ADAPTATION APPRENTISSAGE CERVEAU REPTILIEN CERVEAU

Transcription

ADAPTATION APPRENTISSAGE CERVEAU REPTILIEN CERVEAU
Le schéma Sensfelder :
ADAPTATION
CERVEAU REPTILIEN
APPRENTISSAGE
CERVEAU LIMBIQUE
SENSATIONS
EMOTIONS
Comportements
INTELLIGENCE
Comportements
AMOUR
PEUR
NEO CORTEX
Stratégie
Comportements
« Très bien »
Blocage
Leçon
CULPABILITE
GRABOUILLI
Peur + cululpabilité
OU
Personnage intermédiaire
Un modèle de compréhension, qui ouvre beaucoup de possibilités dans la clinique, est la théorie des trois
cerveaux.
Pour cette théorie, l’influx électrique passe d’abord par le cerveau reptilien (où il traite les sensations), puis par
le cerveau limbique (où il traite les émotions) et enfin par le néo cortex (où il élabore les pensées).
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Sensations, émotions et pensées amènent des comportements de manière automatique et involontaire. Ce n’est
pas la personne qui décide, elle assiste à ce qu’elle fait. Seuls les comportements liés à la pensée, au néo cortex
sont volontaires.
Cerveau reptilien et cerveau limbique
Les émotions sont une expression élaborée des sensations.
L’adaptation :
L’adaptation est une transformation de soi, l’individu se laisse transformer confortablement par son contexte.
Deux images permettent de comprendre l’adaptation : Le fleuve (ce n’est jamais la même eau, c’est toujours le
même fleuve), et bien entendu les barbapapa !
Le moteur de l’adaptation est l’amour, c’est « l’énergie vitale de la personne ».
L’obstacle à l’adaptation est la peur.
Des peurs peuvent rester dans le cerveau, bien après les évènements les ayant déclenchées. Souvent ses peurs
agissent sur la perception du quotidien de l’individu et provoquent des grabouillis.
La peur peut, entre autre, amener des traces physiques (par exemple, une peur très précoce peut entrainer des
troubles ophtalmologiques), mais surtout elle entraîne des dégâts psychologiques.
Elle peut être traitée, par exemple, au moyen de certaines techniques d’hypnose, même dans le cas de peurs
vécues lorsque la personne était bébé.
Néo cortex
Au confluent du limbique et du néo cortex se trouve le système d’apprentissage :
Un enfant apprend à faire du vélo, son attention est détournée par le vol d’un papillon, il fait une chute, il
ressent de la douleur, de la peur.
Deux scénarios sont possibles :
-
Il remonte sur son vélo et tire les enseignements de son échec (il peut agir ainsi de lui-même ou
encouragé par une autre personne). L’apprentissage est réussi.
Il abandonne, pense qu’il est nul, et ressent de la culpabilité. Il y a échec de l’apprentissage et dégâts
psychologiques possibles.
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« GRABOUILLI »
Cette culpabilité, associée à la peur que cela ne recommence, va continuer d’agir sur son comportement dans
des situations qu’il rapprochera de la situation qui a causé l’échec. Elle amènera deux types de comportements :
-
Le « grabouilli », un comportement automatique non souhaité, en désaccord avec que l’on fait, c’est un
émo-comportement dissociatif. Le grabouilli est la conséquence de la peur bloquée, de la culpabilité ou
de la conjonction peur-culpabilité.
-
La création d’un « personnage intermédiaire » : à cause de la peur je fais vivre quelqu’un, qui lui, peut
vivre avec les autres (c’est involontaire). (Ce personnage intermédiaire se place entre moi et la violence
des autres, du monde).
Note : Nous avons tendance à confondre la personne et son comportement. Lorsque le comportement de
quelqu’un nous énerve nous avons tendance à lui dire qu’ « il » nous énerve, cette confusion est anxiogène.
On peut dire à un enfant : « Je t’aime, mais je n’aime pas ce que tu fais. »
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