fiche action - Communauté d`Agglomération Seine Essonne

FICHE ACTION 004
Collecte des textiles
Catégorie ADEME : évitement de la production de déchets
Pilote :
C.A. Seine
Essonne
Planning :
Etape clé de
l’action :
Années 2 à 5
Gisement :
OM
Produit visé :
Textiles, linge, chaussures
Reprise des conventions avec les collecteurs : Juin à novembre 2011
Redéploiement des points de collecte : dernier trimestre 2011
Communication auprès des habitants : annuellement
Bilan de la collecte des
textiles actuelle :
Deux opérateurs sont
présents sur le territoire.
Sur les 181 tonnes
collectées en 2010, 70
tonnes l’ont été par Le
Relais, et 116 par
Ecotextile.
Objectif de réduction du gisement :
Objectif de mise en œuvre :
Collecter 6 kilos par habitant et par
an pour atteindre les objectifs 2012
d’Eco TLC. Déployer un point de
collecte pour 2000 habitants.
DESCRIPTION :
 Contexte national :
En France, la mise en place d’une filière avec responsabilité élargie du producteur (REP) pour les textiles
est en œuvre. Un éco-organisme dédié aux textiles d’habillement, linge de maison et chaussures (Eco
TLC) a été créé.
La mise en marché des textiles représente 700 000 t/an soit 11 kg/hab/an (source Eco TLC). Le gisement
collecté a fortement diminué ces dernières années. De fait, les quantités collectées en 2007 sont à peu
près équivalentes à celles collectées en 2001.
Le gisement récupérable est évalué à 5 à 6 kg/hab/an (opérations optimales actuelles).
Le gisement exploité (national) est d’ 1,7 kg/hab/an (donnée 2006)
L’efficacité moyenne des opérations actuelles est de 2,5 kg/hab/an.
Les objectifs fixés dans l’agrément d’Eco TLC sont, à l’horizon 2012 :
-la collecte et le tri de 50% des tonnages mis sur le marché français par ses contributeurs ;
-la valorisation matière par recyclage ou réemploi effectifs d’au minimum 70% des quantités de TLC en
fin de vie triés. Il est à noter que dans certains pays européens, comme l’Allemagne, le taux de collecte
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Collecte des textiles
peut avoisiner 66%.
Il existe deux types d’opérateurs :
 Opérateurs de type « vestiaires » (dépôt pour remise en circulation de vêtements de seconde main) :
o relevant de l’économie classique (dépôts ventes, réseaux type Cash express, Troc de l’Ile…) ;
o relevant de l’économie sociale, qu’ils soient pérennes ou épisodiques (bourses aux vêtements,
bourses spécialisées enfance) ;
o établissements para municipaux (CCAS, Caisses des Ecoles) ;
o vestiaires associatifs (associations caritatives, humanitaires et autres) ;
o opérateurs de l’économie sociale et solidaire : réseau Emmaüs, recycleries ;

Opérateurs de type « collectes » permanentes par apport volontaire à des conteneurs sur le domaine
public ou sur des espaces privés ou épisodiques par collecte par sacs en porte à porte
o Deux intervenants principaux en Ile de France :

le
groupe
écotextile
Framimex
http://www.framimex.com/
ou
http://www.ecotextile.tm.fr/,

le Relais : http://www.lerelais.org
 Contexte local :
Les moyens nécessaires à l'atteinte des objectifs nationaux (6 kg/hab/an) de collecte des textiles sont
quasiment en place sur le territoire. Il reste à déployer des containers à Etiolles et à revoir
l'emplacement des bornes les moins productives à Corbeil-Essonnes.
Sécurité des dépôts : certaines bornes sont fréquemment vandalisées. Dans ce cas, le gisement non volé
est laissé sur la voie publique et vient augmenter les tonnages d’ordures ménagères.
Observation : aucune campagne de communication sur ce sujet n'a été relevée au cours des deux
dernières années à l’exclusion de celle du SIREDOM « Nos vêtements ne sont pas des déchets »
 Présentation de l’action :
Il s’agit de mettre à disposition des habitants des solutions (containers de collecte, vestiaires) pour
qu’ils puissent déposer les vêtements dont ils veulent se débarrasser et détourner ce gisement des OM.
Point d’attention :
Vérifier que les surplus de vêtements que ne peuvent pas traiter les vestiaires fassent l’objet d’une
gestion responsable (utilisation des containers de collectes et pas du bac OM)
PLAN D’ACTION :
A. Identifier et optimiser les points de collecte et vestiaires existants
 Etablir une cartographie du positionnement des collectes et vestiaires (pérennes ou épisodiques) en
s’appuyant sur le travail mené par le SIREDOM
 Identifier les acteurs accueillant des points de dépôts sur le domaine privé et leur implantation
 Mettre en place un suivi des points de collectes et vestiaires
 Communiquer ces emplacements à la population (via une brochure dédiée ou une page internet)
B. Mettre l'accent sur la sécurisation des bornes, de façon à ce qu'elles soient moins vandalisées, et qu'ainsi
moins de "gisement" ne soit perdu, délaissé sur la voie publique.
C. Evaluer les prestataires existants et revoir les conventions le cas échéant
 Critères d’évaluation : fiabilité et qualité des informations transmises (quantités de textile collectées
sur le territoire), qualité du service (délais d’intervention)
 Déterminer la pérennité des conventions existantes (opportunité de conserver deux prestataires)
 Déterminer le meilleur échelon de gestion des conventions (commune ou communauté
d’agglomération)
Observations :
Préconisations ADEME :

le nombre de conteneurs n’est pas le bon indicateur ; il peut y en avoir plusieurs en un seul point,
cela n’est pas significatif d’une couverture du territoire. Les paramètres de proximité, visibilité,
accessibilité des points de dépôt sont essentiels ;
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Collecte des textiles

les opérateurs (et le dispositif Eco TLC) proposent un ratio de 1 point de collecte/2000 habitants, qui
tient à leur rentabilité, il doit être relativisé et ajusté avec eux.
Partenaires et Moyens engagés :
Partenaires humains : les opérateurs types « vestiaire » temporaires ou permanents qui seront identifiés
via le SIREDOM, le Relais, écotextile, les services techniques des communes en charge des conventions,
services communication/ web master
Partenaires techniques : ADEME, SIREDOM, écotextile
Partenaires matériels : SIREDOM (brochures gratuites)
Partenaire financiers : Collecte gratuite, aide éventuelle pour la communication (brochure SIREDOM) et
Eco TLC
Indicateurs d’activité et d’impact :

Indicateurs de moyens : (Financements et budget obtenu pour mener à bien l’opération ;
Engagement des partenaires hors-financier)
 Indicateurs de réalisation :
Nombre de points de collecte recensés
Nombre de points de vestiaire recensés
Nombre de nouveaux containers déployés
 Indicateurs de participation :
Nombre de kilos collectés/an (containers) ramené à la population
Nombre de kilos collectés/an (estimation des autres points de collecte) ramené à la population
 Indicateurs de changement de comportement :
Evolution du nombre de kilos collectés par habitant par an
 Indicateurs de flux de déchets évités :
Evolution du nombre de kilos collectés par habitant par an
MODE DE COMMUNICATION :



Mobilisation des partenaires et citoyens : journaux municipaux, sites internet, distribution de
brochures sur les stands de prévention des déchets
Mise en œuvre de l’action : journaux municipaux et journaux associatifs/bailleurs
Valorisation des résultats : journaux municipaux et journaux associatifs/bailleurs
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