Cheval Chine, Dynastie Wei (386 – 557) Terre cuite à engobe et à

Transcription

Cheval Chine, Dynastie Wei (386 – 557) Terre cuite à engobe et à
Cheval
Chine, Dynastie Wei (386 – 557)
Terre cuite à engobe et à traces de polychromie
Test de thermoluminescence
Dans la société chinoise ancienne, le cheval tenait une place prépondérante. Il était un symbole de
pouvoir, de richesse, de force et de liberté. Un don du ciel très présent dans l’iconographie funéraire
ancienne.
Le cheval de parade est à l’arrêt sur une terrasse. Sa tête est allongée, étroite et busquée. Les détails
sont très soignés. Le cheval est paré de grelots sur son poitrail, de pendeloques, d’un panache sur le
crâne, d’une selle bien travaillée et d’un tapis de selle qui retombe en ailettes sur les côtés.
On retiendra sa morphologie sinueuse, sans une seule rupture, comme le tracé du pinceau d’un
calligraphe. Ici, l’animal est idéalisé en une courbe ondoyante.
On soulignera le souci du
détail, la finesse de la selle,
de
l'harnachement,
le
traitement des tissus en
relief.
Cependant
cette
minutie n'exclut pas la force.
Le noble destrier est
solidement campé sur ses
jambes et malgré son format
réduit, offre un sentiment de
grandeur et de force. Il fait
admirer son encolure large
et plate, effilée vers la
crinière comme le tranchant
d'une hache, et son museau
busqué qui n’est pas sans
évoquer la grâce d’un cygne.
On admirera cette étrange
habileté, cet équilibre parfait
entre le style et la réalité.
Comme nous pouvons le constater sur les photographies ci-dessus et à droite
(reconstitution d’un model de tombe au Luoyang Museum en Chine qui indique
les places exactes des Mingqis retrouvés), notre cheval devait se trouver très
certainement paradant en tête de cortège.
En bas à droite, un exemplaire du Middlebury College Museum of Art. A
gauche, un autre exemple provenant du musée de la province du Henan
en Chine. En bas à gauche, un cheval au musée national de Beijing.

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