Programme de salle - Orchestre de chambre de Paris

Transcription

Programme de salle - Orchestre de chambre de Paris
les prochains concerts
Vendredi 16 décembre
20 h 30
Samedi 10 décembre
Théâtre des Champs-Élysées
So British!
Salle des concerts Cité de la musique
Douglas Boyd
direction
Sarah Connolly
mezzo-soprano
Maîtrise de Paris
Patrick Marco
chef de chœur
Corelli
Concerto grosso no 8 en sol
mineur « Pour la nuit de Noël »
Britten
la musique
nous rapproche
A Charm of Lullabies (arrangement de Colin Matthews, 1990)
Bridge
Quatre Chants pour
mezzo-soprano et orchestre
Britten
A Ceremony of Carols
Douglas Boyd
direction
Steven Isserlis
violoncelle
Un voyage
français
Dutilleux
Mystère de l’instant
Saint-Saëns
Concerto pour violoncelle no 1
Ravel
Le Tombeau de Couperin
Haydn
Symphonie no 83 en sol mineur
« La Poule »
Sir Roger Norrington © J.-B. Millot
Théâtre des Champs-Élysées
no 285
Licence entrepreneur de spectacles : 2-1070176
Mardi 10 janvier
20 h
le programme
orchestredechambredeparis.com
le concert
la direction
Sir Roger
Norrington
Retrouvez l’Entrée en musique !
Dès 19 heures, en prélude au concert, Stéphane Friederich
vous convie, dans la salle du Théâtre des Champs-Élysées,
à une discussion à la fois intime et rythmée.
chef d’orchestre
Chef d’orchestre renommé
sur la scène internationale,
Sir Roger Norrington manifeste
un intérêt tout particulier pour
les interprétations d’époque.
D. R.
Sir Roger Norrington direction
Mozart
Symphonie no 39 en mi bémol majeur
Mozart
Symphonie no 40 en sol mineur
Entracte
Mozart
Symphonie no 41 en ut majeur « Jupiter »
Depuis près de cinquante ans, il collabore avec des
orchestres sur le répertoire des musiques baroque, classique
et romantique. Avec l’ensemble des London Classical
Players qu’il fonde dans les années 1980 et plus récemment
avec l’Orchestre de la radio de Stuttgart, la Camerata
de Salzbourg et l’Orchestre de chambre de Zurich, il
encourage les musiciens à exprimer et à s’approprier les
caractéristiques originales de ces musiques. Il travaille
ainsi sur le positionnement de l’orchestre, sa taille, le
tempo, le phrasé, l’articulation et le son.
Il se produit dans des salles renommées telles que le Royal
Festival Hall de Londres, le Musikverein de Vienne, la
Philharmonie de Berlin et le Carnegie Hall de New York.
Il est régulièrement invité à diriger les plus grandes formations comme les orchestres philharmoniques de Berlin et
de Vienne, le Leipzig Gewandhaus, le Concertgebouw,
le London Philharmonic, le Philharmonia, l’Orchestre
symphonique de Cincinnati et le Philadelphia.
Il a été chef principal de l’Orchestre symphonique de la
radio de Stuttgart de 1988 à 2011. Avec cette formation,
il a enregistré une remarquable série de disques consacrés
Flashez ce code pour vous préparer au concert en vidéo
(rubrique « Regarder ») http://bit.ly/1T3UlUx
à Mozart, Beethoven, Mendelssohn, Schumann,
Brahms, Bruckner et Mahler, représentatifs de la façon
dont les orchestres modernes peuvent s’approprier les
caractéristiques de la musique ancienne.
les œuvres
Wolfgang Amadeus Mozart
Symphonie no 39 en mi bémol majeur
l n’a pas fallu à Mozart plus de deux mois pour
mener à bien la composition de ses trois dernières
symphonies, et cela malgré son travail quotidien
à d’autres œuvres, ses soucis d’argent croissants et
son amertume face au désamour qu’il sent grandir à
l’égard de sa musique.
On l’avait prévenu : les Viennois sont frivoles ! Après
un moment d’engouement, ils passent à autre chose, il
leur faut du neuf et du facile. Quelques mois auparavant, Don Giovanni avait connu à Prague un succès
foudroyant. Mais, à Vienne, l’accueil est plus que réservé : musique trop difficile, œuvre trop moderne ! On ne
lui commande plus d’opéra, et les concertos pour piano
qui le faisaient briller et enthousiasmaient le public ne
sont plus appréciés.
Il n’a que trente-deux ans… Pourquoi donc, quelques
semaines après le semi-échec de Don Giovanni à
Vienne, le musicien revient-il au genre de la symphonie ?
On n’en sait rien. Une commande, vraisemblablement.
Mais de qui, pour quelle occasion ? Et pourquoi trois
symphonies écrites coup sur coup, formant une trilogie
en douze mouvements ? On ignore même où et quand
elles ont été jouées pour la première fois. Mozart les a-til seulement entendues ? C’est possible, puisqu’il leur a
fait subir quelques retouches, notamment en ajoutant
des parties de clarinettes – un instrument nouveau à
l’époque et qu’il aimait tout particulièrement. Mais on
ne sait rien d’autre. Il reste à écouter attentivement ces
trois chefs-d’œuvre, qui paraissent nous raconter une
longue histoire intime, une confession presque, en trois
épisodes.
La Symphonie no 39 s’ouvre par une introduction lente
et solennelle qui fait pressentir un peu de la gravité de
ce qui va suivre. Mais voici que s’élance un mouvement
de joie juvénile, joie apparente cependant, qui laisse
découvrir des moments de douleur et d’angoisse. Cette
ambiguïté, ce sourire à travers les larmes et ces élans
réfrénés sont aussi le fait du deuxième mouvement,
entre sérénité et souffrance. Mais le menuet qui suit
est un moment de détente, dans la grâce et la tendresse
d’une danse paysanne qui évoque Schubert. Le Finale
qui s’enchaîne sans solution de continuité apporte un
dénouement ardent où se mêlent la gravité et une joie
débridée.
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Symphonie no 39 en mi bémol majeur, K. 543
Composition : achevée le 26 juin 1788 à Vienne
Mouvements : Adagio – Allegro, Andante con
moto, Menuetto : Allegretto – Trio, Finale :
Allegro
Durée : 29 minutes
Wolfgang Amadeus Mozart
Symphonie no 40 en sol mineur
mmensément populaire aujourd’hui, la Symphonie
en sol mineur était généralement considérée il y a
un siècle comme une charmante œuvre galante.
Il a fallu alors sa réhabilitation par des chefs d’orchestre inspirés, comme Richard Strauss ou Bruno
Walter, pour faire prendre conscience aux auditeurs
de la dimension géniale et tragique de cette partition,
adulée à l’époque romantique. La farouche énergie du
désespoir qui y éclate, la véhémence de son artisanat
furieux gardent aujourd’hui l’impact d’une nouveauté
saisissante.
Dès le début de la symphonie règne une tension dramatique, où le trouble et l’inquiétude font rapidement
place à l’angoisse.
Les conflits noués dans ce mouvement introductif
semblent se résoudre dans l’Andante qui suit, mais
pour une sérénité de courte durée, brisée par de
sombres ruptures et des changements d’éclairage inattendus.
Quant au menuet, il se situe à l’opposé des galanteries que l’on entend généralement sous ce terme : d’une
énergie violente, bousculée de contretemps. Dans la
grâce du chœur des instruments à vent, le trio médian
apporte une heureuse et paisible diversion avant la
reprise du menuet.
C’est dans un climat de colère, presque de rage, dans
ses contrastes fiévreux alternant avec des instants lumineux, que se conclut cette symphonie aux affects si
contraires, d’une écriture quasi beethovénienne. Quels
tourments ont donc traversé l’âme de Mozart pour en
pousser si loin l’introspection et bouleverser ainsi le
genre et les formes traditionnels de la symphonie ?
Symphonie no 40 en sol mineur, K. 550
Composition : achevée le 25 juillet 1788
à Vienne
Mouvements : Molto allegro, Andante,
Menuetto : Allegretto – Trio, Allegro assai
Durée : 35 minutes
Wolfgang Amadeus Mozart
Symphonie no 41 en ut majeur « Jupiter »
tait-il possible pour Mozart de pousser plus loin
l’approfondissement de la douleur que dans la
Symphonie en sol mineur ? Certainement pas,
mais d’aller ailleurs, oui, et de reconquérir la lumière
et la joie. Moins de trois semaines après la précédente,
le compositeur achève une nouvelle symphonie, qui
sera la dernière.
Après le sol mineur du pathétique, l’ut majeur du
triomphe. Il faut entendre à la suite les trois ultimes
symphonies, pour saisir comment, après les moments
de spiritualité et de confiance de la première, le conflit
tumultueux et obstiné de la deuxième débouche sur la
troisième et s’y résout. Rien ne s’est perdu de l’énergie vitale, mais cette fois pour affirmer la victoire de
l’homme dans le combat de la lumière contre les ténèbres. Que s’est-il donc produit en si peu de temps pour
accéder à ce total et miraculeux ressaisissement après le
désespoir ? Nul ne le saura jamais et le mystère Mozart
reste entier.
Affirmée dès l’introduction, l’altière noblesse de caractère de la symphonie l’a fait surnommer « Jupiter ».
Peut-être… Il faut cependant y entendre comment
s’opère cette reconquête d’une joie métaphysique, que
va clamer le Finale vers lequel tout converge, en un
alléluia triomphal. Dans cette irrésistible exposition
fuguée et son impérieux développement, Mozart paraît
réunir ses trois « pères » en musique : Leopold, par ce
qui subsiste d’un style « galant » à présent sublimé,
Haydn par le génie de la construction symphonique,
Bach par la puissance du contrepoint. Mais nulle part
autant qu’ici peut-être, il ne montre comment ses pères
lui ont permis d’atteindre la pleine puissance de son
propre génie.
Textes : Gilles Cantagrel
Symphonie no 41 en ut majeur « Jupiter », K. 551
Composition : achevée le 10 août 1788 à Vienne
Mouvements : Allegro vivace, Andante
cantabile (con sordini), Menuetto : Allegretto –
Trio, Finale : Molto allegro
Durée : 31 minutes
la rencontre
Sir Roger
Norrington
© J.-B. Millot
chef d’orchestre
Lors de ce concert, vous dirigez les trois dernières symphonies
de Mozart. Comment décririez-vous ces œuvres esthétiquement et techniquement, notamment par rapport au reste de la
production de Mozart ?
Ces trois symphonies représentent l’apogée de la technique
et de l’esthétique du xviiie siècle. Elles sont proches des
sept derniers opéras et concertos pour piano de Mozart
avec, bien évidemment, les douze dernières symphonies
et messes tardives de Haydn. Comme beaucoup d’autres
œuvres de ce compositeur protéiforme, elles demeurent
étonnamment différentes les unes des autres : Mozart avait
le pouvoir d’inventer ce qu’il voulait. Elles ont en commun
une incomparable clarté d’expression, ainsi qu’une chose,
et non des moindres : du génie.
Parlez-nous de votre relation avec ces œuvres. Quelle est
votre histoire avec chacune d’elles ?
Je les connais depuis mon enfance. Je les ai jouées au violon
lors de concerts étudiants et j’ai dirigé plusieurs orchestres
dans des programmes où elles figuraient. J’ai donc pu étudier leur structure de façon approfondie et notamment les
styles de jeu d’époque.
Que pensez-vous du fait de réunir ces trois ultimes symphonies de Mozart dans un même programme ?
Au départ, je vous avoue avoir eu quelques doutes… Les
jouer toutes dans un même concert me paraissait indigeste, comme de manger trois plats principaux dans un
seul et même repas ! Mais, finalement, j’ai trouvé très intéressant de tenter l’expérience, surtout avec des musiciens
aussi expérimentés.
Vous dites chercher à vous rapprocher de ce que le compositeur avait en tête, essayer de jouer dans son style. À quoi
ressemble votre quête ?
Jouer dans un style que Mozart n’aurait pas renié demande
beaucoup de recherche et une connaissance très pointue.
Trouver le juste tempo est primordial. Adagio n’est pas
lent. Andante est à peine plus rapide. Allegro n’est pas forcément très rapide, sauf s’il est qualifié de « molto » ou de
« vivace ». Par ailleurs, les attaques des notes courtes et
longues doivent être soigneusement préparées et les coups
d’archet sont ceux du xviiie siècle. Finalement, le plus important, ce sont les règles tacites. Le père de Mozart disait
qu’un bon musicien sait à chaque mesure s’il doit jouer fort
ou doucement. Le geste mélodique et harmonique est capital pour interpréter cette musique.
Selon vous, qu’est-ce que Mozart avait en tête lorsqu’il a
composé ces symphonies ?
Mozart ignorait qu’il vivait ses dernières années et, pourtant, il prouve sa grande maturité avec une maîtrise parfaite du style symphonique classique. Pour nous musiciens,
il ne s’agit pas d’interpréter sa musique mais de la jouer
le mieux possible, en suivant précisément les règles que je
viens d’énoncer.
Qu’apporte une formation « chambriste » comme l’Orchestre
de chambre de Paris dans ce répertoire ?
Avant 1850, tous les orchestres étaient de la taille des
orchestres de chambre modernes. Haydn avait trois premiers violons à Esterháza, Mozart en avait six à Salzbourg.
En de rares occasions, il pouvait bénéficier d’un orchestre
de la taille de l’Orchestre de chambre de Paris. Cette formation me paraît donc tout à fait adaptée pour jouer sa
musique.
Le 10 janvier 2017, venez découvrir
l’expérience de création collective
Comp’Ose.
Chaque année, les musiciens de l’Orchestre de chambre de Paris
s’investissent dans des actions culturelles qui permettent aux
enfants comme aux adultes de se familiariser avec le répertoire,
mais aussi de contribuer activement à leurs côtés à des créations
artistiques présentées en public.
les musiciens
Violons
Violoncelles
Bassons
Deborah Nemtanu
violon solo super soliste
Benoît Grenet
violoncelle solo
Fany Maselli
basson solo
Franck Della Valle
Olivia Hughes
violons solos
Étienne Cardoze
Livia Stanese
Sarah Veilhan
François Girard
Henri Roman
Contrebasses
Gilles Bertocchi
Eckhard Rudolph
contrebasse solo
Trompettes
Ricardo Delgado
Simon Drappier
Pierre Désolé
trompette solo
Flûte
Jean-Michel Ricquebourg
trompette solo honoraire
Marina Chamot-Leguay
flûte solo
Timbales
Hautbois
Nathalie Gantiez
timbales solo
© C. Ecoffet
Nicolas Alvarez
Jean-Claude Bouveresse
Hubert Chachereau
Marc Duprez
Sylvie Dusseau
Nicole León
Hélène
Lequeux-Duchesne
Gérard Maître
Florian Maviel
Mirana Tutuianu
Alvina Fenyuk
Thibaut Maudry
Mardi 10 janvier, 19 h
Théâtre des Champs-Élysées
Entrée libre sur présentation du
billet du concert de 20 h « Un voyage
français »
Avec une classe de CM2 de l’école
Jean-Jaurès d’Aubervilliers, des
habitants du quartier de la Chapelle
(Paris 18e) et des détenus d’un centre
pénitentiaire d’Île-de-France.
Trois groupes d’âges et d’horizons
variés s’inspirent du Mystère de
l’instant de Dutilleux pour composer
une œuvre collective, dans le cadre
d’ateliers menés par le pédagogue
Mark Withers depuis octobre 2016.
Présents à leurs côtés, neuf musiciens
de l’orchestre les aident à mettre en
musique leurs intentions, les guident
dans leurs choix et donnent vie à leur
création collective, sous la direction de Douglas Boyd.
Douglas Boyd direction
Nicolas Alvarez,
Hélène Lequeux-Duchesne violons
Aurélie Deschamps,
Mirana Tutuianu altos
Étienne Cardoze, Livia Stanese,
Sarah Veilhan violoncelles
Benoît Savin clarinette
Jean-Michel Ricquebourg trompette
Philippe Perrin, Yann Stoffel,
Camille Taver arrangements et
orchestration
Vidéo Comp’Ose, édition 2015-2016
Altos
Serge Soufflard
alto solo
Sabine Bouthinon
Aurélie Deschamps
Philippe Dussol
Claire Parruitte
Marine Gandon
Cors
Nicolas Ramez
cor solo
Guillaume Deshayes
Sylvain Devaux
Clarinettes
Florent Pujuila
clarinette solo
Renaud Guy-Rousseau
Mme Brigitte Lefèvre
Présidente du conseil
d’administration
Mme Sylvie Forbin
Vice-présidente
M. Jean-Paul Escande
Trésorier
M. Nicolas Droin
Directeur général
Toute l’équipe administrative sur orchestredechambredeparis.com
© J.-B. Millot
Orchestre de chambre
de Paris
Créé en 1978, l’Orchestre de chambre de Paris,
avec ses quarante-trois musiciens permanents, s’affirme
comme l’orchestre de chambre de référence en France.
Ses programmes ambitieux et son approche « chambriste »
qui revisitent quatre siècles de musique, de la période
baroque jusqu’à la création contemporaine, sa volonté
de décloisonner les répertoires et les lieux, et enfin
la composante citoyenne de son projet sont les marqueurs
d’une identité forte et originale.
on directeur musical depuis 2015, Douglas Boyd, succède
à des chefs renommés tels que Jean-Pierre Wallez, Armin
Jordan ou encore John Nelson. Au fil des concerts, l’orchestre
s’associe avec des artistes et des ensembles qui partagent sa
démarche. Au cours de la saison 2016-2017, il retrouve notamment de grands interprètes européens comme les chefs Sir Roger
Norrington et Jonathan Cohen, le hautboïste François Leleux.
Des solistes renommés, Anne Gastinel, Kolja Blacher, Bernarda
Fink, Michael Schade, Henri Demarquette ou Sarah Connolly,
rencontrent les jeunes artistes et talents de demain auxquels une
attention particulière est portée. Enfin, l’orchestre entame de
nouvelles collaborations avec le compositeur Pierre-Yves Macé,
le pianiste François-Frédéric Guy et le chœur Les Cris de Paris.
Acteur engagé de la vie culturelle à Paris, l’orchestre y assure une
présence de proximité. Associé à la Philharmonie de Paris, il se
produit également au Théâtre des Champs-Élysées, à la cathédrale
Notre-Dame, au Théâtre du Châtelet mais aussi, au plus proche des
publics, au Centquatre, au Théâtre 13, au Monfort Théâtre, à la salle
Cortot et dans de nombreux lieux inédits, telles les cours d’hôtels
particuliers du Marais. Il cultive également une forte identité en
France et en Europe en prenant part à des tournées et à de grands
festivals : ainsi récemment la Philharmonie de Cologne, la Liederhalle de Stuttgart, le Is Sanat d’Istanbul ou encore les festivals de
Saint-Denis, de Bucarest, d’Augsbourg, le Festival de Radio France
et Montpellier Languedoc-Roussillon et le Mozartfest Würzburg.
Particulièrement investi dans le renouvellement de la relation
aux publics et aux territoires, il développe des passerelles entre
les différents genres musicaux, ainsi que vers d’autres expressions
artistiques comme la vidéo et la danse. Cette recherche l’amène
à proposer de nouvelles formes de concerts participatifs ou d’expériences immersives destinées à tous les publics. Cette action est
renforcée par la création de contenus digitaux informatifs, pédagogiques ou ludiques qui contribuent à enrichir et à compléter
l’expérience physique du concert.
Sa démarche citoyenne constitue l’autre face de ce même projet
artistique et rayonne dans l’est de la métropole. Elle s’articule autour de l’éducation, des territoires, de l’insertion professionnelle
et de la solidarité. L’orchestre développe des liens avec les acteurs
locaux issus des milieux associatifs, de l’Éducation nationale, des
collectivités territoriales et du secteur sanitaire et social.
L’Orchestre de chambre de Paris se distingue par une cinquantaine
d’enregistrements mettant en valeur les répertoires vocal, d’oratorio, d’orchestre de chambre et de musique d’aujourd’hui. Derniers
parus, un CD avec Sarah et Deborah Nemtanu dans des concertos
pour violon de Bach et Schnittke, un autre avec Philippe Bernold
et Emmanuel Ceysson dans le Concerto no 1 pour flûte et harpe
de Mozart et un Vivaldi Album avec Thibault Cauvin et Julien
Masmondet.
L’Orchestre de chambre de Paris reçoit les soutiens de la Ville de Paris, de la
Drac Île-de-France – ministère de la Culture et de la Communication, l’aide
de Crescendo, cercle des entreprises partenaires, ainsi que du Cercle des Amis.
La Sacem soutient les résidences de compositeurs de l’Orchestre de chambre
de Paris.
L’orchestre rend hommage à Pierre Duvauchelle, créateur de la marque Orchestre
de chambre de Paris.