien au contraire, il est devenu indispensable de mettre à disposition ou en commun, matériels, agents, projets ; cela sous réserve de travailler au bénéfice d’un espace territorial dépassant les limites de sa propre commune. Il y a un équilibre territorial à réinventer dans une optique de mutualisation et de solidarité ». Comment voyez-vous l’avenir de votre commune ? « La Ville de Langres joue et doit continuer à jouer son rôle de ville centre. Elle a donc à assumer sa place de partenaire dynamisant. Pour ce faire, nous devons poursuivre une politique d’avenir tournée vers : - l’économie (extension des zones, Hôtel d’entreprises, embellissement et modernisation de la ZI actuelle, partenariat déjà amplifiée avec l’UCIA) - le logement (deux lotissements en cours, travail avec l’OPAC) - l’activité de tourisme et d’accueil (hébergement, embellissement de la ville, requalification de la citadelle) : la ville est et sera de mieux en mieux reconnue ou Jeanne Mance, co-fondatrice de Montréal. Son histoire, ses 4 km de remparts, classés aux monuments historiques, les animations culturelles et sportives, font de Langres une ville touristique de passage. Un lieu de halte et de repos idéal, avant de repartir vers l’autoroute du soleil. Une riche activité humaine Langres bénéficie également de bons équipements culturels et sportifs, comme le théâtre, l’école municipale de musique, le complexe Grand Sud, la piscine ou encore le Stade synthétique des Franchises. Et bien entendu, en temps que ville centre de l’agglomération, ces équipements municipaux sont utilisés par une grande majorité d’habitants de la CCEL. Langres place donc la qualité de vie comme un axe majeur ; elle développe les services aux publics - les activité innovantes (création d’un territoire numérique) : la ville ne devra pas manquer les trains qui passent - les projets d’équipements nouveaux et modernes (école, Etablissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), Hôpital : site unique nouveau et maintien d’activité locale. La ville a des atouts à mettre en avant et à faire partager. Elle devra maintenir en place les structures non transférées en EPCI ». Et celui de la CCEL ? « La CCEL doit s’inscrire dans une démarche de « que fait-on ensemble pour le bien et le bénéfice commun ? ». L’émiettement des structures des projets, donc des finances, est source de faiblesse. La réflexion commune est de mise et doit aboutir à un équilibre participant à la qualité de vie sur le territoire : équipements et services partagés (Investissement et fonctionnement) libèreront des financements publics, qui permettront de faire plus. La réflexion passera par un travail serein et dynamique, sur les intérêts communautaires et les compétences qui en découlent. On n’évitera pas un travail sur la TPU. La CCEL est bien enracinée dans le paysage. Elle a des atouts réels à faire valoir, elle a des réalisations à son actif, elle ne doit pas non plus manquer les trains qui passent. A ce titre, elle peut avoir le rôle de moteur au sein du Pays et avec les autres EPCI. Nous avons, tous ensemble, à desserrer les freins qui existent ici et là ». au niveau de l’ensemble de ses compétences : voirie, espaces verts, animations, économie, social ou encore développement durable. De ce fait, Langres possède un fort potentiel économique. Sa situation géographique permet ainsi d’offrir aux entreprises une implantation en plein cœur de l’Europe, dans une zone industrielle comptant de grands noms de la plasturgie comme Plastique Omnium et Freudenberg. Langres a également créé des contacts au-delà des frontières, via les jumelages. Beaconsfield (Angleterre), Ellwangen (Allemagne), Abbiategrasso (Italie), des villes jumelées qui permettent de développer autant de liens internationaux durables que d’échan- LANGRES EN BREF MAIRIE DE LANGRES Place de l’Hôtel de ville 52200 LANGRES HORAIRES : du lundi au vendredi : de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h, le samedi : de 8 h à 12 h http://www. ville-langres.com Tél. : 03 25 87 77 77 ges culturels et technologiques. Ces échanges culturels se développent également avec le Québec, notamment dans le cadre du 400e anniversaire de la naissance de Jeanne Mance. La Citadelle : futur cœur de l’agglomération langroise a ville de Langres a pour projet de réhabiliter sa citadelle militaire avec le souhait d’en faire le nouveau cœur de l’agglomération langroise. C’est pourquoi, en parallèle à la mise en vente de certains bâtiments, une étude d’urbanisme est réalisée par la MRIA (Mission pour la Réalisation des Actifs Immobiliers), un service du Ministère de la Défense. L La demande du Maire de Langres au Ministère de la Défense, d’acheter les 3 bâtiments situés au Sud de cet espace, est le point de départ du partenariat. Les probables investisseurs sont alors, en effet, intéressés par la totalité de la place d’Armes et non par une partie. Lors de la réunion de l’étude de reconversion de la citadelle qui s’est déroulée le 8 février dernier en Mairie, Jacques Brucher, directeur de la MRIA, a ainsi confirmé la cession de ces 3 bâtiments à la Ville. Le ministère conservant une parcelle de 2 ha, toujours au Sud de la place d’Armes, pour le développement de la gendarmerie. Parallèlement, l’étude d’urbanisme permet d’établir un équilibre entre les besoins fonctionnels du Ministère et ceux de la Ville. L’étude porte sur le développement de l’espace comme un coeur de l’agglomération langroise. La citadelle est à mi-chemin, il est vrai, entre le centre ville de Langres et celui de SaintsGeosmes. En plus de son atout géographique, la reconversion de la citadelle représente l’occasion de développer l’économie touristique locale. En effet, datant du 19e siècle, la citadelle pourra élever Langres comme la seule Ville Européenne bénéficiant de 8 km de remparts. Un travail de valorisation a déjà été initié par le service Patrimoine de Langres, passant par un nettoyage des espaces verts et la mise en place d’animations. Tous ces éléments constitueront donc les bases de l’étude d’urbanisme porté par la MRIA, dont les conclusions seront rendues lors du dernier trimestre 2006. 7 > Après l’atelier « équilibre », place à la gym douce… Dans notre précédent numéro, nous vous présentions les ateliers « équilibre » mis en place par la CPAM Haute-Marne, la MSA et le Conseil Général. Celui de la Zouille vient de s’achever par une séance test, pour aboutir à la mise en place d’un groupe intéressé par la gym douce. Désormais, les candidats à un meilleur équilibre et à un peu plus d’exercice, se retrouveront le jeudi de 15 h 30 à 16 h 30, toujours à la salle de la Zouille. Au programme, des gestes simples, des exercices très doux, adaptés aux personnes qui n’ont jamais ou presque, pratiquer des activités sportives. Pour tout renseignement, contacter Stéphane ALGAN, animateur agrée « Jeunesse et Sports », au 06 70 86 54 01. Le CLIC Le CLIC Sud Haute Marne, Centre Local d’Information et de Coordination pour l’arrondissement de Langres (ou plus couramment appelé coordination Gérontologique). « Guichet unique », il est un relais qui propose des réponses aux questions diverses et aux besoins des personnes de plus de soixante ans, mais aussi de leur entourage. Anne-Sophie Drouot, la coordinatrice, apporte des réponses adaptées à chacun, aide à la constitution de dossier concourant au maintien à domicile, à l’hébergement. Des visites à domicile sont possibles. Renseignements au : 03 25 84 43 86, ou au 212, Les Hortensias, à Langres. Anne-Sophie Drouot, coordinatrice du CLIC. seniors > ASSOCIATION 2005 : une année riche pour le Réseau Gérontologique La CCEL signait il y a quatre ans, dans le cadre de sa compétence « Habitat et cadre de vie », une première convention avec le Réseau Gérontologique. Confirmant ainsi une volonté forte d’agir pour les personnes âgées, la CCEL s’associait alors avec le Réseau dans l’objectif de travailler avec lui à rompre l’isolement, réfléchir à l’adaptation des Logements, échanger avec d’autres acteurs du territoire. L’assemblée générale du Réseau Gérontologique du 16 mars dernier, était d’ailleurs une nouvelle occasion de voir réunis autour des projets fédérateurs de l’association, de nombreux acteurs du territoire. La CCEL vous résume ici les actions menées en 2005 par ce Réseau, qui porte bien son nom. ans sa démarche pour rompre l’isolement des personnes âgées, le Réseau a mis en place en 2005, dans le cadre de la semaine bleue, plus d’une dizaine de spectacles de Marie Ruggeri, grâce au concours du service culturel de Langres et celui de l’ORCCA. La moitié de ces spectacles avaient lieu sur le territoire de la CCEL, partenaire depuis plusieurs années du Réseau, notamment à travers cette action. Les villages de Rolampont, Bourg, Champigny-les-Langres et Saint Maurice, accueillaient ainsi le spectacle en 2005 sur la CCEL, dans l’objectif partagé avec le Réseau, de renforcer les liens sociaux et la convivialité entre nos aînés. Côté « semaine bleue » toujours, le Réseau et la CCEL ont menés ensemble, pour la deuxième fois en 2005, l’organisation de séances de cinéma pour les seniors, avec le film « Joyeux Noël ». Une dernière séance, avait lieu le 12 avril dernier au Vox à Langres. Impliqués fortement dans la réflexion pour l’adaptation des logements au maintien à domicile des personnes âgées, les responsables du Réseau sont allés courant 2005, visiter la société Batigère à Longwy, société Lorraine exemplaire dans ce domaine. Une rencontre avec le directeur de l’OPAC, consécutive à cette visite, ainsi qu’une sensibilisation des différents acteurs, a permis de souligner le problème des logements pour les personnes âgées. Dans sa démarche fédératrice pour favoriser les échanges entre les acteurs du territoire, le Réseau a D Le président du Réseau, Gilbert PATAILLE (à droite sur la photo) a présenté le rapport d’activités et les projets de l’association, tournés vers la personne âgée. également participé en 2005 à la promotion de la démarche équilibre de la CRAM (voir en brève), pour une prévention des chutes, première cause de mortalité des personnes âgées. A chaque nouvelle occasion, le Réseau a largement informé sur ce sujet. En encourageant de nombreuses inscriptions à ces ateliers « équilibre », il a permis le démarrage de plusieurs groupes sur Langres, puis sur Saints Geosmes. Notons également la participation du Réseau, à la demande du Pôle Diderot, à la session « Parachute » de l’université de Troyes, associée au CHU de Nancy, pour des journées de recherches sur la prévention des chutes. L’actualité du Réseau en 2005 c’était aussi, la révision du prochain schéma départemental des personnes âgées et handicapées, le forum des journées de l’autonomie et de la Dépendance, l’adhésion du CIAS Avenir. N’oublions pas non plus l’enquête menée à l’initiative du Réseau, pour l’estimation des besoins en accueil de jour et hébergement temporaire sur le territoire. Une enquête dont les conclusions montrent un manque en la matière. La CCEL soutient le travail effectué par le Réseau durant cette année 2005, et l’encourage pour l’avenir. RESEAU GERONTOLOGIQUE 1, rue de Lausanne 52250 PERCEY LE PAUTEL Vous pouvez nous contacter au bureau de la Communauté de Communes : 31, rue Charles-Beligné, B.P. 142, 52200 LANGRES Téléphone : 03 25 87 32 21 Télécopie: 03 25 87 07 04 E.mail : [email protected] www.cc-etoiledelangres.fr L’Étoile de Langres - Bulletin de la Communauté de Communes de l’Étoile de Langres - B.P. 142 - 52200 Langres - Directeur de la Publication : Bernard SAGET - Responsable de la rédaction : Lionel GATINAULT - Photo CCEL droits réservés - Conception et impression : Imprimerie du Petit-Cloître, Langres - Dépôt légal : 110405.88 l’Étoile de Langres