N°00 Bouc`in janvier 2006

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Des initiatives locales
Salle John Lennon, salle de répétition mise à la disposition des groupes musicaux locaux. Contact : 04 42 06 73 89
Conservatoire de musique Hubert Gamba, possibilité d’enregistrer une maquette en studio, pour les groupes de
musique locaux. Contact : 04 42 06 16 73
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baisser les bras pour exprimer
leur univers à travers le rap,
le rock, le flamenco…
D’influences multiples,
leurs rythmes sont
Le téléchargement de musique entraîne une profonde mutation dans l’industrie musiautant de battements
cale. Le débat fait rage quant à la façon de réglementer la vie de la musique sur
de cœur.
Internet. Dans un tel contexte, percer dans le métier peut relever d’un véritable parcours
Les Métiers de La
Musique et du son.
du combattant, et le talent seul, même s’il est fondamental, ne suffit pas. Les métiers du
son rassemblent 3 000 professionnels (ingénieurs du son, régisseurs, techniciens…) dans
le secteur du spectacle vivant dont seulement 20 % dans le domaine musical. Il est désormais nécessaire, pour mettre toutes les chances de son côté de se doter d’une solide
formation et de compétences techniques et artistiques. Le livre de Mathias Goudeau
propose une visite guidée de tous les métiers de la musique et du son. (Ed. L’Étudiant).
DonNez Vie
à vos Envies !
Récemment, Joey Starr, Jamel Debbouze, Mathieu Kassovitz et
Zinédine Zidane, pour ne citer qu’eux, se mobilisaient pour appeler
jeunes et moins jeunes à un réveil citoyen ! Pour que « liberté, égalité,
fraternité s’inscrivent réellement dans notre quotidien », ils rappelaient que
chacun de nous est une voix, chacun de nous a des droits sur les choix
sociaux, économiques, culturels et politiques de la France. Pour prendre leur destin en main, Keltoum, Stéphane, Olfa, Faycel, Romain, Bastien, Lucas et bien d’autres ont
également choisi de s’engager et de s’impliquer dans la vie locale, histoire de montrer qu’il faut
compter sur eux et avec eux ! Chacun à sa manière, mais tous avec leurs tripes !
« Objectif Skate »
Romain, Bastien et Lucas en avaient assez de
devoir se rendre à Martigues ou à Istres pour
pratiquer leur sport favori : le skate ! Ils ont
alors décidé de prendre les choses en main
et ont monté un dossier de A à Z pour
qu’un skate-park soit créé à Port de Bouc.
« Nous avons fait des recherches sur
Internet pour connaître ce qui se faisait et
proposer un projet adapté aux débutants
comme aux skateurs confirmés. Après, on a fait
des demandes de devis, on a rencontré et soumit notre projet aux élus. C’était intéressant car on a appris à se débrouiller et surtout à ne pas baisser les bras devant les difficultés ».
Leur audace et leur motivation ont porté leur fruit puisqu’en
mars, c’est un skate parc flambant neuf qui sera inauguré.
« Nous sommes fiers de le voir aboutir car le skate parc est
un projet utile pour tous les jeunes de la Ville et même pour ceux
des communes voisines. Et en plus, il va vraiment être comme on le voulait ».
Romain, Bastien et Lucas ont déjà des projets de « contests » avec des skateurs d’ici et d’ailleurs !
« La relève assurée ! »
Okubo Hiroshi, un grand maître japonais explique que « le
karaté permet de faire naître le
papillon de la chrysalide, c’est un
art de l’esprit, une méthode pour
bâtir des hommes ». Stéphane, port de
boucain de 22 ans en est l’exemp l e même. Ses premiers cours de karaté a 6
ans et depuis, il a un peu fait du dojo sa
deuxième maison ! Cette année l’objectif, c’est la
ceinture noire ! Mais ça, c’est du point de vue sportif…
Car depuis 5 ans, ce jeune homme discret fait également partie
des membres du bureau et s’investit activement dans la vie du club. Il participe à l’organisation des sorties, des rencontres et des manifestations du
club, apporte son aide pour les démarches administratives, aide occasionnellement à quelques entraînements… Son credo : appendre tout en aidant ! « Il
ne faut pas craindre de prendre des engagements, on n’a rien à perdre et
tout à gagner. C’est toujours plus facile que ce que l’on imagine au départ.
Il faut aussi penser que c’est un plus pour sa vie à soi : sur un CV par exemple, les employeurs apprécient de constater que même jeune, on sait prendre des responsabilités. Mon objectif aujourd’hui est de décrocher ma ceinture noire pour pouvoir passer le brevet d’éducateur et pouvoir ensuite
enseigner et transmettre mon savoir ».
« Des grands frères qui tendent la main »
On dit souvent que le sport, c’est l’école de la vie ! À Port de Bouc, l’adage se vérifie ! En effet,
depuis plus de 5 ans, l’Association des Jeunes des Amarantes et de Milan Sud, présidée par Afrouk
Khalid, se « décarcasse » pour proposer aux jeunes Port de boucains des activités variées.
Concerts, échanges Franco-Allemands, Franco-Tunisiens, Franco-Marocains, participation aux
manifestations locales et nationales comme par exemple la Fête du sport ou le Téléthon, collecte de
médicaments et de vêtements pour aider les ONG… Les demandes des jeunes évoluent et l’AJAMS
s’adapte. Aujourd’hui « les grands » ont laissé les commandes aux « minots » d’hier ! Afrouk Khalid, Faycel
Lebouachera et Anane Saber en sont désormais les piliers et c’est le futsal, un sport en pleine expansion
qu’ils ont choisi de développer. Mais une chose est sûre : l’investissement de ces entraîneurs bénévoles ne
s’arrête pas aux portes du gymnase. Faycel Lebouachera expliquait récemment : « Nous sommes à la fois des
éducateurs et des grands frères. Nous essayons de transmettre des valeurs comme le respect, l’écoute des
autres et la maîtrise de soi. On leur donne des conseils comme les « anciens » l’ont fait pour nous. À ce rythmelà, très vite, ils prendront notre relève ».
« Je rêve d’un autre monde »
Une idée : un projet !
« C’est notre quartier »
Vous êtes quelques copains
et vous avez envie de vous impliquer
dans la vie de votre ville ou de votre
quartier ? Une idée vous trotte en tête,
un projet vous tient à cœur ? Le Fonds
de Participation des Habitants est là
pour vous aider à les réaliser et favoriser
vos initiatives en vous apportant une
aide financière souple et rapide.
Seul impératif : que ce projet soit
d’intérêt collectif.
Depuis son enfance, Keltoum, 21
ans, habite aux Amarantes. En
septembre dernier, elle a décidé
d’apporter son aide à l’association des locataires des Amarantes
pour améliorer la vie dans son quartier.
« J’étais révoltée, plein de choses n’allaient pas
dans le quartier et j’avais envie d’agir plutôt
que de crier, de râler ou de casser. Ce n’est
pas la solution puisqu’après, ce sont encore
nous ou nos familles qui devons payer. J’ai choisi de
Contact : Équipe opérationnelle du
m’engager dans l’association avec la réhabilitation, où il
contrat de ville, au 1er étage de la Maison
fallait se mobiliser pour défendre nos intérêts, se réunir
des Services au Public :
pour se faire entendre et pour casser l’image
des Amarantes. Ce n’est pas parce qu’on vit
04 42 40 65 67
dans un quartier que c’est forcément négatif.
Je crois qu’il ne tient qu’à nous d’en faire un lieu de vie agréable ».
À 26 ans, Olfa multiplie ses engagements pour, dit-elle, réfléchir ensemble et participer à la construction d’une société plus juste. « Ce n’est pas une tradition familiale
de militer. Cependant, mes parents ne m’ont jamais mis de barrières. Ce qui compte
pour eux, c’est mon bonheur ! J’ai choisi de m’engager car je ne voulais pas que les
autres décident à ma place. Je crois qu’avec de la volonté, en se regroupant, on peut
faire bouger des choses ». Ainsi, Olfa apporte son expérience et son vécu à
l’assemblée communale en s’investissant plus particulièrement au
sein de l’atelier Jeunesse. « L’assemblée communale est née, au lendemain du référendum sur la constitution, avec la volonté
de participer aux grandes décisions qui touchent notre
vie quotidienne, en proposant autre chose que faire de
l’argent sans se soucier de la vie des gens. L’assemblée
communale est composée d’individus issus de partis politiques ou non qui ont tous à cœur d’inventer une nouvelle
forme de rassemblement et de démocratie ». Parmi les 9
ateliers mis en place, l’atelier jeunesse a été créé suite aux
récents évènements. « Nous sommes 5 ou 6 à nous réunir
tous les mercredis pour travailler sur des projets qui répondent à nos besoins et à nos attentes ». Mais la lutte d’Olfa ne
s’arrête pas là ! Au printemps dernier, elle défilait aux côtés du
collectif « Port de Bouc en marche pour les droits de toutes les
femmes » ! Des combats citoyens qui lui ont permis de s’épanouir et de trouver la place qui lui convient…
Où
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Vous avez dit Skate parc ?
Il sera inauguré courant mars, au square Pascal.
Engagée au printemps dernier, la collaboration Jeunes, techniciens,
et élus de la ville aboutit actuellement à la réalisation d’un skate parc
et à la réfection de 3 terrains de proximité.
Pour le premier, c’est un groupe de skateurs
qui a proposé un avant projet en réunion de
quartier. Après étude budgétaire et choix
du terrain, (square Pascal) avec tous les
partenaires, la piste se concrétise. Travaux
en cours, elle sera inaugurée en mars
prochain. Vous serez informés en temps
et heures du programme de la journée.
Quant aux terrains de proximité, à
quelques jours près, l’achèvement des
travaux tombera au même moment.
Il s’agit de la refonte totale du terrain
des Fourmis, du terrain de Jean
Jaurès, d’une nouvelle clôture à
Milan Sud et d’une création aux
Aïgues douces. Pour l’ensemble
de ces projets, tout est parti d’une
envie de jeunes à s’investir dans les projets
qui les motivent, de s’associer aux décisions et de prendre toute leur place.
Jean-Paul Villon, directeur du cinéma Le Méliès :
« Et si les jeunes s’impliquaient davantage
dans leur cinéma »
Jean-Paul est clair d’entrée : Le cinéma n’est pas qu’une histoire de
professionnels, il ne faut pas se contenter de venir
voir des films. Les jeunes ont aussi la possibilité de
s’investir davantage dans son fonctionnement,
dans sa programmation.
Consommer de l’image d’accord, mais le Méliès
veut donner l’envie d’aller plus loin, de participer à la gestion du cinéma. Nous avons mis en
place le club ciné jeunes qui offre des tarifs
préférentiels, et la diffusion de films en présence d’acteurs ou de réalisateurs. Nous diffusons des films dont les jeunes sont friands.
fantastique, aventure, humour, nous
organisons des cinés concerts une à deux
fois par an. Nous avons mis en place l’atelier du jeune spect’acteur qui permet de
passer de l’autre côté de la caméra. Mais
nous ouvrons largement nos portes à tout jeune ou
tout groupe de jeunes porteurs d’idées, qui souhaiterait réfléchir avec nous à une programmation, à des débats, à des fêtes du
cinéma, à des thèmes d’intervention. Nous sommes à l’écoute de
toutes propositions. Le cinéma, c’est un vecteur de partage : il ne
peut pas être fait que par et pour quelques initiés. L’appel est lancé.
Textos
Emplois
Accompagnement des 16-25 ans.
La Mission locale installée à la Maison des services au public aide à résoudre les problèmes
liés à l’insertion sociale et professionnelle. Elle
peut vous guider dans l’élaboration d’un parcours de formation et d’insertion, et vous
accompagnera tout au long de votre projet
pour en surmonter les difficultés.
04 42 40 65 12
Fonds Départemental d’Aide aux Jeunes.
Il attribue des aides financières ponctuelles et
subsidiaires aux 18/25 ans confrontés à des difficultés, en vue d’une insertion sociale et professionnelle. Cette démarche est préparée avec un
référent (mission locale, travailleur social…).
- Secours temporaire exceptionnel (pour les
besoins urgents, avec un maximum de 80 €
en espèces ou en ticket services).
- Aide financière pour un projet d’insertion
(jusqu’à 1 000 €).
- Action d’accompagnement sur un contrat
d’insertion ne pouvant pas dépasser 150 €
par mois. 04 42 40 65 12
Aide à la création d’entreprise.
Si vous percevez le RMI et que vous êtes titulaire d’un contrat d’insertion, vous pouvez
bénéficier d’un dispositif spécial d’aide à la
création ou à la reprise d’entreprise. Le montant moyen des subventions accordées est de
6 098 €, selon la nature du projet.
Renseignements : Direction de l’Économie
et de l’Aménagement du Territoire.
[email protected]
C’es
t
mag votre
azin
e!
À plusieurs reprises, vous avez été nombreux à me faire part de votre souhait d’un
magazine destiné aux jeunes de la ville. Vous avez entre les mains le numéro zéro
de cette toute nouvelle parution. « Bouc’in » vient de naître grâce à votre intervention et à votre réflexion. En ce sens, il ne s’agit pas d’un journal comme un
autre, mais d’un espace d’expression qui vous appartient. Ce numéro aborde des
événements, des sujets qui vous touchent de près et recense des informations
utiles et pratiques. Mais il ne doit pas en rester là. À vous d’y prendre toute votre
place, de le nourrir de vos réflexions, de vos inquiétudes, de vos espoirs, de vos
aspirations, de vos compétences, de vos textes, de vos illustrations, de vos images.
Utilisez-le également comme une « boîte à idées ». Soyez à l’aise pour évoquer
toutes les questions qui vous tiennent à cœur. N’oubliez jamais que le monde est
à vous et que, comme tout citoyen, vous avez la possibilité de vous investir et de
participer à la construction de votre ville. Ce que j’appelle de tous mes vœux, car
on réussit mieux ce que nous accomplissons ensemble.
Patricia Fernandez.
Maire de Port de Bouc.
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Et si on tournait un court-métrage ?
Logement
Aide au logement.
L’Aide Départementale au Premier Logement
pour les 18-25 ans en parcours d’insertion
professionnelle, et dont les revenus mensuels
sont compris entre 534 € et le SMIC + 20 %.
C’est un « Chéquier d’accompagnement personnalisé » de 180 €, permettant de régler
certains frais d’installation. 04 42 40 65 12
Culture
Latitude 13, un chéquier du conseil
général. (12 chèques réductions, de 1 à 6 €).
D‘une valeur totale de 50 €, il vous ouvrira
de nombreuses portes et sera votre meilleur
compagnon lors de vos sorties ciné, vos escapades théâtrales et vos envies de concerts…
Quant aux lecteurs, ils trouveront aussi leur
bonheur, ainsi que tous les curieux, qui pourront assouvir leur soif de connaissances dans
le silence reposant des musées et des expos.
[email protected] 08 11 88 00 88
Envie de cinéma ? Pourquoi ne pas passer de l’autre côté de
la caméra ? C’est le défi lancé par le cinéma le Méliès pour
inaugurer « Bouc’in ». Le principe est simple, 3 photos vous
sont proposées, à vous de construire le scénario qui va avec.
Vous pouvez l’écrire seul ou à plusieurs. Un jury se réunira
pour décider du court-métrage d’une quinzaine de minutes
qui sera tourné cet été pendant les ateliers du jeune-spect’acteur. Seules règles du jeu : l’écriture du pitch ne doit pas excéder 3 pages et l’histoire doit se dérouler à Port de Bouc.
Réponses :
Bouc’in
Hôtel de Ville
Cours Landrivon
13110 Port de Bouc
e-mail : [email protected]
Théâtre DES SALINS à MARTIGUES
19 Quai Paul Doumer 13500 Martigues
Tel : 0 442 490 200
L'USINE à ISTRES
RN 569 - Ancienne route de Fos 13800 Istres
Tel : 0 442 560 221
Louis Bertignac
jeudi 2 février à 21 h 00. Tarif : 18 €/15 €
RAOUL PETITE
samedi 4 février à 20 h 30. Tarif : 18 €/15 € €
New Model Army
mardi 7 février à 21 h 00. Tarif : 20 €/17 €
WATCHA
vendredi 10 mars à 21 h 00. Tarif : 15 €/12 €
DIONYSOS
vendredi 31 mars à 20 h 30. Tarif : 18 €/15 €
Remember Shakti, John Mc Laughin et Zakir Hussein (Concert)
rencontre du jazz et de la musique classique indienne, de la musique
profane occidentale et de la musique sacrée orientale.
vendredi 3 et samedi 4 mars à 20 h 30. Tarifs : de 12 € à 25 €
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Dépôt légal : en cours
Directrice de publication : Patricia Fernandez
Rédactrice en chef : Nicole Chayne
Éditeur : Mairie de Port de Bouc,
BP 201 13528 Port de Bouc.
Réalisation : Service communication
Rédaction : Vanessa Gomez, Nicole Chayne
Conception graphique : Saadia Mouttet
Impression : CCI 04 91 03 18 30