Focus 1er trimestre 2013

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Focus 1er trimestre 2013
1er trimestre 2013
Focus
Raiffeisen Fonds – Global Invest
L'Union européenne et les Etats-Unis veulent
conclure un accord de libre-échange. A l'avenir,
les deux gros blocs économiques pourraient
ainsi continuer à diminuer les barrières aux
échanges et à simplifier l'échange de leurs biens
et services. Mais actuellement, le «fossé
atlantique» entre l'UE et les USA s'agrandit
plutôt.
Comment se distinguent ces deux régions économiques? Aux USA s'annonce le début d'une croissance
économique qui s'autofinance alors que la plupart des pays européens sont encore en pleine récession. Le
système bancaire américain s'est entièrement rétabli et les établissements financiers disposent d'une
dotation en capital nettement meilleure qu'en Europe. Sur l'ancien continent, de nombreuses banques se
voient confrontées à des pertes de crédit plus élevées en raison de la faiblesse conjoncturelle et de la
tendance défavorable sur les marchés immobiliers. Des prix de l'énergie nettement inférieurs, une
meilleure productivité de travail et un environnement fiscal stable pour les entreprises profitent à la
compétitivité des Etats-Unis alors que la charge fiscale des entreprises affiche une forte croissance dans les
pays européens, notamment en France. Comme les Etats-Unis gagnent en attractivité en tant
qu'emplacement pour les entreprises du secteur secondaire et que les salaires augmentent dans les pays
émergents, l'externalisation de postes de travail dans les pays en voie d'émergence s'est arrêtée. On
entend même dire que des multinationales telles que Caterpillar et General Electric veulent à nouveau
transférer des parties de leur production aux Etats-Unis.
L'amélioration structurelle de la balance des paiements américaine qui provient en partie de l'importance
du pétrole et du gaz national issus de roches schisteuses en hausse, parlent en faveur d'une devise
américaine plus forte. En mars, nous avons ainsi décidé de continuer à augmenter notre engagement en
dollars. Selon nous, la Fed, en tant que première banque d'émission importante, sera la première à fermer
les plaques tournantes financières. Une telle mesure, encore imprévisible à l'heure actuelle, soutiendrait
énormément le «Greenback».
En ce qui concerne les marchés financiers: au cours des deux premiers mois de l'année, ils étaient bien
soutenus aux Etats-Unis et en Suisse, compte tenu des bénéfices de l'exercice solides. Toutefois en février
et mars, des nuages sont arrivés en raison des élections parlementaires en Italie et de la confusion
concernant le sauvetage de Chypre, le plus jeune patient de l'euro. Nous présumons que les investisseurs
font trop confiance aux perspectives conjoncturelles dans la zone euro.
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Raiffeisen Fonds – Global Invest
Actions – l'engagement dans les banques américaines est rentable
Au cours du premier trimestre, le Raiffeisen Fonds – Global Invest Balanced a réalisé un rendement qui
équivaut à celui de l'indice de référence. A la fin du mois de janvier a eu lieu un changement de l'indice de
référence. Ceci a entre autres conduit à une augmentation de la part de placements alternatifs
(immobiliers, Hedge Funds, or et matières premières) passant de 10 à 15%.
Les marchés des actions ont connu un développement positif au cours du premier trimestre – le plus fort
au Japon, suivi des USA puis nettement plus loin l'Europe. Par rapport à l'indice de référence, nous
sommes légèrement sous-pondérés en matière d'actions.
Notre sous-pondération sur le marché d'actions suisse et la sélection de titres avec une surpondération de
petites et moyennes capitalisations se sont révélées négatives. En revanche, nos positions dans le secteur
pharmaceutique ont connu un développement positif. Nous avons pu les étendre en deux étapes fin
février et début mars au détriment de notre engagement dans les titres financiers. Grâce à la vente de nos
titres Swatch au début janvier et à la réduction de la position de Sulzer mi-février, nous avons réalisé des
bénéfices.
La surpondération d'actions provenant de pays émergents ne s'est pas révélée rentable. Cette situation a
pu toutefois être partiellement compensée grâce à une bonne sélection de titres, en Chine et via
l'Aberdeen Emerging Markets Fund. Les titres européens dans le portefeuille ont connu un développement
différent: Les rendements ont pesé sur les compagnies pétrolières BG Group et Petrofac ainsi que
l'exploitant de mines de cuivre britannique, Antofagasta, alors que les titres industriels et de
consommation de base tels que Siemens, Henkel ou Reckitt Benckiser faisaient partie des vainqueurs.
Début janvier, nous nous sommes séparés du groupe bancaire italien Intesa Sanpaolo et à la mi-mars du
prestataire financier Prudential. Dans le cadre de ces transactions, nous avons emporté des gains.
La surpondération en matière d'actions américaines a eu un effet positif. Alors que nos positions dans les
valeurs IT ont coûté de faibles rendements, les engagements dans le domaine du marché immobilier
américain et des banques américaines se sont révélés nettement rentables. Les deux secteurs ont profité
de mesures de liquidité extraordinaires de la banque centrale américaine - une tendance qui devrait
continuer dans cette direction. Nous avons donc renforcé notre position dans l'établissement bancaire
américain Wells Fargo à la mi-mars.
Nous avons entièrement dissout notre engagement dans les titres de dividendes chinois depuis l'été 2012
via le Vontobel Fund China Stars et titres d'indice en deux étapes à la mi-janvier et début mars et avons
fait des bénéfices. Après une hausse au cours du deuxième semestre 2012 et au cours des premiers mois
de l'année 2013, le marché chinois d’actions nous a semblé être évalué trop cher.
L'engagement dans le domaine des ressources «intelligentes» via le fonds de placement Future Resources
a connu un développement positif. Nous présumons que nous pourrons également profiter à l'avenir des
tendances par exemple dans l'extraction de pétrole et de gaz de roches schisteuses (angl.: «Fracking») et
de l'emploi de nouvelles technologies dans l'agriculture.
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Raiffeisen Fonds – Global Invest
Obligations – les obligations d'Etat mexicaines convainquent
Notre sous-pondération en matière d'obligations s'est révélée rentable. Tant dans l'allocation que dans la
sélection de titres, nous avons pu générer une plus-value dans les obligations en francs suisses, euros,
dollars US et monnaies de pays émergents.
Il convient de souligner l'évolution positive de notre position dans les obligations d'Etat mexicaines d'une
durée de deux à trois ans. Les bonnes perspectives économiques du Mexique, favorisées par la
conjoncture américaine à tendance à la hausse et les projets de réforme du nouveau président mexicain,
nous ont incités à mettre en place cet engagement au début du mois de janvier. De plus, l'évaluation du
peso est à notre avis intéressante. Globalement, nous sommes surpondérés dans les obligations de pays
émergents par rapport à l'indice de référence.
La sous-pondération des obligations a notamment apporté une contribution positive au rendement dans le
domaine des titres en francs suisses. Notre positionnement dans le segment des obligations à haute
rémunération et des obligations d'entreprise a également connu une évolution positive. Ces dernières ont
également su convaincre en euros.
La vente de «T-Bills» à la fin du moins de janvier et la sous-pondération plus forte des obligations d'Etat
américaines en résultant ont eu un effet positif. Cette suppression s'est produite sur le fond d'un effet de
diversification d'obligations en dollars US. Par ailleurs, la probabilité que les intérêts augmentent s'est
accrue, ce qui réduirait les rendements.
Placements alternatifs – bon timing pour Allreal
Notre surpondération dans les valeurs immobilières suisses ne s'est pas révélée rentable. Néanmoins, la
sélection de titres dans ce domaine a su convaincre: un bon timing de notre engagement dans Allreal
Holding a conduit à un rendement qui a nettement excédé celui du marché global.
La position dans les Hedge Fonds - une faible surpondération - a affiché une faible évolution positive en
raison de la sélection de titres avantageuse. La pondération neutre de l'or, sous pression au cours du
premier trimestre, n'a eu aucune influence sur la performance relative.
Devises – allocation positive en continu
La surpondération du dollar US, de l'euro et du peso mexicain ainsi que d'autres monnaies de pays
émergents s'est révélée positive. La sous-pondération du yen japonais a également eu un effet positif sur
le rendement global.
Christoph Bernard (stratégiste en chef, banque Vontobel)
Mathias Koller (vice-gérant de portefeuille Global Invest, banque Vontobel)
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