DossieR DoCUMentAiRe et pÉDAGoGiQUe

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DossieR DoCUMentAiRe et pÉDAGoGiQUe
SERVICES
Centre de Création Contemporaine
ACCUEIL DES GROUPES SUR RENDEZ-VOUS DU LUNDI AU VENDREDI (gratuit)
Il est recommandé de prendre contact avec Sandra Émonet au CCC, de préférence
par e-mail, pour adapter au mieux les actions (visites, activités) à votre projet
collectif.
PROGRAMME DES ÉCOLES ET COLLÈGES RURAUX AU CCC
Nous pouvons prendre en charge les trajets des classes situées en milieu rural à
partir du 2ème voyage vers le CCC.
Rendez-vous
- Du 12 mars au 6 juin : Exposition hors les murs d’Alain Bublex à l’agence RCP de
Tours, «projet en chantier, RN10, Tours, France», 2000. Projet de pont traversant
le centre ville de Tours. (infos : 02 47 75 25 25)
- Samedi 24 avril / 15 mai / 5 juin : à 15h (durée 1h30), Atelier jeune public suivi
d’un goûter.
- Samedi 24 avril / 22 mai / 5 juin : à 17h (durée 1h), visite-conférence dans l’exposition par Ghislain Lauverjat.
- Samedi 15 mai, Nuit des Musées : de 14h à minuit, Visites-flash toutes les
demi-heures / de 18h à minuit, Découverte d’une pièce de l’Observatoire du CNES
(Centre National d’études Spatiales) sur le thème «l’irruption de l’Espace» / de 19h à 21h
(rendez vous au CCC à 19h) Conférence itinérente entre le Musée des Beaux-Arts
et le CCC sur le thème «à chacun son paysage» par Ghislain Lauverjat.
- Samedi 29 mai : à 17h, à l’école Supérieure des Beaux Arts de Tours, Table-ronde :
première lecture de l’Observatoire Photographique Populaire du Paysage.
INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE LETTRE D’INFORMATION MENSUELLE
> en transmettant vos coordonnées détaillées à cette adresse : [email protected]
Exposition ouverte du mercredi au dimanche
De 14h à 18h – Entrée libre.
Accueil des groupes sur rendez-vous : [email protected]
Projet artistique collectif : www.observatoirephotographique.fr
Centre de Création Contemporaine
55 rue Marcel Tribut – 37000 TOURS
T 02 47 66 50 00 / F 02 47 61 60 24
[email protected] / Site : www.ccc-art.com
exposition
exposition
ALAIN BUBLEX
15 ANS DE PEINTURE
PER BARCLAY
«13/03/10
CHAMBRES D’HUILE
»
> 6/06/10
du 8 mars au 1° juin
vernissage le 8 mars à 18h
> DOSSIER DOCUMENTAIRE ET PÉDAGOGIQUE
DOSSIER DOCUMENTAIRE ET PÉDAGOGIQUE > SOMMAIRE
exposition ALAIN BUBLEX
« 15 ANS DE PEINTURE », inventaire de l’œuvre photographique
du 13 mars au 6 juin 2010
PRÉSENTATION DES ŒUVRES
DE L’EXPOSITION «15 ANS DE PEINTURE»
PRÉSENTATION DE L’ARTISTE
THÈMES ET ANGLES D’APPROCHE
«15 ans de peinture » offre une rétrospective du travail photographique d’Alain Bublex sous l’angle du voyage et du paysage.
Ses expéditions photographiques servent
de supports à la création de projets urbains
mélant réalité et fiction. L’exposition rassemble ainsi les premières photographies
produites avant même sa reconnaissance
en tant qu’artiste, jusqu’aux plus récentes
«Monts Fuji» et sa série inédite des fantômes (2009).
Alain Bublex est avant tout créateur
de projets. Il est tour à tour urbaniste,
utopiste, chercheur et voyageur. Les divers
mediums (photographies, sculptures,
objets, installations) qu’il utilise, produisent des preuves réalistes d’utopies de
villes, d’expéditions ou encore de design
aérodynamiques.
Cette exposition permet d’aborder le médium photographique en relation avec la
pratique du déplacement dans le paysage.
D’autres caractéristiques du travail
d’Alain Bublex transparaissent dans ces
photographies en rapport avec la fiction,
l’architecture, l’histoire et les voyages.
Outre le schéma de déroulé de visite, vous
trouverez des indications plus précises sur
quelques thèmes et sur l’utilisation de la
photographie.
> pages 3-4
PRÉSENTATION DU PROJET OPPP
OBSERVATOIRE PHOTOGRAPHIQUE POPULAIRE DU PAYSAGE, TOURS
Alain Bublex initie un grand chantier d’observation de la ville de Tours avec la participation de ses habitants. Les tourangeaux
sont invités à photographier leur ville et
à réfléchir par l’image sur ses mutations
passées et à venir.
> page 5
«Ainsi se compose en quelques mots la
logique d’Alain Bublex : un programme à
plusieurs étages, dans lequel se mêle tout
d’abord le paysage comme activité, puis
justement des éléments génériques liés à
cette activité : la voiture, le mouvement, le
temps, le document, les utopies, le politique, l’inventaire, le trompe-l’œil, et enfin
une somme d’hypothèses tout aussi incertaines qu’inutiles. Le tout regroupé dans
une stratégie du doute et de l’ambivalence
des intentions. »
Eric Mangion, cat.exp, dimanche matin, ed.Jami, 2000.
BIBLIOGRAPHIE ET SITES INTERNET
Nous vous proposons une bibliographie et
un ensemble de liens Internet :
- sur l’artiste et son œuvre ;
- sur quelques notions clefs attachés à
l’exposition ;
- sur des références historiques et
contemporaines pouvant être abordées à
partir de cette exposition ;
- vers des sites pédagogiques adaptés.
> page 10
> pages 7-8
PISTES D’ACTIVITÉS
Pour vivre la découverte de l’exposition,
la préparer ou la prolonger, des pistes
d’activités en arts visuels sont proposées
: sur l’image et la ville, la photographie et
le déplacement, la pratique de la fiction, la
création d’éléments urbains, le design...
> pages 9
> page 6
page DOSSIER DOCUMENTAIRE ET PÉDAGOGIQUE > PRÉSENTATION Des oeuvres dE L’EXPOSITION
exposition ALAIN BUBLEX
« 15 ANS DE PEINTURE », inventaire de l’œuvre photographique
du 13 mars au 6 juin 2010
Pour compléter les documents mis à disposition dans l’exposition, voici des extraits
d’entretiens et des notes supplémentaires sur les différentes œuvres et séries
présentées dans l’exposition «15 ANS DE
PEINTURE».
TENTATIVES «15 ANS DE PEINTURE», 2010
motif, Alain Bublex entre dans le paysage à
l’occasion de la photographie.
La moto exposée dans le «White Cube»
lui appartient également. Il l’enfourche
souvent pour parcourir villes et paysages...
Nous pouvons imaginer, avec cette moto
qui se recharge, des histoires et des voyages, une escapade hors de l’exposition.
(papier peint réalisé d’après des photographies d’expositions fictives.)
««Les Tentatives (dès 1996) existent
comme n’importe quelle exposition que je
n’ai pas vue.» Pendant des années, Alain
Bublex a imaginé de nombreuses idées
d’expositions. Il s’est rendu compte que
la conception mentale de ces expositions
l’intéressait davantage que leur production
matérielle. Il a donc décidé de simuler
ces expositions et d’en faire ainsi 16
Tentatives d’expositions, en plaçant ses
«œuvres» de manière très éphémère dans
des lieux dévolus à la présentation de l’art.
Ces accrochages furtifs sont documentés
par des photographies.» Article : http://www.
attitudes.ch/expos/truffes/bublex.htm
LES OBJETS : 1er appareil photo, boîte
d’aquarelle, pinceau, clé à molette...
L’artiste s’approprie les vitrines pour y
exposer des objets. Tels des indices, ils
signalent une histoire possible. Comme
les artistes qui ont déplacé leur toile dans
le paysage pour peindre au plus près du
DIMANCHE MATIN, 1989/94
(36 polaroïds sous verres)
« Le paysage comme activité.
Avant même d’être artiste, il prenait
déjà des centaines de photographies de
paysages, et qu’il conserve aujourd’hui
non pas comme la matrice d’espaces
géographiques divers, mais plutôt comme
l’acte juridique certifiant la validité de ses
propres déplacements. »
Eric Mangion, cat.exp, dimanche matin, ed.Jami, 2000.
Plug-in city, 2000
(3 épreuves chromogènes sous diasec)
Dans « Plug-in city », 2000, Alain Bublex
reprend une idée de ville modulaire, de
l’architecte Peter Cook du groupe d’architectes activistes Archigram (1964), à
partir d’habitations éphémères précaires
et mobiles. Il donne à voir un ville souple et
modulaire, à la fois futuriste et archaïque
par l’utilisation «de modules interchangeables permettant toute configuration. (...)
Les modules viennent contaminer l’espace
urbain pour substituer au réel un autre
monde ».
D.Sausset, Connaissance des Arts, n°355 dec.2007,p81.
Glooscap
L’exposition présente trois projets autour
de la série « Glooscap » : la première
expédition pour se rendre dans la ville de
Glooscap sous la forme de 59 photocopies
(1991), 3 vues photographiques urbaines
de grand format (2000) et 15 vues de
Glooscap présentées et commentées par
les Archives Municipales (1998). « Glooscap n’existe que par le biais des archives
qu’Alain Bublex développe depuis 1992. »
Eric Mangion, cat.exp, dimanche matin, ed.Jami, 2000.
« à l’origine, le plan d’une ville moyenne
typique Nord-américaine située sur la côte
est du Canada dont on ne sait si elle existe
vraiment ou si simplement elle aurait
pu être. Glooscap, cité de trois millions
d’habitants, dont le nom est emprunté à
une divinité indienne de la région, possède
pourtant des archives retraçant l’arrivée
des premiers pionniers, la construction
des barrages sur le fleuve, les guerres coloniales, les œuvres de Félicien Marboeuf,
écrivain citoyen d’honneur, tous les faits
et événements qui ont fait de Glooscap,
au travers de l’évolution organique de ses
quartiers et faubourgs, la ville qu’elle est
aujourd’hui.
(...) le travail d’Alain Bublex, nourri tout
autant de données fictives que d’éléments
réels, met en jeu des domaines d’activité ou de connaissance tels que design,
photographie, architecture, urbanisme,
histoire, géographie, art conceptuel. Ainsi,
là où il n’aurait pu être question que d’une
fable, aussi forte soit-elle du charme de
ses mythes, se met en place une œuvre
vertigineuse et sans fin. »
Jean-Yves Jouannais – 1992, site de la galerie Vallois.
Ryder Project, 1999
(5 épreuves argentiques)
« Aux États-Unis, […] la route est dans
ce pays un lieu à part entière et non pas
un espace vide entre deux endroits. C’est
en tout cas l’argument que j’ai suivi pour
réaliser Ryder Project, une intervention
éphémère dans le paysage américain
constituée d’un convoi de trois camions de
déménagement en location traversant le
pays d’est en ouest. L’idée était précisément d’ajouter un signe dans le paysage
qui puisse en révéler la nature métaphorique. Il nous a fallu onze jours de route pour
mener à bien ce projet. L’action était en relation évidente avec le sentiment glorieux
de la conquête de l’ouest que partagent,
à tort ou à raison, nombre d’Américains
et celui, moins glorieux, de l’exode des
années trente et du sentiment d’abandon
et d’échec qui accompagne de nombreux
page DOSSIER DOCUMENTAIRE ET PÉDAGOGIQUE > PRÉSENTATION Des oeuvres dE L’EXPOSITION
exposition ALAIN BUBLEX
« 15 ANS DE PEINTURE », inventaire de l’œuvre photographique
du 13 mars au 6 juin 2010
déménagements.» Extrait de Anne-Valérie Gasc,
«Itinéraires bis. Entretien avec Alain Bublex», in La Voix
du regard, n°19, 2006-2007, p. 135
Plan Voisin de Paris, 2007
(épreuve chromogène sous diasec)
Dans « Plan Voisin de Paris » « L’intérêt
d’Alain Bublex pour l’architecture l’amène
à réactiver l’une des propositions de Le
Corbusier, le Plan Voisin (1926-1937), dans
laquelle l’architecte se propose de reconstruire le centre de Paris, aboutissant à une
inversion du centre et de la périphérie de
la capitale. Il prolonge ainsi en images ce
qui est resté à l’état de projet, et ses vues
du Plan Voisin font apparaître le centre de
la ville expulsé vers la périphérie comme
une succession de bretelles pluvieuses, au
cœur desquelles des enseignes aux néons
gigantesques se disputent l’attention de
l’automobiliste. Un des aspects fascinants
du Plan Voisin est qu’il représente l’exact
contre-pied de ce qui a été fait : transformer le centre de Paris plutôt que de le préserver, se refuser à l’extension infinie des
banlieues, plutôt que de créer les Villes
Nouvelles. Ainsi, le centre de la ville serait
devenu une sorte de banlieue. [...] »
Alain Bublex, « Le Plan voisin 3 - Une conséquence
possible » - Forum de l’exposition Airs de Paris,
21/11/2006. ttp://www.airsdeparis.centrepompidou.fr
Monts Fuji, 2009
(6 tirages jet d’encre)
« Avec Alain Bublex, l’appariement d’éléments distincts se fait sans illusionnisme,
mais dans une reconnaissance claire de ce
qui les distingue. Que se passe-t-il quand
le Mont Fuji, cet emblème, est intégré par
l’artiste à des paysages photographiques
« ordinaires » ? Ça leur va bien à chacun !
L’étrange lien opéré procède d’une double
requalification du paysage. Le Mont Fuji est
désigné comme icône, comme archétype,
pour sa force évocatrice. Même schématiquement dessiné, il requalifie n’importe
quel lopin de terre en l’embarquant vers le
songe, en reculant l’horizon. Mais le Mont
Fuji est aussi décontextualisé et se voit
lui-même requalifié par chaque nouveau
site auquel Alain Bublex le « plugge ». »
une série de profils aérodynamiques des
années 30 à l’arrière de la Fiat 126. »
« C.M. : l’aérofiat est donc d’après toi le
chaînon manquant dans l’évolution de la
voiture, entre les années 30 et aujourd’hui,
un métissage, un jeu sur l’histoire. Cela
devient une hybridation temporelle. » « […]
C’est étrange, la voiture peut paraître encore plus futuriste aujourd’hui. Lorsque je
me suis promené avec elle dans la rue, on
m’a demandé si c’était le prototype d’une
voiture pour demain. L’image du progrès
s’est arrêtée. L’an 2000 c’était dans les
années 60. » Aérofiat, entretien avec Christine
Cédric Schönwald, «Mont Fuji & autres Ponts»,2009,
(séquence de 8 éléments, épreuve chromogène)
pour le site de la galerie Vallois.
« Photographies non retouchées, contrairement aux séries «Mont Fuji et autres
ponts», «Unbuilt», Plug-in city, Aérofiat,
mais qui en reprennent l’idée de motif récurrent qui contamine, perturbe l’image. Ici,
Alain Bublex trouve dans le paysage réel,
au grès de ses déambulations, des idées
visuelles qui apparaissent comme des
réminiscences de son univers personnel,
voire les matrices. L’artiste joue en tous
cas de la confusion entre réel et imaginaire, thématique inhérente à l’ensemble
de son travail. » Eric Mangion, cat.exp, dimanche
matin, ed.Jami, 2000.
AEROFIAT
(1 tirage jet d’encre 2009, 1 papier peint 2010)
« […] J’en étais arrivé à penser, lorsque
j’étais chez Renault, que l’automobile n’est
pas un engin pour se déplacer, mais une
machine à penser. Lorsqu’on conduit, on
est propulsé dans un état de rêve éveillé,
de demi-conscience, l’automobile est idéale pour ça. Mon idée était de construire des
boîtes mobiles qui servent à réfléchir. Mais
cela n’avait aucun succès, il était hors de
question de faire des voitures pour ça. »
« […] J’ai commencé à dessiner toute
Macel, Paris, 19 août 1996.
ARRETS SOUDAINS, 2002
FANTOME, BUY STEEL, 2009
(épreuve chromogène sous diasec)
Ce que Alain Bublex nomme les fantômes
(Ghost) sont des dessins réalisés sur ordinateur à partir de photographies n’ayant
pu être présentées dans cette exposition,
elles sont donc remplacées par un substitut. « Une photo de la série Buy Steel ou
son substitut en dessin vectoriel, c’est du
pas pareil au même. L’un est le représentant de l’autre. Ils s’équivalent sans être
identiques. » Cédric Schönwald, «Mont Fuji & autres
Ponts», pour le site de la galerie Vallois.
Alain Bublex, on l’a vu, développe une
réflexion générale sur le paysage banal et
le regard que nous lui portons. Avec les
photographies «Achetez de l’acier» et
«Aidez à préserver l’un des plus beaux
paysages du monde» (Béthlehem) Bublex
traite de la patrimonialisation du paysage
avec humour : pourquoi un paysage banal
ne pourrait être préservé ?
WET STONES HOT DOGS, 2007
(2 caissons lumineux)
« Il imagine également une nouvelle chaîne
de restauration rapide, les Wet Stones Hot
Dogs par la mise en service de snack ambulants perpétuellement en déplacement.
» E.Mangion, cat.exp, dimanche matin, ed.Jami, 2000.
page DOSSIER DOCUMENTAIRE ET PÉDAGOGIQUE > PRÉSENTATION DU PROJET OPPP
exposition ALAIN BUBLEX
« 15 ANS DE PEINTURE », inventaire de l’œuvre photographique
du 13 mars au 6 juin 2010
« OBSERVATOIRE PHOTOGRAPHIQUE POPULAIRE DU PAYSAGE, Tours »
Le projet OPPP reprend la démarche de
l’Observatoire Photographique du Paysage,
initiée par le Ministère de l’environnement,
qui permet une observation rigoureuse,
par la comparaison photographique des
changements (route, bâti,....) pour aider la
prise de décision en matière d’urbanisme.
La pratique consiste à rephotographier
systématiquement les mêmes lieux à partir
du même point de vue afin d’en repérer
avec précision les transformations.
LE PROJET
L’Observatoire Photographique Populaire
du Paysage est un projet collectif initié
par l’artiste Alain Bublex. Photographes,
amateurs, enfants ou adultes, participent
à son développement en photographiant ce
qui a changé depuis 10 ans dans la ville ou
ce qui va changer dans les années à venir,
selon une consigne précise : chaque prise
de vue doit pouvoir être reprise selon un
cadrage identique.
L’ensemble des photographies et re-photographies forme des «séquences paysage»
révélant progressivement les modifications
subtiles ou brutales du paysage urbain à
travers le temps. En participant à ce projet,
l’observateur-photographe devient acteur,
vigie attentive de l’espace public dont il fait
également partie.
L’ensemble de ce projet est accessible,
pour consultation ou participation, sur le
site internet : www.observatoirephotographique.fr
Une galerie de photographies forme une
collection de regards sur la ville de Tours.
> En cliquant sur une photographie on
obtient ses informations de prise de vue,
afin de pouvoir également poursuivre cette
séquence.
point de vue de photographies anciennes
de Tours.
- Visiter la ville et imaginer les lieux dans
le passé et le futur.
- Visiter les rues à proximité en photographiant les chantiers, les repérer sur une
carte et en observer les changements
rapides.
>Amener un regard plus attentif et permettre des découvertes dans le quotidien.
Retrouver un cadrage
- Retrouver un point de vue et un cadrage :
le repérer par la photographie.
- Faire un jeu de piste pour chercher un
cadrage.
La navigation sur le site est simple :
Un plan pour voir d’un seul coup d’œil les
emplacements des prises de vue déjà
réalisées :
Un manuel de participation aidant l’organisation d’activités en groupe est disponible
sur le site internet.
Pistes d’actions possibles
> Regarder le site internet en classe.
Observer le changement
- Observer les changements entre les
différentes photographies d’une séquence
paysage de l’OPPP.
- Réaliser une séquence en retrouvant le
Observer son environnement
- Repérer des éléments intéressants dans
le paysage et les révéler par la photographie.
Rendez-vous
Une première lecture de ce projet, sans fin
annoncée, aura lieu le samedi 29 mai 2010
à l’école des Beaux Arts de Tours (17h).
page DOSSIER DOCUMENTAIRE ET PÉDAGOGIQUE > PRÉSENTATION D’Alain Bublex
exposition ALAIN BUBLEX
« 15 ANS DE PEINTURE », inventaire de l’œuvre photographique
du 13 mars au 6 juin 2010
Alain Bublex est né à Lyon en 1961. Il
étudie d’abord à l’Ecole des beaux-arts de
Mâcon, puis à l’Ecole supérieure de design
industriel de Paris, avant d’entrer à la Régie
Renault comme designer industriel. En
décalage avec l’objectif de l’entreprise de
privilégier le profit avant la conception de
voitures, en 1992, il décide d’être artiste,
à l’occasion du projet (toujours en cours)
Glooscap.
Aujourd’hui, Il vit et travaille à Lyon. Il est
représenté en France par la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois à Paris.
Alain Bublex base son travail sur la
pratique de la fiction. De sa formation de
designer industriel, il a gardé le goût du
projet et de la qualité technique, en concevant notamment des projets automobiles.
A partir de la voiture Meunier-Béraud, Alain
Bublex a transformé une vieille voiture
Citroën, reconvertie en monospace. Il a
également réalisé des études d’aérodynamique à partir d’une Fiat 126, intitulées
Aerofiat.
P67 Monts Fuji Aérofiat, 2009
Plan voisin de Paris - V2 circulaire
secteur 25 Vendôme, 2007
P58 Mont Fuji Ashland, 2009
L’artiste conçoit aussi des projets d’urbanisme. Pour son premier projet, en 1992,
Alain Bublex imagine la ville virtuelle de
Glooscap, conçue à partir du plan-type
d’une ville moyenne nord-américaine : il en
dessine les plans, les vues, imaginant un
urbanisme, une histoire, une géographie,
etc. Par la suite il reprend, d’après Le
Corbusier, le Plan Voisin de Paris, inversant centre et banlieue. Plug-in City réunit
des images virtuelles à partir d’un projet
utopique de ville modulaire conçu dans les
années 1960 par le collectif Archigram.
Ghost P79 Plug Eiffel n°1,
2010
> Alain Bublex a déjà réalisé au CCC une
exposition (Glooscap, voiture de service.
2000) et un projet : « Projet en chantier
RN10 Tours », élaboré en 2000 puis activé
et exposé en 2002 (production de l’agence
d’artistes). Celui-ci est actuellement visible à l’agence RCP, quartier des 2 lions, qui
gère l’installation du futur tramway.
LE PRÉCISIONNISME
« Style pictural adopté par certains peintres figuratifs américains durant les années 1920,...» «...,ils organisèrent quelques
expositions communes.
(cheminées d’usines, bâtiments, châteaux
d’eau) représentés de façon cubiste, parfois proche de l’abstraction mais parfois
réalistes voir photoréalistes. D’autre part,
ces représentations figuratives idéalisées
sont généralement vides de toute présence
humaine. Définition wikipedia
Les peintres précisionnistes s’attachent
principalement aux paysages urbains
ou campagnards, avec une prédilection
marquée pour les édifices et les machines
– manufactures et cheminées d’usine des
zones industrielles, silos à grains et granges des zones rurales. […] »
Définintion Encyclopédie Universalis et Définition
Définintion Encyclopédie Universalis
De manière singulière, le travail d’Alain Bublex peut être rapproché de celui d’artistes
tels que Yves Klein (conférences-performances, architectures d’air), Panamarenko
(artiste inventeur), Richard Long, Cadere
(pratique du déplacement), George Ault
(oeuvres photographiques et peinture
précisioniste).
wikipedia
Si le « précisionnisme » peut être considéré comme une tendance présente dans
la peinture américaine depuis la période
coloniale, il s’enrichit au xxe siècle des
apports du cubisme, du futurisme et de
l’orphisme en Europe. Mais contrairement
aux artistes affiliés à ces mouvements,
les précisionnistes ne publièrent aucun
manifeste, et ne constituèrent pas d’école
guidée par des impératifs esthétiques.
Définintion Encyclopédie Universalis
Le style précisionniste se caractérise par
une représentation cubiste mais figurative
(cubo-réalisme). Les thèmes sont souvent
des paysages industriels et urbains
page DOSSIER DOCUMENTAIRE ET PÉDAGOGIQUE > THÈMES ET ANGLES D’APPROCHE
exposition ALAIN BUBLEX
« 15 ANS DE PEINTURE », inventaire de l’œuvre photographique
du 13 mars au 6 juin 2010
Schéma de déroulé de visite (1h15)
1 : Accueil (dans le hall) Présentation du
CCC, de l’artiste, des consignes de visite et
de sécurité à partir des vitrines documentaires, des objets de l’artiste et de sa moto.
2 : Introduction à l’exposition : un panorama de son travail par l’angle de la
photographie.
3 : visite « libre » de l’exposition : Découverte des photographies : Quels sont les
éléments récurrents qui y apparaissent ?
Observer, retrouver les éléments incongrus
des photographies, les intrusions, les décalages situés entre le réel et l’imaginaire.
4 : regroupement/échange sur l’exposition:
Alain Bublex est un artiste de projet, il
propose une façon de penser.
On peut observer ici des usages différents
de la photographie et des présentations variées (photographie modifié avec
dessins, faux documents officiels, carnet
intime, traces...). La photographie est-elle
une preuve attestant la réalité d’un objet,
d’un projet, d’un bâtiment, d’une ville ?
Paysage, urbanisme, fiction, déplacement
et positionnement.
5 : activité individuelle
6 : conclusion en groupe
Quelques mots clefs :
Déplacement / être dans le
paysage
photographies / perspective / angles
de vue /prise de vue / point de vue
/ regard / observation / quotidien /
paysage / éléments de paysage (route,
arbre, montagne, bati,...) / changement / évolution / histoire /chantier
Alain Bublex réalise ses oeuvres à partir de
photographies prises lors de ses déplacements quotidiens. Pour prendre une
photographie, il faut être sur place.
En observant les photographies et les objets. Quels sont les éléments récurrents se
référant au déplacement dans le paysage ?
Qu’est ce que la photographie permet de
prouver ? Les cartes postales par exemple
disent : « j’étais là », comme une preuve de
notre déplacement.
/ design / urbanisme / architecture
/ ville / circulation / déplacement /
moyens de locomotion (voiture, moto,
tramway, à pieds...) / expédition /
voyage / parcours / flânerie / projet /
détournement / hybridation / fiction /
imaginaire / utopie / intrusion / dessin
/ preuve de réalité (dessin, photographie, texte...) / ...
« «Être dans le paysage», ou «être acteur
dans le paysage», dit-il. (... il cherche) une
pratique de la légèreté du regard (...) Ce
qui l’intéresse encore c’est de dresser la
généalogie et le dénombrement des activités potentielles que suscite le paysage.
Ainsi par exemple «aller» dans le paysage
entraîne un déplacement, et tout déplacement implique bien sûr un moyen de
locomotion, par exemple une voiture.
(...) Il la considère comme un élément à
part entière du paysage, (...) »
« Mais le paysage, c’est aussi la photographie. Non pas la trace, mais l’acte de
photographier. Ce n’est pas le cliché qui
est la preuve du paysage, mais la manipulation de l’appareil. La photographie devient
un prétexte et l’activité photographique
un moyen. «La nécessité de la présence»,
dit-il. Sortir de chez soi, prendre sa voiture,
rouler, s’arrêter, photographier, repartir,
rouler, rentrer... Telle est la véritable activité du paysage. Du coup, Alain Bublex crée
une nouvelle logique de l’appareil photographique, celui qui ne prend pas de cliché
ou alors un seul sur un écran LCD. (...) » Eric
Mangion, cat.exp, dimanche matin, ed.Jami, 2000.
Construire une Fiction
Les images de Glooscap se présentent
comme des espaces visités par le photographe. Que représentent les polaroïds
photocopiés, que racontent-ils ? Quand ont
ils été pris, à quelle occasion ? (première
expédition). L’artiste a choisi un endroit au
Canada, et décide de s’y rendre. Les photocopies racontent l’histoire légendée de
cette expédition comme s’il s’agissait d’un
roman photo. Des photographies de ville
sont ensuite attribuées à un lieu qui existe
de façon purement imaginaire (Glooscap).
Comment une histoire est rendu crédible à
partir de ces images ? Comment progressivement se familiarise t-on avec la ville
grâce aux documents produits par l’artiste
? Quel rapport entretient-on avec la réalité
? Quel est le statut de l’image dans cette
fiction ? Comment la fiction se nourrit de
la réalité ? En utilisant le plan de l’expo et
page DOSSIER DOCUMENTAIRE ET PÉDAGOGIQUE > THÈMES ET ANGLES D’APPROCHE
exposition ALAIN BUBLEX
« 15 ANS DE PEINTURE », inventaire de l’œuvre photographique
du 13 mars au 6 juin 2010
en faisant appel au dessin : proposer un
parcours dans l’exposition. Quel histoire
pourrait-on imaginer à partir de l’ensemble
des photographies ?
Invention et urbanisme
Chercher les éléments incongrus des
séries : Monts Fuji, Plug-in city, Glooscap,
plans voisin.
Où ont été prises les photos ? Quelles sont
les interventions de l’artiste sur l’image
pour créer la nouvelle ville, les nouvelles
habitations, les nouveaux transports qu’il a
imaginés ? Comment des éléments ajoutés
peuvent changer notre perception du paysage urbain ? Est ce plutôt réel, réalisable,
fictif, délirant ... ?
Bifurcation et réinterprétation
Avec l’ «Aérofiat», Alain Bublex détourne
les objets et leurs codes, il déjoue l’usage
imposé des produits, pour « recomposer
dans le quotidien de nouvelles règles de
perception ».
Comment utilise t-il l’hybridation, la mutation, le glissement pour intervenir sur les
transports, le bâti... ? A quoi ressembleraient les objets quotidiens d’aujourd’hui si
d’autres options de développement avaient
été choisies à l’origine de leur conception ?
Alain Bublex a une notion originale de
l’Histoire comme une sorte de boite à
idées, à remettre sans cesse en question.
Il aime «ouvrir les portes trop hâtivement
fermés et refuse le principe selon lequel
dans l’Histoire, chaque génération chasse
l’autre. Pour Alain Bublex les propositions
anciennes peuvent très bien rester valides». Judicaël Lavrador, Beaux-Arts, n°233, déc.2002,
p58-33.
LE medium Photographique
La représentation de l’architecture en photographie remonte au début de l’Histoire
de la photographie. On peut ainsi nommer
Atget, plus récemment Bernd et Hilla
Becher (sites industriels). Le cadrage, la
notion de série, et d’inventaire, ... peuvent
être mis en relation avec les photographies
de paysage d’Alain Bublex et la démarche
de l’OPPP.
Comment est utilisée la photographie
(Grand format, papier peint, diasec,
polaroïds, photocopies, caisson lumineux,
écrans...) ?
Comment l’information principale
commune à plusieurs photographies se
modifie selon la prise de vue et le format
de présentation (angle, cadrage, lumière,
support, ...) ?
L’utilisation de photomontages peut aider
à construire un nouvel espace : on peut
ajouter de nouveaux éléments incongrus,
projeter des éléments surprenants.
Comment le dessin intervient-il avec la
photographie ? Qu’est ce que cela produit
concernant l’authenticité de l’image ?
Aiguiser le regard et Observer
les mutations
La photographie, selon Alain Bublex transforme le regard, change le rapport aux
choses et le révèle. En quoi la photographie
permet-elle un regard plus attentif ? Quel
temps est nécessaire pour photographier ?
Comment sont choisis cadrage et sujet ?
Alain Bublex souligne : « Bien souvent,
nous ne prenons pas de photographie pour
se souvenir, nous ne les regardons même
pas, prendre une photographie nous permet de vivre plus intensément le moment
présent, de prendre conscience de l’instant
qui se déroule devant nos yeux lorsque l’on
prend la photo. »
>Exemple de l’Awarness Box : appareil
(photo) à voir le monde sans conserver la
trace. « Objet de flânerie ».
En consultant le site internet de l’OPPP,
quels changements peut on observer ou
envisager dans le temps (intervention de
l’homme, du climat, de la géologie,...) ?
Qu’est ce que la photographie révèle par
rapport à l’évolution du lieu ?
Nous n’avons pas conscience des changements d’un paysage familier. La photographie intervient ici comme un témoin fiable
pour constater l’évolution d’un paysage à
travers le temps.
«Le paysage est une sculpture réalisé par
l’homme.»
Observatoire Photographique du Paysage, «la dynamique des paysage», Bertrand Stofleth, Geoffroy Mathieu,
sept 2008
Le projet OPPP consiste à rephotographier
systématiquement les mêmes lieux à partir
du même point de vue afin d’en repérer
avec précision les transformations.
page DOSSIER DOCUMENTAIRE ET PÉDAGOGIQUE > PISTES D’ACTIVITÉS
exposition ALAIN BUBLEX
« 15 ANS DE PEINTURE », inventaire de l’œuvre photographique
du 13 mars au 6 juin 2010
Quelques verbes clefs :
observer / regarder / repérer / choisir
-Par le dessin : créer des cartes chronologiques, des plans de déplacements, des
parcours mentaux tels que le plan d’une
journée ou un parcours et ses espaces
traversés.
un point de vue / révéler / photograConstruire une fiction
phier / aller sur place (se déplacer)
/ voyager / retrouver un cadrage /
prévoir / «pré-visualiser» / analyser /
imaginer / inventer / créer / dessiner /
changer /enlever / ajouter / transformer / construire / prouver / ...
Raconter une expédition
- Sous forme de carnet de voyage, d’album
ou de panneaux d’affichage, créer le récit
d’une vraie/fausse expédition avec du
texte, des photographies et des dessins à
l’appui.
- En petit groupe commenter une photo de
voyage, puis mettre bout à bout les clichés.
L’ensemble de la séquence produit un récit
de voyage incongru.
Invention et urbanisme
Déplacement / être dans le
paysage
Prouver sa présence
- Intervenir dans le paysage pour marquer
son parcours, son passage dans un lieu. Le
temps d’une photo ou par des interventions
éphémères : traces de farine,…
Parcourir un lieu
- Reconstituer un itinéraire en recherchant
des points vues prédéfinis dans une sorte
de jeu de piste.
CREER un Paysage (Urbain)
- Rêver et inventer le paysage de demain.
Se référer à l’Histoire des représentations du Paysage et de l’Architecture en
peinture, photographie et cinéma à travers
les siècles.
- Redonner du sens à des utopies historiques, chercher à les comprendre.
- Détruire puis reconstruire : intervenir sur
des images. Couper, insérer, reconstruire
des bâtiments (tours Eiffel,...) pour modifier et créer un nouvel espace urbain.
- à partir de parcelles de plan, créer une
nouvelle ville avec son centre ville, sa
périphérie, ses monuments municipaux,
ses bâtiments d’habitations, ses rues, ses
ponts, ses transports en commun...
- Créer une maquette de ville «imaginaire»
avec des modules ou divers matériaux
(carton, bois, objets du quotidien,…).
- Réaliser en groupe un cadavre exquis
de Paysage pour créer un nouvel espace
commun.
- Créer des preuves attestant de la réalité
de cet espace représenté (un objet, un
projet, un bâtiment, une ville).
d’urbanisme, d’architecture, de design).
> Amener une réflexion autour de «
l’image d’un objet » en relation avec son
époque et ses usages.
LE Medium Photographique
Retrouver un cadrage
- Activités possibles à partir d’expéditions
pour l’OPPP.
> Regarder le site internet en classe.
- Réaliser une mosaïque de photo d’un
même paysage (école, etc.) à la manière
de David Hockney, Pearblossom Hwy., 11th18th April, 1986, #2, 1986.
Bifurcation et Réinterprétation
Réinventer l’évolution
- Par le dessin ou le collage, réécrire
l’histoire d’un objet ou d’une ville dans le
temps, perdre la notion de chronologie,
mélanger des styles, des époques,... Par
exemple, Alain Bublex a réalisé une oeuvre,
«Appareils photos», dans laquelle des dessins d’appareils photos défilent rapidement
et créent une histoire de l’évolution de
l’appareil photographique. Par cette oeuvre,
il se joue de l’exigence du résultat et du
progrès. Il joue à faire, défaire, refaire.
- Créer des Objets, des prototypes en
faisant appel à l’imagination, à l’invention,
où en prenant à rebours l’histoire des
sciences et techniques (utiliser des projets
Aiguiser le regard et Observer
les mutations
Observer son environnement
- Repérer des éléments intéressants dans
le paysage et les révéler par la photographie (valorisation de certains détails, mettre en avant les perceptions différentes de
chacun sur un même espace...).
- Essayer de trouver des emplacements de
prise de vue incongrus pour découvrir des
lieux sur un parcours quotidien.
page DOSSIER DOCUMENTAIRE ET PÉDAGOGIQUE > BIBLIOGRAPHIE ET SITES INTERNET
exposition ALAIN BUBLEX
« 15 ANS DE PEINTURE », inventaire de l’œuvre photographique
du 13 mars au 6 juin 2010
Alain Bublex
- Alain Bublex, ed.Flammarion, Paris, 2010.
- Glooscap, ed.Dialecta, Paris, 2010
- Plug-In-City (2000), ed.Blaffer gallery,
2005
- Dimanche Matin, MAMAC, Frac BasseNormandie, 2001
- Projets en chantier, ed.Ecoart, 2001
HISTOIRE DE L’ART :
MOUVEMENTS ET TECHNIQUES
PHOTOGRAPHIES
- Une Histoire Mondiale de la photographie,
Naomie Rosenblum, 1998, Abbeville Press
- Qu’est-ce que la photographie
aujourd’hui ?, numéro hors-série BeauxArts Magazine, sept. 2003
- «La photographie du XXème siècle», coll.
ICONS, Museum Ludwig Cologne, Taschen
Déplacement Et paysage
- Marcher, créer. Déplacements, flâneries,
dérives dans l’art de la fin du XXe siècle,
par Thierry Davila, 2002, Regard
- Richard Long au Sahara, réalisation : Philip Haas, 16 mm - couleur - 40’ - 1988. Artiste du Land art se basant sur la marche.
- Site Landart : http://www.landarts.fr/
Le paysage en Histoire de l’art
- Le paysage, apogée d’un genre, in
Histoire de l’art du Moyen-Âge à nos jours,
Larousse, 2003.
- L’art du paysage, de l’atelier au plein air,
Tout l’art, J. Bailly-Henberg, Flammarion ;
- Le paysage, F. Béguin, Flammarion,
1995.
- A ciel ouvert, l’art contemporain à
l’échelle du paysage, C. Domino, Scala,
1999.
- L’art du paysage, K. Clark, G. Montfort,
coll Imago Mundi, 1988.
- L’invention du paysage, A. Cauquelin, PUF,
2000, 180p.
- Court traité du paysage, A. Roger, NRF,
1997.
- 50 activités avec le paysage de l’école
au collège, CRDP Midi – Pyrénées, 1999 ;
- Le paysage, décor ou enjeu, TDC, n°738,
juin 1997.
- Paysage, Revue Dada n°87, nov2003.
du musée des Beaux-Arts de Rouen.
contemporain, D. Abadie, Paris : Secrétariat
général des villes nouvelles, 1990.
- Le Secteur sauvegardé de Tours a 30 ans
: 1973-2003 : [exposition, Hôtel de ville de
Tours, 2003], réalisée par le service Urbanisme, le service du Patrimoine, Direction
des Archives, de la documentation et du
patrimoine et le service des Expositions
de la Ville de Tours, Tours : Hôtel de ville,
2003.
- L’Urbain et ses imaginaires, P. Baudry et
T. Paquot, Pessac : Maison des Sciences de
l’homme d’Aquitaine, 2003.
- Villes imaginaires et constructions fictives : quand l’art s’empare de l’architecture, R. Klanten et L. Feireiss, ed.Thames &
Hudson, 2009.
- Art & architecture : Quand les artistes
s’emparent de la ville, P. Trétiack, 2009.
- La fabrique des images contemporaines,
C. Delage,... , Éd. Cercle d’art, 2007.
NOTIONS :
AXES DE RECHERCHES
L’IMAGE
- Petite fabrique de l’image, Magnard,
2003.
La ville
- Imagin’aires de jeux : l’enfant, le jeu, la
ville, L. Messika, Autrement, 2000.
- La Ville en chantier, A. Moreau, Champigny-sur-Marne, le Textuaire, 2007.
- La Photographie en ville, Ed.Prisma,
1951.
- L’Art et la ville : urbanisme et art
SÉLECTION DE SITES INTERNET
ARTS ET GÉOMÉTRIE : POINT DE VUE
>http://mlecalvez.free.fr/grfm/atelier/ress/prodpeda/geo/artsetgeo.html
Comment aborder la notion de point de vue
au cycle 2.
LECTURE D’IMAGES
>http://www.ac-orleans-tours.fr/lettres/textimage/decode/cadre.htm
Les images sont des textes aussi, exemple
de lectures d’images à partir de disciplines
littéraires.
PHOTOGRAPHIE ET ARCHITECTURE
> http://www.revoirfoto.com/p/?lg=&c=13 XXX
4 exemples d’associations de la photographie et de l’architecture.
PHOTOGRAPHIE ET PÉDAGOGIE
>http://www.crdp.ac-versailles.fr/cddp91/
ressources/photographie.html
Un site complet, fourmillant de liens utiles,
sur la photographie et les arts visuels (dernière mise à jour en novembre 2006).
POUR ALLER PLUS LOIN
DANS LE CADRE DES ACTIVITÉS
MANIPULATIONS PHOTOGRAPHIQUES
- Art et polaroïd, revue DADA n°69, éd.
Mango, juin 1996.
- «Manuel de la photo ratée», Thomas
Lélu, éd. Al Dante Léo Scheer, 2002.
BIBLIOGRAPHIE COMPLÉMENTAIRE
> http://www.crdp.ac-versailles.fr/cddp92/biblio/
Une bibliographie commentée proposée
par le CRDP de Versailles «Lire, écrire les
images».
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