déclare le premier ministre

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déclare le premier ministre
i n t e r n a t i o n a l
Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps
Matata
An II
www.lesoftonline.net
since 1989
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N°1226 | 1ère éd. vendredi 10 Mai 2013 | 24 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA
Après l’an 1, l’an 2 va être «l’année de la
livraison du résultat», déclare le Premier ministre
Avec dans l’arrière-plan la statue dévoilée de Lumumba, les ministres de l’équipe Matata posent lors d’un garden-party jeudi 9 mai dans la soirée. primature-freddy bola.
Le soft international est une publication de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008
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internati o na l
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L’Américain les a
séquestrées plus de
dix ans en les violant
L
since 1989
’Américain, Ariel
Castro,
52 ans, a
séquestré
plus de dix
ans trois jeunes femmes
pour les violer. Le propriétaire de la «maison
de l’horreur» à Cleveland, où les trois jeunes
Américaines ont été
séquestrées, a comparu,
jeudi 9 mai, devant
un tribunal de l’Ohio.
Ariel Castro est apparu
menotté, les yeux rivés
au sol.
ELles étaient
vraisemblablement attachées.
Lors de cette audience
de quelques minutes,
le tribunal a établi une
caution de 2 millions
de dollars pour chacun
des quatre cas, soit 8
millions de dollars au
total, s’assurant ainsi du
maintien en détention
du suspect. Selon son
avocate commise d’office, il devrait être placé
sous surveillance particulière pour éviter toute
tentative de suicide.
Mercredi, Ariel Castro
a été inculpé de viols et
de quatre enlèvements:
celui d’Amanda Berry
et de sa fille de 6 ans,
Jocelyn, née en captivité, puis de Gina DeJesus
et de Michelle Knight,
toutes quatre libérées
lundi grâce à un voisin.
La fille d’Ariel Castro,
Emily Castro, purge une
peine de vingt-cinq ans
dans une prison de l’Indiana pour avoir essayé
d’égorger son bébé de
11 mois, contrariée par
le déménagement de
son petit ami.
Amanda Berry, 27 ans,
et sa fille de 6 ans sont
rentrées chez elles.
Dans la plus grande
confusion et sous les
applaudissements, la
sœur d’Amanda Berry a
remercié «les médias et
les gens pour leur soutien et leur aide pendant
ces années» et a exhorté
les médias à respecter
leur vie privée.
Cet Américain de 52 ans, Ariel Castro a été inculpé de viols et de quatre enlèvements: celui
d’Amanda Berry et de sa fille de 6 ans, Jocelyn, née en captivité, puis de Gina DeJesus et de Michelle Knight. droits réservés.
plainte contre lui, l’acle journaliste Scott TayAucune charge n’a été
Amanda Berry a donné Ariel Castro avait tout
cusant d’avoir «souvent lor donne des extraits
du bon voisin: il aimait
retenue contre ses deux naissance à une petite
emmener des jeunes du enlevé» leurs deux filles sur son compte Twitter,
frères, Pedro (54 ans) et fille durant sa captiet de les avoir «empêAriel Castro confesseOnil (50 ans), interpelvité, qui est aujourd’hui quartier faire un tour
sur sa moto, jouait de la ché d’être avec [leur]
rait: «Je suis un prédalés en même temps que âgée de 6 ans. Selon
basse dans des groupes mère». Les documents
teur sexuel. J’ai besoin
lui.
CNN, qui cite une
de salsa et se mêlait au judiciaires indiquent
d’aide». Dans une
Les séquestrées étaient source de police, c’est
voisinage lors de barbe- en outre que Grimilda
apparente référence aux
vraisemblablement
Michelle Knight qui
Figueroa, décédée l’an
cues.
victimes, il admettrait:
attachées. Des chaînes
a accouché Amanda
dernier, avait eu deux
Il participait aux évé«Elles sont ici contre
et des cordes ont été
Berry, sur ordre d’Ariel
fois le nez brisé, des
nements menés pour
leur volonté parce
trouvées dans la maison Castro. Les autorités
côtes cassées, les épau- qu’elles ont commis
retrouver les filles disde M. Castro. «[Les jeu- n’ont pas confirmé les
parues, comme des mar- les luxées, et qu’elle
l’erreur de monter dans
nes femmes] n’étaient
informations de presse
avait demandé au juge la voiture d’un total
ches en leur honneur
pas dans la même pièce, selon lesquelles les
étranger». Le suspect
mais elles se connaisjeunes femmes seraient ou des distributions de «d’empêcher [Castro]
de menacer de la tuer». écrirait aussi qu’il veut
tracts.
saient et savaient que
plusieurs fois tomDans une lettre qui
Ariel Castro avait un
se suicider et «donner
les autres étaient là», a
bées enceintes. Décrit
aurait été retrouvée
passé violent. En 2005,
toutes [s]es économies à
ajouté dans la soirée le comme un homme
dans sa maison, et dont [s]es victimes».
chef de la police locale. affable et sympathique, son ex-femme porte
Une mystérieuse secte tue 23 policiers au Nigeria
D
es membres de
la mystérieuse
secte
Ombatse
ont tendu une embuscade à des policiers, dans
l’état de Nasarawa, au
centre du Nigeria, tuant
au moins 23 agents de
police. L’embuscade
s’est produite mardi
mais les autorités ne
l’ont annoncée que ce
jeudi 9 mai.
pourfendeurs
du vice.
Un responsable de
l’administration régionale affirme qu’une
soixantaine de policiers
s’étaient rendus dans le
village d’Elakyo pour
arrêter des membres
de la secte Ombatse
qui procédaient à des
conversions forcées.
C’est à ce moment-là
Des policiers nigérians, l’arme à la main. droits réservés.
qu’ils sont tombés dans sait pas s’il y a des vicmouvementsintégristes
une embuscade, faisant, times civiles.
musulmans du Nord
selon les bilans, entre
et de l’Est du Nigeria.
La secte Ombtase n’a
23 et 46 morts. On ne
Il s’agit de mystiques
rien à voir avec les
païens appartenant
à cette secte, dont le
nom signifie «Le temps
est venu», et qui s’est
donnée pour mission de
purifier la société, de la
purger certains vices,
notamment l’alcool, le
tabac ou encore l’adultère.
La secte Ombatse est
apparue il y a quelques
années dans l’ethnie
Eggon, présente dans
cet état central de
Nasarawa, tout près
d’Abuja. En plus de se
présenter comme des
pourfendeurs du vice,
les membres d’Ombatse
font parfois le coup de
feu contre les autres
ethnies pour défendre
les Eggon.
En novembre dernier
- déjà au cours d’une
intervention des forces
de l’ordre - trois policiers avaient été tués et
des membres de la secte
s’en étaient pris ensuite
à un autre groupe ethnique, incendiant des habitations, et provoquant
la mort d’une dizaine de
personnes.
C’est la première fois
que cette secte - qui regrouperait une cinquantaine de groupuscules
- fait autant de victimes.
Joint par Rfi, Guillaume
Saint-étienne, analyste
sur l’Afrique subsaharienne pour Germap
Consulting, explique
que depuis quelques
mois - essentiellement
depuis le mois d’avril le groupe s’est progressivement radicalisé.
«Son modus opérant
de recrutement de la
population est devenu,
progressivement, un
recrutement forcé,
des jeunes hommes
principalement», précise Guillaume Saintétienne.
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BELGIUM
Matata, an-1
pertinents confrères |
I
Dans les jardins de la Primature sur les berges du fleuve, dévoilement de la statue géante de la légende de ce pays, le premier Premier ministre du Congo, P.é. Lumumba.
l est resté le
même, 365
jours plus
tard, jour
pour jour,
après l’investiture de
son équipe
gouvernementale par
l’Assemblée nationale
à l’issue de l’adoptionapprobation de son
programme d’action
et il a tenu ses promesses, au moins, l’une
d’elles: celle du devoir
de «redevabilité» qui
consiste, à intervalles
réguliers, à rendre
compte de l’action
gouvernementale, à
la nation et au peuple
congolais...
Le Premier ministre
Augustin Matata Ponyo Mapon a ainsi non
seulement attribué
une cote à chacun de
ses ministres et publié
cette cotation, il s’est
apprêté à l’exercice
habituel de communication en répondant,
pour la deuxième fois
en trois mois, aux
questions du même
journaliste indépendant Claude Kamang
Mutond dans le cadre d’un programme
spécial enregistré et
diffusé sur la chaîne
publique Rtnc.
Peu avant la diffusion
de ce programme, le
Premier ministre qui
revenait de la N’Sele
où il avait personnellement présidé une
séance de signature
d’un contrat liant le
Gouvernement avec
un groupe financier
israélien dans le cadre
de la relance du Domaine agricole industriel présidentiel de
la N’Sele, a donné un
garden-party dans
les jardins de la Primature aménagés sur
les berges du fleuve,
occasion de dévoiler
une statue géante de
la légende de ce pays,
le premier Premier
ministre du Congo,
Patrice-émery Lumumba, en présence
de l’un de ses fils,
François Lumumba.
Les ministres étaient
accompagnés chacun
de son directeur de
cabinet et le cabinet
du Premier ministre
affichait complet.
La statue en bronze
Lumumba est l’œuvre
du maître-sculpteur
congolais Liyolo Limbe M’Pwanga, professeur à l’ Académie des
Beaux-Arts, lui-même
présent, satisfait de
l’intérêt que porte aux
artistes le Premier
ministre.
Cette statue répond
à l’action de remise
en valeur de la ville,
débutée par le Premier
ministre, en commençant par la commune
de la Gombe.
Autre fait marquant
de cette première année du Gouvernement
Matata, la publication
par les services de
la Primature d’une
brochure «la Républi-
que démocratique du
Congo à bras le corps»
qui présente «les réalisations effectuées au
cours de ce premier
exercice annuel», a
expliqué le ministre
en charge des Médias,
des Relations avec le
Parlement et de l’Initiation à la nouvelle
citoyenneté, Lambert
Mende Omalanga, lors
d’un point de presse.
Des réalisations volontaristes impliquant
un certain degré de
risques...
il n’y a pas mieux
que soi-même.
S’il faut le faire,
autant le faire soi-même, il n’y a pas mieux
que soi-même pour
soigner la forme et... la
manière.
Nul doute, le Premier
ministre paraît soucieux de présenter et
de défendre lui-même
l’action de son équipe
tout au long de ces
365 jours. Il estime
que son équipe a bien
travaillé - puisqu’elle
a réalisé à plus de
72% les objectifs de
la feuille de route.
«Des performances
ont été réalisées par
ce Gouvernement en
douze mois (...). Ce
n’est pas de la rigueur
pour la rigueur. Des
ressources ont été dégagées pour financer
le secteur de l’agriculture, secteur social par
excellence ou celui de
l’éducation, 100 mil-
lions de dollars affectés à la réhabilitation
des écoles ou, 13.000
postes de travail ont
été créés (...) Il ne faut
pas tomber dans le
piège populiste. Il y
a toujours ceux qui
voient rouge quand
c’est vert», a-t-il
contrattaqué.
En parcourant les résultats rendus publics
par les services de la
Primature, les cotes
des ministres vont de
40 à 90% et la question est de savoir si
certaines feuilles de
route avaient vu «trop
grand» au départ ou
si des allocations n’ont
pas toujours suivi...
Il est vrai que le
programme du Gouvernement s’étale non
sur une année, mais
sur la mandature, sur
cinq ans et il existe des
actions à conduire au
niveau d’un ministère,
d’autres impliquent
deux voire plusieurs
ministères.
Il reste que pour l’An
II, le Gouvernement
doit accélérer son
tempo, l’An II est celui
de la livraison des
résultats, a déclaré le
Premier ministre au
garden-party.
Les ministres sont
prévenus: seuls les
résultats comptent
désormais.
Dans l’interview
diffusée sur la Rtnc,
le Premier ministre est revenu sur la
motion de censure du
Député UNC (opposition) Jean-Baudouin
Mayo et expliqué que
cette motion déclarée
«invalide» et repoussée le 15 avril par les
Députés, était condamnée par nombre de
compatriotes à travers
le pays. Il a fait part
«des dizaines de messages et de lettres de
soutien venus des gens
simples, exprimant un
sentiment de désapprobation» face à cette
motion.
«Le plus important
(dans l’action du
Gouvernement), c’est
l’agenda de la population congolaise», a
martelé le Premier ministre. «Lorsqu’il faut
augmenter les salaires, il faut regarder le
Congolais qui touche
un salaire de 70 dollars», a-t-il réagi à la
question de savoir s’il
était prêt à revoir à la
hausse les émoluments
des Députés.
«La guerre à l’Est
a essayé d’affecter
l’efficacité de l’action
du Gouvernement
d’autant qu’une bonne
partie de ressources
étaient affectées à la
guerre», a-t-il concédé.
«Quand le Gouvernement entre en fonctions, la guerre éclate
au Nord-Kivu» et «le
plus important c’est la
réalisation de la paix
et de la sécurité».
Le Premier ministre a
annoncé l’arrivée «au
cours de ce mois» à
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 2.
Kinshasa du secrétaire
général des Nations
Unies Ban Ki-Moon
et du «patron de la
Banque Mondiale»,
Jim Yong Kim, le
douzième président de
l’histoire du Groupe
de la Banque mondiale. Signe de l’intérêt
que représente le pays
à l’étranger.
La brochure «la République démocratique
du Congo à bras le
corps» se veut comme
la réplique aux critiques «qui voient rouge
quand c’est vert». La
brochure «contient
d’abondantes indications concernant la
contribution concrète
de chaque ministère
dans les différents
secteurs de la vie
nationale définis par le
Premier ministre dans
le programme du Gouvernement. D’autres
renseignements tout
aussi précis peuvent
y être trouvés sur les
perspectives d’avenir
de l’action des différentes articulations de
l’Exécutif national»,
a expliqué le ministre
Mende. Affirmant que
«l’An 1 du gouvernement Matata Ponyo
peut être considéré
à juste titre comme
l’étape de la pose et de
la consolidation des
fondations indispensables au décollage du
pays».
«Au cours de ce premier exercice, l’action
gouvernementale s’est
primature-freddy bola.
déclinée à travers
six axes méthodologiques conformes au
programme soumis
à l’approbation de
l’Assemblée nationale
lors de l’investiture du
gouvernement. Il s’agit
des axes ci-après:
z 1. les réformes institutionnelles,
z 2. la stabilité macroéconomique, la croissance et la création des
emplois,
z 3. la construction et
la modernisation des
infrastructures,
z 4. l’amélioration du
cadre de vie et des
conditions sociales de
la population,
z 5. le capital humain
et l’éducation à la
citoyenneté,
z 6. la diplomatie et la
coopération au développement.
«Le gouvernement
Matata Ponyo avait
pour principale mission de piloter la révolution de la modernité,
conçue par Joseph
Kabila dans le but
de hisser la République démocratique du
Congo au rang de pays
émergent».
«Au terme du premier
exercice annuel de ce
mandat, il est utile de
jeter un regard rétrospectif pour évaluer
le chemin parcouru
et baliser l’itinéraire
restant à parcourir
pour mieux aller de
l’avant», a poursuivi
Lambert Mende.
Alunga Mbuwa n
Ce que la femme ignore sur l’homme
L
oin des
clichés,
on vous
dit tout
ce que
vous avez
toujours voulu savoir
sur la sexualité des
hommes. En 7 leçons.
w 1. Les hommes aussi
aiment les préliminaires
Et pour deux raisons principales.
Un, l’homme aussi a
plus d’une zone érogène et les préliminaires, cela permet d’en
stimuler plusieurs à la
fois… Deux, les préliminaires plaisent aux
femmes et l’homme
cherche à donner du
plaisir à sa partenaire!
w 2. Les hommes
trouvent le sexe de la
femme «beau».
Ces
messieurs vouent au
à ce que l’on pourrait
penser, ce n’est pas
tant la performance
sexuelle que l’émotion
du moment qu’ils gardent en mémoire.
w 4. Les hommes peuvent simuler. Si, si
c’est possible et ça
existe. Pas envie, pas
la tête, pas la forme,
l’homme peut aussi
faire semblant d’avoir
atteint l’orgasme.
D’autant qu’avec un
préservatif, la partenaire ne peut pas savoir s’il y a eu ou non
éjaculation.
Il n’est pas multi-orgasmique. Il a une période de rémission après la jouissance. dr.
sexe féminin une véritable adoration. Ils le
trouvent «beau», un
point, c’est tout!
w 3. Leur première fois
= émotion. Eh oui, les
La journée idéale
S
Une étude scientifique est catégorique. dréservés.
82 minutes de socialiimple resation, 78 minutes pour
cette: passe relaxer, 75 minutes
sez plus de
de repas et 68 minutes
temps au
pour pratiquer un sport.
lit à faire
Mais les tâches les plus
l’amour ou
rébarbatives ne sont pas
la sieste et moins au
absentes de l'emploi du
travail avec vos dostemps. L'astuce, c'est
siers! Sérieux?
de les fragmenter en
C'est quoi la journée
petit morceaux pour
parfaite? C'est à cette
question que des cher- les rendre plus supportables. Ainsi, au lieu
cheurs américains et
de faire le ménage le
allemands, Sebastian
samedi après-midi et de
Pokutta et Christian
vous gâcher une partie
Kroll, ont tenté de répondre en publiant une de la journée, il faudrait
plutôt s'en occuper 47
étude intitulée «Juste
minutes par jour. Sans
pour un jour parfait?
oublier 50 minutes de
Développer un emploi
du temps optimisé pour cuisine et 46 minutes
le bonheur», dans le très pour l'éducation des
enfants.
sérieux Journal of Economic Psychology. Plule sexe nous
tôt que de se focaliser,
comme d'autres spécia- occupe 7 minulistes, sur les caractéris- tes par jour.
tiques de la vie de cha- Attention cependant, à
garder un strict équilicun (revenus, mariage,
bre entre chaque actiamis, famille…), ils ont
opté pour une méthode vité. Car les tâches les
plus agréables le sont
particulière, le «Day
reconstruction Method» généralement moins,
(méthodedereconstruc- quand elles durent ou
quand on les pratiques
tion de journée). Une
trop souvent.
analyse, relayée par le
site internet Quartz, qui Ainsi, même si vous
aimez faire du shopse base sur la satisping, manger ou regarfaction ressentie après
chaque occupation de la der la télévision, le faire
cinq heures par jour fivie quotidienne.
nirait par vous ennuyer.
L'étude rappelle égaleMieux répartir
ment, qu'entre le rêve
les
tâches ingrates. et la réalité, le fossé est
grand. Nous passons
Sur une journée de 16
heures (vu qu'on passe en effet 244 minutes
en moyenne 8 heures à par jour en moyenne à
travailler, contre seudormir), le programme
lement 7 minutes de
parfait comprend, par
sexe… Que la vie est
ordre d'importance:
mal faite!
106 minutes de sexe,
hommes aussi gardent
un souvenir ému de
leur toute première
fois. Et contrairement
w 5. Leur position préférée? Sans surprise,
la position préférée
des hommes n’est
autre que la levrette.
Ce qui est moins
connu, c’est la véritable raison de cette
préférence: loin du
cliché de la position de
la femme «soumise»,
loin de l’idée éculée
que l’homme préfère
faire face aux fesses
de sa partenaire plutôt qu’à son visage, la
réalité est toute autre:
ce serait simplement la
position la plus favorable au mouvement
régulier de va-et-vient.
w 6. Les hommes peuvent apprendre à prolonger leur plaisir.
Avec un peu de pratique, les hommes
peuvent arriver à
différer leur orgasme.
Pour cela, il leur faut
apprendre à focaliser
leur concentration sur
autre chose que le moment présent.
w 7. L’homme n’est
pas multi-orgasmique.
L’homme connaît une
période de rémission
après la jouissance.
Même si l’érection
persiste, il lui est
«techniquement» impossible d’avoir un
nouvel orgasme avant
un certain temps (de
10 à 30 minutes selon
les hommes). Mais
possible d’en profiter
pour un câlin…
Alors, qu’en dites-les
mâles? Au moins, faites-le nous savoir.
Comment aime-t-on leur poitrine
C
omme toujours, cette
croyance a
de solides
fondements. Le
sein renvoie à notre petite enfance, notre besoin
d’être comblés.
Gros, il apparaît inépuisable, source de réconfort et
de sécurité dans sa capacité à nous remplir. À cette
dimension «maternante»,
s’ajoute la dimension
sexuée: l’homme, toujours
curieux du sexe féminin si
bien caché, est rassuré par
ces gros seins, dévoilés,
aisément manipulables.
De son côté, la femme,
souvent dubitative elle
aussi face à son sexe
à l’apparence discrète,
réalise le pouvoir que lui
donne sa volumineuse
poitrine et en fait un atout
de séduction. À l’instar du
pistil des fleurs qui, plus il
est protubérant et coloré,
plus il devient attractif
pour les insectes mâles!
Mais l’inconscient se
moque parfois des lois de
la nature et s’invite dans la
danse. Selon leur histoire
personnelle, les hommes
n’auront pas tous un attrait
pour les gros seins, le
même désir de plénitude,
de sécurité. Si la mère
a été perçue étouffante,
ou «ogresse» insatiable,
cette forte poitrine va
raviver des souvenirs
moins joyeux. Elle peut
lui rappeler la douloureuse
différence entre la toutepuissance maternelle et
sa dépendance de petit
garçon.
Cette dernière n’était pas
envahissante? Si l’homme
a une image défaillante de
lui-même, il peut préférer sentir sa partenaire
en manque pour pouvoir
la combler de sa virilité.
Les gros seins deviennent
alors anxiogènes, non
parce qu’ils sont débordants, mais parce qu’ils
soulèvent sa crainte de ne
pas être à la hauteur.
De même, la femme peut
être perçue comme agressive, faisant de ses seins
volumineux des objets de
Les hommes aiment-ils toujours les gros seins? dr.
rivalité avec l’homme. En
l’image de soi. Or, peu de
dardant sa poitrine, elle
femmes en sont satisfailui montre qu’elle aussi
tes. Comment apprendre
a de puissants attributs
à l’aimer, se réconcilier
sexuels : plus ils sont
avec elle, l’entretenir et
imposants et gros, plus ils l’embellir? Certaines nous
peuvent faire peur à son
en parlent, d’autres ont
partenaire.
accepté de se dévoiler.
Ajoutons que ce qui
«Trop petits, trop gros,
rappelle le maternel n’est
douloureux, gonflés,
pas toujours synonyme
distendus, fuyants, en
d’érotisme pour l’homme, poire alors qu’elles les
tant s’en faut. Ce qui nous auraient aimés en forme
conduit à faire l’amour
de pomme… Peu de femmobilise des fantasmes
mes aiment leurs seins.
souvent plus bizarres les
«Beaucoup d’entre elles
uns que les autres. Parmi
me racontent qu’elles
eux, le fantasme oedipien pleurent en les regardant
du petit garçon qui veut
dans leur salle de bains,
rivaliser avec son papa et
le soir», raconte Valérie
posséder sa maman peut, Supper, créatrice d’un
face à cette dimension
«atelier seins» organisé à
maternelle des seins,
Paris. Marie, 40 ans, déremonter à la surface.
testait tellement voir cette
Comment l’homme va-t-il partie de son corps qu’elle
faire face à ce fantasmeconfi e avoir fait enlever
là? Va-t-il l’accueillir ou
la partie de son miroir où
être stoppé dans son élan elle les voyait: «Quand
sexuel par ce scénario?
je me mets devant mon
Par ailleurs, lors des
lavabo, je ne veux regarpréliminaires, l’homme
der que mon visage. Les
s’amuse souvent à titiller
maternités et l’allaitement
les seins, les mordiller,
ont, je trouve, considérales téter peut-être, et peut blement abîmé mes seins.
se trouver surpris d’être
Ils étaient jolis. Je ne les
soudain dans la position
reconnais plus».
d’un nourrisson enfoui
Difficile d’accepter,
dans cette poitrine géné- pour les femmes, que cet
reuse. Certaines femmes
attribut essentiel de leur
en ont elles-mêmes horsexe se modifi e autant au
reur, ayant l’impression
fil des ans. Mais pourquoi
de nourrir un bébé, et non entretiennent-elles un
de faire l’amour avec un
rapport aussi ambivalent
homme.
et fort avec eux? ExpliPour l’un comme pour
cations d’Hélène Parat,
l’autre, il est toujours
psychanalyste: «Les seins
difficile d’accepter ses
sont la marque de la fémiambivalences, d’où leur
nité. Ils sont un signe de
tentative de toujours scin- maturité et de séduction,
der le sexuel du parental». mais aussi un symbole
de l’insatisfaction de la
Aimer ses seins.
femme par rapport à son
Symbole de féminité,
propre corps : le sein
la poitrine met en jeu
n’est jamais assez beau ni
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 23.
assez réconfortant parce
qu’il ne correspond pas
à l’idéal que, petite fille,
nous nous sommes forgé.
Les femmes ne naissent
pas avec leur poitrine, qui
reste longtemps virtuelle
pour elles. Elles la rêvent
pendant des années».
D’où un décalage avec la
réalité.
Monique Ayoun, journaliste et écrivaine, auteure
d’un drôle et joli livre
sur ses seins, se souvient
du traumatisme lorsque
ces derniers ont poussé:
«J’avais 11 ans et demi.
Au départ, je n’étais pas
mécontente, mais ils ont
été trop loin. Ils étaient
très opulents et j’avais
l’impression de disparaître
derrière eux. J’en ai été
très complexée. Heureusement, ma mère, qui avait
vécu la même situation,
m’a entourée, aidée à assumer. Elle m’a emmenée
choisir mon premier soutien-gorge, m’a expliqué
comment entretenir mes
seins, me disait que j’étais
belle». Monique assume
aujourd’hui fièrement une
très belle poitrine que le
temps n’a pas abîmée.
Elle rend grâce à l’oeil
maternel, qui joue un
rôle clé, confi rment les
psychanalystes, dans ce
rapport aimant ou diffi
cile que nous cultivons
avec eux.
Ravissante trentenaire,
Sarah se souvient, elle,
d’une parole très différente: «Un jour, ma mère
m’a dit, alors que je me
penchais vers l’avant:
«Tiens c’est marrant, tes
seins, on dirait des pis de
chèvre». Cette remarque
m’a flinguée…»
Les masser
pour se les réapproprier.
Les regards des mères,
des proches et des hommes, les représentations
culturelles et symboliques
dont leurs seins font l’objet échappent aux femmes.
Elles n’ont pas de prise
sur ce signe extérieur de
leur identité. Et il n’y a
pas d’entre-deux: soit ils
sont assimilés à un objet
érotique, soit à la maternité et à l’allaitement.
Comment alors nouer un
lien paisible avec eux?
Chiara, masseuse qui
dispense la formation
créée par Valérie Supper,
voit défiler beaucoup de
femmes bloquées: «La
poitrine est à la fois un
tabou et un cliché. Elle
est dotée d’une dimension
sexuelle, qui peut même
être vulgaire et sale. D’où
la difficulté à s’en approcher. Or c’est nécessaire:
notre corps n’est pas un
objet dont nous pouvons
changer les pièces quand
elles sont cassées. Nous
devons en prendre soin».
Et pour se réapproprier
sa féminité, pour accepter
cette zone si sensible et
l’embellir, rien de plus
efficace que de la toucher,
en optant pour des gestes de bien-être simples,
dénués de toute connotation sexuelle ou médicale.
Dans son atelier, Valérie
Supper propose différents
exercices d’automassage.
Leur objectif? «Insuffler
de la vie, de la conscience
dans la poitrine. Pour l’assumer et la faire rayonner,
mais également parce
qu’un organe dont nous
nous soucions se défend
mieux contre des agressions potentielles». Parmi
les mouvements proposés,
deux peuvent être pratiqués quotidiennement
sous la douche, dans son
bain ou juste après.
Le premier geste permet
de drainer la lymphe et
stimuler doucement la
circulation sanguine: placer une main sous le sein
qui lui est opposé, puis
dessiner un huit couché en
passant d’un sein à l’autre
et en massant leur galbe.
Le second consiste en
un pétrissage doux, pour
activer la circulation: de la
main opposée au sein, se
saisir de tout son galbe ;
le masser doucement dans
tous les sens, puis le faire
rouler sur le muscle pectoral dans des mouvements
amples et circulaires, trois
fois dans chaque sens.
Matata, An-1,
à chacun son bilan
pertinents confrères |
C
’est une
grande
première.
Jamais,
de mémoire de journaliste,
un Premier ministre
zaïro-congolais n’a
présenté un tableau
synthèse de l'évaluation de ses ministres.
Mais Augustin Matata
Ponyo vient de le faire.
C’est donc ce Premier
ministre lève-tôt qui
est resté esclave de sa
logique qui consiste
à évaluer l'action de
chaque membre du
Gouvernement en vue
d’un compte-rendu
global à la population.
Cet exercice va bien
au-delà du simple
souci de transparence.
Bien au contraire, en
bon élève de Jean-Jacques Rousseau, Augustin Matata Ponyo
aura bien assimilé le
principe sacro-saint
du «Contrat social»
sur lequel repose toute
gestion démocratique
de la chose publique.
Ainsi donc, au terme
d'une année de gestion, il était temps
pour le Premier ministre d'évaluer les
autres membres du
Gouvernement. Un
exercice rigoureux qui
a le mérite d'émuler
les «canards boîteux»
à faire mieux. Si une
chose est d'être ministre, une autre et
la plus importante,
est d'accompagner le
Premier ministre dans
l'atteinte des six objectifs de son Programme
quinquennal, présenté
le 09 mai 2012 devant
la chambre basse du
Parlement. Sur le
palmarès de Matata
Ponyo, les deux vicePremiers ministres
viennent en tête de
listes. Mais n'obtiennent pas la même côte.
Si Daniel Mukoko
Samba, vice-Premier
ministre et ministre
du Bidget s'en est
plutôt bien tiré avec
94,19%; son collègue
de la Défense nationale
est le seul membre
du Gouvernement
à ne pas franchir la
moyenne avec 43,79%.
S'il faut puiser dans
le jargon académique,
on lirait sur les valves:
«Mukoko Samba: Très
grande distinction.
Luba Ntambo: ajourné total».
Laurel KANKOLE n
Forum des As,
9 mai 2013.
De l’an I du Gouvernement Matata, on peut
tout oublier. Sauf le
fait que la RDC est non
seulementécoutée,mais
aussi et surtout enten-
Ci-haut, les ministres Raymond Tshibanda Ntunga Mulongo (Affaires étrangères et Coopération Internationale) et
Tryphon Kin-kiey Mulumba (Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication). dr.
Ci-haut, les ministres Lambert Mende Omalanga (Médias, Relations avec le Parlement,
Initiation à la nouvelle Citoyenneté) et Baudouin Banza Mukalay Nsungu (Jeunesse, Sports, Culture et Arts). droits réservés.
due à l’internationale.
numériser l’audiovisuel.
La preuve la plus éclaà Kinshasa comme en
tante est ce changement
provinces, la télé et la
de lecture du nec plus
radio publiques sont
ultra de la communauté
mises au régime de la
internationale par rapmodernité. Féru des
port au dernier épisode
nouvelles technologies,
du feuilleton tragique
Lambert Mende arpente
dénommé «agression
les marches de la Cité
rwando-ougandaise
de la RTNC à Lingwala
déguisée en rébellion».
et descend en provinces
Pour une fois, le monde
pour installer les médias
occidental dans son end’état dans le numérisemble désigne claireque.
ment le Rwanda comme
Ce vent de modernisme
sponsor de la rébellion
qui a même dépoussiéré
qui opère dans les Kivu.
l’ex-Renapec, siège
Pour une fois, la RDC
du cabinet du ministre
peut compter sur le
de la communication
soutien sans équivoque
et médias, devenu un
du Conseil de sécurité
bijou où l’air douillet
dans la défense de l’inaccueille le visiteur dès
tégrité de son territoire.
la porte qui ouvre sur le
Pour une fois depuis
hall du bâtiment.
Le ministre Maker Mwangu
longtemps, le chef du
Longtempsconfinédans
(Enseignement primaire, secondaire et professionnel). droits réservés.
Gouvernement congoses dimensions anceslais a droit au tapis
trales de la Poste et
rouge dans les capitales Président!
d’affaires.
nager sans se mouiller,
Télécommunications, le
occidentales.
Reste la question de
Si la voix de la RDC
profiter des délices du
ministère situé avenue
Et comment ne pas rel’amélioration des
est de plus en plus
pouvoir sans le défendre des Huileries a amorcé
lever l’organisation du
conditions de travail
entendue, c’est parce
à haute et intelligible
sa sortie du ghetto.
XIVème sommet de la
et, plus intimement, de qu’aussi place RTNC2,
voix, Lambert Mende
Perfectionniste devant
Francophonie à Kinsl’ordinaire du diplomate s’est installé depuis
est l’un des rares à del’éternel, son nouvel
hasa. Un événement à
congolais.
l’époque Muzito, un
meurer au front.
occupant a d’abord
portée quasi planétaire. Reste aussi le nécesvirtuose de la parole.
Tel un boxeur sur le
relooké l’immeuble
La diplomatie congosaire déploiement d’un Lambert Mende Omaring, il prend des coups abritant le ministère. Un
laise sur laquelle il était personnel diplomatique langa incarne sans
au nom du pouvoir et
coup de peinture et le
de bon ton de gloser est de qualité à la Cendoute comme personne sait placer ces uppercuts bâtiment retrouve sa seen train de renaître de
trale ainsi que dans les
depuis l’avènement des qui font mal. à l’interne conde jeunesse et revit.
ses cendres.
capitales qui comptent. Kabila le ministère de la comme à l’international, Au- delà du cosmétique,
Chapeau au tandem
Certains de nos parteCommunication.
on peut tout reprocher du lourd.
Tshibanda- Tunda dont naires extérieurs n’ont
Plus que le porte-paà Lambert Mende, sauf à l’ère et à l’heure
le mérite est de mettoujours pas compris
role du Gouvernement, son silence quand il
du tout numérique,
tre en œuvre - dans la
que la représentation
Mende est l’avocat du
s’agit de communiquer. Kin-kiey Mulumba a
complémentarité - les
diplomatique r-dconRégime.
S’il prêche la parole du
consacré ses 365 jours
grands axes diplomagolaise dans leurs pays Dans un pouvoir où
Gouvernement, l’icône
à référencer la RDC.
tiques tracés par le
se limite… au chargé
beaucoup préfèrent
de Lodja a entrepris de Un préalable pour un
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 3.
pays qui veut exister
au 21ème siècle. Chose
faite avec une adresse
pour le Congo/Kinshasa.
Bonjour le «portail électronique gouvernemental». Un autre exploit
dans la même veine
est la «fibre optique».
Cette révolution qui va
catapulter la RDC dans
le haut débit. Chose
quasiment réalisée. Sur
le front des recettes à
verser au Trésor public,
le ministre Kin-kiey
semble avoir trouvé le
bon filon.
Dans la foulée du
XIVème sommet de la
Francophonie, il y a eu
un autre événement qui
témoignait du grand
retour de la RDC sur la
scène internationale. Il
s’agissait de la conférence des ministres
africains de la Culture
tenue à Kinshasa.
En somme, une espèce
de la conférence ministérielle de l’Union
africaine version culture. Un succès de l’avis
de tous les participants
venus de quatre coins
du Continent.
Une réussite que les
observateurs ont mis à
l’actif du ministre ayant
en charge la culture
Baudouin Banza. Par
- delà tout, cette conférence amplifiait la voix
du Congo/ Kinshasa au
niveau de l’Afrique.
josé nawej n
Forum des As,
9 mai 2013.
Le dur
jugement
des
sondés
S
elon sa
méthode
scientifique
de quota,
enquête
réalisée du
16 au 21 avril 2013,
par téléphone et par
texto à Kinshasa, sur
un échantillon de
1.000 personnes âgées
(de 18 ans et plus)
constitué d’après la
méthode des quotas
(sexe, âge, état civil,
fonction, tendances
politiques), l’Institut
les Points de Frédéric
Panda, nous donne les
résultats ci-après:
Les Kinois jugent positive la finalisation des
travaux du Point d’atterrage de Muanda
pour la connexion du
pays à la fibre optique
WACS, 88% des personnes dénoncent par
contre un règlement
de compte dans la
(suite en page 4).
Pourquoi son opus met du temps à sortir
F
erré Gola
prépare son
troisième
album «Boîte
noire» qu’il compte
lancer dans les bacs en
juin prochain.
Au cours d’une émission
diffusée dimanche 14
avril 2013 sur les antennes
de la Télévision nationale,
l’artiste a affirmé que
les titres chantés en
rythme rumba sont déjà
enregistrés et que les
animateurs sont aussi
en plein studio pour les
chansons dansantes.
Ancien chanteur de
Wenge Musica M.M de
Werrason et Quartier
Latin International de
Koffi Olomide, Ferre Gola
dit qu’il a introduit un
nouveau rythme dans son
album, «le Kuduro» (ce
genre musical d’origine
angolaise qui est un
mélange de Break dance
de Semba), d’électro
accompagné par des
instruments africains).
Il explique également
pourquoi il a pris quatre
ans pour préparer cet
Ferre Gola. DR.
album. «Je veux que le
travail soit bien fait, même
si toute œuvre humaine est
imperfectible», indiquet-il.
Par ailleurs, le chanteur
nie avoir été arrêté à
Paris, en France. Ancien
chanteur de Wenge
Musica «4 fois 4», Ferré
Gola est resté avec
Werrason après la scission
de ce groupe, en 2004, il
quitte Werrason et crée
avec d’autres musiciens
du groupe «Les Marquis
de Maison Mère».
L’année suivante, il
intègre le groupe de
Koffi Olomide donc
le «Quartier latin
international» qu’il quitte
en 2006 pour démarrer sa
carrière solo.
Il sort son premier album
intitulé «Sens interdit»
en janvier 2007, «Qui est
derrière toi» en 2009 puis
«Boîte noire» en 2013.
en tournée
à Kinshasa.
Chœur la Grâce s’emploie
depuis son existence à
revisiter la mémoire de
la tradition, la sagesse
africaine par un mode
d’expression tout à fait
particulier, la chorale. Son
répertoire renferme des
poèmes, des palabres, des
énigmes, des proverbes,
des narrations et autres
oracles des ancêtres.
«Chœur La Grâce» va se
produire le jeudi 25 avril
à 20 heures au Tarmac
des Auteurs à Kintambo
et le samedi 27 avril à 16
heures au Centre Acadex
(Kimbondo) à Kinshasa
à travers le spectacle
« Au cœur de l’Afrique »,
sous la direction
artistique d’Ambroise
Kua¬Nzambi Toko. Dans
ce spectacle, l’âme du
peuple Kongo transparaît
au travers de sa langue
richissime et simple, que
le chant, monodique ou
polyphonique, antiphoné
ou responsorial, sacré
ou profane, rituel ou
fonctionnel et véritable
parure du verbe a toujours
eu le sacré rôle de porter
depuis la nuit des temps,
en livrant les secrets
intimes de la tradition,
la passion d’un peuple,
sa conception du monde
et surtout véhiculant des
messages profonds dans
une rhétorique très variée.
Cette démarche artistique
est dirigée de main de
maître par un maestro en
la personne d’Ambroise
Kua Nzambi Toko et Tino
Mvibudulu Muyete.
Pour la petite histoire,
Chœur la Grâce est une
formation musicale mixte
créée le dimanche 04
août 1985 sur initiative
de Samy Diasonama
Ndungidi, Mundete
Pedro Antonio, Danny
Kabeya Lumbala, Nlandu
Wazolua et Ambroise
Kua Nzambi Toko, au
sein d’une association
culturelle dénommée
«Union des Jeunes
Chrétiens», UJC en sigle.
Il est composé depuis sa
création, d’une sélection
de chefs de chœurs et
choristes œuvrant dans
différentes communautés
et églises chrétiennes de
Kinshasa.
Le double avantage qu’a
toujours possédé Chœur
La Grâce, est de compter
dans ses rangs de chefs de
chœur, une cinquantaine
depuis sa création, et
d’être dirigé par un chef
compositeur, chercheur,
opérateur culturel,
l’un des plus actifs de
sa génération, qui a
sensiblement contribué
au développement
de plusieurs chœurs
mixtes protestants tant à
Kinshasa, à l’intérieur de
la R-dC qu’à l’étranger,
principalement à Luanda
génération des étudiants
congolais de Belgique,
c’est à Liège que Kasanda
René a fait ses études
supérieures à l’EIDE qu’il
a bouclé comme Licencié
en Criminologie.
C’est d’ailleurs à cette
époque qu’il a embrassé la
musique par le truchement
de l’orchestre « Los
Nickelos » aux côtés
de Zatho (professeur
Kinzonzi) et des autres et
il sera remarqué de par sa
voix très perceptible dans
la chanson « Bolingo ya
téléphone ».
Peu de temps après, à son
retour au pays en 1966
Karé fera la connaissance
du Seigneur Ley et sera
retenu comme musicien
actif au sein de l’orchestre
« African Fiesta
National » qui deviendra
plus tard « Afrisa
International ».
Avec ce groupe, il s’est
rendu en 1967 avec Tabu
Ley, Sam Mangwana,
Ndombe Opetum et les
autres à l’Exposition
de Montréal. Et du 13
au 29 décembre 1970,
toujours avec le concours
de l’Afrisa International,
Kasanda René a fait partie
de la délégation de cet
orchestre à l’Olympia de
Paris.
Avec cette formation
musicale, Karé a
effectué de nombreuses
tournées dans le monde
notamment en Belgique,
en Allemagne, en Italie,
en France et en Afrique où
ils ont été un peu partout :
Brazzaville, Libreville,
N’Djamena, Abidjan,
Tunis, Dakar, Kampala,
Dar es Salam, Lusaka,
Bangui, Yaoundé, etc.,
sont autant des capitales
du continent où l’équipe
de Tabu Ley avait été bien
scotché.
Marié à Mme Manatshitu
Brigitte, Kasanda René
est père de 7 enfants dont
une fille et six garçons.
Ils résident sur l’avenue
Kanioka n°15 au quartier
Muziami à Bibwa dans la
commune de la N’sele.
Très téméraire, Karé
poursuit une carrière solo
et se retrouve aujourd’hui
et, par moment, encadreur
technique ou directeur
artistique du groupe
musical du Professeur
Joseph Ingwe Gingwe
avec lequel il se propose,
dans les tout prochains
jours, enregistrer un
maxi-single en hommage
à Ndombe Opetum qui
comportera trois titres :
« Hommage à Ndombe
Opetum », « Mwasi ya
kitoko mingi Patricia » et
« Yo na nani ? »
Wemba recourt
à la voix de Barbara Qu’est devenu Kassanda René,
ancien de l’Afrisa de Tabu Ley?
P
apa Wemba
est en train
de préparer
un nouvel
opus qui va s’intituler
« Maître d’école,
rumba na rumba ».
Alors que cette œuvre
se trouve encore en
chantier, les échos les
plus favorables font
état du succès qu’elle
va remporter. Et pour
cause ?
De même qu’il avait
fait avec son précédent
album « 10 milles
kilos ya ba soucis »
en faisant chanter
Nathalie Makoma,
de même cette-fois ci,
Papa Wemba va faire
chanter la dulcinée
Barbara Kanam dans
« Maître d’école,
rumba na rumba ».
C’est qui cette
chanteuse qui vient
de retenir l’attention
d’Ekumany ? ...En
1991, alors qu’elle
séjourne en Afrique
du Sud, Barbara
Kanam accepte une
proposition lui faite
pour auditionner et
interpréter une œuvre
du groupe « Dévotion »
de Johannesburg.
Sans surprise, elle sera
retenue parmi tant
d’autres candidates.
Débutera ainsi pour
elle, une carrière de
chanteuse de variété
très sollicitée. Elle sera
par la suite invitée à
participer à plusieurs
tournées et festivals en
Afrique australe.
Alors que de
nombreux mentors
courent après elle
pour la réalisation
de son album solo,
la chanteuse plaque
tout le monde et
C
Barbara Kanan. DR.
s’adonne d’abord à
ses études. Néanmoins,
elle en profitera pour
apprendre à jouer à la
guitare.
Et, depuis lors, elle
maîtrise avec dextérité
cet instrument à six
cordes qui, en 1993, à
travers un répertoire
acoustique qu’elle
avait mis sur pied, lui
a permis d’entamer en
Afrique du sud, avec
succès et sourire aux
lèvres, une tournée
« One Woman Acoustic
Show » qui sera
sanctionnée par une
entrée.
Mais, en passant, elle
a rejoint, en 1995,
soit deux ans après, à
Abidjan, principalement
au quartier chaud de
Cocody, la chorale
très remarquable de la
jeune chanteuse dans
l’échiquier de la chanson
continentale. Baptisée
« Grâce » qui avait
pignon sur rue…
Aujourd’hui, Papa
Wemba, en connaisseur
incontestable, vient
de faire recours à la
voix angélique de cette
chanteuse pour apporter
une autre touche à son
œuvre. Attendons voir.
DANIEL CASSINON MPOYI n
’est la question
que d’aucuns
se posent pour
connaître ce
que sont devenus certains
noms qui, à l’époque,
avaient fait la une de
l’actualité musicale
en R-dC. C’est dans
ce contexte que nous
sommes allés dénicher à
Bibwa, dans la commune
de la N’Sele, le doyen
Kasanda René, ce
chanteur qui, depuis de
nombreuses années, avait
fait la pluie et le beau
temps au côté du Seigneur
Tabu Ley. Certains avaient
même pensé qu’il n’était
plus de ce monde.
Toujours souriant comme
dans son us, il est allé
droit au but pour nous
dire que présentement il
poursuit une carrière solo.
En artiste indépendant, il
est l’inspecteur général
de la défunte « Soneca »
et s’adonne activement à
la chasse aux pirates des
œuvres de l’esprit.
Sa biographie
Originaire de la
province du Kasaï
Oriental, Kasanda René
dit « Karé », est né à
Bakwasumba, le 10
septembre 1945 de papa
Tshibanda Bilolo et de
maman Meta.
C’est dès son jeune
âge qu’il a débarqué à
Kinshasa pour entamer
ses études primaires à
l’école St Jean Bosco de
la commune de Barumbu
avant d’aller faire ses
humanités à l’Athénée
de Lemba dans la
municipalité du même
nom.
Se retrouvant dans la
Discographie
Auteur-compositeuravéré,
le chanteur Kasanda
René possède une riche
discographie et compte
encore pondre d’autres
titres qui prouveront sa
grandeur d’esprit. Dans
cette attente, quelques
titres font la fierté de cet
auteur infatigable dont :
« Kasala », « Avanzei »,
« Dadah Alphonsine »,
« Muwoso Muwoso »,
« Zunguluke », « Mbuli »,
« Mwametela wa
tshikuluka », « Liteya
ya baboti », « Liteya »,
« Olingi naloba lisusu »,
« Africa mobimba eleli
Kalé », « Pondu ya
limbondo »,…
DANIEL CASSINON MPOYI n
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 22.
en Angola, à Brazzaville,
Paris, Berlin, Madrid,
Suisse, précisément dans
les milieux de la diaspora
congolaise.
L’un des plus grands
succès récoltés par Chœur
la Grâce en République
Démocratique du Congo,
est le fait d’avoir réussi
à s’étoffer un répertoire
typiquement congolais
à partir du fond musical
ayant pu résister aux vents
et courants dévastateurs
du patrimoine culturel
ethnique du Congo.
Les chants mélancoliques
des Maniangas, des
Ngbandis, les rythmes vifs
etenvoûtantsdesguerriers
Mbunzas, les sonorités
rustiques Lokelés, le
charme des chants
Topokés, les attrayantes
mélodies Lubas, les
chansons des pèlerins
Kongos, berceuses sacrées
des Tetelas, le rythme
champêtre Mongo, les
chants humoristiques
des Bambalas, les rythmes
spondés
Vombes, un véritable
buffet artistique formant
quatre programmes
différents dont : Zimboka
za bantu, Zingana,
Mélopées d’Afrique
noire et Negro folk du
Congo.
DANIEL CASSINON MPOYI n
Sandra Lina prépare
l’opus «Beta Bien»
A
ncienne
danseuse de
Koffi Olomide
International
et de JB Mpiana dans
Wenge Bcbg, celle qu’on
appelait Sandra Lina
vient d’opter pour la
chanson. Et dans sa
nouvelle carapace, elle
se trouve actuellement
à Kolwezi dans la
province du Katanga
où elle évolue sous la
coulpe de la maison
«DG production».
Saisissant la balle au
bon et pour se définir
et prouver à la face du
monde de quel bois
elle se réchauffe, elle
est entrée au studio
pour enregistrer son
premier album qui sera
baptisé «Beta bien». Les
travaux se déroulent
normalement et ceux
qui ont eu l’occasion de
suivre le cheminement
de Sandra Lina qui se
pseudonyme Sandra ba
beautés», sont unanimes
de reconnaître que cette
nouvelle coqueluche de
la chanson congolaise
saura déplacer les
montagnes si elle
prenait ce qu’elle a
inscrit dans son nouvel
agenda au sérieux.
Après Kolwezi,
Sandra ba beauté est
attendue à Kinshasa
pour la promotion de
« Beta bien ». Nous en
reparlerons.
Luciana Demingongo et
Ray Lema ont animé un
concert à Londres
Le chanteur Luciana
Demingongo, patron de
l’orchestre «Nouvelle
Vision» revient d’un
concert à Londres,
en Grande Bretagne,
où il s’est produit
en compagnie de
l’intrépide Ray Lema.
Ensemble, ils ont mis
tout le monde d’accord
de part leur façon de
jouer et l’on continue
à parler d’eux dans la
capitale britannique où
avec leur prestation,
Luciana et Ray Lema
ont réussi à faire parler
les montagnes.
De retour à Paris.
Demingongo n’est pas
resté les bras croisés. Au
contraire, très actif, il
a vite fait de répondre
à d’autres invitations
qui sont tombées
Luciana. DR.
sur sa table pour des
productions scéniques
et pour des travaux au
studio pour le compte
des autres.
Cherchant à soigner
son image de marque
à Kinshasa qu’il a
quitté depuis plus de
trente ans et où se
trouve son orchestre,
des dispositions sont
en train de prendre
pour faire préserver ses
talents. Aujourd’hui, les
choses se trouvent entre
les mains de l’Abbé
Hugo qui s’occupe de
la gestion de l’orchestre
«Nouvelle Vision» et
du Pasteur Bidombele
qui est retenu comme
conseiller au sein du
groupe.
C’est ainsi qu’en
attendant l’arrivée de
Luciana Demingongo
à Kinshasa, selon le
porte-parole du groupe,
le guitariste Mackson,
l’orchestre « Nouvelle
Vision » va casser avec le
silence pour se produire
continuellement à
travers la capitale
congolaise.
Quand à l’album
«Zanzibar» qui est
déjà sur le marché à
Paris, son arrivée à
Kinshasa ne dépend plus
que du propriétaire de
la maison Diego Music
qui va s’occuper de sa
commercialisation.
DANIEL CASSINON MPOYI n
Matata, an-1
pertinents confrères |
(suite de la page 3).
campagne de salubrité
et d’assainissement de
la ville de Kinshasa. Ils
notent que les travaux
de réhabilitation du
chemin de fer n’ont
pas encore débuté
alors que la destruction des habitations
s’est faite avec précipitation.
Des questions demeurent cependant
pendantes quant à la
connexion à la fibre,
équation à multiples
inconnues. Les enquêtés n’en démordent
pas quant à la détérioration des conditions
de voyage à l’aéroport
de N’Djili, etc.
Matata
success story.
Malgré la bancarisation de la paie des
fonctionnaires de
l’État, des policiers
et des militaires, un
concept non inscrit
dans la feuille de route
du gouvernement,
3% des personnes
seulement jugent
positive l’amélioration
du cadre de vie et des
conditions sociales de
la population.
Au hit-parade des ministres qui ont marqué
l’an I du Gouvernement Matata, huit ministres restent permanents dans l’opinion et
quatre apparaissent de
manière sporadique à
la suite d’événements
liés à leurs secteurs.
La plus forte cote est
celle du ministre des
Affaires étrangères,
de la Coopération et
de la Francophonie,
Raymond Tshibanda
N’tungamulongo
(18%) suivi de Tryphon Kin-kiey Mulumba, ministre des
PTT&NTIC (15.5%).
Talonné par son homologue de la Santé
publique Félix Kabange Numbi Mukwampa
(13%), puis par Maker
Mwangu Famba de
l’Enseignement primaire, secondaire et
professionnel (7%),
puis par Lambert
HRW salue les efforts de Kabila
dans les Kivu et lui demande d’être
intraitable avec les chefs rebelles
L
’ONG
américaine
Human Rights Watch
(HRW) est
convaincue qu’un accord
entre Kinshasa et le
M23 n’avancera pas le
processus de paix dans
l’Est du pays. Pour mettre fin à l’impunité, elle
estime que «le gouvernement devrait adopter
uneattitudecohérenteet
équitable envers tous les
groupes armés responsables de graves exactions, et s’abstenir de
promouvoir une justice
à sens unique ou un système à deux poids, deux
mesures».
HRW salue l’accord-cadre de paix signé le 24
février 2013 à AddisAbeba et la nomination
de Mary Robinson comme envoyée spéciale du
secrétaire général des
Nations unies pour la
région des Grands Lacs,
ainsi que le déploiement
prochain de la Brigade
d’intervention - une
force sous conduite
africaine créée au sein
de la Monusco. Elle
souligne que ce «sont
autant de bonnes occasions à saisir pour faire
avancer les choses» pas
seulement dans l’Est de
la RDC mais aussi dans
l’ensemble de la région
des Grands Lacs. HRW
appelle «les acteurs
internationaux à exercer
des pressions soutenues
pour assurer la cessation
immédiate de tout appui
militaire de la part du
Rwanda ou de l’Ouganda au M23 ou à d’autres
groupes armés actifs en
RD Congo et commettant des exactions».
Dans sa lettre datée du
mardi 7 mai, l’ONG
américaine Human
Rights Watch demande
au chef de l’état Joseph
Kabila Kabange de
«mettre fin à l’impunité
pour les auteurs de graves violations des droits
de l’homme». «Nous
vous adressons cette
lettre afin de vous faire
part de nos préoccupations et vous présenter
des recommandations
en ce qui concerne la
situation en matière de
droits humains dans
l’Est de la République démocratique du
Congo, et de souligner
combien il importe de
mettre fin à l’impunité pour les auteurs
de graves violations de
ces droits», écrit cette
correspondance.
Pour HRW, le gouvernement ne devrait
conclure d’accord avec
aucun chef de guerre
ayant commis des
exactions, quelle que
soit son appartenance
politique, ethnique ou
autre.
Sultani
Makenga visé
L’ONG américaine dit
notamment espérer que
des dirigeants de la
rébellion du M23 suspectés d’avoir commis
de graves violations des
droits humains comme
Baudouin Ngaruye et
Innocent Zimurinda
(actuellement au Rwanda), Sultani Makenga et
Innocent Kayna seront
arrêtés et traduits en
justice.
«Nous considérons
comme encourageantes les déclarations
que vous avez faites
au cours des douze
derniers mois, dans
lesquelles vous avez affirmé clairement que le
gouvernementcongolais
n’accorderait aucune
amnistie aux dirigeants
du M23 qui sont sous
le coup de sanctions de
l’ONU ou de mandats
d’arrêt pour crimes de
guerre ou crimes contre
l’humanité», écrit encore cette lettre.
«Pendant trop longtemps, la politique
consistant à intégrer des
chefs de guerre auteurs
d’exactions dans les
rangs de l’armée et à
leur accorder des grades
élevés et de l’influence,
n’a fait que perpétuer le
phénomène de l’impunité en R-dCongo, ce
qui revenait à récompenser le recours à la
violence».
L’ONG réclame l’arrestation des combattants
d’autres groupes armés qui se sont rendus
coupables d’exactions
contre des civils.
«Parmi ces milices
figurent le groupe armé
Raia Mutomboki, les
Forces démocratiques
pour la libération du
Rwanda (FDLR), les
Nyatura, les Maï Maï
Sheka, l’Alliance patriotique pour un Congo
libre et souverain
(APCLS), les Maï Maï
Yakutumba, le Front de
la résistance patriotique
de l’Ituri (FRPI) et les
combattants Maï Maï au
Katanga. Des centaines
de civils ont été tués et
des dizaines de villages
rasés par ces groupes
au cours des douze
derniers mois», écrit
Human Rights Watch.
L’ONG demande aussi
au Chef de l’état «de
relever de leurs fonctions, de soumettre à
des enquêtes et poursuivre en justice de
manière appropriée les
membres des forces de
sécurité congolaises
impliqués dans des
crimes de guerre, des
crimes contre l’humanité et d’autres violations graves des droits
humains, quel que soit
leur grade».
Dans l’annexe qui
accompagne sa lettre,
HTW accuse les FARDC d’avoir commis de
graves exactions avant
et après la naissance de
la rébellion du M23.
Alors que les militaires
de l’armée nationale
fuyaient devant l’avancée du M23 vers la ville
de Goma, ils se sont livrés à un déchaînement
de viols et de pillages:
au moins 76 femmes
et filles ont été violées
par des militaires de
l’armée congolaise dans
et aux alentours de la
ville de Minova, dans la
province du Sud-Kivu,
entre le 20 et le 30
novembre 2012, selon
des recherches effectuées par Human Rights
Watch.
L’ONG se dit consciente du fait que les violences et les exactions
continuent, mais espère
que «le gouvernement
congolais, avec un
soutien international,
pourra faire de réels
progrès au cours des
prochains mois sur la
voie d’un meilleur respect des droits humains
et d’une justice plus
aboutie».
Patron du
journal
«Elima»,
Essolomwa
est décédé
T
hy-René Essolomwa
ea Linganga est
décédé jeudi 9 mai à
Kinshasa, a-t-on appris
jeudi dans la soirée des
divers médias.
L’homme, journaliste
et fondateur du journal
Elima (anciennement
La Tribune Africaine)
au départ un proche
de Mobutu, a fini par
s’éloigner du «Léopard»,
et à s’afficher comme un
farouche opposant.
Il était récemment
revenu de l’Inde où, à
l’en croire lui-même, il
s’était «relifté» après
avoir suivi des soins de
santé. Il paraissait avoir
repris toute sa santé
et avait retrouvé toute
sa jeunesse vantant
les «miracles de la
médecine indienne».
Beau-fils de l’ancien
ministre des Affaires
étrangères Jean-Marie
Bomboko, il avait
épousé une Congolaise
de Brazzaville avec qui il
avait eu un enfant.
Mende Omalanga, en
charge des Médias,
Initiation à la Nouvelle
citoyenneté et Relations avec le Parlement (6.6%).
Viennent par la suite
Fridolin Kasweshi
Musoka en charge de
l’Aménagement du
territoire, Urbanisme
et Habitat, Infrastructures, travaux
publics et reconstruction (5.2%), Daniel
Mukoko Samba,
Vice-premier ministre
en charge du Budget (3.5%). Puis, à la
neuvième place, Geneviève Inagosi Kasongo,
ministre en charge du
Genre et Famille qui
récolte 1,4% d’opinions favorables.
Selon les Points, la
succès story de Matata
Ponyo, doit être recherchée dans le volet
diplomatique.
«La population se souvient du succès qu’a
récolté le sommet de
la francophonie, salué
par toutes les sommités du monde Francophone à l’opposé des
anti-sommets de la
Francophonie à Kinshasa, le fait de redorer
l’image de marque de
la RDC sur le plan
diplomatique, la mobilisation des pays, des
organismes multilatéraux et des personnalités de renommée internationale en faveur de
la RDC, pour désigner
et condamner ouvertement le Rwanda
comme agresseur de la
RDC, les «séchages»
des plénières de Kampala par le M23 par
manque d’arguments,
la résolution 2098 des
Nations Unies, etc.».
Axe crédité de 85%
d’opinions favorables
contre 15% d’opinions
défavorables.
visait qu’à créer les
conditions d’une solution durable à la crise
dans l’Est du pays. Il a
indiqué que cet accord
engage non seulement
la RDC mais également
les pays de la région des
Grands lacs ainsi que la
communautéinternationale.
qui sont intervenus
lors d’un débat souvent
«très dur», dont s’est
félicité le président de
l’Assemblée nationale
Aubin Minaku, ont fait
remarquer que l’accord
d’Addis-Abeba est
déséquilibré et prend
le pays en otage parce
qu’il formule plusieurs
obligations à la RDC
maisaucunerecommandation au M23.
Tshibanda Tungamulongo a estimé qu’il n’y
a pas de déséquilibres
dans cet accord cadre
qui amène des réformes
qui vont dans l’intérêt de Congolais. Des
députés, qui ont soutenu
Raymond Tshibanda,
ont recommandé au
gouvernement de proposer un projet de loi
en vue de la ratification
de cet accord de paix,
conformément à la loi,
une façon pour le pays
de s’approprier ce texte.
avant les points n
Les Députés
veulent
«s’approprier»
l’accord-cadre
R
aymond
Tshibanda
Tungamulongo,
a affirmé
mercredi 8 mai devant
l’Assemblée nationale
que l’accord de paix
d’Addis-Abeba, en
éthiopie est une voie
de sortie à la guerre
de l’Est. Cet accord a
été signé le 24 février
dernier par les 11 pays
de la région pour ramener la paix en RDC. Le
chef de la diplomatie
congolaise répondait
à une question orale
avec débat sur le bienfondé de cet accord de
paix, signé le 24 février
dernier par les pays des
Grands lacs.
Le ministre a affirmé
qu’aucun engagement
souscrit au terme de cet
accord ne porte atteinte
à la souveraineté du
pays. Il soutient plutôt
que cette initiative ne
Un débat
souvent «très
dur».
Raymond Tshibanda
Tungamulongo s’est
félicité des avancées
réalisées dans la crise
qui secoue, depuis deux
décennies, l’Est de la
RDC. Pour le ministre,
le plus important dans
la crise de l’Est, était
de déterminer les vraies
causes des conflits et
d’identifier les véritables acteurs.
Cependant, plusieurs
députés (de la majorité
comme de l’opposition)
Ils voulaient faire peur au maire
L
e Mouvement pour
la restauration de la
démocratie
au Congo
(MRDC) du général
autoproclamé Hilaire
Kombi revendique
la tentative de meurtre contre le maire de
Beni. Le commandant
des opérations de cette
milice, Eric Kenzo, a
déclaré jeudi 9 mai que
la brève occupation de
la résidence du maire
était une façon pour ses
troupes de signaler leur
présence dans la ville.
Mais la milice nie avoir
voulu tué le maire de
Beni. Selon son com-
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 4.
mandantdesopérations,
il s’agissait «d’une
action militaire psychologique». Mardi 7 mai,
une dizaine d’hommes
armés se sont introduits
dans la résidence privée
du maire qui a eu la vie
sauve en sautant par la
fenêtre et en escaladant
le mur de clôture de sa
maison. Le chef milicien indique que «pour
l’instant» ses hommes
n’ont pas l’objectif d’attaquer la ville de Beni.
Il reproche au maire et
aux autorités militaires
de la ville de Beni «leur
incapacité» de sécuriser
les habitants et leurs
biens.
Elle affirme que ses
hommes sont présents à
Beni et dans les localités environnantes.
De son côté, le commandant intérimaire
du premier secteur
des FARDC basées à
Beni, colonel Richard
Bisamaza, accuse le
MRDC de «chantage».
L’officier annonce l’arrestation «imminente»
du responsable de ce
groupe armé.
La société civile du
Nord-Kivu se dit inquiète de la tentative de
meurtre contre le maire
de Beni. Elle appelle les
autorités congolaises et
la Monusco «à prendre
des dispositions pour
éviter toute surprise».
ma vie |
Entre médicaments asiatiques, américains et
locaux, le malade ne sait plus où donner de la tête
D
epuis 2011,
nous sommes
en plein
dans la
2è décennie de la
stratégie régionale
pour la promotion du
rôle de la médecine
traditionnelle dans
les systèmes de santé.
Quel est l’état de la
situation ?
La polémique sur les
médecines parallèles
se corse davantage. En
2011, la communauté
africaine s’est penchée
sur la conservation des
plantes médicinales. Les
résultats de cette réflexion
devraient en principe être
déjà rendus publics. Mais
enattendant,quelhéritage
pour l’Afrique ? Depuis
plus d’une décennie déjà,
la communauté africaine
tente de valoriser la
médecine traditionnelle.
Mais on assiste aussi à
une véritable razzia de
ces médecines qui nous
viennent de l’Asie, plus
précisément de la Chine
et de l’Amérique. Il y
a quelques années, le
service de laboratoire de
neurologie des Cliniques
universitaires de Kinshasa
(CUK) avait jeté un pavé
dans la mare. Selon un
rapport de ce service,
les produits médicaux
traditionnels importés
auraient des effets néfastes
sur les patients qui les
utilisent dans l’espoir
de guérison. Selon les
laborantins des CUK, 17
personnes ayant suivi un
traitement à base de ces
produits avaient souffert
d’insuffisance rénale.
Ce rapport tirait donc la
sonnette d’alarme. Dans
l’opinion, la prolifération
des médecines parallèles
est perçue comme une
bonne chose parce que
moins coûteuse.
Cependant, elles
inquiètent les médecins
et les pharmaciens du fait
de leurs vertus curatives
qui restent à prouver
scientifiquement. À la 3ème
Division de pharmacie
et de laboratoire du
ministère de la Santé
publique, le dossier
semble enfoui dans les
tiroirs. C’est ici que toutes
les autorisations sont
accordées et les analyses
de conformité effectuées.
Personne, ici, ne veut
parler de la question. On
préfère se taire. «Pourtant,
les révélations des
Cliniques universitaires
devaient leur servir de
prétexte pour diligenter
une enquête», explique un
médecin. Un agent de ce
service délie néanmoins
sa langue. Il confie qu’il
y a anguille sous roche :
«Nous ne comprenons pas
pourquoi cette enquête
traîne. Nous avons
l’impression qu’il y a une
main noire derrière cette
affaire». En tout cas, cette
enquête est souhaitée
par les fonctionnaires
de la 3ème Division du
ministère de la Santé
pour qu’on établisse
les responsabilités
des maisons qui sont
incriminées. Mais la
question divise. Les
pharmaciens estiment
qu’il revient à l’Ordre
des pharmaciens
d’examiner le problème.
Pour d’autres, c’est au
ministère de la Santé
publique que revient
la tâche pour remettre
de l’ordre dans ce
secteur, notamment en
proposant une nouvelle
réglementation en la
matière. Pour l’instant,
les maisons qui pratiquent
la médecine parallèle
gardent le silence. Seule la
maison Aloe Vera donne
de la voix. Cette maison
fait la promotion des
médicaments Aloe Vera à
base des plantes naturelles
cultivées dans des
grandes plantations des
États-Unis. Louis Kasole
explique que les produits
issus de plantes naturelles
sont sains : «L’objectif
est d’être utilisé à des
fins médicales. Ils sont
soumis à des tests et
contrôles de qualité à
partir du laboratoire
d’Arizona, aux USA. Ces
produits sont à nouveau
testés en R-dC par l’OCC
et le laboratoire des
Cliniques universitaires
de Kinshasa». Et de
poursuivre : «De la plante
au produit médical, la
plante aloès stimule
l’organisme à s’autocorriger. Les produits
issus de la plante d’aloès
ont prouvé de quoi ils
sont capables et ont été
couronnés par le prix
du Conseil scientifique
international de l’Aloes,
réputé en identification
de la consistance et de la
pureté».
Sur des risques ayant trait
à la prise des médicaments
à base d’Aloès, Louis
Kasole fait remarquer
que les laboratoires ont
prouvé scientifiquement
qu’il n’y a aucun risque
en se faisant soigner
avec des produits Aloe
Vera. «Cependant, il
faut observer tous les
principes établis par
l’administrateur du
produit», insiste-t-il.
Problématique.
Beaucoup pensent que
la problématique de
la vente de produits
médicaux traditionnels
doit interpeller les
autorités sanitaires de
la R-dC en vue de la
réforme de la législation.
«Face à la popularité
croissante de ces produits
et de leur thérapie, il se
pose la question de leur
innocuité. C’est pourquoi,
il faut réglementer
l’usage des médicaments
traditionnels. Autrement,
ces médecines
parallèles vont créer un
environnementdangereux
avec comme résultat
des effets indésirables et
d’autres problèmes de
santé», recommande un
médecin des CUK.
Il en est de même des
produits des tradipraticiens qui sont en
vente libre. Souvent, ce
sont des charlatans qui
se livrent à la vente sans
pour autant avoir une
qualification ou suivi une
formation en la matière.
Selon des statistiques,
dans les pays en voie
de développement, la
pauvreté est à la base du
recours aux thérapies
traditionnelles par la
population. Entre-temps,
les tradi-praticiens se
mobilisent pour leur
à moins de 1000 jours de l’échéance
de l’ambitieux projet OMD, quel bilan?
H
uit objectifs
du Millénaire
pour le
développement
(OMD) ont été définis en
2000 quand un certain
nombre d’agences des
Nations Unies (ONU)
s’étaient réunies à leur
quartier général de New
York. Ces agences de
l’ONU promirent que
d’ici à 2015, elles auraient
réduit la pauvreté et la
faim dans le monde de
moitié, se seraient battues
contre le changement
climatique et les
maladies, auraient résolu
le problème du manque
d’eau potable et accru
les droits des femmes
et des filles en matière
d’éducation.
Ce n’était pas la première
fois que les dirigeants
mondiaux faisaient
de telles promesses
grandioses.
La voix de nombreuses
critiques, en particulier
en Afrique, s’était
élevée, avec un fond de
cynisme, arguant que de
telles promesses étaient
très ambitieuses et en
définitive vouées à être
abandonnées.
Tout de même, si
beaucoup reste à faire,
certains optimistes font
valoir que ces objectifs
ont aidé à affiner les
objectifs de la politique
publique des États, en
particulier dans le monde
en développement.
Selon Ban Ki-moon,
secrétaire général des
Nations Unies, 600
millions de personnes ont
été sorties de la pauvreté.
Des petites filles et
des femmes du monde
entier ont bénéficié de
l’enseignement primaire.
Il y a eu une baisse de la
mortalité infantile et de la
délinquance juvénile. Les
investissements injectés
dans la lutte contre le
paludisme, la tuberculose
et le sida ont contribué à
sauver des vies. En dépit
des opinions défendues
par le secrétaire général, il
paraît clair que les OMD
étaient très ambitieux.
Tel est notamment
le cas au Cameroun,
où le Programme des
Nations Unies pour le
développement (PNUD) a
déjà entamé un partenariat
avec les organisations non
gouvernementales (ONG)
pour un agenda postOMD.
Lents progrès.
Plusieurs raisons
expliquent la lente
réalisation des OMD.
Une des principales
raisons pour lesquelles
ces objectifs ne pourront
être réalisés en un
temps record vient de
l’aide financière non
coordonnée, en particulier
aux États en Afrique.
Une grande partie de
l’aide financière, envoyée
aux administrations
centrales par les agences
de l’ONU, a été par
ailleurs détournée par des
fonctionnaires corrompus.
Une partie de cet argent a
été placé sur des comptes
bancaires en Suisse en
particulier.
L’ONU est bien
consciente de ces
opérations malveillantes,
mais très peu a été fait
pour s’assurer que l’aide
financière destinée aux
pauvres et aux miséreux
du monde soit utilisée à
bon escient.
Une autre raison majeure
pour laquelle les OMD ne
pourront être réalisés en
un temps record est que
la plupart des agences de
l’ONU préfèrent opérer
avec les administrations
centrales plutôt que de
s’adresser aux partenaires
de développement comme
des groupes de la société
civile et des ONG.
Il est vrai que la société
civile et les ONG ne sont
pas aussi organisées.
Malgré ce fait, la plupart
de ces groupes de la
société civile et ONG sont
en mesure de canaliser les
fonds judicieusement vers
les communautés dans le
besoin.
Le PNUD au Cameroun
semble avoir compris
que travailler uniquement
avec les gouvernements
ne peut résoudre le
casse-tête des OMD raison pour laquelle il
y existe désormais une
grande implication des
organisations de la société
civile et des ONG à
travers tout le territoire
national.
Si certaines
préoccupations
tourmentent la
communauté du
développement au sujet
de la réalisation des
OMD d’ici 2015, il est
aussi vital de remédier à
certains torts commis dans
le passé par le système des
Nations Unies.
Si la priorité est donnée
par le système des
Nations Unies aux
créations d’emplois et aux
véritables privatisations
(pas entre «copains»,
mais dans la transparence
et l’Etat de droit) sans
coercition étatique, plutôt
qu’à l’aide financière,
alors il peut être possible
d’atteindre les
OMD en un temps
record. En outre, si les
groupes de la société
civile et les ONG en
particulier en Afrique
sont bien structurés et
organisés, ils pourraient
alors facilement aider
le système des Nations
Unies dans la réalisation
des OMD d’ici 2015.
L’aide financière seule
ne peut pas résoudre
les problèmes, une
approche holistique est
très importante pour la
réalisation des OMD en
un temps record.
CHOFOR CHE n
reconnaissance juridique.
Ils se lancent dans la
recherche scientifique et
envisagent d’adapter les
produits de la médecine
traditionnelle à base des
plantes naturelles aux
normes de la médecine
moderne. Marginalisée
parce que non encore
agréée par le ministère
de la Santé publique, la
médecinetraditionnelleen
R-dC prend pourtant de
l’ampleur depuis plusieurs
décennies.
Si dans certains pays de
l’Afrique de l’Ouest et
de l’Afrique australe,
la pratique de cette
médecine dite ancestrale
est mise sur le même
pied d’égalité que la
médecine moderne, en
R-dC, il n’y a pas encore
des textes réglementaires.
Un projet de loi dans ce
sens devait être soumis
au parlement. «Avec un
cadre juridique approprié,
la médecine traditionnelle
congolaise ne sera plus
une pratique tolérée, mais
légale», déclare-t-on au
Centre médical congolais
Nsanga Lubangu. En
2007, l’OMS avait
participé à l’élaboration
de ce projet de loi avec
le concours des médecins
et des pharmaciens de la
médecine traditionnelle
ainsiquedesreprésentants
de la médecine moderne.
A l’Union nationale des
guérisseurs congolais, on
souligne que «la médecine
traditionnelle congolaise
est en train de reprendre
sa vraie valeur devant
les défaillances de la
médecine moderne». On
souhaite que le ministère
de la Santé publique
ouvre des espaces dans
les hôpitaux d’État pour
les tradi-praticiens en vue
d’une collaboration avec
la médecine moderne :
«L’État devrait nous
octroyer des crédits pour
soutenir la recherche et
le développement dans le
domaine de la médecine
traditionnelle».
Un groupe de tradipraticiens qui militent
pour «un Congo sans
malaria» s’est lancé
dans la recherche des
médicamentstraditionnels
capables de guérir la
malaria. Ils ont déjà
produit la Méyamycin
mise à jour par le
Centre de recherche des
médicamentstraditionnels
améliorés (CRMTA),
dirigé par le pharmacien
Basile N’tondele Diazolo.
Prescrit désormais dans
plusieurs formations
hospitalières, après
des tests aux CUK,
ce produit fait ses
preuves. Le ministère
de la Santé interpelle la
population r-dcongolaise,
particulièrement les
tradi-praticiens, les
pharmaciens, les
chercheurs, les ONG
et les producteurs de
médicamentstraditionnels
améliorés. Tous ces
acteurs de la sauvegarde
des plantes médicinales
doivent contribuer à
l’utilisation responsable,
durable et judicieuse en
faveur de générations
futures.
Ces plantes constituent
une ressource précieuse
pour le pays et nécessitent
des mesures incitatives
pour arrêter des stratégies
de conservation et de
valorisation, telles que la
création des pépinières
et jardins des plantes
médicinales. La culture
des plantes médicinales,
la mobilisation des
ressources et le
développement d’un
plaidoyer pour encourager
des études de bio
prospection des plantes
médicinales. Le danger
est réel, celui de voir
des plantes aux vertus
thérapeutiquesdisparaître
de la flore à cause de la
prolifération des points
de vente de ces plantes,
l’utilisation incontrôlée et
sa demande sur le marché
local et international. «La
vente de médicaments
à base des plantes doit
être réglementée car
ils peuvent causer des
intoxications puisque
mal dosés», souligne
Basile Ntondele. La
R-dC dispose d’un
programme national de
promotion de la médecine
traditionnelle qui a pour
mission de développer
et de promouvoir cette
médecine.
TONY NGANGA n
Pharmaciens, biologistes et chimistes
se liguent pour assurer la qualité
des biens livrés au commerce
C
onscients du
rôle que le
laboratoirejoue
dans la vie,
pharmaciens,biologistes,
chimistes agronomes
et miniers de la R-dC
décident de mutualiser
leurs ressources
et compétences en
créant une association
nationale dénommée
«Association congolaise
des laboratoires»
(ASCOLAB).
Témoin privilégié de
l’événement, le directeur
général de l’Office
congolais de contrôle
(OCC), Albert Kasongo
Mukonzo, a rappelé
que c’est «près d’un an,
jour après jour, sous le
patronage du ministre
de l’Economie et du
Commerce, à l’occasion
de la célébration par
l’OCC de la journée
internationale de
l’accréditation» que
l’annonce de la mise en
place de cette association
avait été faite.
Et depuis, chaque jour,
a-t-il déclaré, avec le
ministre de l’Economie
et du Commerce, ils
ont pris la mesure de
l’engagement pour
l’éclosion d’une
infrastructure de qualité
et performante en R-dC.
Ce qui passe notamment
par l’avènement des
laboratoires d’essais
performants dans tous
les domaines d’activités ;
évaluation de la
conformité, santé, mines,
agriculture, etc.
Pourquoi une association
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 21.
congolaise des
laboratoires ? La mise en
place de cette association
répond à un souci.
Lors de la célébration
de la célébration de la
journée internationale
de l’accréditation, a
fait remarquer Albert
Kasongo, la préoccupation
commune aux Etats et aux
organismes partenaires
dans la régulation des
transactionscommerciales
et de la production
industrielle est d’assurer
en particulier la qualité
des biens livrés au
commerce.
Echanges.
«Cette qualité n’est pas
seulement tributaire
des caractéristiques
intrinsèques des produits
ou des systèmes, mais
aussi de la compétence
desévaluateurs,personnes
morales et physiques.
L’assurance de la qualité,
passant au mieux par
l’accréditation des
laboratoires d’essais et
d’étalonnage, a un prix
qui exige une conjugaison
des ressources et
des compétences».
En accompagnant
l’initiative de la mise
en place de entend
«soutenir le renforcement
d’échanges multiformes
et la promotion commune
des laboratoires en
R-dC ; promouvoir
l’échange de toutes les
formes d’expériences
scientifiques et
techniques, toute
forme de coopération
scientifique et technique
entre laboratoires
associés avec des
réseaux de laboratoires
européens, américains,
asiatiques et africains,
plus avancés dans
l’accréditation, c’est-àdire la reconnaissance
internationale de
la satisfaction aux
exigencesdecompétence
pour les laboratoires
d’essais et d’étalonnage.
Encouragée par le
ministère de l’Economie
et du Commerce
ainsi que par l’OCC,
l’ASCOLAB permettra
à la R-dC de jouer, à
travers les laboratoires
affiliés, un rôle actif au
niveau des normes et
travaux de l’Organisation
internationale de la
normalisation (ISO),
des organismes
internationaux
d’accréditation comme la
SADCAS, le COFRAC,
l’ILAC ou l’IAF.
L’opération de lancement
de l’ASCOLAB a
bénéficié du partenariat
de la communauté
de développement de
l’Afrique
australe (SADC), le
laboratoire national de
métrologie d’Allemagne
(PTB), la société de
surveillance minière
(SSM), la Banque
internationale pour
l’Afrique au Congo
(BIAC), la Générale
des carrières et des
mines (GECAMINES),
la Société congolaise
d’industrie de raffinage
(SOCIR).
NZILA MUNGENGA SENDA n
analyse |
Face à l’activisme politique qui
voit jour, et si on faisait un rêve
Les rebelles du M23 ont beau se faire délester de leurs
Seigneurs de guerre et de leurs hommes de troupe,
cela ne change rien: le dernier mot revient au Rwanda
Mardi 20 décembre 2011, jour historique. à la Cité de l’UA, après ses deuxièmes élections, tout un pays investissait dans le faste son Chef de l’état. Le soft numérique-de paulin.
L
e M23 n’en
démord pas.
à se demander quand il
parle, c’est
au nom de qui! Il multiple les lettres adressées
aux Parlements nationaux - Afrique du Sud,
Tanzanie - pour tenter
de les dissuader d’envoyer des troupes combattre dans les Kivu,
et - même - les mises en
garde. ... «Les rebelles
du M23 se sont toujours
imposés face à des
forces plus importantes
et mieux équipées. La
même chose arrivera à
la brigade d’intervention si votre sagesse
ne parvient pas à (…)
arrêter cette dangereuse
aventure», écrit le nouveau chef politique du
M23, Bertrand Bisimwa
au Parlement tanzanien.
Le M23 serait-il si sûr
de ses forces ou parle-t-il par peur d’être
écrasé? Le passé récent
rappelle un certain
Saddam Hussein (Irak),
un certain Mouammar Kadhafi (Libye)
et, tout récemment les
Djihadistes, wahhabites, salafistes (Mali) et
autres preneurs d’otages
étrangers.
Saddam Hussein avait
promis la fin de l’Amérique dans le désert (il
détruirait Israël). Kadhafi avait juré de rendre
la Méditerranée rouge
de sang... Au Mali, dès
que les premières bombes françaises furent
lâchées au-dessus des
zones occupées, nul
n’entendit plus Acqmi,
ni Mujao, ni, ni qui
squattaient aux portes
de la Capitale Bamako!
C’est le
Rwanda, rien
que le Rwanda.
Le M23 peut toujours
tenter le tout pour
le tout. Après avoir
adressé du courrier au
Parlement sud-africain,
c’est donc au tour de
la Tanzanie de recevoir
la même missive. Les
rebelles du Nord Kivu
veulent décourager
l’envoi des troupes de
la brigade d’intervention de la Monusco,
décidée par le Conseil
de sécurité des Nations
Unies pour neutraliser
les groupes armés actifs
dans les Kivu, en premier, le M23. à ce jour,
personne ne leur a prêté
oreille.
Ministre tanzanien
des Affaires étrangères, Bernard Membe a
donné, samedi 4 mai, la
position de son gouvernement. «Ce ne sont
que des intimidations.
Qu’ils arrêtent ça. S’ils
nous provoquent, nous
riposterons à temps», a
répondu Bernard Membe devant l’Assemblée
nationale de son pays.
Le ministre accuse le
M23 de violer, de tuer
et de provoquer les déplacements des milliers
de personnes dans le
Nord-Kivu, rappelant la
volonté de son pays de
secourir les Congolais.
«Notre armée est forte
et nous irons en RDC
comme avocat de la
paix pour la restaurer…».
Le 3 avril dernier, le
mouvement rebelle M23
avait adressé le même
courrier au Parlement
sud-africain.
Général de brigade,
Xolani Mabanga, porteparole de l’armée sudafricaine, a réagi sans
attendre: «Nous prenons
note [des menaces du
M23 et] nous allons
nous déployer comme
ordonné par le gouvernement, et rien ne va
nous en dissuader ou
nous faire peur. Nous ne
sommes pas intimidés».
«L’un de nos devoirs
est d’aller en guerre, de
faire la guerre et de gagner la guerre», ajoutait
le Général de brigade.
Autre pays qui fournira
les troupes à la Brigade
spéciale de la Monusco,
le Malawi.
à ce jour, Bisimwa
n’a pas encore signé sa
lettre au Parlement de
Lilongwe. Mais ça ne
saurait traîner, à ce que
l’on voit.
Pauvres Congolais,
faut-il le reconnaître.
Après tous ces chefs
de guerre qui, après
l’Afdl, ont fait parler
d’eux - Ernest Wamba
Dia Wamba, Jean-Pierre
Ondekane, Vincent de
Paul Lunda Bululu,
émile Ilunga Kalambo,
Adolphe Onusumba
Yemba, Azarias Ruberwa Manywa, Moïse
Nyarugabo, Jean-Pierre
Bemba Gombo, etc., il y
a toujours des Congolais
pour répondre à l’appel
du Rwanda en vue de
l’aider à faire valoir la
perception de ses questions sécuritaires vitales
liées à son existence.
En réalité, le M23 a
beau se délester de tout ses seigneurs de guerre,
Jules Mutebusti, Laurent Nkunda(Batware),
Bosco Ntaganda, JeanMarie Runiga Rugerero
et demain... Bertrand
Bisimwa - et ses hommes qui désormais
affluent les camps de
la Monusco - il y aura
toujours quelqu’un pour
reprendre la main et
faire valoir les thèses
rwandaises.
Alors qu’on entend
le mot frustration à la
bouche, il faut se demander si quelqu’un
saura jamais un jour
vider celles-ci. Déjà au
sein de nos propres par-
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 5.
tis politiques, lorsque
nous mettons souvent
légitimement en avant
nos nôtres - femmes et
enfants -, nos Camarades nous approuvent-ils
toujours même si par
respect - ou par discipline - ils acquiescent
publiquement nos
choix?
hommes et
les femmes de
valeur.
Lorsqu’on fait valoir les
«poids» politiques respectifs de nos partis en
comptant sur le nombre
de nos élus, combien de
chefs de partis sont-ils
prêts à se regarder dans
le blanc de l’œil dans le
miroir sans avoir honte
d’eux?
Au moment où le débat
sur la reformation de
la Commission électorale Nationale indépendante prend corps à
l’Assemblée nationale
avec la désignation des
nouveaux animateurs,
l’heure a sonné que le
Président de la République qui seul fait face
à l’opprobre née des
d’incroyables dysfonctionnements de la Céni
et doit seul s’expliquer
face à la Communauté
internationale s’assume,
en recherchant les
hommes et les femmes
de valeur - que ceux-ci
viennent des partis majoritaires ou des partis
minoritaires, qu’importe! - l’essentiel est qu’ils
jouissent de la crédibilité morale nécessaire
pour redonner un sens à
ce pays.
Il est en tout inacceptable que ceux qui ont
acheté des Députés
contre argent comptant
et trébuchant dans les
bureaux de vote, les
centres de compilation
ou en Cour suprême,
réussissent à perpétrer
leur forfait. Si la Céni
nouvelle formule a
vocation de corriger les
dysfonctionnements
d’hier et si l’homme
qui a le plus souffert de
l’incurie de cette Cénilà est le Chef de l’état,
il lui revient à lui - et
à lui seul - d’arrêter le
déclin.
Mettre les gaz en période d’incertitude
C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière
Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.
Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une
histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 20.
l’actus |
Koyagialo et Busa vont s’affronter pour
le poste de gouverneur à l’équateur
L
ors des
dernières
confrontations
électorales
pour le poste de gouverneur, c’est la MP
(alors AMP) qui avait
fait mordre la poussière à l’opposition
qui présentait deux
candidats au moins.
Jean Claude Baende
Etaf’Eliko (Maj.)
réunit ainsi 60 voix sur
108 sur sa liste contre
28 voix pour JeanLucien Busa Tongba
(MLC), et 20 voix
pour Gabriel Bolenge.
Membre PDC de José
Endundo Bononge,
Bolenge était en indélicatesse avec son
parti d’origine. Tandis
qu’avec zéro voix, le
candidat kengiste,
le Sénateur Michel
Bongongo clôturait la
marche.
Le grand enseignement
du scrutin du 13 novembre 2009? Le match
s’était joué entre la MP
et l’opposition du MLC
(Jean-Pierre Bemba
Gombo).
On sait que Jean-Lucien Busa Tongba avait
fait état d’irrégularités
et accusé la Majorité
présidentielle de «corruption», ce qu’avait
rejeté Louis-Léonce
Koyagialo Ngbase Te
Gerengbo qui coachait
le candidat AMP JeanClaude Baende.
Depuis le week-end, on
sait que le candidat malheureux de l’opposition
en 2009 devra affronter
le coach du candidat
de la MP. C’est donc
Louis-Léonce Koyagialo.
Busa et Koyagialo ont
chacun déposé son
dossier de candidature à
Mbandaka, chef lieu de
la province.
à dr., l’ancien PM intérimaire Louis-Léonce Koyagialo Ngbase Te Gerengbo (Maj). à g., le Député
(Bodjala, opp. MLC) Jean-Lucien Bussa Tongba. Ci-bas, l’ancien Gouverneur révoqué JC Baende. dr.
Après avoir fixé le
scrutin pour le 27 mai,
la CéNI le prévoit au
7 juin, expliquant que
nombre de candidats
avaient sollicité un
report. Une question
reste à régler: est-ce
le Bureau actuel de
la CéNI ou celui que
l’Assemblée nationale
est occupé à mettre en
place qui organisera ce
scrutin?
BUSA dans son
meilleur rôle.
Il reste que ce sont deux
personnes qui connaissent parfaitement le terrain qui vont s’affronter.
Ancien collaborateur
de l’homme fort du
régime Mobutu, Félix
Vunduawe Te Pemako
(directeur de cabinet
de Mobutu), Busa qui
passe pour l’un des
deux hommes clé de
Jean-Pierre Bemba, se
trouve à l’équateur sur
ses terres. élu de Budjala (Sud Oubangui, en
2006), il a été cité en
KOYA SOUVENT
à LA manœuvre.
La province a toujours
élu, les yeux fermés,
ceux qui se réclament
de l’ancien Président.
En 2006, à la Présidentielle, la province fit
carton plein à Bemba.
En 2011, en l’absence
de Bemba, ce fut à
Léon Kengo wa Dondo
et à étienne Tshisekedi
(pour d’autres raisons)
de récolter la mise au
détriment du candidat
de la MP, Joseph Kabila
Kabange.
«C’est le gouvernement
de la RDC qui a donné
ces chiffres. Nous ne
faisons que constater
et mettre en lumière la
vérité», s’est défendue
Juliette Perreard qui demandeaugouvernement
«de tirer profit de ce
rapport et de ce classement». «On demande au
gouvernement de prendre (ce rapport) comme
un soutien, comme une
aide pour avancer et
peut-être l’année prochaine (le pays pourrait)
se retrouver sur une
autre position dans ce
classement», indique-telle.
En août 2012, le coordonnateur des programmes santé et nutrition
de Save the children, Dr
Arsène Niangoran, avait
annoncé que l’ONG
projetait de réduire le
taux de mortalité infantile dans notre pays de
158 décès pour
1.000 naissances vivantes à 65 pour 1.000 par
an d’ici 2015.
La réduction de la
mortalité des enfants de
moins de 5 ans figure
parmi les OMD (Objectifs du millénaire pour
le développement).
Selon l’Unicef, environ
29.000 enfants de moins
de cinq ans - soit toutes
les 21 minutes - meurent chaque jour, «principalement des causes
qui auraient pu être
évitées».
à en croire l’Unicef,
agence des Nations
unies, plus de 70 % de
près de 11 millions de
décès d’enfants enregistrés tous les ans sont
attribuables à six causes
principales : la diarrhée,
le paludisme, les infections néonatales, la
pneumonie, un accouchement prématuré ou
un manque d’oxygène à
la naissance.
2011 comme le meilleur
élu de la province en
nombre de voix récoltées et ici, la fidélité aux
Mobutu paie. Depuis la
fin du Léopard, la province se dit orpheline et
rêve du grand soir: sa
revanche.
Un rapport de l’ONG Save the Childrens
fait part d’une hécatombe de bébés en RDC
E
nviron 6,9
millions
de nouveau-nés
meurent
chaque
année dans notre pays le
jour de leur naissance,
et cela «correspond à
la population entière de
la ville de Londres»,
indique un rapport
de l’ONG internationale Save the Children
intitulé «Situation des
mères dans le monde»
publié mardi 7 mai dans
la Capitale et rélayé par
les médias à Kinshasa.
Le rapport qui fait
état de cette véritable
hécatombe a été commenté par Mme Juliette
Perreard, coordinatrice
en charge des médias
et communications de
cette ONG qui a expliqué que chaque année,
un million de nouveaunés meurent le jour de
leur naissance dans
notre pays.
Le même document
place notre pays à la
dernière position du
classement des 176
pays suivant l’indice
des mères qui meurent à
l’accouchement.
Selon le rapport, une
femme ou une fille
congolaise sur 30 risque
de mourir en raison de
problèmes liés à la maternité, notamment au
moment de l’accouchement. Dans le pays en
tête de ce classement,
la Finlande, ce risque
existe pour une femme
sur 12.200.
positiver
ce rapport.
Pour mener cette étude,
Save the children a
comparé la situation
dans 176 pays dans les
domaines de la santé, de
la mortalité infantile, de
l’éducation, des revenus
et du statut des mères.
Si l’équateur rêve d’un
«Mobutiste», il n’y a
pas mieux que LouisLéonce Koyagialo
Ngbase Te Gerengbo.
Ce pourrait être un
argument pour l’ancien
Premier ministre intérimaire (du 7 mars au 9
mai 2012) qui fut aussi
Vice-Premier ministre
en charge des Postes et
NTI (Nouvelles technologies de l’Information) après avoir géré
longtemps la Majorité
présidentielle comme
secrétaire exécutif
adjoint, puis comme
secrétaire exécutif a.i
après la démission du
titulaire Augustin Katumba Mwanke.
Né à Yakoma (Nord
Ubangui) en 1947,
Koyagialo est surtout connu comme ce
gouverneur du Katanga
(alors Shaba) qui fit la
prison dans l’affaire du
«massacre» du campus
universitaire de Lubumbashi qui accéléra la
chute du régime Mobutu. Il fut cité comme
témoin et - pire comme
complice - et accepta de
jouer le rôle de verrou.
Cet épisode de sa vie a
marqué profondément
l’homme et pourrait
expliquer, à en croire
des analystes, pourquoi
Koyagialo qui donne
de lui l’image d’un
grand commis de l’état,
décida d’«effacer» tout
de sa mémoire et de recommencer sa vie en se
rapprochant d’abord du
PPRD puis en en prenant la carte. Ce qui est
considéré à l’équateur
comme un acte de trahison... Bien que jamais
élu à ce jour, Koyagialo
a néanmoins souvent
été à la manœuvre. En
2006 et en 2011, il fut
le témoin à la Présidentielle du Candidat de la
Majorité, Joseph Kabila
Kabange et il conduisit
à la victoire nombre de
candidats de la Majorité
au poste de gouverneur.
Ce fut le cas du gouverneur du Sud-Kivu.
Ce fut aussi le cas du
Gouverneur du Maniema.
Blanchi sous le harnais de l’organistion,
l’occasion lui est enfin
donnée de jouer pour
lui-même.
Selon d’aucuns, en
Accréditation
d’ambassadeurs
P
lusieurs ambassadeurs
accrédités
dans notre
pays ont
présenté
leurs lettres de créance
au Président de la République. La cérémonie
s’est déroulée jeudi 9
mai au Palais de la Nation, siège de la présidence de la République.
Parmi ces nouveaux
ambassadeurs, il faut
signaler, Mme Diane
Corner, ambassadeur du
Royaume-Uni, devenant
ainsi officiellement le
dix-septième ambassadeur accrédité dans
notre pays. Mme Diane
Corner entame son
mandat en RDC dans
un contexte d’efforts
internationaux visant à
réaliser une paix durable
au conflit dans les Kivu.
Mme Diane Corner a
rejoint le Foreign Office
en 1982. Affectée à
Kuala Lumpur, en Malaisie, comme deuxième
Secrétaire politique de
1985 à 1988. De 1989 à
1991, elle a pris l’initiative sur la politique
menée à l’égard de
l’Angola, du Mozam-
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 6.
bique et d’autres pays
de la SADC. De 1991
à 1993, elle a travaillé
sur le dossier ChineHong Kong et le Moyen
Orient. De 1994 à
1998, elle a été Chef de
Mission adjoint auprès
de l’Ambassade britannique à Berlin. De 2001
à 2003, elle a été Hautcommissaire britannique adjoint à Harare, au
Zimbabwe.
«La signature de l’accord-cadre d’AddisAbeba, le déploiement
de la brigade internationale dotée d’un
mandat renforcé et la
désignation de Mme
Mary Robinson comme
Envoyée Spéciale pour
la Région des Grands
Lacs offrent une réelle
opportunité de voir
naître une paix durable. Le Royaume-Uni
s’est engagé à soutenir
ce travail pour mettre
un terme au conflit»,
a déclaré le nouvel
ambassadeur. Autres
ambassadeurs accrédités par le Président de
la République: ceux du
Portugal, de Slovaquie,
de Finlande, d’éthiopie
et de Danemark.
déposant son dossier à
Mbandaka, Busa a fait
fort, même très fort.
Mais d’ici le 7 juin, le
chemin est encore long.
alunga mbuwa n
Déluge de
candidats
I
ls n’ont jamais
été aussi nombreux: ils seraient
25 candidats au
moins à prendre le
départ pour le poste de
gouverneur à l’équateur. Signe que le
consensus sera difficile à trouver. Dans
sa tombe de Rabat,
Mobutu se retournera
plusieurs fois...
Le cardinal
Monsengwo
opposé au
mariage
entre
personnes de
même sexe
L
ors d’un
point de
presse
samedi
4 mai au
Centre
Lindonge, le cardinal
Laurent Monsengwo Pasinya a invité
le peuple congolais,
notamment les fidèles
catholiques, «à l’union
des cœurs» pendant
cette année jubilaire.
Il s’est également
prononcé sur le débat
portant au «mariage
homosexuel» qui fait
rage en Occident.
Pour Mgr Laurent
Monsengwo, «c’est
la foi chrétienne qui
va donner le changement». L’archevêque
de la capitale a qualifié le «mariage homosexuel» «d’œuvre
satanique».
Alors qu’il était l’archevêque de Buenos
Aires, l’actuer Saint
Père a participé à
un débat, en 2010,
au cours duquel il a
déclaré voir dans ce
projet de mariage «le
dessein du Démon,
responsable du péché en ce monde, qui
cherche sournoisement
à détruire l’image de
Dieu: un homme, une
femme, qui reçoivent
le mandat de croître,
de se multiplier, et
de dominer la terre».
Benoît XVI partage
parfaitement cette vue.
Cela n’empêche pas la
France - qui proclame
la laïcité - de légaliser
le mariage entre personnes de même sexe.
Il faut souligner que ce
phénomène est aussi
courant dans notre
pays. De là, le coup de
gueule de Monsengwo.
ma vie |
Les états-Unis, terre d’exil par excellence pour
journalistes africains craignant pour leur liberté
F
uyant des
régimes
corrompus et
violents pour
les uns, et la misère
de l’Afrique, pour les
autres, des journalistes
africains tentent de
se reconstruire dans
les villes américaines.
Une liberté qui ne leur
permet pas forcément
de continuer leur
métier.
Kassahun Yilma vivait
réfugié à Nairobi
depuis deux ans. Ce
journaliste éthiopien de
l’hebdomadaire «Addis
Neger», une des dernières
voix indépendantes
d’Ethiopie (la version
papier a cessé de paraître
fin 2009), est aujourd’hui
un réfugié politique
aux Etats-Unis. Depuis
bientôt trois mois, il
habite dans une petite
ville du nord-ouest de
la Pennsylvanie. Mais
s’il est libre, Kassahun
Yilma n’a pas fini de se
battre pour autant. Car
tout est à reconstruire.
A commencer par sa
carrière. Au Kenya,
dans l’attente de son
visa américain, l’ancien
«senior reporter» a pu
continuer à écrire pour la
version en ligne d’«Addis
Neger». Mais, à plus de
12.000 Km de sa région,
il ne sait pas s’il pourra
encore exercer ce métier
qu’il considère comme
un sacerdoce. «Certes,
je n’ai plus d’attaques
de panique. Il y a une
lueur d’espoir et j’ai un
droit nouveau: celui de
pouvoir travailler en
toute liberté. Mais je
suis lucide, aujourd’hui
c’est mon métier qui est
menacé», confie Kassahun
Yilma. Pour beaucoup
de journalistes africains
censurés ou menacés dans
leurs pays d’origine, les
Etats-Unis symbolisent
la terre d’asile rêvée,
le pays de la liberté,
l’espoir de pouvoir
travailler sans risquer
sa vie à chaque article.
Le pays est d’ailleurs
celui qui a accueilli
le plus de journalistes
en exil lors des dix
dernières années (180
selon le dernier rapport
du Commitee to Protect
Journalists (CPJ).
Toutefois, y arriver
relève du parcours du
combattant.
«Les démarches sont
longues et compliquées»,
confirme Maria SalazarFerro, en charge du
programme d’assistance
des journalistes au CPJ
à New York. «Dernier
exemple en date: il s’agit
là encore d’un Ethiopien.
Son dossier de demande
d’asile a été accepté il
y a plus de trois mois,
après plus de deux ans
de démarches. Mais il
attend toujours son visa...
Les autorités américaines
évoquent des raisons de
sécurité. Malgré notre
soutien et nos pressions,
la procédure traîne
encore». Une fois arrivé
sur le sol américain, le
soulagement est de courte
durée. Aux difficultés
financières s’ajoute une
dure réalité: la probabilité
de retravailler dans un
média un jour est mince.
«Nous recevons 200
dollars chaque mois pour
l’électricité, le gaz et
autres frais fixes. Nous
avons aussi droit à des
coupons alimentaires à
hauteur de 367 dollars
et notre loyer est pris
en charge pendant trois
ou quatre mois. Enfin,
nous bénéficions d’une
assurance médicale
pendant huit mois ».
Des aides provisoires, ce
qui pressent les réfugiés
à trouver rapidement
un autre moyen de
survie. «Je savais que ce
serait difficile, concède
Kassahun Yilma. Et j’ai
bien conscience qu’il
va bientôt falloir faire
des choix en terme de
carrière». C’est là que le
bât blesse. Durant les dix
dernières années, seuls
22% des journalistes
exilés (toutes nationalités
confondues) sont
parvenus à garder un
pied dans le métier. Les
«success stories» font
figure d’exceptions. «La
transition est difficile. Il
y a d’abord la barrière
de la langue, explique
Mohammed Keita, le
coordinateur du soutien
aux journalistes africains
au CPJ. Mais aussi leur
état psychologique:
certains ont subi des
tortures, ou des peines
d’emprisonnement,
ils arrivent ici dans
un état proche de la
dépression». Quelques
rares journalistes en
exil sont parvenus à
intégrer un média dans
leur pays d’accueil,
mais la plupart ont été
contraints d’accepter de
changer de carrière: des
rédacteurs en chef sont
aujourd’hui livreurs, et
des reporters gardent les
portes des clubs huppés de
Washington.
Quelques-uns, toutefois,
ont refusé d’abandonner
leur métier coûte que
coûte. Ils ont entrepris
de repartir à zéro en
créant leur site web
d’information. C’est le
choix qu’a fait Agnès
Tailé. Journaliste
reconnue au Cameroun
pour avoir animé une
émission de libre antenne
traitant des affaires de
corruption et de violation
des droits de l’homme,
la jeune femme a quitté
son pays après avoir été
victime de violences et
d’intimidations. En 2009,
peu de temps après avoir
reçu le Prix du Courage
en Journalisme par
International Women’s
Media Foundation, Agnès
Tailé s’est sentie plus que
jamais en danger. Elle
a choisi les Etats-Unis
comme refuge. Une fois
arrivée à New York, elle
a pris contact avec les
organisations de défense
des journalistes. «Je ne
m’imaginais pas vivre en
enterrant le journalisme»,
se souvient-elle. Quelques
mois plus tard, elle a
lancé son site web : le
Septentrion. Dans cette
entreprise, elle est épaulée
par l’école de journalisme
de The City University
of New York (CUNY),
où elle n’est autre que la
«journaliste internationale
en résidence» pour
l’année 2011/2012, un
programme lancé il y a
quatre ans par le CPJ.
«Une expérience riche
en opportunités, dit-elle.
Le programme offre la
possibilité de participer à
tous les cours dispensés
sur le Campus: il y a
de quoi se perdre en
voulant tout apprendre
à la fois!». Agnès Tailé
a choisi de suivre le
programme «journalisme
entrepreneurial»
de l’école. Et c’est
d’ailleurs en véritable
chef d’entreprise
qu’elle a monté le
Septentrion. Malgré
tout son enthousiasme,
la journaliste reconnaît
qu’il est difficile de
vivre grâce à un site
Internet. «C’est un suicide
financier! Après un an
d’existence, nous avons
toujours zéro revenu...
Mais je reste confiante: je
travaille avec une équipe
jeune et efficace, et nous
venons d’ailleurs de
lancer un hebdomadaire
en version papier. Nous
avons en effet trouvé des
partenaires pour nous
aider à sortir l’information
du fin fond des villages,
et pour la relayer partout
au Cameroun et dans le
reste du monde». Agnès
Tailé s’estime chanceuse:
elle peut compter sur le
soutien financier de son
mari.
Le mal du pays et
du métier.
Comment dissuader les jeunes à ne pas mettre
leur vie en péril en voulant échapper à la misère
U
n constat :
la situation
économique
ne permet
pas aux pays africains
de retenir leurs
jeunesses facilement
éblouies par un
miroir aux alouettes.
Chaque année, les
jeunes sont tentés
par l’immigration
clandestine en Europe.
Malgré la présence
de la police à la
frontière, la rigueur
des contrôles et des
législations en la
matière.
En Europe, on commence
à considérer les immigrés
clandestins comme
«un nouveau genre
d’aventuriers qu’une
société inégalitaire a
engendré». Aujourd’hui,
commente un défenseur
des droits de l’homme,
on a compris qu’il ne
servait à rien de les
arrêter. «Beaucoup de
jeunes africains cherchent
à rejoindre l’Europe,
comment les dissuader
de risquer leur vie pour
échapper à la misère, alors
que rien n’est fait pour
endiguer le chômage.
Pour quelle raison ? Parce
qu’ils rêvent de mieux ?»,
explique-t-il. Et de
poursuivre : «On ne peut
pas arrêter les rêves. C’est
toujours pénible de dire à
quelqu’un qu’il doit rester
alors que l’immigration
est un processus naturel
et historique… C’est tout
un système qu’il faut
briser plutôt que le rêve,
apprendre aux gens qu’il y
a mieux que de vendre la
maison et les bijoux pour
envoyer clandestinement
le gamin en Europe,
car c’est un véritable
processus et projet
familial».
Quand l’innocence cède le
pas à l’instinct. En R-dC,
l’Office international
pour la migration
(OIM), la Direction
générale de migration
(DGM), le ministère des
Affaires étrangères et
l’ambassade de Suisse
ont entamé, le 30 mars
2012, une réflexion sur
la manière d’organiser la
migration (régulière) des
R-dCongolais. Beaucoup
de R-dCongolais meurent
en déplacement sans
arriver à leurs destinations
dont l’Occident, l’Afrique
du Sud, ou ailleurs. D’où
la nécessité, pour la R-dC,
d’organiser une migration
régulière.
Impact social.
A voir le nombre des
R-dCongolais qui désirent
s’expatrier, l’on comprend
que le mouvement
migratoire des personnes
a une grande ampleur
chez nous, tant en ce qui
concerne l’émigration
que l’immigration.
L’identification des
R-dCongolais (600.000)
réalisée par l’ambassadeur
de la R-dC au Congo
Brazzaville, Christophe
Muzungu, serait plus
intéressante si l’on
pouvait connaître le
nombre des BrazzaCongolais qui ont émigré
vers la R-dC. L’on peut
extrapoler en se basant sur
le nombre des habitants
de chaque pays, que
la pression migratoire
des R-dCongolais vers
le Congo est de loin
supérieure à celle des
Brazza-Congolais vers
la R-dC. Au niveau des
migrations vers la R-dC
des Africains en général,
la DGM nous apprend
qu’elles sont d’une
ampleur négligeable
puisque de manière
périodique, cette direction
tombe sur des clandestins
ouest-africains, libanais,
pakistanais, etc. Il serait
erroné de penser que la
migration des populations
d’un pays vers un autre
est un mal en soi. De tous
les temps, les migrations
des personnes ont
toujours été signalées.
Elles sont motivées
par plusieurs causes
qui sont permanentes
à travers les époques
de l’histoire humaine,
dont la recherche du
bien ou du mieux-être
économico-social ou
politique qui suppose
plus d‘aisance matérielle,
plus de possibilité
d’épanouissement moral
et intellectuel, plus de
liberté de pensée et
d’action dans le pays où
on immigre que dans
celui d’où on émigre.
Puisque les migrations
sont parfois préjudiciables
aux pays de provenance
ou de destination des
migrants, d’une part,
et que, d’autre part, les
migrants ont des droits
en tant que personnes
humaines, la communauté
internationale a cru bon
mettre en place une
organisation qui s’occupe
de ce phénomène.
Les migrations d’un pays
vers un autre ou dans
les pays, peuvent être
préjudiciables au premier
pays par le fait qu’elles
occasionnent des fuites de
cerveaux et de la maind’œuvre nécessaires au
développement du pays
dont il est question. Le
pays d’immigration,
celui qui reçoit les
migrants, peut connaître
des situations difficiles
dues à une augmentation
exagérée du nombre des
personnes à nourrir, à
héberger, à placer dans
l’emploi, à soigner etc.
Et puisqu’il n’est pas en
mesure de le faire, il peut
sombrer dans la violence,
la prostitution etc. Voilà
pourquoi tous les pays
du monde tiennent à
contrôler les mouvements
migratoires dans tous les
sens, même si certains
pays tels que le Canada ne
voient pas d’un mauvais
œil les immigrations sur
leurs sols si elles se font
en bonne et due forme.
En fait, les migrations
dans un pays peuvent
lui faire bénéficier des
avantages que le pays de
provenance des migrants
perd, à savoir l’apport
des cerveaux et de la
main-d’œuvre. Qu’elle
soit ou non bénéfique à
un pays, les migrations,
les immigrations surtout,
sont redoutées par tous les
pays du monde. D’où des
règlements administratifs,
parfois exagérément
sévères comme dans
les pays de l’espace
Schengen, pour réduire
le phénomène. La R-dC,
en tant qu’Etat souverain,
protège aussi son territoire
contre des immigrations
clandestines. En revanche,
elle devrait tout faire
pour que sa population,
surtout dans la tranche
des jeunes, ne se lance
pas dans l’exode hors
du pays. Les migrations
clandestines mettent
journalièrement des
milliers de personnes dans
des situations humiliantes
parfois tragiques, soit en
cours du voyage, soit à la
destination. Des hommes
et des femmes embarqués
dans des charters ou des
avions cargos depuis
l’Europe jusque dans des
aéroports des capitales
africaines dont la nôtre
sont monnaies courantes.
On a très souvent épilogué
sur les voies et moyens de
mettre fin aux migrations
clandestines. L’un des
voies et moyens les plus
préconisés en ce qui
concerne l’Afrique, dont
la R-dC, est d’assurer le
minimum de bien-être
économique et social à la
population,depromouvoir
les libertés individuelles
et l’Etat de droit.
J-CHRISTOPHE MUYAYA n
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 19.
La journaliste affirme
d’ailleurs ne pas avoir
créé le Septentrion pour
gagner de l’argent : «Il
s’agit avant tout de jouer
le rôle social qui est le
mien, même loin des
frontières de ce pays qui
m’est cher». Internet
représente en effet un
outil formidable pour
ces journalistes en exil.
Mohammed Keita ne
dit pas autre chose: «En
plus de leur permettre
de garder le contact avec
les leurs, c’est souvent le
seul moyen pour eux de
faire entendre leur voix».
A l’abri des menaces, ils
ont enfin la possibilité
d’écrire en toute liberté.
Reste que le modèle
économique est bancal,
et que ces journalistes
n’échappent pas toujours
aux censeurs de leur pays
d’origine, qui n’hésitent
pas à lancer des attaques
cybernétiques contre
ces sites qui dérangent.
«Nous sommes une épine
dans leur pied car nous
visons juste!», lance
le journaliste nigérian
Sowore Omoyele.
Cette liberté d’expression
n’est pas de tout repos,
même depuis le sol
américain. Sowore
Omoyele le confirme,
lui qui a créé Sahara
Reporters depuis New
York: «Nous sommes
régulièrement victimes
de piratage!». Son site,
une sorte de plate-forme
citoyenne, dénonce sans
relâche la corruption et les
malversations en cours au
Nigeria. Avec près d’un
million de visiteurs par
mois, Sahara Reporters
est devenu un véritable
phénomène au pays.
CHARLOTTE ALIX n
Le festival Vues
d’Afrique fait honneur
à la RDC
L
e plus important
événement
canadien dédié
à la créativité
des cinéastes africains et
créoles a levé le voile, le
26 avril dernier. Durant
10 jours, plus de 100
productions ont été
projetées à Montréal,
puis à Québec et Ottawa.
Ces œuvres diverses,
réalisées à la fois par les
maîtres du genre et par
la relève, proviennent
d’une trentaine de pays.
Fictions, courts métrages
et longs métrages,
documentaires et séries
ont été au programme
de la 29è édition du
Festival de cinéma «Vues
d’Afrique» qui propose
de découvrir un cinéma
rare. Bien plus, des
activités et tables rondes
ont permis de cerner
l’essence de cet art et
ses réalités qui inspirent
acteurs, réalisateurs et
producteurs. Une formule
conviviale développée
avec brio par l’équipe du
festival et qu’apprécient
les habitués montréalais
du festival. Parmi ces
rendez-vous annexes,
celui d’Amnesty
International autour
du documentaire sur
l’excision «La plaie et
le couteau», réalisé par
Agnès-Maritza Boulmer.
La question des droits des
enfants a été également
au centre des débats,
notamment à travers le
film d’ouverture de P-H
Wajnberg, «Kinshasa
Kids» qui met en vedette
l’actrice r-dcongolaise
Rachel Mwanza, héroïne
du film «Rebelle» de Kim
Nguyen qui aborde le
destin des enfants soldats.
Ce long-métrage avait été
présenté en janvier 2013,
lors des Oscars dans la
catégorie «meilleur film
en langue étrangère».
Un focus spécial sur les
dirigeants politiques
africains Thomas
Sankara, Robert Mugabe
et Moïse Katumbi
a marqué le festival
cette année avec des
documentairespercutants.
Les soulèvements du
«printemps arabe» ont
été dans la mire, avec la
présence de réalisateurs
venus pour l’occasion
d’Algérie, d’Égypte, du
Maroc et de la Tunisie.
Trois films phare ont été
projetés : «Le temps du
terrorisme», «Même pas
mal» et «Les mécréants».
Une vitrine sur le conflit
malien, avec l’expérience
de la journaliste Sophie
Langlois de Radio-Canada
a constitué, sans doute,
un autre moment fort
de l’événement annuel.
L’avenir des séries
audiovisuelles africaines
a été aussi débattu lors
du plus important festival
de cinéma hors Afrique.
La personnalité honorée
lors de cette édition
2013, la cinéaste francocamerounaise, Osvalde
Lewat, a reçu le prix
Micheline Vaillancourt
décerné par le Conseil
international des radiostélévisions d’expression
française (CIRTEF).
Une passerelle.
Le Festival international
de cinéma Vues d’Afrique
de Montréal au Canada
qui s’inscrit désormais
dans la durée, est devenu
une passerelle pour les
cinéastes africains de la
diaspora. C’est un grand
rendez-vous du cinéma
africain et antillais, où il
est proposé aux cinéphiles
une sélection d’œuvres
cinématographiques
diversifiée : des
longs, moyens et
courts métrages, des
documentaires et des
séries qui évoquent
diverses réalités
contemporaines de
l’Afrique et des pays
créoles. Événement
important pour la
promotion du 7è art de
la diaspora africaine.
Pour la 28è édition, le
festival a proposé au
public plus de 100 films,
longs et courts métrages
ainsi que documentaires.
Treize œuvres sont sorties
du lot, notamment le
long métrage «Toiles
d’araignée» du Malien
Ibrahima Touré, lauréat
du Prix de l’Organisation
internationale de la
Francophonie. C’est un
film poignant adapté du
roman d’Ibrahima Ly,
détenu sous le régime de
la junte militaire dans les
années 70.
ALAIN DIAVITA n
à la veille de l’arrivée de la fibre optique
Airtel lance
sa 3G: une 3.75G
Ci-haut et ci-bas, le ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba délivre son discours devant les cadres d’Airtel RdC et devant le directeur général Louis Lubala. droits réservés.
rançois
la France et l’Europe
l’Internet compte 3,2
Hollande
font face à une crise
milliards de messages
qui a totalisé
économique aiguë,
Facebook et 350
mardi 7 mai
le gouvernement
milliards tweets sont
un an de présidence
français trouve dans
échangés par jour.
lors d’un séminaire
la modernisation
On peut en imaginer
gouvernemental de
et donc dans le
l’impact financier et
travail studieux à
numérique et les
économique. L’Inde
l’élysée auquel ont
nouvelles technologies
a atteint le statut de
pris part tous ses
de l’information et de
pays émergent grâce
ministres en tête le
la communication un
aux TIC. Des pays
Premier ministre
secteur pouvant aider
d’Amérique latine
François Fillon, a
à sortir de la crise.
mêmement. D’où ce
mis le cap sur le
Les chiffres parlent
qui fait tant plaisir
numérique comme axe
d‘eux-mêmes.
au ministre Tryphon
prioritaire de l’anLe monde compte
Kin-kiey Mulumba
II de sa présidence,
aujourd’hui 1 milliard à chaque fois qu’il
puis sur les nouvelles
d’abonnés au réseau
franchit une étape
technologies comme
social Facebook et
dans la modernisation
axe n°3. Signe que les
si Facebook était
du pays par les TIC.
télécommunications
un pays, il serait le
C’est le cas mercredi 8
et les TIC sont un
troisième pays le plus
mai lorsqu’il a lancé,
secteur porteur de
peuplé au monde
sur l’un des sites de
richesses et créateur
après la Chine et
la firme Airtel-RDC
d’emplois et qu’elles
l’Inde. Quant au
à Kin-Barumbu, la
sont au cœur du
réseau Twitter, il
technologie 3G, mieux
développement dans le
compte 500 millions
la 3,75G. Le ministre
monde. au moment où
d’abonnés. Par jour,
n’a pas tari d’éloges.
F
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 7.
Le gouvernement réaffirme son engagement à
accélérer le processus de la réforme de la police
L
a loi
organique
portant
organisation
et fonctionnement
de la PNC prévoit
un moratoire de 3
ans pour que celleci s’adapte aux
dispositions de sa
réforme. Etat des
lieux.
Véritable plate-forme de
dialogue et d’échange
entre les différentes
parties prenantes de la
réforme de la police, le
Comité du suivi de cette
réforme a tenu, le 26
avril 2013, sa 8è réunion
plénière. Cette réunion
intervient au moment où
le gouvernement vient de
réaffirmersonengagement
d’accélérer le processus
de cette réforme,
notamment à travers
l’adoption, lors du conseil
des ministres, le 8 avril
2013, du plan quinquennal
budgétisé de la réforme
de la police nationale.
A la réunion politique
précédente du Comité
de suivi de la réforme
de la police (CSRP), le
ministre de l’Intérieur,
de la Sécurité et de la
Décentralisation, Richard
Muyej Mangez, avait
annoncé ses priorités pour
la réforme de la Police
nationale congolaise
(PNC). Ces priorités,
souligne-t-il, s’inscrivent
dans la droite ligne de
la vision du président de
la République, Joseph
Kabila Kabange, sur
la révolution de la
modernité, ainsi que le
programme d’actions du
gouvernement.
Trois axes avaient été
mis en exergue, à savoir:
la programmation et
la budgétisation des
projets de la réforme ; la
finalisation du cadre légal
et réglementaire et enfin
l’accélération de la mise
en œuvre de la réforme.
«Aujourd’hui, estime le
ministre de l’Intérieur,
il est temps de faire le
bilan du travail effectué
depuis et de présenter
les premières avancées.
De même, il est l’heure
d’impulser une nouvelle
dynamique à la réforme
du secteur de sécurité
en général et celle de la
police en particulier».
Ce document de
programmation nationale
répond à trois objectifs.
Il définit les priorités du
gouvernement dans la
réforme de la police ; il
détermine, à titre indicatif,
les ressources nécessaires
à mobiliser pour la mise
en œuvre ; enfin, il permet
auxpartenairestechniques
et financiers de s’aligner
sur les priorités définies
par le gouvernement
r-dcongolais. Par
ailleurs, le plan d’action
quinquennal s’inscrit
dans le processus de la
réforme et découle du
300 policières et policiers de Kinshasa formés à la police de proximité. DR.
cadre stratégique à long
terme sur 15 ans (20102025), validé par le
CSRP à la fin de l’année
2009. Il circonscrit les
axes d’intervention et les
domaines prioritaires dans
lesquels il convient de
poursuivre et de renforcer
la réforme de la police
à l’horizon 2016. Sur le
plan politique, ce plan
d’action offre également
une réponse partielle
à l’Accord cadre pour
la paix, la sécurité et la
coopération pour la R-dC,
signé par le président
de la République, le 24
février 2013, qui demande
au gouvernement de la
R-dC de «Continuer et
approfondir la réforme
du secteur de la sécurité,
en particulier en ce
qui concerne l’armée
et la police». Pour le
ministre Muyej, le
commissaire général
de la PNC doit prendre
toutes les dispositions
nécessaires pour la mise
en œuvre de ce plan.
Dans ce cadre, il a décidé
d’installer un dispositif
de mise en œuvre au sein
même du commissariat
général, qui pilote la
réalisation effective
des projets relatifs à la
réforme de la police.
Un plan opérationnel le
complètera, en planifiant
des différentes activités
prioritaires dans le temps
sur base d’une répartition
partagée des tâches.
Le cap est fixé.
Le gouvernement
réaffirme sa volonté
d’accroitre sa part
de financement de la
réforme de la police.
A ce sujet, il s’attèle à
l’élaboration d’un projet
de loi de programmation
portant sur les dépenses
d’investissement et de
fonctionnement relatives
à la mise en œuvre de
la réforme de la police
qui s’inspire de la
budgétisation indicative
annexée au plan d’action
quinquennal. Le ministre
de l’Intérieur présentera
et défendra ce projet de
loi au Parlement, pour
son adoption au cours de
cette année, afin que cette
loi de programmation
génère le plus rapidement
possible des effets sur
les lois de finances. Audelà des financements de
la réforme elle-même,
le budget de l’Etat
continuera de prévoir
des augmentations pour
le fonctionnement de la
police. Particulièrement
les augmentations de
salaires des policiers,
dès que la loi portant
statut des policiers sera
promulguée et appliquée.
Le gouvernement compte,
dans ce processus de
la réforme de la police,
sur une société civile
et des partenaires
engagés, comme
l’Union Européenne, la
coopération britannique
(DFID), la MONUSCO,
l’EUPOL, la coopération
japonaise (JICA),
le PNUD, l’Angola,
l’Afrique du Sud, la
France, l’Allemagne, la
Suède, la Belgique, les
États-Unis d’Amérique,
etc. C’est dire que le
PAQ est dorénavant
l’instrument de référence
par excellence de toutes
les actions dans le
domaine de la réforme de
la police. Le PAQ n’est
pas uniquement le plan du
gouvernement. C’est aussi
le plan de la police, des
partenairesinternationaux,
de la société civile et in
fine de la population.
Pour qu’ensemble, on
gagne le pari de disposer
d’une police moderne,
républicaine, apolitique,
professionnelle, qui
réponde aux standards
internationaux, à la
hauteur de la grandeur
et des ambitions de la
R-dC. Maintenant que
le PAQ est approuvé
par le gouvernement,
le SE/CSRP articulera
l’essentiel de ses activités
autour de la coordination
des appuis des partenaires
dans le cadre de ce plan
d’action. Et pour ce faire,
des réunions techniques
seront davantage
organisées ; le suivi et
l’évaluation de la mise
en œuvre de ce plan
d’action en proposant les
ajustements nécessaires
en vue d’atteindre
les objectifs fixés ; la
sensibilisation de tous à
la réforme de la police ; la
poursuite de l’élaboration
des textes d’application de
la loi organique et de la loi
portantstatutdupersonnel
de carrière de la PNC, dès
qu’elle sera promulguée ;
la conceptualisation de la
réforme là où les besoins
se font encore sentir.
Pour rappel, en adoptant
la loi organique de la
PNC, le législateur
r-dcongolais a opté pour
une police, service public,
civil, accessible et à
l’écoute de la population.
Cette innovation nécessite
d’importants travaux
préparatoires de fond pour
l’élaboration des textes
d’application de ladite
loi. Actuellement, en ce
qui concerne les textes
d’application de la loi
organique de la PNC, 3
textes d’application ont
été élaborés et transmis
au gouvernement. Il s’agit
de l’avant-projet de décret
relatif à l’organisation
et au fonctionnement du
commissariat général,
l’avant-projet de décret
relatif au service juridique
et du contentieux et de
l’avant-projet de décret
relatif à l’organisation
et fonctionnement de la
Direction générale des
écoles et formations.
Six textes sont en cours
de finalisation. Il s’agit
de quatre décrets devant
déterminer l’organisation
et le fonctionnement
des structures de la
PNC prévues par l’article
24 de la loi organique :
le Conseil supérieur de
la police ; l’Inspection
générale de la PNC ;
les commissariats
provinciaux ; les
Unités territoriales et
locales ; un projet de
loi de programmation
portant sur les dépenses
d’investissement et
de fonctionnement
relatives à la mise en
œuvre de la réforme
de la police nationale
congolaise (prévue par
la loi organique dans
son article 90) ; un
projet de décret portant
création, organisation
et fonctionnement des
conseils locaux de sécurité
dans le cadre de la police
de proximité. Sept autres
textes sont au niveau des
travaux préparatoires.
S’agissant des textes
d’application de la loi
portantstatutdupersonnel
de carrière de la PNC, 2
textes d’application ont
été élaborés, à savoir
l’avant-projet de Code
de déontologie et celui
relatif aux Conseils
d’enquête et de discipline.
La loi organique
portant organisation et
fonctionnement de la PNC
prévoit un moratoire de
3 ans pour que la PNC
s’adapte aux dispositions
de cette loi. Grâce aux
efforts conjugués, la R-dC
est en passe de se doter
de textes qui précisent les
missions de différentes
structures de la PNC.
Dans le cadre de
l’expérimentation de
la police de proximité
consacrée par la loi
organique comme
nouveau mode de
fonctionnement des
services de police,
plusieurs activités ont
été réalisées tant à
Kinshasa que dans les 3
villes pilotes : Matadi,
Kananga et Bukavu. Il
s’agit notamment de
la formation de 1.480
policiers sur 2.220
prévus ; la construction et
l’équipement des centres
de commandement,
de coordination et de
contrôle des opérations
(C3C) au commissariat
général ainsi que
dans les trois villes
pilotes. Parallèlement
à l’érection de cet outil
de commandement, le
gouvernement finance le
projet d’installation d’un
call center, dénommé
projet 112, qui apportera
à n’en point douter une
valeur ajoutée réelle
dans la sécurisation de la
populationenpermettantà
la police d’être d’avantage
à l’écoute et plus proche
de la population.
Enfin, en ce qui
concerne la police de
proximité, un autre projet
d’expérimentation est
en cours d’exécution à
Bunia, où les premières
constructions des
commissariats et souscommissariats ont
débuté. S’agissant des
nouvelles technologies
de l’information, la
mise en place d’un
réseau intranet, dont
les VSAT sont en cours
d’installation, permettra
de faciliter et de sécuriser
les communications du
niveau central jusqu’au
plus bas échelon de la
police.
En ce qui concerne la
formation, il y a lieu
de noter le début de
formation de base au
profit des policiers non
formés en attendant
la mise en œuvre
des programmes de
formations classiques.
A cet effet, le
commissariat général
se prépare à organiser
la formation de 5.500
policiers qui seront
recrutés sur l’ensemble du
territoire national.
En outre, il y a lieu
d’épingler la mise
à disposition, par le
gouvernement, du
site devant accueillir
l’académie de police.
Enfin, plusieurs autres
projets sont en train
d’être développés dans le
domaine de la formation,
de la lutte contre les
violences basées sur le
genre, de la logistique
et du budget et finances.
Tous ces projets de la
mise en œuvre de la
réforme connaissent des
écueils de divers ordres
qui risquent de préjudicier
la programmation et la
conduite de la mise en
œuvre. Les difficultés
rencontrées sont
essentiellement d’ordre
législatif, financier,
matériel et technique.
SIPA MUNDELE n
La précision du fait
La recherche du détail
La puissance du verbe
La pertinence de l’analyse
La force d’un média.
www.lesoftonline.net | wwww.lesoft.be
Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 18.
le Journal de qualité par excellence
since 1989
grand angle |
Un investissement de
plus d’un milliard USD
U
ne fois
n’est pas
coutume, le
ministre des
PT&NTIC s’est
lâché mercredi 8 mai
lors du lancement
du produit G3 de
l’opérateur cellulaire
Airtel. Sans rien
cacher de son cœur
face à l’importance
et à la qualité de
l’investissement
réalisé par le premier
opérateur du pays en
nombre d’abonnés 8 millions au moins
dans le pays - Tryphon
Kin-kiey Mulumba a
vanté le sérieux d’une
marque commerciale
qui n’a démonté aucun
pylône en province en
se redimensionnant
sur des niches
rentables, érige des
immeubles dans le
pays et est en R-dC
pour rester, et non
pour «faire un coup».
Monsieur le Directeur
Général d’Airtel-RDC,
Mesdames,
Mesdemoiselles,
Messieurs,
Distingués invités,
Je dois dire que nous
étions - un peu? - non
- ne mentons pas: nous
étions inquiets, très
inquiets.
Nous? Les milliers
d’abonnés qui avons
fait confiance au réseau
Airtel.
Comment le poids lourd
de la téléphonie mobile,
qui pèse 8 millions
d’abonnés, compte sur
une base arrière tenue
par sa maison mère
avec des reins solides,
a manqué la course de
la technologie mobile
de troisième génération,
la 3G, lui, le premier, à
avoir versé comptant,
sans rechigner une
seconde, ses 15 millions
de dollars au compte
du Trésor public alors
que tous avaient reçu
la fameuse note de
taxation puis, la note
de perception, le même
jour, au même moment?
La réponse?
Elle est technique; elle
est commerciale!
Mieux vaut tard que
jamais…
Airtel qui est fourbie
d’expérience accumulée
sous d’autres cieux - je
sais de quoi je parle -,
blanchi sous le harnais
de la haute technologie,
a voulu se donner du
temps, des moyens,
les moyens, tous les
moyens et attendre le
jour «J».
Rien ne sert de courir,
il faut partir à point…
Cela est surtout vrai
dans ce secteur de haute
technologie! Mieux
vaut fournir le meilleur
service possible!
Et voilà! Non pas la
3G, mais la 3G Plus,
à l’arrivée sur le site d’Airtel, le ministre se fait présenter les hauts cadres de Airtel-RDC par le directeur général Louis Lubala. LE Soft numérique-De paulin.
la 3G améliorée, la
3.75 G! Qui dit mieux?
3.75 G Supersonique,
carrément!
Ministre en charge des
Télécommunications
et des Nouvelles
technologies de
l’information et de la
communication, ce jour
est un jour de joie, un
jour de bonheur, qui
nous voit pour ainsi dire
boucler boucle.
Il reste - c’est vrai notre petit dernier,
connu de vous tous,
à rejoindre cette
technologie 3G, peutêtre qu’il fera la 3,9G,
qui sait? - et, l’envie
vient en mangeant, un
autre petit petit dernier
du Secteur déjà en
route! Qui sait? Mais
ce n’est pas ici que je
dévoilerai ce secret bien
gardé…
Après le déluge de
pluie qui a douché
exceptionnellement la
ville vendredi 3 mai mais c’est vrai qu’après
la pluie le beau temps
et la pluie est signe de
fécondité - voici donc
aujourd’hui le poids
lourd de la téléphonie
mobile, basculer, tout
sûr de lui, dans la
technologie de cette
génération, avec lui, ses
abonnés.
Poids lourd, ce sont 8
millions d’abonnés!
Ce sont plus de 1.065
sites répartis sur
l’ensemble du pays.
Qui n’a jamais à ce
jour démonté une
seule antenne, pas
à ma connaissance,
bien au contraire, il
en ajoute jour après
jour… Et, jour après
jour, il construit - ici on
est chez lui - comme
ailleurs en province!
Poids lourd, ce sont
plus de quatre cents
villes et localités. Il est
ici pour rester, non pour
faire un coup, et s’en
aller!
Poids lourd, Airtel-RDC
appartient à un groupe
de notoriété - dont le
CEO et propriétaire,
Sunil Bharti Mittal,
venu de l’Inde, ce pays
leader en Nouvelles
technologies, était fin
février, à Barcelone,
en Espagne, la grande
attraction de la
communauté mondiale
destélécommunications
mobiles, à l’occasion
du Salon Mondial
du Numérique, en
premier lieu, la
grande attraction des
Ministres en charge des
Télécommunications.
à Barcelone où nous
avons appris que
nous, Ministres des
Télécommunications,
étions aussi et
surtout Ministres de
l’éducation Nationale…
Monsieur le Directeur
Général, je vous prie de
renouveler à M. Mittal
l’expression de ma
parfaite considération.
Ce Groupe - Bharti
Airtel - possède un parc
lourd de 271 millions
d’abonnés dans le
monde, répartis sur trois
continents - 17 pays en
Afrique, 4 en Asie dont
l’Inde et deux réseaux
partenaires en Europe.
Nous avons donc face
à nous un géant, qui,
au Congo, et, depuis
2000, fait confiance à
ce pays, en réalisant
un investissement qui
dépasse le milliard
de dollars, fournit du
travail à 500 agents et
cadres, entraîne plus de
10.000 emplois!
Messieurs et Mesdames,
mon bonheur, c’est
celui d’un homme qui,
grâce aux circonstances
divines - tout est
Dieu sur Terre - est
à la rencontre avec
l’Histoire, et fait
jonction avec la
technologie.
En arrivant à la tête
de ce Ministère - pour
lequel je ne cesse de
remercier le Président
de la République,
Chef de l’état Joseph
Kabila Kabange et
le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement
Augustin Matata Ponyo
Mapon -, j’ai appuyé le
bouton d’un cinquième
opérateur et, très vite,
quatre opérateurs
prenaient la course de
la modernité via la 3G,
après avoir longtemps
tergiversé, longtemps
attendu...
C’est avec bonheur
que, jour après
jour, je participe
à cet avancement
technologique avec le
Mobile Banking dont
Airtel fut pionnier - je
me rappelle ce fut au
Memling - qui nous
apporte notre compte
bancaire dans notre
téléphone mobile,
nous permet d’avoir
notre cash, grâce
à notre téléphone
mobile - devenu notre
portefeuilleélectronique
- assis dans notre salon,
debout dans la rue ou en
marchant, sans déployer
le moindre effort, et
nous fait oublier les
ATM, qui, trop souvent,
sont hélas! vides de
billets de banque!
C’est avec bonheur
que, jour après jour, je
participemodestementà
la conduite du pays sur
la voie de la Révolution
de la modernité que
prône le Chef de l’état!
C’est avec bonheur
que, comme Ministre
du Secteur, j’aide
notre pays à basculer
dans la Société de
l’Information, engagé
dans la réduction de
la fracture numérique,
dont c’est le grand défi
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 8.
à relever …
C’est avec plaisir
que, jour et nuit,
nous travaillons
à cet avancement
technologique.
Messieurs et Mesdames,
l’enjeu est de fournir,
à toutes les couches de
notre population, des
services à valeur ajoutée
mais aussi et surtout,
de donner le téléphone
mobile, la tablette
tactile, l’ordinateur,
bref, la connectivité
à haut débit à tous, à
commencer dans les
zones rurales enclavées.
La connectivité doit
être à la portée de tous,
et les chiffres actuels
qu’affiche notre pays,
sont inacceptables.
C’est une exigence
d’état, me semble-t-il.
Nous voudrions à ce
propos assurer nos
compatriotes.
La Société de
l’Information hier,
ce fut le Satellite
- trop coûteux,
peu démocratique,
exposé aux aléas
de modifications
atmosphériques et ce
le sera encore mais
moins...
La fibre optique qui
arrive, très vite, très
bientôt - tout est prêt,
oui, très très bientôt! -,
apporte les réponses à
ces problèmes.
Elle est plus fiable,
plus sécurisée, au plus
bas prix. Elle règlera
tous ces problèmes
que rencontrent les
opérateurs avec des
pertes de signal, comme
ce matin encore...
Ce pays qui, dès 1986,
fut le premier sur le
Continent, à lancer,
avec la compagnie
Télécel, la téléphonie
mobile, avant plusieurs
pays européens, veut
retrouver son statut.
Il veut désenclaver les
zones rurales et ouvrir
l’accès à la Société du
Savoir.
Cela n’est que justice.
Ce téléphone portable
- et plus généralement
les composants
électroniques,
condensateurs et filtres
à onde de surface auraient-ils vu le jour
sans ce minerai rare,
la Colombite-Tantalite
dit Coltan, dont le Kivu
détient 60 à 80% des
réserves mondiales?
Ce pays a vocation
d’être une Sillicon
Valley, un pays
intelligent.
Et voilà pourquoi nous
saluons cette boucle
en voie d’être bouclée
avec l’offre par Airtel
de la technologie de 3
G, pardonnez-moi la
3,75 G.
Fait à Kinshasa
le 8 mai 2013
Prof. Tryphon
Kin-kiey Mulumba.
prestige de l’auto |
Le Station Wagon de Land Cruiser V8
A
à l’intérieur, le restylage des instruments de bord donne une touche plus design et pour les équipements Toyota annonce une amélioration du système de l’antipatinage. Drréservés.
pparu
en 2007,
le Land
Cruiser
V8 subit
quelques modifications
pour sa version 2012.
Nouveau design avec
un gros bouclier avant
qui cependant a moins
de porte à faux que le
précédent, des antis
brouillards encastrés,
une calandre massive
encadrée par des optiques intégrant des
LED pour le jour et des
projecteurs bi xenon
HID. Les rétroviseurs
intègrent un rappel de
clignotant et une caméra latérale. De nouvelles
jantes en 18" ou 20"
équipent les versions
Légende et Lounge.
à l’arrière, ce sont les
optiques qui sont modifiées en s’inspirant du
design des feux avant.
à l’intérieur, l’habitacle est toujours aussi
fonctionnel et la qualité
de finition est premium.
La console centrale est
revu et plus ergonomique mais toujours
aussi élégante avec une
finition noir laquée.
Le moteur V8 turbodiesel de 4.461 cm3 du
Land Cruiser Station
Wagon V8 2012 évolue
pour satisfaire aux normes antipollution Euro
5. Ainsi, accouplé à une
boîte automatique six
vitesses, il développe
272 ch à 3.600 tr/min
et un couple impressionnant de 650 Nm à 1
600-2 800 tr/min.
Assistance
en tout terrain.
Crawl Control avec
assistance au braquage.
En position L4 (gamme
courte 4X4) et si la voiture roule à moins de 25
km/h, il est possible de
solliciter le régulateur
de progression lente
Crawl Control soit seul,
soit conjointement à la
Sélection Multi-Terrain. Ce dispositif aide
à monter ou descendre
une déclivité au pas, ou
encore à libérer un véhicule coincé, sans avoir
à toucher aux pédales.
Il comporte maintenant
cinq pas de réglage de
Version
2013, petit
tout du
propriétaire
L
la vitesse. Nouveauté:
ce système s’adjoint une
assistance au braquage
qui permet au conducteur d’effectuer des
virages extrêmement
serrés d’un coup, sans
s’y reprendre par une
marche arrière. Opérationnelle en-dessous de
10 km/h, cette fonction
réagit aux sollicitations de la direction en
freinant la roue arrière
située du côté où tourne
la voiture. La force
de freinage de la roue
augmenteautomatiquement avec l’angle de
braquageréduisant ainsi
le rayon de braquage du
Land Cruiser.
Sélection
Multi-terrain.
Le système de Sélection
Multi-terrain du Land
Cruiser Station Wagon
V8 2012 modifie automatiquement les systèmes d’accélération, de
freinage et de contrôle
de motricité en fonction
des conditions rencontrées en tout-terrain, afin
de fournir au conducteur une maîtrise et une
motricité maximales,
quel que soit le scéna-
rio. La boîte de transfert
étant en position L4
(gamme courte 4x4),
ce dispositif permet
de choisir entre cinq
types de terrain: Boue et
sable, Cailloux instables, Terrain bosselé,
Rochers et poussière, et
enfin Rochers.
Quand la Sélection est
active, le nouvel écran
Multi-terrain affiche
automatiquement sur
l’écran de navigation
de 20 cm (8») le champ
de vision autour du
véhicule. Quel que soit
le mode retenu, il est
possible de bloquer le
différentiel central pour
plus encore de motricité
et même également le
différentiel arrière dans
les conditions extrêmes.
Caméras et
écran Multiterrain.
D’un fonctionnement
parallèle à celui de la
Sélection Multi-terrain,
le nouvel Écran Multiterrain présente les
images reçues de quatre
caméras extérieures
sur l’écran de navigation de 20 cm (8»). En
tout-terrain, il donne au
conducteur une large
vision des abords immédiats du Land Cruiser Station Wagon V8
2012 qui échappent à sa
vue directe, en marche
avant comme en marche
arrière.
En plus des caméras
avant et arrière, le
système repose sur des
caméras intégrées aux
rétroviseurs extérieurs
et capables de filmer
vers l’avant ou vers
l’arrière. Grâce au mode
d’affichage multiple, il
est possible de visualiser, au choix, l’avant et
les côtés simultanément
ou indépendamment.
Lorsque l’on passe la
boîte automatique en
marche arrière, l’affichage bascule automatiquement en vue arrière.
La caméra frontale est
équipée d’un objectif
grand angle afin d’assurer la plus large vision
possible. Les zones
classiquement hors
champ de vision, du
bord avant du capot à
50 cm devant le bouclier, deviennent alors
visibles. L’Écran Multiterrain affiche aussi tout
un ensemble de rensei-
gnements supplémentaires sur les vues avant
et latérales, y compris
le champ de vision des
caméras et l’emplacement des obstacles détectés par le sonar. Qui
plus est, pour aider le
conducteur à évaluer les
distances et à éviter les
écueils, il affiche la position au sol des pneus
avant et arrière, des
lignes de guidage liées à
la direction prédisant le
trajet des pneus avant,
ainsi que des lignes
parallèles matérialisant
la largeur et la longueur
du véhicule.
Affichage de l’angle de
braquage des roues
En complément des
lignes de guidage prédisant le parcours des
roues, le Land Cruiser
Station Wagon V8 2012
dispose d’un affichage
de l’angle de braquage
des roues. Il s’actionne
via le commutateur
multifonction lorsque la
Sélection Multi-terrain
est activée, et projette
en temps réel des lignes
de guidage liées au
braquage de la direction, sur l’écran couleur
TFT haute résolution
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 17.
de l’ordinateur de bord.
En se déplaçant par sept
incréments, elles renseignentenpermanence
le conducteur sur le
changementd’angledes
roues, de 0 à 45°. Cet
affichage est également
commode pour se garer,
en rappelant d’un coup
d’oeil l’angle de braquage et l’orientation
des roues.
assistance
hydraulique
variable
Sur le Land Cruiser
Station Wagon V8
2012, la direction assistée hydraulique très
robuste dispose désormais d’une assistance
variable VFC (Variable
Flow Control) : celleci procure une réponse
et un ressenti directs
à vitesse de croisière,
tout en facilitant les
manoeuvres de stationnement. Un réglage
spécifique à la conduite
tout-terrain stabilise
l’assistance directionnelle, ce qui permet au
conducteur de percevoir
précisément le niveau
d’adhérence des pneus
en toutes circonstances.
orsque le
Station Wagon Land
Cruiser
V8 213
s'ébroua très gentiment dans la boue,
cela fait les affaires
du photographe. Sur
cette nouvelle version
de Toyota VDJ200,
l'évolution de style
n’est pas flagrante au
premier coup d’œil.
Petit tour du tour
donc du propriétaire
avec à l’extérieur une
nouvelle face avant
avec un nouveau
bouclier intégrant des
phares antibrouillard,
une calandre à lames
chromées et des blocs
optiques à LED. Des
nouvelles jantes font
leurs apparitions et
des rétroviseurs redessinés. à l'intérieur, le
restylage des instruments de bord donne
une touche plus design
et pour les équipements Toyota annonce
une amélioration du
système de l'antipatinage. Lors de franchissement, le conducteur pourra s'appuyer
sur le «Craw Control»
agissant comme un
régulateur de vitesse
pour terrains accidentés. à ce jour, ce
nouveau Land Cruiser
VDJ200 ne dispose
que d'une seule motorisation pour le
marché japonais. Il
s'agit du V8 de 4,6 l
développant une puissance de 318 chevaux
et 460 Nm de couple
associé à une transmission automatique.
Déjà commercialisé au
Japon, Toyota n’a par
contre pas encore communiqué de date pour
une distribution de
son SW sur d’autres
marchés, l’Europe y
compris. Et le marché
africain - dont celui de
R-dC - attendra. Sauf
à se rendre au pays du
Soleil levant.
grand angle |
Ce fut le grand jour pour Airtel Congo
Mise en place terminée. Le maître des céans fait le contrôle des troupes - les Hauts Cadres d’Airtel - peu avant l’annonce de l’arrivée du ministre des PT&NTIC. LE Soft numérique-De paulin.
Ci-haut à g., le ministre des PT&NTIC est pris en charge et dirigé vers le studio pour la séance de présentation. Ci-haut à dr., la présentation dans le studio. Ci-bas à g., avec le Directeur
général d’Airtel Louis Lubala. à dr, le ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba délivrant, à l’issue de la manifestation, son discours aux cadres et agents d’Airtel-RDC. LE Soft numérique-De paulin.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 9.
ma vie |
Pour remédier au chômage des jeunes, la recette
passe par des solutions immédiates et à court terme
D
evenu une
constante de
la situation
économique,
le chômage touche
plus de 80% de la
population active,
particulièrement les
jeunes. Des analystes
socio-politiques
estiment que tout
espoir de paix durable
en R-dC passe par
l’emploi des jeunes
ou la création des
conditions socioéconomiques qui
permettent aux
jeunes de disposer des
ressources suffisantes
pour se prendre en
charge. Qu’entend-on
par jeunes?
Les causes du chômage
sont les mêmes en R-dC
que dans l’ensemble des
pays africains au sud du
Sahara. Gumissi Mutume
souligne: «Le chômage
en Afrique s’explique par
un ensemble complexe
de facteurs, notamment
la stagnation ou la
morosité d’économies
qui ne croissent pas
rapidement pour produire
suffisamment d’emplois
pour une population
en hausse. D’après
des spécialistes du
développement, il faudrait
que l’économie africaine
croisse de 7% par an
pour que l’on puisse
réduire de moitié d’ici
à 2015 le pourcentage
des personnes vivant
dans la pauvreté, objectif
adoptéparlacommunauté
internationale». Et de
poursuivre : «Les faibles
taux d’alphabétisation
et les systèmes
éducatifs qui ne dotent
pas les jeunes des
compétences nécessaires
alimentent également le
chômage».
A ces facteurs générateurs
de chômage qui sont
communs à tous les pays
africains subsahariens, il
y en a qui sont spécifiques
aux pays post-conflit
(ou en conflit) comme
la R-dC. Au sujet de
ces pays, Gumissi
Mutume écrit : «Dans un
certain nombre de pays
africains, le chômage
des jeunes s’inscrit
dans un cercle vicieux.
Les jeunes chômeurs
risquent davantage de
gonfler les rangs des
mouvements rebelles,
des armées et des milices
progouvernementaux
qui s’affrontent lors de
nombreuses guerres du
continent. La guerre ne
fait ensuite qu’aggraver
le chômage du fait de son
impact sur l’économie,
l’infrastructure et les
ressources humaines.
Il s’agit donc de mettre
fin à ce cercle vicieux,
déclare Joseph Legwaila,
secrétaire général adjoint
de l’ONU et conseiller
spécial pour l’Afrique.
Pour cela, il est
indispensable que les
jeunes (entre 15 et 35
ans) soient occupés de
façon productive. Dans un
rapport récent de l’ONU
sur le chômage des jeunes
et l’insécurité en Afrique
de l’Ouest, le taux de
chômage élevé des jeunes
des deux sexes dans cette
région est qualifié de
«bombe à retardement».
D’après ce rapport, les
progrès et la sécurité
de toute la région sont
menacés par le nombre
croissant des jeunes qui
n’ont aucune possibilité
de pouvoir un jour gagner
leur vie correctement. Ce
qui est dit des pays postconflit ouest-africains, est
valable pour la R-dC. Qui
est un pays post-conflit.
D’abord des emplois
Le Premier ministre,
Augustin Matata Ponyo,
aussitôt arrivé aux
affaires, a marqué sa
détermination à mettre
fin à la délinquance
juvénile en utilisant des
grands moyens. Parmi ces
moyens, il y a bien sûr la
rigueur de la loi qui doit
être strictement appliquée
désormais à l’endroit des
hors la loi.
Mais il est tout à
fait conscient que la
répression, aussi forte
qu’elle soit, ne viendra
jamais totalement à
bout des «Kuluna» qui
sont tous presque des
jeunes sans emploi
et donc confrontés à
une situation sociale
souvent lamentable.
Voilà pourquoi il a prévu,
dans son programme
une panoplie d’objectifs
socio-économiques visant
la réduction du chômage
des jeunes et de la
pauvreté. Faisant preuve
d’honnêteté intellectuelle,
Matata Ponyo commence
par faire l’état des lieux
du secteur de l’emploi
en R-dC : «Le taux de
chômage en R-dC, selon
les statistiques officielles,
tournerait autour de
80% de la population
active (15 à 64 ans).
Abstraction faite des
travailleurs informels
et des exploitants
agricoles familiaux, le
même taux de pauvreté
dans les milieux ruraux
avoisinerait les 76%.
De ces statistiques, la
proportion des jeunes
sans travail et pauvre va
toujours croissant à cause
de l’augmentation rapide
de la population».
Le constat fait par
le Premier ministre
r-dcongolais, n’est pas
très loin de celui fait,
en 2008 par Gumissi
Mutume selon lequel, en
2003, les jeunes (de 15 à
24) représentaient 63%
des chômeurs en Afrique
subsaharienne alors qu’ils
ne constituaient que
33% de la population.
Dans son plan d’action,
Investir dans la jeunesse, un impératif
A
u total,
13.552
emplois ont
été créés,
en 2012, en R-dC, a
indiqué le ministre
r-dcongolais de
l’Emploi et du Travail,
Modeste Bahati
Lukwebo, le 1er mai
2013, à l’occasion de la
fête internationale du
travail.
Dans les détails, 1,925
emplois ont été créés
dans le secteur primaire,
2,558 dans le secteur
secondaire et 9,069 dans
le secteur tertiaire, a-til précisé, s’appuyant
sur des statistiques
récentes. Tout en saluant
«des efforts entrepris
pour la promotion de
l’emploi, du travail
décent, de la formation
professionnelle et de
la protection sociale»,
Bahati Lukwebo a fait
savoir que «malgré cette
tendance d’absorption du
chômage, l’impact reste
insignifiant par rapport
au pourcentage très élevé
des chômeurs». Pour lui,
il y a nécessité d’«agir en
urgencecontrelechômage
en général et celui des
jeunes en particulier, cette
tranche d’âge constituant
la main-d’oeuvre la plus
importante de la nation».
D’après le PNUD, qui cite
une étude sur le chômage
en R-dC, les jeunes de
15 à 24 ans vivant en
milieu urbain sont plus
touchés par le chômage.
Leur taux de chômage
(32,23%) est largement
supérieur à la moyenne
nationale (17,8%).
Investir dans la jeunesse
est un impératif pour la
R-dC qui compte sur une
population de 68 millions
d’habitants, 22 millions de
jeunes au chômage. À la
recherche d’une nouvelle
orientation, le PROYEN
(Youth Employment
Network) avait organisé
à Kinshasa, en décembre
2010, une réflexion
sur la problématique
de l’emploi des jeunes
dans notre pays. Les
participants étaient arrivés
à la conclusion que les
secteurs de l’agriculture
et des infrastructures sont
les deux domaines qui
puissent actuellement
occuper la jeunesse
r-dcongolaise.
Rappel des faits.
Tout est parti de la
lettre du président de
la République, Joseph
Kabila Kabange, du 22
mai 2005, adressée au
secrétaire général des
Nations Unies avec le
vœu du gouvernement
r-dcongolais de se joindre
au Réseau pour l’emploi
des jeunes (YEN) aux fins
de pouvoir mieux tenir
l’engagement pris en vertu
de la Déclaration des
Objectifs du Millénaire
pour le Développement
(OMD). Cet engagement
consiste à formuler et
appliquer les stratégies
qui donnent aux jeunes,
partout dans le monde,
une chance réelle de
trouver un travail décent
et durable.
En réponse à cette
démarche, Kofi Annan,
alors secrétaire général
des Nations Unies, avait
félicité le président de la
R-dC pour cette initiative
combien louable et l’avait
invité à continuer à
œuvrer dans le concert des
nations et en partenariat
avec les agences des
Nations Unies pour
la réalisation de ces
objectifs. Le plan d’action
national pour l’emploi
des jeunes a bénéficié,
pour son élaboration,
de l’appui technique
et financier du Bureau
international du travail
(BIT) et du Programme
des Nations Unies
pour le développement
(PNUD). Ce plan, selon
un rapport du ministère
de l’Emploi, du Travail
et de la Prévoyance
sociale, a l’avantage de
prévoir, pour une période
expérimentale de 3 ans,
soit de 2009 à 2011, un
coût de 4.545.000 dollars
comme mobilisation
externe.
Des observations de taille
méritent d’être épinglées :
«Un nombre important
des jeunes étudient
mais peu ont accès à un
emploi décent, réellement
productif et rémunérateur.
De cette façon, bon
nombre de jeunes sont
sous-employés, réduits au
chômage, à la recherche
d’un emploi ou situés
entre deux emplois, ont
des durées de travail
inacceptables, dans
les emplois informels,
intermittents et instables».
Dans les
recommandations de
2010, les participants à
cet atelier déploraient
l’absence de
redynamisation de
l’emploi : «Que l’État
fasse partir à la retraite
ceux qui remplissent
les critères fixés par la
Fonction publique en
R-dC. Ces derniers, en
gardant leurs postes,
donnent de la peine
aux jeunes qui veulent
bien être engagés». Au
PROYEN, on note que
le gouvernement avait
besoin de ce plan d’action
pour l’emploi des jeunes.
Que les moyens humains
existent, cependant, les
moyens financiers font
défaut.
Les participants à cet
atelier avaient préconisé
dans un premier temps
que 138.548 emplois
jeunes puissent être
créés dans le secteur
agricole et 120.000 dans
celui des infrastructures.
Ces emplois exigent
un investissement
de 500 millions de
dollars. La R-dC, aux
vastes campagnes, peut
revendiquer le rôle
présumé de «grenier
d’Afrique» grâce aux
immenses ressources
humaines et naturelles
inexploitées. Cette
prétention de mère
nourricière de l’Afrique
reste encore lettre morte
en raison de plusieurs
contraintes et difficultés
liées au manque
d’équipement pouvant
donner de pratiquer une
agriculture intensivement
moderne. «La campagne,
source naturelle des
paysages variés, vit et se
transforme au rythme des
activités humaines plus
particulièrementagricoles.
Lorsque ces activités
prospèrent bien, la vie des
hommes change. Mais
quand la nature domine,
l’homme cède le pas, les
activités diminuent et la
vie se meurt», analyse
Paulin Ossit du ministère
de l’Agriculture.
Les indicateurs socioéconomiquescomparatifs,
indique-t-il, classent le
pays au bas de l’échelle
suivant les critères des
Nations Unies.
NZILA MUNGENGA SENDA n
Matata Ponyo donne toute
la mesure de l’état de
pauvreté dans lequel se
trouvent ses concitoyens
lorsqu’il dit : «Evalué à
71%, le taux de pauvreté
de la R-dC reste parmi les
plus élevés d’Afrique. Et
l’indice de développement
humain (IDH) est estimé
à 0,239, en 2010, contre
une moyenne de 0,389
pour les pays d’Afrique
subsahariens». La
situation de l’emploi
est donc préoccupante
en R-dC. Aggravée
par d’autres facteurs
négatifs, cette situation
n’est certainement pas
étrangère à la montée
de la violence et de
l’agressivité dans le pays.
C’est donc avec un sens
élevé de responsabilité
que le chef de l’équipe
gouvernementale, a mis
sur pied un programme
d’action qui prévoit de
développer et créer des
initiatives innovantes
d’emplois pour les
jeunes désœuvrés, les
pauvres et les villageois
(cantonnage manuel,
agriculture, coopératives
des travailleurs, micro
crédits…) ; de créer et
renforcer les centres
d’incubation en vue de
favoriser la création
d’emplois par la formation
et l’encadrement des
petits opérateurs privés ;
de finaliser le processus
d’élaboration de la
politique nationale de
promotion et de la
formation professionnelle.
Le programme a
également pour objectifs
de rendre opérationnel le
dispositif institutionnel
de micro finance en vue
de libérer les initiatives
entrepreneuriales dans
les milieux ruraux et
semi-ruraux ; d’assurer
le paiement régulier
des fonctionnaires
de l’administration
publique…); de doter
des moyens conséquents
les organismes publics
et privés chargés de la
promotion de l’emploi
et de la lutte contre la
pauvreté (dont l’INPP) ;
de renforcer les capacités
techniques et financières
d’encadrement et d’appui
à la PME en vue de
soutenir l’initiative
privée et l’emploi tant
dans les centres urbains
que ruraux; d’accroître
substantiellement le taux
d’accès au crédit de long
terme pour les PME/
PMI qui s’installent dans
l’arrière-pays.
La promotion de la classe
moyenne et la protection
du petit commerce,
la consolidation et
l’extension des activités
de micro finances,
la promotion de la
croissance des secteurs
économiques clés, le
développementdusecteur
agricole, élevage et pêche
sont également des voies
et moyens préconisés
par le Premier ministre
Matata Ponyo pour
réduire le chômage et
la pauvreté, notamment
dans les milieux des
jeunes, par la création des
emplois. L’objectif global
est de parvenir à réduire
de moitié le taux de
pauvreté en 2016. Ancien
secrétaire exécutif de la
CEA, Makho Dado Sarr,
souligne : «Etant donné
leur importance pour
le développement des
pays à faible revenu, les
documentsstratégiquesde
réduction de la pauvreté
(mis au point avec l’aide
de la Banque Mondiale
et du Fonds monétaire
international) pourraient
constituer un bon outil de
la promotion de l’emploi
des jeunes».
En dehors des jeunes qui
ont été privés de l’emploi
ou de la scolarité, il y
a ceux, nombreux, qui
ont été démobilisés des
milices rebelles dans
le cadre du programme
DDR (démobilisation,
désarmement et
réinsertion). Face à la
recrudescence de la
délinquance juvénile, l’on
doit se demander si
l’objectif du programme
DDR a été atteint en
R-dC.
Au Libéria et en Sierra
Leone, par exemple, 8%
seulement des jeunes
anciens combattants
des milices étaient e
réellement intégrés dans
la société grâce à un
emploi. En l’absence
de statistiques, il est
probable qu’en R-dC, le
taux de réinsertion des
ex-jeunes combattants
soit de loin minime. Les
travailleurs r-dcongolais
ne représentent que
4% de la population
active. Selon Ernest
Korouma, le chômage
des jeunes constitue avec
la corruption et le trafic
illicite de la drogue, des
dangers majeurs pour la
paix et la sécurité.
J-CHRISTOPHE MUYAYA n
Des jeunes voient
l’entreprenariat et l’innovation
un moyen de réussite
L
’Afrique a fait la
charité pendant
trop longtemps.
L’histoire
traditionnelle à son propos
a été celle d’un continent
si pauvre qu’il ne peut pas
par lui-même se libérer
du carcan de la pauvreté,
celle d’un continent
frappé par la peste de la
corruption et de situations
économiquesdramatiques.
La solution habituelle
à ce bourbier, colportée
par nos gouvernements
à la communauté
internationale a été celle
de l’aide étrangère.
Dans un Policy brief
du bureau du conseiller
spécial pour l’Afrique
aux Nations Unies
(OSAA) et de l’Initiative
NEPAD-OCDE sur
l’investissement en
Afrique pour les
décideurs africains et
leurs partenaires de
développement on
peut lire : «L’Afrique
reçoit environ 36% de
l’aide mondiale totale,
plus que toute autre
partie du monde».
Au cours des quatre
dernières décennies,
l’aide à l’Afrique a
quadruplé, passant de
près de 11 milliards à
44 milliards de dollars,
avec une augmentation
nette de près de 10
milliards de dollars
au cours de la période
2005-2008 seulement.
Nos gouvernements
ont tendu la sébile de
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 16.
l’Afrique, passant d’un
pays développé à l’autre
comme un pauvre
demandant l’aumône.
En tant qu’Africain qui
aime son continent, je
trouve cela ignoble et
déshumanisant.
Malheureusement, ce
récit-là n’a relaté qu’un
côté de l’histoire. Dans
une conférence TED, en
2009, l’écrivain nigérian
Chimamanda Adichie
expliquait la catastrophe
d’une «histoire unique»,
une histoire d’autant plus
catastrophique lorsque les
gouvernements africains
sont les conteurs.
Génération
guépards.
Je considère que notre
histoire, notre identité en
tant qu’Africains, n’est
pas en sécurité entre les
mains de bureaucrates
globe-trotters et préfère
me tourner vers la
nouvelle génération
d’intellectuels africains
que l’économiste ghanéen
George Ayittey appelle
«la génération guépard».
Beaucoup de ces
«guépards» sont de jeunes
Africains qui ne sont pas
satisfaits du statu quo
et sont prêts à raconter
une autre version de
l’histoire : leur histoire.
Ces gens-là voient
l’entreprenariat et
l’innovation comme
des moyens de réussite
pour l’Afrique, soit un
changement radical par
rapport au paradigme
de la centralisation et
du contrôle étatique, qui
a été la norme depuis
trop longtemps. Ils
racontent leur histoire
de l’Afrique, celle d’une
réussite économique,
soulignant l’importance
de l’entreprise privée
et du capitalisme dans
la réalisation de la
croissance économique.
Ces Africains créent des
entreprises et lancent
des groupes d’étudiants
défendant une vision dans
laquelle le capitalisme
est une alternative viable
au contrôle de l’État,
insistant sur la capacité du
marché à tirer des millions
de gens de la pauvreté.
Voilà à qui je peux faire
confiance pour raconter
notre histoire.
Depuis 2010,
l’entrepreneur nigérian
Tony Elumelu a raconté
son histoire : celle d’une
Afrique ayant le potentiel
pour répondre à ses défis
économiques et sociaux
récurrents par l’entreprise
privée et l’entrepreneuriat
plutôt que par l’aide ou
la charité inter-étatique.
Il fait la promotion
de ce qu’il appelle
l’Africapitalisme. Selon
lui, «alors que l’entreprise
privée et l’esprit
d’entreprise prennent
racine en Afrique, ils
démontrent leur capacité
à résoudre les problèmes
sociaux.
OLUMAYOWA OKEDIRAN n
mon porte-monnaie |
La BGFI Bank RDC montre ses griffes
E
La façade art-décor sur le 30 juin du nouveau siège de la BGFI Bank RDC dont le ruban symbolique est coupé par le PM Matata en présence du gouverneur Masangu. dréservés.
n
prononçant
mardi 30
avril le
discours
d’inauguration du
nouveau siège de la
BGFI Bank RDC,
le gouverneur JeanClaude Masangu
Mulongo n’a pas tari
d’éloges à l’endroit
de cette banque dont
la maison mère est
gabonaise.
«En seulement 24
mois d’activités, cette
banque affiche des
taux de croissance
d’au moins deux
fois la moyenne des
taux de l’ensemble
du secteur bancaire
(...), à savoir, le total
bilantaire et le volume
des crédits et des
dépôts».
Puis: «Son réseau
d’exploitation
s’étend selon son
plan d’implantation
initial en dehors de
Kinshasa. La banque
est déjà à Matadi. Et
d’ici peu, elle sera à
Lubumbashi, MbujiMayi et Bunia».
Puis: «S’agissant
des indicateurs des
ratios prudentiels,
ceux de BGFI Bank
sont au beau fixe. La
banque est solide et
est soutenue par sa
maison mère basée à
Libreville au Gabon,
laquelle, soit dit en
passant, a une surface
financière de USD 600
millions de capital,
et un total bilantaire
de USD 6 milliards.
Notons enfin qu’elle
a été classée 1ère en
Afrique Centrale et
43ème parmi les 500
premières banques
africaines en 2012».
Un exemple à suivre.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 10.
mon porte-monnaie |
Au Salon Congo, le Gouvernement organise des
états généraux pro-Budget et sonne une mobilisation
générale contre la fuite des recettes publiques
S
i ce n’est pas de
la mobilisation
générale
qu’il s’est agi
ou mieux d’états
généraux, il faut
inventer un mot pour
qualifier les Assises
nationales (2-4 mai
2013) réunies au Salon
Congo du GHK sur
le thème de «coulage»
(lisez fuite) des recettes
publiques de l’état.
Placées sous le haut
patronage du Président
de la République dont
les organisateurs avaient
annoncé un «discours
d’orientation», c’est le
Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon
qui les a ouvertes en
présence des parlementaires - les présidents des
Commission écofin des
deux Chambres en tête -,
des membres du Gouvernement et des ambassadeurs accrédités dans le
pays.
Retenu par d’autres
Emplois
en nombre
en Belgique
B
russels
Airport peut
être une
locomotive
importante
pour une nouvelle croissance et est une mine
d’or pour la création de
nouveaux emplois et de
valeur ajoutée, déclare
Arnaud Feist, CEO de
Brussels Airport Company. Les dix prochaines
années verront la création de 10.000 emplois
supplémentaires.
«Une augmentation
de 10.000 emplois est
même une estimation
conservatrice si nous
partons d'un scénario
de croissance de 2,5 à
3% par an. C’est un
rythme de croissance
souvent pris comme base
pour le développement
de l’aviation en Europe pour la prochaine
décennie», expliquait
Arnaud Feist dans une
interview au magazine
Trends il y a quelques
jours. Actuellement,
Zaventem pourvoit
20.000 emplois directs, et
40.000 emplois indirects.
Il y a deux ans, Brussels
Airport avait annoncé
un plan d’investissement
de 460 millions d'euros
pour divers projets de
développement à l’aéroport, dont le Connector,
un bâtiment souterrain
qui reliera à partir de
début 2015 le terminal
passager avec le Pier A.
La construction de ce
Connector a commencé
il y a quelques semaines.
La société investit aussi
activement dans le fret et
l'aéroport prévoit encore
200 millions d'euros d'ici
2020 pour des travaux
dinfrastructure à Brucargo.
Le Vice-premier ministre en charge du Budget Daniel Mukoko Samba. dr.
charges, le Chef de l’état constat pousse à un reca- «Je suis venu vous
s’est fait représenter par
drage à tous les niveaux. inviter à l’audace. Car
c’est de l’audace que
le Premier ministre.
Les maux qui plombent
Des ministres provinla collecte de ces recettes nous avons besoin pour
faire les réformes dont
ciaux en charge des
sont bien connus: corplusieurs rapports monsecteurs productifs
ruption, fraude, concus(Mines, Hydrocarbures,
sion, interventionnisme, trent depuis longtemps
Ressources naturelles,
mauvaise organisation… la nécessité. J’invite
Télécommunications et
Ces maux sont tellement nos administrations à
l’audace et elles auront
NTIC, etc.) avaient fait
décriés tous les jours
les moyens que cette
le voyage de Kinshasa
qu’ils en sont arrivés à
pour ce faire. De même
perdre leur caractère cho- audace appelle. Ayez de
que des responsables des quant dans notre société, l’audace chers fonctionservices générateurs des ils deviennent normaux. naires, et vous deviendrez l’aiguillon d’une
recettes, les régies fiOn est en RDC, dit-on!
nancières (DGDA, DGI,
La corruption et la fraude révolution administrative
sans précédent».
DGRAD, etc.) au niveau
détruisent le civisme et
national que des onze
la confiance du citoyen
provinces.
dans l’état et dans ceux
Les discours de la jourqui le servent. Il nous
née inaugurale marfaut mettre un terme à
quaient l’ambition des
ces pratiques. L’argent
organisateurs - à savoir,
public qui est détourné
la vice-primature en
par la fraude, c’est l’archarge du Budget et le
gent qui est pris à ceux
ministère des Finances - qui en ont le plus besoin,
de mettre la barre assez
c’est l’argent qui n’ira
haut.
pas à l’éducation, à la
Le potentiel fiscal du
santé, à la lutte contre la
pays, estimé par le
pauvreté…».
Premier ministre, est de
Or, poursuit-il:
CDF 20.000 milliards
«Dans l’histoire des peumais il fait l’objet de
ples et de tous temps,
fraude, de corruption,
faibles recettes publiques
d’exonérations fantaiet fuite de revenus de
sistes. Le gouvernement l’état ont été l’équivaveut y mettre un terme,
lent de la limitation des
en impliquant tous les
perspectives de réalisaintervenants, les services tion des programmes et
d’assiette.
projets publics».
L’ambition des assises
Puis: «Après avoir gagné
du Salon Congo est de
certains paris, notamtenter de faire récupérer ment sur le plan macroéà l’état plus de la moiconomique et du secteur
tié de ces recettes qui
financier, nous sommes
partent en fumée, dans
maintenant en face de
les poches des individus. véritables défis que
Enjeu: aider le Gouvernous sommes appelés à
nement de la République relever. Le chômage deà atteindre l’objectif de
meure à un niveau élevé.
48 milliards de dollars
La pauvreté et la précaen vue de financer son
rité continuent d’alourdir
programme d’action.
le taux de mortalité. Les
Dans cet effort, l’implibesoins en infrastructucation de tous et de tout res de base et en biens
un chacun est indispen- publics sont considérasable.
bles face à une offre très
Intervenant en ouverture, limitée. Le chemin vers
le Vice-premier ministre
les Objectifs du millénaiMukoko en charge du
re pour le développement
Budget, Daniel Mukoko
est encore long».
Samba a planté le décor:
«Aujourd’hui, le constat
appel
est facile à dresser,
à l’audace.
n’ayons pas honte de
«Le but de ces assises
le dire, le niveau des
n’est pas de trop fiscalirecettes que nous avons ser l’économie nationale,
dans notre pays est très
mais de proposer des
faible par rapport à notre stratégiesderécupération
potentiel. Le décalage
de recettes qui auraient
entre les recettes attendû entrer dans les caisses
dues et celles réellement du Trésor et qui ne le
encaissées est criant. Ce sont pas encore».
Mukoko Samba fait part
de «la sous fiscalisation,
voire l’absence d’une
fiscalisation de certaines
fractions de l’économie
nationale, notamment le
secteur minier, pétrolier
et informel (...) à l’origine d’un coulage non
négligeable des recettes». Il en appelle à «plus
d’esprit civique, davantage de confiance dans
le chef de nos citoyens
et davantage de respect
pour tous les fonctionnaires». «Il ne s’agira
pas de faire un rapport de
plus» mais «les travaux
doivent déboucher sur le
dressage d’un diagnostic
précis, sans complaisance, sans tabou sur nos
handicaps en matière de
recettes publiques».
Les propositions attendues le seront en termes
de solutions concrètes et
seront mises en application.
Dans le discours
d’ouverture des Assises,
le Premier ministre pose
l’importance de «réfléchir ensemble sur les
voies et les moyens de
booster les recettes publiques afin d’élargir les
possibilités de financement du développement
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 15.
national, une question
qui intéresse tous les
acteurs qui œuvrent,
chacun dans son domaine
respectif, pour le progrès
de notre pays».
«Au regard du niveau actuel de nos performances,
une réflexion s’impose
sur les voies et moyens
d’accroître considérablement nos recettes
publiques, à travers des
mécanismes de mobilisation beaucoup plus
efficients».
Matata Ponyo pose «la
nécessitéd’élargissement
de l’assiette fiscale, à
travers la fiscalisation
des activités du secteur
informel et la rationalisation des exonérations, entre autres dans le secteur
minier». Et appelle à «la
maîtrise du répertoire des
contribuablesetassujettis
ainsi que des données
qui servent de base au
calcul des droits dus au
Trésor public». Il invite
à «veiller à la cohérence
entre les sommes mises
en recouvrement et les
encaissements effectifs
au compte du Trésor
public. à cet égard, il
y a lieu de repenser le
système de contrôle
et d’audit tant interne
qu’externe en vue de le
hisser au niveau des standards internationaux».
«Le coulage est un mal
qui ronge la société
congolaise et qui appelle
la vigilance de tous les
citoyens, à quelque niveau que ce soit», poursuit le Premier ministre.
Ces assises sont loin
d’être une initiative
isolée. Elles s’inscrivent dans un cadre bien
défini, explique Augustin Matata Ponyo citant
d’autres rencontres du
genre. Tel l’Atelier sur la
mobilisation des recettes
non fiscales réuni en juin
dernier ou la conférence
sur la bonne gouvernance et la transparence
dans le secteur minier,
organisée à Lubumbashi
au début d’année. Il ne
s’agit pas simplement
de poser des diagnostics
pour aboutir à des vœux
pieux. Il s’agit de mettre
en place des stratégies
sanctionnées par des
propositions concrètes et
un chronogramme précis
de mise en œuvre».
Avec ces initiatives, le
gouvernement veut arriver à «moins de corruption, moins de fraude».
alunga mbuwa n
mon porte-monnaie |
Turkish Airlines
va voler sept
jours sur sept
vers Kinshasa
L
a RDC et la
Turquie ont
signé le 1er mai
un accord fixant
les termes d’exploitation des services aériens
entre les deux pays. à
l’issue de cet accord, la
Turquie a obtenu des
fréquences de sept jours
sur sept pour ses vols
passagers et cargo à
destination et au départ
de la RDC.
Du bonheur pour
les passagers.
La cérémonie a eu lieu
lors de la conférence de
l’aviation civile Turquie-Amérique latine tenue à Izmir, en Turquie,
à laquelle a participé le
ministre des Transports
et Voies de communication, Justin Kalumba
Mwana Ngongo.
Jusqu’à la signature de
cet accord, la compagnie aérienne Turkish
Airlines desservait
Kinshasa sur base d’un
mémorandum d’entente. Ce dernier ne lui
octroyait que quelques
fréquences de vols par
semaine. La compagnie
turque dispose désormais de la latitude d’exploiter ses fréquences
selon son désir.
La multiplication des
fréquences entre Kinshasa et Istanbul aura un
impact sur le coût du
billet des vols inter-
nationaux en RDC et
cela, pour le bonheur
des passagers congolais
et des opérateurs, dont
nombre se ravitaillent
en marchandises en
Turquie. Cependant, le
prix du précieux sésame
reste encore élevé pour
les vols domestiques,
souvent beaucoup plus
élevés que les vols
internationaux.
Aujourd’hui, les compagnies Air France et
Brussels Airlines qui
ont un monopole de fait
sur les lignes Kinshasa-Europe pratiquent
des prix exorbitants
prétextant que le pays
est «encore peu fréquentable» réalisant
pourtant sur cette ligne
des chiffres d’affaires
qui donnent du vertige.
Quand un billet ParisJohannesbourg revient
à 500 USD, il vous en
faut trois fois plus pour
Kinshasa.
Il en est de même d’un
billet sur Nairobi, très
peu onéreux. Au ministère des TransComs, on
affirme que le ministre
Justin Kalumba veut
établir un partenariat
avec Turkish Airlines
dans le cadre de la
création d’une nouvelle
compagnie nationale
congolaise, autre que
les Lignes Aériennes
Congolaises, LAC en
faillite..
L’expertise chinoise dans
l’entretien d’avion est remise
en cause par des pilotes
U
n syndicat de
pilotes
d'Air
France a
fait part
jeudi 9 mai d'inquiétudes liées à l'entretien
d'avions en Chine, faisant état de plusieurs
«incidents graves»
survenus après que
des appareils sont passés par la société Taeco
Taeco, dont la responsabilité est écartée par
la compagnie aérienne.
Dans un communiqué,
le syndicat Alter rapporte que le 7 avril, un
A340 d'Air France qui
devait effectuer une
liaison Paris-Caracas, a dû être dérouté
vers les Açores «pour
raisons techniques»,
après divers incidents
allant du débordement
des toilettes à la perte
de réception des deux
radios haute fréquence.
Selon Alter, l'avion
effectuait son premier
vol commercial après
une «grande visite»
(contrôle approfondi)
réalisée dans les ateliers d'entretien de
l'entreprise chinoise
Taeco à Xiamen dans
le sud-est du pays.
Interrogée par l'Afp,
Air France a écarté
Des pilotes d’Air France boudent l’entretien d’avions fait en Chine. dr.
tout lien entre l'entreest internationalement autres incidents. Deux
tien réalisé en Chine
reconnue et travaille
portaient deux sur
et les raisons qui ont
pour toutes les grandes B747. Il s'agissait
contraint l'avion à se
des compagnies monselon Alter d'un «monposer aux Açores.
diales», a-t-elle ajouté. tage défectueux de la
«Cette société chinoise Selon elle, les inspeccinématique de becs"
est internationalement tions de l'appareil,
et d'une «peinture
reconnue», dit Air
après son déroutement ne respectant pas les
France
sur les Açores, «n'ont
critères de certification
«La compagnie
donné lieu qu'à quelà la chaleur». Un autre
confirme qu'aucun des ques opérations de
incident concernait
éléments ayant mené
maintenance mineuun A340 en novemau déroutement par
res». Toutefois, d'après bre 2011 et portait
précaution de l'avion
le syndicat de pilotes
sur l'«absence d'une
n'est en relation avec
minoritaire chez Air
trentaine de vis sur un
les opérations d'entreFrance, «ce nouvel
panneau de carénage»
tien réalisées par la so- incident n'est que le
d'une aile.
ciété Taeco en Chine»,
dernier en date d'une
à la suite de ce dernier
a affirmé une portetrop longue série».
incident, Air France
parole. «Cette société
Il a rappelé trois
avait suspendu les
«grandes visites» chez
Taeco, un des leaders
dans l'entretien des
gros porteurs mais, indique Alter, l'entreprise est revenue «quelque temps après sur
cette sage résolution
de manière unilatérale
et ce, pour des raisons
purement financières».
«Devant l'accumulation inconséquente
pour la sécurité des
vols d'Air France d'incidents graves mettant
en cause l'entretien effectué dans les ateliers
de l'entreprise Taeco,
Alter demande que
la direction mette un
terme définitif à cette
externalisation de l'entretien de nos avions
long courriers... avant
que ne survienne l'incident de trop».
«Après l'incident du 7
avril, on a écrit à notre
PDG pour lui demander de suspendre les
relations avec Taeco»,
a dit à l'Afp Guillaume Pollard, représentant du syndicat Alter.
Il a précisé n'avoir
eu aucun retour de la
compagnie et a ajouté
ne pas savoir depuis
quand le groupe fait
de nouveau appel à
l'entreprise chinoise
car, dit-il, Air France
ne l'a «bien entendu
pas crié sur les toits».
Le Gouvernement s’emploie à relancer l’agriculture et injecte
15 millions de dollars sur 55 millions prévus dans le DAIPN
à
la veille de
l’an-2 de
son équipe
gouvernementale,
le Premier ministre
Augustin Matata Ponyo
Mapon a présidé jeudi
9 mai une cérémonie
de relance du DAIPN,
le Domaine agro-industriel présidentiel
de la N’Sele. Quatre
ministres en tête celui
de l’Agriculture et du
Développement rural, de l’économie et
Commerce, de l’Industrie et des Finances ont
procédé à la signature,
devant le Premier ministre, du contrat qui va
lier un groupe israélien
et le Gouvernement
r-dcongolais. Le projet
nécessite 55 millions
de dollars et le gouvernement s’est engagé à
payer, dès le lendemain
de la signature de ce
contrat, c’est-à-dire
vendredi 10 mai, 15
millions de dollars US
sur fonds propres. La
grande bataille pour la
sécurité alimentaire a
commencé, a estimé le
ministre Jean Chrisostome Vahamwiti Mukesyayira en charge de
l’Agriculture.
Une vue de la cérémonie de signature du contrat de relance du DAIPN jeudi 9 mai 2013 sur le site de la N’Sele présidée par le PM Matata. dréservés.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 11.
notes de conjoncture économique |
Le marché interbancaire est l’objet d’engouement: CDF 347 milliards
(suite de la page 13).
Au 25 avril, il enregistre
un excédent de 0,5 milliard de CDF résultant
des encaissements de 16,3
milliards et des décaissements de 15,8 milliards.
La Banque s’en tient à
sa volonté politique de
réduire son déficit de trésorerie; et pour le mois en
cours un déficit zéro est
également attendu.
Les encaissements ont représenté 91,0 % de leurs
prévisions contre des
décaissements de 88,3 %.
Les décaissements sont
dus principalement aux
dépenses courantes et celles de politique monétaire
et intérêt général.
En tant qu’entreprise,
le plan de trésorerie de
la BCC a dégagé à la
période sous-revue un
excédent de 4,8 milliards
de CDF. En cumul, il se
dégage un excédent de
0,8 milliard de CDF.
Le marché des changes.
Au 26 avril 2013, il s’est
observé une relative stabilité sur les différents
compartimentsdumarché
des changes. En effet, le
marché interbancaire a
renseigné une dépréciation de 0,4 % tandis qu’au
marché parallèle, il a été
observé une variation
quasi-nulle. Le taux indicatif s’est établi à 919,50
CDF alors qu’au marché
devises au 25 avril 2013
renseigne des recettes de
57,96 millions de USD
et des dépenses de 93,18
millions, soit un déficit de
35,22 millions contre un
excédent prévu de 29,48
millions de USD.
Cette situation est consécutive à l’exécution des
dépenses au-delà des
prévisions et d’une sous
mobilisation des recettes.
Le dépassement s’observe principalement au
niveau du Trésor dans les
rubriquesfonctionnement
de l’armée et dans le
paiement des fournisseurs
étrangers.
En cumul annuel, l’exécution du budget affiche
une accumulation nette
parallèle le taux a été de
922,00 CDF.
w Transactions en devises sur le marché des
changes.
Au 26 avril 2013, les
transaction en devises sur
le marché des changes
ont fait état d’une offre
nette de devises de 1,79
million de USD. En cumul mensuel, le volume
global des transactions
a atteint, à cette date, un
niveau de 369,66 millions
de USD provenant des
achats de 187,10 millions
et des ventes de 182,47
millions.
w Budget en devises.
L’exécution du budget en
Budget en devises 2013 (en millions de U5D).
des devises de 72,36 millions.
w Réserves internationales.
D’une semaine à l’autre,
les réserves internationales ont baissé de 24,6 millions de usd, se situant à
1.706,8 millions de USD
au 25 avril contre 1.731,4
millions au 17 avril 2013.
Cette baisse a été induite principalement par
l’exécution des dépenses
de fonctionnement de
l’Armée, des Institutions
ainsi que des paiements
des diverses créances. Ce
niveau des réserves correspond à 9,77 semaines
d’importation des biens et
services.
w Marché monétaire.
Au 26 avril 2013, le
guichet des prêts à court
terme demeure toujours
inactif depuis le début de
l’année tandis que celui
des facilités permanentes
reprend peu à peu ses activités.
Aux mois de mars et avril
2013, il a été noté, en cumul, un montant de 13,91
milliards de CDF.
Le marché interbancaire
continue à observer un
engouement des opérations, enregistrant ainsi
un volume mensuel de
347,1 milliards de CDF
contre 15,3 milliards à la
période correspondante
de 2012. Ces transactions
se sont dénouées au taux
moyen pondéré de 2,7%.
En cumul, il est fait état
d’un volume de 1.222,8
milliards de CDF.
w Marché des titres
BTR.
L’encours est demeuré à
son niveau de la semaine
passée, soit 90,0 milliards
de CDF au 24 avril, entrainant une variation
hebdomadaire nulle et
une injection annuelle de
5,0 milliards de CDF.
Le taux moyen pondéré
du BTR à 7 jours a baissé
de 0,04 point de pourcentage, se situant à 0,13 %.
En termes réels, sa marge
demeure toujours négative, se situant à -0,6 point
en référence à l’indice
de l’INS. Quant au taux
directeur réel, sa marge
de positivité s’est maintenue à 2,3 points. Le coût
financier hebdomadaire
lié au BTR s’est situe à
218,0 mille CDF au 24
avril 2013 contre 16,0
millions à la période correspondante de 2012. En
cumul, les charges se sont
établies à 450,1 millions
de CDF contre 5.744,0
millions à la même période de 2012.
RUBRIQUES
Janv.
Févr.
Mars
10
avril
17
avril
25
avril
Cumul
au 25
avril
Cumul
au 25
avril
1. FLUX
PROJETES EN
RECETTES
97,05
101,47
193,96
21,90
41,41
57,96
450,44
473,46
A. Recettes
d’exploitation
2,83
3,24
3,44
1,59
2,50
3,44
12,95
14,20
1. Redevance de
contrôle de chanqe
2,69
2,88
2,96
1,40
2,04
2,82
11,34
14,00
B. Opérations de
change
94,22
98,23
190,52
20,30
38,92
54,52
437,49
459,26
1 . Rachats recettes
fiscales et non fisc.
78,22
91,73
169,03
20,30
38,92
54,52
393,51
369,26
Recettes pétrolières
40,89
53,18
111,08
-
-
5,14
210,28
186,70
Recettes minières
36,26
33,22
53,35
19,94
38,37
48,62
171,44
172,56
3. Achats
interbancaires/
Adjudications
16,00
6,50
0,50
-
-
-
23,00
90,00
II. FLUX PROJETS
EN DEPENSES
116,15
63,77
104,98
27,97
52,03
93,18
378,08
370,50
A. Dépenses du
Trésor
85,68
59,56
95,97
25,51
48,26
88,17
329,40
316,81
1. Service de la dette
extérieure
Prévisions
émissions
7,62
5,55
10,60
-
0,37
8,88
32,65
52,58
2. Paiements
diverses créances
Emissions =
(A)
16,55
14,32
13,72
2,16
2,16
11,51
56,10
79,23
3. Fonctionnement
61,51
39,71
71,65
23,35
45,73
67,78
240,65
185,00
Destructions
= (B)
Institutions
24,14
12,44
15,70
6,67
10,09
13,49
65,78
40,00
B. Dépenses de la
BCC
Emissions
nettes (C)=(A)- 17.924,14 19.000,00
(B)
30,47
4,19
9,01
2,46
3,77
5,01
48,65
53,69
Recyclage
5. ventes
interbancaires
24,00
-
-
-
-
-
24,00
24,00
BALANCE
-19,10
37,69
88,98
-6,08
-10,62
-35,22
72,36
102,96
w évolution de l’encaisse
monétaire.
Au 25 avril, les émissions
nettes cumulées se sont
établies à 31,6 milliards
de CDF. Le total des
billets recyclés s’est établi à 331,0 milliards de
CDF. En province, le recyclage a représenté 60,0
% contre 40,0 % pour le
Siège.
Comportement des
facteurs de la liquidité
bancaire.
La situation monétaire
provisoire de la Banque
Centrale indique que les
facteurs de la liquidité
bancaire au 25 avril 2013
ont induit une ponction
nette de 39,3 milliards de
CDF contre une injection
programmée de 13,1 milliards. Cet écart de 52,4
milliards est imputable à
une contraction des avoirs
intérieurs nets.
w évolution des facteurs
autonomes.
Les facteurs autonomes
ont injecté 16,3 milliards de CDF contre
une programmation de
11,1 milliards de CDF.
Cette situation est liée au
comportement des avoirs
extérieurs nets.
w évolution des facteurs
institutionnels.
Les instruments de politique monétaire ont contribué à des ponctions de la
liquidité d’un montant de
55,7 milliards de CDF.
évolution de l’encaisse monétaire (en millions de CDF).
Prév. Mars.
Réal.
Mars.
Taux d’exéc
en %
Prév. Avril
Avril
Cumul/
An
18.000,00 19.000,00 20.690,00
11.960,00
69.650,00
17.924,14 19.000,00 20.290,00
9.850,00
67.064,14
18.750,00
16.672,10
35.422,10
1.540,00
-6.822,10
31.642,04
Janv
-
Fév
Mars
-
116.240,09 70.853,74 70.057,99
73.880,85 331.032,67 100%
dont au Siege 46.435,72 24.441,47 30.942,89
30.721,19 132.541,27
0,40
dont en
provinces (*)
43.159,66 198.491,40
0,60
69.804,37 46.412,27 39.115,10
Evolution des facteurs
autonomes et institutionnels.
Plan de trésorerie de la BCC (en millions de CDF).
Rubriques
w évolution des avoirs
libres des banques.
Au 26 avril 2013, le
compte courant des
banques a connu, d’une
semaine à l’autre, une
augmentation de 33,1
milliards de CDF, s’établissant à 264,9 milliards
contre 231,8 milliards.
La moyenne des réserves
obligatoires notifiée aux
banques pour la période
du 15 avril au 14 mai
2013 se chiffre à 144,0
milliards de CDF, entrainant un niveau des avoirs
libres de 120,9 milliards
de CDF.
Réal. Avril
au 25
Taux
d’exéc. en%
Variation en milliards de CDF
Programmation
25 avril 2013
Réalisation
flux
25 avril 13
Ecart
1. Fact. autonomes (hors circul
fiduc.)
11,1
16,3
5,3
a) AEN
76,8
66,4
-10,4
b) AIN
-65,7
-50,1
15,6
- Crédits intérieurs
-125,2
-139,7
-14,4
* CNE
-109,8
-135,1
-25,3
* Créances sur BCM (RME)
-15,5
-4,6
10,9
* Créances sur secteur privé
0,0
0,0
0,0
- APN hors BTR
59,5
89,6
30,1
2. Fact. Institutionnels
-2,0
55,7
57,7
a) Encours BTR
0,5
-5,0
-5,6
b) Réserve Obliqatoire
-2,6
65,3
67,8
Encaissements
21.533
22.197
103,1
17.925
16.313
91,0
Dép. BCC Entreprise
16.711
16.555
99,1
13.535
11.476
84,8
- Charges courantes
12.106
11.982
99,0
11.450
10.102
88,2
- Dép. d’investiss.
4.605
5.397
117,2
2.085
1.374
65,9
Résultat BCC Entrep.
4.822
4.092
84,9
4.390
4.837
Dép./ Pol mon et Int
Gén.
4.822
4.291
89,0
4.390
4.452
101,4
- Chges d’expl. mon.
3.331
3.692
110,8
3.321
2.319
69,8
- Chrges d’exploit
banc.
1.077
787
73,1
650
1.725
265,4
- Autres chges/intér.
Publ
414
282
68,1
419
408
97,4
Débours à récuperer
-
-116
0
-109
TVA
-
-
0,0
0
0
0,0
c) Encours refinancement
0,0
4,6
4,6
21.533
22.024
102,3
17.925
15.819
88,3
Fact.Instit. Fact. Auton. (a)
13,1
-39,3
-52,4
-
173
-
494
II. Décaissements
III. Solde
(+) injection; (-) ponction
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 14.
notes de conjoncture économique |
Notes de conjoncture économique
L
blé et du soja ont baissé,
d’une semaine à l’autre,
de respectivement 3,8 %,
0,2 % et 0,1 %. Le cours
du cuivre a poursuivi sa
chute, se situant à 7.033,0
USD la tonne, soit une
baisse de 0,5 % par rapport à la semaine précédente. Pour ce qui est du
cours du pétrole brut, il
s’est établi à 102,87 USD
le baril venant de 99,6
USD une semaine plus
tôt.
avril 2013, elle s’est
établie à 1,3013 contre
1,3114 une semaine plus
tôt. D’autre part, celle
entre le dollar Australien
(AUD) et le dollar américain (USD) persiste dans
la baisse de la monnaie
Australienne. En effet,
la parité entre ces deux
monnaies s’est située à
1,0286 au 26 avril 2013
contre 1,0301 la semaine
d’avant.
Les facteurs ayant été à
la base de la dépréciation
du dollar australien il y a
deux semaines continuent
encore d’influer négativement sur la valeur de
cette monnaie, à Savoir
les mauvais chiffres sur
l’emploi.
Comparativement à la
semaine passée, au courant de la semaine sous
analyse, les cours de
produits agricoles et miniers se sont inscrits en
baisse alors que ceux des
produits énergétiques ont
progressé.
Les cours du maïs, du
’inflation demeure sous
contrôle à la
dernière semaine du mois d’avril
2013. Le rythme
hebdomadaire de
formation des prix
intérieurs a reculé de
0,005 point, se situant
à 0,012 % contre
0,017%, soit un taux
d’inflation de 0,238 %
en cumul annuel.
à l’international.
De son avis, l’accent doit
être mis sur un meilleur
équilibrage des stratégies
- monétaire, budgétaire et
structurelle - en particulier sur les réformes budgétaires et structurelles à
moyen terme plutôt que
de donner une place trop
importante à la politique
monétaire.
Les marchés.
La parité Euro/Dollar
américain se maintient
autour de 1,30. Au 26
Prix intérieurs.
L’inflation demeure sous
contrôle à la dernière
semaine du mois d’avril
2013. Le rythme hebdomadaire de formation des
prix intérieurs a reculé de
0,005 point, se situant à
0,012 % contre 0,017%,
soit un taux d’inflation
de 0,238 % en cumul annuel. La prolongation de
cettetendanceramènerait
le taux d’inflation à fin
décembre 2013 à 0,730
%. En glissement annuel,
le taux d’inflation se situe
à 0,696%.
Concernant le secteur extérieur, au 26 avril 2013,
le marché des changes est
demeuré calme. Le marché interbancaire a renseigné une dépréciation
de 0,4 % tandis qu’au
marché parallèle, il a été
observé une variation
quasi-nulle du taux de
change.
D’une semaine à l’autre,
les réserves internationales ont baissé de
24,6 millions de USD,
se situant à 1706,8 millions de usa au 25 avril
contre 1731 millions au
17 avril 2013. Ce niveau
représente 9,77 semaines
d’importations des biens
et services.
S’agissant de la gestion
des finances publiques,
au 26 avril 2013, le
Compte Général du
Trésor affiche un déficit
mensuel de 66,3 milliards
de CDF. En effet, Les
recettes ont atteint 190,7
milliards de CDF alors
que Les dépenses se sont
évolution du cours des produits céréaliers
1200
Maïs
Blé
Soja
800
25/04/13
24/04/13
23/04/13
22/04/13
19/04/13
12/04/13
05/04/13
29/03/13
27/03/13
15/03/13
08/03/13
1/03/13
22/02/13
15/02/13
08/02/13
02/01/13
31/12/12
400
évolution du cours du cuivre.
8000,0.00
6000,0.00
25/04/13
24/04/13
23/04/13
22/04/13
19/04/13
12/04/13
05/04/13
29/03/13
27/03/13
15/03/13
08/03/13
1/03/13
22/02/13
15/02/13
08/02/13
02/01/13
2000,0.00
31/12/12
4000,0.00
évolution DU cours du pétrole brut (londres).
110
90
70
25/04/13
24/04/13
23/04/13
22/04/13
19/04/13
12/04/13
05/04/13
29/03/13
27/03/13
15/03/13
08/03/13
1/03/13
22/02/13
15/02/13
08/02/13
02/01/13
31/12/12
50
situées à 257,1 milliards,
influencées la paie des
agents et fonctionnaires
de l’état. En cumul, le
solde est excédentaire de
38,4 milliards de CDF.
Quant à l’exécution du
plan de trésorerie de la
BCC, au 25 avril, il enregistre un excédent de 0,5
milliard de CDF résultant
des encaissements de 16,3
milliards et des décaissements de 15,8 milliards.
La Banque s’en tient à
sa volonté politique de
réduire son déficit de
trésorerie. Pour le mois
en cours, un déficit zéro
est également attendu. En
cumul, il se dégage un
excédent de 0,8 milliard
de CDF.
Dans le secteur monétaire, le taux directeur de La
Banque demeure à 3%.
Le marché interbancaire
reste actif et les opérations se sont dénouées au
taux de 2,7%.
S’agissant du marché de
titres BTR, l’encours a été
maintenu à 90 milliards
de CDF. Le taux moyen
pondéré nominal des BTR
à 7 jours s’est situé à 0,13
%.
Les dépôts bancaires au
mois de mars 2013 ont
augmenté de 4,6 % par
rapport à décembre 2012
et de 8,9 % par rapport à
février 2013. Le crédit à
la clientèle a augmenté
de 1,4 %, d’un mois à
l’autre, et de 4,7 % par
rapport à fin décembre
2012. Tous les objectifs
de la politique monétaire
demeurent sous contrôle.
à la politique monétaire.
Pour rappel, dans la nouvelle édition des perspectives économiques mondiales du FMI, publiée
en date du 16 avril 2013,
la croissance mondiale
devrait se situer à 3,3 %
contre un taux de 3,5 %
projeté en janvier 2013 et
une réalisation de 3,2 %
en 2012.
Aperçu de l’économie
mondiale.
Le Bulletin du FMI du
20 avril 2013 indique les
mesures à prendre pour
dynamiser la reprise de
l’activité mondiale.
De l’avis du FMI, il
n’existe pas de remède
unique qui puisse ramener
à un niveau normal de
croissance et d’emploi. La
croissance et l’emploi ne
devraient pas reposer sur
un seul type de politique.
Ainsi, préconise-t-il un
dosage varié de politiques
économiques pour remettre l’économie mondiale
sur une trajectoire de
croissance soutenue et
équilibrée.
Pour ce faire, une politique monétaire accommodante était appropriée à
court terme, mais des actions sur les plans budgétaire et structurel étaient
aussi nécessaires. Ainsi
l’accent doit être mis sur
un meilleur équilibrage
des stratégies - monétaire,
budgétaire et structurelle
- en particulier sur les
reformes budgétaires et
structurelles à moyen terme plutôt que de donner
une place trop importante
Pool Amérique.
Aux états-Unis, après
une hausse de l’activité
de 0,4 % au quatrième trimestre 2012, la croissance s’est établie à 2,5 %
en rythme annualisé sur
les trois premiers mois de
l’année 2013 contre une
prévision de 3 %.
Les perspectives de la
croissance économique
du FMI font état d’une
croissance économique
de 1,9 % en 2013 et 3,0
% en 2014. Ce niveau qui
semble insuffisant pour
faire reculer sensiblement
le taux de chômage sera
atteint malgré un assainissement budgétaire très
vigoureux, environ 1,8 %
du PIB.
évolution de l’activité dans les principaux
pays et zones économiques.
Pool Europe.
En 2012, d’après les chiffres fournis par EuroStat,
les 27 pays européens, à
l’exception de l’Allemagne, affichent un déficit
public égal à 4 % du PIB,
en amélioration, tandis
que la dette dépasse 85%
du PIB.
L’amélioration relative
des déficits budgétaires
en Europe s’est effectuée
aux dépens de la dette,
qui continue de progresser en raison de la faiblesse de la croissance.
Ainsi, 21 pays de l’Union
européenneonteudavantage recours à l’endettement pour couvrir leurs
dépenses.
Le plus faible endettement public est relevé en
Estonie: 10 % du PIB.
Mais dans 14 pays, la
dette dépasse 60% du
PIB. Dans la Zone euro,
l’endettement atteint à
certains cas en moyenne
90% du PIB, avec en tête
la Grèce (156 % du PIB)
et l’Italie (127%).
L’Australie.
D’après le rapport du
FMI, les pays émergents se portent bien. La
croissance potentielle a
diminué apparemment
dans un certain nombre
de grands pays émergents
par rapport à sa tendance
d’avant la crise. Bien que
les circonstances varient
d’un pays à l’autre, une
partie de cette baisse
trouve son origine dans
Cours des principaux produits de base (2013).
Rubrique
31-déc-12
31-janv
28-fév
27-mars
04-avril
11-avril
17-avril
24-avril
Var. hebdo
(en %)
Produits agricoles
Mais USD/T.
271,75
272,33
264,71
269,49
231,34
239,52
246,05
236,67
-3,81
Blé USD/T.
770,75
782,00
708,00
735,75
292,50
698,00
705,00
703,75
-0,18
Soja USD/T
531,99
540,26
542,46
534,19
504,41
515,81
522,06
521,60
-0,09
Produits miniers
Cuivre USD/T.
7.914,5
8.168,0
7.825,0
7.569,50
7.326,00
7.509,5
7.065,0
7033,0
-0,45
Cobalt USD/T.
25.644,21
26.460,0
26.195,41
25.137,00
25.137,0
25.137,0
25.137,0
25.137,0
0
103,82
97,5
102,87
5,51
Produit énergétique
Pétrole USD/baril
Londres
111,25
115,72
111,80
109,69
106,42
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 12
des distorsions liées à
la politique économique
menée.
Les pays émergents font
face à des problèmes différents, parmi lesquels
la gestion des flux de
capitaux. Compte tenu
des perspectives foncièrement favorables dans les
pays émergents ainsi que
des faibles taux d’intérêt
dans les pays avancés,
il est probable que de
nombreuxpaysémergents
continuerontd’enregistrer
des entrées de capitaux
nettes et de subir des
pressions sur leur monnaie.
Ce processus est souhaitable car il fait partie
du rééquilibrage mondial nécessaire pour que
l’économie mondiale se
rétablisse. Par ailleurs,
les flux de capitaux peuvent être volatils dans ces
pays, compliquant ainsi
la gestion macroéconomique.
Pool Asie.
En Asie, les estimations
de la croissance du FMI
devraient se maintenir à
leurs niveaux annoncées
en janvier, soit 7,1 %. En
chine, la croissance, bien
qu’en léger recul, devrait
rester robuste autour de 8
%. Au Japon, la politique
du nouveau Gouvernement qui repose sur un
assouplissement quantitatif agressif, un objectif
d’inflation positive, une
relance budgétaire et des
réformes structurelles,
devrait stimuler la croissance économique à court
terme, laquelle est projetée à 1,6 % pour 2013.
Pool Afrique.
Selon le rapport piloté conjointement par la
Commission économique des Nations Unies
et l’Union Africaine, le
continent africain a la
possibilité de devenir une
puissance économique
mondiale au moyen d’une
stratégie d’industrialisation fondée sur les matières premières.
Les dirigeants africains
doivent mettre à profit les
ressources dont le continent est richement doté
afin de relever le défi crucial du chômage des jeunes et de lutter contre la
pauvreté et l’inégalité des
sexes. Pour stimuler cet
objectif, le rapport appelle
il s’attaquer aux goulots
d’étranglement, notamment les infrastructures.
Par ailleurs, selon le bulletin du FMI, l’Afrique
connaît une croissance
dynamique mais il reste
des défis à relever. Les
pays africains devront
s’employer à améliorer
leur infrastructure et s’attaquer au chômage pour
préserver leur croissance
dynamique. Un appel a
été lancé pour:
w une plus grande intégration régionale et un
renforcement des liens
commerciaux entre pays
africains afin d’entretenir
unecroissancedynamique
sur le continent;
w une amélioration des
infrastructures pour accroître l’efficience des
secteurs d’activité;
w une mise en œuvre de
l’agriculture de deuxième
génération qui devrait
offrir aux jeunes africains
dotés de la formation voulue des moyens stables de
gagner leur vie, tout en
(suite en page 13).
notes de conjoncture économique |
Malgré la détérioration des conditions sécuritaires dans les Kivu,
les patrons restent optimistes sur l’évolution économique du pays
produisant suffisamment
de denrées pour la région;
w l’adoption de politiques
propices à l’emploi et
facilitant La mobilité de
la main-d’œuvre qualifiée
entre les pays.
Comparativement à la
semaine passée, au courant de la semaine sous
analyse, les cours de
produits agricoles et miniers se sont inscrits en
baisse alors que ceux des
produits énergétiques ont
progressé.
Marchés des produits de
base intéressant l’économie congolaise.
Produits agricoles: blé,
maïs, soja.
Les cours de produits
(suite de la page 12).
américaine au premier
trimestre 2013 lesquelles
apparaissent inférieures
aux prévisions
vorable ainsi que les inquiétudes sur la demande
de la Chine.
agricoles ont enregistré
des baisses de 3,8 %, 0,2
% et 0,1 % respectivement pour le maïs, le blé
et le soja par rapport à
la semaine d’avant. A la
base de cette situation, il
est relevé notamment la
réduction de la prime de
risque sur la production
des céréales suite à l’annonce de l’arrivée d’une
météo plus chaude et fa-
Produits miniers: le
cuivre.
Le cours du cuivre persiste dans la baisse. Il a
de nouveau enregistré un
repli de 0,5 % par rapport
à la semaine précédente
suite notamment aux statistiques sur la croissance
Produits énergétiques.
Au 25 avril 2013, après
s’être situe sous le seuil
de 100 USD au terme de
la semaine passée, le baril a atteint 102,87 USO,
soit une hausse de 5,5%
expliquée notamment
par la publication des
chiffres du Département
américain de l’énergie
faisant état de baisse des
réserves.
évolution du taux d’inflation hebdomadaire 2012-2013 (INS).
Cumul
janvier
Cumul
février
Cumul
mars
1ère sem
avril
2ème
sem avril
3ème sem
avril
4ème
sem avril
Taux d’inflation
hebdomadaire 2012
1,63
0,50
0,09
0,03
0,01
0,01
0,01
Taux d’inflation
hebdomadaire 2013
0,07
0,07
0,05
0,013
0,012
0,017
0,012
Marchés des devises.
La parité Euro/Dollar
américain se maintient
autour de 1,30. Au 26
avril 2013, elle s’est
établie à 1,3013 contre
1,3114 une semaine plus
tôt.
D’autre part, celle entre le
dollar Australien (AUD)
et le dollar américain
(USD) persiste dans la
baisse de la monnaie
Australienne. En effet,
la parité entre ces deux
monnaies s’est fixée à
1,0286 au 26 avril 2013
contre 1,0301 la semaine
d’avant. Les facteurs
ayant été à la base de la
dépréciation du dollar
australien il y a deux semaines continuent encore
d’influer négativement
sur la valeur de cette
monnaie.
Source : INS
évolution du taux de l’inflation hebdomadaire 2012-2013.
0,035
0,03
0,03
0,026
0,025
0,02
0,015
0,01
0,012
0,01
0,005
4ème sem avr
3ème sem avr
2ème sem avr
1ère sem avr
4ème sem mar
3ème sem mar
2ème sem mar
1ère sem mar
4ème sem fév
3ème sem fév
2ème sem fév
1ère sem fév
5ème sem jan
4ème sem jan
3ème sem jan
2ème sem jan
1ère sem jan
0
à l’interne.
Secteur réel.
La Production intérieure.
w Taux d’activité.
En dépit de la reprise
hésitante de l’économie
mondiale, l’économie
congolaise table sur une
croissance économique
de 8,2 % en 2013, soit
3,0 points de plus que la
moyenne projetée pour
l’Afrique.
Cette croissance sera essentiellement impulsée
par: (i) le dynamisme du
secteur minier à travers
l’évolution favorable des
cours mondiaux et du
volume de production,
évolution comparée de l’inflation à Kinshasa et Nationale
0,074
0,071
0,03
inflation à Kinshasa
inflation nationale
0,026
0,014
4ème sem avr
3ème sem avr
2ème sem avr
1ère sem avr
4ème sem mar
3ème sem mar
2ème sem mar
1ère sem mar
4ème sem fév
3ème sem fév
2ème sem fév
1ère sem fév
5ème sem jan
4ème sem jan
3ème sem jan
2ème sem jan
0,012
1ère sem jan
0,08
0,07
0,06
0,05
0,04
0,03
0,02
0,01
0
Evolution trimestrielle comparée des opérations financières de l’Etat entre 2012-2013
(en milliards de CDF)
2012
2013
Janvier
Février
Mars
Cumul
Janvier
Février
Mars
Cumul
Variation
2013/2012
26 avril
2013
Recettes
224,34
252,64
351,66
829,14
289,17
271,55
463,84
1024,56
195,42
190,72
Dépenses
224,42
225,32
243,75
693,89
254,45
243,06
422,24
919,74
225,86
257,11
Solde
0,01
27,32
107,92
135,25
34,72
28,49
41,60
104,81
-30,44
-66,39
Solde sans rec de
particip.
0,01
27,32
107,92
135,25
34,72
28,49
41,60
104,61
-30,44
-66,39
Evolution trimestrielle comparée du plan de trésorerie de la BCC entre 2012-2013
(en milliards de CDF)
2012
2013
Janvier
Février
Mars
Cumul
Janvier
Février
Mars
Cumul
Variation
2013/2012
25 avril
2013
I. Encaissements
14,05
16,19
17,06
47,29
16,87
15,97
22,46
55,29
8,01
16,30
II Decaissements
17,90
21,42
20,85
61,17
16,73
15,90
22,37
54,99
5,18
15,80
III Résultat
-3,85
-65,24
-3,80
-12,89
0,14
0,08
0,09
0,30
13,19
0,49
(ii) du commerce de gros
et de détail sous l’effet du
secteur minier et (iii) des
bâtiments et travaux publics grâce à la poursuite
des travaux de reconstruction en vue de la modernisation du pays.
w Le baromètre de
conjoncture.
Bien qu’en recul par rapport au mois précédent,
en raison principalement
de la détérioration des
conditions sécuritaires au
Sud et à l’Est du pays où
se localisent les grandes
entreprises minières, le
solde d’opinion des chefs
d’entreprises révèle que
ces derniers demeurent
confiants quant à l’évolution favorable de la
conjoncture économique
en RDC et tablent, à
court terme, sur de bonnes perspectives en 2013.
En effet, le solde global
brut de leurs opinions se
situe à +15,9 % en mars
contre 27,4 % un mois
auparavant.
Cette évolution positive
tend à confirmer la poursuite, en 2013, du dynamisme qui a caractérisé
l’activité économique
nationale en 2012.
Analyse des soldes
d’opinions par secteur
d’activité économique.
L’analyse par secteurs
d’activités fait ressortir ce
qui suit:
w Dans le secteur des industries manufacturières, il s’observe une baisse d’optimisme dans le
chef des entrepreneurs, en
raison notamment de l’effritement des commandes
de produits manufacturés
(agro-alimentaires et
textiles particulièrement)
après les festivités de fin
d’année.
w Dans les industries
extractives: le recul de
la confiance est attribuable essentiellement au
mouvement d’insécurité
enregistré dans la ville
de Lubumbashi par les
éléments Maï-Maï le 17
mars dernier, occasionnant le retournement de
tendance dans l’opinion
des entrepreneurs dans ce
secteur.
w Quant au secteur
de la construction, le
fléchissement du solde
d’opinions est consécutif
il l’attentisme qui caractérise la poursuite des travaux de reconstruction et
de modernisation sur les
différents chantiers.
En ce qui concerne le
secteur des services, en
dépit du léger recul de
la confiance des chefs
d’entreprise, l’optimisme
demeure intense quant
aux activités de Poste et
Télécommunications et
Réparation, à la suite de
la demande des services
de communications et du
commerce électronique
au moyen de nouvelles
technologies de L’information et des télécommu-
nications qui s’annonce
de plus en plus croissante.
Les prix intérieurs.
à la dernière semaine
du mois d’avril 2013,
l’inflation demeure sous
contrôle.
D’une semaine à l’autre,
le rythme hebdomadaire
de formation des prix intérieurs a reculé de 0,005
point, se situant à 0,012
% contre 0,017 %, soit
un taux d’inflation de
0,238 % en cumul annuel.
La prolongation de cette
tendance ramènerait le
taux d’inflation à fin décembre 2013 à 0,730 %.
En glissement annuel, le
taux d’inflation se situe à
0,696 %.
Parallèlement sur la place
de Kinshasa, une détente
du taux d’inflation a été
observée. En effet, le taux
d’inflation hebdomadaire
s’est établi à 0,014 % au
cours de la semaine sous
analyse contre 0,022 % la
semaine d’avant.
Secteur public.
éxécution des opérations financières de
l’état.
La situation financière du
Trésor, au premier trimestre de l’année 2013 aurait
dû être performante, n’eut
été la constitution d’un
dépôt de 100,0 milliards
de CDF dans le souscompte des interventions
économiques. En cumul,
elle s’est clôturée par un
excédent de 104,8 milliards de CDF contre 27,8
milliards attendus.
Au 26 avril 2013, le
Compte Général du
Trésor affiche un déficit
mensuel de 66,3 milliards
de CDF. En effet, les
recettes ont atteint 190,7
milliards de CDF, alors
que les dépenses se sont
situées à 257,1 milliards,
influencées par la paie
des agents et fonctionnaires de l’Etat. En cumul
annuel, le solde est excédentaire de 38,4 milliards
de CDF.
La composition des recettes du Trésor reste dominée principalement par
les recettes fiscales de la
DGDA et de la DGI.
Quant à l’exécution des
dépenses du Trésor pendant la période sous-revue, elle laisse apparaître
une prépondérance des
dépenses courantes dont
les charges liées aux rémunérations, aux frais
de fonctionnement, aux
rétrocessions ainsi qu’aux
autres dépenses urgentes
de l’état.
évolution du plan de
trésorerie de la Banque
Centrale.
L’exécution du plan de
trésorerie de la BCC,
pour le premier trimestre
2013, s’est soldée par un
léger excédent de trésorerie de 0,3 milliard de
CDF contre une prévision
de solde zéro.
(suite en page 14).
évolution du solde brut d’opinions en 2013.
2012
2013
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
Janvier
Février
Mars
Solde global brut
-19,5
18,1
22,2
13,7
9,9
-3,9
19,2
-2,1
37,7
10,8
14,4
11,6
12,2
27,4
15,9
Industries manufacturières
-16,7
7,4
-10
16,3
2,2
0,0
1,6
23,1
4,2
56,7
18,7
29,8
16,9
13,2
10,1
Industries extractives
-24,6
0,0
55,0
33,3
5,5
-9,1
30,9
-18,1
45,9
14,3
23,4
12,5
12,0
39,1
20,0
Construction
6,3
29,2
1,2
-21,6
7,1
17,6
-13,1
-10,9
17,4
6,6
1,1
25,0
14,1
13,0
8,1
Services
-9,3
50,9
2,1
15,6
42,2
-4,2
-2,5
14,8
55,4
-12,2
-4l,2
-38,4
8,7
7,6
5,2
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 13

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