Éditeur : Hachette

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Éditeur : Hachette
Éditeur : Hachette
Collection : Le Livre de Poche Jeunesse
Genre : Roman d’aventure
Nombre de pages : 384
Niveau de cycle conseillé : Collège
Difficulté de lecture : 3
LES TROIS MOUSQUETAIRES
Alexandre Dumas
Illustration de couverture de Christian Gegou
RÉSUMÉ
Ch. 1 : Au printemps 1625, d’Artagnan, un jeune gentilhomme gascon désargenté, se rend à Paris pour se mettre au
service d’un ami de son père, M. de Tréville, capitaine des mousquetaires du roi, troisième personnage du royaume après
Louis XIII et le cardinal de Richelieu. À Meung, un inconnu lui vole sa lettre d’introduction. D’Artagnan parvient à la
capitale. Ch. 2 et 3 : À l’hôtel de M. de Tréville, le jeune homme assiste à un dialogue entre deux mousquetaires, Porthos
et Aramis. Le cardinal y est critiqué mais pas les souverains. M. de Tréville adresse aux deux mousquetaires des
remontrances car ils ont bataillé avec les gardes du cardinal. Athos, un troisième mousquetaire, blessé dans ce combat,
persuade le capitaine qu’il s’est mépris sur leur conduite. D’Artagnan obtient de M . de Tréville une lettre de
recommandation pour l’Académie militaire. Ch. 4 : Apercevant dans la rue l’inconnu de Meung, d’Artagnan fausse
compagnie à son protecteur. Il bouscule Athos et Porthos qui lui demandent réparation, puis il commet un grave impair à
l’encontre d’Aramis qui, à son tour, le provoque en duel. Ch. 5 et 6 : Athos a comme témoins Aramis et Porthos. Le
premier duel est interrompu par les gardes du cardinal commandés par Jussac. Les trois mousquetaires font face ;
d’Artagnan se joint à eux. Les gardes sont terrassés. Les quatre vainqueurs deviennent désormais amis. Provoqué par
Bernajoux, un garde querelleur du cardinal, d’Artagnan le blesse. Une échauffourée se déclenche et de fausses nouvelles
courent. Justice est rendue à d’Artagnan et aux mousquetaires par le roi lui-même. Ch. 7 et 8 : D’Artagnan prend
Planchet comme valet. Le roi nomme le jeune Gascon cadet. M. Bonacieux, le bailleur de d’Artagnan, lui apprend que sa
femme, employée auprès de la reine, a été enlevée. Il soupçonne un gentilhomme qui correspond trait pour trait à
l’inconnu de Meung. D’Artagnan et Bonacieux aperçoivent alors par la fenêtre l’individu en question. D’Artagnan se
lance une nouvelle fois à sa poursuite. Ch. 9 : Il échoue. De retour chez lui, il s’entretient avec ses trois compagnons des
dangers que court la reine, au piège tendu par Richelieu pour faire venir à Paris le duc de Buckingham dont la reine est
éprise. M. Bonacieux est arrêté. Ch. 10 : Mme Bonacieux a échappé à son ravisseur. Elle rejoint son domicile et est
aussitôt appréhendée. D’Artagnan la délivre et la conduit en lieu sûr. Il court ensuite au Louvre avertir M. de La Porte qui
est au service de la reine et parrain de Mme Bonacieux. Ch. 11 et 12 : De retour, le Gascon passe devant la maison
d’Aramis. Il y aperçoit Mme Bonacieux parlant, par une fenêtre, à une inconnue. Surprise, elle refuse de révéler à
d’Artagnan un secret qui ne lui appartient pas. Plus tard, dans la nuit, il la croise de nouveau en compagnie d’un homme
habillé en mousquetaire qui se trouve être le duc de Buckingham. Grâce à Mme Bonacieux, le duc pénètre dans le Louvre
et rencontre Anne d’Autriche. Avant de se séparer de lui, la reine lui offre un petit coffret. Ch. 13 et 14 : Athos est
confondu avec d’Artagnan, arrêté et incarcéré à la Bastille où il retrouve Bonacieux. Ce dernier est conduit dans le
cabinet de Richelieu qui le fait parler. Plusieurs indices lui montrent que le duc et la confidente de la reine, Mme De
Chevreuse, reléguée en province, étaient à Paris. Rochefort, l’inconnu de Meung, confirme les faits au cardinal. Ce
dernier avertit son espionne à Londres qu’elle doit subtiliser deux des douze ferrets que la reine a offerts au duc. Ch. 15 et
16 : M. de Tréville parvient à obtenir du roi la libération d’Athos. Richelieu met au courant le roi du passage du duc à
Paris. Louis XIII fait saisir un courrier que son épouse s’apprêtait à envoyer. Il est heureux de constater qu’il ne s’agit pas
d’une lettre d’amour. Le cardinal lui conseille, pour se réconcilier avec la reine, de lui offrir un bal où elle portera ses
ferrets. Ch. 17 et 18 : Désemparée, Anne d’Autriche est réconfortée par Mme Bonacieux qui lui promet d’envoyer son
mari à Londres auprès du duc. M. Bonacieux refuse. D’Artagnan, amoureux de Mme Bonacieux, décide de remplir cette
mission. Ch. 19 et 20 : Le Gascon se fait aider par ses trois amis et leurs valets. Après maintes péripéties et ayant laissé
en chemin ses amis plus ou moins blessés, d’Artagnan et Planchet parviennent à destination. Ch. 21 et 22 : Deux ferrets
font défaut dans le coffret. Le duc est convaincu que Milady de Winter, qu’il n’aime plus, les lui a dérobés au profit du
cardinal. En deux jours, un joaillier réussit à imiter les bijoux manquants. D’Artagnan revient à Paris, porteur de la
précieuse parure. Au bal, le cardinal donne les deux ferrets au roi, mais la reine porte les douze bijoux. Pour se justifier,
Richelieu prétend qu’il a imaginé ce moyen pour faire un présent à la reine.
 EDDL Paris 09, 2008
PISTES D’EXPLOITATION PÉDAGOGIQUE
I. Découverte du livre : Premières acquisitions / Premières questions
La couverture : La quatrième de couverture qualifie le récit de “roman de cape et d’épée”. Sur la première de
couverture, quel élément figure au premier plan (la lame d’une épée) ? De quelle façon le personnage porte-t-il sa cape (à
la main droite, au-dessous du pommeau de son arme) ? Que distingue-t-on dans le fond (des scènes de combat au pied
d’un château d’époque Louis XIII) ? Quelle est la couleur dominante et pourquoi (le rouge qui est la couleur du
dynamisme et aussi du sang) ?
Feuilletage : Où apprend-on que le livre a été raccourci pour le rendre plus accessible aux lecteurs (sur la
quatrième de couverture : “Texte abrégé”, et p. 6 : “Version abrégée”) ? Des notes en bas de page aideront à la
compréhension des archaïsmes et des termes recherchés.
La biographie (pp. 373 à 379) donne un aperçu de la personnalité et de la carrière de l’auteur. A quel âge a-t-il
commencé à écrire ses premières pièces de théâtre (à 18 ans) ? De combien d’enfants a-t-il été le père (3 : Alexandre,
Marie-Alexandrine et Henry) ? En quelle année ses restes ont-ils été transférés au Panthéon (en 2002) ? Quels sont les
deux autres romans de Dumas disponibles dans la collection (Voir sur le premier rabat : Le Comte de Monte-Cristo et Le
Roman du Masque de fer) ?
II. Premières lectures / Découverte du texte / Sensibilisation aux thèmes
En cours de lecture : Pourquoi M. de Tréville a-t-il la confiance du roi (p. 11 : Il « a eu l’honneur de jouer tout
enfant avec notre roi Louis treizième. » et est devenu « capitaine des mousquetaires, c’est-à-dire chef d’une légion de
Césars dont le roi fait grand cas ».) ?
Les mousquetaires ont des physiques et des caractères différents. On relèvera tout au long du roman ce qui les
caractérise. A titre d’exemples : D’Artagnan a un visage long et brun, des pommettes saillantes, le nez crochu… (p. 8) ;
Aramis une figure naïve, l’œil noir et doux, les joues roses, une moustache fine… (p. 40) ; Athos, réservé et sauvage,
parle peu… (p. 131) ; Porthos a un caractère opposé à ce dernier… (p. 132), etc.
Lequel des trois mousquetaires se destine-t-il à la vie religieuse (p. 136 : Aramis) ?
À quelle page prend-on connaissance de la célèbre devise des quatre compagnons (p. 160 : « Tous pour un, un
pour tous. ») ?
Des mots de passe sont utilisés à deux moments du roman. Lesquels (« Tours et Bruxelles », p. 174 et
« Forward », p. 358) ?
Échanges / Argumentation et débats : Les lecteurs noteront ce qui montre, tout au long du récit, la confiance et
l’assistance que se portent les mousquetaires (Voir par exemple, p. 196, comment Athos ne se nomme pas et se fait arrêter
à la place de d’Artagnan pour lui laisser la liberté de mener une mission qu’il ne connaît pas lui-même.).
On argumentera sur la manière qu’a M. de Treville de soutenir ses mousquetaires. Faut-il du courage pour
défendre ainsi ses hommes devant le roi ?
La classe donnera son avis sur la pensée de d’Artagnan quand il soupire « sur cette étrange destinée qui porte les
hommes à se détruire les uns les autres pour les intérêts de gens qui leur sont étrangers et qui souvent ne savent pas
même qu’ils existent. » (p. 339). Des exemples historiques seront cherchés. On pourra également mener une réflexion sur
la fonction militaire.
Activités en liaison avec la lecture : Sur un plan du Paris du XVIIème siècle, la classe situera les différents
quartiers et bâtiments évoqués dans le roman (le Louvre de l’époque, le Luxembourg, le Pont Neuf, etc.) ainsi que les rues
qui existent encore de nos jours (les rues Férou, Dauphine, Guénégaud, de l’Échelle, etc.).
De même l’itinéraire suivi par d’Artagnan et Planchet entre Paris et Londres sera repéré sur une carte.
III. Dire / Quelques suggestions
Dumas a écrit une suite aux Trois mousquetaires. Il s’agit de Vingt ans après. Avant de lire ce deuxième volet de
l’histoire, les élèves imagineront ce que sont devenus les quatre amis vingt années plus tard.
Les lecteurs mettront en scène une partie de l’interrogatoire de Bonacieux par Richelieu, de la p. 243 (« - Vous
m’avez trompé […] ») à la p. 245 (« […] qui se fera tuer pour moi. »), en respectant le ton autoritaire et onctueux du
cardinal et celui servile du mercier.
IV. Écrire / Quelques propositions
Au lendemain du bal, Anne d’Autriche envoie une lettre au duc de Buckingham pour lui raconter l’événement et
lui faire partager ses sentiments. On se servira du style des dialogues du ch. 12. pour rédiger cette missive secrète.
 EDDL Paris 09, 2008

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