3Valoriser la citoyenneté de l`entreprise
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3Valoriser la citoyenneté de l`entreprise
Rapport trimestriel 3 2000 Valoriser la citoyenneté de l’entreprise U ne récente enquête menée par le «Prince of Wales Business Leaders Forum» auprès de 25’000 personnes dans 23 pays a montré que deux individus sur trois souhaitent que les entreprises ne se contentent pas de dégager du profit, de payer des taxes, d’employer des collaborateurs et de respecter les lois. En clair, ces personnes demandent aux entreprises d’assumer pleinement leur responsabilité envers tous leurs partenaires (stakeholders). Parmi ceux-ci figurent bien entendu les collaborateurs, les clients, les fournisseurs, les collectivités publiques et la société civile en général, mais également les stakeholders « silencieux », à savoir les générations futures et l’environnement naturel. Dans cet esprit, toujours davantage de managers prennent conscience de la responsabilité citoyenne que leur entreprise est appelée à exercer. L’objectif est de fonder le succès de l’entreprise non seulement sur le respect de ratios financiers solides et sur la recherche de marchés porteurs, mais également sur la loyauté à long terme dans ses relations avec l’ensemble de ses partenaires. Parallèlement aux aspirations de la société civile et à l’engagement concret de certaines entreprises, l’attitude des investisseurs institutionnels, en particulier des caisses de pension, est également très importante pour promouvoir la citoyenneté de l’entreprise. En valorisant une stratégie d’entreprise à long terme fondée sur la notion de développement durable, ils ont les moyens de donner un signal aux marchés financiers par le biais de leurs décisions d’investissement. Beaucoup de personnes restent encore persuadées que la promotion d’un comportement citoyen pour l’entreprise va se faire au détriment des résultats financiers de celle-ci. Pourtant, de plus en plus d’exemples démontrent qu’une entreprise qui favorise la qualité des relations qu’elle entretient avec ses stakeholders renforce sa performance financière à long terme. Cela peut notamment permettre de se positionner en leader sur de nouveaux marchés. A l’inverse, une négligence des conditions de travail de l’entreprise ou de ses fournisseurs peut conduire à des pertes substantielles, par exemple à la suite d’un boycott de consommateurs consécutif à la tolérance du travail des enfants. En fin de compte, un investisseur institutionnel représente de manière indirecte les intérêts d’un très grand nombre d’individus. A titre d’exemple, les 85 caisses de pension suisses ayant confié une partie de leur fonds sous gestion à ethos. représentent une population de plus de 400’000 personnes, soit certainement un million d’individus en y additionnant l’ensemble des membres des familles concernées. Valoriser la citoyenneté des entreprises à travers la politique d’investissement des caisses de pension devrait permettre de concilier les intérêts souvent contradictoires d’employé-salarié et d’actionnaire-propriétaire, rôles joués par la majorité de la population. Segment “Actions suisses” L a performance du segment «Actions suisses» s’est élevée à la fin du troisième trimestre à 0.87%, soit entre celle de l’indice SPI de l’ensemble du marché (2.46%) et celle de l’indice SMI des grandes valeurs (-0.54%). Depuis le lancement du segment en mars 1997, la performance a été de 78.67% (contre 90.20% pour l’indice SPI). La sous-performance relative par rapport au SPI depuis le début de l’année est essentiellement imputable à la modeste performance des grandes sociétés (fortement représentées dans le portefeuille) par rapport aux plus petites valeurs. Les changements effectués au sein du portefeuille au cours du troisième trimestre ont été guidés par la volonté d’accentuer son profil «croissance» à travers l’acquisition des valeurs technologiques Jomed et Tecan. Ces deux entreprises se caractérisent par des produits à haute valeur ajoutée, à utilité sociale élevée et à impacts environnementaux relativement faibles. Jomed est une entreprise active dans les implants utilisés dans la chirurgie cardiaque, tandis que Tecan développe et produit du matériel de recherche scientifique, notamment dans les domaines du diagnostique et de la recherche génétique. Le titre Sulzer a été acquis parallèlement à l’annonce d’une réorientation stratégique qui transforme ce 585 262 N° de valeur groupe à faible marge en une société qui devrait dégager à l’avenir une importante valeur ajoutée. Cette restructuration entraînera une focalisation sur des activités à faibles impacts environnementaux (notamment technique médicale), mais mettra également en jeu un nombre important d’emplois. C’est pourquoi, le processus de restructuration et ses conséquences sociales feront l’objet d’une surveillance étroite. Plusieurs titres sont sortis du portefeuille au cours du trimestre, notamment la société Givaudan, active dans le domaine des parfums et arômes, dont les titres avaient été obtenus par échange à l’occasion de sa mise en bourse par spin-off du groupe pharmaceutique Roche. La société Sika spécialisée dans les matériaux de construction a également été vendue, notamment en raison d’une révision à la baisse des perspectives de croissance, ainsi que d’un manque de transparence dans la communication financière. La décision de sortir les titres Swisscom du portefeuille repose essentiellement sur une dégradation de l’appréciation du secteur des télécommunications en général. En effet, sous la pression croissante et généralisée sur les prix, les coûts de la croissance future de ce secteur prennent des proportions préoccupantes par rapport au niveau de la rentabilité opérationnelle. Répartition sectorielle au 30 septembre 2000 (en %) Secteur Alimentation Assurances Banques Chimie et Pharmacie Electrotechnique Machines Autres Total ethos. Indice SPI 30.06.00 8.7 17.9 12.1 40.1 11.6 1.3 8.3 100.0 12.6 10.0 18.7 32.7 8.9 2.2 14.9 100.0 8.7 17.2 12.5 42.6 10.6 0.8 7.5 100.0 Caractéristiques du portefeuille au 30 septembre 2000 Performance Fortune CHF 505 mn Nombre de parts en circulation 2'844'747 Nombre de membres 65 Valeur nette d'inventaire (NAV) 177.54 Nombre de titres 25 Tracking error (ex ante) 3.37% Tracking error (ex post)* 2.49% Volatilité du portefeuille (ex post)* 20.52% Volatilité de l'indice de référence (ex post)* 19.88% Bêta moyen 1.00 3ème trimestre 2000 03.1997* - 09.2000 (en %) ethos. SPI 0.87% 78.67% 2.46% 90.20% * lancement du segment 100 90 80 70 60 50 40 * données annualisées 30 20 10 Titres bénéficiant d’une évaluation environnementale et sociale globalement positive ABB, Adecco, Geberit, Gretag Imaging, Jelmoli, Julius Bär, Novartis, Rieter, Selecta, Sulzer, Swatch Group, Swiss Re, Synthes-Stratec, Zellweger, Zurich Financial Services. 0 97 ethos. Fondation suisse d’investissement pour un développement durable 98 99 00 Indice SPI Segment “Actions Europe, ex Suisse” A u cours du troisième trimestre 2000, le segment «Actions Europe, ex Suisse» a enregistré une performance de -0.85% comparée à -1.47% pour l’indice de référence MSCI exprimé en francs suisses. Depuis le lancement du segment en janvier 1998, la performance s’est élevée à 74.73% contre 62.75% pour l’indice. Cette bonne performance relative est imputable aussi bien à la valeur ajoutée des analyses financières qu’à celle des analyses environnementales et sociales. Au niveau de la répartition géographique du portefeuille, les Pays-Bas restent sensiblement surpondérés, la grande majorité des titres hollandais bénéficiant d’une évaluation environnementale et sociale globalement positive. Du point de vue sectoriel, la santé, l’électrotechnique/technologie et l’énergie sont favorisés par rapport au secteur des banques et de la finance notamment. Au cours des derniers mois, les titres du groupe bancaire français Société Générale ont été vendus, alors que les titres STMicroelectronics, Philips et Aegon sont venus compléter le portefeuille. Le groupe français STMicroelectronics produit des semi-conducteurs et des applications industrielles dans les domaines des télécommunications, des ordinateurs 832 104 N° de valeur et de l’automation. Il bénéficie d’une évaluation environnementale et sociale globale de «++», en raison notamment de son engagement en faveur du développement durable et de son rôle de pionnier en matière environnementale au sein de son secteur d’activités. Les activités du groupe néerlandais Aegon se concentrent essentiellement dans l’assurance-vie et la prévoyance professionnelle, domaines qui se distinguent par une utilité sociale élevée. Globalement, Aegon présente une évaluation environnementale et sociale positive de «+». Mondialement connu pour ses appareils électroniques à usage domestique, le groupe néerlandais Philips est également actif dans les domaines de l’électronique médicale, de l’éclairage et des semi-conducteurs. L’évaluation environnementale et sociale globale est de «+» en raison notamment des importants efforts accomplis en matière de gestion de l’environnement, en particulier au niveau des processus de production. Au cours du trimestre, le titre néerlandais ABN-AMRO a vu son évaluation environnementale et sociale globale passer de «+» à «++» sur la base des progrès sensibles enregistrés dans la prise en compte, tant au niveau stratégique qu’opérationnel, des aspects environnementaux et des relations avec les différents stakeholders, en particulier les collaborateurs et les clients. Répartition sectorielle au 30 septembre 2000 (en %) Secteur Assurances Banques / Finance Chimie Commerce Consommation non durable / Santé Electrotechnique / Technologie Energie Services non financiers Télécommunications Autres Total ethos. Indice MSCI 30.06.00 7.6 13.7 1.1 4.5 18.9 16.2 11.2 11.4 13.6 2.0 7.3 15.4 1.6 3.8 12.1 13.0 9.2 9.7 14.8 13.0 6.4 13.7 2.6 4.8 23.2 11.9 12.9 10.7 13.8 0.0 100.0 100.0 100.0 Caractéristiques du portefeuille au 30 septembre 2000 Performance Fortune CHF 132 mn Nombre de parts en circulation 742'791 Nombre de membres 35 Valeur nette d'inventaire (NAV) 177.42 Nombre de titres 45 Tracking error (ex ante) 3.70% Tracking error (ex post)* 4.40% Volatilité du portefeuille (ex post)* 18.90% Volatilité de l'indice de référence (ex post)* 19.10% Bêta moyen 1.01 3ème trimestre 2000 01.1998* - 09.2000 (en %) ethos. MSCI -0.85% 74.73% -1.47% 62.75% * lancement du segment 90 80 70 60 50 40 30 * données annualisées 20 10 Titres bénéficiant d’une évaluation environnementale et sociale globalement positive ABN-Amro, Aegon, Allianz, BP Amoco, British Telecom, Cadbury Schweppes, Carrefour, Deutsche Telekom, Elsevier, Ericsson, HSBC, ING Groep, L’Oréal, Nokia, Pearson, Philips, Reuters, Royal Dutch/Shell, SAP, Siemens, Smithkline Beecham, STMicroelectronics, Unilever. 0 98 ethos. 99 00 Indice MSCI Segment “Actions Amérique du Nord” L e segment «Actions Amérique du Nord» a enregistré au cours du troisième trimestre 2000 une performance de –1.43%, contre 3.96% pour l’indice de référence MSCI en francs suisses. Depuis le lancement du segment en début d’année, la performance reste nulle (+5.01% pour l’indice). L’écart de performance par rapport à l’indice de référence est attribuable à plusieurs facteurs, en particulier à la surpondération du secteur de la technologie, suite notamment à une forte concentration de sociétés bénéficiant d’évaluations environnementales et sociales globales positives, un secteur qui a sous-performé au cours du trimestre. La mauvaise performance de certains titres du secteur de la distribution, tels que GAP et Wal-Mart, secteur surpondéré au sein du portefeuille, a également joué son rôle. Les sociétés dont les bénéfices à court terme dépendent fortement de l’Europe, telles que McDonald, Coca-Cola et Gillette, ont eu un impact négatif sur la performance suite à la hausse du dollar. Finalement, l’exclusion du secteur du tabac qui a fortement surperformé au cours de la période, notamment le titre Philip Morris, a aussi eu un effet sur la performance relative du portefeuille par rapport à l’indice de référence. 1 020 449 N° de valeur La grande majorité du portefeuille (96.3%) est investie aux Etats-Unis, ce qui est en ligne avec la structure de l’indice de référence. De manière générale, les secteurs de la santé, de l’électrotechnique, de la technologie et du commerce sont privilégiés au détriment notamment des banques, des services non-financiers et des services publics. Au cours du trimestre, aucun titre n’a été vendu ou acquis. Il n’y a également pas de changements à signaler en matière d’évaluations environnementales et sociales. Répartition sectorielle au 30 septembre 2000 (en %) Secteur Assurances Banques / Finance Chimie Commerce Consommation non durable / Santé Electrotechnique / Technologie Energie Services non financiers Télécommunications Autres Total ethos. Indice MSCI 30.06.00 4.0 8.6 1.0 8.7 25.7 22.0 5.0 10.5 4.5 0.0 3.2 10.0 0.9 4.4 15.1 25.5 4.7 18.2 6.4 11.8 3.5 7.3 1.2 10.1 26.7 30.8 5.1 10.5 4.9 0.0 100.0 100.0 100.0 Caractéristiques du portefeuille au 30 septembre 2000 Fortune Nombre de parts en circulation Nombre de membres Valeur nette d'inventaire (NAV) Nombre de titres Tracking error (ex ante) Tracking error (ex post)* Volatilité du portefeuille (ex post)* Volatilité de l'indice de référence (ex post)* Bêta moyen Performance (en %) CHF 45 mn 433'495 6 103.96 37 4.18% n/a n/a n/a 1.02 3ème trimestre 2000 01.2000* - 09.2000 ethos. MSCI -1.43% 0.00% 3.96% 5.01% * lancement du segment 14 12 10 8 6 4 2 * données annualisées 0 -2 Titres bénéficiant d’une évaluation environnementale et sociale globalement positive American Express, AT&T, Bristol Myers Squibb, Cisco Systems, EMC Corp., Gap, Gillette,Home Depot, IBM, Intel Corp, Johnson & Johnson, Lucent, Nortel Networks, Texas Instruments. -4 -6 2000 ethos. Fondation suisse d’investissement pour un développement durable Indice MSCI Segment “Actions Monde, ex Suisse” A u cours du troisième trimestre 2000, le segment « Actions Monde, ex Suisse » a obtenu une performance de –3.06% comparé à +1.02% pour l’indice de référence MSCI. Depuis son lancement en janvier 1999, la performance du segment reste cependant excellente (55.16% contre 46.97% pour l’indice). L’orientation du portefeuille vers l’Europe reste importante (39% contre 29% pour l’indice de référence), ceci au détriment des Etats-Unis. La surpondération des pays de l’euro a pesé sur l’évolution de la performance en raison de la dépréciation de l’euro par rapport au dollar. La surpondération du Japon a été renforcée (16% contre 12% pour l’indice de référence). De manière générale, les secteurs de croissance, tels que la santé, l’électrotechnique et la technologie sont privilégiés. Au cours du trimestre, l’entrée en portefeuille de la société française STMicroelectronics est intervenue suite à un mouvement identique dans le segment européen (voir commentaires sous «Actions Europe ex Suisse»). Les deux sociétés américaines American Online et Texas Instruments, qui se trouvaient déjà dans le portefeuille «Actions Amérique du Nord», sont venues compléter le segment. Rappelons que Texas 977 758 N° de valeur Instruments bénéficie d’une évaluation environnementale et sociale globale de «+ +». Durant la même période, plusieurs titres ont été sortis du portefeuille : la société française Air Liquide suite à l’échec du rachat partiel de son concurrent anglais BOC; le titre britannique Compass Group qui a fusionné avec la société Granada (qui reste quant à elle dans le portefeuille) et, finalement, le groupe pharmaceutique Abbott Laboratories. Ce dernier a rencontré des problèmes d’homologation de plusieurs produits auprès des autorités fédérales des Etats-Unis ce qui a écaillé la crédibilité de son management. Signalons qu’Abbott Laboratories a connu également ces dernières années des problèmes importants en matière d’assurance-qualité résultant dans le retrait du marché par les autorités américaines de nombreux produits. Les évaluations environnementales et sociales globales d’Air Liquide, de Compass et d’Abbott Laboratories sont toutes globalement négatives. Au cours du trimestre, le titre néerlandais ABN-AMRO a vu son évaluation environnementale et sociale globale passer de «+» à «+ +» (voir commentaires sous «Actions Europe ex Suisse»). Répartition sectorielle au 30 septembre 2000 (en %) Secteur Assurances Banques / Finance Chimie Commerce Consommation non durable / Santé Electrotechnique / Technologie Energie Services non financiers Télécommunications Autres Total ethos. Indice MSCI 30.06.00 4.8 9.3 1.5 4.1 22.7 27.3 7.0 11.2 7.7 4.5 4.1 12.3 1.3 4.1 13.5 20.6 5.4 14.3 8.8 15.7 4.5 8.5 1.8 4.4 25.1 25.5 6.9 10.7 8.8 3.8 100.0 100.0 100.0 Caractéristiques du portefeuille au 30 septembre 2000 Performance Fortune CHF 104 mn Nombre de parts en circulation 639'249 Nombre de membres 26 Valeur nette d'inventaire (NAV) 162.22 Nombre de titres 73 Tracking error (ex ante) 3.55% Tracking error (ex post)* 5.57% Volatilité du portefeuille (ex post)* 18.67% Volatilité de l'indice de référence (ex post)* 16.68% Bêta moyen 1.01 3ème trimestre 2000 01.1999* - 09.2000 (en %) ethos. MSCI -3.06% 55.16% 1.02% 46.97% * lancement du segment 70 60 50 * données annualisées 40 Titres bénéficiant d’une évaluation environnementale et sociale globalement positive ABN-Amro, Allianz, American Express, AT&T, BP Amoco, Bristol Myers Squibb, British Telecom, Cadbury Schweppes, Canon, Carrefour, Cisco Systems, Elsevier, Ericsson, Gillette, Home Depot, HSBC, IBM, ING Groep, Intel Corp, Johnson & Johnson, L’Oréal, Lucent, Mabuchi Motor, Nokia, NTT, Reuters, Rohm, Royal Dutch/Shell, Secom, Siemens, Smithkline Beecham, Sony, STMicroelectronics, Texas Instruments, Unilever. 30 20 10 5 0 1999 ethos. 2000 Indice MSCI Segment “Obligations suisses” A u cours du trimestre, l’économie suisse a cru moins rapidement que prévu et le taux d’inflation annuel est resté au-dessous des 2%. Cette conjoncture a contribué à une légère baisse de l’ensemble des taux d’intérêt suisses au cours du trimestre, ce qui a eu une incidence positive sur la performance des obligations. Ainsi, la performance du segment «Obligations suisses» s’est élevée à 1.47% au cours du troisième trimestre, contre 1.59% pour l’indice de référence «Swiss Bondindex Domestic Government» publié par la Bourse suisse. Depuis le début de l’année, la performance est légèrement positive (0.57% contre 0.32% pour l’indice). N° de valeur 1 020 446 Les obligations d’entreprises correspondent environ à 20% du portefeuille. Rappelons à ce sujet que seuls les titres de sociétés bénéficiant d’une évaluation sociale et environnementale globalement positive peuvent être acquis, et que par ailleurs les émissions et la liquidité des obligations d’entreprises restent limitées sur le marché obligataire helvétique. Au cours du trimestre, les obligations de Ciba Specialties, Jelmoli et Schindler ont toutefois pu être complétées par un emprunt d’Holderbank. La duration globale du portefeuille (6,4 années) est proche de celle de l’indice de référence. Cependant les investissements se concentrent sur les deux extrémités de la courbe des taux d’intérêt, à savoir les placements à un an ou moins d’échéance et les obligations à plus de 5 ans. Caractéristiques du portefeuille au 30 septembre 2000 Maturités du portefeuille au 30 septembre 2000 (en %) Fortune Nombre de parts en circulation Nombre de membres Valeur nette d'inventaire (NAV) Tracking error (ex ante) Tracking error (ex post)* Volatilité du portefeuille (ex post)* Volatilité de l'indice de référence (ex post)* Duration du portefeuille Duration de l'indice de référence Bêta moyen CHF 21 mn 213'552 7 100.54 67 Bp 60 Bp 3.48% 3.50% 6,41 ans 6,46 ans 0.98 ethos. Maturité < 3 ans Maturité 3-7 ans Maturité 7-12 ans Maturité > 12 ans Total 12.4 25.4 49.7 12.5 100.0 SBIDG* 19.1 30.4 34.4 16.1 100.0 30.06.00 15.8 27.4 45.7 11.1 100.0 * Swiss Bondindex Domestic Government * données annualisées Structure du portefeuille au 30 septembre 2000 (en %) ethos. Confédération 60.8 Canton et villes principales 0.0 Centrales de lettres de gage 15.2 Entreprises 23.6 Cash 0.4 Total 100.0 Performance SBIDG* 30.06.00 100.0 100.0 60.8 0.0 17.6 18.4 3.2 100.0 (en %) ethos. SBIDG* 3ème trimestre 2000 01.2000* - 09.2000 1.47% 0.57% 1.59% 0.32% * Swiss Bondindex Domestic Government ** lancement du segment * Swiss Bondindex Domestic Government 1 0.75 0.5 0.25 0 -0.25 -0.5 -0.75 -1 -1.25 -1.5 -1.75 -2 -2.25 -2.5 Ratings financiers au 30 septembre 2000 (en %) ethos. AAA AA A BBB NR (non rated) Total 61 0 4 0 35 100.0 * Swiss Bondindex Domestic Government SBIDG* 30.06.00 100 100.0 64 0 4 0 32 100.0 2000 ethos. Fondation suisse d’investissement pour un développement durable Indice SBIDG Segment “Obligations Internationales” L es taux d’intérêt ont légèrement augmenté au cours du trimestre en Europe et au Japon. Aux Etats-Unis, cette hausse n’a été observée qu’au cours des dernières semaines, lorsque les anticipations inflationnistes se sont renforcées suite à la forte hausse des prix du pétrole. Au sein de la zone euro, la faiblesse relative de la monnaie à également contribué à tendre les taux d’intérêt. L’effet négatif, sur la performance du trimestre, de la hausse des taux d’intérêt a été largement contrebalancé par une appréciation de 6% du dollar américain et de 4% du yen par rapport au franc suisse; l’euro s’est déprécié, quant à lui, d’environ 2%. Au cours du troisième trimestre, la performance du segment «Obligations internationales» a été de 3.01%, contre 3.50% pour l’indice de référence «Salomon Smith Barney World Government Bond» en francs suisses. Depuis le lancement du segment en mars 1999, la performance s’est élevée à 11.72% (15.97% pour l’indice). Caractéristiques du portefeuille au 30 septembre 2000 Fortune Nombre de parts en circulation Nombre de membres Valeur nette d'inventaire (NAV) Tracking error (ex ante) Tracking error (ex post)* Volatilité du portefeuille (ex post)* Volatilité de l'indice de référence (ex post)* Duration du portefeuille Duration de l'indice de référence Bêta moyen 995 616 N° de valeur La sous-performance du segment par rapport à l’indice au cours des derniers mois est notamment attribuable au fait que les investissements sur les marchés américain et européen ont été effectués majoritairement sur des maturités longues, ce qui a pénalisé le portefeuille. Par ailleurs, étant donné la faiblesse relative de l’euro, la surpondération de la part investie sur les marchés euros au détriment des zones dollar et yen a également été un facteur de sous-performance relative. La part des débiteurs non étatiques a été quelque peu augmentée au cours du trimestre et se monte actuellement à environ 25% du portefeuille. En particulier, des parts de nouveaux débiteurs ont été acquises, en l’occurrence un emprunt de la «Deutsche Ausgleichsbank» en yen et un emprunt de la Cades (Caisse d’amortissement de la dette sociale française) en US dollar. La duration globale du portefeuille reste en ligne avec celle de l’indice de référence, à savoir environ 5,4 années. Structure du portefeuille au 30 septembre 2000 (en %) CHF 50 mn 448'877 8 111.49 57 Bp 112 Bp 7.82% 8.10% 5,36 ans 5,45 ans 0.963 ethos. SSB WGBI* Etats et provinces Entreprises Total 82 18 100 30.06.00 84 16 100.0 100.0 100.0 * Salomon Smith Barney World Government Bond Index * données annualisées Structure du portefeuille au 30 septembre 2000 (en %) Performance Europe dont Euro non Euro Dollar bloc dont Etats-Unis autres pays Japon Total 44.7 36.0 8.7 29.3 29.3 0.0 26.0 100.0 ethos. SSB WGBI* (en %) ethos. SSB WGBI* 30.06.00 42.0 33.0 9.0 30.9 27.3 3.6 27.1 100.0 44.7 35.4 9.3 27.8 24.8 3.0 27.5 100.0 3ème trimestre 2000 03.1999* - 09.2000 3.01% 11.72% 3.50% 15.97% * Salomon Smith Barney World Government Bond Index ** lancement du segment * Salomon Smith Barney World Government Bond Index 16 14 12 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 Ratings financiers au 30 septembre 2000 (en %) ethos. SSB WGBI* AAA AA A BBB NR (non rated) Total 87 4 2 0 7 100.0 30.06.00 100 100.0 * Salomon Smith Barney World Government Bond Index 88 5 7 0 1999 2000 100.0 ethos. Indice SSB WGBI* Assemblées générales d’actionnaires Assemblées générales suisses Au cours du troisième trimestre, ethos. a été appelé à se prononcer sur deux assemblées générales de sociétés suisses, en l’occurrence des assemblées extraordinaires convoquées respectivement par l’UBS et le CS Group. Dans chacun des cas, les actionnaires ont été amenés à confirmer le rachat d’une importante société financière américaine, en acceptant notamment l’augmentation de capital qui permettrait son financement. L’UBS envisageait d’acquérir la société PaineWebber, quatrième prestataire américain de services financiers à la clientèle privée. Cette acquisition devait être payée en partie en titres, ce qui nécessitait la création d’un capital autorisé équivalent à 8,8% du capital total au maximum. De plus, pour que la reprise puisse se faire, les actionnaires de l’UBS devaient accepter la création d’un capital conditionnel se montant à 4% du capital et destiné exclusivement aux plans de participation de type stock option (plans d’options d’actions) des collaborateurs de PaineWebber. Pour le CS Group, il s’agissait d’entériner le rachat de la banque d’affaires Donaldson, Lufkin & Jenrette (DLJ), dont 71% du capital est détenu par la compagnie d’assurance française AXA. Comme dans le cas de l’UBS, le financement de l’opération nécessitait la création d’un capital autorisé de 11% du capital total au maximum, ainsi que d’un capital conditionnel de 4,3% du capital pour honorer les plans d’options d’actions en faveur des collaborateurs de DLJ. De plus, les actionnaires du CS Group devaient décider s’ils acceptaient de doubler le capital conditionnel actuel (se montant à 2,2% du capital) réservé aux plans d’options d’actions des employés du CS Group lui-même, ceci afin de le ramener au même niveau que celui de DLJ. La part totale du capital affectée aux plans d’options dépasserait ainsi 8%. Ce taux est dans la fourchette supérieure de ce qui peut être admis selon les règles anglo-saxonnes de bonne pratique en la matière pour une société telle que le CS Group. Cependant, en ce qui concerne les caractéristiques des plans, la banque a refusé de donner une information détaillée par écrit comme le préconisent les codes de bonne pratique. Sur la base d’informations orales lacunaires, les plans en faveur des collaborateurs du CS Group concerneraient «quelques centaines de personnes», soit moins de 1% des effectifs, ce qui est très faible. Assemblées générales étrangères La Fondation ethos. a exercé ses droits de vote dans le cadre de 12 assemblées générales d’actionnaires de sociétés étrangères au cours du troisième trimestre. Deux grandes fusions dans les secteurs des médiashôtellerie (Granada et Compass) et pharmaceutique (Glaxo et Smithkline) ont notamment été approuvées par les actionnaires. Par ailleurs, plusieurs assemblées ont été marquées par les votes de plans de rémunération. Destinés à recruter, à motiver et à retenir les meilleurs collaborateurs, ces plans comportent de plus en plus une composante «stock options». Ces plans d’options visent à la fois à rémunérer des performances exceptionnelles, et à favoriser l’actionnariat salarié dans le but d’aligner les intérêts des dirigeants et des employés d’une entreprise avec ceux des actionnaires. Parmi les plans de rémunération présentés au vote au cours du troisième trimestre, certains ont été refusés par ethos., mais également par un grand nombre d’autres investisseurs institutionnels. Il s’agit notamment des plans de trois sociétés britanniques, Vodafone (qui a racheté l’allemand Manesmann en avril 2000), ainsi que Glaxo et Smithkline, qui ont fusionné au mois de juillet. Dans les trois cas, il s’est avéré que les plans de rémunération proposés étaient incompatibles avec les règles de bonne pratique à plusieurs titres. Les attributions maximales offertes aux bénéficiaires étaient excessives, les conditions de performance pour y avoir droit étaient insuffisantes, l’information fournie aux actionnaires leur permettant d’évaluer la structure des plans ainsi que leur coût était lacunaire. Globalement, les oppositions et abstentions ont atteint 30% des voix pour ces votes. Un tel résultat est très significatif et n’est possible qu’avec le concours des voix de grands investisseurs institutionnels, notamment américains. Ces réactions interviennent au moment où les sociétés européennes tentent de s’aligner sur le niveau souvent exagéré des rémunérations de certains managers américains, parfois déconnecté des résultats des entreprises et des rémunérations du reste des collaborateurs. L’opposition à des plans jugés excessifs annonce une prise de conscience des actionnaires par rapport à leurs propres intérêts. Compte tenu des coûts importants que ces plans, construits sur le modèle américain, induisent pour les actionnaires, la politique d’information du CS Group devrait également s’adapter aux règles de transparence respectées par les établissements américains. Contacts Fondation Ethos Lombard Odier & Cie Banque Sarasin & Cie Dominique Biedermann, Pascale Chassot Laurent Bachmann, Simone Bowman Pierre-Yves Croset Tél. (022) 716.15.55, Fax (022) 716.15.56 Tél. (022) 709.24.89, Fax (022) 709.33.90 Tél. (022) 318.37.80, Fax (022) 318.37.70 Fondation suisse d’investissement pour un développement durable