Général Origine - Mouton de vapeur
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Général Origine - Mouton de vapeur
Paul Verlaine Art Poétique Auteurs des impair-formances: Leroi-Godet Katia et Gaël Jaton De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l’Impair Plus vague et plus soluble dans l’air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose. De l’ échappée avant le dire Et pour cela préfère l’impair Plus de vague de trouble sans interdire Sans rien oublier et qui espère Il faut aussi que tu n’ailles point Choisir tes mots sans quelque méprise : Rien de plus cher que la chanson grise Où l’Indécis au Précis se joint. Il faut aussi aller jusqu’au point Choisir la chute sans aucune méprise Rien de plus cher que le sens qui grise Où l’Indécis au Précis se joint Général Ne pas confondre commettre un impair et s’offrir un impair ! 7 Tableaux vivants pour 2 plasticiens. Dématérialisation de l’espace scénique, le public est dans l’espace scénique et est appelé individuellement ou collectivement à contribution. Certaines personnes reçoivent des attributions (éclairage, son, nous jouerons avec l’aléatoire proposé). Origine Les impair-formances sont nées d’un besoin et d’une nécessité de donner une réponse à la demande « Pourriez-vous nous faire une performance pour cette soirée ? ». Nous avons hésitez sur le mot performance…Cette hésitation nous a plu car elle nous révélait le sens de la motivation sous jacente à nos pratiques artistiques. Dans le contexte de la danse, du chant ou de la musique, ce mot a un sens ! Dans le contexte de l’art, cette relation que l’artiste entretient avec l’action, il a un autre sens ! Dans le contexte usuel, il a encore un autre sens… Nous avons voulu passer d’un contexte à un autre, soit en niant la définition, soit en la riant, soit en la remerciant ! la forme Il existe sept impair-formances qui trouvent leur forme dans la présentation de tableaux vivants. Le tableau vivant a été choisi comme allant de soit, comme étant des « tableaux pièges » de pensées… Aussi nous sommes issus d’une culture de l’image et du zapping, ces sept tableaux se suivent en se plaçant dans l’espace selon la nécessité plastique (nous nous adaptons aux propriétés de l’espace). L’image nait au milieu du public ou sur un bord. Aucune place n’est acquise! Le public est dans l’espace scénique ou, dit autrement, ce qui se joue dans l’ombre a autant d’importance que ce qui se joue sous la lumière. Entre les tableaux-vivants l’ambiance est une mise en scène que nous orchestrons mais qui nous échappe. les sujets Nous avons sélectionnées sept idées ou pensées à mettre en image en des actions visuelles : L’espoir (l’individuel), le verbe (la communication), la religion (son iconographie), la politique ( ses effigies), la contemplation (la spiritualité), l’érotisme et enfin la société….Chaque tableau vivant est une partie d’un ensemble qui trouve sa conclusion et son «rassemblement» dans le dernier tableau, «l’Ultima cena». Aussi ce dernier tableau nous permet de poser un point d’exclamation à ce qui s’est joué dans l’ombre… Au public est offert une scène où ils se retrouvent interprètes, sans la présence des plasticiens. le mode Les tableaux ont un mode de mise en forme en commun : le Haïku visuel. Un premier temps de mise en place qui laisse la place au public de s’interroger ou d’investir, un deuxième temps de développement, d’entendement partagé et un point final, une chute dont nous nous réservons la révélation. La dérision, l’humour ou le pied de nez sont de belles réponses à nos idées assissent, et joliment boutonnées, sur nos habitudes! Il n’y a pas de texte, mais il y a échange de parole (ou non), en tout cas certaines informations sont communiquées pour le bon déroulement des impair-formances. Contact Leroi-godet katia / [email protected] / 06.68.20.12.39 Gaël Jaton / [email protected] / 06.74.54.12.57 site: moutondevapeur.com