L`industrie forestière

Transcription

L`industrie forestière
L’industrie forestière
Des transformations majeures à venir
Richard Gauvin
Service des études économiques et commerciales
Direction de la modernisation de l’industrie des produits forestiers
Ministère des Ressources naturelles
4 décembre 2013
Structure de la présentation
  L’univers des produits forestiers : perspectives
économiques
  Les actions du gouvernement du Québec
  Quand la chimie verte va décoller
  Conclusion : les défis à venir
2
Importance de l’industrie forestière
 
L’industrie des produits forestiers revêt une importance
stratégique pour l’économie du Québec :
• 
• 
 
3
Elle représente une masse salariale de 3,1 milliards de dollars
Elle représente 60 000 emplois, presque tous en régions, dont
certaines en sont entièrement tributaires.
•  Elle représente un impact positif de 5,4 milliards de dollars sur la
balance commerciale.
Le déclin d’une industrie ayant un apport aussi important à
l’économie du Québec aurait donc de graves conséquences.
L’univers des produits forestiers
 
Transformation du bois
• 
• 
• 
 
Pâtes et papiers
• 
• 
• 
• 
4
Bois d’œuvre
Panneaux
Bois usiné
Pâte commerciale
Papier d’écriture dont le papier journal
Papier d’emballage et carton
Papier tissu
L’univers des produits forestiers (suite)
 
Biomasse forestière
• 
 
Nouveaux produits
• 
5
Bioénergie
Chimie verte
Perspectives de l’industrie
du sciage résineux
6
Évolution des mises en chantier et
de la demande de bois d’œuvre résineux
au Canada et aux États-Unis
2,75
66,0
60,63
60,0
57,52
2,25
56,1
54,36
(millions de m.e.c.)
2,00
47,6
1,85
1,75
1,50
54,0
52,5
49,6
48,0
42,0
1,80
36,76
1,57
33,56
1,66
1,57
1,55
36,0
1,53
1,25
30,0
1,00
24,0
0,75
0,50
18,0
0,78
10,3
11,7
11,2
0,55
9,2
8,6
9,3
9,4
0,21
0,20
0,18
9,7
10,1
0,15
0,18
0,25
0,00
12,0
6,0
0,15
2000
0,22
2003
0,23
2006
0,15
2009
2012
2015
2018
2021
0,0
2024
Mise en chantier - États-Unis (échelle de gauche)
Mise en chantier - Canada (échelle de gauche)
Dem. bois d'œuvre É.U. (échelle de droite)
Dem. bois d'œuvre Can. (échelle de droite)
Source : RISI (oct. 2013); MRN-DMIPF
7
(millards de pmp)
2,50
Capacité de production des usines
nord américaines de sciage résineux
60
Capacité des usines américaines
Capacité des usines canadiennes
48,8
50
45,9
43,9
40
(en milliard de pmp)
43,4
41,3
41,0
37,1
38,4
34,7
40,1
41,0
40,0
33,7
30,6
31,0
30,2
30,5
31,1
30
20
10
0
2000
2003
2006
2009
2012
2015
2018
Source : RISI (oct. 2013); MRN-DMIPF
8
2021
2024
Demande américaine de bois d'œuvre
selon les sources d'approvisionnement
90
36%
33,7%
33,7%
33,2%
80
32%
70
28%
60,6
(en milliard de pmp)
60
57,5
54,4
1,1
1,8
2,7
25,9%
24,7%
18,3
19,4
24,4%
24,6%
52,5
47,6
50
20,2
2,5
40
33,6
0,6
30
20
24,8%
36,8
0,4
11,8
49,6
24,8%
56,1
4,8
3,4
20%
3,2
12,1
12,9
13,9
16%
9,5
12%
8,3
35,0
36,3
37,8
10
33,3
24,7
26,9
2009
2012
34,3
36,2
37,4
8%
4%
0
0%
2000
2003
2006
Approvisionnement domestique
Importation en provenance des autres pays
2015
2018
2021
2024
importation en provenance du Canada
Part détenue par le Canada (éch. de droite)
Source : RISI (oct. 2013); MRN-DMIPF
9
24%
Livraisons québécoises de bois d'œuvre
résineux par marché
10
8,2
8,0
8
(en milliards de pmp)
6,9
6
4,3
6,0
5,8
5,8
3,3
3,3
2,4
2,4
6,1
4,5
4,6
3,7
3,5
3,8
4
3,5
3,1
2,5
2
3,9
3,5
3,1
2,5
1,2
0
1,5
0,0
0,0
0,0
0,1
0,1
0,1
0,0
0,0
0,1
2000
2003
2006
2009
2012
2015
2018
2021
2024
Autres pays
10
2,5
États-Unis
Canada
Source : RISI (oct. 2013); Statisque Canada, MRN-DMIPF et les prévisions
pour le Québec ont été ajustées à celles de RISI pour le Canada.
Production de copeaux, sciures et rabotures
par les usines de sciage du Québec
12
10
10,3
10,4
1,0
1,1
Résineux
Feuillus
8,5
(millions de tma)
7,7
0,9
8
7,5
0,9
0,9
6,8
6,5
6,6
6,9
2015
2018
2021
2024
0,9
5,7
6
0,6
9,3
7,8
7,4
0,9
6,0
0,7
9,3
4
7,6
5,1
5,3
2009
2012
2
0
2000
2003
2006
Source : MRN-DMIPF et es facteurs de production de copeaux, de sciures et rabotures du
Registre des entreprises forestières du Québec.
11
Qui utilise
les co-produits
du sciage?
12
13
2000
2003
2006
2,6%
4,8%
2009
Autres utilisations
13,8%
Panneaux particules
et Mdf
81,4%
Pâtes et papiers
1,5%
Autres utilisations
11,5%
Panneaux particules
et Mdf
85,8%
Pâtes et papiers
1,7%
Autres utilisations
0,0%
12,2%
Panneaux particules
et Mdf
86,4%
Pâtes et papiers
10,0%
Autres utilisations
89,7%
Panneaux particules
et Mdf
40,0%
Pâtes et papiers
8,6%
Autres utilisations
Panneaux particules
et Mdf
Pâtes et papiers
Où vont les co-produits du sciage ?
(copeaux, sciures et rabotures)
100,0%
90,0%
80,0%
70,0%
60,0%
50,0%
82,2%
30,0%
20,0%
13,4%
4,4%
2012
Source : Registre des entreprises forestières du Québec, MRN-DMIPF
Si rien ne change… l’industrie des
pâtes et papiers pourra-t-elle
absorber l’offre de co-produits du
sciage ?
14
Nombre d'usines en production de 1re transformation
de pâtes et papiers au Québec
75
70
65
63
Sans permis de transformation
63
60
57
Avec permis de transformation
55
50
23
25
46
23
45
38
40
19
35
13
30
25
20
40
38
15
34
27
25
2009
2012
10
5
0
2000
2003
2006
Source : Registre des entreprises forestières du Québec, MRN-DMIPF
15
Production de la 1re transformation
de pâtes et papiers au Québec
(millions de tma)
11,00
10,00
9,84
9,76
2,02
1,84
1,66
1,62
1,70
1,65
6,74
0,26
0,30
0,35
0,89
10,00
9,00
Pâte commeciale
Cartons et papier d'emballage
Papier tissu
Papier d'impression et d'écriture
Papier journal
8,00
7,00
6,20
6,00
1,18
5,00
6,12
2,49
2,91
0,37
0,92
1,24
1,34
0,21
0,23
1,69
1,65
4,00
2,00
3,60
3,51
1,33
0,25
2,03
3,00
5,56
0,98
1,29
2,50
5,77
1,56
0,87
1,36
0,27
1,52
5,30
0,80
1,37
0,28
1,46
3,19
2,16
1,00
1,88
1,92
1,71
1,54
1,39
2015
2018
2021
2024
0,00
2000
2003
2006
2009
2012
Source : Registre des entreprises forestières du Québec, MRN-DMIPF et
prévisions pour le Québec ajustées à celles de RISI (août 2013) pour le Canada
16
Consommation de copeaux, sciures et rabotures produits par le sciage
par les usines de pâtes et papiers ayant un permis du MRN
9,0
8,0
8,0
0,8
7,5
0,7
7,0
Feuillus
0,5
6,0
(millions de tma)
Résineux
6,3
4,9
5,0
4,2
4,0
7,2
4,4
0,9
0,4
0,8
3,8
3,6
2009
2012
4,6
0,9
4,4
0,9
4,2
0,9
6,7
3,0
5,8
2,0
4,0
3,7
3,5
3,3
2018
2021
2024
1,0
0,0
2000
2003
2006
2015
Source : Registre des entreprises forestières du Québec, MRN-DMIPF
17
Et qu’en est-il pour l’industrie des
panneaux non-structuraux ?
18
Nombre d'usines en production
de panneaux MDF-HDF et de panneaux particules au Québec
8
Particules
6
Mdf-Hdf
6
6
5
3
4
5
5
2
2
3
2
2
3
3
3
3
3
2000
2003
2006
2009
2012
0
Source : Registre des entreprises forestières du Québec, MRN-DMIPF
19
Demande nord américaine
de panneaux particules et de panneaux Mdf-Hdf
(en millions de m3)
20,0
19,0
17,5
18,0
17,0
16,0
15,5
16,0
15,9
15,2
14,8
15,0
13,2
14,0
13,0
4,4
5,3
12,0
8,5
6,2
7,6
10,5
11,0
9,8
10,0
7,1
6,3
9,0
8,0
4,2
4,8
7,0
6,0
5,0
11,1
9,9
9,8
4,0
3,0
5,6
5,7
2009
2012
6,9
7,8
8,3
2018
2021
9,0
2,0
1,0
0,0
2000
2003
Particules
20
2006
Mdf
2015
2024
Source : RISI (août/sept 2013); MRNDMPIF
Production de panneaux particules
et de panneaux Mdf-Hdf au Québec
(millions de m3)
2,50
Particules
2,13
2,00
Mdf-Hdf
0,37
1,74
1,66
1,54
1,50
0,40
1,43
2,00
1,96
1,93
0,20
0,24
0,23
1,71
1,71
1,70
1,73
2015
2018
2021
2024
1,91
0,27
0,16
0,15
0,35
1,00
1,76
0,50
1,34
1,39
2006
2009
1,50
1,08
0,00
2000
2003
2012
Source : Registre des entreprises forestières du Québec, MRN-DMIPF et
prévisions pour le Québec ajustées à celles de RISI (août 2013) pour le Canada
21
Consommation de copeaux, sciures et rabotures produits par le sciage
par les usines de panneaux Mdf-Hdf et de particules du Québec
1,20
1,028
Résineux
Feuillus
1,00
0,818
0,28
0,13
0,80
(en millions de tma)
0,882
0,824
0,803
0,789
0,22
0,22
0,56
0,58
0,57
0,60
2015
2018
2021
2024
0,774
0,13
0,672
0,21
0,22
0,572
0,60
0,19
0,15
0,40
0,69
0,75
0,75
0,43
0,20
0,49
0,00
2000
2003
2006
2009
2012
Source : Registre des entreprises forestières du Québec, MRN-DMIPF
22
Marché
des copeaux - sciures et rabotures
23
Offre de copeaux-sciures-rabotures par les usines de bois de sciage et
demande des usines de pâtes et papiers et de panneaux non-structuraux
12,0
10,0
Résineux
10,4
10,3
Feuillus
1,1
1,0
8,8
8,5
8,5
1,0
0,9
1,0
8,0
7,8
7,7
7,2
6,0
5,7
4,0
7,5
5,4
1,2
5,2
1,1
1,0
0,5
7,9
0,9
5,1
4,8
9,3
9,3
0,9
5,7
0,7
0,6
7,5
0,9
0,9
0,7
6,0
7,4
5,0
1,1
1,1
7,6
6,8
6,6
6,9
6,6
6,5
5,3
5,1
4,2
2,0
4,5
4,1
4,3
4,1
3,9
2000
2003
2006
2009
2012
2015
2018
2021
Source : MRN-DMIPF
24
demande
Offre
demande
Offre
demande
Offre
demande
Offre
demande
Offre
demande
Offre
demande
Offre
demande
Offre
demande
Offre
0,0
2024
Grandes tendances de fonds
  Préoccupations environnementales
•  Les aires protégées sont là pour rester, avec les
limites qu’elles imposent sur l’offre de bois
•  Les avantages écologiques du bois (captage de
carbone, ressource renouvelable) par rapport aux
autres matériaux seront de plus en plus pris en
considération.
  Explosion des volumes du commerce international
•  Nouveaux marchés, mais aussi nouveaux
concurrents.
•  Ceci est surtout vrai pour les nouveaux produits.
25
Grandes tendances de fonds (suite)
  La rareté de la fibre de bois
•  Rend nécessaire de soutirer la plus grande valeur
ajoutée possible de chaque fibre de bois.
  Nécessité d’une acceptabilité sociale de
l’exploitation de la forêt
•  Se donner une exemplarité écologique et la
mettre en évidence :
  Aménagement forestier
  Produits verts
26
Grandes tendances de fonds (suite)
Défis de gouvernance
Faire un usage de la forêt respectueux de l’environnement
Être irréprochable en matière d’aménagement durable des
forêts
  Sous respect de ce qui précède, s’assurer que la forêt
publique contribue au maximum à la prospérité de
l’ensemble des québécois
 
 
• 
• 
• 
27
En l’utilisant comme vecteur de développement économique des
communautés locales, incluant les communautés autochtones
En soutirant un niveau de redevances approprié de l’exploitation
de la ressource pour le financement des services publics
En soutirant la plus grande valeur ajoutée possible de chaque
fibre de bois
Croissance du commerce international
28
• 
Les volumes du commerce mondial explosent littéralement et les
produits forestiers ne font pas exception. Pour ces derniers, les
échanges internationaux sont passés de 189,6 milliards de
dollars en 2001 à 329,0 milliards de dollars en 2009.
• 
La demande mondiale pour l’habitation et la matière ligneuse
sont nettement à la hausse dans les pays émergents à cause de
leur forte croissance économique et démographique.
Croissance du commerce international
29
 
Il en est de même pour la demande de matériaux légers ainsi
que pour la filière des substituts aux produits issus de la
pétrochimie : bioproduits, biocarburants, bioénergie (principalement
la biomasse), biomatériaux et la production biochimique.
 
De nouveaux marchés apparaissent, mais aussi de nouveaux
compétiteurs. Le marché asiatique (la Chine et l’Inde en particulier)
semble présenter une alternative intéressante au marché américain.
La rareté de la matière ligneuse
L’approvisionnement en matière ligneuse pourra-t-il
suivre cette forte croissance de la demande
mondiale ?
30
La rareté de la matière ligneuse (suite)
•  Cette situation recèle un potentiel économique
immense pour les entreprises qui auront optimisé
la valeur de la matière ligneuses dont ils
disposent.
•  Les marges bénéficiaires qui en découleront leur
permettront de prendre des parts de marché au
détriment de celles qui n’auront pas soutiré le
maximum de valeur ajoutée de la transformation
du bois dont ils disposent.
31
Les actions du gouvernement du
Québec
32
Les actions du gouvernement du Québec
  Le nouveau régime forestier
  La Stratégie 2012-2017 pour transformer
l’industrie des produits forestiers
  La Charte du bois
  Le Rendez-vous national de la forêt québécoise
33
Nouveau régime forestier
  Création d’un marché libre des bois des forêts
publiques du Québec par la mise en place du
Bureau de mise en marché des bois du Québec
(BMMB).
  Son mandat : mettre en vente sur le marché
libre 25 % du bois disponible sur les terres
publiques, dans toutes les régions du
Québec.
34
Nouveau régime forestier (suite)
  Ce système de concurrence veut insuffler un vent de
performance et d’innovation grâce auquel les
meilleures entreprises traceront la voie à suivre à
l’ensemble du secteur en offrant des prix qui
inciteront à transformer les bois des forêts de l’État
en produits à haute valeur ajoutée.
35
Nouveau régime forestier (suite)
Sous l’ancien régime:
 
 
 
36
Un nombre limité d’usines de transformation se partageaient à long
terme l’ensemble des droits couvrant les forêts publiques. Ainsi, la
marge de manœuvre pour de nouveaux projets d’amélioration ou de
développement étaient très réduite, que le volume soit pleinement
utilisé ou non par les détenteurs actuels.
Cette rigidité inhérente à la chaîne d’approvisionnement en matière
ligneuse constituait un frein à l’établissement de nouvelles
entreprises et même à l’efficacité du secteur forestier dans son
ensemble.
Au cours des dernières années, la crise forestière a mis en lumière
les limites du système en place et a conduit à la réforme des
mécanismes d’approvisionnement en bois sur le territoire public.
Nouveau régime forestier (suite)
  Changements apportés :
Dans le souci d’obtenir une valeur représentative des
bois de forêts publiques, les prix obtenus lors des ventes
aux enchères remplaceront dorénavant ceux des ventes
de bois en provenance des forêts privées, utilisées
jusqu’à présent pour fixer la valeur des redevances
forestières.
  L’important volume de ventes (près de 5 millions de
mètres cubes par année) et la fréquence de celles-ci
devraient faire en sorte que les Québécois perçoivent de
leurs forêts des redevances optimales en fonction des
fluctuations des marchés.
37
Stratégie 2012 - 2017 pour transformer l’industrie
québécoise de produits forestiers
  Rendue publique en juillet 2012
  Objectifs :
• 
• 
• 
38
Diversifier l’industrie de la fabrication des produits du bois pour le
rendre moins dépendant du cycle de l’économie, notamment en
l’orientant vers la 2e et 3e transformation.
Pâtes et papiers : Développer de nouveaux produits et de
nouveaux marchés.
Filière bioénergétique : exploiter les occasions d’affaires liées à
la valorisation énergétique de la biomasse forestière.
La Charte du bois
  Rendue publique le 30 avril dernier par la
ministre des Ressources naturelles
  Objectifs :
•  Permettre la construction de bâtiments en bois de
cinq ou six étages.
•  Exemplarité gouvernementale : Obligation, pour
tous les projets financés en tout ou en partie par
des fonds publics, d’évaluer systématiquement
l’utilisation du bois à l’étape d’avant projet et de
réaliser une étude comparative des émissions de
gaz à effet de serre (GES) pour différents
matériaux.
39
La Charte du bois
  Objectifs (suite):
•  S’assurer que la formation, sur le bois et son
utilisation dans les structure, sera disponible dans
les programmes de formation des professionnels
concernés.
•  Créer des conditions favorables à la recherche et
l’innovation, notamment pour le développement
des produits du bois à forte valeur ajoutée,
l’utilisation du bois dans le système de
construction et la conception de bâtiment verts à
grande efficacité énergétique.
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Rendez-vous national de la forêt
québécoise
  Tenu les 21 et 22 novembre derniers à Saint-Félicien.
  Lance trois chantiers importants :
• 
• 
• 
41
Chantier sur une stratégie de production de bois, présidé
par M. Robert Beauregard, doyen de la Faculté de foresterie,
de géographie et de géomatique de l’Université Laval.
Chantier sur l’efficacité des mesures en forêts privées,
présidé par M. Michel Belley, économiste.
Chantier sur les améliorations à apporter à la mise en
œuvre du régime forestier, présidé par Mme Paule Têtu,
adjointe à la vice direction à la recherche et à la création et
directrice du Bureau pour l’internationalisation et le partenariat
en recherche.
Rendez-vous national de la forêt
québécoise (suite)
  Enveloppes budgétaires notamment annoncées:
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• 
42
250 M$ par année en travaux sylvicoles;
320 M$ pour moderniser l’industrie et accroître la
compétitivité;
50 M$ pour un programme de biomasse forestière
résiduelle;
45 M$ pour l’attraction, la rétention et la formation de la
main d’œuvre;
32 M$ pour le financement de projets qui favoriseront le
développement de la filière de la chimie verte;
6 M$ pour stimuler l’émergence de projets de recherche
novateurs.
Rendez-vous national de la forêt
québécoise (suite)
  Autres volontés affirmées du gouvernement
lors du Rendez-vous :
•  Favoriser un juste équilibre entre la conservation
de la biodiversité et la mise en valeur de la forêt.
•  Redonner la fierté aux Québécois à l’égard de la
forêt et de ses produits.
43
Quand la chimie verte va décoller
44
Quand la chimie verte va décoller
•  Indépendamment du sort de l’industrie forestière
traditionnelle, le développement d’une filière de
l’industrie chimique s’approvisionnant à la fibre de
bois va se produire tôt ou tard.
•  Ceci sera favorisé par le fait que le bois est une
ressource renouvelable qui en fait un substitut
privilégié aux matériaux issus de combustibles
fossiles.
•  Les volumes de fibres consommés par la chimie
verte, peu importants au départ, pourraient alors
croître de façon exponentielle.
45
Quand la chimie verte va décoller (suite)
•  On pourrait voir apparaître de nouveaux joueurs qui
n’ont rien à voir avec l’industrie forestière
traditionnelle.
•  Il pourrait en résulter une forte pression à la hausse
sur la valeur de la fibre de bois:
  Il n’y aurait plus de problèmes de débouchés pour les
sous-produits de l’industrie traditionnelle
  Les filières à faible valeur ajoutée pourraient trouver
difficile la concurrence pour la fibre de bois provenant
des nouvelles filières à haute valeur ajoutée
46
Conclusion
Les défis à venir
47
Les défis à venir
•  L’émergence d’une nouvelle économie utilisant la fibre
de bois va se produire de toute façon à l’échelle
mondiale, nous avons le choix entre être dans le train
ou le regarder passer.
•  Le Québec a pris les moyens pour en faire partie:
  Par une sylviculture appropriée, nous allons nous
assurer de soutirer le meilleur rendement en volume de
bois des forêts que nous auront choisi d’aménager
  Nous investissons pour soutenir la recherche et le
développement de ces nouvelles filières chez nous
  Nous avons un système d’allocation du bois possédant
la souplesse requise pour favoriser l’émergence de
nouveaux joueurs
48
Conclusion
Le bois: le nouvel or vert ?
49
 Merci beaucoup pour
votre attention
 QUESTIONS ?
50