Dimanche 25 octobre Lieder de Schumann Lieder de S chumann
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Dimanche 25 octobre Lieder de Schumann Lieder de S chumann
Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Lieder de Schumann | Dimanche 25 octobre Dimanche 25 octobre Lieder de Schumann diManche 25 OctOBRe – 16h30 Salle des concerts Robert Schumann Spanisches Liederspiel op. 74 * Minnespiel op. 101 ** entracte Spanisches Liebeslieder op. 138 Dorothea Röschmann, soprano Angelika Kirchschlager, mezzo-soprano Ian Bostridge, ténor Thomas Quasthof, baryton-basse Helmut Deutsch, piano * Julius Drake, piano ** Fin du concert vers 18h30. 3 Aux diicultés psychologiques et compositionnelles dans lesquelles se trouve plongé Schumann à l’époque de son déménagement à Dresde en 1845, la in de la décennie apporte un soulagement providentiel. Alors même que la ville est ensanglantée au mois de mai par les répercussions du Printemps des peuples, alors que Robert et Clara sont eux-mêmes touchés dans leur chair par la mort d’un de leurs enfants en avril, l’année 1849 renoue avec l’inspiration, une inspiration si jaillissante que Schumann, enthousiaste, parle de son « année la plus féconde ». Près de quarante œuvres – dont beaucoup sont des recueils ou des compositions de grandes dimensions – voient le jour dans ce court laps de temps, où le mot d’ordre semble bien être la nouveauté. Non seulement tous les genres, ou presque, s’y voient abordés (musique de chambre, piano, lied, musique chorale, musique orchestrale avec solistes), mais les conigurations instrumentales et/ ou vocales s’y succèdent avec la plus grande diversité, depuis les quatre cors concertants du Konzertstück op. 86 jusqu’aux simples et doubles chœurs, mixtes ou non, a cappella ou non, des œuvres chorales, en passant par la voix déclamée et le piano des mélodrames. Le lied n’échappe pas à cette entreprise combinatoire et s’en va batifoler dans les chemins moins fréquentés des duos et quatuors, comme en témoignent aussi bien les Lieder pour trois voix de femmes op. 114 et les Vier Duette op. 78 que les recueils à géométrie variable op. 74, 101 et 138. Moins ésotérique, plus accessible, ce Schumann joueur et théâtral (comme le conient les titres, spielen signiiant jouer) y réunit Kenner [connaisseurs] et Liebhaber [amateurs], les deux types de musiciens de l’époque, en gommant la frontière entre le salon et l’estrade, l’intime et le public. Robert Schumann (1810-1856) Spanisches Liederspiel op. 74 Erste Begegnung (soprano, mezzo-soprano) Intermezzo (ténor, baryton) Liebesgram (soprano, mezzo-soprano) In der Nacht (soprano, ténor) Es ist verraten (soprano, mezzo-soprano, ténor, baryton) Melancholie (soprano) Geständnis (ténor) Botschaft (soprano, mezzo-soprano) Ich bin geliebt (soprano, mezzo-soprano, ténor, baryton) Textes : Emanuel Geibel. Composition : du 24 au 29 mars 1849. Création : 29 avril 1849 par des chanteurs du Gesangverein de Dresde accompagnés par Clara Schumann au piano. Édition : Leipzig, Kistner, 1849. Efectif : soprano, mezzo-soprano, ténor, baryton et piano. Durée : environ 32 minutes. 4 La création du Spanisches Liederspiel par Clara Schumann et des chanteurs professionnels témoigne de cette double iliation où se côtoient simplicité et exigence. Le lied s’y fait « opéra de poche », quoique pas exactement dans le sens où l’entendait Marcel Beauils : dans l’espace de neuf numéros, auxquels vient s’ajouter un étranger Contrebandier, feu d’artiice à l’espagnole, se dessine un semblant d’intrigue, depuis la première rencontre des jeunes gens jusqu’aux multiples facettes de l’amour, source de peines et de joie. Du Liederspiel théorisé par Johann Friedrich Reichardt en 1801, où passages chantés se trouvaient complétés de dialogues parlés, ne reste dans l’épure schumannienne que le chant ; la voix des protagonistes y navigue d’une tessiture à l’autre, oscillant entre une véritable individualité – comme le montrent les n° 6 et 7 – et un type de personnage, interprétable et interprété par plusieurs chanteurs à la fois. Vocalité épanouie, héritée en partie des essais dramatiques des années précédentes, gestes uniicateurs (battements de cœur d’Erste Begegnung et d’Ich bin geliebt et rythmes de boléro des n° 5 et 8) et unité tonale autour de la mineur/majeur font de ce recueil, ou Cyclus, comme le sous-titrait Schumann, un ensemble savoureux. Minnespiel op. 101 Lied: „Meine Töne still und heiter“ (ténor) Gesang: „Liebster, deine Worte stehlen“ (soprano) Duett: „Ich bin dein Baum, o Gärtner“ (mezzo-soprano, baryton) Lied: „Mein schöner Stern, ich bitte dich“ (ténor) Quartett: „Schön ist das Fest des Lenzes“ (soprano, mezzo-soprano, ténor, baryton) Lied: „O Freund, mein Schirm, mein Schutz“ (mezzo-soprano) Duett: „Die tausend Grüße, die wir dir senden“ (soprano, ténor) Quartett: „So wahr die Sonne scheinet“ (soprano, mezzo-soprano, ténor, baryton) Textes : Friedrich Rückert. Composition : juin 1849. Édition : Leipzig, Whistling, 1852. Efectif : soprano, mezzo-soprano, ténor, baryton et piano. Durée : environ 22 minutes. Rien d’étonnant à ce que le compositeur se décide, sitôt le Spanisches Liederspiel ini, à renouveler l’expérience. Il fait appel pour l’occasion à un poète déjà chanté lors de l’« année du lied » 1840, Rückert. Plus qu’aux Myrthen op. 25 et aux Lieder und Gesänge op. 27 et op. 51, c’est au Liebesfrühling op. 37, écrit en 1840 à quatre mains avec Clara, que fait référence le Minnespiel op. 101. Il en reprend d’ailleurs deux textes, auparavant traités en duo, et les transforme en quatuors. Plus inégal que son frère aîné, le recueil, longtemps mal-aimé, notamment dans les pays anglo-saxons (certains commentateurs y voyaient les premiers signes de la démence du compositeur que l’année 1853 fera éclater au grand jour), célèbre encore l’amour de cette façon 5 plus univoque, plus simple, qui caractérise cette « nouvelle manière » schumannienne. Alors que les Opus 74 et 138 lorgnaient vers l’Espagne, le Minnespiel, lui, se souvient des Minnesänger du Moyen Âge et de leurs chants d’amour courtois, tout en délaissant un peu le dramatique au proit du lyrique, parfois avec le plus grand bonheur, comme dans le duo « Ich bin dein Baum, o Gärtner » ou dans l’ému « Mein schöner Stern ». Spanische Liebeslieder op. posth. 138 Vorspiel (piano à quatre mains) Lied: „Tief im Herzen trag’ ich Pein“ (soprano) Lied: „O wie lieblich ist das Mädchen (ténor) Duett: „Bedeckt mich mit Blumen“ (soprano, mezzo-soprano) Romanze: „Flutenreicher Ebro“ (baryton) Intermezzo – Nationaltanz (piano à quatre mains) Lied: „Weh, wie zornig ist das Mädchen“ (ténor) Lied: „Hoch, hoch sind die Berge“ (mezzo-soprano) Duett: „Blaue Augen hat das Mädchen“ (ténor, baryton) Quartett: „Dunkler Lichtglanz, blinder Blick“ (soprano, mezzo-soprano, ténor, baryton) Textes : Emanuel Geibel. Composition : d’avril à novembre 1849. Édition : Winterthur, Rieter-Biedermann, 1857. Efectif : soprano, mezzo-soprano, ténor, baryton et piano à quatre mains. Durée : environ 25 minutes. Retour en Espagne avec les Spanische Liebeslieder, qui empruntent comme l’Opus 74 leurs textes à un nouveau venu dans l’univers schumannien, Emanuel Geibel – dont les Chansons populaires et romances d’Espagne, traductions de poèmes souvent anonymes, feront aussi les délices d’Hugo Wolf dans son Spanisches Liederbuch de 1889-1890 (il reprendra d’ailleurs trois des poèmes utilisés par Schumann : « Tief im Herzen », « Bedeckt mich mit Blumen » et « Dunkler Lichtglanz »). Un sixième larron vient compléter le quintette à l’œuvre dans le Liederspiel et le Minnespiel en prêtant mainforte (c’est le cas de le dire) au pianiste, et l’instrument accompagnateur, fort de ses quatre mains, y gagne deux solos introductifs (n° 1 et n° 6) qui divisent le recueil en deux parties égales. Quant aux voix, chacune se voit attribuer un ou deux solos (contrairement à l’Opus 101, où le baryton ne chantait que dans les ensembles) ; deux duos unisexes, l’un mouvant, l’autre éclatant, et un doux quatuor inal complètent l’ensemble. Écrites elles aussi pour quatuor vocal et piano à quatre mains, les Liebeslieder-Walzer de Brahms rendront, exactement vingt ans plus tard, hommage à ce pan de la création schumannienne longtemps négligé. Angèle Leroy 6 dorothea Röschmann Musicus de Vienne (direction Nikolaus Musique de Vienne, notamment Dorothea Röschmann est née à Harnoncourt), l’Orchestre de auprès de Gerhard Kahry et Walter Flensburg (Allemagne). Elle a fait ses l’Académie Sainte-Cécile (direction Berry. Elle mène une carrière débuts en 1995 en interprétant Wolfgang Sawallisch), internationale, se partageant entre le Susanna sous la direction de Nikolaus le London Symphony Orchestra récital et l’opéra, et est reconnue Harnoncourt au Festival de Salzbourg (direction Antonio Pappano), comme l’une des meilleures interprètes – où elle a depuis été applaudie dans l’Orchestre Philharmonique de Berlin de Richard Strauss et de Mozart. À la les rôles de la Comtesse Almaviva, (direction Bernard Haitink, Nikolaus Staatsoper de Vienne, elle a incarné d’Ilia, de Servilia, de Nanette, de Pamina Harnoncourt et Daniel Barenboïm), Dorabella (Così fan tutte), Octavian et de Vitellia sous la direction de chefs l’Orchestre Symphonique de Chicago (Der Rosenkavalier) et Clairon (Capriccio), comme Claudio Abbado, Daniel Harding, (direction Daniel Barenboïm), l’Orchestre au Royal Opera House, Mélisande Charles Mackerras et Christoph von Philharmonique de Munich (direction (Pelléas et Mélisande), Sophie (Sophie’s Dohnányi. Elle a été à l’aiche du James Levine) et l’Orchestre de Choice), Hänsel (Hänsel und Gretel) et Metropolitan Opera de New York Cleveland (direction Franz Welser- Octavian. Ses engagements au concert (Susanna, Pamina et Ilia avec James Möst). Dorothea Röschmann a donné incluent cette saison des récitals en Levine), de Covent Garden (Pamina et des récitals à Anvers, Lisbonne, Madrid, Europe et en Amérique du Nord avec Fiordiligi avec Sir Colin Davis, la Comtesse Cologne, Bruxelles, New York, Londres Helmut Deutsch, Graham Johnson et Almaviva avec Antonio Pappano), de et Vienne, mais aussi au Concertgebouw Roger Vignoles, des concerts Schumann la Staatsoper de Vienne (Susanna avec d’Amsterdam et aux festivals à Paris, Vienne, Londres et Hambourg Seiji Ozawa) et de la Staatsoper de d’Édimbourg, de Munich et de avec Dorothea Röschmann, Ian Bavière (Zerline, Susanna, Annette, Schwartzenberg. Elle a enregistré un Bostridge et Thomas Quasthof, Drusilla, Almirena, Marcellina, Anne album de lieder de Schumann avec un récital en solo à l’Alice Tully Hall de Trulove et Rodelinda). Étroitement Ian Bostridge et Graham Johnson, New York, un récital en duo avec associée à la Deutsche Staatsoper de les neuf Airs allemands de Haendel Felicity Lott et un récital en duo avec Berlin, elle s’y est notamment produite avec l’Akademie für Alte Musik de sous la direction de Zubin Mehta Simon Keenlyside, tous deux au Berlin, les rôles de Pamina et de Nanette Wigmore Hall. Elle a enregistré une (Annette), de Claudio Abbado (Nanette), avec Claudio Abbado et celui de la large discographie pour Sony de Daniel Barenboïm (Eva, Elsa, Comtesse Almaviva avec Nikolaus Masterworks, remportant de nombreux Pamina, Fiordiligi, Susanna, Zerlina, Harnoncourt, Le Messie de Haendel prix dont un Grammy. Ses dernières Micaela, Donna Elvira) et de René avec Paul McCreesh, Un requiem parutions comprennent un disque de Jacobs (Elmira dans Croesus de Kaiser allemand de Brahms avec Simon Rattle lieder de Hugo Wolf avec Helmut et le rôle-titre de Griselda de Scarlatti). (récompensé par un Gramophone Award Deutsch, un disque d’airs et de duos Elle a enin incarné Norina à La Monnaie et un Grammy Award), Sœur Angelica d’opérette, My heart alone, avec de Bruxelles et Pamina à l’Opéra de Simon Keenlyside et des arias de de Puccini avec Antonio Pappano, Paris. Elle fera prochainement son retour la Symphonie n° 4 de Mahler avec Haendel avec l’Orchestre de Chambre au Festival de Salzbourg, à l’Opéra de Daniel Harding, le Stabat Mater de de Bâle et Laurence Cummings. Paris et à la Staatsoper de Vienne. Pergolèse avec David Daniels et Ses engagements à l’opéra cette Les derniers concerts de Dorothea L’Europe galante avec Fabio Biondi. saison la conduisent entre autres au Théâtre des Champs-Élysées (Les Sept Röschmann l’ont amenée à collaborer avec l’Orchestre du Concertgebouw angelika Kirchschlager d’Amsterdam, l’Orchestre Née à Salzbourg, Angelika Kirchschlager Songspiel de Kurt Weill), au Metropolitan Péchés capitaux et Mahagonny Philharmonique de Vienne, l’Orchestre a étudié au Mozarteum de sa ville Opera (Hansel), à la Staatsoper de de la Radio de Munich et le Concentus natale ainsi qu’à l’Académie de Munich (le Prince Orlofsky, Octavian 7 et Clairon) et à la Staatsoper de dans Sémélé) et, l’année suivante, il a Charles Mackerras, des œuvres de Vienne (Octavian et Clairon). En 2007, interprété Quint dans la production Janácek avec Thomas Adès, de Noel elle a été nommée « Kammersängerin » du Tour d’écrou de Britten mise en Coward avec Jefrey Tate et de de la Staatsoper de Vienne par le Schubert avec Leif Ove Andsnes, scène par Deborah Warner pour gouvernement autrichien et, en 2009, Covent Garden – où on l’a aussi Mitsuko Uchida et Antonio Pappano, membre d’honneur de la Royal Academy entendu dans The Tempest de Thomas des pièces pour orchestre de Britten of Music de Londres. Elle est professeur Adès (Caliban), dans Don Giovanni avec les Berliner Philharmoniker et Sir au Mozarteum de Salzbourg. Simon Rattle, des œuvres de Wolf (Don Ottavio) avec Antonio Pappano et dans La Fiancée vendue (Vasek) avec avec Pappano, des cantates de Bach ian Bostridge Bernard Haitink. Il a fait ses débuts au avec Fabio Biondi, des cantiques de Ian Bostridge a été chercheur post- Festival de Munich en incarnant Britten, Le Tour d’écrou (Gramophone doctoral au Corpus Christi College Néron dans la production du Award, 2003) et des arias de Haendel d’Oxford avant de décider de se Couronnement de Poppée mise en avec Harry Bicket. Ses concerts ont consacrer au chant. Depuis cette scène par David Alden en 1998 (il y a permis de l’entendre sous la direction époque, sa carrière internationale de été applaudi depuis dans The Rake’s des plus grands chefs (Sir Simon Rattle, récitaliste l’a conduit dans les plus Progress et dans Le Viol de Lucrèce) et Sir Colin Davis, Sir Andrew Davis, Seiji grandes salles de concert au monde il a chanté Le Journal d’un disparu de Ozawa, Riccardo Muti, Mstislav ainsi que dans des festivals aussi Janácek dans une nouvelle traduction Rostropovitch, Daniel Barenboïm, prestigieux que le Festival de Salzbourg, de Seamus Heaney (mise en scène de Daniel Harding, Donald Runnicles, le Festival d’Édimbourg, le Festival de James Levine, Antonio Pappano) et Deborah Warner) à Londres, à Paris, Munich, la Schubertiade, le Festival de à Munich, à Amsterdam et à New York. avec des orchestres comme les Vienne ou le Festival d’Aldeburgh. Plus récemment, il a interprété Don Berliner Philharmoniker, les Wiener En 1999, il a créé un cycle de mélodies Ottavio à la Staatsoper de Vienne ainsi Philharmoniker, l’Orchestre composé pour lui par Hans Werner que son premier Aschenbach dans Symphonique de Chicago, l’Orchestre Henze. Il a été en résidence au une nouvelle production de Mort à Symphonique de Boston, le London Konzerthaus de Vienne et à la Venise à l’English National Opera, Symphony Orchestra, le London Schubertiade de Schwarzenberg en à La Monnaie de Bruxelles et à Philharmonic Orchestra, le BBC 2003/2004, il a partagé une série Luxembourg – il reprendra ce rôle Symphony Orchestra, l’Orchestre « carte blanche » avec Thomas pour ses débuts à La Scala de Milan. Philharmonique de Rotterdam, Quasthof au Concertgebouw Sa discographie comprend La Belle l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam en 2004/2005 et il a Meunière de Schubert avec Graham d’Amsterdam, l’Orchestre organisé sa propre série « Perspectives » Johnson (Gramophone Award 1996), Philharmonique de New York, au Carnegie Hall en 2005/2006 puis The Rake’s Progress (rôle de Tom Rakewell) l’Orchestre Philharmonique de Los au Barbican Centre de Londres en avec Sir John Eliot Gardiner (Grammy Angeles et l’Orchestre du Metropolitan 2008. Ian Bostridge a fait ses débuts Award, 1999) et L’Enlèvement au sérail Opera de New York. Membre de chanteur lyrique en interprétant (Belmonte) avec William Christie. Sous honoraire du Corpus Christi College Lysandre dans Le Songe d’une nuit contrat d’exclusivité avec EMI Classics, d’Oxford depuis 2001, Ian Bostridge d’été de Britten avec Opera Australia il a par ailleurs gravé des lieder de au Festival d’Édimbourg en 1994. Schubert et de Schumann (Gramophone causa de musique par l’Université de En 1996, il a fait ses débuts à l’English Award 1998), des mélodies anglaises s’est vu remettre un doctorat honoris St Andrew en 2003. L’année suivante, National Opera avec le rôle de Tamino et des lieder de Henze avec Julius Drake, il a été fait compagnon de l’Ordre de de La Flûte enchantée (il y est retourné Our Hunting Fathers de Britten avec par la suite pour le rôle de Jupiter Daniel Harding, Idomenée avec Sir 8 l’Empire britannique. thomas Quasthof de Vienne (Élias de Mendelssohn), Le Voyage d’hiver de Schubert avec Thomas Quasthof est l’un des avec Daniel Barenboïm Daniel Barenboïm (DVD). Son récent chanteurs les plus en vue de sa (Kindertotenlieder et Rückert-Lieder de album d’arias sacrées, Betrachte meine génération. Régulièrement invité par Mahler), en concert avec l’Orchestre Seel, a été nommé aux Grammy Awards les orchestres philharmoniques de Baroque de Fribourg à Berlin, avec les et il a participé à un projet jazz avec Vienne et de Berlin, il a travaillé avec Berliner Philharmoniker et Sir Simon Till Brönner, lequel projet a donné lieu les plus grands ensembles et avec des Rattle (concerts du nouvel an), avec le à une tournée (New York, Vienne, chefs de l’envergure de Claudio Abbado, New York Philharmonic Orchestra Cologne, Berlin) et à un enregistrement Daniel Barenboïm, Bernard Haitink, dirigé par Riccardo Muti et Daniel récompensé par le prestigieux prix Mariss Jansons, Kurt Masur, Seiji Ozawa, Barenboïm à New York, avec l’Orchestre ECHO ainsi que par une nouvelle Sir Simon Rattle, Helmuth Rilling, du Concertgebouw d’Amsterdam et nomination aux Grammy Awards. Christian Thielemann ou Franz Welser- Mariss Jansons à Amsterdam et à Le CD qu’il a gravé pour les enfants, Möst. En 1995, les débuts de Thomas Singen mit Thomas Quasthof, a lui Vienne, avec Sir Simon Rattle à Quasthof au Festival Bach de l’Oregon Philadelphie et avec l’Orchestre du aussi été récompensé par le prix ont lancé sa brillante carrière aux Gewandhaus de Leipzig à Leipzig et à ECHO, et il a enregistré son dernier États-Unis. Il y a depuis été applaudi Londres. En 1999, Thomas Quasthof a disque, consacré aux cantates en avec d’importants orchestres dans des signé un contrat d’exclusivité avec dialogues de Bach, avec Dorothea festivals prestigieux ou dans des salles Deutsche Grammophon. Trois de ses Röschmann et les Solistes Baroques comme le Carnegie Hall de New York, disques ont été récompensés par un de Berlin. Thomas Quasthof a où il se produit régulièrement depuis Grammy Award : Des Knaben commencé à étudier la musique à qu’il y a donné son premier récital Wunderhorn de Mahler avec Anne Hanovre avec Charlotte Lehmann (Le Voyage d’hiver de Schubert) en Soie von Otter et les Berliner (chant) et Huber-Contwig (musicologie). janvier 1999. En mars 2003, il a fait des Philharmoniker dirigés par Claudio Il a obtenu de nombreux prix, dont le débuts remarqués de chanteur Abbado, les orchestrations de lieder Premier Prix au Concours International lyrique en interprétant Don Fernando de Schubert avec le Chamber de Musique de l’ARD de Munich (1988), (Fidelio) avec les Berliner Philharmoniker Orchestra of Europe (également le Prix Chostakovitch (Moscou, 1996) dirigés par Sir Simon Rattle au Festival dirigé par Claudio Abbado) et, au et le Prix du Festival Scotsman-Hamada de Pâques de Salzbourg. Ses débuts à printemps 2006, des cantates de Bach Trust (Festival International la Staatsoper de Vienne dans le rôle avec les Solistes Baroques de Berlin. d’Édimbourg, 1996). En 1996, il a été d’Amfortas (Parsifal sous la direction Ses enregistrements pour Deutsche nommé professeur au département de Donald Runnicles) ont suivi au Grammophon comprennent aussi de chant de l’Académie de Musique printemps 2004 – il a repris le rôle en des lieder de Brahms et de Liszt avec de Detmold. Il y a enseigné jusqu’à janvier 2005 sous la direction de le pianiste Justus Zeyen, Le Chant du l’automne 2004, époque à laquelle il a Sir Simon Rattle. Parmi les temps forts cygne de Schubert et les Vier ernste rejoint l’Académie de Musique Hanns de la saison 2008/2009, on peut Gesänge de Brahms, un CD de lieder Eisler de Berlin. Depuis 2003, il soutient mentionner des récitals avec Daniel romantiques allemands, un récital la fondation des « Enfants de Tchernobyl Barenboïm à Berlin et à Milan, mais d’airs d’opéras allemands avec de Basse-Saxe ». Thomas Quasthof a aussi d’autres récitals à Amsterdam, Christian Thielemann et les Chants reçu l’ordre du mérite des mains du Cologne, Londres, Graz, Barcelone et d’un compagnon errant de Mahler Président de la République allemande Schwarzenberg. Il se produira en avec le Philharmonique de Vienne en octobre 2005. Un an après, il s’est outre avec Michael Schade à Cologne dirigé par Kurt Masur. En octobre vu remettre le Prix européen de la et à Luxembourg, avec Daniel Harding 2005, il a par ailleurs enregistré culture pour la musique à la (La Création de Haydn), au Musikverein La Belle Meunière avec Justus Zeyen et Frauenkirche de Dresde. Il vient de 9 recevoir la Médaille d’or de la Royal Julius drake aussi renommés que Thomas Allen, Philharmonic Society de Londres. Né à Londres, Julius Drake est Olaf Bär, Ian Bostridge, Angelika Thomas Quasthof a fondé le Concours considéré comme un excellent Kirchschlager, Sergei Leiferkus, Felicity International de Chant « Das Lied », musicien de chambre. Il a donné des Lott, Katarina Karneus, Christopher dont la première édition s’est déroulée récitals et participé à des Maltman, Mark Padmore, Christoph à Berlin en février 2009. enregistrements avec les plus grands Prégardien, Amanda Roocroft et artistes et il est régulièrement à Willard White. Julius Drake est helmut deutsch l’aiche des lieux les plus prestigieux fréquemment à l’aiche de festivals Helmut Deutsch a étudié le piano, en Europe, au Japon et aux États-Unis. internationaux de musique de la composition et la musicologie dans Les saisons passées, il a été applaudi chambre – récemment encore, on a sa ville natale de Vienne, où il a au Festival d’Aldeburgh, au Festival pu l’entendre à Kuhmo (Finlande), à également obtenu le prix de d’Édimbourg, au Festival de Munich, Delft (Pays-Bas), à Oxford (Angleterre) composition. Il s’est ensuite spécialisé au Festival de Salzbourg, à la et à West Cork (Irlande). Il forme un dans l’accompagnement de lieder et Schubertiade et au Festival de duo avec Nicholas Daniel. Professeur à dans la musique de chambre, ce qui l’a Tanglewood, mais aussi au Carnegie la Royal Academy of Music de Londres amené à collaborer avec de nombreux Hall et au Lincoln Center de New York, et professeur invité au Royal Northern instrumentistes de renommée à la Philharmonie de Cologne, au College of Music, il donne régulièrement internationale dans diférents contextes. Théâtre du Châtelet et au Musée de des masterclasses à Amsterdam, à Depuis ses débuts d’accompagnateur Louvre à Paris, au Musikverein et au Bruxelles, à Oxford, à Paris, à Vienne et avec la soprano Irmgard Seefried, il a Konzerthaus de Vienne, à La Scala de à l’Institut Schubert de Baden près de travaillé avec des chanteurs aussi Milan, au Concertgebouw d’Amsterdam, Vienne. Julius Drake a enregistré de renommés que Juliane Banse, Barbara au Wigmore Hall et aux BBC Proms de nombreux disques pour Altara, Bis, Bonney, Grace Bumbry, Ileana Cotrubas, Londres. Directeur du Festival de Chandos, Eloquentia, EMI, Etcetera, Diana Damrau, Brigitte Fassbaender, Hyperion, Naxos, Onyx et Virgin. musique de chambre de Perth Angelika Kirchschlager, Genia Kühmeier, (Australie) de 2000 à 2003, Julius Drake Sa discographie comprend notamment Christiane Oelze, Rita Streich, Ruth a également été directeur musical de des mélodies de Sibelius et des Ziesak, Olaf Bär, Matthias Goerne, la production du Journal d’un disparu mélodies de Grieg avec Katarina Dietrich Henschel, Jonas Kaufmann, de Janácek mise en scène par Karneus (Hyperion), des lieder de Thomas Moser, Christoph Prégardien, Deborah Warner (plusieurs Mahler et des lieder de Tchaïkovski Thomas Quasthof, Andreas Schmidt, représentations à Munich, Londres, avec Christianne Stotijn (Onyx), des Bo Skovhus, Michael Volle et Bernd Dublin, Amsterdam et New York) et sonates françaises avec Nicholas Weikl. Pendant 12 ans, il a en outre été directeur artistique du Festival de Daniel (Virgin), des chansons l’accompagnateur attitré de Hermann lieder de Leeds (édition 2009). Il sera espagnoles avec Joyce DiDonato Prey. Helmut Deutsch a participé à de par ailleurs directeur musical du (Eloquentia) et des lieder de Schumann nombreux enregistrements primés et il Festival de Machynlleth (Pays de avec Alice Coote (EMI). Parus sur le est régulièrement à l’aiche des plus Galles) de 2009 à 2011. Sa passion label Wigmore Live, les enregistrements grandes salles et des plus grands pour la mélodie a conduit Julius Drake de ses récitals au Wigmore Hall festivals au monde. Actuellement à concevoir des séries de récitals pour comprennent des concerts avec professeur à la Hochschule für Musik le Wigmore Hall de Londres, la BBC et Lorraine Hunt Liebersen, Joyce de Munich, il a enseigné le piano à le Concertgebouw d’Amsterdam. DiDonato, Christopher Maltman et l’Université de Musique de Vienne de L’une de ces séries, « Julius Drake and Gerald Finley. Avec Ian Bostridge, il a 1967 à 1979 et il donne régulièrement Friends » (organisée au Middle Temple en outre sorti une série de disques des masterclasses en Europe et au Japon. Hall de Londres) a réuni des chanteurs primés chez EMI (œuvres de Schumann, 10 Schubert, Henze et Britten, The English Songbook et La Bonne Chanson). Ses derniers enregistrements avec Gerald Finley pour Hyperion (œuvres de Barber, Ives, Schumann, Ravel et Britten) ont quant à eux bénéicié d’un excellent accueil critique tandis que leur version des Songs de Barber et les Lieder sur des poèmes de Heine de Schumann ont remporté un Gramophone Award en 2008 et en 2009. Parmi les temps forts de la saison à venir, on peut mentionner l’animation d’un concert d’anniversaire au Wigmore Hall de Londres, des récitals aux États-Unis, au Canada et en Europe avec Gerald Finley, d’autres récitals au Festival d’Édimbourg et à Barcelone, à Londres et à Bruxelles avec Bejun Mehta, le Livre de lieder espagnols de Wolf avec Ian Bostridge et Angelika Kirchschlager dans le cadre d’une tournée européenne qui les conduira notamment au Verbier Festival et au Festival de Salzbourg, le premier volume d’une intégrale des lieder de Liszt en sept disques pour Hyperion avec le ténor américain Matthew Polenzani et des récitals au Carnegie Hall, au Concertgebouw d’Amsterdam et au Wigmore Hall avec Alice Coote. 11 et aussi… > cOnceRtS mERCREDI 25 novEmBRE, 20H > MÉdiathÈQUe DU 7 AU 10 novEmBRE Wolfgang amadeus Mozart Ouverture du Schauspieldirektor Frédéric chopin Concerto pour piano n° 2 Benjamin Britten Frank Bridge Variations Felix Mendelssohn Symphonie n° 4 « Italienne » En écho à ce concert, nous vous proposons… Les arts Florissants fêtent leurs 30 ans Depuis leur fondation en 1979, William Christie guide Les Arts Florissants dans leur magistrale traversée des baroques français, anglais et italien. 3 concerts, dirigés par Paul Agnew, Jonathan Cohen et William Christie. Chamber orchestra of Europe James Conlon, direction Emanuel Ax, piano JEUDI 12 novEmBRE, 20H Sur le site internet http://mediatheque.cite-musique.fr … d’écouter un extrait dans les « Concerts » : Schön Blümelein op. 43 n° 3 et Liebesgram op. 74 n° 3 de Robert Schumann par Christina Landshamer (soprano), Ulrike Andersen (contralto) et Jérôme Hantaï (piano) enregistré à la Cité de la musique en mai 2007 DU 12 AU 17 JAnvIER Œuvres de Joseph haydn et Ludwig van Beethoven Trio Almaviva Jérôme Hantaï, piano Brodmann 1814 (collection Musée de la musique) Alessandro moccia, violon Alix verzier, violoncelle Jan Kobow, ténor 4e Biennale de Quatuors à cordes Pour cette quatrième biennale, la Cité de la musique a proposé aux formations invitées de se partager l’œuvre complète de Schubert pour quatuor à cordes. Avec, en guise de contrepoint à cette intégrale, une belle série de créations, signées Georges Aperghis, James Dillon, Marc Monnet, Emmanuel Nunes, Olga Neuwirth et Brice Pauset. (Les concerts sont accessibles dans leur intégralité à la Médiathèque de la Cité de la musique.) … de regarder dans les « Dossiers pédagogiques » : Le romantisme : Schumann dans les « Repères musicologiques » À la médiathèque vEnDREDI 13 novEmBRE, 20H > SaLLe PLeYeL … de lire : Robert Schumann de Brigitte François-Sappey Karlheinz Stockhausen Punkte Ludwig van Beethoven Symphonie n° 9 « Hymne à la joie » mARDI 3 novEmBRE, 20H > ZOOM SUR Une œUvRe Felix Mendelssohn Ouverture « Les Hébrides » Robert Schumann Concerto pour violoncelle Symphonie n° 3 MeRcRedi 5 Mai, 18h30 Brussels Philharmonic Chœur de la Radio Flamande Chœur de chambre octopus michel Tabachnik, direction Solistes de la Chapelle musicale Reine Elisabeth – Bruxelles Franz Schubert Die schöne Müllerin Hélène Pierrakos, musicologue orchestre des Champs-Élysées Philippe Herreweghe, direction Jean-Guihen Queyras, piano > cOnFÉRence PaRticiPative diManche 11 avRiL, 16h Divas et autres voix Jean-marie Lamour, musicologue Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Maquette : Bénédicte Sørensen | Stagiaires : Diane Fanjul, Laetitia Marion Imprimeur FOT | Imprimeur FRANCE REPRO | Licences no 1014849, 1013248, 1013252 Hymnes et variations