île-de-france - Passeurs d`images

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île-de-france - Passeurs d`images
ÎLE-DE-FRANCE
ARCADI ÎLE-DE-FRANCE
Claudie LE BISSONNAIS / Viviane CHAUDON
51, rue du Faubourg Saint-Denis
75468 PARIS cedex 10
Tél : 01 55 79 00 00 / fax : 01 55 79 92 91
[email protected]
www.arcadi.fr
TERRITOIRES
26 COMMUNES
Paris (75) : 18e, 20e arrondissements.
Yvelines (78) : Les Mureaux.
Essonne (91) : Chilly-Mazarin, Corbeil-Essonnes, Courcouronnes, Juvisy-sur-Orge, Les Ulis, Marcoussis, Orsay, RisOrangis, Sainte-Geneviève-des-Bois.
Hauts-de-Seine (92) : Nanterre.
Seine-Saint-Denis (93) : Aubervilliers, Bobigny, Clichy-sous-Bois, La Courneuve, Montreuil, Saint-Denis.
Val-de-Marne (94) : Champigny-sur-Marne, Choisy-le-Roi, Fontenay-sous-Bois, Gentilly, Vitry-sur-Seine.
Val d’Oise (95) : Fosses, Gonesse, Taverny.
PASSEURS D’IMAGES ET LES QUARTIERS
• Les quartiers concernés sont (non-exhaustif) :
Centre-ville (Saint-Denis), La Vigne Blanche (Les
Mureaux), Grands Ensembles (Clichy-sous-Bois), Les
4000 (La Courneuve), La Redoute (Fontenay-sous-Bois),
Centre ville (Fosses).
PASSEURS D’IMAGES ET LES MILIEUX SPÉCIFIQUES
• 13 zones CUCS bénéficient d’actions Passeurs
d’images (11% des zones CUCS).
• 22 communes ayant signé un CUCS bénéficient
d’actions Passeurs d’images (13% des communes
signataires).
• On compte 18 actions Passeurs d’images en lien avec
des publics issus des CUCS, pour 1 279 participants.
CUCS : Contrat Urbain de Cohésion Sociale
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• 1 action en partenariat avec le milieu hospitalier
(projection) : Hôpital de jour Avicenne.
• 1 action en milieu pénitentiaire (atelier) : Maison
d’Arrêt des Hauts-de-Seine.
• L’Association Belleville en vues (Paris) est Relais de
« Des cinés, la vie ! ». Projections et atelier : UEMO
Saint-Sébastien.
PASSEURS D’IMAGES 2014
ÎLE-DE-FRANCE
PASSEURS D’IMAGES EN LIGNE
• Création de la page Facebook de Passeurs d’images
Île-de-France.
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Parcours de cinéma en festivals à Ciné-Banlieue à Saint-Denis,
organisé par Extra-Muros
ÉTABLISSEMENTS
CINÉMATOGRAPHIQUES PARTENAIRES
Le Studio (Aubervilliers), Magic Cinéma (Bobigny), Studio 66 (Champigny-sur-Marne), Théâtre cinéma Paul
Éluard (Choisy-le-Roi), Cinéma Arcel (Corbeil-Essonnes), Cinéma Le Kosmos (Fontenay-sous-Bois),
Cinéma L’Ysieux (Fosses), Cinéma Jacques Prévert (Gonesse), Cinéma Frédéric Dard (Les Mureaux),
Cinéma Jacques Prévert (Les Ulis), Le Méliès (Montreuil), Cinéma L’Ecran (Saint-Denis), 3 Cinés
Robespierre (Vitry-sur-Seine).
CHIFFRES CLÉS
FINANCEMENTS
Coordination régionale : Drac, Conseil régional,
autofinancement.
Structures locales : Drac, DRJSCS (Jeunesse et
Sports), l’Acsé, CUCS, VVV, Conseils généraux,
intercommunalité, villes, associations, hôpitaux, divers.
2
séances en salle
7
ateliers
Participants
39
266
1
séance en plein air
13
séances de films d’ateliers
1
formation
21
5
autres actions
50
3
PARCOURS DE CINÉMA en festivals
12
TOTAL PARTICIPANTS
PASSEURS D’IMAGES 2014
120
1 400
1 908
179
ÎLE-DE-FRANCE
PASSEURS D’IMAGES EN ÎLE-DE-FRANCE
Année de transition, au terme de laquelle s’ouvrent les perspectives d’un nouveau projet régional pour l’Île-de-France et qui a vu le lancement d’un nouveau cycle thématique, « Frontière(s) »,
l’édition 2014 a été l’occasion de vérifier l’assise, la maturité et les réussites d’une opération
d’éducation aux images devenue désormais incontournable dans le paysage de l’action culturelle francilienne. Elle a permis aussi d’imaginer et d’expérimenter de nouvelles manières de faire,
d’explorer d’autres collaborations… autrement dit, de se risquer en terrain inconnu pour satisfaire
à l’ambition sans cesse renouvelée d’irriguer les pratiques liées à l’image des publics et des territoires de cette région.
Du point de vue de la territorialité du dispositif
en Île-de-France
• Les territoires touchés par l’opération (1 action au
minimum doit s’y être développée) sont stables : 26 cette
année contre 25 en 2013 et offrent pour la première fois
une vraie diversité territoriale.
• Le nombre de sites reprenant tout ou une partie de la
proposition Passeurs d’images à travers un accord de
partenariat (pour les sites parisiens) ou un accord-cadre
(pour ceux des autres départements) est stable comparé à
l’édition précédente : 15 sites (contre 16 en 2013).
• La répartition géographique du dispositif s’est modifiée
puisque l’on constate, contrairement aux précédentes
éditions, la présence de sites partenaires dans chacun
des départements franciliens (à l’exception de la Seine-
et-Marne) et une présence nouvelle de l’opération en Val
d’Oise grâce au partenariat avec Ecran VO, la coordination
du réseau de salles.
C’est une tendance qui s’était déjà amorcée en 2013.
La signature en novembre 2014 d’une convention de
partenariat avec le CG de l’Essonne, résultat tangible
de la démarche que la coordination Passeurs d’images
a entrepris depuis plusieurs années en direction des
Conseils généraux pour introduire un nouvel échelon dans
la territorialité du dispositif ne peut que conforter cette
tendance positive.
• Une chute du nombre d’ateliers parisiens Passeurs
d’images 2014 (2 contre 6 en 2013) qui s’explique en
partie par des liens plus distendus qu’auparavant avec les
acteurs et les structures bénéficiaires de la Politique de
la Ville à Paris et la priorité donnée à l’issue du dernier
Comité de pilotage à l’implantation de l’opération en
deuxième couronne.
• Les quartiers Politique de la Ville et leurs habitants
touchés par l’opération sont en revanche moins nombreux
qu’en 2013, en première et grande couronne (13 zones
CUCS bénéficiaires contre 20 en 2013 et pourcentage des
villes signataires d’un CUCS et bénéficiaires de Passeurs
d’images qui passe de 15% à 11%).
On peut avancer plusieurs hypothèses d’explication
face à de telles baisses : les opérateurs (structures
ou partenaires du secteur socioculturel) ont vu fondre
leurs propres moyens budgétaires et par conséquent
parviennent plus difficilement qu’auparavant à monter
des projets qui puissent répondre au cahier des charges
régional Passeurs d’images.
Atelier Voyage Fosses-Meknès, organisé par le Cinéma L’Ysieux
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D’autres appels à projets, comme celui initié par le Service
des actions territoriales à la Drac Île-de-France, « Culture
et lien social », dont les critères d’éligibilité relèvent plus
spécifiquement des Politiques culturelles territorialisées,
drainent des demandes qui, il y a quelques temps encore,
auraient été également adressées pour financements à
Passeurs d’images, mais qui, du fait de l’incompatibilité
récente des aides (Service du développement de l’action
territoriale / Passeurs d’images), ne font plus partie des
demandeurs (puis bénéficiaires) du dispositif.
La quasi disparition de la demande de séances en plein
air (une seule séance en plein air mise en place sur
l’édition 2014) qui était le fait jusqu’à l’an dernier de villes
PASSEURS D’IMAGES 2014
ÎLE-DE-FRANCE
- la difficulté rencontrée par certains porteurs de
projets à mettre en place l’action aidée, avec 4 projets (sur
les 9 validés par la Commission) ayant dû être reportés en
2015,
- un nombre très restreint d’ateliers se déployant sur
2013 / 2014, avec donc moins d’ateliers comptabilisés en
2014.
Toujours en ce qui concerne cette action, la coordination
a encouragé la co-construction de projets avec d’autres
secteurs d’Arcadi : aussi plusieurs d’entre eux ont été
montés et financés en partenariat avec les services
Chanson et Théâtre ou encore avec la mission Médiateurs
des lycées.
• Arcadi a pu tout comme lors des éditions précédentes
valider et aider, après passage en Commission d’aide
aux projets Passeurs d’images, des projets d’éducation
aux images très « classiques » dans leurs attendus
comme dans leur déroulement : depuis un atelier de
programmation organisé par l’association « Retour
d’images » en direction de publics adultes handicapés,
jusqu’à des projets se caractérisant au contraire par leur
grande amplitude, leur ambition artistique et pédagogique
affichée, à l’aune des moyens budgétaires et humains
déployés.
Atelier Voyage Fosses-Meknès, organisé par le Cinéma L’Ysieux
partenaires signataires de CUCS explique également la
chute du nombre des participants mobilisés par cette
action.
Du point de vue de la qualité artistique et
pédagogique des actions proposées dans le
cadre du dispositif
• La baisse enregistrée pour cette édition des ateliers de
pratique (7 ateliers contre 16) n’est qu’un effet d’optique
et ne reflète aucune désaffection de cette action par les
porteurs de projets. Elle s’explique uniquement par les
effets cumulés de différents facteurs :
- le calendrier de la Commission d’aide aux projets
2014 s’est tenu très tardivement dans l’année (en juillet
2014),
C’est le cas d’un projet comme « Vers la Tendresse » porté
par l’Association Khiasma aux Lilas ou encore de l’atelier
à l’international « Cinétalents » de l’Association Mille
Visages. L’exigence quant à leur soutien, qui peut être
aussi bien un financement qu’un accompagnement parfois
dès l’origine du projet, reste la pertinence des actions
menées sur les territoires et leur conformité au Cahier des
charges régional de l’opération.
• Cette année aura connu l’achèvement et / ou la mise
en diffusion de plusieurs réalisations co-produites par
Arcadi dans le cadre de Passeurs d’images et dont la
fabrication relève à chaque fois d’un processus de création
partagée : La Ligne de couleur de Laurence Petit Jouvet,
Une parole libre, Rap & Rim de Stéphane Le Gall
Viliker, Ma France à moi de Julie Bonan, Trois jours
de Sandrine Vivier. Cette articulation entre création en
atelier et écritures documentaires constitue un des axes
forts de la coordination Passeurs d’images depuis 2008
et on peut observer l’intérêt croissant des publics pour de
telles productions qui auront rassemblé en moyenne 110
participants par séance (contre 70 en 2013)
PASSEURS D’IMAGES 2014
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ÎLE-DE-FRANCE
La Ligne de couleur, de Laurence Petit-Jouvet
• La mobilisation très importante des publics lors des
restitutions d’ateliers ou des projections des films coproduits par Arcadi (1 250 spectateurs) qui était déjà
très ostensible dès 2012, confirmée également l’année
suivante, est à confronter à l’effondrement spectaculaire
des deux autres volets d’actions de diffusion « séances
en plein air » (120 spectateurs) et « séances spéciales »
(39 spectateurs) dû au fait que, malgré les incitations
de la coordination Passeurs d’images à Arcadi qui pour
la première fois depuis 2003 n’avait pas établi de liste
régionale pour se laisser le temps et les moyens de
réorganiser son axe « diffusion », aucune ville partenaire
ne s’est tournée vers l’offre de programmation nationale,
ni n’a souhaité faire de propositions « hors liste »…
Constat qui incite la coordination à poursuivre sa réflexion
déjà amorcée concernant la nécessité de conditionner
ces actions de diffusion aux ateliers et de les financer
sans soutien spécifique de la part de la coordination
régionale qui a vu ses moyens de redistribution baisser
sensiblement.
• Si les PARCOURS DE CINÉMA en festivals organisés
par Arcadi / Passeurs d’images n’ont pu être
malheureusement maintenus à hauteur significative (dès
2013, leur nombre a été réduit à 4 puis à 3 en 2014), la
coordination a souhaité maintenir cette formule qui est
plébiscitée tant de la part des festivals franciliens que
des structures socioculturelles partenaires en raison de
son efficacité, sa souplesse et ses vertus indéniables en
matière d’éducation aux images. La participation est stable
(18 participants en 2013 contre 12 en 2014)
acteurs et partenaires du dispositif globalement fragilisés
par des moyens moins importants, et des aides plus
difficiles à obtenir et souvent moins importantes de
la part des institutions ou des collectivités finançant
traditionnellement de telles actions.
• La proportion des publics provenant majoritairement des
CUCS sur les actions Passeurs d’images reste importante.
Toutes actions confondues (ateliers, séances en plein
air, séances spéciales), leur proportion était de 47% l’an
dernier, elle est cette année à 67%, ce qui confirme bien le
fait que l’opération reste en Île-de-France conforme à ses
objectifs culturels et sociaux.
• La typologie des publics d’atelier montre que la
majorité des ateliers comptabilisés mobilisent un public
intergénérationnel, sans doute en raison de la thématique
« frontières » dont les porteurs de projets se sont emparés
pour leur thème d’atelier en préfiguration de l’année 2015
qui en verra le lancement officiel. La répartition par genre
permet de constater une évolution qui rejoint des constats
réalisés lors de précédentes éditions : la participation
féminine (134) est légèrement plus importante tout âge
confondu que la participation masculine (127) sur un total
de 261 participants.
• Les statistiques réalisées par Arcadi sur l’ensemble de
son activité sectorielle en matière d’éducation artistique et
culturelle laissent apparaître une majorité d’intervenantes
femmes pour l’encadrement des actions Passeurs
d’images.
Du point de vue des publics touchés par les
volets d’action
Du point de vue des perspectives proposées
à l’issue de l’édition 2014 par la coordination
Arcadi / Passeurs d’images
Une baisse globale de fréquentation est à constater,
pondérée toutefois par les explications que nous avons
données précédemment : moins d’ateliers comptabilisés,
En 2015, Arcadi soumettra à l’appréciation du Comité de
pilotage du dispositif en Île-de-France un projet régional
pour Passeurs d’images adossé au nouveau projet du
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PASSEURS D’IMAGES 2014
ÎLE-DE-FRANCE
Une stratégie à plusieurs niveaux :
• au sein d’Arcadi en devenant un outil de transversalité
intersectoriel,
• dans sa territorialité en intégrant dans ses nouvelles
logiques les nouvelles échelles d’intervention liées ellesmêmes aux modifications des entités territoriales,
• dans ses propositions de contenus et ses modalités
d’action auprès des publics,
Réalisation du film Le Droit d’être là, avec Va Sano Productions,
à Fontenay-sous-Bois.
• dans ses modes d’intervention auprès des porteurs
de projet et des publics comme dans sa relation aux
opérateurs et aux lieux culturels franciliens.
directeur qui devra conserver les points d’appui identifiés
par les bilans d’évaluation du dispositif :
• exigence qualitative des actions mises en œuvre,
Claudie LE BISSONNAIS
Arcadi Île-de-France
Coordination régionale Passeurs d’images
• structuration du réseau de partenaires locaux en Île-deFrance grâce à la contractualisation avec les collectivités,
• ancrage et lisibilité territoriale à travers la mise en place
d’un réseau régional,
• maillage territorial,
• objectif de transformation sociale par la culture,
• innovation et expérimentation dans le domaine de
l’éducation aux images.
Le lancement d’une nouvelle thématique régionale :
« Frontière(s) »
Cette thématique permet de poser, selon une double
entrée esthétique et sociale, la question des frontières et
de ses figurations aussi bien matérielles que symboliques.
De nouvelles approches de la création en atelier et de la
diffusion des œuvres :
• partir de la proposition artistique pour bâtir une
démarche d’atelier,
• permettre au public une prise de parole « de l’intérieur »,
• mettre en œuvre des processus de fabrication
collaborative (films participatifs),
• s’appuyer sur de nouvelles formes d’écritures
numériques.
Une Parole libre, de Stéphane Le Gall Viliker
PASSEURS D’IMAGES 2014
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