Janvier 2010 - Faculté d`Education de l`Université de Montpellier

Transcription

Janvier 2010 - Faculté d`Education de l`Université de Montpellier
O
S
E
S
O
M
Magazine de l’IUFM
de l’académie de Montpellier
Janvier 2010
# 22
Dossier
Les colloques
Formation
La mastérisation
Relations
internationales
Culture
2
smose paraît avec un
O
peu de retard, en
ce début d’année 2010.
C’est pour m o i l’occasion
de renouveler mes vœux
de bonne et heureuse
année. N o u s
aurons
besoin d’énergie, de solidarité et certainement aussi
de sérénité pour aborder
les défis de la période qui
commence. Souhaitonsnous
mutuellement
toutes ces qualités.
Le dossier Formation est
riche de mises en perspectives, historique et
politique notamment, et
de repères sur l’année en cours et les échéances
futures. Le maître mot est la mastérisation et nous
sommes loin d’avoir épuisé toutes les implications
d’un mot aussi peu élégant mais certainement
utile. Ce dossier est une invitation à interroger
quelques unes de ses significations.
Osmose paraît au début 2010. De ce fait, il
s’affiche aussi comme un bilan de l’année
2009. De ce point de vue, le dossier consacré
aux colloques et journées d’études est réjouissant :
l’année écoulée a été particulièrement riche de
rencontres scientifiques et professionnelles au
sein de l’institut. Les comptes-rendus des principales manifestations montrent la richesse d e s
t h é matiques abordées, le dynamisme des
chercheurs de l’institut, et surtout la capacité que
nous avons à mobiliser les compétences nationales
et internationales sur nos objets de recherche :
du corps en mouvement à la construction identitaire
à l’école, en passant par la question de la rencontre
avec l’œuvre d’art, celle des manuels scolaires dans
Directeur de publication : Patrick Demougin, directeur de
l’IUFM de l’académie de Montpellier
Responsable de la rédaction : Magali Anselme, responsable du
service information et communication
Conception graphique : Service information et communication
Infographie : Christophe Guichard
Photographies : Service information et communication + crédit
photos droits réservés
Correspondants Osmose : Sandrine Allard-Carnette, Daniel
Calles, Mélanie Fauvelet, Solange Fricou, Bruno Paulet,
François Libourel.
Ont participé à ce numéro : Patrick Demougin, Magali Anselme,
Alain Carlo, Marie-Dominique Bidard, Françoise Demougin, Éric
Perera, Jean-Charles Chabanne, Richard Étienne, Gabriel
Mouahid, Michèle Verdelhan, Martine Dreyfus, Pierre Boutan,
Jean-Paul Udave, Serge Valette, Patricia Monjo, Jean-Paul Bel,
Brigitte Morand, Pierre Stoecklin, Philippe Bouaillon, Mary-Eve
Penancier, Gérard Caillard, Nicole Gardez, Serge Leblanc...
Impression : Pure Impression
Dépôt légal : Vol 1, n°22 – janvier 2010 – N° d’ISSN : 1624
–1053
Tirage : 1600 exemplaires
Adresse : IUFM de l’académie de Montpellier, 2 place Marcel
Godechot, BP 4152, 34092 Montpellier cedex 5
O
S ommaire
Édito
p. 2
Le Dossier
Les colloques p. 3 > 7
Formation
La mastérisation p. 8 > 19
Relations internationales
p.20 > 23
Culture
L’actualité culturelle p.24 > 25
Parutions
p.26 > 27
La vie de l’IUFM
L’actualité des sites de l’IUFM p.28 > 39
l’espace méditerranéen, celle des démarches
scientifiques, de la sociolinguistique, des sciences
de l’éducation…, nous avons été présents sur tous
les terrains importants.
Cette vitalité de la recherche et des échanges
internationaux, dont témoigne ce numéro
d’Osmose, est une des raisons fortes qui nous
poussent à aborder avec confiance les
échéances de la mastérisation. À chacun de
vous, dans son expérience professionnelle, dans
ses capacités d’initiatives et dans ses pratiques
de formation d’en inventer d’autres.
Patrick Demougin
Directeur
Effectifs 2009 – 2010
ette année encore, notre IUFM a été péblicité par
les étudiants puisque nous en accueillons plus de
2300 :
– 1400 PE
– 900 PLC
C
261 professeurs des écoles stagiaires et 626
stagiaires du 2nd degré complètent notre effectif.
# 22 – janvier 2010
O
É dito
O
Le dossier : les colloques
’IUFM de l’académie de Montpellier a vu se développer en 2009 de nombreuses initiatives qui valorisent son
L
savoir-faire et développent ses capacités de recherche. À ce titre, dans les différents sites, plusieurs
colloques de dimension internationale ont été organisés, participant ainsi au rayonnement de notre Institut à
l’étranger. Ce dossier présente quelques colloques autour desquels de nombreuses personnalités se sont rassemblées, mais s’il n’a pas vocation à être exhaustif, il présente un panorama de l’éventail des pratiques de
réflexion que propose notre IUFM.
Le corps en mouvement 2 – IV
e
O
rganisé du 3 au 6 juin 2009
conjointement par et à l'IUFM
de l'académie de Montpellier (Université Montpellier 2) et le laboratoire SantéSiH (Santé Éducation
Situations de Handicap) de l’UFR
STAPS (Sciences et Techniques
des Activités Physiques et
Sportives - Université Montpellier I),
le colloque « Le Corps en
Mouvement 2 » fut un véritable
travail de mise en synergie des
recherches dans le domaine du
Corps et du Mouvement Humain.
Il a fait suite à plusieurs colloques
de l'AFRAPS (Association Francophone Pour la Recherche en
Activité Physiques et Sportives),
historiquement première association de chercheurs en STAPS.
Ainsi, dans le cadre de la IVe
Biennale de l'AFRAPS, ce
colloque a présenté 125 communications de chercheurs nationaux
et internationaux. Soit 146 intervenants de 14 nationalités
différentes réunis à l'IUFM de
Montpellier : Algérien, Australien,
Brésilien, Canadien, Britannique,
Espagnol, Indien, Iranien, Irlandais, Italien, Portugais, Turc,
Suisse et Suédois. L'ouverture du
colloque comptait des personnalités
régionales de premier plan.
Biennale de l'AFRAPS
La question du Corps en
mouvement a déjà été traitée de
manière interdisciplinaire lors d'un
premier colloque qui s'était tenu à
l'Université de Pau et des pays de
l'Adour en 2006, d'où l'intitulé du
colloque « Le Corps en Mouvement 2 ». Ce colloque international fut ambitieux dans l'espace
théorique qu'il a souhaité explorer
et qui va des Sciences de la Vie et
de La Terre, aux Sciences de
l'Homme et de la société, et même
aux Lettres ou à l'Art. L'enjeu fut,
de fait, de taille ; il s'agit d'étudier
ce qui dans l'ensemble de
ces espaces scientifiques peut
permettre de comprendre la
dynamique du corps en mouvement.
Dans cette perspective 5 thèmes
on été abordés :
1 — Artificialisations et bionisations des corps, monstres,
tératologies... L’objectif dans ce
thème étant de tenter de mieux
comprendre comment le mouvement
touche aux normes physiques,
biophysiques, biologiques, mais
aussi sociales, psychologiques,
anthropologiques et même philosophiques.
2 — Interculturalité, corps
immobiles et usages du corps.
Ce point a souhaité focaliser le
regard sur la question de la culture
dans la lecture, dans la compréhension et dans la mobilisation du corps.
3 — Images et mises en
scènes des corps (médias,
manuels, etc…). Si la question de
l'image du corps est depuis
longtemps évoquée dans l'espace
neuro-psychologique, ses mises
en scènes, aujourd'hui, dans la
Société du spectacle interroge les
chercheurs de différents domaines
scientifiques.
4 — Éducations corporelles à l’école et ailleurs
(éducation physique,
sport, etc...). Le corps de
l'enseignant, le corps de
l'élève, les corps dans le
monde scolaire jouent
un rôle bien supérieur à
ce qui dans un premier
temps semble évident.
5 — Corps et genre, corps
féminins et corps masculins :
sont-ils, dans la perspective du
mouvement, soumis aux mêmes
systèmes de contraintes, aux
mêmes systèmes de normes, aux
mêmes fonctions ?
Les conférences plénières ont
permis une introduction des différents thèmes présentés précédemment comme suit :
Professeur Bernard Andrieu,
STAPS Nancy 1 (thème 1), Professeur Gregory Downey, Macquarie
University, Sydney, Australie
(thème 2), Professeur Margaret
Montgomerie, Montfort University,
Leicester,
Grande
Bretagne
(thème 3), Professeur Carmen
Soares, Université de Campinas,
Brésil, (thème 4), Professeur Betty
Mercier-Lefèvre, STAPS de Rouen
(thème 5).
3
Salué par l’ensemble des participants et accompagné par nos élus
locaux, ce colloque a connu un
franc succès et a contribué au
rayonnement à l’international de
notre IUFM.
Pour en savoir +
@
Les actes de ce colloque sont en
ligne sur le site :
www.corpsenmouvement.sante
sih.com/
Les podcasts des conférences
plénières et une partie des powerpoints des communications seront
en ligne fin 2010.
Madame Hélène Mandroux, maire de Montpellier, entourée de Anne Marcellini
(SantéSiH), Sandrine Bardet (UM2) et Jacques Gleyse (IUFM).
Le dossier :
O
les colloques
La construction identitaire à l’école
e groupe de recherche DidaxisIUFM du laboratoire EA739
Dipralang
a
organisé
du
6 au 8 juillet 2009 un colloque
international et pluridisciplinaire
intitulé : La construction identitaire
à l’école. La notion de « construction
identitaire », aujourd’hui abondamment utilisée, a été située dans le
système éducatif et les communicants
ont tenté de circonscrire cette
« identité à l’école », que l’école
construit et/ou qui se construit à
l’école. Ces questions ont conduit
les par ticipants à interroger
l’enfant à la fois comme élève,
comme sujet, comme personne.
Le colloque a ainsi insisté sur les
processus de construction identitaire
dans l’institution scolaire, en
s’attachant à développer trois
axes de réflexion (didactique,
langagier – linguistique et sociolinguistique – et cognitif) derrière
lesquels la dimension psychoaffective est restée présente. La
problématique et les trois axes
proposés ont permis d’interroger
la complexité de l’objet de ce
colloque ouvert à des chercheurs
issus de différentes disciplines et
de différents pays.
L
4
Les quatre conférences plénières
ont donné le ton des demijournées de travail : Jean-Paul
Bronckart, de l’Université de Genève
a exposé le 6 juillet « le rôle de la
maîtrise discursive dans le
développement praxéologique,
cognitif
et
identitaire
des
personnes », Françoise Armand,
de l’université de Montréal, a
évoqué le 7 juillet au matin « les
identités interculturelles à l’école »
à partir de la réalité canadienne,
tandis que l’après-midi Michel Tozzi,
de l’Université Montpellier 3,
intervenait sur « la construction
identitaire des élèves à l’école et
au collège par le questionnement
anthropologique et philosophique »,
et enfin Sylvie Plane, de l’Université
Paris 4 – IUFM a resserré le
8 juillet son propos autour de « la
didactique du français et la
construction identitaire en classe ».
Quatre ateliers ont fonctionné en
parallèle durant ces journées :
« identités et pluriculturalité »,
« identité et linguistique »,
« identité et didactique », « identité
et socio-linguistique », et cinq
symposiums ont été organisés :
« voix de quartier. Entre mémoire,
identité et territoire », « la
construction identitaire en milieu
minoritaire
francophone
au
Canada », « quelles constructions
identitaires des élèves en
classes d’immersion ? perspectives
comparées : Canada/France »,
« la théorie psychogénétique de
l’Identité et la construction de
l’identité à l’école », « conflit de
valeurs et construction identitaire :
questions posées par la réception
d’un album satirique par des
élèves de cycle 3 ». Venus
d’une dizaine de pays (Maroc,
Algérie, Canada, Roumanie,
Grande-Bretagne, Suisse, Pérou,
Allemagne, Espagne…) près de
150 participants issus de 32 universités françaises et 22 universités
étrangères ont donc assisté avec
une belle assiduité à 80 conférences.
Les actes de ce colloque paraîtront
fin 2010.
De gauche à droite : Jérémi Sauvage (IUFM), Patrick
Demougin (directeur de l’IUFM) et Françoise Demougin
(IUFM)
Les 150 participants
Éprouver, pratiquer, enseigner les arts et la culture
es Journées d’étude JEPEAC
organisées par l’IUFM de l’académie de Montpellier sur le site de
Perpignan du 29 au 31 octobre
2009, et particulièrement par le
LIRDEF, équipe ALFA, programme
EDIFEAC, proposaient aux
chercheurs, aux praticiens, aux
formateurs, de réfléchir à la
problématique de la rencontre
avec l’œuvre :
Quelles sont les formes et les
conditions de la rencontre avec
les œuvres d’art ?
Comment former les professionnels
chargés de préparer, accompagner
et prolonger cette « rencontre » ?
Comment enseigner à approcher,
à regarder, à écouter, à « éprouver »
une œuvre ? Comment accueillir
les premières formes du « discours
sur l’œuvre » ?
Les travaux ont porté sur deux
objets articulés :
– d’une part sur les conditions et
les formes de la rencontre avec
des œuvres d’art de publics d’âge
scolaire (les toutes premières
socialisations culturelles), à l’école
et dans les institutions ;
– d’autre part, sur les problèmes
plus précisément posés par
la formation des médiateurs
(enseignants ou non) aux
gestes professionnels précis
d’accompagnement (ou d’étayage)
de cette rencontre avec l’œuvre, et
son articulation avec les savoirs et
compétences propres au domaine
des Enseignements Artistiques et
Culturels (EAC).
L
Ces journées ont réuni une
quarantaine de chercheurs. Toutes
les disciplines artistiques étaient
représentées : études littéraires,
arts plastiques, arts appliqués,
études cinématographiques,
études chorégraphiques, études
théâtrales, études musicales. La
littérature, souvent absente de
colloques consacrés à l’enseignement « des » arts, était présente,
dans la tradition de la littérature
générale et comparée (recherches
sur les écrits sur l’art, sur
les relations texte-image, sur les
« relations transesthétiques »).
Comme la problématique est celle
de l’initiation, de l’éducation à…,
il était prévisible que ces disciplines
soient abordées par l’angle particulier de la didactique ou de la
pédagogie : didactique de la
littérature, des arts visuels, de la
musique, de la danse, du théâtre,
de l’écriture littéraire… D’où la
présence importante des sciences
de l’éducation et de la formation,
associées aux sciences de la
communication, aux sciences du
langage, à la psychologie de l’art
et enfin à la sociologie de l’art,
domaine fort actif en France :
sociologie de la pratique culturelle,
de l’enseignement des arts, de la
création, sociologie des œuvres…
Les intervenants ont souligné d’un
commun accord la complexité de
la notion même de rencontre avec
l’œuvre, si on la définit comme une
véritable expérience esthétique,
ce qui doit amener à approfondir
ce qu’on conçoit comme l’événement
de la rencontre, d’une part, et la
notion d’œuvre, d’autre part. Cette
expérience de l’œuvre ne se
ramène pas à des savoirs sur
l’œuvre, même s’il est nécessaire
de penser leur articulation : que
faut-il savoir pour que cette expérience soit simplement possible ?
Quelles socialisations sont déjà en
place, sur lesquelles celle de
l’école vient jouer ? Les pratiques
de la classe artistique entrent ainsi
en tension avec les finalités d’un
enseignement de l’histoire des arts :
contradiction ou complémentarité ?
Par ailleurs, la rencontre se
prolonge en activités, qui peuvent
relever de la pratique artistique
(expérimentation, analyse, création,
manipulation…), comme d’autres
domaines de compétences
(culture générale, genres oraux,
genres écrits, techniques…).
Enfin, la rencontre ne peut avoir
lieu sans un travail de préparation,
d’accompagnement et de prolongement, qui relève d’une compétence
professionnelle à identifier. La
conception d’une vraie formation à
ces gestes professionnels très
spécifiques concerne tout aussi
bien les enseignants spécialistes
ou polyvalents que les professionnels
avec qui ils collaborent désormais,
comme les artistes intervenants
ou les médiateurs culturels : autant
de pistes ouvertes pour réfléchir
aux nouveaux masters en cours
de mise en place, qui pourraient
offrir des parcours croisés.
Universités françaises représentées :
Aix-Marseille, Angers, Avignon,
Bordeaux, Bordeaux 4, Lille 3,
Lyon 2, Metz, Montpellier 3,
Nantes, Nîmes, Paris 5, Paris 8,
Rennes, Toulouse.
Universités étrangères : Montréal,
Ottawa, Sherbrooke ; Louvain,
Liège ; Gérone ; Bogotà.
Dans ces Universités, les structures
chargées de la formation étaient
largement représentées (facultés
d’éducation, IUFM mais aussi
services de formation continue
[Mafpen]) ; mais les questions
posées concernent évidemment
aussi la recherche « fondamentale ».
Pour en savoir +
@
Le texte de cadrage, la synthèse
des propositions et les résumés
des communications sont en ligne
sur le site des Journées.:
http://www.jepeac.univ-montp2.fr/
5
O
Le dossier : les colloques
Enjeux scientifiques et politiques des sciences de
l’éducation : quelle implication des acteurs ?
es 4 et 5 septembre 2009,
l’IUFM a accueilli sur son site
de Montpellier un colloque international « dont la thématique traduit
clairement la volonté d’interroger,
de mettre en débat les relations
complexes et parfois sources de
difficultés entre les Sciences de
l’Éducation, les champs de
pratique et la sphère politique »
L
(Patricia Remoussenard, Présidente
de l’Association des EnseignantsChercheurs en Sciences de
l’Éducation dans sa conférence
introductive).
Une centaine de chercheurs ont
réfléchi et échangé dans l’amphithéâtre, dans sept symposiums et
autant d’ateliers sur les enjeux
scientifiques et politiques de leur
discipline à un moment où la
réforme des universités et celle de
la formation des enseignants
gagneraient à s’inspirer de ce qui
s’est fait et réussi en Belgique,
en Suisses et au Québec.
Le LIRDEF, équipe d’accueil de
Montpellier 2, et le CERFEE,
équipe d’établissement de Montpellier 3, préparent activement la
mise en
ligne des Actes et
s’appuient sur la diffusion des
numéros 26 (paru) et 27-28
(à paraître en juin 2010)
des Cahiers du CERFEE, revue
reconnue par l’AERES.
Pour en savoir +
@
Contact :
[email protected]
http://recherche.univ-montp3.fr/
cerfee/article.php3?id_article=418
Journée en hommage à l’œuvre de Darwin
e 23 septembre 2009, l’IUFM
de Montpellier (Gabriel Mouahid,
site de Perpignan) et le Centre
Européen de Recherches Préhistoriques de Tautavel (Thierry
Courtes et Marie-Régine Merle
des Isles) ont organisé, sur le site
de Tautavel, une journée sur le
concept de l’évolution du vivant
en hommage à l’œuvre de Darwin.
La matinée a été consacrée à trois
conférences et l’après-midi à trois
ateliers de formation à destination
des enseignants du premier et
second degré. Le comité d’organisation remercie tous les participants ainsi que la mairie de
Tautavel.
L
6
Conférences :
Évoluer à deux : l’entraide dans le
monde vivant.
Marc-André Selosse, Professeur
Université de Montpellier II. Centre
d’Écologie
Fonctionnelle
et
Évolutive. UMR 5175. Biologie des
Populations. Equipe Interactions
biotiques.
Les grandes étapes de l’évolution
culturelle de l’Homme. Émergence
de la conscience.
Henry de Lumley, Directeur
de l’Institut de Paléontologie
Humaine, Paris, et Président du
Centre Européen de Recherches
Préhistoriques de Tautavel.
L’Homme de Néandertal entre
"ange déchu" et "singe perfectionné".
Arnaud Hurel, Ingénieur de
Recherches, Département de préhistoire, Institut de paléontologie
humaine, Muséum National d’Histoire
Naturelle, Paris.
Ateliers :
La classification du vivant, une
première approche du concept
d’évolution en cycle 2 et 3.
Gabriel Mouahid, Maître de
Conférences IUFM/UM2 site de
Perpignan.
Nadine Sire, Chargée de mission
Sciences-Main à la pâte, Inspection
Académique des P.O.
Apports des nouvelles technologies
dans l’enseignement de l’évolution
en secondaire : Intégration des
logiciels de phylogénie et de
banques de données biologiques
dans les enseignements au
secondaire.
Olivier Mégevand, Formateur
TICE-SVT, Professeur de SVT au
Lycée Déodat de Séverac de
Céret, PO.
Évolution des hominidés fossiles :
approche pratique : Mise en place
d’une séquence de TP intégrant
l’utilisation de moulages de crânes
humains ou pré-humains.
Tony Chevalier, Paléoanthropologue au Centre Européen de
Recherches Préhistoriques de
Tautavel.
Colloque Manuels et Méditerranée
e colloque Manuels et Méditerranée (Mamed 2009) a été
organisé par la Maison des
Sciences de l’Homme de Montpellier
avec
l’équipe
DIPRALANG
DIDAXIS, et a été soutenu
par l’IUFM. Sur le thème des
L
Échanges humains et culturels, il
s’est tenu du 12 au 14 novembre à
l’université Paul Valéry et a réuni
plus de 70 chercheurs venus de
23 pays de toutes les rives de la
Méditerranée et au-delà, et près
de 150 personnes y ont assisté. Le
manuel scolaire n’est en effet pas
un simple instrument éducatif
destiné à alourdir les cartables
des écoliers. Il porte des représentations, des images : de soi, des
autres, des pays, de l’histoire, de
la famille, des sexes, de la vie,
de l’origine du monde... Il permet
d’inculquer des connaissances,
mais aussi des valeurs, de l’ordre
du moral, du politique voire de
l’idéologique. A ce titre il constitue
souvent un enjeu pour les nations
et leurs gouvernements. Ce peut
donc être un levier utile pour
l’entente entre les pays, ou leur
mésentente ! C’est pourquoi réunir
dans un colloque sur ce sujet des
universitaires de pays comme
Israël, le Liban, la Syrie et la
Palestine n’allait pas de soi. Les
deux tables rondes ouvertes au
public, l’une avec Elias Sanbar,
écrivain ambassadeur de la
Palestine à l’UNESCO, l’autre
avec l’UNESCO et la Fondation
Anna Lindh, ont bien souligné
l’importance de ces enjeux. Les
chercheurs
rassemblés
ont
souhaité poursuivre leurs travaux
sous forme d’un réseau, auquel
pourront participer aussi des
enseignants, matérialisé par un
site internet interactif. Contact :
[email protected]
7
Variation, socialisation, insertion : quels objets
socio-linguistiques et didactiques aujourd’hui ?
e colloque
C
international
s’est déroulé à
Montpellier du
27 au 29 mai
2009 et a réuni
une soixantaine
de participants
et six conférenciers venus de
différents pays
africains, européens et américains. Il a été
organisé grâce
la collaboration de plusieurs
équipes de recherche : LACIS DIPRA-LANG E.A.739, ALFALIRDEF E.A.1314, et avec le
soutien de l’Institut Universitaire
de France et du Pôle recherche de
l’IUFM de Montpellier.
L’objectif de ce colloque était de
préciser les notions d’hétérogénéité et de variations à partir des
travaux menés actuellement dans
ces domaines en France et à
l’étranger. Plus particulièrement, il
s’agissait d’étudier comment ces
notions sont traitées dans une
perspective interdisciplinaire de
l’étude de la langue et du langage
et de considérer quelles sont les
applications sociales possibles de
telles recherches ; notamment
dans le champ de la formation
des enseignants et du traitement
scolaire des notions de normes et
de variations.
Les communications ont concerné
trois axes pluridisciplinaires :
1/ Variation linguistique, variabilité,
hétérogénéité, « pluri - styles » du
locuteur ;
2/ Variation, socialisation, insertion ;
3/ Implications sociales, applications scolaires.
Un ouvrage et un numéro de revue
qui rendent compte de la richesse
et du dynamisme des travaux
menés lors de ces trois journées
sont en cours de parution.
et en 2010...
– "Enseigner le lexique", avril 2010 (un jour)
– "Pratiques langagières en maternelle", novembre 2010 (deux jours)
Journées d’études organisés par Didaxis-Dipralang, IUFM de l’académie de Montpellier
– "L'accueil des étudiants de master dans les écoles et les établissements, rôle et place du maître d'accueil"
(deux jours), séminaire organisé par l’IUFM de l’académie de Montpellier en partenariat avec le Rectorat et
les IA pour les actions de formation continue.
L’héritage
8
F ormation :
O
la mastérisation
À propos de l’histoire du recrutement des maîtres
Le primaire des pauvres, le
secondaire des riches et des
maîtres différents
e primaire et le secondaire sont
historiquement deux systèmes
différenciés par l’origine sociale de
leurs élèves, populaire et bourgeoise, avec bien entendu toute
une série de nuances prises en
compte dans des filières particulières, et une tendance, qui ira
s’accélérant, à ce que les deux
systèmes entrent en relation, sous
la pression des forces progressistes, jusqu'aux années 1970 (fin
des classes primaires dans les
lycées et collèges en 1965,
collège « unique » en 1975).
Il en était de même pour les
maîtres et leur recrutement différencié. Bien sûr, les filles étaient
dans tous les cas en retard sur les
garçons. Les autorités qui recherchaient les services des maîtres
s’assuraient donc alors de leurs
compétences dans les domaines à
enseigner, sous l’autorité d’un
membre du clergé.
L
Si l’on met de côté la longue
expérience des congrégations
religieuses spécialisées dans la
fonction enseignante, et qui
formaient leurs novices selon leurs
propres règles, il faut attendre
l’expulsion des Jésuites pour que
le Roi confie à l’Université un
recrutement par la création du
concours de l’agrégation pour
les collèges en 1766. Le primaire
se dote sous la Restauration
(1816) d’un brevet de capacité,
que la loi Guizot de 1833 tentera
de généraliser. Auparavant, la
Révolution avait eu le temps de
mettre en place une première
École normale (en l’an III), en
recrutant des citoyens sur la base
de leur zèle révolutionnaire, et
avec la perspective de leur
demander de former à leur tour,
revenus dans leurs départements,
les maîtres nécessaires. Les
professeurs de cette École étaient
les hommes les plus éminents de
leur temps (Monge, Berthollet,
Daubenton, Bernardin de Saint-
Pierre, Volney, Garat…), les
méthodes d’enseignement originales (les cours étaient restitués
par des sténographes et faisaient
ensuite l’objet de discussions).
Mais tout cela aboutit à un fiasco :
hétérogénéité extrême du public,
incertitude sur ses fonctions à
venir et enfin, difficulté à résoudre
la question, que Daunou résumait
en déclarant devant la Convention
qu’on aurait dû se préoccuper
d’abord d’une « question importante, celle de savoir jusqu’à quel
point l’art d’enseigner une science
est en effet séparable de l’enseignement immédiat de cette
science elle-même ».
Cependant, un peu plus tard,
Napoléon avait besoin d’assurer le
recrutement d’hommes sûrs pour
les lycées qu’il avait créés à raison
d‘un par département. Il reprend
donc école normale et agrégation,
qui vont devenir dans la deuxième
moitié du siècle le mode type de
recrutement des enseignants du
secondaire, ce qui n’empêchait
nullement de recruter localement
des licenciés (bac + 1…) pour
ajuster les effectifs de maîtres. Par
ailleurs, les formes du concours
seront très variables, y compris
par des sessions à tout moment
de l’année, et parfois en province.
La préparation à l’agrégation va
sauver la vie des facultés de
sciences et surtout de lettres
après 1870, en leur fournissant
enfin des étudiants, qui, comme
en droit et en médecine, leur
donneront une finalité professionnelle explicite.
En 1950 sera créé le Certificat
d’Aptitude à l’Enseignement du
Second Degré, sous agrégation permettant de moins payer ses titulaires. Mais chacun des deux
concours se différencie progressivement par spécialisation des
ensembles disciplinaires (aucun
concours n’a jamais été mono-disciplinaire), jusqu’à atteindre une
cinquantaine de formes pour
chacun. Bien sûr le personnel
féminin suit le mouvement avec un
temps de retard.
Pendant ce temps, à l’échelle
inférieure, le primaire emboîte le
pas : la première école normale
d’instituteurs est créée à Strasbourg en 1810, puis chaque
département sera pourvu 80 ans
plus tard de ses deux écoles
normales, obligatoires depuis
Jules Ferry. Les surveillantes des
salles d’asile (qui précédèrent les
maternelles),
l’enseignement
secondaire spécial (court, sans
latin, créé par Duruy à la fin de
l’Empire), l’enseignement technique, l’éducation physique et
sportive, les enseignants des
colonies… furent à un moment
ou à un autre aussi l’objet d’une
création d’école normale centralisée pour faire face à des besoins
particuliers.
Montpellier, place Marcel Godechot (anciennement Rond-point de
l’École normale) : l’entrée du stade universitaire. 1955 – 1956.
Cliché Jacques Pontier
Le recrutement des maîtres
Il y eut très vite des exigences
préalables : le brevet de capacité
élémentaire, pour le primaire, la
licence pour le secondaire, plus
tard exigences plus élevées, mais
qui permettaient d’engager sans
concours des précaires divers
ayant ces diplômes et destinés à
ajuster les effectifs au moindre
coût. Le concours comportait
régulièrement des épreuves
écrites et orales, et pour les futurs
maîtres du primaire, tant avant que
dans les premières années de la
Troisième République, un court
séjour à l’école où le personnel était
chargé d’observer le comportement
L’École normale d’instituteurs de Montpellier vue depuis le
Stade universitaire, hiver 1955 – 1956. Cliché Jacques Pontier
du candidat. Rien dans tout cela
d’anonyme, on l’aura compris,
mais, au contraire, sous la
pression des recommandations
diverses ; la première, officielle,
consistant en un certificat de
bonne vie et mœurs, signé,
jusqu’à l’époque laïque, par le
maire et le curé de la commune
d’origine.
D’où venaient ces jeunes gens ?
Souvent voués au métier parce
que trop chétifs pour assurer les
travaux de la terre, ils avaient été
utilisés par leurs maîtres comme
moniteurs pour apprendre à lire
aux plus jeunes, voire comme
sous-maîtres, en échange de quoi
ils les « chauffaient » (terme
d’époque) à coups de problèmes
et de dictées deux fois par jour.
Une fois reçu, le « normalien »
avait ses études payées, en
dehors du trousseau obligatoire ;
il avait une place à l’internat, mais
devait assurer le service d’entretien des locaux, dans un régime
monacal (lever à 5 heures,
coucher à 9…). Il préparait avec
acharnement son brevet supérieur
de capacité, dépourvu d’ailleurs
de toute considération pédagogique, en traitant avec mépris le
séjour contraint dans les classes
de l’école annexe. Une fois
l’examen obtenu, il n’était nullement sûr d’avoir un poste tout de
suite… Jules Ferry rendra obligatoire en 1887 un Certificat d’aptitude pédagogique, passé quelques mois après l’entrée en poste
du nouvel instituteur. Méfiant à
juste titre, l’État faisant signer des
engagements décennaux aux
candidats, ce qui ne les empêchait
pas toujours de quitter la profes-
sion si une opportunité de
promotion se présentait.
Le second degré connut une
évolution parallèle, avec les
premiers stages dans les lycées
en 1838, le passage par la Sorbonne et ses cours de Sciences
de l’Education au début du XXe
siècle, puis la création des
Centres pédagogiques régionaux
plus d’un siècle plus tard,
structure très légère à l’initiative
de l’inspection régionale.
De 1989 à 2009 : enjeux et perspectives
Ce survol historique laisse de côté
bien des épisodes, et des corps
particuliers, comme les professeurs de collège, ou les maîtres
des enseignements professionnel
ou agricole. On ne peut cependant
traiter autrement que comme un
événement historique la loi de
1989 créant les Instituts Universitaires de Formation des Maîtres,
dans chaque académie, couronnant 20 ans d’évolutions qui
avaient fait passer le recrutement
de Bac - 3 à Bac + 3 pour le 1er
degré (et de même l’enseignement
technique court), se retrouvant
alors au même niveau que le 2nd
degré, qui ne gagnait qu’un cadre
plus structuré que les CPR. Ces
choix ne se firent pas bien sûr
sans luttes des forces de progrès,
ni sans résistance des forces
conservatrices, et pendant des
décennies… En portant au niveau
du master le recrutement de tous,
une nouvelle étape est franchie,
qui cette fois concerne aussi le
secondaire.
Il reste à savoir dans quelles
conditions d’accès, avec quels
contenus, et avec quels moyens
nouveaux. Désormais en effet, la
distance entre ce que l’on apprend
en formation et ce que l’on enseigne en classe, très faible au
début de notre histoire, s’est
accrue au point que le simple
mimétisme, ou la régurgitation,
des enseignements reçus rendent
impossible l’adéquation immédiate
entre le maître et ses élèves, sans
réflexion et mise en cause des
pratiques comme des contenus,
plus indissociables qu’il n’y paraît,
et transmis par des traditions à
interroger. Ce qui nécessite une
recherche exigeante, destinée à
apporter des preuves, qui devrait
renforcer et non affaiblir les IUFM
dans les Universités.
Donc il vaut mieux ne pas utiliser
sans précaution la référence à
un « modèle républicain » de recrutement. Les maîtres reçus aux
concours avec une formation
complète au préalable furent à
peu près toujours une minorité ;
avant les vacataires, il y eut les
éventuels, auxiliaires, remplaçants, délégués… recrutés sur
place, envoyés sur le terrain du
jour au lendemain, « formés sur le
tas », c’est-à-dire sur le dos des
élèves…, et aussitôt remerciés
s’ils ne tenaient pas. La facilité et
le moindre coût ne sont pas
d’aujourd’hui.
9
On aura compris que l’opposition
primaire – secondaire, si elle s’est
inscrite dans la tradition, ne doit
pas masquer bien des influences et des ressemblances, au
point qu’il paraît indispensable
aujourd’hui de partir du commun
pour viser de nouvelles perspectives, au service du défi de l’accès
de toute une classe d’âge à l’enseignement supérieur.
Pierre Boutan,
Maître de conférences honoraire.
Vue vers Montpellier depuis l’École normale d’instituteurs.
1955 – 1956. Cliché Jacques Pontier
La transition
10
F ormation :
O
la mastérisation
La mastérisation : enjeux croisés d’une réforme
La question très ancienne
des niveaux de recrutement
a mastérisation de la formation
des enseignants est au cœur
des débats depuis deux ans. Il faut
la replacer dans différents
contextes pour en mesurer la
portée. La question du niveau de
recrutement est récurrente dans
l’histoire de l’éducation en France
mais pas première : du brevet
supérieur, au baccalauréat, au
DEUG, à la licence puis au master,
les niveaux de diplômation universitaire ont presque toujours défini
simplement la condition d’accès à
un concours. Ce dernier seul rend
effectif le recrutement en offrant
un statut de fonctionnaire d’État.
De cet état de fait découlent des
décalages bien connus : les
actuels professeurs des premier et
second degrés suivent cinq
années d’études, au minimum,
après le baccalauréat mais le
diplôme requis et la reconnaissance universitaire de leur formation restent à bac + 3, au
niveau licence
L
De manière plus précise, la
réforme s’inscrit dans la continuité
de celle de 1989 qui prend appui
sur la création des IUFM : apporter
une dimension universitaire à la
formation des enseignants, placer
à un même niveau de diplômation
les recrutements du premier et du
second degrés, étaient des
objectifs essentiels, toujours
présents dans la réforme de la
mastérisation. Le niveau de
licence exigé alors est simplement
rehaussé de deux années avec
une exigence portée au niveau
master. En cela, l’initiative française rapproche le système de
formation d’autres systèmes
européens qui recrutent leurs
enseignants à ce niveau. Mais il
l’en distingue aussi car nombreux
sont les pays européens qui
utilisent des niveaux de recrutement différents pour le primaire et
le secondaire. Une première
lecture conduit donc à voir dans la
mastérisation une élévation du
niveau de qualification, un ajustement entre le diplôme universitaire
et la formation réellement reçue et,
indirectement et partiellement, une
harmonisation européenne.
Un problème de modèle de
formation : consécutif ou
simultané ?
Dans une histoire plus rapprochée
et attachée à la chronique récente
des prises de décision, on trouve
les prémices de la mastérisation
dans le rapport annexé à la loi du
23 avril 2005, Loi d’orientation et
de programme pour l’avenir de
l’école, dite Loi Fillon. Il précise en
effet (p.20) que, « pour inscrire la
formation des enseignants dans
l’architecture européenne des
diplômes, les universités identifieront, dans les plans de formation
des IUFM, les éléments qui
vaudront délivrance de crédits
pour les masters. Elles pourront
délivrer jusqu’à deux semestres
de master pour les étudiants et
professeurs stagiaires ayant
effectué deux années d’IUFM ». La
voie de la mastérisation est
ouverte, sans véritablement aboutir.
Puis l’arrêté du 19-12-2006,
dans son annexe (p.9)
précise que « la préparation
au métier de professeur
s’inscrit désormais dans
un cursus universitaire :
elle commence dès le
cursus
licence
en
intégrant des éléments
de professionnalisation
en accompagnement
de la formation disciplinaire de base : elle
se poursuit avec la
préparation
aux
concours puis à
l’IUFM avec l’année
de formation professionnelle. La formation
des maîtres est complétée
au cours des deux
premières années en
pleine responsabilité.
Ainsi la formation des
maîtres pourra-t-elle, comme
d’autres pays en ont fait le choix,
donner lieu à la délivrance de
crédits-ECTS et s’inscrire dans le
cursus Licence-Master-Doctorat ».
Ces deux textes soulignent une
avancée de la réflexion sur la
question essentielle du modèle de
formation : le modèle consécutif,
qui conduit à former d’abord à des
savoirs
académiques,
pour
ensuite s’attacher aux aspects
professionnels, est progressivement
abandonné au profit d’un modèle
simultané qui étale sur l’ensemble
du cursus universitaire les
éléments de formation académiques
et professionnels. La formation
des enseignants est alors
présentée comme une formation
de cinq années, en alternance,
partagée entre les formations
universitaires habituelles et les
IUFM qui conservent, à ce stade
de la réforme, l’exclusivité des
opérations de formation professionnelle après obtention du
concours.
Une décision politique qui
engage des transformations
structurelles profondes
La lettre de mission du Président
de la République et du
Premier Ministre au ministre
de l’Éducation Nationale, en
date du 5 juillet 2007, qu’il
devra mettre en œuvre « en
lien avec le ministre de
l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche »,
précise que « la formation
des enseignants devra
durer cinq ans et sera
reconnue par un diplôme
de niveau master ».
Dans
un
entretien
télévisé du 24 avril 2008,
le président confirmera,
sur le plan médiatique,
en parlant de « mastérisation des enseignants ».
Les choses se mettent en
place assez lentement : dès la
rentrée de septembre 2007, la
conférence des directeurs
d’IUFM alerte la conférence
des présidents d’universités sur
cette décision politique lourde de
conséquences
pour l’ensemble
du
système
universitaire. Les
syndicats, les
associations et
partis politiques
ne
formulent
pratiquement
aucun avis sur
cette question à
cette époque.
La conférence
des
directeurs
d’IUFM publie, le
26 septembre 2007,
un communiqué
solennel pour
souligner l’importance des
enjeux et appeler à une concertation
sur le sujet : « La décision politique
d’une diplômation à Bac + 5 des
enseignants est désormais prise
(…). La mise en œuvre de cette
décision politique engage les
directions des deux ministères, la
CPU et la CDIUFM. Une commission
de travail réunissant ces différents
acteurs gagnerait à être mise en
place. L’enjeu dépasse largement
toutes les initiatives déjà prises çà
et là sur ce dossier ». Elle attire
l’attention sur le fait que la place
des concours actuels « constitue un
obstacle à la mise en œuvre d’une
telle diplômation ». La question
n’est donc plus tant celle du
niveau de recrutement ou du
modèle de formation, mais bien de
l’articulation entre un système
fondé sur des concours et un autre
organisé autour des diplômes. La
question est donc aussi celle des
structures, les IUFM ayant été
construits autour des concours
(une année de préparation, une
année de stagiarisation) alors que
les universités le sont autour des
diplômes. Comme dans la même
période la plupart des IUFM sont
intégrés
aux
universités
(quelques-uns dès 2007 et la
grande majorité au 1er janvier
2008), la question devient celle de
la mort des IUFM, largement
reprise dans la presse au
1
printemps 20081. La loi d’avril
2005, dite loi Fillon, qui prévoyait à
la fois l’intégration des IUFM aux
universités et des éléments de
mastérisation anticipait très clairement
sur les conséquences structurelles
d’une telle réforme en la rendant
possible par la transformation du
statut des instituts de formation,
désormais privés d’une part
importante de leur autonomie
stratégique puisqu’ils rejoignaient
l’université en tant qu’école
interne. Mais elle leur conservait
alors l’exclusivité de la formation
des enseignants.
Les conséquences de la mastérisation devenaient donc, dans le
courant de l’année 2008, plus
claires : le statut des IUFM, la
place des concours, voire leur
existence, et l’année de stagiarisation
rémunérée au sein des instituts
étaient menacés par la mise en
œuvre de la mastérisation.
Des conséquences structurelles
profondes, en rupture avec
l’histoire du recrutement et de la
formation des enseignants en
France, se dessinaient alors
nettement, provoquant des réactions
qui trouvent leur aboutissement
dans un très fort mouvement de
protestation au début de l’année
2009.
Des pistes diverses
aux significations très différentes
Avec le recul de deux années de
tâtonnements, la notion même de
mastérisation reste foncièrement
ambiguë. Ainsi, le ministre de
l’éducation nationale, Xavier
Darcos, dans le courant de l’année
2008, promeut le compagnonnage
comme outil de formation, ce qui
laisse la porte ouverte à des
masters non professionnels. Par
ailleurs, certaines associations de
spécialistes, des UFR et quelques
voix dans les médias avancent
l’idée que les masters doivent être
purement académiques. La mastérisation prendrait alors une coloration
non professionnelle et elle reviendrait à affirmer qu’enseigner n’est
pas vraiment un métier puisqu’on
peut l’apprendre sur le tas, sans
formation spécifique. À l’inverse, à
la fin de l’année 2008 et dans tout
le courant de l’année 2009, la
plupart des acteurs se retrouvent
sur quelques repères communs :
enseigner est un métier qui
s’apprend ; l’alternance est une
condition
nécessaire
à
la
formation ; les masters doivent
être, pour une part variable, professionnalisants ; ils doivent être
articulés sur les concours. La
circulaire du Directeur Général de
l’Enseignement Supérieur et de
l’insertion professionnelle, Patrick
Hetzel, dès le 17 octobre 2008,
proposait des éléments de
cadrage des masters allant dans
ce sens. On y distinguait des
solutions différentes pour le
premier et le second degrés mais
la présence de stages et
d’éléments de professionnalisation
y était clairement indiquée. Les
conférences (des présidents
d’universités, des directeurs
d’IUFM, des directeurs d’UFR
scientifiques, et d’UFR de Lettres
et Sciences humaines) et la
plupart des organisations syndicales, sans toujours être d’accord
dans les détails de mise en œuvre,
plaident aussi pour des solutions
qui réunissent ces différentes
conditions.
Il se dégage de cette période une
grande confusion, tant les bouleversements provoqués par la
réforme peuvent se lire à différents
niveaux. Selon ces niveaux de lecture,
on assiste à des rapprochements
surprenants, à des alliances à front
renversé : des présupposés très
différents peuvent conduire à des
positions communes, l’un contestant
la mastérisation au nom de points
de vues très académiques et antipédagogistes, l’autre la refusant
au nom de la perte de la qualité
professionnelle de la formation ;
les accords autour de la réforme
ne sont pas aussi sans ambiguïtés,
les uns et les autres ne mettant
pas les mêmes réalités derrière
les mots « professionnalisation »,
« alternance », « stage »…
Voir encadré p.13 d’un extrait de la lettre adressée le 30 mai 2008 aux personnels de l’IUFM par l’administrateur provisoire de l’IUFM
11
F ormation :
O
12
Les sept décrets du 29 juillet 2009,
fixant les modalités d’accès aux
différents concours de recrutement
trancheront sur de nombreuses
questions, sans attendre les
conclusions de la commission
Marois-Filâtre qui se scinde en
deux groupes distincts, du fait de
cette publication précipitée, selon
une partie de ses membres.
À ce jour, s’il est clair que l’année
de stagiarisation rémunérée est
supprimée et que les concours
sont maintenus (décrets du 29
juillet 2009), le reste est à
construire au jour le jour : ainsi
pour les stages proposés aux
étudiants préparant les concours,
ainsi pour les maquettes des
futurs masters. La circulaire du
23 décembre 2009 et les arrêtés
du 28 décembre fixent respectivement le cadre des masters et les
modalités des concours. Les
masters peuvent être disciplinaires, pluridisciplinaires. Ils
peuvent conjuguer « plusieurs
approches des métiers de l’éducation et de la formation » et doivent
être poly-orientés. Les concours
comprendront deux épreuves
écrites et deux épreuves orales,
les secondes étant nettement plus
professionnelles que les premières.
Les IUFM ont préparé des
maquettes, et l’IUFM de Montpellier
en particulier, qui peuvent répondre
à ce scénario, après quelques
adaptations. La signification de la
réforme à ce jour est lisible sur le
plan des statuts. Elle ne l’est pas
encore tout à fait sur le plan des
contenus et des
disposit i f s de
formation,
sur
l’évolution
des
structures et
les conditions
d ’ exe r c i c e
du
métier
des futurs
enseignants.
la mastérisation
Et maintenant, une transition
vers quoi ?
La question de la transition a occupé
l’essentiel du printemps 2009 et
rajouté son lot d’incertitudes : il
n’était plus question de mastériser
dès la rentrée 2009, comme
devaient s’y préparer les IUFM et
les universités à l’automne 2008. Il
fallait maintenant prévoir la transition
vers une mastérisation, apparemment acceptée par la plupart des
acteurs, syndicats, associations,
conférences. Néanmoins, aujourd’hui
encore, la coordination nationale
pour la formation des enseignants,
de nombreux syndicats et des
associations demandent l’abadon
de la réforme et l’ouverture d’une
véritable concertation. La difficulté
reste bien, pendant toute cette
période, d’identifier les véritables
enjeux de la réforme et de l’année
de transition.
À plus long terme, ces transformations
dont nous ne connaissons pas
exactement la portée, mais dont
nous pouvons déjà saisir les effets
directs sur nos étudiants, conduisent
à modifier profondément le fonctionnement des IUFM : outre qu’on
a pu annoncer un peu hâtivement
leur mort, qui était en fait celle de
l’année de stagiarisation, les
instituts doivent, comme n’importe
quelle autre composante universitaire,
occuper le terrain des masters et
s’organiser en conséquence. Ils
accueilleront désormais uniquement
des étudiants et non des étudiants
et des stagiaires-fonctionnaires
comme le prévoyait encore la loi
de 2005. Leurs moyens seront
proportionnés au nombre d’étudiants inscrits ; leurs plans de
formation deviennent des maquettes
de masters, découpés en Unités
d’Enseignements et en crédits,
dans la logique du LMD. Il faut
aujourd’hui travailler à rendre ce
dispositif diplômant aussi adapté
que possible aux exigences de qualité
du système éducatif public. C’est le
rôle légitime d’une structure
comme la nôtre que de veiller à
cette transformation. Quant aux
autres enjeux, ils ne sont pas du
ressort d’un institut universitaire,
mais de l’ensemble de la nation :
doit-elle accompagner et à quel
degré, par l’intervention de l’État,
la formation des futurs fonctionnaires ? Quels moyens veut-elle
mettre à disposition du système
public d’éducation ? Comment
entend-elle veiller à la mixité sociale
et à l’égalité des chances ? Toutes
questions que pose indirectement
la réforme du recrutement et de la
formation des enseignants, sous le
nom un peu barbare de mastérisation, et qui appellent l’attention
de chacun.
Lettre du 30 mai 2008
de l’administrateur provisoire de l’IUFM aux personnels, où l’on voit qu’un an et
demi auparavant, il fallait déjà préciser quelques notions et corriger l’information
diffusée dans les médias.
Un article du Monde et une rubrique de France Info, ces derniers jours, ont
ému la communauté des personnels et usagers de la formation des maîtres.
Ces interventions journalistiques évoquaient un "rôle considérablement réduit
des IUFM" (Luc Cédelle, Le Monde, 29/05/2008, p.10) ou leur "disparition
probable" ou un "affaiblissement notable" (Davidenkoff, France Info, mercredi
28/05/2008, 8 h 51). En fait, aucune information nouvelle n'est apportée par ces
articles et les deux journalistes ont librement interprété, à partir de présupposés
peu au fait des fonctionnements universitaires, une situation bien établie depuis
plusieurs semaines.
Le projet de master pour les enseignants avance depuis l'été 2007. Des
consultations régulières ont eu lieu à l'initiative des ministères concernés. Sans
entrer dans les détails des diverses hypothèses, la dimension professionnelle
des masters propres à former les enseignants a toujours été présente, avec
des modulations allant de modèles très centrés sur le disciplinaire à des
modèles très centrés sur le pédagogique. La présence des concours n'a jamais
été mise en cause mais deux cas de figures ont été évoqués, celui du maintien
des épreuves à leur place actuelle et celui de leur déplacement à bac+5,
coïncidant avec l’aboutissement du cursus du master. Dans ces deux
perspectives, l'année de premier exercice a toujours été évoquée comme une
année d'adaptation au poste appuyée sur un accompagnement, comme c'est
le cas aujourd'hui. Il va de soi, dans cette hypothèse, et si l'on considère qu'il s'agit
bien de former à un métier, que le master dans son ensemble, et particulièrement
l'année de master 2, doit être très professionnalisée et correspondre plus ou
moins à une deuxième année d'IUFM. Il est vrai aussi que l'éventualité de
masters purement disciplinaires est évoquée et que, dans cette hypothèse, la
formation serait rejetée lors de la première année d'exercice et conçue comme
un compagnonnage de terrain. Mais rien ne permet aujourd'hui de trancher
pour une hypothèse plutôt que pour une autre. Les déclarations de l'autorité de
tutelle dans les semaines qui viennent contribueront à préciser ce point sans
totalement l'épuiser.
Entendons-nous !
Beaucoup d’ambiguïtés sémantiques ont marqué
les discours produits sur la mastérisation.
Quelques exemples d’imprécisions qui doivent
être levées si tous les acteurs du débat veulent
parler des mêmes choses :
Stagiarisation : trois réalités différentes sont
désignées par ce terme et ont donné lieu à des
confusions majeures, notamment lors de
l’annonce par les autorités de tutelle de nouvelles
mesures le 12 mars 2009.
1– La réalité actuelle de la stagiarisation, conçue
comme une année de formation rémunérée
pendant laquelle le stagiaire (PE2 ou PLC2) est
placé sous l’autorité de l’IUFM. Après réussite au
concours, il effectue près de la moitié de son
obligation de service sur le terrain, encadré par
les formateurs de l’IUFM, évalué par eux et
conjointement par l’employeur qui procède à la
titularisation, de sa propre autorité, par le biais
d’un jury réuni par le recteur. La suppression de cette
année de stagiarisation est une des conséquences immédiates et particulièrement forte de
la mastérisation : elle rallonge la durée d’études
non rémunérées et marque le désengagement
direct de l’État dans la formation de ses fonctionnaires.
L’Université reprend indirectement cet engagement
en étant désignée comme responsable de cette
formation.
2 – La réalité future que connaîtront les lauréats
des concours 2010, dès la rentrée 2010 – 2011 :
après réussite du concours, ils seront stagiarisés
comme tout futur fonctionnaire des autres corps
de l’État et de la fonction publique territoriale,
pendant une année avant d’être titutlarisés. Ils
seront placés sous l’autorité de l’employeur et
exerceront à temps plein, ou partiellement, leur
métier. Un complément de formation peut être
proposé pour adapter le futur titulaire à son poste.
3 – Enfin, on peut désigner par ce terme, le simple
fait de mettre en stage un étudiant inscrit dans un
cursus du L ou du M. Il est stagiarisé selon des
modalités variables qui peuvent aller de l’observation
à la responsabilité en passant par la pratique
accompagnée. Dans cette dernière hypothèse,
l’employeur qui l’accueille peut envisager de le
rémunérer et lui proposer un engagement contractuel.
Cette stagiarisation là n’a pas de valeur statutaire,
au sens de la fonction publique ; elle fait partie
d’un dispositif d’alternance qui, dans le cadre de la
mastérisation, sera la seule modalité envisageable.
Alternance : cette notion fait quasi consensus
aujourd’hui. Il faut former en ou par alternance.
En fait, des nuances très nombreuses s’insinuent
derrière cette adhésion collective au principe.
1 – L’alternance conçue a minima comme la
présence de stages insérés dans le cursus universitaire. Le diplôme préparé les intègre dans sa
maquette mais, en dehors de lui, aucun autre
élément n’est incident aux contenus et aux dispositifs
de formation.
2 – L’alternance conçue comme fondement du
dispositif de formation, impliquant certes des
stages, mais aussi des analyses de pratiques
professionnelles en situation ou à distance, des
travaux de préparation et d’évaluation dans les
différentes unités d’enseignement, la convergence
de tous les éléments de formation vers la
construction de compétences professionnelles.
3 – De nombreuses pratiques de l’alternance
s’inscrivent entre les deux cas présentés cidessus : elles témoignent, selon les volumes, les
modalités et les fréquences des stages, selon les
articulations entre les UE aussi, selon les
logiques d’évaluation surtout, de conceptions
relevant d’une approche par compétences très
professionnalisée ou d’une entrée par les savoirs
et le statut des disciplines enseignées ouvrant à
un début de professionnalisation. La clarification
de ces enjeux conduit à envisager un rôle plus ou
moins conséquent des instituts de formation dans
les dispositifs qui seront mis en place.
13
L’avenir
F ormation :
O
la mastérisation
Mastériser : anticiper sur les difficultés,
construire de nouvelles approches en
formation professionnelle
e système des stages, dès cette année et à
l’avenir, ne fonctionnera pas comme par le passé.
Des étudiants plus nombreux, moins mobiles
puisqu’ils n’auront pas de frais de déplacement, des
possibilités d’accueil plus contraintes en fonction
des besoins de remplacement, notamment ceux
occasionnés par la formation des néo-titulaires,
modifieront les possibilités de contact avec le terrain
et surtout la qualité de la formation en alternance. Le
filmage de situations professionnelles peut constituer
un premier champ de ressources. Il faut ajouter
qu’implanter des masters sur des sites à faibles
effectifs d’enseignants-chercheurs oblige à mutualiser
les compétences : balado-diffusion et visio-conférences
L
sont un autre recours. Il se trouve que depuis
plusieurs années, la réflexion est conduite au sein de
l’institut et dans plusieurs laboratoires de recherche
qui y sont rattachés sur les apports des outils TICE à
la formation professionnelle. La Banque de
séquences didactiques, avec le CRDP, les projets de
balado-diffusion, l’utilisation de l’Environnement
Numérique de Travail ont ainsi été développés dans
des logiques de transformation et d’amélioration des
outils et des pratiques de formation. Serge Leblanc
présente ci-dessous son travail de chercheur dans ce
domaine. Parmi d’autres, c’est une clé importante
pour développer la dimension universitaire et professionnelle des masters.
Des alternatives de formation à
l’accompagnement professionnel sur le terrain
l’heure de la mastérisation de
la formation des enseignants
où les moyens humains et financiers
pour assurer le suivi professionnel
des stagiaires risquent d’être
assez fortement réduits, il nous
semble utile, pour ne pas laisser
la formation au seul terrain
d’exercice de l’activité professionnelle,
d’envisager des alternatives qui
exploitent l’expérience en situation
comme moyen de formation. Ces
alternatives de formation sont
conçues sur la base de quatre
hypothèses :
a) il est possible de préparer à
l’exercice du métier par anticipation
en confrontant les enseignants à
des situations professionnelles
non rencontrées mais cruciales,
b) les situations de simulation
vidéo de l’activité professionnelle
possèdent un fort potentiel à la fois
« d’immersion » dans cette réalité
et également d’analyse,
c) il est possible de proposer une
progressivité dans les objets
d’analyse professionnelle et les
modalités de formation utilisées
qui prennent en compte les difficultés typiques d’entrée dans le
métier,
d) les possibilités de mise en ligne,
de partage de ressources variées
et d’étude individuelle ou collective
font des plateformes numériques
un artefact potentiellement fécond
pour accompagner le développement
À
14
professionnel.
Une première alternative consiste à
concevoir des espaces d’observationanalyse de situations professionnelles
problématiques ou critiques pour
les débutants mettant en scène
des « pairs anonymes » (extrait de
vidéo d’activités typiques de
débutants) qui leur permettent de
procéder « par procuration » à des
anticipations, pour éviter qu’ils ne
découvrent seuls la réalité d’un
métier. Cette observation a pour
fonction de déculpabiliser les
stagiaires vis-à-vis des difficultés
typiques de la communauté
débutante, de permettre d’en
comprendre la nature et d’envisager
des transformations de la situation
réalistes et accessibles compte
tenu de leurs dispositions à agir à
ce moment de leur trajectoire
professionnelle. La présentation
de différentes façons de faire en
lien avec un même moment
critique constitue une aide aux
enseignants pour se situer dans
leur propre développement professionnel.
Une deuxième alternative consiste
à faire travailler les enseignants
sur leur « propre expérience » à
partir d’une séance de classe qui a
été filmée. Pour éviter les biais
d’une analyse ou autoanalyse
psychologisante, la relation entre
l’image vidéo de classe enregistrée,
le ou les stagiaire(s) et le formateur
doit être médiatisée par un
entretien de type autoconfrontation
qui permet de prendre au sérieux
le point de vue de l’acteur. Le
guidage de l’entretien amène
l’acteur à expliciter l’expérience
vécue et la dynamique de son
activité professionnelle et évite la
production d’un discours déconnecté
de l’action ou orienté sur l’image
de soi. Cette co-enquête sur l’activité
professionnelle, menée à distance
du terrain à partir de traces d’activités (vidéo ou autres) dans un
cadre éthique explicite, ouvre une
voie peu explorée de la formation
qui vise : a) à enrichir le contexte
de l’activité des enseignants en
relation avec leurs préoccupations
du moment, leurs questions identitaires et la pénétration de la
communauté professionnelle,
b) à inciter les formateurs à se
détacher momentanément de leur
tendance à la prescription,
c) à exploiter collectivement ces
matériaux dans différents scénarii
de formation.
Serge Leblanc
formateur EPS et TICE
2009-2010 : une année
de transition
es décrets adoptés en juillet 2009 modifient sensiblement les modalités de recrutement et de
formation des enseignants. Ces décrets, avec les
arrêtés et les circulaires qui organisent leur mise en
application anticipent largement la « mastérisation »
faisant de l’année de formation une année de transition
entre les anciennes modalités et la future organisation.
En première année, le calendrier des épreuves des
concours et les contenus des épreuves ne changent
pas. Mais plusieurs nouveautés ont été introduites
tant pour les PE que pour les PLC. On peut en retenir
trois notables.
L
des concours 2009, devront avoir « validé leur
année de formation » pour obtenir le bénéfice du
concours. Pour satisfaire à cette exigence, le conseil
de l’IUFM, le CEVU et le CA de l’UM2, ont voté un
texte permettant de valider l’année de formation (cf.
article validation p.20). Ce document permet en outre
aux étudiants préparant cette année les concours de
postuler directement dans les M2, sans repasser par
la case M1. Ce document a été voté par les conseils
des universités partenaires : Montpellier 3,
Montpellier 1, Unîmes, et sous une forme différente
par l’UPVD.
!Dès les concours 2010, le niveau de recrutement
est élevé au niveau master 1 (en 2011, on passera au
niveau M2). La licence ne suffit donc plus, mais à la
suite du mouvement de contestation de l’an dernier,
l’inscription dans les préparations mise en œuvre par
les IUFM en partenariat avec les universités
(notamment pour le second degré), « vaut inscription en master » (circulaire Hetzel du 5 juilllet
2009).Cette décision a été confirmée par un courrier
du ministre de l’éducation nationale, adressé au
président de la CPU en date du 09 octobre 2009.
!Les étudiants lauréats des concours ne seront plus
affectés comme professeurs stagiaires à l’IUFM pour
recevoir une formation professionnalisante fondée
sur le principe de l’alternance, mais directement
affectés dans des écoles ou des établissements pour
prendre des classes en responsabilité. Ils devraient
cependant bénéficier d’un allègement de service
pour recevoir une formation « à l’université ». Cette
dernière modification qui fait disparaître les années
de PE2 et de PLC2, telles que nous les avons
connues jusqu’à présent, entraîne la mise en place
de stages d’un type nouveau dès cette année. Il
s’agit, en fait, de mettre en œuvre les stages prévus
pour les futurs masters.
!Les étudiants qui ne seront pas titulaires d’un M1 au
moment de la proclamation des résultats, ou qui
n’étaient pas présents aux épreuves d’admissibilité
Ces trois mesures ministérielles font bien de l’année
2009-2010, une année originale et non une simple
année de report de la réforme annoncée.
15
Plus de 1800 étudiants stagiaires en stage de 108 h
ans notre académie, le
Recteur a décidé de s’engager
fermement dans la mise en œuvre
de la circulaire du 23 août dernier
concernant ces nouveaux stages.
Après plusieurs réunions rassemblant
ses collaborateurs concernés, les
présidents d’université et l’IUFM, il
a été décidé que les universités
mandataient l’IUFM pour être l’interlocuteur du rectorat pour la mise
en œuvre des stages. Le rectorat
s’est engagé à offrir, dès cette
année, 108 heures de stage à tous
les étudiants volontaires, que ce
soit dans le premier ou le second
degré.
Les décisions prises concernant la
rémunération sont favorables aux
étudiants puisque l’académie ne
met en place qu’un seul type de
D
stage ouvrant à rémunération
complète pour les étudiants stagiaires.
Cette année comme le stage n’est
pas intégré dans les maquettes (ni
celles des préparations, ni celles
de masters enseignement dont la
mise en place a été retardée d’une
année), il n’a pas un caractère
obligatoire.
Aux autorités académiques (rectorat
et inspections académiques)
revient la responsabilité de :
– dresser les listes des enseignants
volontaires pour accueillir des
étudiants stagiaires et pour leur
confier leur classe ;
– rémunérer ces enseignants
selon les termes de la circulaire du
9 octobre 2009.
– engager et rémunérer les
étudiants-stagiaires, considérés
par l’employeur comme des
contractuels
rémunérés
en
vacations.
L’IUFM est chargé d’affecter ses
étudiants sur les lieux de stage
et de faire en sorte que les
maquettes des préparations aux
concours soient adaptées avec ce
nouveau type de stage. Pour cela,
quatre semaines dans le premier
degré et six semaines dans le
second degré ont été banalisées
(Cf. calendrier p.18/19)
Cela n’allait pas de soi,
notamment dans le second degré,
pour lequel 108 heures équivalent
à six semaines de stages dont
deux semaines placées au
F ormation :
O
premier trimestre. Alors que ni les
dates, ni les contenus des
concours n’ont été revus cette
année, cette mesure est perçue
par nombre d’enseignants et
parfois d’étudiants comme mettant
en cause une préparation sereine
du concours. Le paradoxe de cette
année de transition est bien, en
effet, de mettre en tension préparation aux concours et préparation
au métier comme si l’une était antinomique avec l’autre. Il est vrai
que pour de nombreuses disciplines
du second degré les épreuves tant
orales qu’écrites ont peu à voir
avec les réalités de la classe.
On ne peut qu’espérer que la
« mastérisation » permette de
dépasser cette contradiction !...
16
Dans le premier degré, ce
nouveau stage de 108 heures
(soit quatre semaines), trouve
plus facilement sa place dans les
préparations au concours car il
existait déjà depuis de nombreuses
années quatre semaines de stage
de pratique accompagnée. Les
épreuves écrites sont plus tardives
et le stage peut davantage être
exploité dans la perspective du
concours, notamment à l’oral.
Le dispositif ayant été présenté
aux étudiants dès les réunions de
rentrée, chaque site pour le
premier degré et le service de la
formation initiale du second degré
ont recensé le nombre de volontaires. Ces chiffres transmis à
chaque inspection académique
et au rectorat pour le second
degré ont déterminé le potentiel
de lieux de stage à identifier. Dans
le premier degré, sous le pilotage
de chaque IA-DSDEN, ce sont
les IEN de circonscription et leurs
équipes qui ont été mis à contribution. Il a été fait appel aux maîtres
d’accueil temporaire (MAT) et
aux maîtres formateurs. Dans le
second degré, ce sont les chefs
d’établissement avec l’appui des
corps d’inspection concernés, qui
ont été chargés de solliciter les
volontaires. Dans les deux cas, ce
fut une opération difficile : dans un
temps limité (puisque les stages
la mastérisation
ont commencé à la mi-octobre
dans l’Hérault et le 19 octobre
dans le second degré !), il a fallu
trouver un grand nombre d’enseignants volontaires.
Parallèlement à ces opérations de
mises en stage, ce sont six
conventions qui ont été signées
entre les autorités académiques
(une avec chaque inspecteur
d’académie et une pour le second
degré) et l’IUFM. Ces conventions
indispensables à la rémunération
des étudiants, fixent les grands
objectifs du stage et précisent le
statut des étudiants dans les
écoles ou les établissements. Elles
sont signées par les étudiants qui
en acceptent les conditions.
Plutôt qu’un bilan, quelques
constats
e moment du bilan ne viendra
qu’en fin d’année. On examinera alors leur effet sur les
résultats aux concours. On pourra
évaluer le nombre d’abandons en
cours de stage et en identifier
les raisons. On pourra également
recueillir et analyser le point de
vue des différents acteurs :
étudiants, enseignants-référents,
enseignants de l’IUFM et des
universités partenaires, chefs
d’établissement et directeurs
d’école. L’IUFM a prévu d’organiser
enquêtes et sondages en direction
de ces différents partenaires.
ce qui n’a pas été facile ni pour le
premier degré, ni pour le second.
Dans le premier degré, l’augmentation
du nombre des étudiants inscrits
cette année (plus de 1350 contre
environ 1050 l’an dernier) a rendu
nécessaire d’étendre le réseau
des MAT et d’organiser la mise en
stage en plusieurs vagues.
En revanche, un certain nombre
de constats peuvent être posés
dès maintenant.
!pour les élèves : il s’agit que la
venue d’étudiants stagiaires ne
perturbe pas leur scolarité ;
!pour les étudiants-stagiaires :
il est nécessaire que le stage
atteigne ses objectifs (mieux
connaître le métier auquel on se
destine en l’exerçant et conforter
sa motivation ou envisager une
réorientation ; se préparer à l’exercice
du métier : donner du sens
à la préparation des épreuves
théoriques) ;
!pour l’institution d’accueil : il
faut que ces stages puissent se
L
a/ Sur le plan statistique
(voir tableau statistiques p.18/19)
De l’unique point de vue quantitatif, l’opération peut à ce moment
de l’année être considérée comme
un succès car près de 80 % de
nos étudiants ont été volontaires
pour ce nouveau type de stage.
Par ailleurs, les autorités académiques
sont parvenues à offrir un lieu de
stage à chaque étudiant volontaire
Bien entendu, cette donnée ne
suffit pas à elle seule à faire de
l’opération un succès. Encore fautil que les stages se passent dans
de bonnes conditions et ce, d’un
triple point de vue :
dérouler sans trop de perturbation
pour l’institution.
Ces bons résultats statistiques
témoignent, bien sûr, de la mobilisation de l’employeur au niveau de
sa hiérarchie, mais aussi de
l’engagement des enseignants
eux-mêmes. Sans eux, rien
n’aurait été possible ! Dans les
écoles, dans les établissements
du second degré, de nombreux
collègues considèrent comme de
leur devoir, de jouer un rôle
important dans la formation des
maîtres. Cette attitude illustre leur
réactivité et leur engagement.
Qu’ils en soient remerciés !
À noter également que ce nouveau
stage rémunéré et les mesures
annoncées ont eu un effet sur les
inscriptions, no-tamment dans le
second degré. Nous avons inscrits
plus d’étudiants que l’an dernier.
b/ Sur le plan social
Ces stages rémunérés en disent
long sur la condition étudiante.
Bien entendu, le désir d’aller se
confronter au métier tel qu’il est a
probablement été dans la majorité
des cas, la motivation principale
du choix du stage. Mais,
notamment dans le second degré,
où stage et préparation au
concours ne font pas forcément
bon ménage, comme nous l’avons
déjà souligné, la rémunération a
été un élément d’attraction fort.
Nous savions déjà, par le biais des
dispenses d’assiduité et d’autres
éléments, que nombre de nos
étudiants doivent travailler pour se
payer leurs études (contractuels
d’enseignement, assistants d’éducation, nombreux « petit boulots »
surtout dans les services avec des
contrats de travail le week-end et
pendant les vacances universitaires, etc.).
L’engouement pour les stages
témoigne aussi de la précarisation
de
la
condition
étudiante,
notamment pour ceux dont l’insertion professionnelle tarde (et la
difficulté à obtenir des concours
dont le nombre de postes ne
cesse de diminuer, allonge la
durée des études…). De ce point
de vue, la « mastérisation » qui va
se traduire par une allongement
mécanique d’une année avant
l’entrée dans le métier mérite, si
l’on souhaite une origine sociale
différenciée de nos futurs enseignants, que des mesures d’aide
aux études, spécifiques pour les
futurs enseignants, soient renforcées. Ces stages en responsabilité
sont une réponse mais ils doivent
être accompagnés par d’autres
mesures complémentaires :
bourses spécifiques, etc.
Autre intérêt de la mastérisation
pour les étudiants, elle permettra
de dépasser le caractère « quitte
ou double » des préparations aux
concours. En cas d’échec, l’année
n’apportait rien, y compris à
ceux qui s’étaient investit dans
la préparation et avaient acquis
nombre de connaissances et de
compétences. Désormais, ceux-là
pourront bénéficier d’un master.
c/ Sur le plan politique
et organisationnel
La manière dont a été conduite
l’opération dans notre académie
de son origine jusqu’à la présente
publication se prêterait à une très
intéressante analyse institutionnelle
et politique. N’oublions pas que
ces nouveaux stages interviennent
dans un contexte où les personnels
des IUFM s’interrogent très légitimement sur le devenir de nos
instituts, tant du fait de l’intégration
dans les universités (quel accueil
nous y est réservé ?) que des
intentions
gouvernementales
concernant les IUFM. À cet égard,
il n’a pas échappé à grand monde
que, comme dans la plupart
des textes officiels abordant la
question de la formation des
maîtres depuis deux années, le
mot IUFM n’est pas prononcé.
Cependant dans ce contexte
national, un consensus académique
s’est assez vite imposé attribuant
un rôle important à l’IUFM dans la
mise en stage, compte tenu
notamment de son expérience en
la matière. Ce consensus est
d’abord dû à l’attitude des présidents
d’université et de leurs équipes,
mais aussi à celles des autorités
académiques.
Dans
cette
opération, l’IUFM de l’Académie
de Montpellier a pu s’appuyer sur
son crédit auprès de ses partenaires régionaux que ce soient les
universités ou les responsables
académiques. L’IUFM de Montpellier
a toujours considéré l’ensemble
des corps d’inspection ainsi que
les chefs d’établissement comme
des partenaires, s’efforçant de
développer au mieux des relations
de coopération. La même attitude
prévaut en ce qui concerne les
relations avec les services départementaux et académiques de
l’éducation
nationale
avec
lesquels nous avons l’habitude de
travailler.
Sur le plan organisationnel enfin,
cette opération menée tambour
battant est riche d’enseignements
pour la mise en place des stages
au sein des masters.
d/ Sur le plan pédagogique
C’est sur ce point que le dispositif
mis en place cette année donnera
a priori le moins de satisfaction. En
effet, ces stages conçus initialement
pour accompagner les masters
viennent un peu bouleverser
l’organisation traditionnelle des
préparations aux concours telles
qu’elles sont mises en œuvre
depuis de nombreuses années.
On comprend tous ceux qui
déplorent le décalage entre le
calendrier de la mise en place de
ces nouveaux stages (dès 20092010) et celui des masters (en
2010-2011). Il est néanmoins à
craindre que cette difficile compatibilité persiste si, en deuxième
année de masters, il faut simultanément préparer aux épreuves
d’admissibilité et d’admission,
professionnaliser à travers un
stage assez long en responsabilité
et préparer à d’autre débouchés…
La rapidité avec laquelle, ont été
mis en place ces nouveaux stages
n’a pas permis d’y préparer les
enseignants qui dans le premier et
17
F ormation :
O
le second degré ont accepté de
recevoir des étudiants. Heureusement,
dans un certain nombre de cas,
ces enseignants avaient déjà
l’expérience et la formation nécessaires. Nombreux sont ceux qui
ont pu s’appuyer sur une expérience
d’accueil de PLC1 ou de PE1,
voire de PLC 2 ou de PE 2.
Cependant, de nouveaux arrivants
dans le dispositif auraient sans
doute eu besoin d’un étayage plus
fort, même si dans certains départements (les PO par exemple),
l’inspection académique a organisé
des réunions préparatoires par
circonscription et que des
documents ont été élaborés
souvent de concert avec l’IUFM.
Et les anciens éprouvent sans
doute le besoin de pouvoir
confronter leur réflexion et leur
expérience.
la mastérisation
Stages 108 heures : satistiques 1er et 2nd degré
Départements
Inscrits
Étudiants en stage
(1re période)
11
230
205
30
303
268
34
393
297
48
66
110
300
96
256
1336
1122
Inscrits
PE
Total PE
18
Pour accompagner ces enseignants «référents», l’IUFM a prévu
d’organiser une série de réunions
disciplinaires dans le second
degré (en y invitant les corps
d’inspections concernés) et d’en
organiser si possible, conjointement
avec les inspections d’académie
dans le premier degré. Ces
réunions permettront des temps
d‘explication, de mutualisation et
de cadrage sur la posture à
adopter.
Compte tenu de ce contexte pédagogique et dans la mesure où ces
stages ne sont pas insérés dans
des UE de masters, l’IUFM en
accord avec ses partenaires
universitaires a décidé de ne pas
en faire un objet d’évaluation pour
l’année 2009-2010.
Disciplines
PLC
Allemand
Anglais
Arts Apliqués
Arts plastiques
Catalan
Comm. Administrative
Comm. Bureautique
Économie-Gestion
Éducation musicale
Espagnol
Génie électrique
Histoire-Géographie
Italien
Lettres
Lettres-Anglais
Lettres-Histoire
Maths
Maths-Sciences
Occitan
Philosophie
Physique-Chimie
SES
SVT
Technologie
Vente
7
108
10
40
6
6
6
21
19
129
6
133
8
88
4
20
54
9
1
7
41
11
19
7
14
Étudiants en stage
(1re période)
6
77
6
36
2
3
5
12
17
102
6
79
8
52
2
13
37
4
1
7
35
8
18
5
11
CPE
69
51
Documentation
23
19
EPS
Total PLC
103
969
71
693
Total général
2305
1815
Périodes de mise en stage
Du 9 novembre au 4 décembre 2009
Du 3 au 28 mai 2010
Du 16 au 27 novembre 2009
Du 3 au 14 mai 2010
Vague 1
Du 5 au 9 octobre 2009
Du 12 au 16 octobre 2009
Les 23 et 24 novembre puis 30 novembre et
1er décembre 2009
Du 3 au 7 mai 2010
Vague 2
Du 5 au 9 octobre 2009
Du 12 au 16 octobre 2009
Les 26 et 27 novembre puis 3 et 4
décembre 2009
Du 17 ai 21 mai 2010
Vague 1
Du 4 au 15 janvier 2010
Du 3 au 14 mai 2010
Vague 2
Du 1er au 12 janvier 2010
Du 17 au 28 mai 2010
Du 9 novembre au 4 décembre 2009
Périodes de mise en stage
Du 19 au 23 octobre 2009
Du 9 au 13 novembre 2009
Du 22 au 26 mars 2009
Du 6 au 9 avril 2009
Du 3 au 7 mai 2009
Du
Du
Du
Du
10 au 14 mai 2009
9 au 13 novembre 2009
22 au 26 mars 2009
10 au 14 mai 2009
Du 9 au 13 novembre 2009
Du 22 au 26 mars 2009
Du 3 au 7 mai 2009
Du 19 au 23 octobre 2009
Du 9 au 13 novembre 2009 puis stage filé du
16 novembre au 15 juin 2010
Validation de l’année de
préparation aux concours
d’enseignement
Année universitaire 2009 - 2010
n application de la circulaire
DGESIP 2009-101 du 5 juin
2009 et des décrets 2009-913,
2009-914, 2009-915, 2009-916,
2009-917, 2009-918 du 28 juillet
2009 concernant respectivement,
les conditions de recrutement des
conseillers principaux d’éducation,
des professeurs agrégés, des
professeurs certifiés, des professeurs
d’EPS, des professeurs des écoles
et des professeurs de lycée
professionnel,
qui
prévoient
notamment une année transitoire
et des mesures dérogatoires pour
l’année 2009-2010, les conditions
de validation des années de préparation aux concours sont les
suivantes :
E
1/ La validation de l’année de
formation est prononcée par les
commissions mixtes réunissant les
enseignants ayant en charge la
préparation au concours. Dans le
cas de préparations mises en
œuvre dans le cadre de conventions,
en partenariat avec une université,
ces commissions sont composées
d’enseignants de l’université
partenaire (ou de la faculté des
sciences) et d’enseignants de
l’IUFM. Elles sont co-présidées par
les coordonnateurs universitaires
et IUFM.
2/ Les commissions prononcent
la validation de l’année en s’appuyant sur des critères d’assiduité,
de réussite (admission, admissibilité), de la participation et des
résultats aux concours blancs et
autres travaux demandés aux
étudiants et de tout autre élément
de nature à permettre l’appréciation
des connaissances et compétences nouvelles acquises au
cours de l’année de formation.
Elles tiennent compte des statuts
particuliers, et notamment des
étudiants salariés, sportifs de haut
niveau et étudiants en situation de
handicap.
3/ Un document écrit atteste de la
validation de l’année et accorde
l’équivalent de soixante ECTS.
4/ Ces dispositions s’appliquent
exclusivement aux étudiants
inscrits dans les préparations
aux concours de l’enseignement,
organisées par l’IUFM et ses
partenaires universitaires au cours
de l’année scolaire 2009-2010.
5/ La validation de l’année permet
aux lauréats des concours 2010
qui ne sont pas déjà titulaires d’un
M1 ou d’un diplôme équivalent, ou
qui n’étaient pas présents aux
épreuves d’admissibilité lors de la
session 2009, d’être nommés
fonctionnaires stagiaires.
6/ La validation de l’année de
formation permet à l’ensemble
des étudiants (et notamment aux
non-lauréats) de demander aux
commissions pédagogiques des
futurs masters enseignement une
équivalence de M1 pour entrer
directement en M2, sous réserve
que les épreuves écrites des futurs
concours se passent au cours de
l’année M2. Ces commissions
pédagogiques sont présidées par
le responsable de la spécialité du
Master ou son représentant.
Texte adopté par le conseil de
l’IUFM, le CEVU et le CA de l’UM 2.
19
O
R elations internationales
Nouveaux projets de coopération et projets
en cours pour l’IUFM
Projet ENSup Mali
20
L
es IUFM de Montpellier, de Versailles, du Poitou
Charentes et le CIEP ont remporté un appel
d’offre sur un projet financé par l’Agence Française
de Développement. Le bénéficiaire du projet est
l’Ecole Normale Supérieure de Bamako avec laquelle
l’IUFM a une coopération ancienne. En effet, l’ENsup
accueille chaque année une quinzaine de stagiaires
de Montpellier et depuis de nombreuses années, de
multiples actions de formation et d’expertise ont été
développées. Ce nouveau projet, inscrit dans le
Programme d'investissement sectoriel de
l'éducation ( PISE II), présente deux volets :
– la mise en œuvre d’une filière de formation de
formateurs (futurs professeurs des instituts de
formation des maîtres qui forment les maîtres de
l’enseignement du fondamental au Mali, en primaire
et au collège) ;
– la formation continue des enseignants du secondaire.
Les interventions des formateurs de l’IUFM concernent
l’état des lieux, l’élaboration de référentiels de
compétences des formateurs, les plans de formation,
la définition des contenus de formation et l’appui à la
mise en œuvre de la nouvelle filière de formation des
élèves professeurs au sein de l’ENSup de Bamako.
Des formateurs de l’IUFM en mission d’expertise
en Algérie
français en Algérie s’inscrit dans ce contexte.
D’autant que, depuis la rentrée 2005-2006, le
français est enseigné à partir de la troisième année
d'enseignement primaire jusqu’au baccalauréat. Pour
assurer cet enseignement, 45 000 enseignants de
français sont actuellement mobilisés, soit 1 pour 154
élèves. Le projet vise donc à aider les autorités
locales à combler le déficit quantitatif d'enseignants
de français évalué à environ 6 000 enseignants et le
déficit qualitatif puisque une majorité de ces enseignants n’ont pas reçu de formation initiale et continue
adaptées à ces nouveaux programmes.
C’est pourquoi, en janvier 2009, l’IUFM de Montpellier
a été sollicité par le CIEP (Centre International
d’Etudes Pédagogiques) pour assurer une série de
missions d’expertise en Algérie, dans le but d’améliorer
la qualité de la formation initiale et continue des
enseignants de français en Algérie
Ainsi, depuis février 2009, des équipes de formateurs
de notre institut se sont rendues à plusieurs reprises
dans 3 ENS (Ecole Normale Supérieure) : Constantine
(primaire), Oran (collège) et Alger (lycée) et ont
travaillé en partenariat avec des collègues universitaires
et des inspecteurs de l’éducation nationale algérienne.
La dernière mission s’est déroulée en décembre
2009. Des coopérations bilatérales entre l’IUFM et les
ENS algériennes permettront d’amplifier, dans les
mois qui viennent, des résultats déjà très appréciés
par les différents acteurs de la coopération francoalgérienne.
epuis son accession à l’Indépendance, la République Algérienne Démocratique et Populaire a
relevé le défi de l’éducation de base atteignant un
taux de scolarisation obligatoire de plus de 90 %.
Cependant des dysfonctionnements demeurent en
particulier des taux de redoublement et d’abandons
élevés tant dans l’enseignement de base que dans
l’enseignement secondaire. Pour réduire les dysfonctionnements le Gouvernement a mis en place en
mai 2000 une Commission nationale de réforme du
système d’éducation et de formation dont la mission
était de procéder à l’évaluation du système éducatif
et de définir les éléments constitutifs d’une nouvelle
politique éducative.
C’est ainsi qu’une réforme a été engagée en 2002 qui
s’articule autour de trois pôles principaux : la
formation des enseignants, la refonte pédagogique et
la réorganisation du système éducatif.
Le projet d’appui à l’amélioration de la qualité de la
formation initiale et continue des enseignants de
D
Étude d’impact des projets COMENIUS en
Europe
’IUFM de Montpellier, en partenariat avec le
Centre International d’Etudes Pédagogiques
(CIEP) est chargé d’une étude sur l’incidence des
partenariats scolaires Comenius sur les établissements
participants. L’IUFM assume la direction de cette
étude d’impact. Outre les formateurs de l’IUFM, le
projet associe une quinzaine d’experts européens,
tous partenaires de l’IUFM. Une première étude
essentiellement à distance sur la base d’un questionnaire
avait été élaborée en 2007 par plusieurs instituts de
formation d’Allemagne. La présente étude sera
essentiellement en présentiel et concernera une
centaine d’établissements scolaires répartis dans
15 pays de l’Union européenne. Elle devra aussi
porter sur une analyse comparative avec d’autres
programmes sectoriels (E. twinning).
L
European Music Portfolio
’IUFM est partenaire d’un nouveau projet
COMENIUS European Music Portfolio. Le porteur
du projet est le Landesinstitut Für Schulsport,
L
Le projet VALOFRASE et l’IUFM de Montpellier
Le projet VALOFRASE (Valorisation du Français
en Asie du Sud Est) lancé en 2006 vise des bénéficiaires très variés au Vietnam, au Cambodge et au
Laos et concerne divers volets de formation (enseignement primaire et secondaire des établissements à
filière bilingue francophone, enseignants de français
LV1 et LV2, filières francophones dans les universités.
L
Schulkunst und Schulmusik du Baden Württemberg.
Des institutions universitaires de Barcelone, de
Roumanie, d’Angleterre, de Grèce et d’Allemagne
participent à ce projet dont le cœur des activités
portera sur les liens entre l’apprentissage des
langues étrangères et l’apprentissage de la musique
à l’école primaire.
Projet Comenius Assessment and Evaluation
in CLIL
e projet porté par l’Université de Pavie, partenaire
de l’IUFM associe des universités de Bulgarie,
Roumanie, Suède, Espagne, Allemagne , de Suisse
et Turquie. L’objectif du projet est de travailler sur
l’évaluation dans l’enseignement des disciplines non
littéraires (DNL ou CLIL en anglais) pour améliorer ce
type spécifique d’enseignement bilingue et la
formation des enseignants. L'IUFM qui développe
depuis plusieurs années un module de préparation à
la certification DNL (pour les futurs enseignants des
sections européennes) est particulièrement intéressé
par les problématiques prises en compte dans le
projet.
C
Les interventions des formateurs de l’IUFM sont
essentiellement centrées sur la formation des enseignants de sciences en français langue étrangère.
D’autres missions (octobre 2009) avaient pour
objectif l’appui à la rénovation des programmes des
classes bilingues en physique et en mathématiques
au Vietnam. Des missions de formation sur la mise en
œuvre de ces programmes sont planifiées en juillet.
Témoignage
n tant que coordonnateur de la formation, je
suis tout naturellement parti pour la première
session qui concernait les professeurs de physique.
Elle a eu lieu à Pnomh Penh en avril, une saison où
il fait chaud mais où il ne pleut pas, sur une durée
de 5 jours. L’accueil a été très chaleureux. Il y avait
là une trentaine de professeurs vietnamiens,
laotiens et cambodgiens à raison d’un tiers par
pays. Ma mission était de former ces professeurs à la rédaction de fiches pédagogiques, à partir de
séances d’enseignement comportant des activités expérimentales simples chaque fois que cela était
possible (selon les équipements des établissements). Ces fiches devaient être communes aux 3 pays.
D’autre part, il s’agissait aussi de former les enseignants à une démarche d’investigation. Les niveaux de
langue étaient inégaux mais, étant donné que le français était la seule langue véhiculaire commune à ces
personnes, l’aisance est venue pour tous et il y a eu beaucoup d’échanges. D’ailleurs les groupes de travail
ont tous été, à la demande des stagiaires, multinationaux. Nous avons élaboré une méthode de productions
de fiches afin que le travail puisse être poursuivi par les professeurs à leur retour dans leur pays.
E
L’IUFM a toute sa place dans ces missions qui, pour moi, font partie intégrante de mon travail de formateur,
et en même temps ce sont des moments privilégiés d’échanges, de rencontres et de découvertes, de créativité
aussi, où je suis obligé de revisiter mes scénarios de formation à la lumière des interactions avec ce public
différent de celui que je côtoie à l’IUFM.
Jean-Paul Bel,
formateur de physique
21
O
R elations internationales
De nouveaux partenaires
La Jamaïque
la demande de l’Ambassade de France à la
Jamaïque, l’IUFM a reçu en octobre 2009 pour
une période courte de formation sur la didactique du
français langue étrangère et des TICE de futurs
enseignants de français. Ces stagiaires ont pu suivre
des cours de didactique et assister à des cours dans
divers établissements du primaire et du secondaire
(Lycée Jules Guesde et lycée Joffre). Dés cette
année, la Shortwood Teacher’s college accueillera
cinq stagiaires de l’IUFM. Les caractéristiques culturelle
et linguistique de la Jamaïque (l’anglais comme
À
Coopération développée avec les
États-Unis
Avec les écoles bilingues de New York
a mission aux USA de Patricia Monjo, responsable
du département langues et d’Alain Carlo, chargé
des relations internationales, en octobre 2009, s’est
déroulée dans un contexte marqué par deux
éléments-clés : d’une part, la tendance à une forte
augmentation de la demande de périodes de
formation à l’étranger aux États-Unis, les partenaires
de l’IUFM, Washington et San Francisco, ne pouvant
accueillir la totalité des professeurs stagiaires. Et
d’autre part, les contacts préalables entre l’IUFM, son
service des relations internationales, et l’ambassade
de France à New York qui participe activement à la
mise en œuvre de différents dispositifs d’enseignement
bilingue dans le cadre de programmes soutenus par
la ville de New York. Il s’agissait principalement, pour
l’IUFM, d’organiser la mise en œuvre avec les écoles
de New York de l’accueil des professeurs stagiaires
du premier et du second degré dès le mois de février
2009. Cinq écoles primaires et un collège ont ainsi
été visités. Ces écoles sont situées dans différents
districts de New York : le Bronx, le Queens,
Brooklyn, Harlem et Upper West Side. Il
convient de souligner la volonté unanime
de tous les enseignants de recevoir des
stagiaires de l’IUFM comme un
élément d’accompagnement à
ces nouveaux dispositifs
d’enseignement du et en
français, selon des modalités
très adaptées aux contextes
spécifiques des écoles.
Des perspectives fortes de coopérations existent au-delà des mobilités de
stagiaires de l’IUFM, elles devraient se traduire
par la visite à l’IUFM de Montpellier d’une délégation
des directeurs d’écoles de New York engagées dans
L
22
langue officielle et le créole) offrent un terrain
pertinent d’accueil des stagiaires. De plus, l’IUFM
devrait en 2010 recevoir de nouveaux groupes de
stagiaires jamaïcains.
le programme des classes bilingues et par des
actions de formation sur la didactique du français
langue étrangère qui seraient mises en oeuvre à NYC
par des formateurs de l’IUFM .
Avec le Nazareth college de Rochester (État de New
York)
e déplacement à Rochester faisait suite à deux
missions de représentants de cette université en
2009 à Montpellier. Les premiers contacts avaient
rendu possible l’accueil de stagiaires de l’IUFM en
2008-2009. Il importait d’approfondir cette coopération.
On passera sur la qualité exceptionnelle du campus
de cette université très tournée vers les échanges
internationaux pour se centrer sur les pistes de
coopération trilatérales choisies, en partenariat avec
l’université de Leeds (Angleterre) dont un représentant
participait aussi à ces rencontres. Les universités de
Rochester, de Leeds et l’IUFM déposeront une candidature dans le cadre du programme ATLANTIS1 qui
vise la mobilité d’étudiants et d’enseignants chercheurs sur la base de diplômes communs. D’autres
axes de coopération porteront sur une étude d’impact
de la mobilité des étudiants dans les trois universités.
L
Coopération entre l'Union européenne et les États-Unis dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle Atlantis : Initiatives pour la création de
liens transatlantiques et de réseaux universitaires dans le domaine de la formation et des
études intégrées.
1
L’Université des Sciences de l’Éducation d’Hanoi
’IUFM a été un acteur de premier plan pour la mise
en place d’une formation délocalisée de la 2e
année (M2) du master HPDS (Histoire, Philosophie,
Didactique des Sciences), master co-habilité université
Montpellier 2 et université Lyon 1. Les objectifs
scientifiques et pédagogiques de cette 2e année (M2)
du master HPDS sont d’assurer à chaque étudiant,
quelle que soit sa filière d’origine scientifique, une
formation ouvrant sur la recherche ou une activité
professionnelle dans les domaines de l’éducation
scientifique, de l’enseignement scientifique et de la
formation scientifique. Dans le contexte vietnamien,
la mise en place de ce master répondra à un besoin
réel compte tenu de sa spécificité et de sa nouveauté
dans le cadre de la formation des enseignants et des
responsables éducatifs. Ce master s’inscrit dans le
cadre de la coopération de la France avec le Vietnam
et l’Asie du Sud-Est. Il participe aussi à la promotion
L
de la francophonie même si les étudiants ne sont pas
francophones car elle valorise le système universitaire
français dans un contexte globalement dominé par
une offre de formation étrangère anglo-saxonne.
Différentes missions des responsables vietnamiens
de l'université de sciences de l’éducation d'Hanoi et
du responsable du master Alain Bronner au Vietnam
ont permis de finaliser les accords sur un plan académique
et administratif. Les étudiants vietnamiens auront une
double inscription à Hanoi et à Montpellier 2. Les cours
du Master seront réalisés en présentiel par des
enseignants-chercheur de Montpellier 2, pour la
plupart en poste à l'IUFM, et de Lyon 1. En dehors
des heures d’enseignement pris en charge par les
universités françaises, le coût de ces formations
est à la charge de l'université des sciences de
l’éducation d'Hanoi. Les étudiants qui seront validés
se verront décerner un diplôme de Montpellier 2.
23
Le point sur les périodes de formation à
l’étranger 2009-2010
ette année, et malgré une baisse notable des effectifs PE2 sur divers sites de l’IUFM, le nombre de
stagiaires qui partiront cette année à l’étranger effectuer des périodes de formation de trois semaines
s’est maintenu à un niveau acceptable pour pérenniser les rapports avec les partenaires.
C
Destinations
Stagiaires
du 1er degré
Stagiaires
du 2nd degré
Total
Europe
10
41
51
Afrique
46 dont 25 PE au Maroc
14
60
Amérique
35
20
55 dont 30 aux USA
Asie
32
11
43
123
86
209
Les stagiaires continuent de privilégier les périodes de formation à l’étranger hors d’Europe et la proximité
reste un handicap en termes de mobilité professionnelle. À titre d’exemple, le choix du Chili, du Pérou ou de
Cuba l’emporte sur l’Espagne lorsque l’objectif est d’améliorer les compétences linguistiques, la dimension
interculturelle apparaît davantage prise en compte par des stagiaires qui assument une part importante des
frais de mobilité.
Du fait de la mastérisation, les modalités entrantes et sortantes devront être repensées en lien avec les
maquettes des masters.
C ulture
O
Le partenariat entre le Musée Fabre et l’IUFM
se porte bien, merci !
n 2007 les deux institutions avaient signé une
convention de partenariat. Dans cette convention,
on pouvait lire une série d’intentions :
« Accueillir des étudiants, stagiaires et formateurs de
l’IUFM au musée Fabre, notamment à l’occasion des
expositions temporaires ;
Expérimenter des dispositifs de formations de formateurs
associant le musée Fabre et des formateurs de
l’IUFM ;
Évaluer mutuellement les pratiques pédagogiques
des deux partenaires ;
Créer des actions de recherche en commun ;
Élaborer des documents pédagogiques communs,
en assurer la diffusion ».
Aujourd’hui, on y voit un peu plus clair : les collaborations
sont nombreuses et fructueuses. Le partenariat se
construit et prend forme très concrètement.
E
Tout d’abord, des chiffres sur l’accueil des
publics
Au cours de la première année du partenariat, le
musée Fabre a accueilli 722 stagiaires de l’IUFM, 80
provenaient de Mende, 25 de Carcassonne et 627 de
Montpellier.
Ces stagiaires, accompagnés de leurs formateurs ont
visité le musée avec le service des publics.
24
Des parcours pédagogiques
Aujourd’hui, le musée Fabre dispose de plusieurs
parcours pédagogiques, élaborés grâce à une collaboration étroite entre des formateurs de l’IUFM et des
médiatrices du service des publics.
Des duos se sont constitués pour travailler sur les
collections du Musée. Notre collègue Philippe
Mesmin, PEMF a initié une collaboration avec une
médiatrice du musée, Manon Gacquerel. Leur choix
s’est porté sur l’œuvre de Soulages. Œuvre
complexe, qui semblait difficile à aborder, tant pour
les médiatrices du musée que pour les enseignants.
Comprendre ce qui se joue dans ce noir-là… Travail
d’une année scolaire, avec des allers-retours, des
rencontres, des réunions, des réajustements. Les
séances étaient immédiatement expérimentées avec
la classe de maternelle de P. Mesmin. C’est ensuite
une classe de l’école Eugène Pottier qui a testé le dispositif, afin de régler les dernières modifications.
La séquence s’intitule les couleurs du noir ; elle est
disponible sur le site du musée.
Douze classes se sont inscrites pour faire ce
parcours.
L’année dernière, le duo s’est retrouvé autour d’une
nouvelle proposition : Gigantesque, minuscule.
Autre duo, celui de Sophie Vidiella et Ingrid. Là
encore, une année de travail sur la nature morte, qui
prendra forme définitivement à la fin de cette année.
Formation continue et initiale des enseignants
La formation des jeunes enseignants aux différents
usages du musée est un des enjeux forts du partenariat.
Dans le cadre du module « renforcement de la polyvalence », les stagiaires conçoivent des séquences
et des outils pédagogiques pour les élèves. Ces
séances sont analysées avec l’équipe de formateurs
et des médiatrices du service éducatif. Des regards
croisés s’exercent alors et permettent de construire
une réflexion sur ce travail.
Formation pour le service des publics du Musée
Fabre
Un séminaire de formation a été animé par Éric
Villagordo.
En amont, trois visites animées et conçues par des
médiatrices du musée, avec des publics scolaires
d’âges différents, avaient été filmées. A partir de ces
exemples, support d’analyses et de réflexions, le
groupe des médiatrices a pu prendre un recul
théorique sur les pratiques de médiation. Le
deuxième temps de la formation aura permis une
reformulation des enjeux de la médiation
culturelle, notamment autour de la question des
publics scolaires, des plus jeunes (maternelle) aux
adolescents.
En 2010, c’est Pascale Pouzoulet, chargée de
mission TICE, qui proposera une formation sur l’utilisation et les enjeux pédagogiques du TBI (tableau
blanc interactif), à la demande du service éducatif du
musée.
Le partenariat avec le musée se décline ainsi sur
plusieurs gammes ; un partenariat européen est en
préparation, l’élaboration de fiches pédagogiques en
plusieurs langues…
Comment accéder au Musée dans le cadre de ce
partenariat ?
En tant que formateur, vous avez à votre disposition
5 cartes d’abonnement pour préparer une visite
ou une séance de formation. Ces cartes sont à
retirer auprès de Catherine Pincemail (service « Ressources pour la formation »). Vous pouvez en
disposer pendant une semaine.
Pour aller avec un groupe de stagiaires ou d’étudiants, si vous voulez bénéficier de la gratuité, vous
devez réserver votre visite auprès du service des
publics du musée à l’adresse suivante :
[email protected]
Les ateliers culturels :
une offre riche et
diversifiée
u mois de novembre, jusqu’au mois de mai, venez
vous essayer à chanter, conter, jouer, dessiner,
danser…
L’IUFM mène une politique culturelle ambitieuse et
organise des ateliers de pratiques culturelles et artistiques pour les usagers de l’établissement et les
étudiants de l’UM2. Les étudiants des universités de
l’académie de Montpellier peuvent aussi y participer
sous réserve de places disponibles.
Ces ateliers sont conçus par les formateurs : ce sont
des lieux de rencontres avec des œuvres, des
artistes et des recherches.
D
Toutes les infos sur :
– l’ENT, rubrique « Actualités », « Vie culturelle »
– Internet : www.montpellier.iufm.fr, rubrique
« Vie culturelle et associative »
L’École en débats :
3e saison
ort du succès des 2 premières années du cycle de
conférences « l’École en débats », l'académie de
Montpellier, dans une dynamique associant autour du
rectorat, les inspections académiques, la DAFPEN, le
CRDP et l'IUFM, pérennise ce dispositif de formation
et d'échanges.
F
Cette initiative constitue une réponse au besoin
repéré dans le cadre du projet académique, d’amplifier
le débat pédagogique, au bénéfice de la réussite
scolaire de tous les élèves, débat qui doit concerner
les acteurs du système éducatif, mais aussi ses
usagers et ses partenaires, institutionnels ou associatifs. Les actions intégrées à ce dispositif sont donc
ouvertes aux personnels de l’Éducation nationale,
aux étudiants et stagiaires de l'IUFM, aux parents et
aux partenaires de l’École.
Les conférences se déroulent le mercredi aprèsmidi à 14 h en différents lieux de l’académie, et particulièrement dans les sites de l’IUFM.
Le programme du 2nd semestre 2010 sera en ligne
dés le mois de février sur :
– l’ENT, rubrique « Actualités »
« Colloques et séminaires »
–Internet : www.montpellier.iufm.fr
rubrique « Vie culturelle et
associative ».
Un dépliant présentant toutes ces activités est à
disposition dans divers points d’information dans les
sites IUFM et à l’UM2.
La Petite Galerie
a Petite Galerie est un lieu d’exposition d’œuvres
d’art au sein de l’école maternelle P. Kergomard.
Un des enjeux essentiel de ce projet, est de proposer
au regard des jeunes enfants des œuvres d’art
« authentiques ». Les dispositifs pédagogiques, mis
en place par les enseignantes autour du lieu et
des différentes expositions amènent les jeunes
élèves à affiner leur regard, à construire une sensibilité et une culture. Cette galerie est non seulement
un lieu d’innovations pédagogiques mais aussi de recherches sur les usages de l'œuvre d'art « authentique »
dans la construction de la sensibilité chez le jeune
élève.
Depuis 6 semaines, de la petite section à la grande
section, les classes de l'école annexe P. Kergomard
ont exploré sur tous les plans et en particulier sur le
plan plastique les 4 œuvres empruntées au FRAC
(Fond Régional d’Art Contemporain) et exposées
dans la Petite Galerie.
La transparence et la lumière étaient les deux notions
sur lesquelles les enseignantes de l'école s'étaient
aventurées ; en parallèle des travaux avaient été
proposés par l'atelier de l'IUFM. Au cours de
L
plusieurs réunions orchestrées par toute l'équipe de
l'école Kergomard et par les deux formatrices en arts
visuels de l'IUFM, des pistes de travail ont été
élaborées. Les enseignantes ont étayé ces parcours
de manières remarquables entre productions des
petits élèves et regards sur les œuvres.
La minutie de l'observation, la finesse du regard et le
travail sur le détail des œuvres accompagnent
chacune des visites des classes dans cette Petite
Galerie. Les élèves ont d'ailleurs bénéficié de sorties
au musée Fabre, comme complément indispensable
à cette exposition.
L’aboutissement du projet, c’était mardi 8 décembre,
avec le vernissage de l’exposition du FRAC et des
travaux des élèves. Parents et enfants étaient invités,
à regarder, admirer et… goûter !
Deux autres installations d'œuvres sont prévues
dans l'année, dont la prochaine par l'artiste Piet
Moget, connu sur le plan international, qui prêtera par
l'intermédiaire du Hameau du LAC (Lieu d’art
Contemporain situé à Sigean) quelques œuvres,
toujours se rapportant aux notions de "transparence
et de lumière".
25
P arutions
O
Yves Soulé et Dominique Bucheton,
professeurs à l’IUFM de Montpellier.
L’atelier dirigé d’écriture au CP
Le CP est un niveau de classe où
l’hétérogénéité des élèves peut être
source de difficultés quant à
l’apprentissage de la lecture et de
l’écriture. Enseignants, futurs enseignants et formateurs découvriront
dans cet ouvrage un dispositif
d’accompagnement privilégié :
l’atelier dirigé d’écriture.
En effet, ce moment consacré à cinq ou six élèves
permet à l’enseignant d’observer de très près les
élèves confrontés à des tâches d’écriture de mots, de
phrases ou de petits textes. La conduite de tels
ateliers nécessite la mise en œuvre de gestes professionnels très précisément identifiés. Grâce à de
nombreux exemples, analyses de séances et entretiens, les auteurs présentent les principes didactiques
et les dimensions pratiques pour l’organisation et la
réussite de ce dispositif.
26
Yves Soulé, Michel Tozzi,
Dominique Bucheton
La littérature en débats : discussions à visées littéraire
et philosophique à l’école
primaire
Cet ouvrage s’adresse particulièrement aux enseignants du
premier degré et du collège,
aux formateurs d'enseignants,
et plus généralement à tous
ceux qui s'intéressent à la littérature de jeunesse.
Le débat d'interprétation renouvelle fortement les
pratiques des enseignants sur les textes. La discussion à visée philosophique est une innovation qui se
répand dans les classes, car elle développe chez les
élèves la réflexion, la maîtrise de la langue orale, et le
débat réglé qui éduque à la citoyenneté.
Cet ouvrage, en montrant à la fois la spécificité et la
complémentarité de ces deux modes de discussion,
à visée littéraire et philosophique, aidera les enseignants à pratiquer ces deux activités de type réflexif.
On y trouvera :
– les enjeux d'apprentissage communs aux deux
types d'activité, qui permettent de les développer
chacun et de les articuler entre eux ;
– des démarches et des dispositifs concrets appuyés
sur des exemples vécus en classe, avec les ouvrages
supports appropriés ;
– les gestes professionnels des enseignants et les
gestes d'étude des élèves qu'ils favorisent, avec leurs
ajustements réciproques.
Livre disponible au CRDP de Montpellier.
Tréma n° 30
Le n° 30 de la revue Tréma :
Approche culturelle de l’enseignement du français propose
une approche de l’enseignement
du français (langue étrangère,
seconde et maternelle) à partir
de réflexions portant sur le
degré de pertinence du
concept
d’interculturalité
(pour penser, notamment, les
phénomènes de contact entre cultures d’enseignement
et cultures d’apprentissage), et plus globalement sur
la place de la culture dans une démarche anthropologique.
Neuf chercheurs de divers horizons géographiques et
scientifiques (IUFM, ENS, Universités françaises et
étrangères) tentent d’apporter des éléments de
réponse à des questions résistantes : comment
réduire la discontinuité des apprentissages, comment
penser l’intérité, comment trouver un modèle
équilibré, comment retravailler la question de la
norme, comment répondre méthodologiquement à la
nécessité d’intégrer une dimension culturelle à la
Didactique des Langues-Cultures ?
Tréma n° 31
L’enseignement des langues
régionales en France aujourd’hui :
état des lieux et perspectives.
58 ans après la loi Deixonne, une loi
est annoncée concernant les
langues régionales de France.
Depuis juillet 2008, elles sont
inscrites dans la Constitution « Les
langues régionales appartiennent au
patrimoine de la France ». C'est
l'occasion, dans le 31e numéro de
Tréma, de faire le point sur leur enseignement. Après
une mise en perspective historique et une approche
bibliographique, les contributeurs déclinent les situations spécifiques à chaque domaine linguistique pour
faire un état des lieux sur le breton, le gallo, le
basque, le catalan, l’occitan, le corse, le tahitien et les
langues polynésiennes, les langues régionales
d’Alsace et de Moselle, le créole. Ils dressent un bilan
de leur enseignement aujourd’hui en détaillant les
cursus, les niveaux d’engagement des collectivités
locales, les p ro blèmes didactiques et la
dimension sociolinguistique avant d’envisager des
perspectives pour leur développement.
Les numéros 30 et 31 de Tréma sont disponibles au
CEDRHE de l’IUFM de l’académie de Montpellier.
Catherine Sélimanovski, Presses
Universitaires de Rennes, 2008, 294 p.
La frontière de la pauvreté
En se saisissant du concept de
frontière, cette recherche de géographie tente de déconstruire les propos
courants sur la fracture sociale, les
poches de pauvreté, l’exclusion, le
mal des banlieues. L’objectif est de
déchiffrer ce qui se joue entre la
position dominée des populations en
situation de pauvreté et leur position dans l’espace en
examinant les multiples conjonctions qui s’établissent
entre leur disqualification sociale, leur situation
résidentielle et leurs pratiques de l’espace.
Les personnes en situation de pauvreté partagent
l’expérience de la quête incertaine ou impossible du
travail, perçoivent des aides qui les rendent redevables
à la société et les installent dans une situation de
dépendance dans laquelle elles sont tenues de
répondre aux injonctions des intermédiaires sociaux.
De ce fait, elles passent une frontière sociale disqualifiante qui les protège et les enferme tout à la fois.
Polymorphe, la trace de cette frontière est transparente,
labile, marquée, voire redoublée par les effets de la
ségrégation antérieure. Pourtant, elle est dissimulée
dans les représentations sociales par de nombreux
jeux de masques et d’échelles. Le livre contribue à
éclairer les termes du défi majeur que constitue
l’effacement de la frontière de la pauvreté dans notre
société démocratique.
Jean Paul Bord ; Raffaele
Cattedra ; Ronald Creagh ;
Georges Roques.
Elisée Reclus, Paul Vidal de
La Blache
Cet ouvrage revient sur
l'œuvre, les héritages et
l'actualité de deux figures
magistrales et fondatrices –
mais aussi « encombrantes »
et débattues – de la géographie française et mondiale. Il propose à travers quatre
volets des éclairages sur ces deux grandes figures :
Reclus géographe de la liberté et son regard sur le
monde, la vulgarisation géographique des deux
auteurs et leurs visions sur l'organisation territoriale
des sociétés.
Elisée Reclus, Paul Vidal de La Blache.
Le géographe, la cité et le monde, hier et aujourd’hui.
Tome 1 : autour de 1905.
Paris, L’Harmattan, 2009. 316 p.
Sous la direction de Vianney
Huguenot et Georges Roques.
La Géographie, quelle
Histoire !
Les grands témoins racontent
le Festival International de
Géographie de Saint-Dié-desVosges.
Pour que ce festival autour de
la Géographie connaisse
pareil succès, c'est qu'il était nécessaire, voire
attendu, et à Saint-Dié-des-Vosges, dans la ville qui a
inventé le terme America. L'héritage des illustres
savants du « Gymnase Vosgien » a bien traversé les
siècles pour éveiller la créativité et l'opiniâtreté des
fondateurs du FIG.
On aurait pu croire que la géographie n'allait pas
attirer les foules. Pourtant, depuis le premier
Festival International de Géographie, en 1990, les
géographes, enseignants ou chercheurs, comme le
public, n'ont cessé de s'y presser pour atteindre une
participation de près de 50 000 personnes en 2008.
Aucun lieu dans la ville n'échappe à la "figomania" et à
ses rencontres improbables autant que fructueuses.
Les auteurs de cet ouvrage en témoignent comme
les illustrations le prouvent. La grande famille de la
Géographie aime ce rendez-vous annuel, ses 120
conférences, ses salons de la gastronomie et du livre,
ses Cafés-géo..., les médias dans leur ensemble
considérant l'événement "international" à sa juste
résonance dans le monde. Et la ville, soucieuse de
tenir son rang de Géo-capitale, dans un enthousiasme collectif, s'ouvre grande, aux premiers jours
d'automne, dans un décor de fête...
27
La viedel’IUFM
O
B
O
Comité
d’Action
Sociale
de l’UM 2.
La communication de
l’IUFM joue la carte du
développement
durable
Un nouveau relais
pour une offre
régionale
D
epuis la rentrée, Arnaud Montil, agent d’accueil et
d’information aux services centraux de l’IUFM, a
remplacé Lionel Vernassal pour représenter le CAS
de l’UM2 au sein de notre IUFM.
Si tous les personnels de l’IUFM peuvent bénéficier des prestations du CAS de l’UM2, seuls les
adhérents au CIE (club inter entreprise) peuvent
bénéficier de prestations supplémentaires (parcs animaliers, parcs d’attraction, concerts, festivals, bons
d’achats, évènements sportifs, vacances etc…
partout en France) pour un abonnement de 6 €
annuel.
L’offre du CIE est une offre régionale, voire nationale,
elle peut donc intéresser l’ensemble des personnels
des sites.
D
28
s
e
v
è
r
Pour vos commandes de billetterie, vous pourrez
vous adresser à Arnaud Montil qui passera la
commande pour vous auprès du CAS et vous livrera
les billets à l’IUFM.
Pour consulter le site du CAS :
www.cas.univ-montp2.fr
Contacts :
– Secrétariat du CAS-UM2 : Audrey Sartory –
Bâtiment 5 (côté cafétéria des étudiants), téléphone
et télécopie : 04 67 14 30 98 – CC098 – courriel :
[email protected]
– Représentant IUFM : Arnaud Montil – service
infocom, accueil général IUFM Montpellier, Bat C,
téléphone : 04 67 61 83 00 – courriel :
[email protected]
epuis trois ans que j’ai pris la responsabilité du
service information & communication de l’IUFM
de l’académie de Montpellier, j’ai eu à cœur de
valoriser les outils et les supports de communication,
dans un souci de participer à la mouvance du développement durable.
Il s’agit tout d’abord de calculer au mieux nos besoins
pour éviter le gaspillage des supports papier, mais
aussi de choisir des procédés de fabrication qui
prennent en compte l’impact sur l’environnement.
Dans cette optique, nous avons choisi d’imprimer nos
supports récurrents comme Osmose ou Tréma sur
des papiers blanchis sans chlore et issus de forêts
gérées durablement en utilisant des encres
végétales. Le choix de ce type de fabrication nous
autorise à apposer des logos de certification sur nos
supports.
Nous travaillons avec des fournisseurs dont le
comportement industriel est responsable pour
préserver l’environnement, en favorisant l’emploi de
produits, techniques et ressources naturelles à faible
impact écologique.
Ce numéro d’Osmose est imprimé sur du papier
certifié PEFC (Program for the Endorsement of
Forest Certification) : certification née en 1999, à
l’initiative de propriétaires forestiers européens.
Cette certification assure la chaîne de traçabilité de
l’origine des fibres vierges et garantit que ces fibres
proviennent de forêts gérées durablement. Pour
garantir un produit certifié au consommateur final,
toute la chaîne de distribution doit détenir la certification,
de l’exploitant forestier, en passant par le producteur
de pâte à papier, le papetier, le distributeur jusqu’à
l’imprimeur. La certification PEFC est obtenue après
un audit réalisé par un organisme indépendant
accrédité.
P E F C / 1 0 - 3 1 - 1244
PROMOUVOIR
LA GESTION DURABLE
DE LA FORÊT
Osmose est imprimé avec des encres d’origine
végétales, par une entreprise « imprim’vert » dont les
déchets sont gérés dans des filières agréées.
Magali Anselme
Responsable du service information
et communication
Le service communication : de gauche à droite : Magali Anselme, responsable,
Solange Fricou, secrétaire, et Christophe Guichard, infographiste.
Quelques nouvelles de
l’activité du CEDRHE
La journée du
patrimoine du
19 septembre 2009
utour de l'histoire des écoles normales d'institutrices et d'instituteurs de l'Hérault, la journée du
patrimoine a rassemblé samedi matin plus de
soixante participants. Ils ont écouté Pierre Boutan et
Pierre Stoecklin évoquer l'historique des bâtiments et
des jardins du siège de l'IUFM, anciennement école
normale d'instituteurs depuis 1853, après avoir salué
la mémoire de Monlor Samalin, directeur en 1962-69.
On reconnaît parmi les anciennes et les
anciens, Jean-Paul Udave (promotion 82-84),
Simone Hudowicz-Vanel (55-57), Maurice Pfister
(professeur en 1954)… La matinée s'est terminée par
un vin d'honneur offert par la direction de l'IUFM.
A
De gauche à droite : les professeures Soares, Da Nobrega et
M. Nouvel (chercheuse ANR/DFG - Université Montpellier 3)
e CEDRHE connaît depuis quelque temps un
développement de son activité, en particulier au
niveau international.
Grâce au renouvellement de la convention avec
l’Institut Georg Eckert de Braunschweig (Allemagne),
un des plus grands centres de recherche sur les
manuels scolaires en Europe et dans le monde, les
contact sont permanents et une politique d’échange
de manuels est actuellement à l’étude. Nous pensons
bien augmenter notre collection de manuels,
allemands mais aussi européens, tout en faisant
profiter nos partenaires d’outre-Rhin des nombreux
doubles de manuels anciens que nous possédons.
Le CEDRHE est également partenaire du projet,
cofinancé par l’ANR et la DFG (son équivalent
allemand), « Concurrence et Convergence, l’image
de l’Europe dans les manuels Français et Allemands
au XXe siècle ». Côté allemand, le projet est porté par
l’Institut Georg Eckert (Pr E. Fuchs et Pr. S. Lässig) et
côté français par l’équipe CRISES de l’Université
Paul Valéry (Pr. Ch. Amalvi). En ce qui concerne
la France, les collections du CEDRHE permettent
à Maguelone Nouvel, docteure en histoire et chercheuse recrutée sur le projet, de mener entièrement
à bien cette étude.
L
Mais nous regardons aussi vers l’Atlantique et l’Amérique Latine. Grâce au support du CEDRHE, l’IUFM
vient de signer une convention de partenariat avec
l’Université de Campinas (Brésil). Celle-ci nous vaut
actuellement la présence du professeur Carmen
Lucia Soares, de la Faculté d’Éducation Physique et
de la Faculté de Sciences de l’Éducation de cette université, spécialiste de l’histoire du corps. De plus, le
Pr. Petrucia Terezinha Nobrega, de l’Université
Fédérale de Rio Grande do Norte (Brésil), en stage
post-doctoral pour 6 mois, travaille également sur les
fonds du CEDRHE.
Pour se donner les moyens de ce rayonnement,
depuis septembre le catalogue du CEDRHE est en
ligne (adresse du site/ page du CEDRHE). Du moins
pour la base des manuels, car pour les autres
documents (périodiques et littérature secondaire
essentiellement) il faudra encore attendre un peu.
Mais cela ne saurait trop tarder !
Brigitte Morand
Responsable du CEDRHE
Pour en savoir +
@
Pour en savoir plus sur l'histoire des EN et de l'enseignement dans l'Hérault, on peut consulter le site des
Amis de la Mémoire Pédagogique :
http://memoirepedagogique.free.fr
et prendre contact pour tout document dans ce
domaine : [email protected]
29
La viedel’IUFM
O
Résultats concours
session 2009
76,9 % des lauréats au concours de professeur des
écoles, ont suivis une préparation à l’IUFM.
76 % des lauréats au concours de CPE l’ont préparé
à l’IUFM (taux basé sur le nombre de postes pour
l’académie)
Parts de marché CRPE
Parts de marché CPE
23,1 % candidats libres
23,5 % candidats libres
76,9 % IUFM
30
83,9 % des lauréats aux différents CAPES l’ont
préparé à l’IUFM (taux basé sur le nombre de postes
pour l’académie)
Parts de marché CAPES
16,1 % candidats libres
76 % IUFM
80 % des lauréats aux différents CAPET l’ont préparé
à l’IUFM (taux basé sur le nombre de postes pour
l’académie)
Parts de marché CAPET
20 % candidats libres
83,9 % IUFM
88 % des lauréats au CAPEPS l’ont préparé à l’IUFM
(taux basé sur le nombre de postes pour l’académie)
Parts de marché CAPEPS
11,8 % candidats libres
80 % IUFM
79 % des lauréats aux différents CAPLP l’ont préparé
à l’IUFM (taux basé sur le nombre de postes pour
l’académie)
Parts de marché CAPLP
20,8 % candidats libres
88 % IUFM
79 % IUFM
Première remise du
Brevet Informatique et
Internet « Adultes »
’IUFM de Montpellier, dans son rôle de formation
pour adultes, vient d’ajouter une nouvelle offre à
sa carte de formation. Après avoir formé les étudiants
au C2i niveau 1 dans le cadre d’une convention avec
l’Université et les professeurs stagiaires au C2I
métier de l’enseignement (sa spécificité), l’IUFM s’est
positionné en tant que centre certificateur pour le B2I
« adultes », brevet validant les compétences dans
les usages des technologies de l’Information et de la
Communication pour le personnel non enseignant.
L’objectif du B2I « adultes » (BO n° 45 – 13
décembre 2007) est la maîtrise des technologies
de la société de l’information pour « Usage sûr et
critique des TIC au travail, dans les loisirs et dans
la communication » Journal officiel de l’Union Européenne 30.12.2006.
Cette première session a permis de délivrer ce brevet
au personnel des secrétariats de l’Université de
Montpellier II et de l’IUFM, dans une démarche de
L
prise en compte des compétences professionnelles
spécifiques à chacun et en apportant la formation
complémentaire.
Toutefois, le public concerné est large : demandeurs
d’emploi et salariés, personnels administratifs,
personnes en réinsertion, retraités, adultes en
formation continue, adultes en reprise d’études,
jeunes de 16 à 25 ans, détenus suivant une scolarité.
L’IUFM est prêt à s’engager afin de permettre à un
plus grand nombre d’obtenir une reconnaissance de
compétences, tant gage d’une meilleure intégration
dans notre société que de meilleure intégration dans
le monde travail.
Les «brevetés» entre Bernard Maury (à gauche) et Pierre Stoecklin
(à droite)
Promotion des personnels : un bilan encourageant,
14 IATOS de l’IUFM lauréats d’un concours
élicitations aux 14 lauréats de concours. Femmes
ou hommes, titulaires ou contractuels, ils ont réussi
un concours dans une catégorie ou un grade
supérieur ou ont intégré la fonction publique :
Vincent Vidal du service 2nd degré a réussi le
concours d’adjoint technique principal.
Magali Anselme, responsable du service information
et communication a réussi le concours d’Ingénieur
d’Études.
Frédéric Cristol du service logistique a réussi le
concours de technicien.
Sylvie Haxaire des services financiers a réussi le
concours des impôts.
Lionel Vernassal, agent d’accueil et d’information a
réussi le concours de SASU.
Cindy Maillot du site de Montpellier a réussi le
concours d’adjoint technique principal.
Amel Salhi des relations internationales a réussi le
concours d’adjoint technique principal.
Laurent Martinez du service financier a réussi le
concours d’adjoint technique principal.
Stéphanie Jaulié du secrétariat général a réussi le
concours d’adjoint technique principal.
F
Magali Anselme
Frédéric Cristol
Lionel Vernassal
Damien Nassar du service logistique a réussi le
concours d’adjoint technique principal.
Estelle Fourriques du service financier a réussi le
concours de l’INRA.
Omar Mezouar, du site de Montpellier a réussi le
concours de technicien.
Pascal Dos Santos du site de Perpignan a réussi le
concours de technicien.
Cécile Garcia, agent d’accueil et d’information a
réussi le CAPES de lettres.
Merci aux formateurs de l’IUFM et de l’université qui
ont préparé, accompagné leurs collègues vers ces
succès probants.
Cindy Maillot
Laurent Martinez
Vincent Vidal
Damien Nassar
31
O
La viedel’IUFM
Mouvement des personnels
Pierre Stoecklin
Après plus de 16 années
passées au service de
l’IUFM de l’académie de
Montpellier en tant que
secrétaire général, Pierre
Stoecklin a rejoint l’INSA de
Toulouse le 1er septembre
2009. Aux toulousains
d’apprécier
aujourd’hui
ses nombreuses citations,
analepses et autres métaphores. C’est avec une émotion partagée que les personnels de l’IUFM lui ont témoigné leur respect et
leur amitié au cours d’un apéritif convivial le 6
novembre 2009.
32
Olivier Bost
Directeur adjoint à l’IUFM
chargé du 1er degré depuis
septembre 2006, Olivier
Bost, inspecteur de l’éducation nationale, a quitté
l’IUFM pour exporter son
savoir-faire à Rabat au
Maroc. Il occupe désormais
un poste de responsable du
1er degré auprès de
l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, depuis la rentrée 2009. Sa
rigueur et son efficacité ont fortement marqué la vie
de l’institut.
Geneviève Saint-Oyant
C’est une retraite bien
méritée que notre collègue
Geneviève
Saint-Oyant,
responsable des services
financiers depuis septembre 2003, a pris le
1er septembre. Toute son
équipe et l’ensemble des
personnels ont apprécié
son action et ses grandes
qualités humaines.
Sylvie Roucoules qui avait succédé à Monique
Cambon à la tête du service des ressources
humaines, a quitté l’IUFM pour rejoindre le lycée
Ferdinand Fabre à Bédarieux. Son énergie et son efficacité ont fait l’unanimité pendant cette année
passée à l’IUFM.
Administratifs
Arrivées
Brun Yves Adt, Nîmes
Gilli Marie-Anne Adt, Montpellier
Contractuels
Arrivées
Ancilotti Benoît, Perpignan
Ferrier Stéphanie, Services centraux
Gil Audrey, Perpignan
Gaubiac Benoît, Services centraux
Reschko Valérie, Mende
Pary Emmanuelle, Services centraux
Pary Tatiana, Services centraux
Administratifs
Départs
Fourriques Estelle, Services centraux
Garcia Cécile, Services centraux
Guillou Robert, Perpignan
Jaulie Stéphanie, Services centraux
Lebefvre Claire, Mende
Portaz Simone, Services centraux
Portillo Marguerite, Nîmes
Roucoules Sylvie, Services centraux
Saint-Oyant Geneviève, Services centraux
Soave Anne, Services centraux
Stoecklin Pierre, Services centraux
Tosques Danièle, Services centraux
Vernassal Lionel, Services centraux
Leka Daniel, Carcassonne
Girard Jean-François, Mende
Enseignants
Retraites
Caillard Gérard
Sarrouy Michel
Mathieu Chantal
Manville Anne-Marie
Juillard Maurice
Merle Hélène
Thomas Muriel
Chemla Marie-Thérèse
S ite de Carcassonne
O
Un nouveau directeur
ernard Grellety, formateur
EPS sur notre site, en a
également pris la direction
depuis la rentrée de
septembre et succède ainsi
à Nicole Gardez partie pour
le site de Perpignan.
B
Séminaire direction
UM2
'Équipe de direction de l'UM2 a choisi le site IUFM
de Carcassonne pour effectuer son traditionnel
séminaire annuel de direction le 7 juillet 2009. Etaient
conviés, la direction, les chefs de service, et les
responsables des différentes composantes de l'UM2
dont l'équipe de direction de l'IUFM de l’académie de
Montpellier. Après un repas champêtre dans le parc
du site de Carcassonne et les discours officiels, une
visite guidée de la Cité toute proche a été proposée
aux participants. Cette journée conviviale et culturelle a été l'occasion d'échanges fructueux entre
les différents personnels de direction de l'UM2 et de
ses composantes qui n'ont que trop rarement de
telles opportunités.
L
De gauche à droite : Bernard Grellety, directeur du site de Carcassonne,
Patrick Demougin, directeur de l’IUFM, Nicole Gardez, nouvelle directrice
du site de Perpignan et Danièle Hérin, présidente de l’UM2.
Conférence sur
l'Histoire de l'Art
le 21 octobre 2009
e 21 octobre s'est tenue, dans nos locaux, une
conférence sur les arts-visuels organisée par l'IA
de l'Aude sur les thématiques « Comment enseigner
l'Histoire des Arts avec des outils propres à la discipline»
et « Comment enseigner l'Histoire des Arts à partir de
l'œuvre d'un peintre : Achille Laugé ».
L
La journée a commencé par une conférence, retransmise
en visio-conférence vers le lycée Jacques Ruffié de
Limoux. Une soixantaine de participants (professeurs
en lycées et collèges pour la plupart) de l'ensemble
du département ont ainsi pu assister aux interventions
de M. Boban, IEN adjoint à l'IA et chargé du dossier
« Arts et Culture », Mme Seriex, chargée de mission
« Architecture » à la DAAC, Mme Nieto, IEN - circonscription de Narbonne 1, Mme Pradier, conseillère pédagogique « Arts-Visuels », Mme Ventresque, formatrice
« lettres, histoire de l'art » et de Mme Delmas, professeur
d'arts-plastiques.
Cet événement fut l'occasion de montrer que le site
de Carcassonne peut être un partenaire privilégié
d'autres acteurs du système éducatif dans l'organisation
de conférences :
– en terme de capacité d'accueil,
– en possibilité de retransmission en visio-conférence
vers des sites distants.
Il a également permis l'apport de compétences des
formateurs du site dans le domaine de l'histoire de
l'art et du patrimoine.
Association Sportive
es activités de l'AS sont lancées. Comme les
années précédentes, badminton, course (préparation au 1500m), golf, volley-ball et vtt sont proposés.
Nouvelles activités pour 2009-2010 : capoeira et
tennis de table.
L
L'IUFM partenaire d'une
Pour en savoir +
@
www.montpellier.iufm.fr - « Vie culturelle et
associative » - « Associations sportives »
33
S ite de Mende
O
Les changements et évolutions de la rentrée
Sarrouy est arrivé sur le site mendois en 1994
2009-2010
Michel
comme professeur de mathématiques. Directeur du site
de Mende ces quatre dernières années, il a pris une retraite
bien méritée. Guillaume Azéma professeur d’EPS lui a
succédé à la direction du site.
Autre départ, celui de Stéphane Amouroux qui, après trois
ans d’un service de très grande qualité, s’en est retourné à
temps plein dans son lycée.
Nous avons le plaisir d’accueillir trois nouveaux
formateurs en les personnes de Michel Lacage
professeur de mathématiques en remplacement de Michel
Sarrouy et Stéphane Amouroux. Hamida Hassine ATER en
français et Anne-Marie Savajol professeur d’EPS.
Passation de pouvoir entre Michel Sarrouy
et Guillaume Azéma
Le site de Mende
en projet
n s’appuyant sur son expertise, le site IUFM de
Mende a choisi, dans cette période de transition,
de développer un projet autour de l’éducation au
développement durable. Il s’enracine dans les forces
vives de son contexte : l’enseignement en zone de
moyenne montagne dans des petites villes et des
villages dynamiques, et des espaces naturels
préservés.
Le cœur du projet s’articule de façon étroite avec les
questions environnementales et l’éducation au développement durable. Dans les enseignements bien
sûr, mais aussi dans la vie du site avec notamment
une étude sur le passage à une restauration bio et
une autre sur une bascule du chauffage sur la
centrale écologique locale. Le projet prévoit en outre
de répondre à un ensemble de contraintes professionnelles spécifiques telles que l’enseignement en
classe multi-niveaux, l’utilisation des TICE (Technologies de l'Information et de la Communication pour
l'Éducation) en classe ou la FAD (Formation à
E
34
Les étudiants et stagiaires
de Mende
Distance). La question culturelle y occupe une place
de choix, déjà en mouvement, elle est elle aussi en
plein essor.
Le site « Kirikou » tel que le surnomme parfois avec
humour P. Demougin, faisant là référence au vaillant
petit héros de littérature de jeunesse, va son chemin
plein de confiance et de détermination.
Vie du site
n PE1, nous avons quatre groupes pour un total
de cent six étudiants. Quelque peu déboussolés au
départ pour certains, ils sont aujourd’hui très heureux
d’être là et ont entamé cette année difficile avec sourire
et dynamisme. Spécificité du site de Mende, l’internat
est plein comme
chaque année.
Autre spécificité,
la cantine : en
plus du petit
déjeuner et dîner
des internes, elle
accueille tous les
midis étudiants,
professeurs stagiaires, professeurs, stagiaires
en
formation
continue..., ce
qui en fait un lieu
E
Via Ferrata organisée par l’Association culturelle et sportive
stratégique du site sur le plan des contacts humains
et de la convivialité.
L’Association culturelle et sportive (ex A.S.) propose
cette année les activités suivantes : volleyball avec
une équipe participant au championnat corporatif de
la ville de Mende, escalade, badminton. Mais aussi
comme chaque année, des week-ends randonnée à
pied, à cheval…via ferrata, initiation au parapente.
La classique journée « d’intégration » des PE 1 s’est
déroulée le jeudi 1er octobre 2009. Organisée et
encadrée par les professeurs stagiaires, elle avait
pour thème : sur les traces de la « Bête » (du
Gévaudan il va sans dire). Au cœur de la Margeride
sauvage nos étudiants ont effectué une randonnée
semée d’énigmes et d’épreuves savamment distillées
par les organisateurs PE2. La dynamique de groupe
est lancée pour impulser l’énergie nécessaire à la
réussite de cette année charnière.
S ite de Nîmes
O
Quand les enfants de
Nîmes font leur cinéma
Variations sur le film « Les
Mistons » de Truffaut (1957)
e court métrage de François Truffaut évoque
les amours d’un jeune couple, Bernadette et
Gérard, poursuivi et harcelé par une bande
d’enfants qui, « n’ayant pas l'âge d'aimer Bernadette, décident de la haïr et de tourmenter
ses amours » : dans ce portrait de la jeunesse,
le cinéma se débarrasse de ses artifices pour
rajeunir l’expression cinématographique et
retrouver une force primitive.
Tourné à Nîmes, ce film qui surfe sur la nouvelle
vague servira de support à un événement
culturel public, qui se déroulera sur le Site IUFM
de Nîmes, le 4 mars 2010, en présence de
l’actrice Bernadette Lafont.
Cette manifestation a pour objectif
l’« approfondissement de la polyvalence» et sera
obligatoire pour les PE2 du site de Nîmes. Elle
permettra :
C
– de travailler en classe sur le court métrage,
support didactique précieux par son format et
sa structure narrative (en réception comme en
production) ;
– de travailler en interdisciplinarité :
- Histoire : Nîmes hier et aujourd’hui,
- Histoire des arts : « Nîmes la romaine »,
- Arts visuels : analyser l’image mobile, le
cinéma format court-métrage,
- Technologie : fabriquer une lanterne magique,
le principe du cinématographe, l’impression de
mouvement,
- Français : analyse du texte filmique, analyse
de l’image et de sa rhétorique, de la nouvelle
au court métrage,
- Psychologie de l’enfance,
- Anglais : articles en anglais sur le film, revue
de presse,
- Documentation : ateliers courts métrages
(calendrier des projections établi dès la
rentrée), exposition Truffaut, la Nouvelle
Vague, dossier de presse du film, expositions
des travaux des élèves ;
– de favoriser une ouverture culturelle sur la
Nouvelle Vague et la France de la fin des années 50;
– d’ancrer le projet fortement à Nîmes ;
– d’établir des liens entre PE2 et PLC2 ;
– d’instaurer un rapport actif à la culture ;
– de produire un matériel pédagogique.
De janvier à juillet 2010, cet événement tuilera la
culture et la pratique professionnelle autour
d’une exposition, d’une projection et d’une
rencontre-débat, qui aboutiront à une production
de matériel pédagogique.
Zoom sur :
Marie-Pierre Quessada
epuis le 1er septembre 2008,
Marie-Pierre Quessada a pris
le relais de Jacques Fossati en
devenant la nouvelle directrice du
site IUFM de Nîmes.
D
Nîmoise et agrégée de Sciences
de la Vie et de la Terre, elle a
enseigné une dizaine d’années
au lycée Alphonse Daudet où elle
était déjà impliquée dans la
formation initiale et continue des
enseignants, avant de rejoindre
l’IUFM en septembre 2001.
Programme de la journée du 4 mars 2010
8 h 30 – 9 h Projection du film salle Galan
9h– 12h30 (3x1h15) 3 ateliers pour les stagiaires
Arts visuels (représentations de l’enfant)
Histoire (à partir de la notion de patrimoine)
Français (compte-rendu des expérimentations pédagogiques)
14 h – 14 h 30 Projection du film salle Galan
14 h 30 – 15 h 30 salle Galan : conférence de Bernard Bastide
Le contexte du film (Truffaut, B. Lafont et Nîmes), Truffaut et
l’enfant
15 h 30 – 16 h 30 Salle Galan : table ronde animée par
F. Demougin, avec B. Bastide, P. Bon, A. Deschamps,
Ch. Etienne, Ch. Mirgalet et M.-P. Quessada
17 h – 18 h Lecture publique par B. Lafont de textes des
Virginales de Maurice Pons, dont Les mistons, et de textes de
Balade dans le Gard
18 h – 18 h 30 Séance de signatures
18 h 30 Vernissage des expositions
Bernadette Lafont dans Les mistons de Truffaut (1957)
35
S ite de Montpellier
O
Actualité internationale :
l’IUFM accueille des
étudiants étrangers
(ERASMUS)
ans le cadre du partenariat engagé avec
plusieurs universités en Europe et l'Université
Paul Valéry à Montpellier, le site IUFM de Montpellier
accueille cette année un contingent d'étudiants
étrangers effectuant une partie de leur cursus d'étude
en France (programme ERASMUS) et se destinant
D
La qualité de l'accueil réservé par nos stagiaires
(intégration au groupe, participation aux activités...
extra-pédagogiques) ajoute une belle note de convivialité à cette expérience qui, nous le souhaitons,
sera des plus constructive pour ces étudiants.
Certains d'entre eux ont d'ailleurs demandé à
prolonger, au-delà du trimestre prévu, leur formation
à Montpellier !
La maternelle : son
histoire, ses spécificités
ercredi 30 septembre Isabelle Antoine, Inspectrice
de l’éducation nationale maternelle pour le
département de l’Hérault, a tenu une conférence sur
l’histoire de la maternelle, ses e njeux, ainsi que
l’évolution des programmes.
M
36
plus spécifiquement à l'enseignement primaire ou
secondaire dans leur pays d'origine. Cet accueil se
fait en 2 temps : de septembre à décembre 2009,
puis de janvier à avril 2010, soit 2 "vagues" successives.
À l'heure actuelle, vingt étudiants (première "vague")
sont présents sur le site de Montpellier. Ils sont originaires d'Europe du Nord et du Sud : Heidelberg
(Allemagne), Bern et Zurich (Suisse), Grenade
(Espagne) et Volos (Grèce).
Ils suivent en général la formation correspondant aux
niveaux ou disciplines dans lesquels ils entendent se
spécialiser : 13 d'entre eux ont ainsi intégré des
groupes de PE2, 7 des groupes de PLC2. S'ils participent pour la plupart aux cours de leurs groupes, ils
n'en bénéficient pas moins d'une formation
aménagée au plus près de leurs besoins : stages en
école ou collège, modules d'accueil et de formation
transversale (connaissance du système éducatif
français, fonctionnement de la formation des
maîtres), ateliers, auxquels s'ajoutent des cours
suivis directement à l'Université Paul Valéry.
Soucieux d'accueillir dans les meilleures conditions
ce public au profil bien particulier (certains de ces
étudiants quittent leur pays d'origine pour la première
fois, d'autres maîtrisent à peine la langue française),
le site de Montpellier a mis en place un dispositif pour
les accompagner tout au long de leur séjour dans nos
murs : des moyens sont mobilisés aussi bien au sein
du service des relations intenationales (A. Carlo,
épaulé par A. Sahli) qu'au sein de la formation
(P. Bouaillon et M. Fauvelet prennent en charge plus
particulièrement le suivi pédagogique des étudiants
du 1er degré).
À l’heure où la place essentielle de l’école maternelle
dans la lutte contre les inégalités scolaires est réaffirmée,
le retour aux origines nous éclaire sur ses enjeux et
ses ambitions.
Des écoles de commençans du Pasteur Oberlin à la
salle d’asile puis à l’école maternelle, dont l’acte de
naissance remonte à 1848, l’accueil des jeunes
enfants est assuré en France depuis plus de deux
siècles.
Garderie ? Lieu d’Éducation ? d’Instruction ? L’école
maternelle, défendue par de grandes figures de
l’histoire telles Marie Pape Carpantier ou Pauline
Kergomard, accueille aujourd’hui la quasi-totalité des
enfants dès l’âge de trois ans.
Isabelle Antoine
Animée par des professionnels compétents, elle leur
offre aujourd’hui un environnement pensé, conçu
pour développer l’extraordinaire potentiel dont
est porteur le jeune enfant. Le jeu, la manipulation,
l’expérimentation sont au cœur de ses démarches.
Par la diversité et la qualité des dispositifs ainsi mis
en œuvre, elle leur permet de construire « un
langage oral riche, organisé et compréhensible par
l’autre ». Elle les installe progressivement dans un
statut d’élève, tourné vers des apprentissages
réussis et valorisés.
Quatre tableaux se parlent ! De quoi discutent-ils ?
Poème, écriture, composition dessinée, installation…
Une œuvre que j’aime. Une œuvre que je n’aime pas.
Choisissez des œuvres que vous aimez et que
n’aimez pas ; argumentez tout et pourquoi ces
choix …
Mary-Eve Penancier
Ambitieuse et exigeante, l’école maternelle française,
première école de la République, est porteuse d’un
projet qui ne demande qu’à être partagé.
Cette conférence a réuni un public de plus de 300
personnes, composé de PE1, PE2, mais aussi de
nombreux formateurs IUFM.
L.A.C. Lieu d’art
contemporain
e lieu du Hameau du Lac près de Sigean est un
endroit magique.
Tous les ans depuis près de 13 ans, l’IUFM par l’intermédiaire des enseignants d’arts plastiques, y amène
tous les professeurs des écoles stagiaires.
Cette année encore, Layla Moget, responsable du
lieu, de la collection, de l’intendance, de l’accrochage, enfin de tout et M.-E. Penancier ont permis à
l’ensemble des PE2 de voir de près des œuvres
authentiques, de travailler de près avec ces œuvres
et d’approcher des artistes comme Piet Moget, connu
mondialement et Patrick Sauze, sculpteur plein
d’humour. Ceux-ci ont apprécié de pouvoir avoir des
réponses en direct à leurs questions, et ceux-là
goûtant à leur tour au plaisir de pouvoir s’expliquer.
Les stagiaires mimant un conte qu’ils ont inventé
C
37
Les stagiaires s’intègrent dans l’œuvre de Vang Du à gauche
Le lieu convivial offre la possibilité aux stagiaires
d’obtenir des informations sur les modalités d’accueil
pour leurs élèves et futurs élèves. Layla Moget trace
avec eux la structure de projet, qu’ils peuvent ainsi
leur proposer. Parfois elle construit avec l’enseignant
le projet sur mesure.
L’histoire des arts demande aux enseignants de
préparer les élèves à la rencontre d’œuvres authentiques, le L.A.C., concrétise cette demande et leur
ouvre ses portes.
Quelques exemples de travaux proposés et effectués :
Les tableaux pourraient-ils raconter des histoires ?
En utilisant 5 tableaux de la collection, racontez leur
naissance, leur construction, leur composition, leur
couleur, leur forme, leur devenir, leur arrivée dans ce
lieu, le jour de l’achat, les anecdotes multiples, le jour
de l’installation !
Un lieu magique et surprenant,
des œuvres de très grandes
qualités ; subtilité et sensibilité
dans l’accrochage.
Une œuvre de Piet Moget
S ite de Perpignan
O
Une nouvelle directrice
depuis la rentrée 2009
ébut octobre, Gérard Caillard, nouvellement
retraité, rend visite à Nicole Gardez, qui lui
succède à la direction du site de Perpignan, après
avoir assuré celle de Carcassonne depuis la rentrée
2002.
D
38
GC - Alors Nicole, cette fameuse rentrée 2009, quel
bilan en tires-tu après un mois ?
NG - L'élément le plus marquant est l'augmentation
très significative du nombre de PE1 et les difficultés
qui en ont résulté, notamment l'ajustement des
groupes en fonction des options choisies par les
étudiants, et qui ont été connues parfois tardivement. L'important, cependant, c'est que l'objectif
visé ait été atteint : pour l'avenir du site comme pour
celui de l'institut, cette nouvelle dimension est
capitale. Ceci dit, les autres sites ont été confrontés
à la même situation. Pour moi, évidemment, s'ajoutait la nouveauté de la prise de fonction ici.
GC - Mais tu connaissais déjà bien le site, et la
plupart des personnels, enseignants comme administratifs ! Depuis quand l'avais-tu fréquenté avant
de devenir responsable du site de Carcassonne ?
NG - Depuis 1993 : j'ai d'abord été ici formatrice en
anglais, en PLC1 et PLC2, et aussi en TICE,
jusqu'en 2002.
GC - En effet, je me souviens avoir bénéficié d'une
formation de formateurs en TICE assurée par tes
soins : c'était au cours de la période 1998 - 2001.
J'avais alors été recruté en philo, et pour ce qu'on
appelait à l'époque la "formation générale et
commune".
NG - Et en 2001, tu succédais à Anne-Marie Cauwet
à la direction du site...
GC - Oui, je dois dire que cette période restera dans
mon souvenir une des plus riches de ma carrière.
Et aussi une des plus agréables : des publics volontaires, attentifs et responsables, des collègues
enseignants chaleureux, coopératifs et innovants,
une équipe administrative sympathique, compétente et réactive...
NG - C'est sûr, on se sent ici épaulé dans son
travail. Même la disposition des lieux renforce cette
impression d'unité de l'équipe. Quant aux collègues
enseignants, je les connaissais déjà presque tous,
et il m'a été agréable aussi de faire la connaissance
des autres, arrivés plus récemment. Et ceci dès la
fin de l'année dernière, lors de nos rencontres pour
préparer cette rentrée.
GC - Donc, pas de gros problème d'adaptation pour
toi ?
NG - Tout le monde doit s'adapter. Et tu n'oublies
pas que pour moi, c'est aussi un retour au pays :
j'ai retrouvé ma maison dans les Albères.
GC - Nous restons donc compatriotes, puisque j'ai
choisi de demeurer perpignanais pour jouir de ma
retraite. Je ne manquerai pas de venir vous dire un
petit bonjour de temps à autre. Et je te demanderai
aussi de transmettre mon bon souvenir à nos
collègues de Montpellier quand tu monteras pour
l'équipe de direction : Ah ! ces journées de brain
storming !
Una voz de Colombia
ina Jimenez Rodriguez , notre assistante colombienne apporte son accent, sa langue, sa culture
et son expérience d’enseignante aux étudiants et
stagiaires perpignanais puisqu’elle a reçu une
formation spécifique dans son pays. Nommée cette
année en temps partagé au lycée de Prades et à
l’IUFM de Perpignan, elle intervient soit pendant les
cours d’espagnol avec le professeur, soit dans le
cadre d’un atelier de conversation. Elle va intervenir
quelques fois dans une classe de CE1 qui débute
l’enseignement de l’espagnol lors du stage des PE1
et si c’est possible en PE2, lorsqu’ils vont dans la
classe de l’IMF.
Elle fait connaître ainsi l’espagnol parlé dans son
pays et elle reprend à son compte une citation du
poète argentin Juan Gelman: «Ma patrie, c’est ma
langue », elle qui se trouve géographiquement
éloignée des siens.
C’est évidemment une présence précieuse dans
l’enseignement des langues et notre souhait serait
que chaque département de langue sur chaque site
puisse bénéficier de quelques heures…
L
Ça bouge à Perpignan
’association sportive du site IUFM de Perpignan a
renouvelé son bureau en cette nouvelle année
universitaire 2009-2010. Les membres de cette association, composée de 4 PE2 et d’une PE1 proposent,
sous la houlette des dynamiques professeurs d’EPS,
Dany Carbou et Jacques Perrin, des activités
physiques et sportives aux usagers du site et néotitulaires, dans un esprit de cohésion au service des
groupes d’étudiants et des professeurs stagiaires.
Les différentes actions se déclinent en activités
hebdomadaires et en manifestations ponctuelles.
L
L’objectif est d’impulser
une dynamique sportive au
sein de l’IUFM afin de permettre aux
adhérents de décompresser et de se
défouler après des journées bien
chargées, dans une ambiance conviviale. La volonté est de donner l’opportunité
aux participants de pratiquer des activités
physiques et sportives régulièrement pour leur
santé physique et morale.
Dans la semaine, il est proposé du fitness, de la
danse, du yoga, du volley-ball,
de l’escalade, un atelier de percussions corporelles et bien
évidemment du rugby… Nous
sommes à Perpignan, ne
l’oublions pas ! Sans compter
qu’une activité aquagym reste
encore à développer. Il faut
noter également que les inscrits
à l’activité volley-ball ont monté
cette saison une équipe inscrite
au championnat fédéral.
En ce qui concerne les activités
ponctuelles, nous pensons renouveler les sorties
randonnée, escalade et ski, afin de prendre un grand
bol d’air le week-end et de faire apprécier le patrimoine
environnemental du département tant aux autochtones
qu’aux nouveaux arrivants dans la région.
Nous avons également programmé trois soirées
sportives cette année : un tournoi de volley-ball fin
janvier et un de flag-rugby en
mars, dont le but est de
s’amuser sur le terrain puis
d’échanger et de partager, lors,
il est vrai, d’une troisième mitemps, autour d’un buffet du
type « auberge espagnole ».
Sans oublier que l’association
revendique un objectif pédagogique de la pratique du sport,
liée à la préparation des
concours : c’est l’esprit d’équipe
qui est développé ici, à travers
l’association, indispensable aux
métiers de l’enseignement,
pour
transmettre
aux
enfants le partage, la
compétition, le dépassement de soi et
l’ouverture à la pratique du sport,
essentielle pour l’équilibre
des élèves.
Au vu des nombreuses inscriptions en ce début
d’année, nous pouvons d’ores et déjà annoncer que
le cru 2009-2010 se porte bien, et nous invitons
toutes les personnes intéressés par l’AS qui n’ont pas
encore osé franchir le pas à nous rejoindre.
É
C O M P R E N D R E
U
Q
É V O LUE R
E
E N S E I G N E R
IUFM de l’académie de Montpellier
PARTAGEONS
NOS VALEURS EN
2 0
1 0
Le directeur
de l’IUFM de l’académie de Montpellier
vous présente ses meilleurs vœux
pour l’année 2010.
39
L'IUFM de l'académie de Montpellier
forme les enseignants de demain
Le nouveau schéma de la formation des enseignants
1RE ANNÉE D’EXERCICE :
2/3 SERVICE D’ENSEIGNEMENT, 1/3 EN FORMATION
ENTRÉE DANS LE MÉTIER
!
Formations IUFM / Universités
Concours
préparé
CRPE
CPE
CAPES disciplinaires
CAPLP
CAPET
(Lettres, langues, mathématiques,
EPS, physique...)
Admission :
fin de
nd
2 semestre de
M2
Conseiller
principal
d’éducation
Professeur
de lycée
professionnel
et filières
technologiques
Métiers
Professeur
des
écoles
Diplôme
préparé
MASTER PLURIDISCIPLINAIRE
Métiers de l’Éducation
et de la Formation (MEF)
Inscription
et
préparation
Diplôme
exigé
Professeur de
lycées et collèges
!
MASTERS DISCIPLINAIRES
(Lettres, langues, mathématiques,
EPS, physique...)
Spécialité Enseignement
Admissibilité :
1er semestre de M2
M2 = BAC + 5
M1 = BAC + 4
IUFM et universités de l’académie
!
LICENCE
BAC + 3
Modalités d’inscriptions à l’IUFM : pré-orientation à partir
de février 2010
À partir du mois de février 2010, les pré-orientations seront ouvertes sur notre site internet :
www.montpellier.iufm.fr
Ces pré-orientations sont gratuites et nous permettront, via votre adresse mail,
de vous informer des modalités d’admission dès qu’elles seront définitivement établies.
Ce journal est réalisé à partir de papiers blanchis sans chlore provenant de forêts gérées durablement, et imprimés avec des encres végétales.
P E F C / 1 0 - 3 1 - 1244
PROMOUVOIR
LA GESTION DURABLE
DE LA FORÊT
Prochain Osmose # 23 en mai 2010