Les frères Limbourg – Les très riches heures du duc de Berry
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Les frères Limbourg – Les très riches heures du duc de Berry
Les frères Limbourg – Les très riches heures du duc de Berry Le mois de février Voir l’image : http://nicolasremy.free.fr/history/index.fr.html Date : 1412 à 1416 Dimensions : xxx Lieu d’exposition : Musée de Condé, Chantilly Technique / procédé : miniature Genre : Description sommaire : il s’agit d’un paysage enneigé présentant à la fois des éléments de la vie agricole, de la vie domestique et des éléments naturels : au premier plan, sur la bas de l’enluminure, des personnages s’activent dans un enclos ; une construction en bois d’un côté, une construction de pierre ou brique de l’autre, la scène montre également des animaux ; au deuxième plan, en retrait, un personnage à l’écart d’un petit bois semble préparer des fagots, sur un chemin qui vient d’être emprunté par une autre personne, se dirigeant accompagnée d’un âne vers un village que l’on distingue au fond parmi les collines. Composition : deux ensembles : le premier plan : l’enclos et les bâtiments ; le deuxième plan : champ, chemin, bois ; et enfin le fond, avec les collines et le village. Couleur : Lumière: Beaucoup de bruns et de blanc ; les taches bleues et les points rouges en ressortent. Interprétation / observations : « Les Très Riches Heures du duc de Berry est un livre d'heures que le duc Jean Ier de Berry commanda aux frères Paul, Jean et Herman de Limbourg, qui ne l'achevèrent que bien après sa mort. Le manuscrit est conservé au musée Condé, à Chantilly. Il s'agit probablement du manuscrit enluminé le plus important du XVe siècle, « le roi des manuscrits enluminés ». Il contient plus de 200 folios, dont plus de la moitié sont des illustrations pleine-page. Il fut peint entre 1412 et 1416 par les frères de Limbourg, qui le laissèrent inachevé à leur mort et à celle du duc en 1416. Jean Colombe acheva les illustrations entre 1485 et 1489 pour Charles Ier de Savoie. » Les termes enluminer, enluminure et enlumineur apparaissent au XIIIe siècle et sont formés à partir du latin illuminare (éclairer, illuminer, et, au sens figuré, mettre en lumière). Certains croient avoir de bonnes raisons de préférer ce terme à celui de miniature. C'est le cas de Danielle Gaborit-Chopin dans l'Encyclopaedia Universalis. Cependant il faut reconnaître que le terme de miniature est largement utilisé par bien des spécialistes, notamment les universitaires espagnols qui désignent les manuscrits enluminés par le terme codices miniados (de miniar, illustrer avec des miniatures). Ce mot miniature vient du latin minium, désignant un rouge vermillon. Jadis, le terme s'appliquait, de préférence, aux lettres ornementales majuscules (lettrines) dessinées en rouge sur les manuscrits ; puis le rapprochement (sans fondement étymologique) avec les mots minimum, minuscule s'est opéré, et la miniature a désigné les images peintes, de petite taille, comparées aux tableaux et aux peintures murales (fresques). S'appliquant à toute représentation de format réduit, le terme a donc désigné également les petites scènes peintes sur d'autres objets que les manuscrits. On peut donc parler de manuscrits enluminés, de manuscrits à miniatures, et même de manuscrits à peintures, comme le font certains spécialistes, puisque l'artiste chargé de cette part de l'œuvre était Réalisation Thierry Béja – Michèle Guitton C.P.D.A.V - I.A.79 - 2007 nommé pictor au Moyen Âge, pour le distinguer du scriptor (scribe, ou copiste) chargé de la seule copie du texte. Mise en relation : L’enluminure Sites : http://www.institut-de-france.fr/animations/berry/berry.swf http://crdp.ac-amiens.fr/crdp/ingedoc/carte_ressources/trhactivites.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Tr%C3%A8s_Riches_Heures_du_duc_de_Berry http://nicolasremy.free.fr/history/index.fr.html Réalisation Thierry Béja – Michèle Guitton C.P.D.A.V - I.A.79 - 2007