inauguration de la maison départementale des

Transcription

inauguration de la maison départementale des
dossier de presse
le 8 juin 2011
inauguration
de la maison
départementale
des adolescents
L’après midi sera consacrée à des
conférences grand public, à la visite
de la Maison départementale des
adolescents, à l’animation de stands
situés devant la maison des adolescents,
sur le boulevard Béranger.
Contact presse :
Maison des adolescents
Samuel Guérin
06 23 93 11 25
CHRU de Tours
Anne-Karen Nancey
02 47 47 37 57
vendredi 17 juin 2011 à 17 heures
Après plus d’un an d’ouverture (le 18 janvier 2010) la Maison des Adolescents
organise son inauguration. Ce dispositif est soutenu et financé par l’Agence
régionale de santé du Centre et le Conseil général d’Indre-et-Loire.
Cette manifestation a été voulue comme un moment d’échange, de réflexion
et d’information autour de la question de l’adolescence, ainsi le choix des
organisateurs s’est porté sur une vaste animation, boulevard Béranger, en face
de la MDA 37, de 14h à 18h, ouvert à tous (jeunes, parents et professionnels de
l’adolescence).
Pendant l’après midi se succéderont une série de 4 minis-conférences-débats,
animées par des spécialistes du département et entrecoupées d’animations
artistiques.
Des stands présenteront les grands partenaires de la MDA et ses actions.
Programme
14h Ouverture des stands
Performance graffiti de Mr Plume
14h30 Conférence : « Adolescence et société du malaise »
M. Dr LE FOURN et M. Marc DANDAULT
M. le Dr LE FOURN est pédopsychiatre et psychanalyste, chef de service du centre ORESTE. Reconnu comme
l’un des meilleur spécialiste en France de l’adolescence – Membre du CILA et rédacteur un chef de la Revue
Adolescence – auteur de nombreux ouvrages.
M. Marc DANDAULT est l’ancien directeur de l’APSER (association de prévention spécialisée et d’éducation
de la Rabière), également Président de l’Association Forum Adolescence Touraine (AFAT)
15h15 conférence « Adolescences et Familles »
16h conférence « Adolescences et accès aux soins »
M. le Dr Marc FILLATRE
M. le Dr Marc FILLATRE est psychiatre, en charge de l’unité d’hospitalisation à la Clinique psychiatrique
Universitaire (CPU) à Saint-Cyr-sur Loire. Thérapeute familial, il est aussi le Président du Réseau de
prévention du suicide en Indre-et-Loire (VIES 37).
M. le Dr Pascal LENOIR.
M. le Dr Pascal LENOIR est pédopsychiatre, responsable du CATTP adolescent au Centre ORESTE, membre
de la société française de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, auteur.
de 14h à 17h : visite de la MDA, projection, stands présentant les partenaires de
la mda, animation artistique
17h Inauguration sur invitation de la Maison départementale des adolescents
Une maison des ados ... qu’est ce que c’est ?
Les Maisons des Adolescents (MDA) en France
Les Maisons des Adolescents (68 en France) sont des lieux polyvalents où la santé est considérée
à la fois dans sa dimension physique, psychique, relationnelle sociale et éducative. Ayant pour
vocation d’être un véritable « lieu ressource», elles travaillent en réseau avec l’ensemble des
acteurs s’occupant d’adolescents dans un département.
Elles ont été créées à partir de 2005 sous l’impulsion du Défenseure des Enfants et du ministère
de la Santé.
Les MDA s’adressent en priorité à des adolescents en proie à des difficultés faisant que
leurs familles, les professionnels et les institutions atteignent, isolément, les limites de
leurs compétences. Les adolescents peuvent y trouver une écoute, des informations, être
accompagnés ou orientés en fonction de leur demande.
Elles s’adressent également aux parents d’adolescents dans leur besoin d’information et
d’accompagnement. Ces actions peuvent être individuelles ou collectives.
Enfin, elles s’adressent aux professionnels au contact des adolescents qui peuvent :
• intervenir, à la demande des professionnels, au sein des institutions, établissements et
services
• recevoir les membres d’une équipe venant présenter la situation d’un adolescent qu’ils
ont en charge
• apporter un concours dans l’élaboration des contenus d’une formation destinée à des
professionnels.
La Maison des Adolescents d’Indre et Loire
La MDA 37 est un dispositif départemental, porté par l’association Montjoie (www.montjoie.
fr) et favorisant, en correspondance avec le cahier des charges national des MDA : l’interinstitutionnalité.
Ainsi, en plus du personnel salarié, la MDA 37 est un lieu commun pour de nombreux professionnels
venant des structures variées, structures travaillant avec des adolescents. L’objectif premier
de ce « travail ensemble » est d’apporter de meilleures réponses au jeune et/ou au parent.
La somme des contributions à la MDA permet un décloisonnement des structures et donc des
approches, des regards et des orientations. En lien avec cet aspect clinique, la présence
de nombreux professionnels venant de structures différentes participe à l’amélioration des
liaisons entre ses structures, à la connaissance mutuelle, au perfectionnement des équipes, à
un langage commun, etc. Parmi les contributions et les partenariats privilégiés, citons :
Le Centre hospitalier de Chinon, a qui la MDA 37 est adossée conventionnellement, participe
en prenant à sa charge une partie de la location des locaux du 66 bd Béranger, en apportant une
série de soutien technique, en ayant effectué de lourds travaux d’amélioration des locaux, et en
mettant a disposition des temps pédopsychiatriques.
►Sur ce partenariat il convient de souligner l’intérêt majeur de la liaison avec le Centre ORESTE
(CHC), gage de qualité et de sécurité dans la prise en charge des adolescents. De même la MDA
ainsi située répond au mieux à son cahier des charges (proximité avec le centre ville, accessibilité,
proximité avec les partenaires privilégiés : consultation planification familiale, CIO, CHRU, Tribunal
pour Enfant, PJJ, Centre Oreste, CSAPA, SUFCO, etc.
Dès l’ouverture le CHRU de Tours a participé en mettant a disposition une infirmière 4h/
semaine et en externalisant les consultations CMP du Dr FILLATRE à la MDA le mercredi. Le
service communication et le pôle psychiatrie aident aussi techniquement la MDA.
Le Conseil général d’Indre et Loire participe activement, en plus de sa subvention, en réservant
un créneau le jeudi pour des consultations gynécologiques, en prêtant des locaux si besoin
(Maison des sports), en soutenant la mise en place du réseau des professionnel de l’adolescence,
en diffusant les informations de la MDA, etc.
La Protection Judicaire de la Jeunesse met à disposition une psychologue clinicienne 5h/semaine
et relaye efficacement nos informations.
►L’ensemble de ses contributeurs se réunit mensuellement dans le cadre du Comité de Pilotage de
la MDA, COPIL présidé par la Déléguée Territoriale de l’ARS et comprenant également le Directeur
du pôle Enfance et Famille de l’Association Montjoie, l’association ASS PRO SANTE, le Dr LE FOURN
et le Dr FILLATRE.
Il est à noter l’engagement, le soutien et l’intérêt de tous les membres du COPIL dans ce projet,
seule gage de la réussite de ce dispositif.
Au titre des participations, citons aussi celle du barreau de Tours (en lien avec la MDET et le CDAD
37), pour la mise en place mensuelle d’une consultation juridique et la permanence hebdomadaire
du CSAPA (CHRU), dans le cadre des Consultations Avancées Jeunes Consommateurs.
2010 est l’année de démarrage de la MDA. L’activité a été plus importante que prévue (199
situations au lieu de 150, dont 147 jeunes accueillis, les autres situations étant celles de parents
venus sans leur enfant), 333 personnes (jeunes ou parents) ont été vu au moins une fois et 374
entretiens ont été réalisés (donnant lieu à 54 orientations (soit 29% des situations) et 38 situations
traitées en commun avec des partenaires médicaux, ou sociaux).
Il est à noter :
 L’équilibre géographique de la répartition entre les situations venant de Tours (38%),
de l’agglomération (Tour(S) plus) 24% et hors agglomération 22% (le reliquat étant non
renseigné 17% ou hors département 2%).
 L’équilibre garçons (83) / filles (116), avec donc légère prédominance pour les filles.
 Répartition en classe d’âge en correspondance avec le cahier des charges national (5% de
moins de 12 ans ; 39% pour les 12-15 ans ; 40% pour les 16-18 ans ; 9% pour les 19-21 ans;
3% pour les plus de 21 ans et 6% de non renseigné) ; soit près de 80% pour les 12-18ans.
 Une variété des profils socio-culturels et socio-professionnels concernant les usagers,
avec mixité concernant le rural, « rurbain » et urbain.
 Une variété des demandes et des orientations (54 sur 199). Sur ce point immédiatement
la MDA a été repérée comme un lieu polyvalent pour les questions d’adolescence, sans
prédominance sociales ou médicales. La variété des demandes (problèmes familiaux ;
problèmes d’autorité et opposition, problème somatique –sommeil, alimentation, anxiété ;
décrochage scolaire ; difficulté affective ; place dans la fratrie ; questions juridiques ;
conduites addictives (licite ou illicite, avec et sans produit (jeux vidéo, internet)), cette
variété est le signe d’un démarrage réussie pour la MDA, lieu qui ne devait pas être un CMP
de plus, pas plus qu’un PAEJ ou qu’une antenne d’un territoire de vie sociale). De même les
orientations indique la pluralité de travail effectué (orientations vers les services de santé
psychologiques : centre ORESTE, CMP, psychologues libéraux ; vers la médecine de ville
et les ressources paramédicale (sophrologie, diététicien, orthophoniste, vers les services
sociaux : TVS, point écoute parents de JOUE LES TOURS, médiation familiale et conjugale,
mais aussi CIO, Missions Locale, MDPH, Espace santé jeunes, etc.).
 Variété des situations ayant donné lieu à un traitement en commun avec des partenaires
(38 sur 199) (MDPH, Commission de prévention du Cg37 ; Centre ORESTE ; Clinique
Psychiatrique universitaire ; Orthophoniste ; directions départemental de l’enseignement
catholique ; Education Nationale ; TVS ; AED ; correspondante départementale du défenseur
des enfants ; CFA de ST PIERRE ; CSAPA « Port Bretagne » ; Médecins généralistes libéraux)
Montée en charge du dispositif : peu de situations de janvier à août (10 à 20 par mois) et 40
situations par mois à partir de septembre.
► En 2011 la tendance s’accentue avec 40 à 50 nouvelles situations par mois.
Les MDA ont trois missions :
 Accueil de premier niveau (écoute, résolution, orientation), toutes situations
 Accueil de second niveau (en lien avec les dispositifs manquant sur un térritoire)
 Partenariat-coordination-animation de réseau
Sur notre seconde mission, les actions suivantes ont été mise en place :
 Consultations juridiques mensuelles gratuites pour les adolescents : cette action a
rencontré un grand succès (22 consultations pour les 20 initialement prévues). Là encore la
variété des situations a traduit le juste positionnement du dispositif : mineur soupçonné,
mineur condamné, mineur consommateur, mineur victime et mineur en prise avec des enjeux
familiaux (divorce) se sont présentés, sans prédominance de telle ou telle problématique.
► En 2011 la MDA 37 a obtenu 60 bons juridiques, les consultations sont désormais
bimensuelles.
► En 2011 et 2012 la MDA assurera la formation des avocats du groupe de défense des
mineurs
Consultation jeune consommateur, effectué par le CSAPA « port Bretagne »
 Consultation gynécologique et informations : un créneau nous a été proposé au centre de
planification familiale (rue Fouquet), le jeudi (de 11h à 15h) ; L’infirmière-accueillante de
la MDA, sur ce créneau conduit les jeunes à la consultation.
 Les consultations de médecine pédiatriques gratuites ont été mises en place fin
novembre.
► En 2011 le deuxième niveau sera renforcé avec :
une activité collective hebdomadaire pour les jeunes (« bouge encore » : objectifs de
socialisation
une consultation (2h/semaine) pour les professionnels en ethnologie (en lien avec le centre
ORESTE)
des actions régulières (4 à 6h/mois) en sophrologie-réflexologie (en lien avec le CATTP)
des actions collectives et/ou individuelles concernant l’obésité (en lien avec le REPSO)
un café des parents hebdomadaire ou bimensuel (en lien avec l’UPASE)
des actions de sensibilisation pour les adolescents au bon usage des jeux vidéos et des nouveaux
médias (une fois par mois à compter de septembre 2011 )(en lien avec l’association La Puce
à l’œil)
des actions d’informations pour les parents sur les nouveaux médias (internet, réseau sociaux,
jeux en ligne, etc. avec mise ne situation) une fois par trimestre à compter de septembre
sous réserve : une action régulière en tabaccologie.
Un cycle de conférences mensuel s’est mis en place, avec la volonté d’aller dans des territoires
peu touchés par des informations de ce type (Ligueil, Château-Renault, Chinon, Villandry). Pour
ces conférences plus de 15 professionnels du département, de structures diverses (hospitalières,
Conseil général, associations, libérales) ont participé bénévolement en tant que conférencier
(Educateur, psychiatres, médecins généralistes, psychologues, addictologue, Juge des enfants,
Substitut des Mineurs).