Exposition - Comité Professionnel des Galeries d`Art

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Exposition - Comité Professionnel des Galeries d`Art
MAIN
Exposition
3 sept. - 1 oct. 2016
Vernissage samedi 3 septembre
Katarzyna KOZYRA
All that beauty
H
eureuse de représenter désormais
l’artiste polonaise Katarzyna Kozyra, la
Galerie Christophe Gaillard est fière
d’annoncer sa première exposition
personnelle en France.
A cette occasion, la galerie présentera
l’installation Le Sacre du printemps,
remarquée au Centre National de la
Danse, à Art Basel Unlimited, au Mumok
de Vienne ou bien encore aux Musées
de Cracovie et Varsovie.
Figure importante de la scène artistique
polonaise actuelle, Katarzyna Kozyra
puise dans les mythes anciens afin de
mieux parler du présent.
En jouant habilement des contraintes
de son medium, Kozyra est parvenue à
créer une proposition nouvelle, aboutie
sur le plan formel et riche de sens.
Katarzyna Kozyra, Women are waiting 01, 1998
L’installation vidéo Le sacre du printemps prend sa source dans l’œuvre éponyme que Stravinsky créa en 1913. Le
ballet, sorte de « grand rite sacral païen », a pour sujet le sacrifice effectué par de vieux sages d’une jeune fille afin
de se voir accorder pour l’année à venir les faveurs de la divinité du printemps. La vidéo de près de 5 minutes conçue
par Katarzyna Kozyra se concentre sur la danse sacrificielle. Le ballet de Stravinsky nous offre le spectacle de la lutte
immémoriale des contraires et c’est donc dans la continuité du compositeur russe que l’artiste polonaise élabore son
discours dual : masculin-féminin, vie-mort, jeunesse-vieillesse, force-faiblesse. Elle propose cependant une synthèse
réussie en situant cette lutte dans la chair même des danseurs.
Leurs corps vieillis et difformes d’anciens danseurs de ballet (dont la plus âgée a 90 ans) sont parés d’attributs sexuels
factices, corps androgynes qui exécutent presque malgré eux les mouvements endiablés élaborés par Nijinsky : les
mouvements convulsifs de la transe, de la communication avec le monde invisible. C’est donc une bataille intérieure
à laquelle nous assistons, le danseur perd son statut de personnage, et il devient les principes qu’il mime. Cela est
d’autant plus tangible que la scénographie consiste en un décor dépouillé, un fond blanc qui écrase la perspective et
qui abolit l’espace, qui rappelle la substance même dont sont faits les rêves.
L’installation vidéo de la plasticienne dévoie le genre de la danse classique en contournant magistralement l’idéal de
perfection véhiculé par la danse. Et elle démontre que les corps et les mouvements parfaits des danseurs classiques
ne sont pas les seuls à pouvoir composer un spectacle d’une beauté saisissante. Plus expressifs, ils se livrent à une
pantomime envoûtante.
La galerie présentera par ailleurs une série de photographies grand format inédites et une vidéo récente liée au Sacre
du printemps et à son travail autour de la Drag Queen Gloria Viagra.
Katarzyna Kozyra vit et travaille à Varsovie, Berlin et New York. Diplômée du département de sculpture de l’Académie des
beaux arts de Varsovie et de l’école des beaux arts de Leipzig, Katarzyna Kozyra est à la fois sculptrice, photographe,
artiste de performance, cinéaste et créatrice d’installations vidéos. Elle a reçu une mention honorable pour son
installation vidéo Men’s bathhouse au Pavillon Polonais lors de la 48e biennale de Venise.
© Katarzyna Kozyra, courtesy AK | BRANICKA and Christophe Gaillard gallery.
GALE RIE CHRISTOPHE GAILLARD
5 rue Chapon 75003 Paris
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