Murmures 15 - Murmures Magazine

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Murmures 15 - Murmures Magazine
AN I M E MANGA LIVRES BD GAM ES TECHNOLOG I E TR ANSPORT VOYAGE ARTS TH E ATRE CIN EMA M US IQUE SOCIETE
> Grand concours !
Voulez-vous un Motorola RAZR V3i ?
A gagner des DVD Narnia
> Sortie
La Chaux-de-Fonds By Night
Divin, le Divino Club ?
> Musique
Gotthard : Made In Switzerland
The Gathering : Un trip rock lumineux
> Cinéma
NIFFF 2006 : Un cru prometteur
American Dreamz : Télé thrash aux USA
> DVD
Le prince de Bel-Air : Souvenirs, souvenirs...
Kiss Kiss Bang Bang : Une comédie noire jouissive
> Voyage
Eclipse du soleil au Niger
Un vol en parapente
> Transport
Utile et agréable, la Mazda 6
La frime assurée en BMW Z4
> Technologie
Les nouveautés Mio Technology
Cowon A2 : Un concentré de technologie
> BD
Malka : Touche-à-tout de génie
Pellé : Dessinateur et artisan
> Manga
Spirit Of Wonder : Un univers de contemplation
Ichigo 100% : Humour garanti
G R AT U I T
UNE PUBLICATION
DU COLLECTIF
N°15 ÉTÉ 2006
www.murmures.info
© Stéphane Rieder
Contenu >
> Chères Murmuriennes, chers Murmuriens,
Servez-vous une boisson bien fraîche, installez-vous
sur votre chaise longue au soleil (s’il ne fait pas beau,
le canapé fera bien l’affaire) et ouvrez ce dernier numéro
de Murmures avant la pause estivale, vous y trouverez
de quoi passer quelques moments bien agréables :
une interview des Suisses les plus connus sur la scène
musicale internationale, à savoir Gotthard, un article sur
Mandat International qui organise la Journée Culturelle
des Peuples Autochtones à Genève, un carnet de route
d’un voyage au Niger pour y admirer une éclipse de
soleil spectaculaire, les impressions de vol de deux
parapentistes en herbe, une interview du dessinateur de la
BD ‘Orbital’, Serge Pellé, sans oublier des chroniques de
CD, de jeux vidéo, de livres, de DVD, etc. En bref, encore
un numéro passionnant !
Et Murmures vous réserve une belle surprise pour la
rentrée. En effet, nous pouvons d’ores et déjà vous
annoncer avec plaisir que le numéro de septembre sera
consacré en grande partie au pays du soleil levant : vous
pourrez entre autres lire un récit de voyage, découvrir des
auteurs, des musiciens ou encore des cinéastes japonais,
dévorer des chroniques de mangas, en apprendre plus
long sur certains aspects de la culture nipponne,... Un
spécial Japon qui promet d’être dépaysant donc !
> Murmures Magazine > Version 15
Tel. : ++41 22 / 796 23 61
Fax : ++41 22 / 796 23 69
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www.helveticarts.com
Compte Postal : 17-407699-2
Contact Rubriques >
Société : Katia Margraf ([email protected])
Sortir : Carlos Mühlig ([email protected])
Musique : Joelle Michaud ([email protected])
CD : Ghassan Yazigi ([email protected])
Cinéma : Yamine Guettari ([email protected])
Art / Théâtre : Katia Margraf ([email protected])
Voyage : Katia Margraf ([email protected])
Transport : Layla Ben Salem ([email protected])
Technologie : Carlos Mühlig ([email protected])
Jeux Vidéo : André Kurz, Alexandre Thomas
([email protected])
Bédé : Yamine Guettari ([email protected])
Livre : Katia Margraf ([email protected])
Manga / Animé : Jeoffrey Rambinintsoa ([email protected])
Impression > Atar / Vernier
Directeur de Publication > David Margraf
Rédacteur en Chef > David Margraf
Rédactrice en Chef adjointe > Katia Margraf
Responsable Publicité > David Margraf
Réalisation / Mise en pages > www.services-concept.ch
Image Couverture > © Disney Enterprises, Inc. & Pixar
Illustrations > Stéphane Rieder
Corrections > Katia Margraf, Yamine Guettari
Website > Ashtom ([email protected])
Rédacteurs & Collaborateurs >
Nathalie Najm, Christian Couturier, Christian Inderbitzin,
Christian & Christel Hamm, Frank Bader, Jonathan Henault,
Bertrand Cavaleri, Alexandre Iordachescu, Antoine Bianchi,
Evelyne Gigan, Marion Klotz, Christel Deshaie, Ricardo Diges,
Eliane Bernard, Claude Sadois, Stéphane Perrone, Orianne Vatin,
Jenifer Cross, Jeremie Monney, Boris Henry, Alexis Laipsker,
Mathieu Goulin, Morgan, Céline Richardet, Josué Mendoza,
Janie Mouthon, Sebastiano Manghi, Chloé Dethurens, Carole-Lyne
Klay, Daniel Wuilemin, Emmanuel Louis, Myriam Genier, Sergio
Primavera, Nura El-Haj, Philippe Lüthi, Benjamin d’Alguerre,
> Eté 2006
Paraît 6 fois par an. Imprimé sur du papier écologique.
Murmures n’est responsable que du contenu rédactionnel.
Helvetic'Arts / Murmures
Case Postale 54
CH - 1211 Genève 28
> Nos Partenaires:
Alors avec cela, je vous laisse à votre lecture et je vous
souhaite un agréable été et de belles vacances ! On se
retrouve, frais et dispo, en septembre !
Katia Margraf
> Société
> Le Vieux Diplodocus
> Sortir
> Abonnement
> Musique / Lives & Previews
> Musique / Interviews & Articles
> Musique / CD’s
> Musique / DVD’s
> Cinéma / Interviews & Articles
> Cinéma / DVD’s
> Cinéma / CD’s B.O.
> Arts / Théâtre
> Voyage
> Transports
> Technologie
> Games
> Bédé
> Livres
> Manga
> Animé
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Christelle Genier, Oscar Diaz, Camille Destraz, Jeremy Haldemann,
Ali Azam, Vincent Mouthon, Thierry Loriot, David Cherix,
Binh Huynh, Rachid Guettari, David Saudan, Xavier Jacquet,
Alain Doche, Stéphanie Krieger, Sandrine Bettinelli,
Nathalie Cornier, Greg Borel, Franck Potvin, Nicolas Guerin,
Thierry Rod, Dimitra Meintassis, Filipe Almeida, Mara Morariu,
Selsa Maadi, Séverine Gonzalez, Victor Theurer, Natalia Aparicio,
Pierre-Alain Surdez, Lucien Vuille, Séverine Gonzalez, Nikki Raeber,
Jean-Yves Crettenand, Valentine Pache, Joel Espi, Sarah Layani.
Remerciements >
A tous les rédacteurs et collaborateurs du magazine. Ainsi que:
[Musique] Warner Music, Sony Music, EMI, Universal Music, Disques
Office, Musikvertieb, Namskeio. [Cinéma] Buena Vista, Rainbow
Vidéo, TTP Films, Warner Home, Universal, Dinifan, Impuls, Xenix,
369 Vidéo, Wild Side Video. [Jeux Vidéo] ABC Software, Koch Media,
Waldmeier, ABC, Sony Computer, Ubi Games, Gamecity, Microsoft,
Thali, MPE, ActiveSoft, PRFact [Manga/Bédé] Mabell, Dybex, Kaze,
Tokebi, Delcourt, Glénat, Soleil, Pika, Manga Distribution, Beez,
Humanoides, Casterman, Dargaud, Fluide Glacial, Paquet. [Livre]
Omnibus, Rivages, J’ai Lu, Zoé, Points Seuil, Calmann-Lévy, Presses
de la Cité, Pocket. [Transport] Mazda (Suisse) SA, BMW (Schweiz)
AG. [Théâtre] Orbite, théâtre du Poche. [Hardware] Logitech,
Panasonic, Nokia, Apple, Sony Overseas, Sony Ericsson. Et bien
d’autres encore qui sont trop nombreux pour tous les nommer !
Et une ola pour Services Concept! Merci à tous ainsi qu’aux lecteurs,
abonnés, distributeurs et toutes les personnes qui participent de près
ou de loin à l’existence du magazine. Merci!
SO C I E T E
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> Les Amis du Tibet
Créée en septembre 1985, l’association à but non lucratif Les Amis
du Tibet, reconnue d’utilité publique dans le canton de Genève, se
consacre à la sauvegarde de la culture tibétaine, principalement
par le biais de parrainages d’enfants réfugiés en Inde. Mais ce
n’est pas tout.
En collaboration avec les autorités tibétaines en exil, l’association met
également sur pied divers projets d’aide au développement, tels que
construction d’écoles, d’éoliennes, de ponts, de puits, etc. Petit tour d’horizon
d’une association qui mérite une présentation.
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L’histoire du Tibet et de ses habitants n’est plus un mystère pour personne.
Depuis 1959, après la sanglante répression de la révolte populaire antichinoise, plus de cent mille Tibétains ont été contraints à l’exil. La grande
majorité s’est réfugiée au nord de l’Inde, à Dharamsala, où un gouvernement
en exil s’est installé grâce au soutien du gouvernement indien et où réside
actuellement le quatorzième Dalaï Lama. Mais ce que l’on sait peut-être moins
ici, c’est que le flot de réfugiés ne se tarit pas et que chaque jour des nouveaux
arrivants affluent dans les communautés tibétaines. Les conditions de vie
sont loin d’y être toujours idéales par manque de moyens : les soins médicaux
font défaut, les ressources sont maigres, l’éducation est hors de budget… Il
est vite apparu que les jeunes et les enfants étaient la clé pour la sauvegarde
de la culture tibétaine et qu’il fallait donc tout mettre en œuvre pour les
protéger, leur offrir une éducation et leur enseigner les traditions tibétaines.
Grâce à l’aide extérieure de diverses associations privées, des écoles et des
villages d’enfants ont pu ainsi être créés.
enfants qui, aujourd’hui encore, doivent fuir le Tibet. Actuellement, plus de
mille quatre cent enfants des TCV sont parrainés par le biais des Amis du
Tibet. Les parrains sont dûment informés de l’histoire, souvent déchirante, de
leur filleul qui arrive en Inde, bien souvent sans aucun membre de sa famille,
après des semaines de marche. Parrains et filleuls peuvent communiquer par
courrier (en anglais, l’association fournit des traductions en cas de besoin) et
s’échanger des photos pour en savoir plus l’un sur l’autre et sur leur culture. Il
n’est pas rare de voir des parrains et marraines se rendre même sur place pour
rencontrer leur jeune protégé et lui apporter des petits cadeaux (habits, jeux,
médicaments, etc). La cotisation versée (30 CHF par mois) sert à couvrir une
partie des frais courants tels que nourriture, matériel scolaire, etc, et à
améliorer le quotidien par l’achat d’un fruit de temps en temps par exemple.
Une fois que l’enfant a terminé sa scolarité obligatoire, le parrain a le choix
entre continuer à le financer dans ses études ou alors demander à l’association
de lui trouver un nouveau filleul. Il peut arriver aussi, dans le cas de parrainage
d’adolescents, que le filleul décide de rentrer au Tibet pour retrouver les siens
et laisse tomber ses études.
Mais les Amis du Tibet ne s’arrêtent pas aux parrainages d’enfants.
L’association offre en outre des bourses d’études aux jeunes Tibétains et
fournit des aides ponctuelles sous la forme de distribution de lunettes
(offertes par des opticiens suisses romands), d’habits, de nourriture, etc.
L’association participe aussi activement à la mise sur pied de différents
projets d’aide au développement : construction de deux dortoirs avec
réfectoire pour une quarantaine d’enfants à Chowkur (Inde du sud),
construction de l’école du monastère de Sera Je à Bylakuppe (Inde du sud)
avec seize classes, une bibliothèque et des réfectoires, construction d’un pont
à Timalapura (Inde du sud) ou encore construction de serres écologiques
dans l’Amdo (ancienne province de l’est du Tibet). Ayant rapidement réalisé
l’importance de l’eau dans les villages, l’association a participé à la
construction d’un système d’irrigation entre une source et le village à Lengzhai
(Tibet) et à Zhihaimai, permettant ainsi à chaque foyer d’avoir accès à de
l’eau potable et dégageant les femmes et les enfants de la corvée d’eau qui
leur prend entre cinq et six heures par jour ; les premières pourront consacrer
plus de temps à la production agricole et les seconds pourront aller à l’école.
Dans ces deux villages, un comité d’habitants sera constitué pour contrôler
l’utilisation de l’eau.
L’association genevoise Les Amis du Tibet organise quant à elle des
parrainages d’enfants, travaillant en étroite collaboration avec les ‘Tibetan
Children’s Villages’ ou villages d’enfants tibétains (TCV), dirigés par la jeune
sœur du Dalaï Lama. Fondés en 1972, ces villages s’occupent actuellement de
quelque 16’000 enfants et adolescents dans trente écoles, crèches et
pensionnats. Les enfants pris en charge par cette organisation comptent tous
parmi les plus pauvres. Mais les TCV offrent aussi un nouveau foyer aux
Les Amis du Tibet c’est donc une association qui essaie d’améliorer le
quotidien d’hommes, de femmes et d’enfants qui vivent des situations qu’on
ne peut même pas imaginer par chez nous.
AN I M E
M A N GA
[Katia]
Les Amis du Tibet
Mme Nicole Jaccoud
7 rue Beaumont
1206 Genève
tél. : 022 346 60 46
[email protected]
http://amistibetgeneve.free.fr.
AN I M E
M A N GA
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> Enquête au cœur d’une Murder Party
Le 10 mars 2006 s’est déroulée l’une des cinquante soiréesenquêtes qui ont lieu en Suisse chaque année. Notre reportage au
cœur de ‘Monster Hearts’, une soirée à couper le souffle et faire se
retourner Agatha Christie dans son cercueil. À conseiller à tous
ceux qui ont un jour rêvé d’être détective ou agent secret.
Il est 19 heures, une tempête de neige fait rage sur la ferme isolée entre forêt
et marais où une quinzaine de personnes attendent le début de la partie. Les
joueurs ont entre 18 et 45 ans, ils sont venus de toute la Suisse romande pour
participer à cette soirée-enquête, ou ‘Murder’ pour les intimes. Une lettre
reçue quelques semaines auparavant invitait les participants à se rendre dans
le manoir du professeur Adams qui souhaitait leur présenter le fruit de ses
recherches archéologiques.
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Bien vite l’atmosphère devient effrayante : des morts-vivants apparaissent
aux quatre coins de la maison rendant plus compliquée que prévu l’enquête
sur la disparition du professeur Adams. Au fur et à mesure qu’ils s’égayent en
quête de nouvelles pistes ou de munitions pour ralentir les ennemis, certains
joueurs disparaissent mystérieusement dans la grange, alors que le nombre
de zombies augmente. La fin du jeu se solde par une victoire (à la Pyrrhus)
des joueurs, car seulement deux survivants réussiront à s’échapper des
griffes des morts-vivants emportant avec eux les derniers indices du drame
et la précieuse relique découverte par le Pr. Adams : la fameuse lance de
Longinus.
Une dernière fois, je relis mon ‘background’ personnel : quelques feuilles
reçues quatre jours auparavant par e-mail, racontant la vie du personnage à
incarner, ses compétences (déchiffrer les hiéroglyphes, crocheter une
serrure...), ses sombres secrets (une traîtrise, un meurtre à cacher...), et ses
buts à atteindre durant la soirée. Je me concentre sur mon personnage, car il
va falloir l’interpréter, lui donner vie en s’inspirant du background ! Les autres
participants sont déjà dans l’humeur de leur personnage : la cambrioleuse
toute de noir vêtue adopte une attitude séductrice et féline, le footballeur
américain, naïf et téméraire comme dans tout bon film d’horreur, le vieux
professeur d’histoire bougon, l’archéologue aventurière, ou le mystérieux
inspecteur de police qui paraît cacher une trouble personnalité, tous sont
déguisés et prêts à affronter une nuit d’enquête.
Enfin l’organisateur donne le feu vert après quelques explications sur les
règles du jeu, un exemple : on ne se touche pas physiquement (les combats
sont réglés grâce à des cartes de compétence, suivis d’une simulation). Et
puis l’horloge sonne 20 heures. Soudain toutes les lumières s’éteignent, en
termes de jeu, cela signifie que les plombs ont sauté, mais aussi que la partie
vient de commencer. Les joueurs découvrent peu à peu les lieux avec leur
lampe de poche : le bureau où traîne le journal du professeur Adams
mystérieusement disparu, puis une grange où d’étranges expériences
semblent avoir eu lieu, ensuite la cave dans laquelle une pléiade d’indices a
été dissimulée (mais tous ne seront pas trouvés par les joueurs pourtant
déterminés à passer l’endroit au peigne fin)... Alors que nous sommes en train
de rassembler les pièces d’un puzzle ésotérico-scientifique survient un
inquiétant personnage aux allures de zombie déjanté (incarné par un
organisateur) qui met en fuite les importuns venus fouiner sur son territoire !
Les joueurs comprennent vite que son comportement étrange cache quelque
chose. N’écoutant que mon courage, je prends le parti de me cacher dans le
grenier avec un autre joueur (ils ne nous auront pas vivants !), pendant que
d’autres décident de tenter de parlementer avec le mystérieux personnage
pour découvrir ce qui se trame dans cette maison hantée.
À la fin de la soirée, les joueurs sont fatigués mais heureux. Certains
échangent avec animation leurs avis sur les complots mis à jour lors de
l’enquête, d’autres enlèvent les dernières traces de maquillage macabre
attestant de leur passage à l’état de créature mort-vivante. Il est passé minuit,
l’organisateur fait un bref débriefing sur les événements de la soirée, démêlant
avec les joueurs les intrigues et expliquant les clés du scénario. Intrigue
politico-religieuse sous couverture d’expérience pharmaceutique avec une
touche de mystère archéologique. Les participants posent leurs questions et
révèlent les secrets de leur personnage. Et l’on découvre qu’aucun n’était
vraiment celui qu’il prétendait être. Pourtant une énigme demeure en suspens,
qu’adviendra-t-il du virus permettant aux morts de se relever ? Pour le savoir,
un seul moyen : se rendre à la prochaine Murder Party.
Pour plus d’infos sur les activités ‘rôlistiques’ dans votre région voici quelques
sites très actifs en Suisse romande :
www.aufildujeu.com
le site de référence pour les GN (jeu de
rôle grandeur nature) et murder parties
en Suisse romande et France voisine
http://lepactedeslapins.ifrance.com
organisateurs de murder parties et GN
(Neuchâtel/ Jura)
www.lahorde.net
organisateurs de GN et murder parties
(Genève)
www.exfalsio.org
organisateurs de GN (Vaud)
[Natalia Aparicio]
S O C I E TE
SO RT I R
Salut les p’tits Dinos ,
Hier soir, le vent venu d’Armorique m’a chuchoté
cette légende celte (voire sexe) :
CINEMA
A RT S
GAM E S
TECHNOLOGIE TR AN S P O RT
VOYAG E
1211 Genève 28
BD
Le vieux Dicodoplus
Case postale 54
LIVRES
Si un jour vous allez en Bretag ne, respectez les
phares et pensez à la sorcière, kenavo !
Murmures Magazine
M A N GA
Le lendemain, la sorcière îlienne érigea des phares en
forme de phallus qu’elle pouvait dresser ou détruire
d’une seule main. Dès lors, avant une escapade
érotique, quel marin osa défier la sorcière ?”
les p’tits Dinos
AN I M E
Un jour, un des marins s’aventura jusqu’à Audierne,
son regard se posa sur une lutine perverse,
amoureux fou, il s’amarra à ses fantasmes.
Sa compag ne voulut le rejoindre et se noya dans ses
larmes.
M US I Q U E
“Sur l’île de Sein vivait une communauté harmonieuse.
A l’aube les hommes partaient pêcher, les femmes
labouraient les maigres parcelles de terre.
Au retour de leurs maris, le repas variait suivant le
fruit des filets.
AN I M E
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ARTS
CINEMA
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La Journée Culturelle des Peuples Autochtones clôturera les réunions du
groupe de travail de l’ONU sur les populations autochtones qui se tiendra du
31 juillet au 4 août au Palais des Nations à Genève. Pendant une semaine, les
représentants autochtones débattront sur des sujets aussi divers que la
protection du patrimoine culturel, la santé, la protection de l’environnement
ou l’éducation.
Alors que les peuples autochtones possèdent des connaissances et un
patrimoine culturel exceptionnels, ils sont souvent marginalisés et confrontés
à de nombreuses difficultés. Si l’on compte quatre cent millions d’autochtones
dans le monde, ce sont plusieurs centaines d’entre eux qui participent au
groupe de travail de l’ONU sur les populations autochtones qui se déroule
chaque été à Genève. Créé en 1982, le groupe de travail est rattaché à la souscommission des Droits de l’Homme.
La Journée Culturelle de Peuples
Autochtones est parrainée par la
Commission suisse pour l’UNESCO
et par le Haut Commissariat des
Nations Unies aux Droits de
l’Homme et bénéficie du soutien
de la Fédération Genevoise de
Coopération. Pour la deuxième
année consécutive, l’association
Traditions pour Demain – oeuvrant
pour la promotion des peuples
autochtones d’Amérique latine –
participera à l’organisation de
l’événement.
Journée Culturelle des Peuples Autochtones
Samedi 5 août 2006, de midi à minuit
Centre d’Accueil de Mandat International
31, ch. William Rappard – 1293 Bellevue
Bus V - arrêt Valavran
Possibilités de covoiturage : www.covoiturage.ch
Melissa Burkhard
022 919 05 21 ou 022 959 88 55
[email protected]
www.mandint.org
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CINEMA
ARTS
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[Melissa et Bolmar]
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
Cet événement vous permettra d’aller à la rencontre des populations
autochtones et de connaître le travail de ceux qui luttent pour la reconnaissance
de leurs droits et de leurs cultures. Chants quetchuas, musique de Sibérie,
danses, expositions de photos et de peintures, films, jeux pour les enfants,
monte de cheval cheyenne, et contes mexicains vous feront voyager au-delà
de nos frontières helvétiques. Vos papilles pourront apprécier des préparations
culinaires traditionnelles, dont une pachamanca : plat typique de la Cordillère
des Andes.
GAM E S
Pour toutes informations complémentaires sur la Journée Culturelle des
Peuples Autochtones ou sur les activités de Mandat International en général,
vous pouvez consulter le site web ou prendre contact avec eux par email.
Alors rendez-vous le 5 août à Bellevue !
BD
Comme mentionné plus haut, les activités de Mandat International sont
développées grâce à un investissement bénévole important. Vu la grande
variété des activités de Mandat International et du Centre d’Accueil, toutes les
personnes motivées et compétentes sont les bienvenues. Il y a plusieurs
moyens d’aider. Des stages variés et intéressants sont proposés dans les
domaines suivants : le développement d’un projet, la création de dossiers
thématiques, le soutien et suivi de conférences ou encore une aide
documentaliste. Si vous voulez aider de manière ponctuelle, hors du cadre
d’un stage, vous êtes les bienvenus également. En vous proposant par
exemple comme bénévole lors de la Journée Culturelle des Peuples
Autochtones. Si vous avez envie de connaître un grand événement interculturel
de l’intérieur et si vous êtes disponible pour donner un coup de main à l’équipe
sympathique de volontaires ce jour-là ou avant, pour aider à la mettre en
place, l’occasion est à saisir. Cela peut être une expérience très enrichissante
dans un milieu culturel varié et intéressant.
LIVRES
Depuis 2004, Mandat International organise une grande Journée Culturelle
des Peuples Autochtones destinée au public dans le cadre enchanteur du
Centre d’Accueil pour les Délégations et Organisations Non Gouvernementales.
L’entrée est libre et gratuite et la manifestation dure de midi à minuit.
Mais qui est en fait Mandat International ? Il s’agit d’une fondation d’utilité
publique qui soutient la participation des délégués non gouvernementaux
(ONG, communautés autochtones, centres de recherche, etc.) aux conférences
internationales. Elle gère le Centre d’Accueil pour les Délégations et
Organisations Non Gouvernementales qui permet d’héberger, d’informer,
d’orienter et d’accompagner les délégués des pays en développement. La
plupart de ses projets reposent sur du bénévolat et visent à promouvoir la
coopération internationale. Mandat International gère également un centre de
documentation, ainsi que plusieurs sites d’information sur Internet (www.
mandint.org).
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M A N GA
Si vous passez par Bellevue (Genève) le samedi 5 août 2006,
vous risquez de croiser l’un des représentants des peuples
Amérindiens, Berbères, Papous ou encore Inuit. Demandez-lui
alors de vous montrer le chemin menant au Centre d’Accueil de
Mandat International, grande bâtisse accueillante au milieu de la
campagne genevoise. C’est là que vous pourrez découvrir, dans
une ambiance chaleureuse et festive, les richesses des cultures
autochtones de notre monde.
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AN I M E
> Journée Culturelle des Peuples Autochtones
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–
> Noctambus
Dès son entrée au Divino, on est surpris par l’excellent travail
effectué pour l’aménagement de l’espace du club par toute l’équipe
pour offrir à sa clientèle un espace de convivialité parfaitement
illuminé pour les nombreux danseurs qui ondulent leur corps sur le
‘dancefloor’, qui se trouve en plein centre du club.
Entièrement réaménagée, la déco exploite
parfaitement l’énorme superficie du club
en dispersant rien de moins que trois
bars un peu partout autour de la piste de
danse. Des bars aux styles différents et
stratégiquement bien placés : Le premier
fait de bois est situé juste en face du DJ, le
deuxième se trouve juste au bord de la
piste de danse et le troisième qui offre
un espace de tranquillité pour pouvoir
respirer et siroter un cocktail, se trouve
juste en dessous du coin VIP, un coin qui
peut tout de même accueillir facilement une cinquantaine de personnes et
offre à ses nombreux habitués un grand espace fun pour faire la fête.
BD
L I V R ES
Après avoir célébré ses dix ans cet hiver avec les 200 gagnants du
jeu concours – spécial anniversaire, les Noctambus vous préparent
un bel été avec au programme plus de spectacles, plus de dialogue,
plus de temps et plus de musique !
A partir du 26 mai 2006, les lignes Noctambus des trams N13 et N15 ont un
nouveau terminus prolongé jusqu’à Palettes et des horaires modifiés. La ligne de
tram N16 a également un nouvel horaire. Retrouvez tous les détails des itinéraires
et des horaires sur le site Internet des Noctambus www.noctambus.ch.
Situé stratégiquement entre Genève et
Lausanne, tout près du Bowling de Gland,
le Divino Club possède des tarifs d’entrée
et des consommations très accessibles
(vous serez très surpris par les prix !) qui
défient toutes concurrences. Nul doute
que ce Club va faire des adeptes !
[Carlos Mühlig]
Avenue du Mont Blanc 38, Gland, www.divino.ch
> Le Cult Club
Lausanne, une ville qui ne cesse de se modifier et de proposer
des nouveaux lieux alternatifs pour devenir peu à peu tout
simplement la capitale de la nuit ! Parmi cette multitude d’endroits
pour faire la fête, attardons-nous sur le Cult Club. Déjà connu par
les nombreux ‘night clubbers’ qui le fréquentent, il compte parmi
les endroits les plus courtisés par les Suisses romands.
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
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> Divino Club
Le Cult Club est l’un des endroits qui met en avant la cité lausannoise en
proposant à ses nombreux visiteurs des soirées variées pour satisfaire tous les
goûts. Avec des soirées Latino, Ladies Nights ou encore avec des soirées à
thèmes comme les Celebreighties, le Cult Club est vraiment un endroit unique
en son genre qui vous plonge dans une ambiance purement années 70 avec un
décor en blanc aux lumières froides ou chaudes. Pas trop grand mais pas trop
petit non plus, le Cult nous offre une programmation très diversifiée et cela tout
au long de l’année. Le club est à (re-) découvrir avec sa nouvelle surface VIP.
Désormais, pour savoir où sortir en région et annoncer un évènement
nocturne, le site des Noctambus propose aux internautes d’annoncer
gratuitement leurs agendas culturels nocturnes. A noter déjà : de mai à
septembre 2006, les Noctambus vous donnent rendez-vous un lundi par
mois pour participer à la Monday Night Skate. Il s’agit d’une ballade nocturne
en roller à travers la ville. Premier rassemblement le 29 mai 2006 dès 19h00
sur la place Neuve à Genève. Tous les détails sur www.mondaynightskate.ch.
Les Noctambus sont aussi heureux d’annoncer leur nouveau partenariat avec
naxoo, la TV se déchaîne sur www.naxoo.ch.
Les Noctambus : services de transports publics nocturnes genevois, fondés
par les membres des parlements des jeunes de Meyrin et de Genève avec le
soutien des communes en 1995 desservent actuellement 60 communes avec
12 lignes en circulation tous les vendredis et samedis, de minuit à 3h45
(dernier départ). Le réseau Noctambus est aujourd’hui un produit des
Transports Publics Genevois qui propose une offre complète de transports
urbains collectifs intégrée à Unireso® avec une fréquence de 20 minutes entre
minuit et deux heures du matin. Les modérateurs Noctambus sont toujours
présents sur certains bus du réseau pour faciliter l’accueil des clients et veiller
à ce que les meilleures conditions de transport soient remplies. Depuis
l’intensification des dessertes sur le réseau urbain, la fréquentation des
Noctambus a véritablement explosé… Un succès qui est partagé avec
quelque 300 000 usagers comptabilisés pour l’année 2005.
Au fil des années, les Noctambus ont évolué pour devenir non seulement le
moyen de transport nocturne pour rentrer facilement à la maison pour les
jeunes et les moins jeunes de la région franco-valdo-genevoise mais aussi et
surtout un véritable atout pour se déplacer en ville en toute sécurité et vivre
au rythme de la nuit.
[Sylvia Clementi]
www.noctambus.ch
Un joyau qui a su trouver ses marques auprès d’une clientèle branchée, jeune
et select qui reste satisfaite depuis de nombreuses années des musiques
électroniques et des nombreux artistes R’n’B de passage par la capitale
vaudoise !
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[Carlos Mühlig]
Place Chauderon 18, Lausanne, www.cult-club.ch
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> La Chaux-de-Fonds by Night
Fatigués des éternels ‘Alors ce soir, Genève ou Lausanne ?’, envie
de découvrir d’autres horizons ? Murmures s’est rendu tout au nord
de la Suisse, là-haut sur la montagne, là où les gens savent être
chaleureux même sous la glace, pour dénicher les meilleurs spots
de sortie de La Chaux-de-Fonds, troisième ville de Romandie.
Premier arrêt au café du centre
culturel de l’ABC, où se mêle la
faune trentenaire de toute la
région, une clientèle de jeunes,
d’artistes et d’intellos bohème.
Pour débuter la soirée, pourquoi
pas une petite toile ? L’ABC
propose pour le mois de juin le
film ‘Il Caïmano’ de Nanni
Moretti, en V.O. pour faire rêver
d’Italie vos oreilles. Après cela,
une halte pour les papilles s’impose dans le café confortable et coloré :
assiettes délicieuses, parfois exotiques, concoctées par le chef cuisinier sri
lankais. Soupes ou salades dès 4.50 CHF, et surtout un sublime moelleux au
chocolat qui fond dans la bouche, pas dans la main. Pour ceux qui passent
juste boire un verre : un choix de bières étrangères tirées à la pression, des
vins, des thés et des sirops pour tous les goûts. Le lieu est idéal pour faire
de nouvelles rencontres (les Chaux-de-fonniers sont incroyablement
chaleureux, vous risquez de ne plus jamais vouloir rentrer chez vous !) au
bar ou dans les fauteuils douillets au fond de la salle, où les discussions
philosophiques vont bon train.
Départ pour le nouveau bar de La Tchaux, ‘La Boca’. Ouvert au mois de février
de cette année, La Boca, toute peinte de rouge éclatant tel une bouche prête à
croquer la nuit, est le nouveau passage obligé pour débuter une ‘noce’ dans la
ville du Corbusier. Avec sa petite salle lounge où trônent un piano pour les
artistes, des bouquins et atlas pour faire rêver, un fauteuil à bascule
anachronique et un jeu de go pour les plus courageux, on vient y boire un
verre, grignoter une ‘pizzalade à la Norbertine’ (spécialité bocacienne) ou se
trémousser au son d’un DJ hip-hop, electro ou reggae selon la soirée. Chaque
mois, les murs vermillon se couvrent des oeuvres d’un artiste de la région, les
deux jeunes gérants voulant faire de ‘La Boca’ un lieu d’échange inter-culturel,
inter-éthnique et surtout intéressant, même pour les fêtards les plus déjantés.
Les nuits se finissant généralement au mythique Bikini Test, n’oubliez pas de
vous arrêter en chemin à l’alternatif Antabuse, au convivial P’tit Paris ou au
stylé Numéro 9.
[Natalia Aparicio]
Café ABC, Rue du Coq 11, La Chaux-de-Fonds, www.ABC-culture.ch
La Boca, Rue du progrès 65, La Chaux-de-Fonds, www.laboca.ch
> Le Bypass
Genève est certainement connue comme l’une des villes les plus
touristiques de Suisse, car nombreux sont les visiteurs étrangers
qui la fréquentent pendant la journée et surtout pendant l’été. Le
soir c’est toute une foule de gens désireux de faire la fête dans un
lieu chic et glamour qui s’y rassemble. Ce type de clientèle saura
dorénavant qu’un nouveau lieu vient de renaître, pas si loin du
centre de Genève, tout équipé pour le meilleur confort de ces futurs
clients et habitués, qu’ils soient étrangers ou de la région.
En effet, depuis sa ré-ouverture fin 2005, le Bypass n’a cessé de faire parler
de lui avec des critiques très positives sur son avenir. C’est un lieu unique de
500m2 repartis sur trois espaces à l’architecture simple mais luxueuse,
composée de matériaux élégants tels que cuir blanc, bois et verre fumé ou
encore marbre. Tout ceci réalisé tout de même par l’un des meilleurs studios
d’architecture en Europe, élu par le ‘Night Design Magazine’. Le club est aussi
doté des dernières technologies en matière de son, de lumière et d’image ce
qui met vraiment en avant la qualité de l’établissement. Avec son espace
‘Entreprise’, ce lieu particulier, baignant dans une atmosphère déjà très
‘lounge’, est un endroit excellent pour l’organisation de soirées d’entreprises,
pour le lancement de produits, des défilés de mode ou encore pour des
concerts privés. Le Bypass peut accueillir ainsi des dîners assis jusqu’à 300
personnes, des cocktails dits ‘dînatoires’ jusqu’à 700 personnes ou bien
encore des soirées à thèmes jusqu’à 1000 personnes.
Vous l’aurez remarqué, un lieu comme celui-là, qui peut accueillir et offrir ce
type de prestations, reste assez rare mais pas unique dans une ville où le monde
de la nuit est toujours en manque d’innovation. Le Bypass est peut-être le club
qui attirera la curiosité des nombreux visiteurs de Genève dans les mois à
venir, grâce notamment aux soirées Jet-Set, qui accueillent des stars nationales
comme internationales, telles que le groupe Organiz, Céline Nusbaumer,
Smaïn ou encore Gwendale Peizerat
qui ont été présents pour la soirée
d’inauguration officielle.
Encore des nombreuses soirées
à thèmes et avec des invités de
prestige, qui seront par ailleurs
bien accueillis dans le carré
baroque bien protégé et à l’écart
des nombreux importuns, seront
au programme à l’avenir au Bypass et nul doute que les fans de soirées
glamour et chics seront au rendez-vous ainsi que les hommes d’affaires,
mannequins et autres décideurs. Attention tout de même aux dépenses !
[Carlos Mühlig]
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Route des Jeunes 9, Les Acacias, www.bypass.ch
> CONCOURS ‘Bypass’
Gagne des invitations pour une soirée au Bypass en envoyant
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Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci au Bypass
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un wee Festival (UK)
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±
> Guns N’ Roses
Septième édition pour ce festival plutôt
passé inaperçu jusqu’ici, peut-être tout
simplement parce qu’il se veut gratuit et
destiné aux familles. Les artistes qui s’y sont
produits ne sont pas plus connus (BZH,
Fahrenheit, Stone City Blues Band), mais
qu’importe, l’essentiel est de passer un bon
moment. Séparé en trois soirées à thème,
le festival a choisi de laisser la place au metal hurlant pour le premier jour.
Le rock celtique sera à l’honneur le lendemain. Quant au samedi, la world
music viendra apporter quelques couleurs exotiques. Pour la première
fois, le festival proposera une soirée le mercredi avec un spectacle de
grande dimension. Soirée appelée ‘Exclusivité’ qui mettra à disposition les
infrastructures du festival pour un groupe ou une société.
Au début des années nonante, ils étaient le plus grand groupe rock en
circulation. Nés dans les locaux les plus fumeux de Los Angeles, ils étaient
arrivés à remplir les plus grands stades du monde. Le succès est atteint
avec ‘Appetite For Destruction’ en 1987, un concentré de hard rock et street
rock’n’roll qui déborde de rage et de sueur. A la suite de la sortie de ‘Use Your
Illusion’ en 1991, ils obtiennent un statut de rockstars interplanétaires. Après
sera le début du déclin dû à des problèmes internes et le départ de tous les
membres originaux qui laissent Axl gérer un groupe dont il détient les droits
du nom. Treize ans plus tard,
ils reviennent en Suisse pour
un concert au Hallenstadion.
Il ne s’agit plus de la formation
originale, mais quand même
un événement à ne pas rater !
[Anna K.]
[Andy G.]
www.colombestival.ch
www.goodnews.ch
du 23 au 26 août 2006, Lausanne
> Festilac
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ARTS
CINEMA
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> Colombestival
du 21 au 24 juin 2006,
Collex
Voici la quatrième édition du Festilac, Open Air
acoustique et vocal qui ouvre sur la voie
de l’été. Dans un cadre idyllique, le festival
mise non seulement sur une programmation
des plus alléchantes, mais aussi sur une
décoration particulièrement soignée. Cette
année, l’ambiance sera chaude, rappelant par la
décoration et des jeux de lumière, la chaleur du Brésil. La première soirée se
veut nostalgique avec des artistes qui ont fait un tabac dans les années 80,
entre autres Jimmy Sommerville, les Bananarama, Emile (chanteur du groupe
Gold). Pour les autres soirs, des artistes confirmés tels que Nicoletta, Anggun,
Daniela Mercury, etc. Le festival n’a pas oublié les fans de foot qui pourront
suivre les matchs sur écrans géants sous une tente, entre les concerts.
21 juin 2006, Hallenstadion, Zürich
> Foire Aux Vins
du 11 au 20 août 2006, Colmar
Quasiment dix jours de concerts ! La Foire Aux Vins ne recule devant aucun
moyen pour attirer les foules avec une programmation éclectique mais surtout
des noms qui donnent l’eau à la bouche comme Raphael, l’homme qui a affolé
les compteurs de ventes en 2005, ainsi que les révélations Amadou et Mariam.
Comment ne pas trouver son bonheur avec des artistes aussi différents et
renommés que Jean-Louis Aubert, La Grande Sophie, Indochine, Jamiroquai
ou Benabar ? Côté rock’n’roll, place tout
d’abord à Robert ‘The God’ Plant ou
l’ancienne génération qui va mettre tout
le monde d’accord pour ensuite faire place
aux jeunots de Placebo et Franz Ferdinand
Bien que l’on regrette qu’il n’y ait qu’un voire
deux artistes par soir, la Foire s’annonce
belle à Colmar !
[Anna K.]
[Carole-lyne Klay]
www.foire-colmar.com
www.festilac.com
> Montreux Jazz Festival
du 30 juin au 15 juillet 2006
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
BD
2006 voit arriver non seulement la quarantième édition du Montreux Jazz
Festival, mais également les septante ans de son créateur, Claude Nobs. La
programmation sera à la hauteur des deux événements !
Le Montreux Jazz fera une fois de plus la part belle au rock, avec notamment
dEUS (12 juillet) actuellement en tournée, Deep Purple (15 juillet), Gotthard
(14 juillet) qui vient de sortir un album live enregistré lors d’un méga concert
à Zurich, ou The Strokes (14 juillet, déjà complet) : Les New-Yorkais ont lancé
en janvier leur troisième album ‘First Impressions Of Earth’ et viendront en
exclusivité suisse. Il y aura une trentaine d’autres exclusivités comme Van
Morrison (2 juillet), Sting et Morissey (11 juillet). B.B. King, le 3 juillet, nous
donnera une occasion unique de le voir, puisqu’il s’agit de sa dernière tournée
européenne. Côté jazz, citons le saxophoniste David Sanborn et Al Jarreau
(3 juillet), Diana Krall (5 juillet, déjà complet) ou encore Herbie Hancock
(11 juillet). ‘The Essential Herbie Hancock’, rétrospective de son œuvre, a été
éditée cette année. Les traditionnelles nuits brésiliennes auront lieu les 7 et 8 juillet.
Carlos Santana viendra les 9, 10 et 12 juillet, pour trois différents projets ! Et
enfin, citons encore un hommage à Claude Nougaro, rendu le 10 juillet, par
entre autres Bernard Lavilliers, Victoria Abril et Arthur H.
A ne pas oublier non plus, l’ambiance unique du festival off, sur les quais de
Montreux, qui permet de sympathiques découvertes. Ce ne sont pas moins de
quatre-vingt formations qui donneront des concerts sur les seize scènes
gratuites !
[Nikki Raeber]
www.montreuxjazz.com
> CONCOURS ‘Festilac’
> CONCOURS ‘Foire Aux Vins’
Gagne une invitation pour le ‘Festilac’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne une invitation pour la ‘Foire Aux Vins’ en envoyant
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Festilac
Merci à la Foire Aux Vins
SO C I E T E
> Boodaman
SORT I R
Celyane (de Perroy) est le groupe romand de rock français qui
monte ! Après un premier album éponyme sorti en octobre 2005,
ils ont entamé une tournée qui comprend encore beaucoup de
dates cet été. Celyane ose varier les genres. Entretien avec Fred,
chanteur et guitariste, et Fabien, bassiste, qui se prêtent au jeu
de l’interview, décontractés, au bord du lac.
Boodaman s’est produit plusieurs fois sur scène ces derniers
temps. Outre la promotion de son album ‘New Environment’ produit
par le label genevois Pragma Music, il est un musicien, un vrai,
pour qui la prestation scénique est un élément primordial.
M US I Q U E
> Celyane
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14
CINEMA
Quelle est la part de répétition avec les musiciens ?
> Elle est importante, comme pour n’importe quel groupe. Si le son sort de
machines, si nous avons des pilotes informatiques, la musique vient toujours
des mêmes hommes. La préparation est indispensable.
Comment choisit-on le programme ?
> Plus que le lieu c’est le public qui va déterminer quel set sera joué.
Actuellement j’en ai deux : un pour les clubs, plus pointu et destiné aux
connaisseurs, et l’autre orienté tout public, plus centré sur des ambiances
musicales pour des événements tels que la Fête de la Musique.
ARTS
VOYAG E
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
GAM E S
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M A N GA
AN I M E
La musique électronique est par essence enregistrée. Le live est-il
lié au progrès technologique ?
> Je suis en partie d’accord, le progrès rend la réalisation d’un live électro
plus accessible. Toutefois avec du travail on faisait la même chose il y a dix
ans. Au début je ne travaillais qu’avec des instruments pilotés sans ordinateur.
Je me jurais alors de ne jamais en utiliser. Le PC est devenu entre-temps un
élément important.
Quelle est la question que vous n’aimez pas que l’on vous pose ?
> Fred : Qu’on nous demande si on est un groupe engagé. On a fait une
chanson sur les sans-papiers, mais c’est juste parce qu’on était inspirés par le
thème, c’est tout.
> Fab : Non, on n’est pas engagés, on fait de la musique pour le plaisir, parce
que ça nous plaît. Nous ne défendons pas de cause
Et quelle question aimeriez-vous qu’on vous pose ?
> Fred : Qu’est-ce que ça fait d’être aussi célèbres ? (rires) En fait, je pense que
ça m’amuserait les premières fois, puis plus vraiment.
> Fab : Et puis, on ne veut pas forcément devenir célèbres. Ce qui serait cool,
c’est qu’on puisse vivre de notre musique.
Ce programme est-il rigide ?
> En partie bien sûr puisque je me base sur des boucles, des séquences
programmées. Mais j’ai toujours un synthé au moins, ce qui me permet à tout
moment d’intervenir dans le développement en accord avec les attentes du
public. Et je garde aussi une piste de secours.
Tu es aussi DJ…
> Je suis avant tout musicien et j’ai dû me mettre au mixage. Travailler avec
des disques est plus facile. Si les gens n’aiment pas ta plaque, tu la changes
et le tour est joué. Si c’est ta musique qui déplait tu te trouves très mal. Et il
m’est arrivé aussi de suer le chaud et le froid lors d’un live pour m’entendre
dire ‘Cool ton mix, t’as trouvé où les disques ?’ On reste assimilé à un DJ et
seule une minorité d’initiés comprend le travail réalisé.
Comment le groupe s’est-il créé ?
> Fred : A la base, avec mon frère (Gilles, guitare), on faisait des projets en
anglais. Puis on s’est retrouvés sans groupe. Et j’avais remarqué que les gens
se foutaient des textes que j’écrivais, j’avais l’impression de servir à rien.
Alors on a décidé de passer au français et de refaire un groupe. On a passé
pas mal d’annonces. Beaucoup de ceux qui répondaient étaient des mecs de
plus de quarante ans, mais on a préféré taper dans le mineur (rires, Fab a
quand même vingt et un ans maintenant !). On s’est tout de suite trouvés, et
trois mois après, on enregistrait les premières chansons avec Fab et Seb (à la
batterie).
> Fab : C’était peut-être un coup de chance. Puis tout a été très vite. Moi c’est
mon premier groupe. Je voulais juste faire de la musique avec des gens. Et le
fait que ça ait été vite, ça me plaît, j’aime bien.
Comment composez-vous vos chansons ?
> Fab : C’est Gilles et Fred qui arrivent avec les premières idées, les premières
mélodies à la guitare. Puis on développe tous ensemble. Et en dernier, Fred
écrit les paroles.
> Fred : Pendant des mois, je chante n’importe quoi sur les musiques. Puis
après seulement, je commence à écrire les textes. Je me base toujours sur
deux-trois phrases sympas et je tourne autour. J’aime jouer avec les mots.
Nous retrouverons Celyane en concert entre autres au Paléo le 18 juillet, ainsi
qu’en France, au Rock’n Poche, le 29 juillet. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à
aller regarder leur site internet.
Ne t’adresserais-tu qu’à eux ?
> Surtout pas ! S’il est vrai que nombre de personnes ne se soucient guère de
qui passe la musique, cette majorité est peut-être plus sensible à la musique
dans son sens absolu. Pour la plupart l’électro c’est du ‘boum-tchak’. Mais
dans un live les gens voient les machines, les câbles et ils sont souvent
curieux. J’ai passé de merveilleux moments à expliquer comment je venais de
faire mon show à des personnes mille fois plus ouvertes que certains puristes
technoïdes. Comme dans tous les arts, il s’agit d’abord de sentiments !
[Nikki Raeber]
[Etienne K]
www.celyane.com
www.boodaman.com
> CONCOURS ‘Celyane’
> CONCOURS ‘Boodaman’
Gagne un exemplaire de l’album ‘Celyane’
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Gagne un exemplaire de l’album ‘New Environment’
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Merci à Irascible
Merci à Pragma Music
Ensemble Vide, groupe genevois, est bien présent dans notre
paysage. Fondé en 2001, ils comptent déjà deux albums à leur
actif et nombre de concerts conséquents et pas des moindres,
entre autres Festival Voix de Fêtes, Chat Noir, etc.. Pour la sortie
de leur nouveau double album, ‘La cerise sur le gâteau’, j’ai
rencontré Claire (chanteuse) pour en parler.
Ayant créé la surprise avec leur premier album éponyme en
proposant une recette inédite faite de reprises version bossa de
classiques new wave et de post punk, les Français de Nouvelle
Vague remettent le couvert avec ‘Bande à part’ qui poursuit le
travail en offrant ce deuxième volet tout aussi inspiré et d’une
élégance certaine. Marc Collin nous en parle.
M US I Q U E
Pourrais-tu nous présenter le groupe ?
> C’est quatre personnes, Christophe qui chante et joue de la guitare, moi qui
chante, Johannes à la guitare électrique, mandoline et harmonica, Nimrod
piano et accordéon. Il y a des musiciens invités sur nos albums, mais sur
scène nous sommes quatre. C’est difficile de définir notre groupe… nous
faisons de la chanson francophone, il y a un texte et ensuite une musique qui
vient le porter, il y a un esprit assez libre, c’est léger, ludique, avec un certain
deuxième degré. Sarah Gabay, scénariste du film ‘Les petites couleurs’, a
réalisé la pochette de notre dernier double album. Pour nous, les photos
utilisées sont très importantes. Les visuels et la musique traduisent un certain
univers qu’on avait envie de transmettre. La photo du télésiège est toute une
histoire... nous somme partis à Chamonix, on a fait les photos à 7h du matin,
avant que le télésiège soit mis en marche. Mais il a été mis en marche à 8h
quand nous étions encore dessus, on a dû sauter...
SO C I E T E
> Nouvelle Vague
SORT I R
> Ensemble Vide
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Après la sortie de votre précédent album, vous avez fait beaucoup de
concerts ; allez-vous faire de même pour celui-ci ?
> On va en faire plus, pour nous le but c’est de jouer. Notre nouvel album
existe, il va mener sa vie et on veut jouer.
[Carole-lyne Klay]
www.ensemblevide.ch
Vous semblez proches du monde du cinéma, tant au niveau approche
d’un morceau que du titre du second album qui fait référence à
Godard…
> Mon premier truc c’était d’être réalisateur donc j’ai fait l’école de cinéma.
Même si j’ai complètement arrêté pour faire de la musique, forcément ça
ressort. Ce sont vraiment mes deux passions donc elles sont présentes sans
que ce soit vraiment conscient. Mais oui il y a plein de références au cinéma
dans les arrangements, la production et les titres. Je fais aussi des musiques
de film et j’aime envisager un morceau comme un petit film. J’aime savoir ce
que ça génère comme émotion en imaginant ces scènes.
Penses-tu que l’album suivant continuera l’aventure dans le même
sens ?
> Oui. En fait, on était partis pour un seul album, mais vu que ça fonctionne,
je pense qu’il y a encore matière à faire quelque chose car il y a plein d’autres
morceaux excellents. Ce sera le dernier car j’aime bien les trilogies.
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
GAM E S
Comment avez-vous travaillé sur ce nouvel album et en quoi est-il
différent du précédent ?
> C’est un double album qui part dans plusieurs directions au niveau musical,
c’est-à-dire qu’il y a une direction plus rock, disco, samba. On a essayé
d’explorer, de trouver la musique qui collait le mieux à ce qu’on raconte. Il est
moins intimiste, il est plus arrangé, plus produit, toutes les chansons sont
nouvelles. ‘La cerise sur le gâteau’ a été produit en studio, il y a dix chansons,
il est plus rythmé. ‘Lunday Afternoon’, composé de neuf chansons, a été
enregistré lors d’un petit concert live, il est plus fragile et intimiste.
BD
Est-ce que votre premier album a bien fonctionné et a-t-il réussi à
dépasser les frontières suisses ?
> Non, mais le Röstigraben. Ils ont tous été écoulés, on en a vendu environ
sept cents. On a eu du plaisir à donner des concerts en Suisse allemande, où
on nous a toujours accueillis chaleureusement.
Etes-vous de ceux qui pensent que rien de nouveau ne sort
maintenant car tout a été fait ?
> Il y a des choses intéressantes qui sortent. Avant l’underground passait
au grand public. Maintenant ça n’existe quasiment plus. L’underground est
séparé dans des micro-scènes qui restent underground. Il ne se passe rien
pour le grand public. Du coup, on se penche sur le passé. Quand j’étais gamin,
on écoutait de la musique de l’époque. Il ne me serait jamais venu à l’idée
d’acheter un disque des Beatles. Maintenant, c’est différent, on est plus
tournés vers le passé. C’est ce qui fait le succès de Nouvelle Vague. Le succès
d’un disque c’est souvent une question de chance, d’être là au bon moment.
LIVRES
Vous avez cartonné avec votre premier album, comment avez-vous
eu cette idée de mélanger new wave et bossa ?
> Lorsque j’étais jeune, j’étais un grand fan de new wave. C’était vraiment ma
culture musicale. Ensuite, je suis devenu producteur, compositeur et j’ai
commencé à analyser ces morceaux et je me suis dit qu’il y en avait de très
beaux. On dit toujours qu’un bon morceau tient bien guitare/voix. J’ai eu
envie d’écouter ce que ça donnait avec un côté bossa car je trouve que c’est la
meilleure musique pour accompagner une chanson et voilà.
VOYAG E
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> CONCOURS ‘Ensemble Vide’
> CONCOURS ‘Nouvelle Vague’
Gagne un exemplaire de l’album ‘La cerise sur le gâteau’
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Longue vie aux gagnants
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Série 2006
Jusqu'à Fr. 4000.– par mois
et pour toujours.
Rento Attitude: Plus besoin de pointer pour gagner.
Comment est venue l’idée de la pochette ? Et de la collaboration avec
Fabian Sbarro ?
> J’ai rencontré Fabian par un ami dont il avait fait la pochette de son groupe
de jazz. Je l’ai fait venir en concert, il a beaucoup aimé et accepté de faire la
pochette.
Qu’apporte Raphaël Noir dans la mise en scène ?
> Par rapport aux concerts normaux et au disque, c’est qu’il y a beaucoup plus
une mise en danger. Il a travaillé avec tout le groupe, pas qu’avec moi. On a
beaucoup bossé les attitudes pour qu’on soit homogènes. Il arrive à faire
comprendre aux gens ce qu’il faut faire pour que ce soit bien pour tous. Il amène
beaucoup de force.
Comment se déroule un moment de composition ? D’abord texte ou
musique ?
> J’ai des carnets où j’écris plein de choses par thème. Après la musique.
Mais je suis plus thème en général. Et très mélodie aussi.
D’où t’es venue l’idée d’utiliser une guitare à 12 cordes ?
> Etant bercé par la chanson française, j’ai vu Renaud et Jean-Louis Aubert
qui en avaient une. J’en ai acheté une que j’ai toujours sur scène. Elle a du
vécu derrière elle, je l’aime beaucoup.
Avec quelle formation préfères-tu jouer ? Solo, trio, groupe ?
> Maintenant je préfère vraiment en groupe. En duo aussi, avec d’autres
artistes comme Lole ou K.
Quel est ton moyen de décompression ?
> Me balader dans la nature, des choses simples qui font du bien !
Les gens aiment classer la musique. Comment classes-tu la tienne ?
> Chanson rock. Des textes en français, mais sur scène ça bouge beaucoup
avec un côté énergique.
Donne-moi un mot qui caractérise le mieux ta musique !
> Sincère.
Quelles sont tes influences ?
> Il y en a beaucoup. J’aime bien U2, Matchbox 20, John Mellencamp, Bruce
Springsteen, Bob Dylan, Coldplay, REM, Seal, Ezio, David Bowie... il y en a
tellement !
Que penses-tu de la scène rock en Suisse ?
> Je pense que nous faisons des progrès ! (rires) Mais c’est drôle, tu as déjà
entendu des trucs comme ‘c’est pas mal... pour un groupe suisse’ ? Bien sûr
que c’est pas mal, pourquoi cela ne serait pas bien juste parce que c’est fait en
Suisse ? Nous avons beaucoup de bons musiciens dans notre pays, comme
Stefan Eicher, Dieter Meier ou des groupes comme Lovebugs, Core22…
Mais en Suisse, nous n’avons pas ce culte de la star. C’est bien si ça nous aide
à garder les pieds sur terre. Mais le problème c’est que nous avons tendance
à sous-estimer nos produits suisses. Et ce n’est pas le meilleur moyen pour
vendre. Je ne comprends pas : pourquoi ne pas soutenir notre musique ?
Nous avons des grands talents.
Quels sont tes projets ?
> Je travaille sur plusieurs choses. J’ai produit des morceaux pour un groupe
et je viens de finir une production avec un groupe bernois. Je travaille aussi
sur de nouvelles chansons pour le prochain album. Mon groupe et moi
préparons aussi des concerts. Nous jouerons à l’Open Air de Huttwil le 7 juillet
prochain.
[Katia]
www.ad-rian.com
SORT I R
SO C I E T E
‘Coming Home’ est sorti en mars. Comment est-il perçu ?
> Il est bien accueilli, surtout en Romandie. Mais aussi en Suisse alémanique,
nous passons de plus en plus à la radio. Je suis conscient que c’est difficile
de passer à la radio et je me sens privilégié d’entendre ma musique sur les
ondes.
M US I Q U E
Pourquoi t’es-tu dirigé dans le monde de la musique ?
> C’est plutôt la musique qui m’a choisi ! Un jour tu prends une guitare, tu
chantes, et puis tu vois les regards qui changent ! Cela te pousse à continuer
et tu y prends du plaisir. Ça provoque une émotion.
Pourquoi es-tu revenu en Europe après tant d’années aux Etats-Unis ?
> Une partie de moi aime l’Europe parce que mes racines sont là. Mais l’autre
partie aime les Etats-Unis parce qu’il y a beaucoup de choses que j’y ai
apprises et vécues. Mais quand Clinton a quitté la Maison Blanche, un sérieux
conflit a commencé pour moi. J’ai décidé d’en faire une chanson, comme
beaucoup d’autres compositeurs, rien de nouveau mais de mon point de vue
personnel, très important. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés à
regarder les activités criminelles du gouvernement Bush. Il n’y a aucune
excuse pour la guerre ou la torture.
≤
17
GAM E S
Peux-tu te présenter en deux mots ?
> Marc Aymon, 24 ans, Valaisan, suite à une aventure en groupe j’ai sorti mon
premier disque solo en janvier.
CINEMA
Ad-Rian, Adrian Sturzenegger de son vrai nom, a joué dans un
groupe de rock à Los Angeles avant de faire de la musique dans les
rues de grandes villes européennes puis de fonder en Suisse le
groupe Cinéma Paradiso. Aujourd’hui, il revient en solo avec un
album de pur pop rock, intitulé ‘Coming Home’. Il nous en dit plus
sur lui et sur sa musique.
ARTS
A l’occasion de ses futurs concerts sur de grandes scènes
(Francomanias de Bulle, La Fiesta de Payerne, Festival de la Cité
Lausanne, Paléo) et de la sortie de son premier CD, j’ai rencontré
Marc Aymon à Lausanne.
VOYAG E
> Ad-Rian
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
> Marc Aymon
A qui aimerais-tu écrire une chanson ?
> Deux chansons sont en cours, mais chut, c’est secret ! Les chansons sont
offertes à ceux qui les entendent.
BD
Comment considères-tu le média internet ?
> Absolument génial, en même temps ça a tendance à
devenir n’importe quoi. J’aime bien le site, le fait que
ça unisse les gens. Mais ça ne remplace pas un
téléphone ou une lettre.
[Séverine]
> CONCOURS ‘Marc Aymon’
> CONCOURS ‘Ad-Rian’
Gagne un exemplaire de l’album ‘L’Astronaute’
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Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne un exemplaire de l’album ‘Coming Home’
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Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Marc Aymon
Merci à K-tel
AN I M E
M A N GA
LIVRES
www.marcaymon.com
SO C I E T E
SORT I R
Quinze ans d’existence pour ce groupe aussi exemplaire que
méconnu. Une évolution incroyable qui les a menés d’un metal
lourd et sombre à un trip rock lumineux et expérimental, avec
comme emblème de charme la délicieuse Anneke Van Giersbergen
et sa voix puissante ou tout en nuance. ‘Home’, intense et
chaleureux, vient consacrer des Hollandais au sommet de leur
art. Une expérience présentée par Frank, le clavier du groupe.
M US I Q U E
> The Gathering
Tout d’abord comment va Anneke ?
> Elle va bien mieux. Elle se repose. Nous avons dû annuler toute la tournée
européenne jusqu’à fin mai pour qu’elle puisse récupérer complètement. Elle
a eu une grave infection des bronches et ce qui comptait le plus était sa
guérison.
≤
CINEMA
18
La pochette est assez sombre dans ses tons et en même temps elle
représente un dessin d’enfant. C’est un peu paradoxal, non ?
> En fait, on ne sait pas qui l’a faite. C’était un graffiti vu dans une banlieue en
Allemagne. Le photographe l’a prise parce qu’il trouvait que c’était un dessin
chouette. C’est un symbole plutôt sympa, ce personnage qui se met les mains
sur le cœur à la recherche de quelque chose. Il n’y a pas vraiment d’idée
derrière tout ça.
ARTS
Vous êtes toujours considérés comme un groupe de metal, comment
expliquez-vous l’amour indéfectible de cette scène ?
> Je n’en sais rien. Nous sommes nés dans cette scène et les gens se
souviennent de notre nom. Et tu n’oublies jamais d’où tu viens. Ce n’est pas
un problème pour nous. Heureusement, il y a aussi des gens de la scène
gothique et d’autres scènes qui sont attirés par notre musique. Nous faisons
une musique alternative.
VOYAG E
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
GAM E S
BD
L I V R ES
M A N GA
AN I M E
Personnellement, je trouve que c’est un luxe de pouvoir inclure un
morceau comme ‘Solace’ qui est très décalé par rapport au reste de
l’album, comme pouvait aussi l’être ‘Liberty Bell’ sur ‘How To Measure
A Planet’. Qu’en penses-tu ?
> Je suis assez d’accord. Je pense que cette chanson est très importante à ce
moment-là de l’album. Juste avant, il y a deux morceaux plus calmes et si tu
ne casses pas ce rythme, ça peut être une spirale mélancolique qui peut tuer
tout intérêt. De toute façon, nous ne nous soucions pas vraiment de ce que
pensent les gens. On aime beaucoup cette chanson. C’est important pour
nous d’écrire de bonnes chansons et si elles sont bonnes elles finissent sur
l’album.
Parlons de ‘A Sound Relief’, votre DVD live sorti en début d’année.
Pourquoi avez-vous décidé d’enregistrer deux fois un concert identique
au lieu peut-être d’essayer d’autres morceaux durant le second ?
> Simplement pour des raisons techniques. Nous voulions être sûrs du
résultat et nous avons décidé d’enregistrer deux fois le même concert et de
prendre la meilleure version. Mais je dois t’avouer que la plupart des morceaux
viennent du premier. Nous étions sans doute plus spontanés.
Qu’avez-vous pensé en voyant tous ces fans venus des quatre coins
du monde ?
> C’est très spécial bien sûr. On ne pensait pas en voir autant à vrai dire. C’est
une petite communauté qui aime se rencontrer pour partager leurs cultures.
Nous en sommes plutôt fiers. Ça nous a réchauffé le cœur de voir tous ces
gens.
Avec la version live de ‘Alone’, on aurait pu s’attendre à quelque chose
de plus heavy, mais à l’écoute de ‘Home’ ce n’est pas vraiment le cas.
Comment en êtes-vous arrivés à cette atmosphère plutôt tranquille ?
> En fait, je n’en sais rien. Je crois que je ne suis pas vraiment d’accord avec
toi. Il y a des morceaux calmes, mais d’autres plus heavy. Si tu écoutes un
morceau comme ‘A Noise Severe’, il y a des guitares heavy ou encore sur
‘Solace’ ou même ‘Home’. Mais qu’entends-tu par heavy exactement ?
Sur ‘Mandylion’ les guitares étaient vraiment heavy par exemple.
> Je ne suis pas d’accord, mais c’est là tout le symbole de la perception de la
musique. Nous écoutons plein de styles différents. Des groupes indépendants
surtout venant d’Angleterre et la définition de heavy est vraiment différente de
celle de beaucoup de gens. Pour nous, heavy, ce sont aussi des émotions ou
des tempo. La façon dont nous sonnons sur ‘Mandylion’ ou ‘Nighttime Birds’,
nous l’avons entendu des milliers de fois et nous ne voulons plus le répéter.
Je pense qu’il y a vraiment des morceaux heavy et pleins d’émotions sur
‘Home’. Nous sommes en 2006. ‘Mandylion’ date d’il y a presque dix ans.
Nous avons changé, évolué. Le côté heavy s’exprime d’une manière différente
et nous trouvons cet album heavy. Mais nous avons déjà entendu cette
question plusieurs fois. Je crois que c’est très personnel la perception que tu
as d’un album.
> CONCOURS ‘The Gathering’
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(réservé aux abonnés)
Merci à Musikvertrieb
C’est le premier album studio sans Hugo et avec Marjolein, comment
cela s’est-il passé ?
> Très bien. Elle a fait du bon boulot je trouve. La basse bien sûr, mais elle a
aussi apporté beaucoup d’idées importantes et a même joué des parties de
guitare, par exemple sur ‘Waking Hour’. Elle a aussi fait des backing vocaux
ce qui donne une chouette couleur à certains morceaux.
Il y a un gros travail sur les vocaux, avez-vous passé beaucoup de
temps sur ce point ?
> Pas tant que ça. Deux ou trois jours. Mais c’est vrai que le résultat sonne
très à fleur de peau. Anneke vit vraiment ce qu’elle chante et ça me plaît
beaucoup.
[Anna K.]
www.gathering.nl
Un dernier mot pour nos lecteurs romands…
>Ecoutez ! Ecoutez ! Et écoutez ! Vous allez certainement aimer le nouveau
‘live’ qui est sorti et venez nous voir au Montreux Festival au mois de juillet !
[Thierry]
[Katia et Hugo]
www.dagoba.com
www.gotthard.com
> CONCOURS ‘Dagoba’
> CONCOURS ‘Gotthard’
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(réservé aux abonnés)
Merci à Season Of Mist
SORT I R
SO C I E T E
Trente-quatre dates en support d’In Flames et Sepultura, une
quarantaine jusqu’en décembre. Un vrai marathon ?
> On devait faire la tournée américaine en première partie d’In Flames et
Sepultura aux Etats-Unis, mais on a eu des problèmes de visas. Du coup, le
management s’est replié sur la tournée européenne. Et c’est une très bonne
chose, ça nous permet d’attaquer le marché européen. C’est vrai que c’est un
rythme effréné mais quand on fait de la musique, la scène reste l’objectif.
Donc on y va et on donne tout ce que l’on a. On finit ce marathon à L’Elysée
Montmartre en décembre. (Ils seront à l’Usine au mois de septembre)
Comment s’annonce l’avenir pour Gotthard ?
> Très bien. On commencera par une série de concerts en Suisse et par une
petite tournée en Allemagne avant que la saison des festivals débute. Pendant
la période des festivals on jouera en Italie, en Espagne, en Norvège et dans
beaucoup d’autres pays européens afin de présenter également l’album live.
Et en octobre prochain, on visitera l’Amérique latine. On visitera le Brésil,
l’Argentine et le Mexique, où justement on se produira avec Rammstein devant
50’000 personnes ! Par la suite, nous retournerons en Russie, pays qui nous
a superbement bien accueillis et où la réception du public a été magnifique.
Lors de notre dernière tournée à Moscou et St-Petersbourg on a fait salle
comble. On y prévoit une quinzaine de concerts.
M A N GA
Les textes ne sont pas à proprement parler un hymne à la joie de
vivre. Qu’est-ce qui vous a guidé pour l’écriture ?
> C’est Shawter qui les a écrits. Il était dans une période sombre. Il y a mis,
malgré tout, des touches d’espoir. Tout n’est pas désespéré. Les textes sont
très marqués, très personnels. Plus personnels que sur le premier album où
ils étaient plus généralistes.
BD
Vortex (bassiste de Dimmu Borgir) en guest… Comment avez-vous
fait ?
> Quand on a composé ces deux morceaux, on voulait une voix un peu plus
lyrique, plus heavy, genre Vortex. Sous forme de boutade, quand on a signé
chez Season Of Mist, nous leur avons dit : ‘Le top serait d’avoir Vortex !’. Et là,
Mickael l’appelle et lui envoie les pré-prod. Deux jours après, Vortex nous
téléphonait pour donner son OK ! Quand on a écouté les morceaux, c’était
magique. Cette voix qui sort comme un ange sur des gros blasts.
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
Est-ce que le fait d’avoir Tue Madsen aux manettes y serait pour
beaucoup ?
> Non en fait, quand on est entré en studio, tout était déjà écrit. On a passé
beaucoup de temps à répéter, peaufiner. On est très perfectionnistes. Tue
nous a dit : ‘C’est votre album. Vous le faites sonner comme vous voulez. Moi
je m’adapte’. Il est plus intervenu au niveau technique. On voulait un côté live
sur cet album, un côté moins froid, moins clinique.
LIVRES
Vos influences, qui vous ont souvent été reprochées par le passé,
me semblent plus distillées. Dagoba aurait-il trouvé son propre son ?
> Aujourd’hui, on est plus mûrs, plus réfléchis. Nos influences sont plus
absorbées. Pour ‘What Hell Is About’, on a voulu créer des atmosphères. On
a apporté des symphonies, des violons, des pianos. Créer une ambiance très
sombre et puissante à la fois. On voulait faire entrer les gens dans notre
enfer.
Justement, pourquoi ce CD/DVD ? On peut l’assimiler comme un
cadeau à vos fans ?
> Oui, en quelque sorte on peut le présenter comme ça. Notre nouveau disque
vient d’une demande de nos fans pour avoir un album live puisque cela fait
déjà seize ans que nous existons et il n’existait pas d’album live. Il représente
toute notre histoire et tout notre univers musical. On pourrait le voir comme
un Best Of de notre groupe. Le CD contient dix-sept chansons et le DVD en
contient vingt-deux. Le réalisateur du DVD a auparavant travaillé avec les
Rolling Stones, donc c’était un privilège de pouvoir travailler avec lui.
19
Merci à Gadget Records
AN I M E
Après avoir entendu le dernier opus de Dagoba, je ne pouvais les
rater au Festimétal le 6 mai dernier où j’ai même eu la chance de
rencontrer Werther et de discuter de l’actualité du groupe.
M US I Q U E
Comment se passe cette tournée ?
> Cela se passe super bien. On a commencé en août 2005 avec quelques
festivals en Suisse alémanique et après on est partis en Hollande, en
Allemagne et en Autriche. En octobre, on a débuté la grande tournée
européenne qui a duré deux mois et demi. On est passé de l’Angleterre à la
Russie, en passant en Espagne, au Portugal, en Slovénie, en Croatie, en
Hongrie et bien d’autres pays européens. Notre avant-dernier concert était au
Hallenstadion à Zurich où on a enregistré le CD/DVD ‘Made In Switzerland’
qui est sur le marché actuellement.
≤
CINEMA
Le groupe suisse de rock Gotthard a sorti le 28 avril 2006 son
dernier album ‘Made In Switzerland’. Cet album, enregistré en live
lors de son concert au Hallenstadion, représente la consécration
internationale d’un des groupes les plus populaires que notre pays
n’ait jamais connu. Rencontre avec Freddy (guitariste) qui nous
parle de la tournée, du nouvel album et des projets du groupe.
ARTS
> Gotthard
VOYAG E
> Dagoba
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
≥
CINEMA
20
> John Butler Trio
Live At St. Gallen
Sony BMG
Warner Music / Atlantic
Un an après la sortie du CD ‘Devils And Dust’, le
Boss, de son surnom, revient avec un album
country-folk. Ici, les compositions ne sont pas de
Bruce Springsteen lui-même, mais de Pete Seeger,
artiste phare de la folk américaine dans les années
cinquante / soixante. Ballades, negro-spirituals et
chants traditionnels, accompagnés par des violons,
des banjos ou des chœurs gospel composent cet
album, comme un hommage aux racines de la
musique américaine. Enregistré en studio dans les
conditions du live, ‘We Shall Overcome’ est un
album authentique qui peut surprendre au premier
abord, mais qui est rempli d’une joie de vivre
et d’une émotion captivantes. Après trente années
de carrière, Bruce Springsteen étonne encore en
dévoilant un nouvel aspect de son talent. [Myriam]
Coup de cœur ! Je crois bien que c’est le mot qui
convient à cet artiste et à cet album. J’étais avec des
amis au Caprices Festival cet hiver et on m’avait dit
que ça valait la peine. Et je suis resté scotché ! John
Butler Trio dégage une telle énergie qu’il est difficile
de croire qu’ils sont que trois sur scène. Que ce soit
sur sa six ou sa onze cordes, cet artiste qui est parti
de rien, si ce n’est de faire la manche dans les rues
d’Australie en vendant des cassettes enregistrées,
réussit à vous hérisser le poil dans le bon sens ! Une
véritable baffe qu’il fait bon de recevoir ! Et cet album
live, enregistré à Saint-Gall en juillet dernier, dégage
parfaitement l’état d’esprit dans lequel on se retrouve
au milieu d’un de ses concerts. Un vrai plaisir.
[Ghassan]
www.johnbutlertrio.com
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
www.brucespringsteen.net
> Open Season
Step By Step
> SheSays
SheSays
Leech Redda
EMI
Roots ! La Suisse n’est pas la Jamaïque et Winterthur
n’est pas Kingston et pourtant ça n’empêche pas cette
formation helvétique d’y avoir mis en boîte un nouveau
single du plus bel effet. Composé du titre phare
‘Step By Step’ ainsi que de la face B ‘Wanted’, il est
agrémenté du clip du single dans un style très suisse
avec ses monts enneigés ainsi que de quatre remix
dont les plus intéressants sont ceux qui flirtent avec la
dub. Déjà auteurs de deux longs formats, d’un live
ainsi que d’un simple tous sortis chez nos compatriotes
de Leech Redda, les neuf membres d’Open Season
suivent leur route en pratiquant un reggae gentillet
très classique, qui lorgne vers le rocksteady,
bénéficiant d’une production irréprochable qui n’a pas
à pâlir si on la compare avec les sorties des cadors du
style. [Christian]
A la première écoute du disque, on a l’impression
d’avoir à faire à un groupe aux origines irlandaises ou
britanniques. Que nenni ! SheSays est bel est bien
une formation autrichienne, aussi surprenant que cela
puisse paraître. Ce premier album a vu le jour suite au
plus grand concours musical d’Autriche de groupes
rock ‘Soundcheck Spezial’, que SheSays a d’ailleurs
remporté en novembre dernier. Sur des airs rock
s’inspirant des Corrs et d’Alanis Morissette entre
autres, le quatuor, formé en 2004, a comme but
d’emmener l’auditeur dans un voyage tapissé
d’émotions et de fantaisie. D’ailleurs, ils se définissent
volontiers comme un groupe de emopoprock, du
pop rock émotionnel. Les morceaux sont bien ficelés,
l’album est même très agréable à écouter, mais on
sent malgré tout planer un air de déjà-vu. [Ghassan]
www.openseason.ch
www.shesays.cc
> Tears for Fears
Secret World
> Top Of The Clubs 30
Kontor / Phonag
XIII Bis Records
Kontor se rattrape du décevant numéro précédent. Ce
trentième opus de Top Of The Clubs regorge de bons
tracks. On est maintenant dans un club, pas dans une
discothèque. Les trois disques conservent une unité
dans le genre : une tek-house pas trop rapide, souvent
inventive dont les voix ne sont pas absentes avec des
vrais sons électroniques et des effets judicieusement
employés. Le travail d’enregistrement est propre. Les
trois mixes très pros réalisés par Markus Gordeweg,
John Acquaviva, Moston & Mallente et Jean-Claude
Adès vont vous permettre de reconnaître vos tracks
préférés dans le set de votre DJ préféré. S’il y a ça et
là des concessions commerciales, ce triple mérite
une écoute détaillée. Il sera très utile à tout DJ
travaillant avec des CD pour faire un bon set bien
dansant. [Etienne K]
BD
Une année après leur come back et la tournée qui a
suivi, les Tears for Fears nous proposent ce CD / DVD
live enregistré à l’occasion de leur concert à Paris le
18 juin 2005. Cet album nous fait (re)vivre neuf
titres joués devant le public français, ainsi que deux
chansons inédites. On y retrouve bien entendu leurs
grands tubes ‘Shout’, ‘Mad World’, ‘Sowing The
Seeds Of Love’ et ‘Everybody Wants To Rule The
World’, mais aussi le nouveau single ‘Secret World’.
La version filmée du concert est belle et agréable à
regarder. L’usage de nombreux effets visuels lui
donne une atmosphère particulière, bien qu’un peu
artificielle. Exclusivité française, cet excellent disque
est à conseiller autant aux fans qu’à ceux qui
souhaitent découvrir ce groupe qui a marqué les
années 80. [Vincent]
L I V R ES
M A N GA
AN I M E
> Bruce Springsteen
We Shall Overcome
www.kontor.com
www.tearsforfears.net
> CONCOURS ‘Bruce Springsteen’
> CONCOURS ‘Open Season’
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Sony BMG
Merci à Leech Redda
S O C I E TE
TECHNOLOGIE TR AN S P O RT
GAM E S
BD
LIVRES
M A N GA
Albums déjà dans les bacs – En écoute, le catalogue de Gentlemen sur www.gentlemen.ch
AN I M E
For Fans of Shellac and The Smashing Pumpkins.
VOYAG E
A RT S
CINEMA
M US I Q U E
Repérages Couleur 3
For Fans of The Divine Comedy and Robert Wyatt.
SO RT I R
PRESENTS...
WWW.GENTLEMEN.CH
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
≥
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
22
> Ad-Rian
Coming Home
> Anthony Chaplain
Contre vents et marées…
Creative Lounge / K-Tel
Sony BMG
Dans ses jeunes années, Ad-Rian, Adrian Sturzenegger
de son vrai nom, a joué dans un groupe de rock à Los
Angeles avant de faire de la musique dans les rues de
grandes villes européennes. En Suisse, il a fondé
Cinéma Paradiso et sorti un album, ‘Adrenalin’. Et
aujourd’hui, il revient sous le pseudo de Ad-Rian avec
un album de pur pop rock. Faisant farouchement
penser à du Bon Jovi, au niveau du style musical
comme au niveau de la voix, ‘Coming Home’ compte
quatorze morceaux qui alternent ballades douces
(‘For A Rainy Day’, ‘Stand By You’) et titres un
peu plus énergiques (‘If Love Is Your Religion’,
‘Hypersonic’). Cet album n’est certainement pas
destiné à révolutionner le monde de la musique, mais
il n’est pas désagréable à écouter en lisant un bon
bouquin au coin du feu un jour de pluie. [Katia]
Ah ! La Bretagne ! Pays des crêpes, du beurre salé,
de la voile… Sans oublier la musique celtique ! Et
Anthony Chaplain fait partie de ces jeunes talents
qui ne se contentent pas de s’asseoir sur l’héritage
des Celtes, mais de créer, de chanter ses propres
compositions sorties de ses tripes. Chaplain, cet
accordéoniste du nord de la Bretagne, nous livre un
premier album plein de sentiments, de vécu et
d’émotions. Le tout sur un air rock et celtique à la
fois. Ses chansons pourraient nous laisser imaginer
une scène dans un confessionnal sur un fond
musical de Soldat Louis. Grâce à sa chanson ‘Marie
la Dondaine’, Anthony Chaplain s’est retrouvé en
finale des Voix de la Chance 2003, grosse tournée
estivale qui lui a permis d’écumer les scènes
françaises. [Ghassan]
www.ad-rian.com
www.anthonychaplain.com
> Kalles Kaviar
Lime Time
> NOFX
Wolves In Wolves Clothing
Leech Redda
Fat Wreck Chords
Le charme désuet du rocksteady murmuré par une
voix féminine a ses bons côtés à n’en point douter,
l’un d’eux est certainement d’apaiser l’auditeur par la
rondeur de ses sonorités et l’autre peut être celui de
le faire voyager rien qu’en fermant les yeux pendant
qu’il se plonge dans ce sensuel exercice de
style. L’inconvénient avec ce style est, en ce qui me
concerne, la semi-apathie qu’il procure en moi
tant tout est lisse, lustré, brillant et redondant. Il
n’empêche que ce troisième album de Kalles Kaviar
est rudement bien ficelé et que quand retentissent
les cuivres majestueux de ‘Gunboat Beach’ je me
surprends moi-même à dodeliner de la tête et
marteler le sol des pieds en rythme sur cet air
fleurant bon la joie de vivre. Un bon antidépresseur
au final ! [Christian]
En voiture Simone ! La bande du gros Mike est dans
la place avec un nouveau long format sous le bras
ainsi qu’un nouveau clip irrévérencieux pour illustrer
le premier single de celui-ci. Persistant dans la
croisade politique dont ils se sont investis euxmême, les Californiens ne prennent aucun risque en
sortant un album peaufiné dans ses moindres détails
dont le rendu a une efficacité redoutable. Cette
nouvelle sortie fera le bonheur de ses nombreux
fans ainsi que des amateurs de tous bords qui
suivent ce groupe hors norme devenu incontournable
dans le circuit punk au sens large. Fort de son statut
actuel, ainsi que de l’aura que celui-ci lui confère, le
groupe profite de cette nouvelle production pour
régler ses comptes avec le petit monde de l’industrie
musicale. [Christian]
www.kalleskaviar.ch
www.nofx.org
> Venus
The Red Room
> Voie Sensible
Pensées
Bang ! / Disques Office
Production Bernunes 14
Pour ce troisième album, Venus nous ouvre grand
ses portes de la chambre rouge. Pour ce faire, le
groupe a décidé de s’associer à Head, qui avait déjà
travaillé avec des ténors tels que PJ Harvey, Marianne
Faithfull ou encore Massive Attack. ‘The Red Room’
nous emmène dans un monde introverti dans une
atmosphère blues rock très attachante. Contrairement
à d’autres productions, Marc Huygens, leader du
groupe, a voulu simplifier le tout pour ne garder que
l’essentiel. Et ce goût de l’économie a du bon ! Le
quartet belge a même poussé le goût du minimalisme
à tel point qu’ils ont enregistré tout en une prise, afin
de faire ressortir tous les sentiments et de ne pas
avoir le moyen de tricher. Et c’est une vraie réussite.
Quoi de plus authentique que de voir Venus qui se
dénude ? [Ghassan]
Avec ce nom si délicat, Voie Sensible est un groupe
suisse qui a dix ans déjà. Il évolue dans un créneau
plutôt jazzy, ambiant, très easy listening, et
musicalement c’est très sympa et assez recherché.
Le groupe s’est donné les moyens, puisqu’il est allé
enregistrer dans un bon studio lausannois. Le
packaging est très sympathique, on retrouve la
galette de 12cm dans un habillage de vieux cahier
années 40-50. Par contre, quand on écoute le CD,
on a vite une impression d’ennui. Les titres sont
assez répétitifs et la mélodie n’est pas moins
monotone, presque peu intéressante à la longue. De
plus, le mix des morceaux se révèle être assez bateau
dans ce style et n’aide pas les chansons à se mettre en
valeur. C’est fort dommage, car musicalement il y
avait une bonne recherche. [Cohy]
www.venusmusic.be
www.voiesensible.com
> CONCOURS ‘Hateful Monday’
> CONCOURS ‘Chaplain’
Gagne un exemplaire de l’album ‘The Last March Of The Ignorants’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne un exemplaire de l’album ‘Contre vents et marées…’
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Hateful Monday
Merci à Sony BMG
SO C I E T E
> Hateful Monday
The Last March Of The
Ignorants
> Madrugada
Live At Tralfamadore
www.madrugada.net
> Métissages Vol.1
> The Raconteurs
Broken Boy Soldier
www.theraconteurs.com
www.couleur3.ch
> Soldout
Stop Talking
> Will Young
Keep On
Anorak Supersport / Disques Office
Sony BMG
Y en aurait-il déjà plus dans les bacs ? Mais non,
Soldout est le nom de ce duo qui nous arrive tout
droit de la Belgique. ‘Stop Talking’ est leur premier
album aux sonorités electro-pop. De la musique
pour bouger, danser, se divertir, Charlotte et David
ne veulent pas se prendre la tête. Il faut prendre la
musique comme elle vient, et non pas chercher à
réfléchir. Alors que les compositions sont faites sur
des bases de guitare acoustique, le groupe a le don
de les convertir en electro minimaliste et saturée.
Avec leur morceau phare ‘I Don’t Want To Have Sex
With You’, la formation va faire des ravages, aussi
bien en concert qu’auprès des clubbers. Un peu
radical comme titre, mais Charlotte nous redonne
espoir sur ‘Maybe Tomorow’. On n’a pas fini d’en
parler. [Ghassan]
William Young nous livre avec ‘Keep On’ son
troisième album. C’est en 2002 que ce jeune Anglais,
de 23 ans à l’époque, s’est fait connaître en
remportant la ‘Pop Idol’, l’émission britannique
équivalente à ‘La Nouvelle Star’. Tout laissait penser
que sa carrière pouvait faire un feu de paille, mais au
lieu de ça il a remporté le ‘Brit Award’ de meilleure
révélation de l’année 2003. Et il s’exporte même en
dehors de Grande-Bretagne ! Pour son dernier opus,
le chanteur varie les morceaux de funk pop et des
airs bien plus tranquilles. Il réussit à imprimer une
certaine cadence lorsqu’il s’amuse avec des sons de
funk synthétique, mais les morceaux plus calmes de
la nouvelle pop star sont un tantinet trop mielleux,
dus à des orchestrations trop insistantes. [Ghassan]
> CONCOURS ‘The Raconteurs’
> CONCOURS ‘Soldout’
Gagne un exemplaire de l’album ‘Broken By Soldier’
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Gagne un exemplaire de l’album ‘Stop Talking’
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Musikvertrieb
VOYAG E
www.will-youngonline.com
M A N GA
www.soldout.be
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
Prenez Jack White des White Stripes, la section
rythmique des Greenhornes et le songwriter Brendan
Benson et vous obtiendrez les excellents Raconteurs.
Ce all-star band est un génial mélange de rock criant
des premiers cités et du côté délicieusement retro des
seconds, ainsi que des mélodies finement ciselées du
troisième. Passé le premier morceau volontairement
racoleur, BBS assume nonchalemment son rock
désabusé (‘Together’). Nourri au biberons dylanesque,
zeppelinien ou encore velvetien, les Raconteurs ont
peine à se retrouver dans un son moderne et se
coucheraient plutôt du côté de l’ancienne génération.
Le coup des vieilles casseroles, en l’occurrence du
vieux Moog, fonctionne dans ce cas à merveille. On
s’incline devant ces messieurs ! [Anna K.]
GAM E S
Third Man Rec / Musikvertrieb
BD
Ce premier volume de ‘Métissages’ fait par l’équipe
de Couleur 3 est ce genre de compilation qui vous
fait découvrir à travers un voyage culturel des
musiques aux sons oubliés ou originaux. Mélange
de pop au son electro, de jazz au son créole ou
encore ce nouveau son surnommé le ‘Jazzanova
anglais’ proposé par ‘Bugz In The Attic’, un collectif
qui s’est approprié ce ‘Booty La Lapour’ pour en
faire un de leurs classiques qui continue à tourner
sur les platines, ‘Métissages’ est une création pure,
complexe et riche qui fusionne à la perfection
quasiment tous les sons existant dans le monde de
la musique. Un monde qui n’arrête pas de se
renouveler grâce à tous ceux qui produisent dans
l’ombre et que par manque de notoriété restent
cachés derrière une fenêtre musicale très formatée !
[Carlos Mühlig]
23
LIVRES
Couleur 3
M US I Q U E
www.hatefulmonday.com
≥
CINEMA
Pour ceux qui ne connaissent pas Madrugada, c’est une
formation norvégienne de rock et blues rock, et non pas
un autre septet du même nom qui joue de la samba
brésilienne. Après quatre albums studio, le groupe a
voulu proposer un aperçu de leurs prestations en
concert. On y retrouve des interprétations de leurs
quatre albums précédents enregistrées entre 2003, en
Belgique, et fin 2005, en Norvège. Les versions sont
saisissantes, révélant leurs différentes influences telles
que Bob Dylan, Neil Young ou Velvet Underground.
L’album est très agréable à écouter, et on arrive
parfaitement à se plonger dans l’atmosphère des
concerts. Cet album nous offre également un CD bonus
de trois titres langoureux, toujours en live, sur lesquels
le groupe s’est permis de jouer un peu plus en longueur.
[Ghassan]
ARTS
Après près de dix ans d’existence, Hateful Monday
revient en force avec cet album. Punk rock en puissance,
les Genevois ont gagné le cœur de tous ceux qui ne
jurent que par les groupes américains et anglais.
L’album enchaîne onze titres de pur esprit rock’n’roll, la
bande à Reverend Seb nous surprend par sa justesse et
le bon rendu de cet album. De plus, les textes engagés
(‘Pawn Of The Government’, ‘I Suppose Chomsky’s
Right’) nous confirment qu’Hateful Monday ne fait pas
figuration. Alors pas besoin d’aller à l’étranger si vous
cherchez un bon groupe punk rock, Hateful Monday n’a
plus rien à envier à ses propres groupes de prédilection.
L’album a été produit par Serge Morattel et masterisé
par Eddie Schreyer (NOFX, Bad Religion, Slipknot,...).
Rien que ça ! [Luc Monsciani]
Merci à Headstrong
AN I M E
GPS Prod
SORT I R
EMI
SO C I E T E
> Jack Johnson and Friends
A Weekend at the Greek /
Live in Japan
> Jay-Z
Fade To Black
Paramount
SORT I R
Brushfire Films
Fans de bon rap en général et de Jay-Z en particulier,
réjouissez-vous ! Ce DVD retrace son exceptionnel
concert d’adieux de novembre 2003, dans un Madison
Square Garden archi-comble et en fusion. Entouré
des poulains de son label Roc-A-Fella et de prestigieux
invités (R. Kelly, Beyoncé, P. Diddy, Mary J. Blige…),
Jay-Z offre un show énorme devant un public
reprenant à tue-tête les classiques tels ‘Big Pimpin’,
‘Dead Presidents’ ou ‘Hard Knock Life’. En parallèle on
suit le making of de son album testament ‘The Black
Album’, et son travail exigeant avec les meilleurs
producteurs. Des stars reconnues parlent de lui et de
sa fulgurante ascension. Un DVD à la gloire de Jay-Z,
mais qui montre néanmoins des aspects intéressants
du personnage. L’image et le son sont excellents,
alors régalez-vous ! [Yamine Guettari]
M US I Q U E
Fort de son récent succès dans nos contrées après
trois albums et une bande originale de film, le surfeur
romantique et ses balades à la guitare acoustique
semble décidé à diriger sa carrière à sa manière et
produit lui-même son propre DVD sous son jeune
label Brushfire Films. Pas un simple live ou reportage,
mais un double DVD bien complet. D’une part un film
documentaire ainsi que des sessions avec le groupe
qui le suit en tournée, le tout autour de la tournée
‘Between Dreams’, et d’autre part sur la seconde
galette le live au Japon de la tournée ‘On And On’,
entrecoupé de courtes séquences relatant le voyage
et ses aléas. Une féerie pour qui aime la musique de
M. Johnson dont vous connaîtrez mieux le parcours
au terme du visionnage. [Frux]
≥
L I V R ES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
24
www.jackjohnsonmusic.com
www.jayzonline.com
> Joni Mitchell
Refuge Of The Roads
> Seal
Videos 1991-2004
Warner Music
Warner Music
Belle surprise avec ce magnifique DVD dans lequel
on découvre une artiste rare qui nous fait découvrir
à travers un voyage visuel la majorité des titres
issus de son album de 1982 ‘Wild Things Run Fast’.
C’est au terme de sa tournée mondiale, qui débuta le
4 mars 1983 à Osaka, qu’elle réalise une vidéo des
meilleurs moments de ses concerts, enrichie d’un
montage de séquences diverses aux tonalités de ses
chansons et avec quelques morceaux enregistrés
autour de 1970, tels que ‘Ladies Of The Canyon’ ou
‘Mingus’ en 1979. En fin de compte, ‘Refuge Of The
Roads’ s’apparente plus à une œuvre artistique
malgré son côté ‘promotion télévisée’ dû aux suites
de clips formatés. Par conséquent, il est difficile de
mettre en défaut la qualité des œuvres ou de
l’interprétation ! [Carlos Mühlig]
En parallèle avec la parution de son Best Of, Seal nous
propose une compilation (non exhaustive) de ses
différents tubes adaptés en vidéos. Ceux-ci ont, dans
l’ensemble, assez bien vieilli et sont restés aussi
plaisants à regarder qu’à écouter. On les retrouve
placés ici dans un ordre chronologique, de ses
premiers succès ‘Killer’ et ‘Crazy’, pour arriver jusqu’à
‘Walk On By’. La progression est visible : du jeu de
contraste entre noir et blanc, on passe à une caméra
tournant autour du chanteur pour aboutir à des minirécits plus fouillés. Les images mettent bien en valeur
cette touche de spiritualité et d’émotion qui caractérise
le chant et la musique de Seal. Dommage en revanche
que ce DVD soit si court. On aurait bien souhaité voir
ces clips accompagnés de quelques making of et
d’interviews. [Vincent]
www.jonimitchell.com
www.seal.com
> Simon and Garfunkel
Old Friends Live On Stage
> Tori Amos
Fade To Red
Sony BMG
Warner Music
Ce DVD conviendra aux nostalgiques des années 70
ou ceux qui, comme moi, ont été contaminés par les
disques de leurs parents. L’émotion est au rendezvous lorsque deux vieux amis se retrouvent pour
interpréter les chansons qui ont marqué toute une
génération. Paul Simon et Art Garfunkel nous livrent
leurs classiques (‘Mrs Robinson’, indissociable du
film ‘Le Lauréat’, ‘The Sound of Silence’, ‘Scarborough
Fair’,...). L’écoute de la chanson ‘Old Friends’, après
avoir parcouru les bonus qui retracent leur âge
d’or, est particulièrement émouvante. Malgré tout, ce
DVD intéressera essentiellement les fans les plus
convaincus, car on n’y retrouve pas grand-chose de
nouveau qu’on ne connaisse déjà, si ce n’est des
bonus d’émissions des années 70. [Isandre]
Après vingt ans de carrière, l’Américaine Tori Amos,
Myra Ellen Amos de son vrai nom, nous livre son
premier DVD de clips. Dans la boîte, on retrouve
deux galettes, ce qui est un moindre mal pour le
temps qu’elle nous a fait attendre. Les images des
vidéos sont soignées et belles, mais on peut leur
reprocher un certain minimalisme dans les scénarii.
On y retrouve souvent un schéma classique de Tori
Amos installée devant son piano, ce qui est un cliché
de la pianiste pour ses groupies. Ce stéréotype est
d’autant plus dommage que les textes de la chanteuse
sont émouvants et authentiques. Les fans apprécieront
également les bonus comportant le making of et deux
vidéos supplémentaires, ainsi que les commentaires
de Tori Amos en sous-titres sur tous les clips évoquant
des anecdotes. [Ghassan]
AN I M E
M A N GA
www.simonandgarfunkel.com
www.toriamos.com
> CONCOURS ‘Kalles Kaviar’
> CONCOURS ‘Will Young’
Gagne un exemplaire de l’album ‘Lime Time’
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Gagne un exemplaire de l’album ‘Keep On’
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Leech Reeda
Merci à Sony BMG
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
O
LIVRES
M A N GA
On peut le tourner et le retourner dans tous les sens. Le nouveau Nokia 3250 renferme beaucoup
de musique, de communication et d’images. Il est doté d’une mémoire permettant de sauvegarder
jusqu’à 750 titres de qualité CD, d’un appareil photo 2 mégapixels avec zoom numérique x4, de
nombreuses applications pour les logiciels S60 et de Nokia XpressMusic pour accéder rapidement et
simplement à ta musique.
www.nokia.ch
AN I M E
©2006 Nokia. La taille de la carte mémoire contenu dans le coffret de vente peut varier.
BD
Turn to the music.
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
25
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
∏
De David Zucker
Avec Anna Faris et Carmen Electra
Buena Vista International
Cindy Campbell, aussi blonde que naïve, a cette fois-ci trouvé une place
d’aide à domicile auprès d’une étrange vieille dame, dans une maison hantée
par un effrayant fantôme. Notre héroïne, pas très maligne, se retrouve très vite
au cœur de l’action, essayant de déchiffrer de sinistres messages de l’au-delà
et s’efforçant de sauver la planète d’une destruction totale, tout en découvrant
l’amour dans des circonstances rocambolesques. Dans son délirant combat
pour sauver l’humanité, elle devra affronter des catastrophes aériennes, des
idiots du village, des rappeurs déjantés, des tueurs fous, des extraterrestres
géants, ou encore Oprah Winfrey, la star du petit écran américain.
Trois ans après le troisième volet, David Zucker remet le couvert avec le
quatrième et normalement dernier opus de ‘Scary Movie’. Au programme : de
l’humour gras et des gags basiques qui parodient bon nombre de films, le jeu
consistant cette fois à faire marcher ses connaissances cinématographiques
et à repérer les films tournés en dérision. Le problème c’est que ce quatrième
opus fait souvent appel à une culture très américaine, pas sûr que toutes les
références soient forcément évidentes pour le public européen. La couleur est
d’ailleurs annoncée d’entrée avec une parodie de la séquence d’ouverture de
‘Saw’, avec dans les rôles des victimes menottées le basketteur Shaquille
O’Neal et le Dr Phil, animateur d’un
talk show outre-atlantique. Si par la
suite, on retrouve un canevas plus
international avec une histoire qui
mixe plus ou moins habilement ‘The
Grudge’, ‘La guerre des mondes’, ‘Le
village’, ‘BrokeBack Mountain’ et
‘Million Dollar Baby’, les références
strictement américaines restent légion.
BD
L I V R ES
M A N GA
AN I M E
Un phénomène par contre immuable des Scary Movie, c’est le niveau très
gras de l’humour et cette suite vole au plus bas : les gags sexuels ou
scatologiques sont au rendez-vous. La première moitié du film semble
construite sur une trame, par contre la deuxième moitié se termine par
une suite de scènes disparates, assemblées de manière incohérente et
de moins en moins hilarantes, qui ne prêtent même plus à sourire vers la
fin et donne l’impression que
l’auteur a simplement voulu caser
un maximum de gags. Que vient
faire la scène finale où, sur le
plateau d’Oprah Winfrey, Tom
Cruise est ridiculisé suite à une
prestation réelle il y a quelques
mois ? Après quatre films, on a
l’impression que le filon est épuisé
et qu’il serait temps de passer à
autre chose. Bref, un film à réserver
aux inconditionnels.
[Selsa]
www.scarymovie.com
> Faim de vie
> L’expérience IMAX
De Benjamin Tobler
Avec Valentine Bratschi (90 ans), Marie Gimeno (87 ans),
Roger Horber (82 ans), et Antoinette Polo Monod (63 ans)
Agora films
Le Musée Suisse des Transports,
à Lucerne, offre une expérience
unique dans notre pays : un
cinéthéâtre IMAX. Pour ceux qui
l’ignorent, l’IMAX combine un
écran vraiment géant (environ
500m2 !), un format de film
unique (70mm) et une projection
horizontale pour une image plus
nette que sur l’écran d’un cinéma
traditionnel. Ajoutez à cela un
son Hi-Fi numérique de six
canaux de 22 000 watts, et le résultat est tout simplement à couper le souffle :
nous ne sommes plus au cinéma, nous sommes projetés au cœur du film !
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
26
> Scary Movie 4
Ce film traite d’un sujet peu vendeur, les personnes âgées. Trois portraits
nous sont proposés, ainsi que celui d’une employée de l’institution genevoise
Beau Séjour. Nous découvrons ces personnes dans leur quotidien : les soins,
les repas, le retour sur leur passé, leurs espérances, les blessures psychiques,
la peur de la mort. Le réalisateur, un infirmier, a voulu donner la parole à ces
personnes qui sont souvent mises au ban de la société. On ne leur demande
plus leur avis, on pense qu’elles n’ont pas de désirs ni de buts, ce qui peut être
vrai, mais pas pour toutes, loin de là. La caméra fixe nous donne l’impression
de faire partie de la scène, d’être une des personnes soignantes, cela crée une
sorte d’intimité troublante. J’ai trouvé que certains passages étaient très
touchants, cela fait s’interroger : comment sera-t-on lorsque ce sera notre
tour ? Inévitablement, on pense à sa grand-mère, à son grand-père, aux
personnes âgées qu’il y a autour de nous, de ce qu’elles osent nous dire et de
ce qu’elles taisent par peur, pudeur ou honte... Un documentaire sensible, qui
fait réfléchir sur un sujet qui nous concerne tous.
Un des cinq films à voir dans la magnifique
salle du Musée, qui compte plus de
400 places, est un documentaire sur les
Vikings. La légende a fait de ce peuple
scandinave, qui a conquis de nombreux
territoires, des barbares sans peur et
sans reproche, mais c’était aussi des
fermiers qui rêvaient de terres fertiles.
Passionnant et instructif, ‘Vikings’ plaira
à tout un chacun venu découvrir le cinéma
IMAX grâce à son contenu visuel époustouflant. Le film est en allemand mais le
spectateur peut écouter les commentaires en plusieurs langues (français, italien
et anglais) grâce à un système d’écouteurs très pratique. Si les films proposés
sont disponibles en DVD, la seule façon de les apprécier à leur juste valeur, c’est
l’IMAX !
[Katia]
www.verkehrshaus.ch
[Carole-lyne Klay]
> CONCOURS ‘Scary Movie 4’
> CONCOURS ‘Le cercle parfait’
Gagne des places pour ‘Scary Movie 4’, des t-shirts et des I-Pod Case
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
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Gagne le DVD ‘Le cercle parfait’ en envoyant un mail à
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(réservé aux abonnés)
Merci à Buena Vista International
Merci à Impuls Home Entertainment
SO C I E T E
‘Cars’ a nécessité quatre ans et demi de labeur et le moins que l’on puisse dire
c’est que cela se voit. Je pensais que la qualité des ‘Indestructibles’
constituerait une limite difficilement franchissable, que nenni ! L’image et les
décors sont somptueux, alliant finesse et luminosité. L’animation n’est pas en
reste, plus fluide c’est difficilement possible. Quant aux voitures... C’était un
vrai challenge de les rendre ‘humaines’, et il est brillamment réussi, tant elles
semblent toutes vivantes (les doubleurs apportant aussi beaucoup). Et la
cerise sur le gâteau est un nouvel effet bluffant, le ‘ray tracing’ qui permet de
refléter en permanence le paysage sur les carrosseries rutilantes des bolides.
Visuellement, ‘Cars’ est une grande claque.
Mais un bon film d’animation, c’est aussi un scénario solide, et Pixar nous
offre une balade nostalgique dont la morale pourrait se résumer à ‘ce n’est pas
la destination qui compte, mais le voyage’. Flash Mc Queen est un jeune
bolide qui n’a comme seul objectif que de gagner des courses. Frimeur,
solitaire, égoïste, il va échouer par accident à Radiator Springs alors qu’il
faisait route pour la Californie et l’ultime course qui lui promettait le titre de
champion. Dans ce bled paumé, il va rencontrer la jolie Porsche Sally et se
faire des amis qui lui apprendront que la vie est plus qu’une simple course.
C’est un film très américain dans son culte de la voiture (l’ouverture à la ‘Jour
de tonnerre’ est saisissante) et de l’époque bénie de la route 66, où on prenait
le temps de vivre et on se souciait de son voisin. Mais l’humour est aussi très
présent, avec de nombreuses situations, clins d’œil (ne ratez pas le générique
final !) et personnages burlesques qui permettent de toucher aussi les plus
jeunes. Cet hymne à l’amitié et à un temps révolu, plus sage que les précédents
Pixar, porte des valeurs très Disney. Pixar se rangerait-il des voitures ? Bien
que ce parti pris ne gâche en rien cet excellent film, on espère qu’à travers la
fusion avec Disney, Pixar ne perdra pas son impertinence.
SORT I R
Ce film d’animation devait être le dernier de la fructueuse collaboration entre Pixar
et Disney, les jeunes studios ayant décidé de voler de leurs propres ailes,
encouragés par un succès grandissant. Mais il sera finalement le dernier avant le
rachat de Pixar par Disney, les deux sociétés s’étant finalement mises d’accord
pour joindre leur avenir, Pixar devenant la division animation de la firme Disney.
M US I Q U E
De John Lasseter
Avec les voix de Guillaume Canet, Cécile de France et Samuel Le Bihan
Buena Vista International
CINEMA
> Cars
∏
27
De plus, le festival n’oublie pas tous ceux qui feront le fantastique de demain.
Deux concours de courts-métrages, suisses et européens, sont prévus, le
genre étant très prisé par les cinéastes débutants. Le NIFFF c’est également
l’occasion de rencontrer de prestigieux invités (Terry Gilliam en 2005, Roger
Corman en 2004). Cette année, Neuchâtel accueillera le créateur des mortsvivants, le génial George Romero. Bien connu des amateurs de films d’horreur,
ce réalisateur culte commença sa carrière en 1968 avec un film majeur, ‘La
nuit des morts-vivants’, influençant tout un pan du cinéma de genre. Travaillant
en marge d’Hollywood, Romero applique à ses films un côté très critique et
réaliste par rapport aux préoccupations sociales et politiques des différentes
époques traversées, tout en restant fun et jubilatoires. Une occasion unique
de venir côtoyer cette véritable icône du fantastique.
BD
GAM E S
Tout d’abord la Compétition Internationale présentera un panorama du
cinéma fantastique actuel. En une dizaine de films de provenances diverses,
cette section exposera un bilan éclectique de la vitalité du genre dans le
monde. La Compétition Asiatique nous donnera quant à elle une nouvelle
occasion de découvrir ces perles exotiques sur grand écran. Très à la mode
depuis quelques années, le cinéma d’Asie reste encore inexploité dans nos
vertes contrées, malgré une production foisonnante d’une richesse incroyable.
Du Japon au Vietnam, en passant par la Corée, le NIFFF est l’endroit idéal
pour vous initier à cette cinématographie pas comme les autres.
Le programme complet sera disponible à partir du 15 juin sur le site du
festival, ainsi que toutes les informations nécessaires et bien plus. Alors plus
d’excuses, sortez vos pieux et vos machettes, aiguisez-les et marchez sur
Neuchâtel, des zombies affamés vous y attendent...
[Jean-Yves]
www.nifff.ch
> CONCOURS ‘Cars’
> CONCOURS ‘Match Point’
Gagne des places pour ‘Cars’ et des ‘goodies bags’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
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Gagne le DVD ‘Match Point’ en envoyant un mail à
[email protected] avec ton adresse.
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Buena Vista International
LIVRES
Pour sa sixième édition, le festival du film
fantastique de Neuchâtel, le NIFFF pour les
intimes, a décidé de nous gâter. Plus de
soixante films seront présentés à un public
grandissant année après année, répartis sur
plusieurs compétitions.
Merci à Impuls Home Entertainment
M A N GA
6e Festival du film
fantastique de Neuchâtel
du 3 au 9 juillet 2006
Cerise sur le gâteau, la rétrospective
2006 est consacrée aux super héros.
Mais pas n’importe lesquels, les Vrais.
Ceux qui ont fait le bonheur et la gloire
du cinéma d’exploitation des seventies,
des personnages psychédéliques en
provenance du Japon, de la Turquie,
des Philippines, du Mexique, etc. Une
quinzaine de films inédits et rares
seront projetés, faisant définitivement du NIFFF l’endroit à ne pas manquer.
AN I M E
> Le NIFFF
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
www.disney.fr/FilmsDisney/cars
ARTS
[Yamine Guettari]
De Kohei Oguri
Avec Karen, Hiromitsu Tosaka et Tadanobu Asano
Trigon Films
SO C I E T E
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
> Umoregi, la forêt oubliée
∏
VOYAG E
ARTS
28
Kohei Oguri n’a que cinq long-métrages à son actif, mais il s’est déjà fait remarquer
dans de nombreux festivals, d’ailleurs ‘Umoregi’ a été projeté à la quinzaine
des réalisateurs du festival de Cannes 2005. Dans une petite ville montagneuse
du Japon, adultes et adolescents vivent dans des mondes séparés. Tandis que
les adolescents s’inventent des histoires fantastiques, les adultes poursuivent
leur quotidien sans enthousiasme. Les deux générations n’ont a priori aucune
chance de se rencontrer, et pourtant une tempête va bouleverser leur vie à tous :
l’éboulement provoqué va dévoiler l’existence d’une forêt pétrifiée enfouie depuis
des siècles. Alors que réalité et imaginaire s’entremêleront progressivement, les
habitants auront peut-être ainsi une chance de se retrouver. Ce film revient aux
sources basiques du fantastique : la subtile altération de notre environnement.
Mais il prend son temps pour distiller ce changement et perd ainsi de nombreux
spectateurs en route. Néanmoins la grande poésie et l’extrême beauté de certains
plans, ainsi que sa réflexion sur les difficultés
de communication et l’exil forcé des personnes
âgées, rachètent ce film onirique audacieux.
L I V R ES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
[Yamine Guettari]
www.umoregi.info
> On va s’aimer
De Ivan Calbérac
Avec Julien Boisselier et Alexandra Lamy
Monopole Pathé Films
L’amour... quelle histoire ! Le jour
où Laurent rencontre Elodie,
les choses se compliquent
drôlement dans sa vie : coup de
foudre ou coup de folie ? Elodie
est la copine de François, le
meilleur ami de Laurent. Jusquelà Laurent menait une vie calme
et routinière. En couple avec
Camille, ils paraissaient heureux.
Mais Elodie arrive et redistribue les cartes de l’amour, tantôt charnelles, tantôt
sentimentales. Sur le mode de la comédie, Ivan Calbérac mélange les genres
pour ce chassé-croisé amoureux entre une bande d’amis. Comédie musicale,
danse, le procédé peut surprendre, mais passé la surprise de la première
chanson populaire entonnée par les personnages, l’idée séduit par sa légèreté
et se fond très bien dans le récit grâce à une mise en scène subtile. Reprenant
le concept de ‘On connaît la chanson’ d’Alain Resnais, le film est parsemé de
séquences chantées, censées représenter l’état mental des personnages. Les
comédiens sont parfaits. Alexandra Lamy est irrésistible en femme forte qui
finalement recherche un homme pour la protéger tandis que Gilles Lelouche
campe un macho pas si macho que ça. La prestation de
Patrick Chesnais vaut également le détour, vive les cocus !
AN I M E
M A N GA
[Jean-Yves]
http://tfmdistribution.fr/onvasaimer/index.htm
> CONCOURS ‘On va s’aimer’
Gagne des places pour ‘On va s’aimer’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Monopole Pathé Films
Un festival de courts-métrages
est né à Lausanne et la capitale
vaudoise risque bien de devenir
la référence suisse de cet
exercice très particulier par
lequel bien des plus grands ont
commencé. Le concept de cette
première édition du Time Film
Festival est le temps et la façon
dont il va être géré par les
réalisateurs. En effet, ils devront faire passer une idée ou traiter un thème (sur
des sujets totalement libres) en un temps imparti très court ! Ouverts aux
jeunes talents, avec la volonté affirmée d’en dénicher quelques-uns, le festival
montrera les travaux de réalisateurs confirmés ou amateurs, au travers d’une
soixantaine de films présentés au Flon, en plein air et par tous les temps ! Des
pèlerines seront même distribuées en cas de météo peu clémente, pour ne
pas donner d’excuses aux plus frileux. Notons aussi que de nombreux pays,
outre la Suisse bien sûr, seront représentés : Australie, Autriche, Espagne,
France, Grande-Bretagne Irlande, Pays-Bas, Turquie, et même Singapour.
Cela assure une grande diversité dans l’approche technique et les thèmes
abordés : fantastique, contes ingénieux, réflexion sur des problèmes de
société, rêveries, histoires de couples, érotisme, etc.
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
www.timefilmfestival.ch
GAM E S
www.uipfrance.com/sites/americandreamz
BD
[Joel Espi]
LIVRES
[Carole-lyne Klay]
M A N GA
Pour une comédie, je ne l’ai pas trouvée très drôle... bien que des absurdités
qui font référence à la réalité m’aient fait sourire. Le film aborde plusieurs
thèmes de société et d’actualité, comme la télé réalité et son impact sur la
société. Le président est ridiculisé et laisse penser à un certain président en
place actuellement aux Etats-Unis. Paul Weitz critique et aborde ces différents
points sans aller trop loin, cela reste avant tout une comédie politiquement
correcte, bien que l’Amérique montrée soit
assez critiquée. Si vous allez voir ce film pour
la prestation des acteurs, vous serez sûrement
ravis, mais ne vous attendez pas à une comédie
qui vous fera vibrer les zygomatiques.
Evalués par un jury de cinq personnalités culturelles, cinématographiques ou
politiques, trois catégories distingueront les films : moins de 1 minute, moins
de 3 minutes et moins de 6 minutes. Tous les courts ne devront pas dépasser
cette dernière durée, qui permettra à la soixantaine de films d’être projetés sur
les deux jours du festival. La grande originalité réside aussi dans l’ouverture
aux nouvelles technologies visuelles comme les appareils photos numériques
et autres téléphones portables,
et aussi à l’animation en 3D.
Découverte de nouveaux talents,
plate-forme pour rencontres
entre passionnés, gratuité
durant tout le week-end, stands
de boissons et de nourriture, le
festival comporte tous les
éléments d’une fête du cinéma
sans strass ni prise de tête.
Vendredi, la fête se prolongera
d’ailleurs au D! Club, ancien cinéma reconverti en boîte de nuit, qui permettra
aux festivaliers de finir la première soirée en beauté. Encouragez cette
remarquable initiative en vous rendant très nombreux sur l’Esplanade du Flon
les 16 et 17 juin prochains !
> CONCOURS ‘American Dreamz’
> CONCOURS ‘Doom’
Gagne des places pour ‘American Dreamz’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne le DVD ‘Doom’ en envoyant un mail à
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à UIP
29
Merci à Universal Pictures
AN I M E
Après ‘American Pie’, Paul Weitz
nous revient avec une comédie
destinée à un plus large public.
C’est sa deuxième collaboration
avec Hugh Grant, qu’il avait déjà
dirigé dans ‘Pour un garçon’. Le
rôle du présentateur aux dents
longues, imbu de lui-même et
ne se préoccupant que de
choses superflues, va comme
un gant à Hugh Grant. Dennis Quaid joue également à merveille ce président
désabusé, qui apprend sans émotion qu’il est réélu. Une sorte de marionnette
qui se pose un peu tardivement des questions de fond, sur par exemple la
guerre en Irak et sa raison d’être.
∏
VOYAG E
Martin Tweed (Hugh Grant), présentateur vedette, veut aller toujours plus loin
et être plus réel, quitte à déplaire. Je le cite : ‘Je veux de vrais êtres humains.
Des gens qui ont des défauts. Bref, des tarés. Trouvez-moi des tarés !’ Il
demande donc à son équipe de mettre en place une campagne de recrutement
et de trouver quelques personnes selon des critères bien définis. Il veut entre
autres un juif, un Arabe, une femme que les hommes auraient envie de
dévorer, etc. Pour mettre toutes les chances de son côté, afin de faire exploser
l’audimat, Tweed a l’idée d’inviter le président Staton (Dennis Quaid) qui vient
d’être réélu. En effet, le président est en pleine crise existentielle, complètement
à côté de ses pompes. Sa popularité est sur le déclin et son conseiller (Willem
Dafoe) commence à être inquiet de cette situation. Participer à cette émission
pourra peut-être tout résoudre pour le président...
SO C I E T E
American Dreamz est une émission de variété à forte audience, suivie par de
nombreux Américains, toutes catégories confondues. Des jeunes doivent
s’affronter en chantant, pour devenir la nouvelle star de demain. C’est un peu le
rêve américain pour tous les jeunes qui rêvent de passer dans cette émission.
SORT I R
16-17 juin 2006, Esplanade du Flon,
Lausanne
M US I Q U E
De Paul Weitz
Avec Dennis Quaid, Hugh Grant et Willem Dafoe
UIP
CINEMA
> Time Film Festival 2006
ARTS
> American Dreamz
De John Moore
Avec Julia Stiles, Liev Schreiber et Mia Farrow
20th Century fox
> Poseidon
SO C I E T E
M US I Q U E
SORT I R
> 666, la malédiction
CINEMA
De Wolfgang Petersen
Avec Josh Lucas, Kurt Russell, Emmy Rossum et Richard Dreyfus
Warner Bros
∏
Depuis quelques années, la mode à Hollywood est aux remakes. Après
‘Massacre à la tronçonneuse’, ‘The Fog’, voici donc cette nouvelle ‘Malédiction’.
Le film original, de Richard Donner, date de 1976 et n’a pas pris une ride, ceci
grâce à une mise en scène classieuse et une économie de moyens salutaire.
Alors pourquoi cette relecture ? A l’époque, le genre fantastique n’avait pas
trop les faveurs de la profession, considéré comme mineur, les budgets de
ces productions étaient rarement élevés. Actuellement, avec un public cible
beaucoup plus jeune, les producteurs d’Hollywood ont bien vite compris que
le fantastique et l’horreur sont de bons filons pour multiplier les billets verts.
Quoi de plus naturel alors que de puiser dans le bestiaire du fantastique. Et
l’originalité dans tout ça ?
Aux commandes de ce remake nous retrouvons John Moore (‘En territoire
ennemi’), efficace tâcheron de films d’action. David Seltzer reprend son
poste de scénariste et réadapte son histoire de manière à ce que le film et
les personnages soient parfaitement contemporains. A part quelques
changements, l’histoire reste la même. Robert Thorn, diplomate américain en
poste à Rome, apprend la mort de son nouveau-né. Désespéré, voulant
protéger son épouse, il accepte la proposition d’un prêtre de remplacer le
bébé par un autre enfant dont la mère vient de mourir en le mettant au monde.
Cinq ans plus tard tout semble alors parfait, la famille Thorn est heureuse,
Robert vient d’être nommé premier ambassadeur à Londres. Mais très vite
Damien devient de plus en plus étrange, des personnes meurent aux alentours
de la famille Thorn. De mystérieux avertissements se multiplient à leur
encontre. Robert Thorn va peu à peu découvrir les conséquences du lourd
secret qu’il porte depuis cinq ans.
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
30
‘Poseidon’ est le remake du classique du film catastrophe ‘L’aventure du
Poséidon’ avec Gene Hackman, sorti en 1973 et réalisé par Ronald Neame. C’est
l’histoire d’un bateau de croisière luxueux plein de riches et brillantes personnes.
Le soir du Nouvel An, alors que tout le monde ne pense qu’à s’amuser et que le
temps est calme, l’impossible arrive : le navire se voit soudain frappé par un mur
d’eau dévastateur de plusieurs dizaines de mètres. Ce phénomène existe bel et
bien et n’a rien à voir avec un tsunami (causé par les tremblements de terre), il
s’agit d’une ‘rogue wave’, un phénomène très rare qui résulte probablement de la
conjonction d’ondes de plusieurs vagues et aboutit à une vague géante isolée.
Instantanément retourné, le paquebot ne tarde pas à sombrer. Les passagers
prisonniers à l’intérieur n’ont que peu de temps pour tenter de trouver une issue
et échapper à une mort certaine, tandis que s’abattent sur eux des objets en tout
genre et que les secours n’arriveront pas avant plusieurs heures. La catastrophe
révélera le pire et le meilleur de chacun des personnages.
Cette version 2006 satisfait toutes nos attentes en matière d’effets spéciaux,
de cascades inutiles et de chances de survie très maigres, et même en morts
affreuses et tas de cadavres. Comme on s’y attend, les prestations d’acteurs
ne sont pas époustouflantes : elles vont de moyennes (Rossum) à médiocres
(Richard Dreyfus). Dreyfus se targue de jouer ici son premier personnage
(intentionnellement) homosexuel mais il aurait dû laisser parler son rôle de
lui-même (et le laisser reposer au fond de l’océan). Lucas est magnifique avec
sa barbe de deux jours, ses yeux bleus et son large sourire ; le pouvoir de son
sex appeal aurait pu à lui seul repousser la vague. Les craintes sincères de
Rossum quant à leurs chances de survie annoncent au spectateur qu’ils vont
peut-être échouer ; c’est sur sa performance que repose le film.
Cette nouvelle adaptation souffre d’emblée de la comparaison avec l’original. De
trop vouloir reproduire les mêmes scènes, Moore dénature son film. Et au final
‘La malédiction’ 2006 n’est pas très différente du tout-venant hollywoodien actuel
et le nouveau Damien ne risque pas de vous donner des cauchemars. Pourtant,
après une ouverture pleine d’énergie et un générique original, on pouvait
s’attendre à mieux. Restent certaines scènes très efficaces, comme entre autres
le suicide de la bonne ou la scène de décapitation, une belle brochette d’acteurs
talentueux et une excellente bande-originale de Marco Beltrami. Une chose
encore, pour les distraits, soyez bien attentifs à la couleur rouge...
Petersen n’est pas un novice en matière de films à grand spectacle, ayant
déjà réalisé entre autres ‘En pleine tempête’ et ‘Troie’. Sa marque spécifique
est son traitement réaliste des effets visuels : la vague géante et l’hystérie
qui suit le retournement du navire, renversant
tables, services et hôtes du restaurant. En résumé,
‘Poseidon’ nous offre ni plus ni moins ce qu’il
annonce : des gens magnifiques dans des situations
dangereuses et prenantes. A noter qu’il n’annonce
aucun développement au niveau des personnages.
[Jean-Yves]
[Jenifer Cross]
www.theomenmovie.com/fr
wwws.warnerbros.fr/poseidon/
> CONCOURS ‘666, la malédiction’
> CONCOURS ‘Poseidon’
Gagne des places pour ‘666, la malédiction’ ainsi que des t-shirts et casquettes
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
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Gagne des places pour ‘Poseidon’ en envoyant
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Videophon
Merci à Warner Bros
SO C I E T E
[Yamine Guettari]
> In Her Shoes
> Kiss Kiss Bang Bang
De Curtis Hanson
Avec Cameron Diaz et Toni Colette
Warner Home Video
De Shane Black
Avec Robert Downey Jr et Val Kilmer
Warner Home Video
Rose et Maggie sont deux sœurs complices malgré
leur caractère et physique complètement opposés.
La première, mal dans sa peau, se noie dans son
travail d’avocate tandis que l’autre peine à trouver un
job à cause de sa dyslexie et son immaturité. Rose
trouve du réconfort en s’achetant des chaussures
que sa sœur ne peut s’empêcher d’emprunter. Un
jour, Maggie découvre des lettres cachées écrites
par une grand-mère inconnue, qui fait resurgir un
lourd secret de famille. S’étant fâchée avec sa sœur,
elle décide de partir en Floride rencontrer son aïeule
tandis que Rose décide de démissionner. Leur
grand-mère parviendra-t-elle à les réconcilier ? Un
film basé sur les liens familiaux rempli d’humour et
de rebondissements, interprété par deux actrices
talentueuses.
Ce film fut l’excellente surprise du festival de Cannes
2005. Première réalisation du surdoué scénariste de
‘L’arme fatale’ ou ‘Last Action Hero’, on savoure une
jubilatoire comédie douce-amère, mêlant les codes
du film noir et la comédie iconoclaste. Harry, voleur
en fuite (le trop rare Robert Downey Jr), se retrouve
accidentellement dans un casting de film et fait
équipe avec un privé gay (Val Kilmer, à contreemploi) qui doit le former à son rôle pour le rendre
crédible. Mais au cours de leurs tribulations, ils vont
se retrouver mêlés à un vrai meurtre. Le rendu de
l’image est somptueux, mais les bonus (un court
bêtisier et les commentaires des acteurs et du
réalisateur) sont un peu légers pour un si remarquable
film, salutairement décalé.
π
31
De Wes Craven
Avec Rachel McAdams et Cillian Murphy
Universal Pictures
Dans un étouffant petit village de campagne du sud
espagnol, deux familles se détestent, suite à un
différend concernant les limites de leurs terrains.
Cette querelle lance une tragédie inéluctable, selon
la séculaire loi du Talion. Inspirés d’un fait divers qui
choqua l’Espagne toute entière, les crimes commis
dans ce film sont réels, mais les personnages fictifs.
Il en ressort une horreur sordide, de voir que ce qui
a commencé par une ‘simple’ haine entre deux
familles s’est changé en l’exclusion du village d’une
des familles, pour finir par un bain de sang. Pas de
doublage français (pistes en espagnol et anglais
seulement), avec un son de qualité très moyenne. En
bonus, un making of qui nous donne des informations
intéressantes.
Lisa Reisert, une jeune femme qui a une peur bleue
de prendre l’avion, et Jackson, un inconnu qu’elle a
rencontré à l’aéroport, se retrouvent placés côte à
côte dans l’avion. Lorsqu’ils décollent en direction de
Miami, Lisa découvre que Jackson n’est pas celui
qu’elle pensait être. Il participe à un complot destiné
à éliminer le directeur adjoint à la sécurité du
territoire. Lisa se retrouve être la clé du succès de
l’opération : si elle n’obéit pas, il suffit d’un coup de
téléphone de Jackson pour que son père soit tué. Le
réalisateur de ‘Freddy’ et de ‘Scream’ nous signe un
thriller qui n’atteint pas le niveau de ses anciennes
réalisations. Toutefois, on se laisse prendre au jeu de
ce suspense psychologique, qui n’a rien à voir avec
l’horreur.
[Carole-lyne Klay]
[Andrek]
VOYAG E
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
De Carlos Saura
Avec Juan Diego, Victoria Abril et José Garcia
Artedis / Willy Lugeon
GAM E S
> Red Eye : Sous haute pression
M A N GA
> Le 7ème jour
BD
[Yamine Guettari]
[Valentine]
> CONCOURS ‘Kiss Kiss Bang Bang’
> CONCOURS ‘Le 7ème jour’
Gagne le DVD ‘Kiss Kiss Bang Bang’ en envoyant un mail à
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(réservé aux abonnés)
Merci à Warner Home Video
SORT I R
[Yamine Guettari]
M US I Q U E
Albert Dupontel est un comique doué et atypique, à
l’univers barré et à l’humour noir corrosif. Passé
maintenant au cinéma avec succès, ces deux DVD,
disponibles désormais séparément, retracent les
débuts de sa carrière avec ses deux spectacles de
1991 et 1992. C’est un grand plaisir de retrouver ses
énormes sketchs, en particulier ‘Rambo’ et ‘Burt le
super flic’, mais aussi ‘Les filles’. Jouant beaucoup
sur des personnages d’ahuris débiles, l’humour est
autant visuel que dans les textes provocateurs et
décalés. On trouvera en outre quinze (dispensables)
sales histoires (programme court qu’il avait fait pour
Canal+) qui sont très inégales. Au total deux heures
quarante de bonne rigolade, pour les adeptes
d’humour avec du poil.
ARTS
Au seuil de la quarantaine, Andy est le prototype du
‘nerd’ : collectionneur de figurines de super héros,
circule en vélo, propre sur lui, timide et effacé.
Quand ses collègues découvrent qu’en plus de cela
il est puceau, ils décident de prendre les choses en
main, avec un succès très mitigé. C’est alors qu’il
rencontre Trish, charmante mère célibataire qui lui
convient tout à fait. Va-t-il surmonter son ‘handicap’
et enfin trouver l’âme sœur ? Une comédie sympathique
et relativement fine, avec aussi quelques gags très
gras et néanmoins très drôles. Steve Carell est
épatant en adulescent décalé. Les bonus sont très
fournis, avec un bêtisier, des scènes inédites, les
variantes sur les dialogues et un gros plan sur
l’hilarante scène d’épilation.
CINEMA
De et avec Albert Dupontel
France Télévision / Disque Office
LIVRES
De Judd Apatow
Avec Steve Carell et Catherine Keener
Universal Pictures
> Albert Dupontel :
le sale DVD
Merci à Willy Lugeon
AN I M E
> 40 ans, toujours puceau
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
π
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
32
> Les noces funèbres
De Cameron Crowe
Avec Orlando Bloom et Susan Sarandon
Warner Home Vidéo
De Tim Burton
Avec les voix de Johnny Deep et Helena Bonham Carter
Warner Home Vidéo
Drew Baylor, un jeune designer de chaussures de
sport, ruine sa compagnie à la suite du fiasco total
de sa dernière création. Au bord de la déprime, il
apprend au même moment le décès de son père. Il
doit se rendre dans le Kentucky afin de régler les
détails de la cérémonie car sa mère est dépassée par
les évènements. Il rencontre dans l’avion Claire, une
malicieuse hôtesse de l’air qui s’éprend de lui dès le
premier regard. Elle va l’aider à surmonter son fiasco
et à faire son deuil afin de repartir du bon pied. Il suit
ses conseils et part faire un voyage de quarante-huit
heures seul en voiture avec pour unique compagnie,
l’urne funéraire de son père. Le film traîne un peu en
longueur à la fin mais les prestations des acteurs
sont excellentes.
Un film d’animation de Tim Burton est toujours un
événement, après la grande réussite de ‘L’étrange
Noël de Monsieur Jack’. Et on est dans sa droite
lignée pour cette histoire qui se passe au pays des
morts (un endroit fort joyeux d’ailleurs). La veille de
son mariage arrangé avec la diaphane Victoria,
Victor prend malheureusement pour épouse une
mystérieuse mariée morte en lui passant la bague au
doigt. Elle l’entraîne dans son monde, qui lui plaira
plus qu’il n’aurait pu le croire... Un film burtonien, ne
serait-ce la fin un peu trop ‘happy end’. Le DVD est
rempli de bonus intéressants qui montrent tout le
travail titanesque derrière la stop motion, ainsi que
le travail sur la musique et le doublage. A déguster
sans modération !
[Valentine]
[Yamine Guettari]
> Oliver Twist
> St Jacques... La Mecque
De Roman Polanski
Avec Ben Kingsley et Barney Clark
Pathé / Dinifan
De Colline Serreau
Avec Muriel Robin et Pascal Légitimus,
Aventi / Impuls Home Entertainment
Oliver Twist, orphelin de l’Angleterre victorienne, lutte
contre la société pour trouver sa place. Quand le génie
de Dickens et celui de Polanski se rencontrent, on a
la chance de pouvoir voir un chef d’œuvre après
l’avoir lu. Les personnages de Dickens, dont les
traits caricaturaux trahissent le caractère, sont
admirablement rendus : des marchands sordides qui
tentent de tirer profit de plus pauvres qu’eux, à Fagin
(excellent Kingsley), le chef et presque père de la
bande des voleurs, personnage trouble, mauvais et
pourtant attachant, en passant par l’horrible Sykes,
psychopathe en puissance. A voir absolument (et à
lire ou relire aussi). Un bémol, avec des bonus bien
maigres pour un tel film (bande-annonces, journal de
bord de B. Clark, et c’est tout).
Au décès de leur mère, deux frères et leur sœur se
voient contraints pour toucher leur héritage de faire
ensemble un pèlerinage à St Jacques de Compostelle.
Ils devront surmonter leur antipathie réciproque et
mettre de côté leur égoïsme durant ce voyage
initiatique. Ils rejoignent un groupe de six pèlerins
composés notamment de deux jeunes musulmans
dont l’un, un peu naïf, pense se rendre à la Mecque.
La mise en scène est soignée, ainsi que les dialogues
pleins d’humour et d’émotion sur les thèmes de la
tolérance et la compassion. Les magnifiques paysages
et les excellentes prestations de Muriel Robin et
Pascal Légitimus rendent ce film très agréable. Les
inconditionnels de Colline Serreau apprécieront.
[Valentine]
BD
GAM E S
[Isandre]
L I V R ES
M A N GA
AN I M E
> Elisabeth Town
> The Descent
> Walk The Line
De Neil Marshall
Avec Shauna Mcdonald et Natalie Mendoza
Warner Home Vidéo
De James Mangold
Avec Joaquin Phoenix et Reese Witherspoon
20th Century Fox / Videophon
Après ‘Dog Soldiers’, Neil Marshall revient avec un
survival au féminin d’une efficacité redoutable. Une
année après avoir perdu son mari et sa fille dans
un accident de la route, Sarah est invitée par ses
amies pour un week-end de spéléologie. A peine
descendues dans la grotte, un éboulement bloque la
sortie, les forçant à chercher une autre issue. Très
vite la tension monte quand les six jeunes femmes
réalisent qu’elles ne sont pas seules : quelque chose
les guette, tapi dans l’obscurité... Dès les premières
minutes, le réalisateur nous scotche à notre siège
et ne nous lâchera plus jusqu’au final étourdissant
de cette expérience claustrophobe jouissive. Côté
bonus, une bande annonce et un making of
promotionnel qui s’avère néanmoins intéressant.
Pas facile de succéder à ‘Ray’ dans la série des
films autobiographiques, spécialement quand le
personnage traité est surtout connu des Américains
et a eu un destin assez lisse. Nous suivons les
premiers pas de Johnny Cash et sa compagne June
Carter qui formaient un couple d’amoureux terribles
qui a fait vibrer l’Amérique. Plutôt que de s’attarder
sur les légers accrocs de la vie de Cash, Mangold
s’étend sur l’étrange love story de nos tourtereaux
qui ne se rapprochaient jamais autant que sur
scène. Un point de vue intelligent qui permet de le
différencier des autres films autobiographiques sur
Elvis ou Tina Turner. Côté son, les possesseurs du
DTS seront comblés ; pour les autres, le 5.1 manque
un peu de relief mais reste correct.
[Jean-Yves]
[Yamine Guettari]
> CONCOURS ‘Walk The Line’
> CONCOURS ‘Les noces funèbres’
Gagne le DVD ‘Walk The Line’ en envoyant un mail à
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Merci à Videophon
Merci à Warner Home Video
AN I M E
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
π
CINEMA
33
M US I Q U E
SORT I R
SO C I E T E
SO C I E T E
> Code Quantum saison 1
> FBI, portés disparus
Universal Pictures
saisons 1 et 2
Warner Home Video
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
Seize ans après sa première diffusion, cette série
extrêmement connue nous arrive dans un coffret 3
DVD contenant le pilote de 90 minutes et les sept
premiers épisodes. Cette remarquable série au long
cours conte les trépidantes aventures du docteur
Sam Beckett (l’impeccable Scott Bakula) dont l’esprit
est projeté dans l’esprit de corps inconnus dans
d’autres époques, suite à une expérimentation ratée
sur le voyage temporel. Pour changer de corps et
retrouver son époque, il devra résoudre les
problèmes de son hôte temporaire : il sera ainsi
homme ou femme, homme de main ou cosmonaute,
musicien célèbre ou noir en but au racisme... Aidé
par l’hologramme déjanté Al (le bondissant Dean
Stockwell), qui peut le suivre dans ses voyages et
l’informer de l’époque et des connaissances qu’il
doit avoir, Sam relèvera de nombreux défis, faisant
preuve à chaque fois de grandes qualités humaines
et d’une vraie empathie envers les personnes qu’il
habite. La série date de 1989, donc il ne faudra pas
s’offusquer si l’image est un peu granuleuse par
moments, mais cela ne gâche en rien le plaisir qu’on
éprouve à retrouver le docteur Beckett.
π
ARTS
34
L’agent Jack Malone (Anthony LaPaglia, Golden
Globe Award en 2003 du meilleur acteur dans une
série pour ce rôle) et son équipe travaillent au FBI.
Leur mission : retrouver les personnes disparues.
Chaque épisode s’intéresse à un cas précis, dans des
situations très différentes. La première saison installe
les personnages des agents, leurs relations entre
eux tandis que la seconde saison devient plus
sombre et plus maîtrisée. La série est construite sur
un suspense qui tient en haleine : pourquoi cette
disparition ? Va-t-on retrouver à temps la personne
disparue ? Et s’intéresse à des problèmes qui touchent
la société américaine : terrorisme, guerre en Irak,
euthanasie, sectes, etc. En parallèle des cas de
personnes disparues, les personnages des agents
ont également des personnalités très humaines et
marquées. Chaque épisode ne dure que quarante
minutes mais attention, ne prévoyez de commencer
à les regarder que lorsque vous aurez un peu de
temps devant vous. Il est fort probable que si vous
accrochez, vous allez tous les regarder à la suite !
CARACTÉRISTIQUES : 937 et 1008 minutes ;
anglais, italien et français en Dolby Digital 2.0.
CARACTÉRISTIQUES : Le pilote plus 7 épisodes
pour un total de 520 minutes environ en anglais
Dolby Digital 5.1, français Dolby 2.0
BONUS : commentaires audio dans le pilote, scènes
coupées, le motif et les empreintes digitales.
VOYAG E
[Yamine Guettari]
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
[Isandre]
> Le Prince de Bel-Air
> Smallville saison 4
saison 1 et 2
Warner Home Video
Warner Home Video
A l’heure où la cinquième saison est programmée à
la télévision, la quatrième saison fait son apparition
afin de satisfaire les nombreux fans de cette
passionnante et originale adaptation de la légende
de Superman. Une quatrième saison qui se révèle
riche en émotions et en actions durant 22 épisodes.
L’une des principales intrigues de cette saison est
notamment la quête de trois cristaux kryptoniques,
les tentatives ininterrompues de Clark pour protéger
la terre contre la force destructive de ces pierres
mystérieuses mais aussi l’apparition de Lois Lane
qui fait son entrée à Smallville, une entrée qui ne
laissera personne indifférent ! Avec Lex, qui tombe
de plus en plus sous l’emprise du mal, Clark, qui se
découvre une nouvelle vocation, n’est pas près
d’oublier sa dernière année scolaire ! Un coffret très
complet et rempli de bonus dans chaque DVD, les
fans seront conquis et cela même si les premiers
épisodes sont lents au démarrage. Décidément cette
année est sous le signe de Superman !
BD
GAM E S
Tous ceux qui ont entre 25 et 35 ans ont dû tomber sur
cette excellente série qui les accueillait à la sortie des
cours. Je m’en souviens comme une des rares séries
pour ado complètement décalée, à mille lieux de
‘Beverly Hills’. Will Smith, superstar en devenir, faisait
ses débuts d’acteur, en interprétant à merveille un
jeune noir d’un quartier chaud de Philadelphie qui est
envoyé par sa mère à l’abri des ennuis chez sa tante et
son oncle, qui vivent dans le quartier super chic de
Bel-Air à Los Angeles. L’humour part du décalage
entre Will, qui débarque de la rue, et la vie cossue et
pincée de sa famille d’adoption, bien représentée par la
pourrie gâtée Hilary et l’élève modèle Carlton (un
des personnages les plus drôles, avec le légendaire
majordome Geoffrey, qui cache bien son jeu). Will
Smith n’en rate pas une pour notre plus grand plaisir,
avec toujours une morale à la fin quand même. Cette
série a à peine vieilli et reste une référence.
CARACTÉRISTIQUES : 49 épisodes pour 1160
minutes environ en français, anglais, italien en 2.0
Dolby Surround.
CARACTÉRISTIQUES : 22 épisodes de 41 minutes
environ en français, anglais, italien en 2.0 Dolby
Surround, sous-titres.
L I V R ES
BONUS : ‘Back to Bel-Air, a fresh look’ (un très
intéressant retour avec les acteurs et les producteurs
sur le début de la série) ; bêtisier de Bel-Air ; best of de
la seconde saison.
BONUS : Scènes inédites, des commentaires audio,
dans la peau de Lois Lane…
[Carlos Mühlig]
AN I M E
M A N GA
[Yamine Guettari]
> CONCOURS ‘Smallville’
> CONCOURS ‘40 ans, toujours puceau’
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Merci à Warner Home Video
Merci à Universal Pictures
C’est à un choc de style que nous convie cette BO,
avec d’un côté des morceaux sentimentaux de Céline
Dion, des reprises sacrilège qui montrent bien la
fainéantise artistique actuelle (‘Eye Of The Tiger’ par
Amel Bent, ‘Get Down On It’ par Matt Pokora, et
même un regrettable remix du ‘Can’t Touch This’ de
Mc Hammer par Billy Crawford), et de l’autre treize
morceaux de la partition orchestrale d’Alexandre
Azaria. Le très doué compositeur de ‘Fanfan la
Tulipe’ et ‘Les Dalton’ nous livre ici un travail frileux,
fort bien écrit et exécuté mais peu original. On sent
du John Barry dans le morceau le plus marquant
(‘Les Vikings’), mais pour le reste on cherche
vainement personnalité et thèmes forts : c’est un
simple score d’ambiance, assez bon mais sans plus.
Ce film italien a été nominé aux Oscars 2006 dans la
catégorie du meilleur film étranger. Il raconte le
traumatisme incestueux soudain resurgi du passé
qui vient gâcher la vie apparemment bien équilibrée
d’une jeune actrice. On a donc affaire à un drame
psychologique. Qui a dit qu’on allait avoir droit à
des plages intimistes au violon et violoncelle ? Il a
gagné la BO du film ! Franco Piersanti, compositeur
reconnu en Italie avec déjà une dizaine de travaux
derrière lui, crée une ambiance tendue et
oppressante, tout en demi-teinte, à peine troublée
ici et là par des plages plus légères. On notera aussi
quelques extraits de la BO d’ ‘Eyes Wide Shut’
composée par la violoniste Jocelyn Pook, bien dans
le ton général. Un bon disque pour les amateurs de
BO intimistes.
SO C I E T E
Franco Piersanti et divers artistes
EMI
SORT I R
Alexandre Azaria et divers artistes
Sony BMG
M US I Q U E
> La Bestia nel Cuore
CINEMA
> Astérix et les Vikings
O
35
[Yamine Guettari]
[Yamine Guettari]
Pour la bande originale de son premier film épatant,
déjanté et magnifique, Liev Schreiber a fait appel au
musicien de talent Paul Cantelon. Ce compositeur
atypique se détache par son histoire personnelle (un
accident de voiture le rendit amnésique durant son
adolescence et il dut réapprendre le piano et le violon
avec lesquels il promettait une carrière exceptionnelle)
qui donne à sa musique des mélodies dont émanent
une forte nostalgie et un sentiment de bonheur perdu.
Le thème original digne du meilleur des road-movies
est très subtilement mêlé à de la musique d’Europe de
l’Est (traditionnelle et plus contemporaine). Pour ceux
qui ont aimé ce film aux influences kusturiciennes,
cette bande originale est une façon de le revivre à
chaque instant !
[Sarah Layani]
ARTS
Yuki Kajiura
Kaze / Wasabi Records
Habituée des bandes originales d’anime, Yuki Kajiura
a une patte très reconnaissable : piano, guitares
électriques, chants religieux, violon, violoncelle,
flûte, percussions électroniques, le tout au service
d’une musique simple qui se met au service de
l’image. L’histoire, un conte romantico-gothique dans
lequel le fantôme d’une charmante petite fille va
charmer un jeune homme et l’utiliser pour assouvir sa
vengeance, demande une ambiance sombre, mystique
et mélancolique que Kajiura fournit à merveille
(‘Regret’, ‘Underflow’). Mais les éclairs d’angoisse ou
de violence sont aussi présents (‘Silent Ceremony’,
‘Unhallowed’). Cette agréable BO se clôt par une
chanson interprétée par la doubleuse de Cosette, qui
montre un beau brin de voix, suave et mélancolique.
VOYAG E
Paul Cantelon
TVT Records/ Warner Independent Pictures
> Le portrait de la petite
Cosette
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
> Everything Is Illuminated
Alan Silvestri et divers artistes
Walt Disney Records
Divers artistes
Milan Records
Conformément à son habitude, Disney sort la BO
de son film d’animation (un anodin et involontaire
repompage de ‘Madagascar’) en mélangeant des
chansons entraînantes et des extraits du score,
composé par le prolifique Alan Silvestri (‘Predator’,
‘Retour vers le futur’, ‘Forrest Gump’, ‘Stuart Little’...).
Une chanson pop rock pêchue d’Everlife pour
commencer, suivie d’une ballade de Lifehouse et d’un
morceau big band-esque de Big Bad Voodoo Daddy,
cela donne une variation de style sympathique. Le
‘Really Nice Day’, hymne africain parodique interprété
par le Monthy Python Eric Idle, donne la touche
africaine nécessaire. Quant à la musique de Silvestri,
elle est très énergique, pleine de vents ronflants, avec
un thème récurrent qui fait très ‘épopée western’.
Entraînant !
‘Tsotsi’ est un film sud-africain retraçant la soudaine
et inattendue rédemption d’un jeune chef de gang
écorché de la vie. Créant un vrai engouement autour
de lui, pour être finalement récompensé par l’Oscar du
meilleur film étranger cette année, sa musique est
variée et retranscrit à la fois ses racines africaines et
le côté gangster du ghetto présent dans le film. D’un
côté du kwaito (un style sud africain, mix de R’n’B et
de gangsta rap chanté en langue locale), interprété
par Zola (qui joue dans le film), artiste sorti du ghetto
de Johannesburg. De l’autre des instrumentales plus
calmes composées par Mark Kilian et Paul Hepker,
mélange réussi d’orchestre et de musique ethnique,
enrichi par les vocaux pleins d’émotion de Vusi
Mahlasela. Une BO originale, qui vaut le coup d’oreille.
BD
> Tsotsi
LIVRES
> The Wild
GAM E S
[Yamine Guettari]
[Yamine Guettari]
> CONCOURS ‘Rencontres à Elizabethtown’
> CONCOURS ‘In Her Shoes’
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Merci à Rainbow Entertainement
Merci à Videophon
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M A N GA
[Yamine Guettari]
SO C I E T E
colombestival
lausanne open air 24 au 26 août’06
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
www.colombestival.ch
ARTS
Æ
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
36
Drown in Sin
MXD
Tamuera
Celyane
Sideburn
Hechizo
Gaëtan
Stéphane Wild
Nathalie Manser
Beau Lac de Bâle
PAO
. . . théâtre
danse
spectacles de rue
expositions
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
La troupe alémanique Öff-Öff propose
depuis 2001 des spectacles chorégraphiques
originaux. La scène devient verticale et la
danse se mâtine d’escalade, d’acrobaties et
de théâtre. Leur nouveau spectacle se déroule
ainsi sur une gigantesque structure mobile.
Öff-Öff a voulu sortir du carcan de la scène en
utilisant les trois dimensions, les danseurs sont
donc aussi des grimpeurs, des acrobates et des
acteurs. La loi de la gravité impose une solution technique : cordes, roues
mobiles ou fixes, trapèzes multiples, planche-plongeoir tendue dans le vide.
CINEMA
Jacques Guilbert, Thomas Boucart et Pascale
Crombez (metteuse en scène) sont tous trois
animés par la même passion : le théâtre sous
toutes ses formes. Ces touche-à-tout (cabaret,
spectacle de rue, match d’impro) ont une
particularité : Ils viennent interpréter ‘Cravate
Club’ également chez vous ! Il suffit de déplacer un peu les meubles, quelques
chaises pour vos amis et le tour est joué ! Nos adeptes du spectacle itinérant
s’adapteront sans difficulté, si tant est que cela en soit une, à l’intimité de votre
salon. Du coup, vous n’êtes plus spectateurs mais observateurs privilégiés
d’une tranche de vie entre deux amis de longue date qui pourraient très bien faire
partie de votre entourage. Dans ce huit clos, tous les méandres de l’être humain
sont abordés : l’amour, l’amitié, la trahison, le doute, le mensonge, la haine. Avec
une question essentielle : c’est quoi le bonheur ? Vaste sujet qui vous donnera
sûrement l’occasion de refaire le monde. En cas d’intérêt, un e-mail suffit !
Centre sportif EPFL-UNIL, Lausanne
du 1er juin au 27 juillet 2006
L’image de constante évolution est l’une des clés de ‘Orbite’.
Tout notre univers physique répond en grande partie à ces
lois d’équilibre temporaire. Il en va de même de notre
psyché. La partie théâtrale est donc une interrogation sur le
mouvement de la pensée, son transfert compris et accepté.
L’Histoire est-elle un éternel recommencement ? La
technologie serait-elle un carcan qui nous enferme et nous
empêche de voir ? Le gouffre entre une minorité de nantis et
une horde de désespérés peut-il se combler sans douleur ?
Si les réponses ne sont pas données par un passage en
Orbite dans la station spatiale, ses occupants nous feront à
coup sûr rêver à un monde meilleur.
[Thierry]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
Æ
ARTS
Chérie, ce soir on pousse les meubles,
le théâtre vient à la maison. Idée
saugrenue ? Pas tant que ça. C’est
après leur dernière représentation de
la pièce ‘Cravate Club’ au théâtre des
Monteurs d’images que j’ai rencontré
ce trio peu commun.
> Orbite
37
VOYAG E
> Cravate Club...
...à domicile !
[Etienne K]
www.orbite.tv
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
Evariste se croyant maître de la création va choisir de faire engrosser Violette,
la bossue, par Jacob, bel apollon mais idiot. Dans le contrat signé par Jacob
pour accomplir cette tâche, il est mentionné qu’une fois Violette enceinte,
il devra disparaître de sa vie. Seulement voilà, les plans machiavéliques
d’Evariste sont perturbés par un élément de taille : notre beau Jacob va
s’amouracher du laideron. Au départ, il
est difficile de comprendre le but de la
pièce mais petit à petit on se rend
compte que derrière la copulation du
beau et de la bête, il y a le rêve terrible
d’Evariste qui croit en une humanité à
la fois laide et belle, comme si soudain
l’homme pouvait devenir une œuvre
d’art sombre et attirante. La langue de
Rebetez est à la fois sale et appétissante,
et elle flirte toujours avec l’absurde,
tout en nous renvoyant l’image de
notre propre monde en pleine figure.
Un monde où les savants deviennent
fous voulant défier le secret de la vie. A
voir absolument !
C’est dans la jolie commune de Cologny que
Martin Bodmer a installé en 1951 sa bibliothèque.
Il a pu constituer une collection importante de
livres, après avoir hérité de la fortune de son
père.
Il a collaboré avec la Croix-Rouge pour développer son
idée d’‘un secours intellectuel’ aux prisonniers. En
2003, le musée a réouvert ses portes après avoir été rénové, permettant de
conserver ces trésors de manière optimale. Imaginez trois grandes pièces où
sont exposés des livres aussi différents que le livre des Morts, Hamlet de
William Shakespeare et des partitions de Beethoven. Une sorte d’émotion
règne, c’est peut-être dû à ces trésors d’origine qui remontent pour certains à
avant Jésus-Christ.
GAM E S
Cette pièce du Jurassien Camille Rebetez est pour le moins étrange.
‘La monstruosité est l’avenir de l’homme’, lance Evariste, héros de
cette fable dans laquelle l’homme veut se mesurer à Dieu.
Du 8 avril au 16 juillet 2006 a lieu une exposition temporaire sur les livres
illustrés par Pablo Picasso. On y découvre des lithographies pour des livres
de Pablo Neruda, Paul Valéry, Arthur Rimbaud, etc.
BD
Le Poche, Genève
du 5 au 25 juin 2006
> Fondation
Martin Bodmer
Ce musée gagne à être connu, je vous encourage à y faire un tour, prévoyez
au moins deux heures, car si vous lisez le petit livre donné, le temps passe
très vite. Depuis le centre ville, en suivant le bord du lac, c’est une charmante
ballade en s’y rendant à pied, vélo, patin à roulettes, etc.
LIVRES
> Nature morte avec œuf
[Carole-lyne Klay]
www.fondationbodmer.org
[Nathalie]
> CONCOURS ‘Orbite’
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> CONCOURS ‘Nature morte avec œuf’
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M A N GA
www.lepoche.ch
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SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
ü
Née du projet d’un jeune passionné de glisse en tout genre, la
marque Late : Swiss Clothes va très prochainement sortir une
nouvelle collection de streetwear. Sa devise : qualité, originalité
et accessibilité. Rencontre avec son créateur, Riko, 31 ans,
habitant de Versoix.
Comment et pourquoi est né le projet Late ?
> L’idée de créer Late m’est venue en 1998, suite à l’achat d’un sac dans un
squat à Genève. Deux ou trois ans après, je voulais en acheter un similaire,
mais il n’existait plus. J’ai donc décidé de fabriquer mon propre modèle. Et
c’est alors que mes amis m’ont demandé de leur en créer un également : ainsi,
le concept s’est de plus en plus répandu. J’ai alors décidé de créer une marque
bien différente des autres existant déjà. Je suis passionné de sports de glisse
en tout genre, mais ce qui ne me plait pas dans le streetwear aujourd’hui, c’est
le fait qu’il soit produit par de grandes multinationales, et qu’il soit, en
conséquent, cher et de mauvaise qualité. Mon but est de changer tout cela, en
créant des produits accessibles à tous.
Comment les vêtements sont-ils produits ?
> Je conçois tous les modèles Late du début à la fin, du design en passant par
la couture. Je dois donc assumer différents corps de métiers à moi tout seul.
C’est assez atypique puisque je possède une formation de maçon à la base.
J’ai pourtant commencé avec les machines à coudre de ma grand-mère et de
ma mère, pour pouvoir ensuite m’acheter une machine industrielle. J’ai
également pu acquérir une presse pour les transferts. Tous mes produits sont
donc confectionnés depuis mon atelier. Tout est très artisanal.
VOYAG E
38
> Late, Swiss Clothes
Où peut-on se procurer vos produits ?
> Actuellement, les accessoires Late se trouvent dans des boutiques telles
que Maniak à Genève et Lausanne, Doodah, Beach Mountain et Plastic
Fantastic. On les trouve donc principalement en Suisse romande, mais
également en France et en Espagne, où les ceintures en boucle de ceinture
d’avion ont très bien marché. Mais il faut dire que distribuer une collection qui
n’est pas encore complète s’avère assez difficile. Dans environ un mois, les
produits seront également en vente sur le site et par le biais d’un catalogue.
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
GAM E S
BD
L I V R ES
M A N GA
AN I M E
Certains de vos vêtements sont crées à partir de toile de voile,
pouvez-vous expliquer cette technique de fabrication ?
> Ce concept a été créé en 2004, en collaboration avec un collègue, Antoine,
constructeur de bateaux et amateur de voile. Le but de ce projet est d’utiliser
des voiles de bateau comme matériau de création d’accessoires, d’où son
nom ‘Lake, collection Grand-Large’. Là aussi, l’idée est partie d’un portemonnaie qu’Antoine avait fabriqué avec de la voile de bateau : ses amis ont
apprécié et ont voulu qu’il leur en confectionne. En automne dernier, je lui ai
proposé de relancer le projet et que l’on s’associe pour diversifier les modèles,
qui sont aujourd’hui au nombre de six. Il faut souligner que cette technique est
basée sur des matériaux recyclés : il s’agit de récupérer des voiles et de les
utiliser. Nous créons principalement des porte-monnaie, des bananes, etc.
Notre but aujourd’hui est de lancer une série de sacs à main pour femmes.
Nous montons d’ailleurs actuellement un petit site de production aux
Philippines, grâce à l’un de nos amis qui s’y est expatrié. Nous employons les
membres de sa famille, avec de bons salaires. Là aussi, tout est donc très
artisanal.
Quels sont vos projets pour le futur ?
> Comme dit plus haut, notre prochaine étape est de finir la construction du
site lake.ch et de permettre ainsi la vente online. La diversification des
modèles de Late et de Lake est également une de nos prochaines tâches.
Nous voudrions par ailleurs mettre l’accent sur une présence accrue lors des
festivals suisses romands, avec un stand de nos produits, pour faire découvrir
notre marque au public présent.
[Chloé D.]
Votre projet obtient-il le succès escompté ? Comment crée-t-on une
marque de vêtements en Suisse à l’heure où le marché est saturé de
grandes marques ?
> Créer une marque de vêtements seul n’est pas une mince affaire,
effectivement. C’est assez dur d’arriver avec un projet en tant que jeune et de
trouver du soutien. Mais la distribution de mes produits s’élargit de plus en
plus, et je suis sur le point de sortir une collection de streetwear. J’aimerais
trouver des partenaires financiers, tout en restant actionnaire majoritaire,
évidemment. Je peux donc dire que Late est une affaire qui marche. Mais il ne
faut pas être utopique. Pour l’instant, il m’est impossible de vivre uniquement
de cette activité : il y a peu de mécènes en Suisse qui seraient prêts à soutenir
ce projet. Quant aux distributeurs, ils prennent une marge énorme sur les
produits. C’est d’ailleurs une des raisons qui m’a poussé à créer Late : j’ai de
la peine à m’identifier aux grandes marques américaines de streetwear qui
sont vendues à des prix faramineux, alors que leur coût de production est
bas. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai inclus le terme Swiss Clothes
dans le nom de la marque. Je suis en peu en guerre contre ces grands
distributeurs. Mon but est
de vendre principalement
sur le site internet, et d’ouvrir
ensuite mon propre shop.
www.late.ch
> CONCOURS ‘LATE’
Gagne une sacoche ou un porte-monnaie de la gamme ‘LAKE’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
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Merci à LATE Swiss Clothes
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ARTS
VOYAG E
j
M A N GA
L I V R ES
BD
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40
Eclipse de soleil dans le Ténéré
Le 29 mars dernier, l’Afrique était traversée par l’ombre de la
lune, qui passait devant le soleil et offrait ainsi quelques
minutes d’obscurité aux chanceux qui se trouvaient sur son
trajet. C’est avec ce prétexte astronomique que plusieurs
dizaines d’Européens sont partis à la découverte de ce pays
méconnu : le Niger. Situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, il est
partagé entre Sahara, Sahel et forêt tropicale, mais pour ce
rendez-vous céleste, seule la partie saharienne, le Ténéré, était
au programme d’une semaine.
Premier jour, vol Paris –
Agadez. L’atterrissage se
fait au milieu de nulle
part. Le choc est violent,
après l’Europe grise et
froide, un soleil de plomb
et ce vent chaud. Un
tampon dans le passeport
© Gentina
et nous voilà plongés
dans l’ambiance : des gamins courent, chacun cherche un repère
dans cette foule inconnue, on nous interpelle. Des 4x4, les
bagages sont là ? Peut-être. Quelques visages familiers, je monte.
Après quelques minutes, le départ. Les rues défilent et nous nous
rendons compte que tout est réel. Très vite, nous laissons la ville
derrière nous, plusieurs heures de route nous attendent. La piste
slalome parmi les contreforts du massif volcanique de l’Aïr ; le
paysage lunaire est parsemé de quelques arbres. Nous traversons
des villages avec toujours ces regards d’enfants curieux. Le soleil
se couche, il est 18 heures, nous faisons halte entre les arbres
dans un oued pour la nuit, mais avant repas, royal : couscous, suivi
du thé à la menthe traditionnel.
Deuxième jour. Nous reprenons la route après le petit-déjeuner,
à midi, dernier repas sous un arbre, après il n’y aura plus que
du sable... Effectivement les dernières broussailles abandonnées,
ce n’est plus que variations sur le thème de la dune. Grande,
petite, sculptée, bosselée... Le jour touche déjà à sa fin, il faut
bivouaquer avant d’avoir atteint l’Arbre du Ténéré, mais le ciel
incroyablement étoilé des dunes nous fait vite
oublier ce retard.
Troisième jour, l’Arbre
du Ténéré. Seul arbre
au cœur du désert de
sable, il y a des
années, il a pourtant
été percuté par un
véhicule... Une
© Lienhard
sculpture le remplace
et reste, grâce au puits, une halte obligée pour les convois. Le
lieu est presque touristique, plusieurs groupes s’y retrouvent. Le
vent se lève et rend le voyage plus difficile, la mécanique
souffre et chaque dune à passer devient un risque. La panne
tant redoutée arrive, c’est le disque de l’embrayage qui a grillé.
Mais rien n’arrête nos guides Touaregs : par près de 40°, dans le
vent de sable, ils réparent et nous repartons ! Nous nous
arrêtons pour le bivouac aux portes de l’oasis de Fachi.
attaquons la route. Plusieurs groupes se suivent, l’image est
digne du Paris Dakar. Le talent de nos chauffeurs nous permet
d’arriver à l’oasis de Bilma, le site de l’éclipse, en fin de
journée. La journée se termine par une veillée aux étoiles avec
les légendes touaregs, magique.
Cinquième jour,
© Despres
l’éclipse ! Les lunettes
offertes par Optique
Perret sont distribuées,
ici tous veulent voir le
soleil. Soudain, un
convoi de voitures
militaires... Deux
ministres, accompagnés
du gouverneur de la province, viennent regarder l’astre du jour
avec le télescope, sous l’œil de la caméra de TV5 ! Une
rencontre aussi imprévue qu’amicale. Vient enfin la totalité, le
jour s’arrête, le soleil devient noir, encerclé de son anneau de
lumière. C’est la fin du monde, un nouveau commencement, une
bouteille de champagne est débouchée. Puis la journée reprend
par la visite des salines avant
de continuer le voyage.
Sixième jour, après une
nouvelle nuit dans le sable et
plusieurs dizaines de
kilomètres de dunes avalés,
nous passons en fin de
journée près des montagnes
d’Achegour, paysage irréel
perdu dans le Ténéré.
Nouveaux problèmes, le
disque d’embrayage doit
© Gentina
définitivement être changé et
une suspension est cassée, mais devenus
philosophes, nous ne nous inquiétons plus et notre confiance n’est
pas déçue, quelques heures plus tard avec quelques bouts de bois
et une ingéniosité à toute épreuve nous continuons !
Septième jour, après une fin de voyage éprouvante à cause du
vent de sable, nous parvenons à nouveau à Agadez. Quelques
souvenirs, une ballade dans les rues presque trop civilisées et
voilà notre dernier bivouac. C’est l’occasion des adieux avec nos
guides, l’émotion est palpable, un véritable lien d’amitié s’est
tissé durant cette semaine.
Huitième jour, le départ, cinq heures de vol et nous revoilà à
Paris, sans décalage horaire, mais complètement déphasés avec
le monde occidental, riches du désert et avec le souvenir d’une
expérience unique, inoubliable. Ce voyage nous laisse une
emprunte indélébile : nous avons découvert des gens formidables,
un pays accueillant, authentique et épargné par le tourisme de
masse, qui offre de bonnes conditions de voyage. A mentionner
également, les réserves naturelles et les trésors archéologiques
et géologiques qui invitent à poursuivre la découverte du Niger.
[N. Naromov]
Quatrième jour, quelques inquiétudes apparaissent, il faut être
sur le site de l’éclipse avant demain et il nous reste deux cents
kilomètres à parcourir... Nous passons Fachi rapidement et
Agharous, agence locale de guides Touaregs : [email protected]
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> CONCOURS ‘JPM Guides’
Gagne d’un guide de conversation JPM espagnol, anglais ou italien en envoyant un mail à [email protected]
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Merci à JPM Guides
EXPOSITION SPÉCIALE AU MUSÉE SUISSE DES TRANSPORTS À LUCERNE
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42
Aquaparc – Le Bouveret
relaxer et prendre soin de vous.
Sans oublier l’aquabar ! Quel
bonheur de siroter un cocktail
tout en étant dans l’eau ! Et
depuis 2005, Aquaparc a ouvert
un nouvel espace surveillé
réservé aux enfants de trois à
sept ans. Entourés d’une
animatrice spécialisée, ils seront
pris en charge gratuitement
pendant une heure et demie.
Cela permet aux parents de
profiter de Paradise Land en
toute tranquillité !
La température de l’eau frise les 32°, il y a des palmiers un peu
partout, des vagues font onduler la surface des bassins, une
rivière passe à proximité et on a vue sur les montagnes d’un
côté et sur un magnifique lac de l’autre. Où sommes-nous, me
demanderez-vous. Eh bien pas dans une île exotique bien loin de
chez nous, mais au bout du lac Léman, au Bouveret plus
précisément. C’est là en effet que se trouve Aquaparc, l’un des
plus grands parcs aquatiques indoor d’Europe, un endroit fort
sympathique qui vous permettra de passer une journée exotique
et amusante en famille ou entre amis. Allons y faire un tour
pour voir de plus près de quoi il retourne…
Sur une surface de
15 000 m2, ces
‘Caraïbes sur
Léman’ ont ouvert
leurs portes en
1999 et depuis leur
taux de
fréquentation n’a
cessé de croître.
Pas étonnant
lorsque l’on se rend
compte de ce qu’ils proposent en matière de divertissement
familial. Divisé en trois mondes thématiques bien distincts,
Jungle Land, Cap’tain Kids’ Land et Paradise Land, chacun y
trouvera son compte. Pour les plus téméraires, Jungle Land est
l’endroit idéal pour les sensations fortes : pas moins de sept
toboggans géants vous attendent pour vous faire monter
l’adrénaline ! Glissez à toute vitesse dans les virages sinueux du
Morgan’s Thrill qui prend son départ à 20m de hauteur ou
installez-vous sur l’une des bouées deux places et descendez le
Blackbird’s Cannon, vous aurez droit à une descente de 177m de
long dans le noir absolu avec des effets de son et lumière tout à
fait surprenants ; ou
si vous préférez,
essayez le Pelican’s
Dive, mais attention
à l’atterrissage, une
chute libre dans un
bassin profond de
3m60 vous attend
au tournant ! Vu que
le parc est grand, il
n’y a pas trop
d’attente en haut
des toboggans, c’est agréable.
Un magnifique bateau de pirates attend les petits et les grands
dans Cap’tain Kids’ Land. Armé de six canons à eau, de plusieurs
jeux interactifs amusants, d’un toboggan aquatique et d’un pont
suspendu, il sera un terrain de jeu idéal pour vos têtes blondes.
Mais ce n’est pas tout ce qu’a à offrir ce monde. Laissez-vous
emporter sur la Lazy River le long d’un parcours sinueux à
courant, profitez de la balade, confortablement installé dans une
bouée, mais attention aux canons à eau qui risquent de vous
prendre pour cible !
En parlant de tranquillité d’esprit, il faut savoir que toutes les
attractions sont surveillées par des surveillants-sauveteurs et
que des caméras sont disposées dans l’ensemble du parc. On ne
rigole pas avec la sécurité dans un tel parc d’attractions où les
risques de noyage ne sont pas exclus à cause du monde, des
vagues, des toboggans, etc. On n’est jamais trop prudent !
Si les trois mondes que je viens de décrire sont à l’intérieur et
sont accessibles en toute saison, Aquaparc s’est également doté
d’une plage de sable fin avec un accès direct au lac pour
pouvoir profiter du soleil en été (jusqu’au 28 août). Piscine de
25m, rivière, toboggans et terrains de beach volley font de cet
espace extérieur un vrai régal. Quoi de mieux que de bronzer
un moment au bord du lac avant de retourner se faire secouer
dans les toboggans ?
Si vous avez un petit creux, pas de problème, trois restaurants
vous attendent. Le Croc’Café offre de la petite restauration,
telle que sandwichs, pizzas, salades, glaces, que vous pourrez
déguster sur la terrasse en été. La Lagune est un restaurant
situé en dehors du parc auquel vous pouvez accéder par une
passerelle. Et finalement, il y a un MacDonald’s. A noter que les
piques-niques ne sont pas autorisés dans l’enceinte du parc
aquatique, ce que je trouve dommage.
Côté informations pratiques, sachez que Aquaparc est ouvert
toute l’année de 10h30 à 19h30 en hiver et 20h30 en été
(jusqu’à 21h30 les vendredis et samedis, les vacances scolaires
et les jours fériés). L’entrée n’est pas donnée, il faut compter
44 CHF par adulte pour toute la journée (ou 40 CHF pour une
demi-journée) et 36 CHF pour les enfants. Heureusement, il
existe une formule avantageuse pour les familles avec deux
enfants. Le parc a mis au point un système bien pratique : la clé
qui vous sert à ouvrir un casier personnel pour vos affaires peut
être chargée avec de l’argent et utilisée partout dans le parc.
Accrochée à votre poignet, elle ne dérange pas et permet de
laisser le portefeuille bien en sécurité dans le casier.
En résumé, Aquaparc c’est l’endroit idéal pour passer une
journée en été ou quelques heures après le ski en hiver. Tout le
monde y trouve son compte pour autant qu’on aime l’eau !
[Katia]
Le troisième monde, Paradise Land, est un espace de détente
après toutes ces folles attractions. Saunas, hammams, solariums,
massages, bains, tout est là pour vous permettre de vous
www.aquaparc.ch
AN I M E
> CONCOURS ‘AQUAPARC’
Gagne des invitations pour Aquaparc en envoyant un mail à [email protected]
avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Aquaparc
Après environ vingt minutes de vol,
il faut atterrir. Mais une fois
encore, cela se passe très bien, il
suffit de faire trois pas au sol et
voilà, on est debout sur la terre
ferme ! Et très heureux de
l’expérience que l’on vient de vivre !
Pendant un moment, on s’est pris pour des oiseaux ! Après avoir
plié la voile, on se pose sur la terrasse pour boire un verre et
discuter un peu avec Gilles qui répond à nos questions.
VOYAG E
AR T S
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
SO C I E T E
Merci encore au Centre Genève Vol Libre pour nous avoir permis
de vivre cette belle expérience, et merci surtout à Gilles et
François !
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
43
GAM E S
Quels sont les risques ?
> Depuis les débuts du
parapente en 1985, on a fait
des progrès, on a de la
pédagogie, on connaît la
météo, les engins sont très
sûrs, donc on peut faire du
parapente de façon à ce que
ça ne soit pas plus dangereux
que prendre sa voiture. Le
tout c’est de se donner les
moyens d’apprendre comme il
faut. Et c’est des questions de choix, il ne faut pas voler dans
du trop fort par exemple, il y a des jours où même le champion
du monde ne va pas voler. On dit toujours que ce n’est pas une
erreur ou deux qui vont causer l’accident. On a une grosse
marge de sécurité. J’ai plus de quatre mille biplaces à mon actif
et je n’ai jamais eu d’accident grave. Ce n’est pas un truc de
tête brûlée.
j
BD
Quel genre de personnes vient faire des vols chez vous ?
> En biplace, on a tout le monde, ça commence à 5-6 ans et
puis ça va jusqu’à tard. Il y a deux ans on a fait voler un
monsieur de cent ans ! Bon c’est exceptionnel, il faut qu’il soit en
bonne forme, qu’il puisse bien se tenir debout et qu’il ait envie.
Mais c’est pour dire que vraiment il n’y a pas de limite. Au
niveau condition physique, le biplace est vraiment ouvert à tout
le monde, sportif ou pas. Après je dirais qu’il y a plus de
femmes que d’hommes qui viennent faire du biplace. Les femmes
vont plus facilement donner leur confiance à quelqu’un et se
laisser emmener, les hommes veulent plus apprendre par euxmêmes. Après au niveau de l’enseignement, c’est assez
accessible aussi ; par contre il y a un petit peu d’effort physique
au début, mais bon ce n’est pas grand-chose, c’est une question
de motivation.
[Katia]
www.paradelta.ch
M A N GA
Le jour dit, il fait beau,
le vol aura bien lieu, nous a-t-on confirmé par téléphone le
matin. Située à Troinex, l’école se compose de plusieurs petits
bâtiments et d’une belle terrasse, l’ambiance y est décontractée
et très conviviale, tout le monde se connaît. Tout d’abord on
nous propose des chaussures de marche montantes et un coupevent. On est prêt, on monte dans le minibus avec bon nombre de
parapentistes et nos deux pilotes, Gilles et François, et c’est le
départ pour le Salève. Arrivés en haut, on commence à sentir un
peu le stress, c’est quand même assez haut ici, mine de rien…
Mais heureusement nos deux biplaceurs savent nous rassurer, ils
déplient la voile de 40m2 et nous expliquent ce qui va se passer.
Une fois équipés de notre casque et de notre espèce de sac au
dos qui fera office de siège en vol et auquel le pilote s’attache,
on démarre. Qui l’eut
cru, l’envol se fait
tout en douceur ! On
fait quelques pas de
course sur une légère
pente et tout d’un
coup on se sent tiré
vers le haut et on
décolle ! Pas le temps
de dire ouf qu’on est
déjà dans les airs !
François me fait asseoir et c’est parti pour une balade des plus
agréables ! Installée sur mon siège, je profite du panorama qui
se déroule à mes pieds : le Salève d’un côté, où l’on voit des
promeneurs, des grimpeurs et parfois des animaux, et Genève
de l’autre, avec sa rade et son jet d’eau ! Je peux même sortir
mon appareil photos ! Quel bonheur ! On fait plusieurs allersretours le long de la montagne, François m’explique que c’est
pour essayer de trouver des courants d’airs chauds qui nous
maintiendront à la même altitude. Et gentiment on descend, tout
en douceur. Comme je ne souhaite pas faire de cabrioles, je
peux en compensation prendre les rênes de notre engin ! Quelle
sensation, c’est moi qui dirige notre
parapente !
Comment devient-on instructeur de parapente?
> Par passion. On commence d’abord par apprendre à voler et
puis quand on a un bon niveau on peut penser à passer le
monitorat. Après il y a des formations pour devenir instructeur.
En Suisse, il y a deux formations : une pour devenir biplaceur
professionnel, donc pour emmener des gens comme on a fait
aujourd’hui, et une pour être instructeur, pour apprendre aux
autres à voler. On acquiert une certaine expérience, on apprend
un peu de pédagogie, un peu de réglementation et on passe un
examen final avec éventuellement un peu de compétition. C’est
un métier passion, c’est un peu
saisonnier, ça ne rapporte pas
beaucoup d’argent et ça prend
beaucoup de temps. Mais c’est
une passion, il faut aimer être
avec les gens, être dans la
nature et voler bien sûr.
Destinations proches ou lointaines,
touristiques ou peu connues,
la collection Cap sur vous offre
un catalogue de plus de 70 destinations de par le monde.
[email protected]
AN I M E
On voit souvent en été des parapentes descendre du Salève.
Quelle sensation cela doit être de voler comme ça, libre comme
l’air, au-dessus de Genève, me suis-je souvent dit. Et pourquoi
ne pas essayer ? Nous
avons pris contact avec le
Centre Genève Vol Libre,
qu’on nous avait
recommandé pour leur
sérieux et qui propose
des vols initiatiques en
biplace. C’est parti…
LIVRES
Vol en parapente
SO C I E T E
> Mazda 6 SW Sport
> CONCOURS ‘Mazda’
Gagne une superbe veste en cuir ‘type aviateur’ Mazda MX-5, taille L
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Mazda (Suisse) SA
ARTS
VOYAG E
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
POINTS FORTS :
- l’habitabilité record
- le comportement routier
- la ligne séduisante
- le rapport qualité/prix
é
45
POINTS À AMÉLIORER :
- la console centrale un peu chargée
- les reflets sur les éléments laqués
[Layla]
GAM E S
www.mazda.ch
Carrosserie
Nombre de portes / de places
Longueur / largeur / hauteur
Diamètre de braquage
Capacité réservoir
Poids à vide
Volume du coffre
Moteur
Type
Cylindrée
Puissance
Couple
Performances
0 à 100 km / h
Vitesse maxi.
Consommation
Urbain
Extra-urbain
Moyenne
CO2
Autres
Etiquette énergie
5/5
4690 / 1780 / 1480 mm
11.6 m
64 l
1480 kg
505–1712 l
4 cylindres en ligne, 16 soupapes
2261 cm3
166 ch à 6500 t/min
207 Nm à 4000 t/min
9.2 secondes
209 km/h
11.7 l / 100 km
7.1 l / 100 km
8.8 l / 100 km
210 g / km
E
BD
FICHE SIGNALÉTIQUE
LIVRES
Mais ce qu’on demande à une voiture, c’est qu’elle roule non ? Eh bien, de ce
point de vue là, Mazda a encore mis le paquet, à mon entière satisfaction !
Animé par un moteur 2.3 litres des plus compétitifs, le véhicule de test était
équipé d’une boîte à vitesses automatique/séquentielle totalement bluffante.
Les passages de vitesses en mode séquentiel sont d’une rapidité et d’une
souplesse phénoménales. De tous les systèmes testés, c’est le seul qui m’ait
satisfaite et me ferait changer d’avis lors d’un prochain achat. Dans cette
configuration, on retrouve des sensations dignes d’une sportive. En optant
pour le mode tout auto, les paramètres poussent à l’économie de carburant,
ce qui devient une nécessité par les temps qui courent. Des performances
exceptionnelles sont dangereuses sans une bonne tenue de route et là encore,
c’est le top, la Mazda 6 colle au plancher. Pour les montagnards, la gamme
propose également un modèle quatre roues motrices, un plus apprécié de
nombreux acheteurs. Bien qu’imposante, la Mazda 6 est très facile à conduire
J’espère que vous l’aurez compris, ce break Mazda 6 est vraiment une familiale
idéale. Espace, agrément de conduite, sportivité et élégance, tout est réuni
pour faire un cocktail euphorisant ! Le prix de base du modèle est 39’070.-,
correct pour la gamme, comptez un peu plus pour d’éventuelles options.
Confidences pour confidences, je peux vous dire que les Mazda en général
sont des véhicules très solides. Ma première voiture en était une et elle a bien
souffert sous mon pied inexpérimenté, sans jamais rechigner…. Si vous
pensez agrandir votre foyer avec… un Saint-Bernard, faites un tour chez
Mazda, ça vaut le coup !
M A N GA
Pour pénétrer à bord du break de chasse,
pas de clef, ça fait vieux jeu maintenant.
Une carte fait office de télécommande
pour l’ouverture des portes et il suffit de
la garder sur soi dans l’habitacle pour
pouvoir démarrer la voiture. L’agencement
intérieur est, on peut le dire, vraiment
nickel. Tous les passagers sont super à
l’aise, grâce au confort des sièges et
banquettes, mais aussi en raison de
l’immense espace dont ils disposent. La
sellerie cuir est proposée avec les sièges chauffants et celui du conducteur
est à réglage électrique, avec mémorisation de trois positions. Quelle que soit
sa morphologie, chaque conducteur peut se sentir bien au volant de cette
Mazda 6. Les matériaux employés pour les différents éléments sont de bonne
qualité. Du côté des rangements, il y a de quoi satisfaire les plus exigeants
d’entre nous : outre les espaces plantés un peu partout dans l’habitacle, le coffre
a un volume impressionnant qui engouffre tout ce qu’on peut juger utile d’y
mettre. Que les allergiques aux cartes routières se rassurent, la Mazda 6 peut en
option être pourvue d’un système de navigation GPS fort précis avec écran
escamotable. Le sound system
Bose avec chargeur six CD, sept
haut-parleurs et commandes au
volant est performant, comme
on peut s’y attendre. Pour les
équipements trendy, on retrouve
les classiques, soit la climatisation
automatique, l’ordinateur de bord
et le régulateur de vitesse.
et ne nécessite pas d’aptitudes particulières. En revanche, il est là vraiment
utile de s’équiper d’un système d’aide au parcage car les quelques 4.7 mètres
ne sont pas évidents à caser dans toutes les places. Pour la sécurité, tout ce
dont on peut rêver est disponible de série : ABS, assistance au freinage
d’urgence, éventail complet d’airbags, fixation Isofix à l’arrière. Un ingénieux
système détecte également les passagers arrière et permet de savoir qui n’a
pas croché sa ceinture de sécurité.
AN I M E
Tout en longueur, la ligne de la Mazda 6 est très dynamique et laisse supposer
un caractère bien trempé. Les optiques, tant avant qu’arrière, sont bien
travaillés et débordent sur les côtés, assurant une bonne visibilité des autres
usagers. Peu de chrome sur ce modèle, ça se limite à une baguette au-dessus
du logo fixé sur la calandre et aux deux prises d’air implantées de chaque côté
de la face. Des grilles nid d’abeille protègent les diverses ouvertures. L’aspect
extérieur se jugeant sur photos, il me paraît plus adapté de m’attarder sur
d’autres points, alors en voiture Simone !
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
Après un facelift très léger, la Mazda 6 nous revient, plus belle
que jamais. Elle prend cette fois la forme d’un break grand,
pratique et élégant à la fois. On en rêvait, Mazda l’a fait !
Taillé pour l’été, le roadster Z4 de chez BMW ne demande qu’à
tomber la capote. Une fois n’est pas coutume, pour avoir du
succès, sortez découverts…
D’après les études de marché BMW, le public cible européen de ce cabriolet
est un homme de 44 ans, cadre dirigeant, marié m ais sans enfants ; en
résumé, un jeune cadre dynamique. Mais pourquoi s’intéresse-t-il autant à
cette voiture ? Facile : avant opulent et petit arrière serré, le parallèle est vite
fait, non ? De plus, comme me l’a fait remarquer une amie, au volant d’un
engin pareil, ils s’imaginent être James Bond ! Bon trêve de plaisanterie, elle
vous plaît cette Z4 ? Elle fait en tout cas tout pour vous séduire, mêlant courbes
et arêtes, pleins et creux, moderne et retro. On retrouve aussi la calandre
classique et pour être bien reconnaissable, le logo s’invite partout où il le
peut : capot, coffre, jantes et rappel de clignotants. Pour ceux qui la suivent,
la Z4 est des mieux réussies ; les feux arrière ont une magnifique découpe et
la lèvre montante sur le bord supérieur du coffre, couvrant le feu stop central,
est une invitation à la collision. Maintenant, jouons-la James Bond girl…
SO C I E T E
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
> BMW Z4
L I V R ES
BD
GAM E S
46
M A N GA
Pour résumer, si vous aimez vous faire remarquer dans la rue, sentir les
regards envieux et quelque peu intéressés, la Z4 est faite pour vous. Les filles,
vous prenez ou pas, mais c’est un véritable aspirateur à mecs ! Faudra par
contre ne pas être trop gourmande car une biplace ne vous permettra d’en
choisir qu’un à la fois… Pour se pavaner au volant du roadster Z4, il faudra
tout de même débourser 48’800.- pour la version light et les options peuvent
rapidement chiffrer, à vous de voir…
POINTS FORTS :
- le look innovant
- l’équipement de sécurité
- quasiment pas d’angle mort
POINTS À AMÉLIORER :
- le toucher des surfaces plastiques
- le prix un peu freinant
é
AN I M E
Mais d’aucun préfèreront sans doute la sonorité du quatre cylindres
vrombissant sous le capot. Le modèle testé était en effet équipé du moteur
2.0, mais la gamme est étoffée et offre aux amateurs des moulins jusqu’à 3.0,
sans compter la Z4M. S’il est plaisant à conduire, les performances du
véhicule éprouvé sont correctes sans pour autant en faire une bête de course,
mais est-ce vraiment nécessaire ? Rouler en cabrio me semble plus un style
qu’une recherche de performances. Mais bon, elle tient plutôt bien le pavé la
petite, il n’y a pas de quoi se plaindre. La boîte 6 est agréable à pratiquer, mais
le passage de la marche arrière me demandait l’aide de la main gauche, pas
fortiche la fille… Pour les manœuvres de parcage latéral, ce n’est pas évident
du premier coup, les proportions de la voiture n’étant pas celles dont on a
l’habitude, mais on prend vite le pli. Du fait de son centre de gravité
extrêmement bas et aidée par le contrôle dynamique de la stabilité incluant le
DTC (clin d’œil au WCS), elle ne craint pas les virages et c’est tant mieux ! Au
niveau de la sécurité, tant passive qu’active, BMW n’a pas rechigné à mettre le
paquet, soulignons ici l’effort esthétique réalisé sur les arceaux de sécurité.
La pitchounette s’en sort avec un score de quatre étoiles au crash-test
EuroNCAP, le maximum étant cinq, joli pour un cabriolet.
[Layla]
www.bmw.ch
L’accès au petit carrosse n’est pas très aisé, normal on se retrouve au ras du
sol. Une fois bien calés dans les sièges, on s’y sent bien, à condition de ne pas
être un champion de basket. Ce qui attire de suite l’œil, c’est le volant : tout
petit, tout mignon, on rêverait tous d’en avoir un pareil dans nos voitures ; faut
dire que ça fait sport ! A mon grand étonnement, l’habitacle est d’une sobriété
limite tristounette, volonté d’un design épuré ou rigueur germanique ? Mais
où sont passés les multitudes de boutons et gadgets de 007 ? Consolonsnous avec les commandes de la climatisation automatique de série qui permet
un réglage très fin du flux d’air. Pour planquer notre petite panoplie d’agent
secret, divers rangements sont à portée de main de part et d’autre, notamment
un ensemble sis derrière les dossiers des sièges. Le coffre n’est pas si mini
qu’on pourrait le penser, on arrive quand même à aller faire les courses sans
se priver ! Eh mais il fait beau, si on allait draguer un peu cheveux au vent ?
C’est parti mon kiki ! En deux temps trois mouvements, sur pression d’un
simple bouton, la capote se range et le ciel est à nous. Grâce au pare-vent
arrière, on ne gâche même plus son brushing, quel bonheur ! Côté musique,
il y a ce qu’il faut et on peut de la sorte faire découvrir ses goûts musicaux aux
voisins de bitume.
> CONCOURS ‘BMW’
Gagne un porte-clés nickelé ou une tasse de collection
au design BMW Z4 en envoyant un mail à
[email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à BMW (Schweiz) AG
FICHE SIGNALÉTIQUE
Carrosserie
Nombre de portes / de places
Longueur / largeur / hauteur
Diamètre de braquage
Capacité réservoir
Poids à vide
Volume du coffre
Moteur
Type
Cylindrée
Puissance
Couple
Performances
0 à 100 km / h
Vitesse maxi.
Consommation
Urbain
Extra-urbain
Moyenne
CO2
Autres
Etiquette énergie
2/2
4091 / 1781 / 1299 mm
9.8 m
55 l
1295 kg
240–260 l
4 cylindres en ligne, 4 soupapes
1995 cm3
150 ch à 6200 t/min
200 Nm à 3600 t/min
8.2 secondes
220 km/h
10.8 l / 100 km
5.6 l / 100 km
7.5 l / 100 km
181 g / km
D
Le confort d’un téléphone sans fil dernière génération allié aux
avantages d’internet. Tel pourrait être le credo de ce téléphone qui
se branche non pas sur une prise téléphonique mais sur un
ordinateur. Le dernier-né de Switel vous permettra ainsi d’appeler,
sans vous ruiner, votre oncle d’Amérique tout en surveillant les
frites dans le four ou en arrosant les géraniums sur le balcon.
L’avantage de faire transiter les communications par internet c’est que ça
laisse présager de substantielles économies. De plus, comme l’IPF800 est
entièrement compatible Skype, il prend en charge le répertoire téléphonique
du logiciel et chaque modification de celui-ci se répercutera instantanément
dans l’appareil. Quant à la qualité des communications, que ce soit pour un
correspondant Skype ou un abonné classique, aucune perte de qualité n’a été
constatée durant nos tests.
A noter toutefois quelques défauts comme l’écran de petite taille, pas
forcément très lisible, et surtout, le fait de devoir laisser l’ordinateur allumé
en permanence pour pouvoir passer ses appels et être joint. On attend
impatiemment la prochaine génération de ‘Dual Phones’, qui se branchera à
la fois sur le réseau téléphonique standard et sur l’ordinateur et qui devrait
supprimer cet inconvénient.
SO C I E T E
SORT I R
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
> Switel IPF800
VOYAG E
www.pioneer.ch
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
www.sanyo.com
[Katia]
¡
47
GAM E S
[Carlos Mühlig]
Le tuner est plutôt facile à installer, facile à utiliser et fait classe sur le tableau
de bord. Petit bémol néanmoins : le bouton du volume est trop petit. Mais
c’est un détail !
BD
Pour conclure, le Sanyo Xacti HD1 fait tout de suite bonne impression car on
n’a pas du tout l’impression de se retrouver avec un appareil de type gadget
entre les mains et c’est plutôt bien étant donné son prix élevé. Cela dit, Sanyo
ne se montre pas avare en accessoires puisque l’appareil sera livré avec un
ensemble complet incluant les câbles, une station d’accueil USB 2.0, un
adaptateur pour se passer de la station, une télécommande ou encore une
carte mémoire de 1Go !
Petit tour d’horizon de ses prestations techniques. Tout d’abord, pour que tout
un chacun puisse écouter la musique stockée sur son lecteur MP3 tout en
conduisant, le Pioneer DEH-30MP est muni d’une entrée AUX située à l’arrière
de l’appareil. Pas très pratique me direz-vous d’aller brancher son appareil
derrière la console de bord mais ça évite les fils qui pendent partout. Deuxième
équipement à noter, le Easy Equalizer Plus offre, grâce à son égaliseur
paramétrique trois bandes programmable intégré, une qualité sonore
exceptionnelle adaptable à l’espace intérieur du véhicule. La rondeur du rendu
sonore est garantie par un duplexeur de subwoofer intégré et deux sorties
préamplificateur et un étage MOSFET de 4x50 Watts complètent le tout.
[Selsa]
www.switel.com
LIVRES
Le Xacti HD1 peut enregistrer des vidéos au format HD
720p mais il est aussi un appareil photo numérique
plus classique avec une résolution de 5 méga pixels. Il
enregistre les photos et aussi les vidéos sur une
carte SD, laissant par la même occasion les cassettes
au souvenir du passé. L’une des caractéristiques
principales de cet appareil est son écran assez grand
de 2.2’’ de diagonal avec affichage OLED au lieu du
traditionnel LCD pour un visionnage optimal. L’écran s’articule
dans tous les sens et peut se refermer contre l’appareil pour protéger la partie
affichage lors du transport de l’appareil. L’appareil possède aussi un zoom
optique puissant de 5x et une amplitude totale de 10x (ouverture maximale de
F/3.5), qui peut dans certains cas servir pour filmer des objets de très loin.
D’ailleurs, son utilisation reste très simple car tous les boutons se trouvent à
l’arrière de l’appareil, afin de pouvoir entièrement le contrôler avec le pouce. Le
son n’est pas en reste car le HD1 enregistre le son en stéréo en 48 kHz et en 16
bits. Normalement rien d’extraordinaire, mais le plus c’est que le constructeur l’a
doté d’une prise pour connecter un micro externe ; à ma connaissance, Sanyo et
Samsung sont les seuls constructeurs à fournir cette possibilité sur des
caméscopes enregistrant sur disque dur ou carte mémoire. Quant à cette
dernière, lorsque la capacité de mémoire disponible devient critique, il faudra
penser à abandonner la HD car elle nécessite un espace de 1 Go pour 15 minutes
environ de film, sachant que la même quantité de mémoire permet d’enregistrer
45 minutes environ de film à un standard classique. Le seul bémol de cette
technologie c’est qu’il faut nécessairement une carte mémoire ‘grande vitesse’,
avec un taux de transfert de 9 Mo/s minimum pour exploiter la HD.
A l’heure où tous les jeunes se baladent avec un lecteur MP3 dans
la poche ou autour du cou, quoi de plus logique que de pouvoir
lire ce format aussi dans sa voiture ? C’est pour satisfaire les
conducteurs de moins de vingt-cinq ans que Pioneer a conçu un
tuner CD MP3 au design moderne, aux performances de qualité et
au prix très intéressant.
M A N GA
Cette petite merveille a été présentée pour la
première fois au salon CES de Las Vegas où
l’appareil a conquis le public par son côté réduit
et très léger mais surtout parce que c’est le
premier appareil photo numérique-caméscope
haute définition au monde.
> Pioneer DEH-30MP
AN I M E
> Sanyo Xacti HD1
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
> Cinergy Hybrid T
USB XS
> Mio A701
et le Mio C710 Europe
Pour vous qui aimez regarder la télévision et en particulier sur
votre PC, qu’il soit portable ou de bureau, Terratec lance cette
année une clef haute technologie qui vous permettra de regarder
les chaînes gratuites de la TNT mais également les chaînes
hertziennes sur votre ordinateur.
Profitant des prochains départs en vacances, Mio
Technology nous dévoile quelques compagnons GPS qui
vont se révéler très efficaces dans n’importe quel pays.
Dans un équipement réduit au strict minimum, la Cinergy Hybrid T USB XS
devient votre compagnon TV en toute circonstance, grâce à son utilisation
simplifiée. Ce concentré de design et de technologie peut vous suivre dans
tous vos déplacements, car il suffit de raccorder cette clef au PC ou portable
et d’utiliser l’antenne compacte fournie. Ensuite libre à vous de regarder la TV
en toute tranquillité ou d’enregistrer vos programmes TV et TNT. En effet, plus
qu’un simple adaptateur TV et TNT, cette clef vous permet d’enregistrer vos
programmes favoris, de faire votre propre choix avec le guide électronique
des programmes (EPG) qui vous aide à trouver rapidement votre émission
favorite ou encore de créer votre propre vidéothèque en gravant l’intégralité
de vos sélections sur DVD ou CD.
ARTS
Grâce aux différentes fonctionnalités proposées par ce petit appareil, vous êtes
libres de voyager car Terratec vous ouvre les portes de la télévision !
Le Mio A701 (PDA + GPS + Phone) est le compagnon idéal
pour ceux qui aiment les appareils discrets et efficaces à la
fois. Avec un poids de 148gr. et une dimension de 57 x 107 x
18,8 mm, c’est un appareil qui se transporte très agréablement.
Possédant une autonomie de 4 heures en conversation, 200
heures en standby, une mémoire RAM de 64 Mo, une
mémoire ROM de 512 Mo, l’utilisation de différents
programmes comme le Microsoft Office Data ou encore
Microsoft Media Player est très aisée. A savoir qu’il est fourni avec
une carte d’Europe qui vous permettra un meilleur voyage. Sinon pour les
plus classiques, il existe aussi le Mio C710 Europe qui est livré avec le
software Mio Map V3 ainsi que les cartes détaillées de pays européens sur la
mémoire flash intégrée de 2048 Mo. La particularité de cet appareil est que
vous pouvez l’utiliser comme kit mains-libres dans votre véhicule grâce à la
technologie Bluetooth. Puis, vous serez aussi averti des bouchons ou des
ralentissements sur les autoroutes à l’aide du module d’informations routières
TMC intégré à ce GPS, gratuit et sans abonnement !
[Carlos Mühlig]
[Carlos Mühlig]
www.mio-tech.be
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
www.terratec.com
¡
L I V R ES
BD
GAM E S
48
> Cowon A2
Au premier abord, le dernier-né de Cowon avec ses 300 grammes
paraît bien massif en main, et au deuxième abord aussi... Mais c’est
peut-être là son unique défaut, car une fois allumé, ce ne seront que
des étoiles plein les mirettes et des vibes plein les oreilles grâce à
son écran de 10 cm de diagonal format 16/9 et à ses hauts-parleurs
stéréos d’excellente qualité.
Un vrai petit concentré de technologie ! Il ne sait pas faire le thé à la menthe
ni les nouilles japonaises sauce teriyaki mais par contre il fait assez fort
dans la reconnaissance des formats multimédia puisqu’il gère avec brio les
MP3, WMA, OGG et WAV en audio, les DIVX, XVID, WMV9 et MPEG4 en
vidéo et les JPEG, BMP ou encore les PNG en photos.
Le système de navigation comporte une manette de direction et quatre
boutons, et c’est tout ! Mais il se révèle assez intuitif et facile d’utilisation à
l’usage. Aucun problème pour se balader dans les sous-menus et faire
admirer sa collection de photos de vacances au Cap d’Agde à sa charmante
voisine.
Mais le point fort de cet appareil,
c’est son petit côté enregistreur
numérique. Enregistreur audio tout
d’abord ; branchez-y n’importe quelle
source audio et il l’encodera en MP3,
avec un échantillonnage frisant les
200 Kbits. Outre les orgues de
Barbarie non pris en charge, les
lecteurs MP3 ou les chaînes HiFi ne lui poseront aucun problème. Même
votre propre voix ne le contrariera pas puisque l’A2 possède un micro
d’excellente facture et fait donc office de dictaphone de secours version
grand luxe tout de même, option qui pourrait également vous sauver la mise
avec un gramophone (c’est votre grand-mère qui va être contente...).
Comme le Cowon possède également une radio, il eut été étonnant que cet
enregistreur émérite ne sache pas s’en accommoder.
La vidéo ne lui pose pas plus de problèmes que l’audio : vous pourrez non
seulement transférer votre collection de Bruce Lee pour les visionner dans le
train mais également enregistrer depuis de multiples sources vidéo (télévision,
DVD, caméscope). L’A2 compte encore deux fonctionnalités bluffantes : la
fonction alarme qui permet, comme sur un vrai magnétoscope, de programmer
les émissions que l’on veut enregistrer, et la possibilité de faire des captures
d’écran à la volée des films que vous êtes en train de regarder. Un vrai petit
bijou qu’on vous dit ! A noter encore que la fonction tuner TV est intégrée mais
pas encore disponible. Gageons qu’elle le sera prochainement et que l’A2 aura
alors tout d’un grand !
AN I M E
M A N GA
[Selsa]
www.cowon.ch
GUNS N‘ ROSES + AVENGED SEVENFOLD
only swiss show!
WE 21. JUNE 2006
Hallenstadion Zurich
S O C I E TE
presents
A Free & Virgin production in association with Good News
SA 19. AUGUST 2006
Rohstofflager Zurich
BINGO TOUR 2006
BELA B. Y LOS HELMSTEDT
FR 22. SEPTEMBER 2006
Rohstofflager Zurich
FREE & VIRGIN, ISHTAR MUSIC SARL AND GOOD NEWS PRODUCTION PRESENTS:
PLACEBO
FR 06. OKTOBER 2006
Hallenstadion Zurich
M US I Q U E
SO RT I R
BODY COUNT FEAT. ICE-T
THE UNHOLY ALLIANCE CHAPTER II
CINEMA
SLAYER
IN FLAMES
CHILDREN OF BODOM
LAMB OF GOD
THINE EYES BLEED
MO 23. OCTOBER 2006
Eulachhalle Winterthur
FARIN URLAUB RACING TEAM
TU 07. NOVEMBER 2006
Volkshaus Zurich
A RT S
Hot! Hot! Hot!
LACUNA COIL + SPECIAL GUESTS
www.starticket.ch
TECHNOLOGIE TR AN S P O RT
www.ticketcorner.com
GAM E S
www.freeandvirgin.com
BD
TU 05. DECEMBER 2006
Hallenstadion Zurich
LIVRES
IRON MAIDEN WITH SPECIAL GUEST: TRIVIUM
M A N GA
FREE & VIRGIN GROUP AND GOOD NEWS PRODUCTIONS PRESENT:
AN I M E
WE 08. NOVEMBER 2006
Rohstofflager Zurich
VOYAG E
only swiss show!
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
Premier FPS sur la portable de Nintendo, il nous montre à
quel point l’écran tactile peut améliorer la maniabilité. Le stylet permet de
regarder alentour ou de cibler un ennemi ; si ce n’est pas encore aussi précis
qu’avec une souris, ça s’en approche drôlement. Alors que l’écran du haut
affiche l’action, celui du bas est un panneau de contrôle par lequel on choisit
son arme.
Grande nouveauté pour la franchise Metroid : la présence d’un multiplayer digne
de ce nom après de timides essais sur la Gamecube. On peut jouer à 4 sans fil
ainsi qu’en ligne, ce qui donne un second souffle au titre après avoir fini le mode
solo un peu trop linéaire. Graphiquement, on a la preuve qu’il est possible
d’avoir de la belle 3D sur DS. L’ambiance y est et malgré quelques défauts,
Metroid Prime Hunters est un titre à côté duquel il ne faut pas passer.
Arrivant assez tard sur Nintendo DS
et surtout après un excellent Meteos,
Tetris se devait de proposer des challenges différents et excitants. Et force
est de constater que le pari est réussi. Un univers sympa avec plein de clins
d’œil aux personnages culte de la firme Nintendo. Des modes de jeu très
diversifiés qui vont du simple mode ‘Standard’ connu de tous à des modes
multijoueurs (avec connection Wi-Fi) ou contre le CPU. On trouve aussi un
mode ‘Pousser’ qui déplace les blocs empilés dans le camp de l’adversaire
à chaque fois qu’on arrive à compléter deux lignes en même temps, un
mode ‘Toucher’ avec le stylet, un mode ‘Puzzle’, un mode ‘Attraper’ ou le
plus intéressant avec le mode ‘Mission’ où vous devrez finir vos lignes avec
certaines pièces uniquement. Tetris réussit le pari difficile de faire du neuf
avec de l’ancien et réussit à reprendre la première marche du podium des
jeux de réflexion.
GENRE : FPS
ÉDITEUR : Nintendo
DÉVELOPPEUR : Nintendo
TESTÉ SUR : Nintendo DS
GENRE : Réflexion
ÉDITEUR : Nintendo
DÉVELOPPEUR : Nintendo
TESTÉ SUR : Nintendo DS
[Ashtom]
[Indy]
www.metroidhunters.com
www.tetrisds.com
> Megaman Powered Up
> Syphon Filter: Dark Mirror
Suite au remake de Megaman X sur
la Super Nintendo, c’est au tour du
remake du premier opus de la NES
d’avoir droit à son lifting sur PSP.
Donc, historiquement parlant, il
s’agit du tout premier Megaman
mais c’est le deuxième à sortir sur la
console PSP. Vous avez compris ?
Jouer les sauveurs du monde n’est
pas de tout repos et voici un jeu
d’action qui nous le prouve à
nouveau. Gabe Logan est un émérite
agent du gouvernement. Lors d’une
mission en Alaska, il découvre ce
qui ressemble bien à un projet secret
d’armement appelé Dark Mirror.
Vous devez alors pénétrer le territoire
ennemi pour y déterrer des informations. Mais la Section Rouge se trouve sans
cesse sur votre chemin, recherchant probablement la même chose que vous.
Jouant tantôt avec Logan, tantôt avec sa partenaire Lian Xing, il faudra aussi
guider et protéger d’autres personnages pour qu’ils vous filent un coup de
main par la suite. Un arsenal impressionnant est à disposition : lunettes infrarouge, fusils d’assaut et pistolets silencieux etc. Le scénario, sur 23 niveaux,
est un peu décousu et n’est qu’un prétexte aux
explosives scènes d’action. La maniabilité un peu
obscure au début devient ensuite très intuitive.
Rajoutez à cela des décors tout en détails, une
musique soignée, un mode multijoueur en ligne, une
IA tout à fait honorable et vous obtenez un jeu
trépidant dont il est difficile de décrocher !
GAM E S
TECHNOLOGIE TR A N S P O RT
VOYAG E
Présent lors du lancement de la DS sous la forme d’une
démo technique, Metroid Prime Hunters arrive enfin dans
sa version finale. Incarnant l’éternelle Samus Aran,
chasseuse de prime de son état, vous interceptez un
message de source inconnue révélant la présence dans un
endroit reculé de la galaxie d’un objet conférant une
puissance formidable.
CINEMA
> Tetris DS
ARTS
> Metroid Prime Hunters
ƒ
L I V R ES
BD
50
Il y a quand même un peu d’abus de la part de Capcom à profiter de notre
nostalgie pour ce jeu vidéo original. Car au final, le remake en question ne
propose rien de surprenant si ce n’est une reprise esthétique et audacieuse de
retourner combattre Ice Man, Cut Man ou encore Fire Man et de finir par ce
bon vieux Docteur Willy. Quoi qu’il en soit, ce jeu se veut accessible au plus
grand nombre grâce à sa difficulté paramétrable à n’importe quel moment du
jeu. Le mode facile est ainsi une véritable ballade de
santé et si vous n’avez pas les nerfs assez solides,
évitez de jouer à la version originale, qui, disons-le
franchement, est juste d’une difficulté ahurissante.
A noter l’apparition de deux nouveaux boss qui
viennent s’ajouter aux huit déjà présents ce qui
monte le total de niveaux à 10, sans compter les 4
niveaux finaux de la forteresse du Dr Willy. Bref,
niveau durée de vie ce Megaman reste correct !
GENRE : Action
ÉDITEUR : Capcom
DÉVELOPPEUR : Capcom
TESTÉ SUR : PSP
Qui ne connaît pas ou n’a jamais entendu
parler du classique des classiques des
jeux vidéo, soit Tetris ? Difficile d’avoir
échappé jusqu’à présent à ce jeu culte
ainsi qu’aux nombreux dérivés que
celui-ci a engendrés.
GENRE : Action / aventure
ÉDITEUR : Sony Computer Entertainment America
DÉVELOPPEUR : Sony Computer Entertainment America
TESTÉ SUR : PSP
[Ashtom]
www.us.playstation.com/PSP/Games/UCUS-98641/OGS
[Carlos Mühlig]
AN I M E
M A N GA
www.capcom.com
> CONCOURS ‘MegaMan Powered Up’
> CONCOURS ‘MegaMan Maverick Hunter X’
Gagne des jeux ‘MegaMan Powered Up’ sur PSP
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne des jeux ‘MegaMan Maverick Hunter X’ sur PSP
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à ABC Software
(réservé aux abonnés)
Merci à ABC Software
SO C I E T E
Qui aurait cru qu’un jour on verrait un
mélange des genres aussi peu conventionnel ?
Se revendiquant à la fois un flipper et un jeu
de stratégie guerrière, Odama détonne par
son originalité. Dépeignant des combats
dans un Japon médiéval, il met en scène une
boule aux pouvoirs magiques permettant de
donner la victoire à celui qui la maîtrisera.
Mais cela n’est pas donné à tout le monde : en plus de frapper la boule avec
les flippers pour dégommer les ennemis et ramasser les bonus, il faut aussi
guider ses hommes à l’aide du micro fourni avec le jeu afin qu’ils escortent la
cloche Nin-ten jusqu’en haut de l’écran. Les ordres sont bien compris et le
contrôle à la manette est bien pensé mais gérer ces deux aspects du gameplay
devient vite compliqué et seuls les acharnés parviendront à y trouver du
plaisir. Surtout que côté graphisme ce n’est pas non plus du grand art même
si finalement ce n’est pas l’objectif d’un tel jeu. Il se dégage toutefois une
ambiance fun et sympathique au fil des parties. L’absurdité de la situation et
les commentaires de certains de vos soldats les
plus culottés ajoutent un peu de folie à ce titre
qui en a bien besoin pour espérer séduire le
joueur lambda.
ARTS
GENRE : Flipper stratégique
ÉDITEUR : Nintendo
DÉVELOPPEUR : Vivarium
TESTÉ SUR : Gamecube
[Ashtom]
Les développeurs de Super Monkey Ball
Adventure, prévu pour la mi-juin 2006,
ont fait prendre à cette franchise populaire
un virage à 180° en comparaison avec les
versions précédentes. L’idée est de sortir Aiai
et sa bande de copains d’un jeu 100% énigmes
pour les plonger dans un jeu d’aventure.
> Top Spin 2
Plus beau, plus fluide, plus de joueurs
professionnels du circuit (24 en tout, dont
notre Federer fédéral), plus de possibilités,
pour une fois cette accumulation de superlatifs
ne cache pas un game-play bancal. La partie
en solitaire est bien réalisée et vous devrez
assumer vos choix, depuis la création détaillée
de son physique jusqu’aux finales des plus
grands tournois de la planète. Et le chemin est long puisque vous débuterez à la
deux-centième place du classement !
Mais le jeu prend toute sa saveur en groupe. A vous les tournois effrénés :
jusqu’à quatre personnes peuvent se présenter sur le court. Les nombreuses
possibilités de coups rendent le jeu très réactif et peu répétitif. Les
mouvements des joueurs sont des plus réalistes, les éclairages enfin
crédibles, bref on s’y croit vraiment. Les
capacités de la console sont bien exploitées.
Quand on ajoute le système Xbox live il devient
alors possible de se faire un petit match à tout
moment. Votre adversaire vous lâchera un amorti
croisé dont vous connaissez la parade, un
puissant retour lifté vers la gauche qui encadre la
ligne... Jeu, set et match, Miss Sharapova !
GENRE : Plates-formes/Aventure
ÉDITEUR : Sega
DÉVELOPPEUR : Traveller’s Tales
TESTÉ SUR : PS2
EXISTE AUSSI SUR : PSP et Gamecube
GENRE : Sport
ÉDITEUR : Take 2
DÉVELOPPEUR : Indie Built
TESTÉ SUR : Xbox 360
EXISTE AUSSI SUR : Game Boy Advance et
Nintendo DS
[Andrek]
www.segafrance.fr/fr/Game/271.html
ƒ
51
LIVRES
Il s’avère que les cinq royaumes Monkey sont en pleine confusion. Certains
singes se livrent à un sombre trafic instaurant un climat de peur et surtout
divisant les territoires. Vous devez donc aider Aiai à secourir ses congénères et
résoudre des énigmes à travers soixante quêtes, plus une cinquantaine de
casse-tête et de personnages à rencontrer. Le tout à travers les cinq royaumes
que comprend cet univers. Quant à la maniabilité,
elle est simple à maîtriser, sans compter le
vaste choix de mouvements : s’accrocher aux
murs, rebondir, planer, glisser, porter des coups
et même devenir invisible. Graphiquement, ce
n’est pas une révolution comparé à la version
précédente sortie sur PS2, mais le fun que
procure ce jeu compense largement ce détail.
GAM E S
> Super Monkey Ball
Adventure
BD
www.easports2006fifaworldcup.com
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
http://odama.nintendo.com
[Lucien]
[Etienne K.]
www.topspin2.com
> CONCOURS ‘Street Fighter Alpha 3 Max’
Gagne des jeux ‘Street Fighter Alpha 3 Max’ sur PSP
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à ABC Software
M A N GA
GENRE : Sport
ÉDITEUR : Electronics Arts
DÉVELOPPEUR : EA Sports
TESTÉ SUR : PS2
EXISTE AUSSI SUR : Xbox 360 et PC
AN I M E
Comme tous les FIFA, ce titre est orienté en direction de l’arcade plutôt que de
la simulation. La prise en main est très rapide et même un néophyte se trouve
vite capable de faire tout ce dont il rêve en secret. Le graphisme et l’animation
sont de qualité et le connaisseur reconnaît du
premier coup d’œil les footballeurs. L’ambiance
sonore est dynamique et les commentaires
intéressants. Ce jeu est trop court tout seul mais
parfait entre amis !
SORT I R
Toujours à l’affût d’un juteux filon, EA
propose une version spéciale de son jeu de
football annuel, aux couleurs de la Coupe du
Monde de Football, qui a lieu en Allemagne
(si vous n’êtes pas au courant, c’est que vous
vivez dans votre frigidaire). EA propose deux
modes de jeu inédits qui ne figuraient pas sur
FIFA 06 sorti en septembre et de nouvelles
équipes nationales, portant à 126 les équipes jouables. Le mode ‘Coupe du
Monde’ a pour objectif de faire traverser à son équipe favorite les qualifications
puis de tenter de décrocher la Coupe du Monde. Le mode ‘Défi Mondial’
permet de revivre des grands moments de l’histoire du football et de débloquer
d’anciens joueurs légendaires.
M US I Q U E
> Odama
CINEMA
> Fifa World Cup 2006
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
BD
GAM E S
ƒ
52
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
AR T S
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
SO C I E T E
GENRE : FPS
ÉDITEUR : Ubisoft
DÉVELOPPEUR : Bethesda Softworks
TESTÉ SUR : PC
GENRE : Aventure
ÉDITEUR : Nobilis
DÉVELOPPEUR : Kheops Studio
TESTÉ SUR : PC
[Ashtom]
[Andrek]
www.callofcthulhu.com
www.secrets-of-da-vinci.fr
> Emergency 4
> City Life
GENRE : Stratégie temps réel
ÉDITEUR : Take Two Interactive
DÉVELOPPEUR : Sixteen Tons Entertainment
TESTÉ SUR : PC
AR T S
VOYAG E
[Ashtom]
[Ashtom]
www.emergency4.fr
ƒ
53
LIVRES
GENRE : Simulation
ÉDITEUR : Focus Home Interactive
DÉVELOPPEUR : Monte Cristo Games
TESTÉ SUR : PC
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
En effet, il s’agira de créer sa ville tout en respectant le mode de vie de ses
citoyens. Avec 6 niveaux de classe sociale (les élites, les cols blancs, les
bobos, les alters, les cols bleus et les démunis), il vous faudra organiser tout
ce beau monde afin d’empêcher les conflits entre les cultures incompatibles,
prévoir suffisamment de gens d’une certaine classe pour éviter la pénurie de
personnel ainsi que garantir l’ascension sociale de vos citoyens. Les
graphismes font preuve d’un niveau de détail très poussé. Il est même possible
de zoomer au maximum et de visiter sa ville comme si vous y étiez. Les
musiques, habituellement d’ascenseur, ont dans
City Life un peu plus de personnalité ce qui n’est
pas pour déplaire. Voilà un city builder au
concept frais et original comme on en attendait
depuis longtemps.
GAM E S
Aux premiers abords, City Life est une
resucée de Sim City comme on en voit tous
les jours. Détrompez-vous ! Ce jeu offre
quelque chose de nouveau qui redonne un
beau coup de fouet au genre. Oubliez les
canalisations et autres lignes électriques,
City Life pousse l’urbanisme à un autre
niveau, plus social celui-ci.
BD
Qui n’a pas voulu être pompier, policier ou
médecin dans sa jeunesse ? Maintenant,
grâce à Emergency 4, vous pouvez être tout
ça à la fois et sans bouger de votre chaise.
Dans la peau d’un chef d’intervention, le
joueur doit coordonner les différentes forces
de sécurité de sa ville pour la protéger des
flammes et de la criminalité et pour garder
ses concitoyens en bonne santé. Le mode de jeu principal propose des
situations variées : un accident de chantier, un incendie dans un entrepôt ou
encore une prise d’otage. Entre chaque mission, une séquence d’interventions
mineures permet de gagner des crédits pour améliorer les effectifs des forces
d’intervention. De très bonne facture, Emergency 4 possède des graphismes
très réalistes malgré quelques bugs d’affichage. L’immersion immédiate
retransmet toute la tension et le stress inhérents aux situations de désastre.
Un mode multijoueurs offre la possibilité de coopérer avec des amis pour
résoudre une crise. Il est même prévu de quoi personnaliser le jeu avec de
nouvelles missions. Bien que son packaging ne
soit pas très attirant, Emergency 4 est en fait une
très bonne surprise qui vous tiendra en haleine
de bonnes heures.
SO C I E T E
Au cœur de la renaissance, vous incarnez
Valdo, un jeune et ambitieux apprenti
récemment renvoyé par le disciple du défunt
Léonard de Vinci. Pour se venger, il décide
alors de partir à la recherche d’un manuscrit
du génie pour le compte d’un mystérieux
commanditaire. Pour arriver à vos fins, vous
allez devoir, à travers quatorze chapitres de
l’aventure, parcourir le Château du Clos dans les moindres recoins, résoudre
des dizaines d’énigmes ainsi que remettre en état certaines inventions du
génie. Graphiquement, la modélisation photoréaliste de la dernière demeure
de Léonard De Vinci est bien réussie. De plus, la prise en main est très simple.
Le jeu est basé sur le système ‘point and click’. Lorsque l’on survole une
zone avec le pointeur de la souris et qu’une action est possible, le curseur
change d’aspect pour permettre de se déplacer, de ramasser ou d’utiliser
quelque chose, etc. Cette production 100%
française nous offre un scénario original qui,
selon vos relations avec les personnages
ainsi qu’en fonction des bonnes ou mauvaises
actions effectuées, pourra connaître plusieurs
dénouements différents.
le manuscrit interdit
SORT I R
La mythologie de Lovecraft en a fait fantasmer
plus d’un et à présent le cauchemar est
palpable dans cette nouvelle adaptation. Jack
Walters est un jeune détective qui, fort de ses
récents succès, trouve sur sa route une secte
inquiétante, adoratrice de dieux aquatiques,
qui va l’emmener de l’autre côté du rationnel.
Alternant judicieusement les phases d’enquête
et d’action, DCotE propose une expérience de jeu intense : on est tendu et prêt
à sursauter au moindre bruit suspect ; parfois on transpire et parfois on
souffle de soulagement. La maniabilité du perso n’est pas toujours idéale et il
faut s’y reprendre à plusieurs fois pour passer certains chapitres critiques.
Les situations de stress diminueront la santé mentale du personnage et les
symptômes de folie seront alors visibles à l’écran de même que les blessures
entraveront la mobilité du détective. L’ambiance du jeu est prenante avec ses
décors sombres et quelques astuces de mise en
scène du plus bel effet. On pourrait sûrement
attendre mieux à notre époque mais finalement
les graphismes et la bande son remplissent
correctement leur rôle. Voilà un jeu qui devrait
satisfaire les joueurs en manque d’émotions.
Dark Corners Of The Earth
M US I Q U E
> The Secrets Of Da Vinci
CINEMA
> Call Of Cthulhu
> CONCOURS ‘Call Of Cthulhu’
> CONCOURS ‘Emergency 4’
Gagne des jeux ‘Call Of Cthulhu’ pour PC en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne des jeux ‘Emergency 4’ pour PC en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Ubisoft
Merci à Gamecity
AN I M E
M A N GA
www.citylife-lejeu.com
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
> Marc Riou
De nombreux auteurs étaient
présents au salon du livre
de Genève 2006, dont Serge
Pellé, un dessinateur qui
a plusieurs cordes à son
arc : la BD bien sûr, mais
aussi l’animation, le design
de décors ou de meubles.
Des activités où sa faculté
pour créer des choses non
seulement belles mais aussi fonctionnelles peut s’exprimer,
comme on le voit dans les décors et vaisseaux d’‘Orbital’, son
dernier projet.
On continue avec le dessinateur de la très glauque et très réussie
série ‘Seed’, qui nous parle de sa vraie passion pour le dessin et
des influences très modernes sur son travail.
Ce qui frappe tout de suite dans ton dessin, c’est un style comics,
avec des grands aplats de noir et un trait ‘épais’, assez peu commun
chez les dessinateurs européens.
> En effet et je le revendique à fond. Ma culture de dessin c’est le comics avant
tout, avec des auteurs légendaires comme Milton Canif ou Will Eisner.
En dehors de ça, où puises-tu pour ton travail, qu’est-ce qui t’intéresse ?
> Le manga aussi, j’en lis beaucoup, principalement ‘Coq de combat’ dont
l’univers très dur et l’anti-héros charismatique me touchent beaucoup, mais
aussi l’œuvre de Tezuka qui est un mangaka hors normes. Je suis aussi très
intéressé par le cinéma de genre, je suis un boulimique de cinéma.
Cela se ressent dans le cadrage de ‘Seed’…
> Cela vient beaucoup de Cruz, le scénariste, il pense la BD plan par plan,
avec les dialogues bien définis pour chaque case. Il voudrait d’ailleurs
s’attaquer au cinéma…
Et comment se passe la collaboration avec un scénariste à l’autre
bout du monde ?
> Vu qu’il habite aux Etats-Unis, c’est l’éditeur qui nous a mis en rapport. On
ne s’est jamais rencontré, mais le tête-à-tête ne me manque pas. Je respecte
son travail en faisant une adaptation quasiment sans retoucher ses points de
vue, et de mon côté, j’ai une grande liberté. On a la même approche.
GAM E S
VOYAG E
Vu ton parcours, tu ne sembles pas être rentré facilement dans la BD ?
> J’ai commencé par travailler dans le graphisme publicitaire et je me suis
tourné vers la BD plus tard et petit à petit, parce qu’être maquettiste publicitaire
devenait laborieux pour moi. En 93, j’ai commencé par des albums de
commande chez Vents d’Ouest avec Mosdi, ce qui m’a permis de me former.
Ensuite j’ai commencé une série (‘Le grand chambardement’, sous le pseudo
de Torgnoll) chez un éditeur qui a malheureusement coulé, et je me suis
tourné vers l’animation (story-board et pré-design pour des séries TV), ainsi
que la création de décors de théâtre et de meubles (des bibliothèques uniques
pour BD-philes). Je rencontre Brunschwig en 2004, qui me propose pour
‘Orbital’ : le projet m’a plu et je me suis lancé.
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
ARTS
> Pellé
BD
(
L I V R ES
54
Comment se passe le travail avec Runberg, le scénariste ?
> C’est curieux mais on n’a pas eu tant d’échanges que ça, on a dû se voir dix
heures maximum. On s’est très bien entendu, son scénario était très clair,
donc pas besoin de trop se prendre la tête. J’ai une grande liberté pour le
dessin, et j’apporte aussi des idées dans les concepts : le design de Mezoke
(l’héroïne), les techniques d’attaque de leur vaisseau, le Névronome…
En parlant de Mezoke, le fait qu’elle soit une alien noire n’est pas un
hasard ?
> Non, évidemment. La xénophobie et le refus de l’altérité sont des thèmes
abordés dans ‘Orbital’. En plus, je trouvais le contraste intéressant avec les
pastels des décors. D’ailleurs ce projet me plaît bien car c’est de la SF dure,
assez noire, et je trouve que ça change du reste.
Ton style de dessin a une légère parenté avec Gimenez et Bilal, non ?
> Bilal est un des auteurs que
j’admire, c’est vrai, et on peut aussi
dire que la palette de couleurs
utilisée est voisine de celle de ‘La
caste des Méta Barons’. On peut
aussi voir une parenté avec
‘Valérian’…
Tu as d’autres projets en tête ?
> Maintenant que j’ai bien apprivoisé le médium BD, j’ai envie d’aller dans un
graphisme plus épuré, plus poétique, pour un projet complètement différent.
J’ai un univers onirique à la Philémon en potentiel, il faudra juste que je sache
le vendre.
Pour les dessins des masques, tu t’es inspiré de ceux de certaines
régions du globe ?
> Etonnamment, je suis parti de rien, ça venait surtout de mes anciens croquis.
En fait j’utilise très peu de documentation, c’est plutôt l’image rémanente de tout
ce que je vois/lis qui ressort. On retrouve un peu des lignes des tatouages des
tribus de Nouvelle-Zélande, les dents recourbées des statues indonésiennes...
c’est un patchwork.
Comment se présente la suite ?
> ‘Seed’ est prévu en trois tomes, la fin sortira d’ici un an. Ensuite je voudrais
partir sur un projet personnel, y compris le scénario, travailler sur une idée
libertaire dans un cadre d’horreur. Un peu comme Romero qui avait critiqué le
consumérisme avec ses films de zombies. Mais cela prend du temps et il
faudrait que je le prenne...
Tu es plutôt dessin ou scénario alors ?
> C’est la magie du dessin qui me motive,
j’aimerais aussi faire des bouquins
d’illustration. Mais pas de la peinture, qui
est un autre processus, plus long, assez
éloigné de la simplicité et l’immédiateté
que je recherche pour mon travail.
[Yamine Guettari]
AN I M E
M A N GA
[Yamine Guettari]
> CONCOURS ‘Orbital’
> CONCOURS ‘Seed’
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Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne un exemplaire du tome 2 de ‘Seed’
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à
Merci à
SO C I E T E
Tu n’es pas spécialisé en droit financier et pourtant ‘Section financière’
tourne autour de ça…
> En fait le droit de la presse ouvre aussi sur ce genre de domaines… La
justice en général et la délinquance financière en particulier sont un monde
qui fascine. Et puis je n’hésite pas à ressortir mes vieux bouquins pour ne pas
dire de bêtises.
Quelles sont tes influences ?
> Elles sont multiples : le mouvement pop art et le monde cinématographique
entre autres. Le cinéma de Fellini et l’univers de Pinocchio ont inspiré Zombini,
le monde de ‘Freaks’ avec la scène culte de ‘la monstrueuse parade’ a pu
inspirer la scène du cirque. Il y a aussi bien sûr le cinéma de Tim Burton,
comment y rester insensible ? En BD, il y a bien entendu les grands classiques
comme Franklin.
Dans ‘Section financière’ penses-tu refléter une certaine réalité ?
> Cette BD est avant tout une BD d’action, traitée sous un angle judiciaire. Il
n’y a pas de volonté de faire la morale au FMI, bien au contraire. Par la suite,
il y a d’ailleurs, en plus d’une dimension surnaturelle qui va s’affirmer, un
brouillage des pistes qui va montrer que les ‘méchants’ sont difficiles à
distinguer des ‘gentils’. J’aime beaucoup avoir une approche non-manichéenne
des choses, je veux faire passer ça dans mes scénarios : le monde est
complexe et il faut se méfier des idées trop bien ancrées.
Comment s’est passés votre collaboration sur ‘Karma’ et votre travail
avec le scénariste ?
> J’ai d’abord soumis mon univers à l’éditeur et celui-ci m’a demandé d’aller
plus loin. L’idée était de réaliser une série mêlant poésie, aventure et émotion.
Tous ces aspects n’étaient pas retranscrits avec le premier scénariste, mais
Janssens (l’actuel scénariste) m’a permis de tous les inclure. Le travail avec le
scénariste peut être parfois un peu difficile car il est lui-même dessinateur et
il dessine en écrivant son scénario, il ne voit donc pas forcément les choses
de la même manière que moi.
Quels sont tes projets ?
> Je suis pour l’instant à 100% sur un
projet de one-shot de 130 pages top
secret qui sortira en novembre. Le
tome 2 de ‘Section financière’ sortira
en janvier prochain (le nombre total de
tomes n’est pas fixé) et je peux d’ores
et déjà dire que ‘L’Ordre de Cicéron’ se
finira en quatre tomes.
Comment va évoluer la série ?
> ‘Karma’ en est actuellement à son tome 2 sur 5. Je souhaiterais éventuellement
une adaptation animée, même si le sujet n’est pas forcément politiquement
correct. Dans ‘Karma’, il ne s’agit d’ailleurs pas d’une critique, mais plutôt de
dire que chaque personnage contient une part de lumière et une part
d’obscurité. D’ailleurs dans la suite de la série il n’y aura pas forcément des
anges, j’aimerais plus développer d’autres thèmes comme Outrelieu.
M US I Q U E
SORT I R
Peux-tu présenter un peu ton parcours ?
> J’ai suivi une formation à l’Académie des beaux-arts en Belgique, où
j’étudiais surtout la peinture et l’illustration, même si je ne suivais pas
forcément les cours avec assiduité. J’ai commencé la BD dans les années 80
avec des publications pour le journal Spirou où je réalisais des histoires
courtes.
CINEMA
Ton parcours est pour le moins
atypique, non ?
> En effet j’ai commencé par des études
d’avocat que j’ai terminées à 23 ans. Je
suis rentré tout de suite dans le cabinet
de Maître Kiejman (nda : un célèbre
avocat français spécialisé dans les droits
de l’homme et le droit de la presse).
Depuis 1992 je suis avocat de Charlie
Hebdo et défends le journal entre autres contre les attaques d’associations
religieuses intégristes (nda : Charlie Hebdo a été attaqué en justice pour avoir
publié les caricatures de Mahomet). Je suis resté sept ans dans le cabinet
avant de me mettre à mon compte. L’envie d’écrire des scénarios de BD m’a
toujours démangé. Je m’y suis donc mis en autodidacte en parallèle de mon
travail, en bouquinant et en écrivant mes premiers essais que j’ai envoyés aux
éditeurs sans succès. C’est là qu’Eringel me prend sous son aile et m’ouvre
des portes. Après un dîner avec un directeur de Glénat c’est le déclic : il me
conseille de m’éloigner de mes histoires de SF pour parler de mon domaine,
de ce que je connais. Le succès est alors aussi inattendu qu’immédiat !
ARTS
Peut-on être à la fois avocat et
scénariste de BD ? ‘Bien sûr, mais
ça demande de l’organisation !’
vous dira Richard Malka. Premier
scénario et premier coup de maître
avec ‘L’Ordre de Cicéron’, le brillant
Malka ne compte pas s’arrêter en
si bon chemin.
VOYAG E
Artiste aux influences multiples, Fabrizio Borrini nous présente
l’œuvre dont il est le dessinateur, ‘Karma’, où le lecteur assiste
avec bonheur aux tribulations d’un petit diable dans un univers où
les monstres ne sont peut-être pas si monstrueux et les anges
peut-être pas aussi angéliques que ça…
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
> Malka
GAM E S
> Fabrizio Borrini
[Yamine Guettari]
BD
(
55
LIVRES
En lisant ‘Karma’, je me suis rendu compte que la série semble à destination
des enfants mais qu’en réalité, elle vise plutôt un public adulte ?
> Oui, c’est vrai que la couverture peut créer une certaine confusion. Mais
aujourd’hui, les enfants comprennent beaucoup de choses, notamment du fait
de lectures comme ‘Harry Potter’. En réalité, ‘Karma’ est tout public, mais il est
vrai, pas forcément pour les enfants.
> CONCOURS ‘Section fi nancière’
Gagne un exemplaire du tome 1 de ‘Karma’
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AN I M E
> CONCOURS ‘Karma’
M A N GA
[Jeoffrey Rambinintsoa]
SO C I E T E
> Une aventure
rocambolesque de…
Attila le Fléau de Dieu
SORT I R
Armoire à glace patibulaire, armé jusqu’aux dents et
spécialiste du couteau XXL, Mack, alias Clownface,
est un tueur à gages, une pointure. Alors qu’il gère
tranquillement ses contrats, il voit débouler dans
ses affaires sa fille Panda. Signes particuliers :
colérique, immature, lunatique, armée, dangereuse
et... diablement mignonne ! Elle veut épauler papa
dans son business, et il n’est bien entendu pas
d’accord, du moins au début. Suivront des
mésaventures dignes des meilleurs Tarantino :
généreuses fusillades, grosses explosions, et bien
sûr des méchants folkloriques. Jason Pearson signe
ici une de ses meilleures œuvres. Le dessin est
percutant et nerveux, le scénario est béton, l’histoire
est sans concession, baignant dans l’hémoglobine
et l’humour noir. Un régal ! [Rachid Guettari]
CINEMA
M US I Q U E
Après Freud et Van Gogh, le prolifique Larcenet
s’attaque à Attila, descendant la figure historique de
son piédestal en la passant à la moulinette de son
humour décalé. Car ce n’est pas le conquérant
sanguinaire que l’on va découvrir, mais l’homme en
proie à la dépression. Car après avoir conquis le
monde, il se trouve sans but et perd le goût de vivre.
Il se tourne donc vers Dieu pour le défier, mais le
Très Haut ne l’entend pas de cette oreille et le prie de
réfléchir à sa vie, plutôt que de chercher la bagarre
stérile. Une troisième aventure plus philosophique,
dont Larcenet a confié le dessin à Casanave, qui a
un style proche mais subtilement différent du
scénariste. On rit et on médite aussi, avec cette BD
ludique et intelligente. [Yamine Guettari]
> Servitude, T.1 :
le chant d’Anorœr
ARTS
> Orbital, T.1 : Cicatrices
Pellé / Runberg
Dupuis
David / Bourgier
Soleil
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
Difficile de se faire remarquer parmi les nombreuses
BD de SF, c’est pourtant la gageure que réussit ce
premier tome d’Orbital. Dans un futur très lointain,
Caleb, jeune terrien, va former un binôme de choc
avec Mézoké une (un ?) alien Sanjarr, au sein de
l’ODI. Ce sont les premiers de leur race à être admis
au sein de cette prestigieuse organisation chargée
de préserver la paix galactique, et c’est tout un
symbole car les humains ont livré une guerre sans
merci aux Sanjarrs. Pour leur première mission, ils
partent pour Senestam où un groupe d’exilés
humains exploite illégalement une mine Jävlode.
L’univers géopolitiquement complexe est fort bien
construit, et Pellé a su mettre avec inventivité en
dessins cet univers dur et assez glauque, en
privilégiant les pastels. [Yamine Guettari]
BD
L I V R ES
56
M A N GA
Jason Pearson
Delcourt
Larcenet / Casanave
Dargaud
(
AN I M E
> Body Bag, T.1 :
Bonne fête, Papa !
Qu’est-ce qui distingue ‘Servitude’ de la masse de
BD d’héroïc-fantasy qui inondent les rayons ? Tout
d’abord un dessin réaliste expressif, dans des tons
sépias qui illustrent bien cet univers crépusculaire,
donnant toute sa puissance dans une saisissante
double page montrant le face à face entre un guerrier
et un splendide dragon. Ensuite, le scénario, sans
être très original, crée un monde intéressant, dans
lequel une dynastie vieillissante de puissants rois
voit son royaume confronté à de vieux ennemis, les
Drekkars (dont l’apparence est inspirée avec goût
des samouraïs). Kiriel, un fidèle guerrier récemment
anobli, va tenter de venger la mort de sa compagne,
la fille du Roi, et de démêler le complot qui menace
le Royaume des Fils de la Terre. Une série à suivre.
[Yamine Guettari]
> La tranchée, T.1 :
Sauveur
> Sur les traces de Dracula :
Vlad l’Empaleur
Adam / Cady / Marchetti
Vents d’Ouest
Hermann / Yves H.
Casterman
1917, une tranchée à la limite du front, l’horreur de la
guerre, les barrages d’artillerie qui réduisent tout en
miette, les gaz qui tuent silencieusement dans
d’atroces souffrances, la boue, le sang, la merde...
Le lieutenant Sauveur porte un message à l’étatmajor et tombe au détour d’une tranchée sur un
cadavre poignardé par une baïonnette française, le
soldat Eugène Méat. C’est tout frais et les coupables
potentiels sont légion : une poignée de coriaces qui
en ont vu de durs et qui avaient tous une bonne
raison de le liquider entourent le corps. Sauveur
décide de mener l’enquête par principe, mais sans
doute aussi pour oublier un moment la guerre. Une
superbe BD âpre, au dessin tranchant et expressif,
qui crée une ambiance plombée grâce à ses couleurs
brunâtres. [Yamine Guettari]
L’Histoire, à peine romancée, est souvent bien plus
palpitante que la fiction. C’est le cas de ce récit des
aventures de Vlad Dracul, dit Dracula (le Dragon),
souverain de Valachie, état pris entre le marteau de
l’Empire Ottoman et l’enclume du Royaume de
Hongrie. Exilé comme otage dès son plus jeune âge
à Constantinople, contraint de s’allier avec la
Sublime Porte pour récupérer ses terres, il décida
d’utiliser la cruauté la plus extrême pour asseoir son
règne. Important le supplice du pal pour marquer les
esprits, il n’hésita pas à empaler plus de vingt mille
valaques, ralliés à son petit frère Radu, et soldats
turcs, ce qui fit rebrousser chemin au corps
expéditionnaire du Sultan venu le renverser. Une
reconstitution fidèle, soignée et instructive.
[Yamine Guettari]
> CONCOURS ‘Attila le Hun’
> CONCOURS ‘Servitude’
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Fnac Rive
Fnac Lausanne
Fnac Fribourg
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Lausanne
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Fribourg
S O C I E TE
SO RT I R
M US I Q U E
AN I M E
Fnac Balexert
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE TR AN S P O RT
VOYAG E
A RT S
Découvrez, dans ce recueil de nouvelles
fantastiques, les douze lauréats du
concours Révélation Fnac Littérature 2006
CINEMA
A la Fnac,
Les jeunes talents
se découvrent
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
GAM E S
BD
L I V R ES
®
> Pierre Grimbert
Jeune et brillant auteur de fantasy, Pierre Grimbert est souvent
comparé au couple Eddings, c’est pas peu dire ! Surtout connu pour
son fascinant cycle ‘Le secret de Ji’, il a décidé d’y donner une
suite avec ‘Les enfants de Ji’, dont le cinquième et dernier tome est
prévu pour juin 2006.
Comment êtes-vous arrivé à l’écriture ?
> J’ai plutôt l’impression que c’est l’écriture qui est venue à moi… C’était la
suite inévitable d’une passion pour le livre, qui remonte à l’enfance. Ainsi,
après un bac scientifique, je me suis orienté vers des études supérieures de
gestion de bibliothèque, pour exercer cette fonction pendant un an et demi.
Puis j’ai repris des études avec le désir de devenir libraire, mais c’est finalement
la partie ‘fabrication du livre’ du programme qui m’a fasciné… Je suis ainsi
devenu maquettiste PAO, pendant de (trop) longues années. Parallèlement à
cela, je m’essayais à l’écriture de BD, mais sans aboutissement, faute de
partenariat avec un dessinateur. Et ce n’est qu’à vingt-cinq ans que je me suis
vraiment attelé à la rédaction d’un roman. J’ai poursuivi une double activité
pendant un peu plus de deux ans, pour finalement me consacrer entièrement
à l’écriture, depuis début 98. À ce jour, j’ai signé une vingtaine de titres.
Quels sont les auteurs de fantasy qui vous influencent ?
> Eh bien, je ne lis plus du tout de fantasy (sauf dans le cadre de mon travail
d’éditeur), aussi ne puis-je parler que d’anciennes lectures. J’ai une grande
admiration pour Jack Vance, Fritz Leiber, M. Moorcock, et Ursula Le Guin,
pour en citer quelques-uns. Mais les critiques comparent plus volontiers mon
style avec celui du couple Eddings, alors, pourquoi pas ? La référence est plus
que plaisante. Je devance une autre question : pourquoi ne plus lire de
fantasy ? Pas par lassitude du genre, en tout cas. J’ai simplement trop peur de
prendre une grande claque d’humilité, en découvrant des textes superbes qui
me pousseraient à penser : ‘Comment oserais-je encore écrire après avoir lu
ça ?’ Je redoute aussi d’être émerveillé par des idées magnifiques, que, du
coup, je m’interdirais d’utiliser, puisqu’elles sont issues d’un autre imaginaire.
Bref, j’évite de lire de la fantasy pour garder ma propre liberté de création.
Combien de temps faut-il pour écrire un roman tel que ‘Le secret de Ji’ ?
> À l’origine, je ne voulais écrire qu’UN roman. Mais après la première centaine
de pages, et considérant l’énorme paquet de notes qui attendait encore d’être
utilisé, j’ai dû admettre que ‘Le secret de Ji’ prenait la tournure d’un cycle…
Je me suis alors posé la question de continuer ou pas, puisque la tâche se
présentait sous un jour beaucoup plus long que prévu, et que la recherche
d’un éditeur s’annonçait nettement plus difficile. J’ai poursuivi malgré tout et,
pour répondre à la question, l’écriture du premier tome a dû prendre cinq-six
mois, en travaillant le soir et le week-end.
Vous avez aussi écrit pour la jeunesse. Pourquoi ce choix et en quoi
est-ce différent ?
> La fantasy se prête très bien à l’écriture jeunesse, et je n’avais aucune raison
de ne pas vouloir y toucher. Quant aux différences, elles sont celles que vous
pouvez imaginer : vocabulaire simplifié, auto-censure de scènes trop violentes,
etc. Il y avait une autre contrainte à l’époque, qui a sauté avec le succès de Harry
Potter : la taille du roman. On pensait que les jeunes lecteurs étaient incapables
de se plonger dans un pavé de six cent pages. On se trompait.
Quel genre de livres prévoyez-vous de publier ?
> Pour l’instant, uniquement de la fantasy francophone adulte. Mais le sens
que nous donnons au mot fantasy est très large, et nous travaillons sur des
manuscrits qui sont parfois très loin de Tolkien et de l’image traditionnelle du
genre. Le programme de cette année comprend les suites des cycles de JeanLuc Bizien, Laurent Genefort, Audrey Françaix et moi-même, ainsi que le
premier tome d’un cycle de Johan Heliot.
Des projets ?
> Après le ‘Sang du Jal’, dernier tome des ‘Enfants de Ji’, je pense partir sur
quelque chose au ton un peu plus léger, histoire de changer d’ambiance. Ce
sera donc vraisemblablement un roman (de fantasy bien sûr) à vocation
humoristique. Ensuite… je ne sais pas encore, c’est trop tôt pour en parler.
Comme tous mes confrères, j’ai plus d’idées que de temps à consacrer à les
développer, et le problème se pose surtout au niveau du choix !
http://perso.wanadoo.fr/ed-octobre/
[Katia]
Pourquoi avoir fondé les éditions Octobre ?
> Après avoir été bibliothécaire, imprimeur, libraire (3 jours !) et auteur,
comment aurais-je pu éviter de devenir éditeur ? Plus sérieusement, nous
souhaitions davantage (encore) de liberté de création, et en cela nous sommes
désormais comblés. Quelle plus belle chose pour un romancier de penser
qu’il peut écrire le livre qu’il souhaite, puisque celui-ci sera de toute façon
produit, selon ses souhaits qui plus est, et mis à disposition des lecteurs ?
Nous voulions aussi découvrir autre chose, partager une nouvelle expérience,
et en cela l’édition est une activité très intéressante. Enfin, nous sommes très
fiers de permettre à des textes d’autres auteurs d’exister, et de contribuer à la
carrière de ces artistes.
AN I M E
M A N GA
58
> CONCOURS ‘Et si une Suisse fantastique…’
> CONCOURS ‘Le secret de Ji’
Gagne un exemplaire de ‘Et si une Suisse fantastique m’était contée…’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
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Gagne un exemplaire du livre ‘Le secret de Ji’
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Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci aux éditions
Merci à J’ai Lu
Voici un recueil de nouvelles écrites par des
écrivains débutants. Le point commun de toutes ces
nouvelles ? La Suisse, bien sûr. Vous allez vivre,
pêle-mêle, une histoire de fantôme près du lac,
connaître une fée, plus exactement la fée verte,
découvrir que les ordinateurs ont leurs propres
consciences, constater la défiguration aussi bien
étrange que monstrueuse du visage d’une partie de
la population, vivre la folie meurtrière d’un homme
sans histoire. J’aimerais raconter plus longuement
ces nouvelles, tellement elles m’ont ému et touché
mais je ne voudrais pas gâcher votre plaisir. Cet
ouvrage permet de confirmer, pour ceux qui ne le
croyaient plus, que des écrivains amateurs sont bel
et bien parmi nous, prêts à nous conter d’autres
nouvelles histoires. [Pierre-Alain]
> Le Zahir
> Passeport Loisirs 2006
Paulo Coelho / éd. J’ai Lu
Éd. Général Média
Un homme veut savoir pourquoi sa femme l’a quitté
sans rien dire. Cette quête s’est vite transformée
en parcours initiatique. Il a redécouvert un sens à
tout, que ce soit sur l’existence, la vie de couple,
le sexe, la réalité de la guerre... Pour quelqu’un qui
a lutté au nom de la liberté, ce chemin lui fait
découvrir que la liberté n’est pas l’absence
d’engagement mais qu’une sensation, que la stabilité
s’accompagne d’un profond ennui, et que le bonheur
est entaché d’impermanence. Il a alors choisi
d’affronter le risque de voir ses rêves mal tourner
plutôt que d’y penser sans arrêt. Lecture
philosophique, dans la même lignée que ‘L’alchimiste’
mais en plus édulcoré, ce livre de poche est à amener
avec vous en vacances, afin de mieux savourer la
‘substantifique moelle’. [Lancelot]
Vous aimeriez bien sortir un peu le dimanche mais
vous n’avez pas toujours d’idée d’activité ou de visite
qui pourrait plaire à toute la famille. En plus, de
telles sorties reviennent assez vite cher. Le Passeport
Loisirs est la solution idéale. Non seulement c’est un
vrai guide de loisirs, proposant plus de 180 idées
d’escapades en Suisse romande et en France voisine,
mais en plus il vous permet d’économiser des sous :
pour chaque entrée payante, une entrée est offerte,
et cela est valable pour un groupe jusqu’à six
personnes. Les offres de loisirs sont très variées,
combinant culture, nature, sport, aventure et
détente : on trouvera en vrac des musées, des parcs
aventure, des parcours de golf, des stations de ski,
des écoles de voile, des centres thermaux, et j’en
passe et des meilleures. [Katia]
®
59
> CONCOURS ‘Corée’
Gagne un exemplaire du livre ‘Passeport Loisirs 2006’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
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Gagne un exemplaire du livre ‘Corée, Voyageurs...’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
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(réservé aux abonnés)
Merci à
AN I M E
> CONCOURS ‘Passeport Loisirs’
Merci à
SO C I E T E
Ce qui rend ce livre intéressant est qu’il puise
directement à la source ses informations. En effet,
les auteurs ont rencontré Albert Hofmann, chimiste
suisse qui a découvert cette substance hallucinogène,
et proposent une retranscription de leurs deux
entretiens. Hofmann explique sa découverte en
1943, la popularité rapide du produit, son impact
mais aussi ses effets qu’il a lui-même testés. C’est
d’abord en psychothérapie qu’on pensait pouvoir
utiliser ce composé chimique avant de conclure à sa
non-efficacité dans le domaine. Rapidement égérie
de la beat generation et à l’origine de ce qu’on
nommera l’art psychédélique, cette drogue fut
interdite en 1967. Seul reproche à faire à ce livre, le
vocabulaire parfois très technique et qui aurait
demandé une définition. [Oxana]
SORT I R
Divers auteurs / éd. Zoé
M US I Q U E
Gnoli & Volpi / éd. Payot & Rivages
CINEMA
> Et si une Suisse
fantastique m’était contée…
ARTS
> Le LSD et les années
psychédéliques
VOYAG E
La Corée, ce petit pays coincé entre la Chine et le
Japon, n’est pas très connue. Elle reste mystérieuse
pour de nombreux Occidentaux y compris de nos
jours. Ce livre est un recueil de récits de voyage qui
couvre une période allant de 1788 à 1938. Et ces
récits sont absolument délicieux, leurs auteurs
savent nous prendre par la main pour nous faire
découvrir différents aspects de la Corée : De la
campagne aux villes et villages, du nord au sud, des
monastères aux prisons politiques, cette Corée
réunie est bien loin de la modernité actuelle. Elle a
choqué ses visiteurs par ses costumes, ses
coutumes bien loin de celles des chrétiens. Ce
recueil nous offre un fabuleux voyage dans le temps
au sein d’un pays méconnu. A conseiller à ceux qui
ont besoin d’évasion. [Nathalie]
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
Un dialogue entre une fille (déjà adulte) et sa mère
gynécologue sur ce qui est au centre de chaque
femme et pourtant très négligé, y compris dans
les manuels de médecine : le vagin. La demande
(inhabituelle !) de la jeune femme ‘Maman, parlemoi de mon vagin’ va être prétexte à évoquer le
côté médical mais aussi l’histoire de la gynécologie
ou la place de la femme dans la société. Un livre
passionnant (qui vous est ici recommandé par une
personne d’ordinaire allergique au moindre terme
médical), qui devrait être lu par toutes les femmes et
par ceux qui s’intéressent à elles. La doctoresse
Rinieri sait rendre ses propos ouverts et captivants,
accrochant nos attentions par un ton frais et des
anecdotes amusantes. A offrir à votre fille, votre
mère ou à vous-même. Indispensable. [Isandre]
GAM E S
Récits de voyage / éd. Omnibus
BD
Dr C.Rinieri / éd. Ramsay
LIVRES
> Corée, Voyageurs
au pays du matin calme
M A N GA
> Comment parler
du vagin à ma fille
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
Barbara Hambly / éd. Points
Harlan Coben / éd. Belfond
Le pays d’hiver, contrée oubliée des rois. C’est là
que vit Jenny, sorcière et compagne de John, le
Fendragon, seigneur des lieux. Elle sauve par hasard
un jeune noble, Gareth. Qui est lui à la recherche du
Fendragon sur les ordres du roi. Car un terrible
dragon noir fait des ravages dans le sud, et John est
le seul à pouvoir le vaincre. Jenny les accompagne
sans savoir ce qui l’attend. A leur arrivée dans le
sud, ils devront aussi affronter les intrigues de
Zyerne la magicienne. Mais c’est surtout sa rencontre
avec Markebel le Noir qui va changer à tout jamais
sa vie. John et Jenny avec l’aide de Gareth pourrontils vaincre le dragon sans y perdre la vie et leurs
âmes sous le souffle brûlant du plus sombre des
dragons ? Un roman qui nous réserve une belle
surprise sur les dragons. A découvrir. [Janie]
Grace Lawson, mariée, mère de deux enfants de six
et huit ans, mène une vie heureuse avec son mari.
Tout cela change le jour où, en regardant des photos
qu’elle vient d’aller chercher chez le photographe,
elle découvre une vieille photo datant d’une
vingtaine d’années, toute jaunie ; on y voit cinq
jeunes gens dont son mari et une jeune fille avec le
visage barré d’une croix noire. Intriguée, elle
montre la photo à son mari. Mais celui-ci ne répond
pas à ses questions. Au lieu de quoi, il monte dans
sa voiture et disparaît... Le cauchemar va alors
commencer : traques, vengeances, assassinats
sanglants... Harlan Coben, auteur entre autres de
‘Ne le dis à personne’, arrive une fois de plus à créer
un formidable suspense qui nous tient en haleine
du début à la fin du livre. J’adore... [Eliane]
> L’homme squelette
> Les guerriers
de l’éternité, T.1
John C. Wright / éd. Calmann-Lévy
L I V R ES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
Cinquante ans après une collision entre deux avions
de ligne au-dessus du Grand Canyon, un diamant
d’une grande valeur, ayant appartenu à l’un des
passagers, refait surface dans les mains d’un jeune
indien Hopi. Ce sera le point de départ d’une
incroyable aventure. A la demande de son ex-collègue,
le sergent Jim Chee, le légendaire lieutenant de la
police tribale Navajo, Joe Leaphorn, sera tiré de sa
retraite pour venir en aide dans cette enquête pas
comme les autres. Tony Hillerman poursuit son
exploration de la culture amérindienne par le biais
de ses fidèles personnages avec toujours autant de
talent. Et c’est un pur bonheur de se retrouver à
nouveau dans ces contrées mythiques ouvertes à
tous les mystères. Un très bon roman pour découvrir
l’un des maîtres du polar américain actuel.
[Jean-Yves]
60
M A N GA
> Juste un regard
Tony Hillerman / éd. Rivages
®
AN I M E
> Fendragon
Galen, quinze ans, est le dernier descendant d’une
longue lignée de gardiens de la porte entre le monde
de l’éveil gouverné par la science et celui du rêve où
règne la magie. Une nuit, il entend le glas sonner,
c’est le signe tant redouté d’une invasion des
ténèbres. Il s’en va par le monde des rêves, sans
savoir qu’il va être plongé par traîtrise dans un guetapens. Par chance, le bastion est protégé par la
magie. Un jeune couple, Choucas et Wendy, jeune
elfe qui a en elle l’âme de Galen sans le savoir, est
embarqué dans l’aventure malgré eux ; ils vont tout
tenter pour protéger le bastion et son veilleur
endormi des forces maléfiques. Au début on s’y
perd un peu dans un méli-mélo de légende et de
mythologie, puis l’histoire se construit et on se
laisse emporter par le récit. [Janie]
> Les loups de Fenryder
> Magie noire
Alec Covin / éd. J’ai Lu
John Case / éd. Presses de la Cité
Pour Stanley Holder, le cauchemar commença quand
il brisa le secret que lui avait confié sa grand-mère,
libérant les loups. Ecrivain de livres d’épouvante à
succès, Stanley Holder n’est plus que l’ombre de luimême, rongé par la peur depuis que les loups de
Fenryder ont tué sa fille d’une horrible façon. Et ça
continue. Une chose est certaine, il devra les
affronter... En lisant ce roman, on pense d’emblée à
Stephen King, tant la trame et le style en sont
proches. Malgré une histoire sans grande originalité,
‘Les loups de Fenryder’ distille un bon suspense
baigné de fantastique. Il faut plutôt chercher l’inédit
dans le fait que le roman est écrit, une fois n’est pas
coutume, par un Français, alors que l’histoire se
passe entièrement aux Etats-Unis. Une nouvelle
génération d’auteurs est née. [Jean-Yves]
Alex Callahan n’a que peu de temps à passer avec ses
jumeaux de six ans. Pour rattraper le temps perdu, il
les emmène dans le parc d’attractions médiéval qu’ils
voulaient tant visiter. Mais soudain, alors qu’ils
assistent à un spectacle, les enfants disparaissent...
La police entame des recherches, mais malgré le
battage médiatique, cela n’aboutit à rien. Callahan
décide de mener sa propre enquête et son intuition lui
suggère que la gémellité des petits Kevin et Sean
serait en fait la cause de leur enlèvement... John Case
nous offre avec ce livre un excellent thriller, qui nous
tient en haleine d’un bout à l’autre de l’histoire. Plus
l’enquête avance, plus on se prend à ressentir la
même angoisse que le père des jumeaux, au fil de ses
horribles découvertes. Une lecture parfaite pour l’été !
[Dimitra]
> CONCOURS ‘Magie noire’
> CONCOURS ‘Juste un regard’
Gagne un exemplaire du livre ‘Magie noire’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne un exemplaire du livre ‘Juste un regard’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci aux Presses de la Cité
Merci à
SO C I E T E
> Ju-On vol.1
> Shong Yong,
Takashi Shimizu / Miki Rinno
Pika
SORT I R
Peux-tu te présenter un peu à nos lecteurs ?
> J’ai un parcours plutôt professionnel puisque
j’ai un BAC professionnel. J’ai été à l’Université
deux semaines puis j’ai été embauché par une
boîte de jeux vidéo, Kalisto. J’y ai travaillé sur
des jeux comme Nightmare Creature. Après, j’ai travaillé avec Mad Monkey
Studio où je suis directeur artistique. Par rapport aux mangas, mon objectif a
toujours été avant tout de raconter une histoire. J’ai réalisé ma première
histoire en 1996. J’ai voulu aller plus loin mais je n’ai pas pu alors j’ai sorti
mon propre fanzine : Sho. Il s’agissait d’histoires courtes et d’une série
récurrente permettant d’offrir quelque chose de construit.
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
AR T S
CINEMA
Parmi les auteurs appartenant à la
nouvelle vague d’auteurs de ‘manga à
l’européenne’, c’est un plaisir de vous
présenter Shong Yong qui a autoédité un
‘manga’ plein d’émotion : ‘Le mont des
lauriers’.
M US I Q U E
une reconnaissance méritée !
Pika nous présente un titre assez glauque. Adapté en
film aux Etats-Unis avec le titre de ‘The Grudge’, ce
manga en deux volumes (lui-même adapté de deux
films d’horreur japonais) nous amène autour du
mythe de la maison hantée et des revenants. Lorsque
l’on recherche un appartement, il convient parfois
d’écouter les conseils de l’agent immobilier, surtout
lorsque celui-ci vous annonce que la maison est
hantée et que ses précédents propriétaires sont
morts dans des conditions morbides. Les films
d’horreur ne sont pas trop de mon goût mais j’avoue
que malgré des dessins de qualité très moyenne, le
récit accroche bien le lecteur, le suspense est
présent et l’ambiance vraiment oppressante. Voila
donc un excellent manga dans la catégorie : ‘Mais
quelle horreur !’ [Yamine Guettari]
Quelles ont été tes influences ?
> J’aime bien tout lire et tout comparer. Le résultat de ce que je fais est un
mélange de BD belge, de comics et de manga. Au niveau manga, j’ai beaucoup
apprécié Gunm ou Lodoss.
> Samurai Deeper Kyo vol.26
Kamijyo Akimine
Dark Kana
Sur le ‘Monde des lauriers’, on ressent une profonde émotion et de la
sincérité...
> J’ai beaucoup mis de mon histoire personnelle. J’ai grandi dans une cité où
j’ai vécu beaucoup d’histoires d’amitié. En fait, c’est là où j’ai grandi. Sur mon
autre série, ‘Read Earth Chronology’, c’est plutôt l’action qui prédomine.
Ce vingt-sixième volume commence fort avec la suite
de l’affrontement entre Haira (devenu mince !) et
Bontenmaru. Ce dernier se fait dominer jusqu’à ce
que la bête qu’il est vraiment se réveille, et finit ainsi le
combat durement commencé. Ensuite nous voyons
comment Shinrei apprend que Fubuki a tué Taihaku,
et décide de combattre son mentor ! Hélas le combat
se termine aussi vite qu’arrive la défaite de Shinrei...
Ce dernier est sauvé par Hishigi qui a pitié de lui, mais
l’enferme dans une prison, d’où il est libéré par l’exRoi Rouge (ce dernier montre à Tokito des quatre
Sages sa vraie puissance)! Le volume se termine sur
le combat entre Shindara l’immortel et Yukimura, qui
dévoile ainsi sa vraie puissance (et on découvre aussi
ses apprentis ninjas) et ses motivations. [Blairioch]
Quels sont tes projets ?
> Au niveau professionnel, j’essaie de faire la suite de ‘Red Earth’ par plaisir et
car on me demande souvent de faire la suite. J’espère passer professionnel en
tant qu’auteur complet même si je n’aimerais pas que cela se fasse au détriment
de ma famille.
Comment travailles-tu ?
> D’abord c’est une passion. En rentrant après m’être occupé de mes enfants,
je travaille dessus parfois jusqu’à 4h du matin. Pour les gens qui veulent faire
de la BD, je ne pense pas que les éditeurs empêchent d’en faire, il faut juste
avoir envie de le faire.
Quelques mots sur le Polymanga ?
> Le Polymanga a un côté chaleureux qu’on ne retrouve pas à Angoulême ou
d’autres festivals. On retrouve des passionnés et cela fait moins touriste.
Aujourd’hui, en général comme à la JapanExpo, le public n’est plus trop
curieux mais vient plutôt pour acheter quelques produits.
> Polymanga
Cette deuxième manifestation sur le thème des
mangas a eu lieu au Centre de Congrès de Palexpo
à Genève et si lors de la première édition les critiques
étaient mitigées, cette suite s’est annoncée plus que
satisfaisante pour tout l’ensemble des organisateurs.
Les frontaliers comme les habitants de différents
cantons suisses ont été nombreux à revenir et cela,
malgré le beau temps. Ils ont pu apprécier les
nombreuses projections d’animes, des présentations,
des karaokés et beaucoup d’autres divertissements
sans compter des invités de marque comme
Tensai Okamura. Belle réussite, pour certains très
inattendue, qui a su donner un plus à la folie du
manga qui touche depuis un bon moment la Suisse
et qui jusque-là n’avait pas vraiment sa propre
manifestation. Pourvu que ça dure ! [Carlos Mühlig]
Comment va évoluer selon toi le marché du manga ?
> Pour le manga français, ça va décoller avec des auteurs qui se détacheront
au fur et à mesure du manga japonais et adapteront leur style au marché. Pour
le Japon, ce sera surtout en fonction de la mode.
M A N GA
L I V R ES
BD
[Jeoffrey Rambinintsoa]
AN I M E
62
LA NOUVEAUTÉ DU MOIS
> CONCOURS ‘Ju-On’
Gagne le volume 1 de ‘Ju-On’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Pika
> Saru Lock vol.1
> Zero, le commencement
Naoki Serizawa
Pika
Lim Dall-Young / Park Sung-Woo
Tokebi
Ce qui est bien avec les mangas c’est qu’on n’est
jamais au bout de ses surprises : ce coup-ci, on a
droit à ‘Super Serrurier sauve les belles en
détresse’. En effet, le jeune Saru n’a pas son pareil
pour crocheter les serrures. Avec son pote
Yamamoto, qui tient le magasin d’à côté (BD et bien
sûr des DVD porno), ils passent leur temps à
fantasmer sur les belles filles des magazines. Saru
est en particulier fondu de la jeune Yukki, et il ne
pouvait se douter qu’à cause de son travail, il allait
se retrouver si proche d’elle : il va devoir l’aider en
récupérant une cassette porno tournée avec elle.
Ce manga étant vendu sous plastique, je me
doutais qu’il y aurait du sexe, mais aussi cru, pas
vraiment. Malgré tout, c’est assez drôle, bien et ça
se lit agréablement. Un plaisir coupable quoi.
[Yamine Guettari]
Sumire, son petit frère Shu et sa toute petite sœur
Katsumi vivent dans l’errance, car Shu est un ESP,
un être doté de très puissants pouvoirs mentaux
grâce à son gêne zéro. Ils fuient l’ECS, une
organisation qui les avait soumis dans leur enfance
à des tests barbares pour découvrir le secret de leur
pouvoir. Mais ils vont se trouver dans une bataille
entre un ECS réformé, devenu une organisation
de soutien pour ESP, commandé par Genji et
sa maîtresse Natsuko, et le Lead, mystérieux
concurrents, qui veulent se servir des ESP à des
fins inavouables. Surmontant sa défiance, Shu va
intégrer le lycée de l’ECS pour dompter son énorme
potentiel... Une bonne série d’action avec un zest de
sexe, un peu inspiré d’Akira, au dessin parfois léger
mais correct. A suivre ! [Yamine Guettari]
SO C I E T E
Lorsque ce manga est arrivé entre mes mains,
j’avoue avoir été un peu perplexe. Voila un groupe
d’étudiants d’une université bouddhiste menant une
activité, ma foi, assez spéciale : réaliser les derniers
souhaits des morts et livrer leurs cadavres afin de
délivrer leurs âmes. Tous les membres du groupe
possèdent une faculté leur permettant de mener
à bien cette mission : Numata peut trouver les
corps grâce à son pendule, Makino est un expert
dans l’embaumement des corps et Karatsu peut
communiquer avec les morts. Voila un manga
original mais qui ne décolle pas vraiment dans ce
premier tome. Ce volume reste divertissant mais il
faut espérer que les missions se révéleront plus
trépidantes, l’histoire mieux développée et le dessin
plus soigné. La suite se révélera sans doute plus
intéressante. [Jeoffrey Rambinintsoa]
SORT I R
C’est en avant première (ce titre paraîtra fin juin) que
j’ai le plaisir de vous présenter Ichigo 100%. Très
attendu et dans la lignée de Video Girl, ce manga nous
raconte l’histoire de Manaka, un jeune lycéen en quête
d’une jeune fille… portant une culotte à fraise. Il ne
sait rien de cette jeune fille, si ce n’est qu’il a retrouvé
un cahier de mathématique au nom de Aya Tôjo.
Mais ce cahier ne l’amènera apparemment pas à la
bonne fille. Ses recherches le porteront plutôt
vers Tsukasa, la fille la plus mignonne du lycée. Après
une déclaration franchement tordante, Tsukasa
accepte de sortir avec Manaka, mais celui-ci se rend
alors compte de son erreur. Humour omniprésent,
graphisme agréable et débordant d’énergie, Ichigo
100% saura conquérir les adeptes des comédies
romantiques. [Jeoffrey Rambinintsoa]
M US I Q U E
Hosui Yamazaki
Pika
CINEMA
Mizuki Kawashita
Tonkam
AR T S
> Kurosagi
VOYAG E
> Ichigo 100%
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
Dans ce volume, on assiste à la ‘réunification’ entre
Yoko et Gally, ce qui lui permet de découvrir la
véritable puissance de l’art qu’elle pratique, le Panzer
Kunst. De retour au tournoi, on peut constater que
l’équipe de Gally prend un peu trop à la légère les
combats, et se fait décimer jusqu’à l’arrivée de la
réplique de Gally enfin réparée ! Ce dernier achève
les membres de l’équipe adversaire non sans mal, et
on apprend le passé de certains orphelins de l’équipe
défaite, le Guntroll (un d’eux s’est retrouvé dans une
autre équipe sous la figure d’un clown fanatique). Le
‘chef’ de cette équipe, grand manipulateur, se fait
abattre par le chef de l’Echelle lui-même, car il aurait
pu mettre en péril la sécurité de Zalem… Le volume
s’achève ainsi sur la victoire de l’équipe de Gally.
[Blairioch]
GAM E S
Natsuky Takaya possède vraiment une grande habilité
pour réaliser des renversements de situations. Elle le
prouve dans ce volume où Kureno, après avoir vu le
DVD remis par Momiji, décide de voir Tohru pour lui
dévoiler l’un des grands secrets de la famille Sôma. Il
va sans dire que cette révélation va profondément
attrister notre chère Tohru et très franchement va
aussi étonner de nombreux lecteurs. Si Fruit Basket
donnait à ses débuts une certaine ambiance joviale,
l’histoire nous enfonce peu à peu dans de tristes et
lourds secrets. Ce tome est l’un des plus importants
de la série et les lecteurs qui attendaient certaines
révélations ne seront pas déçus. Ce manga est sans
conteste un excellent titre. Rebondissements et
émotions sont au rendez-vous. A se procurer sans
tarder ! [Jeoffrey Rambinintsoa]
BD
Yukito Kishiro
Glénat
LIVRES
Natsuki Takaya
Delcourt
M A N GA
> Gunm Last Order vol.7
63
> CONCOURS ‘Zero le commencement’
> CONCOURS ‘Kurosagi’
Gagne les volumes 1 et 2 de ‘Zero le commencement’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne le volume 1 de ‘Kurosagi’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à
Merci à Pika
AN I M E
> Fruit Basket vol.7
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
> Angelic Layer vol.6
Isamu Imakake/Hiroshi Onogi
Dybex
CLAMP
Kaze
Shin Kazama était prédestiné à un brillant avenir
dans l’aviation civile. En effet, le voila tout juste
fiancé avec la fille d’un des patrons d’une grande
compagnie aérienne. Un grand moment de bonheur...
jusqu’au jour où lors d’une soirée bien arrosée, Shin
signe un contrat de mercenaire pilote de chasse
dans la légion étrangère d’Asran. Il va sans dire que
cet engagement n’enchante pas notre héros. Pour le
rompre, les solutions sont minces : régler une
somme de plus d’un million de dollars, respecter
l’engagement de trois ans ou fuir et risquer
l’exécution. Voila un anime reprenant un titre
fondateur qui ravira les fans du style ‘Top Gun’. Vous
trouverez également sur le DVD de nombreux
suppléments comme des interviews, un livret sur la
série, etc. : un travail de qualité.
[Jeoffrey Rambinintsoa]
C’est avec un peu d’amertume que je regarde ce
dernier volume de Angelic Layer. Il est toujours
difficile de se séparer de personnages attachants
comme Misaki. Enfin, en plus d’un magnifique duel,
vous trouverez dans cet ultime DVD ce que vous
avez toujours voulu savoir... Qui se cache derrière le
mystérieux ange ayant donné à Misaki l’envie de se
lancer dans les tournois de Angelic Layer ? Et pour
quelle raison Misaki a-t elle ce don si particulier
pour manier avec une telle dextérité son ange ? Je
vous laisse le plaisir de découvrir les réponses à
tous ces mystères. Voila donc une bonne série
signée CLAMP qui s’achève et que l’on prend
définitivement plaisir à regarder. Au niveau des
bonus, rien de particulier n’est proposé hormis un
livret spécial dédié à la série et à l’univers d’Angelic
Layer. [Jeoffrey Rambinintsoa]
> Appleseed
> Desert Punk vol.1
Shirow Masamune / Seishinsha Appleseed
Film Partners
Kaze
Takayuki Inagaki / Hiroshi Yamaguchi
Asian Star
Cet anime se déroule dans un univers post
apocalyptique rappelant Hokuto no Ken (Ken le
survivant) ou Mad Max. La civilisation s’est vue
détruite et il ne reste plus qu’un vaste désert et
quelques ruines. Notre ‘petit’ héros, Desert Punk,
survit dans ce contexte en étant que chasseur de
prime. Dans le premier DVD, Desert Punk doit
retrouver le chef d’une bande de malfrats pour
récupérer une clé. Il fera la rencontre d’une
charmante demoiselle au cours de sa mission... Les
trois épisodes suivants mettent en scène un duel
entre Desert Punk et un redoutable adversaire :
Sniper Mirage. Côté DVD, un petit conseil : éviter la
version française. Voila une série très agréable à
regarder et amusante (un ‘Slayer’ post apocalyptique
version chasseur de prime). [Jeoffrey Rambinintsoa]
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
Attention, sortez vos portefeuilles car voilà encore
un incontournable qu’il faudra absolument faire
figurer dans votre dvdthèque ! Appleseed, le film
d’animation adapté du manga éponyme, vient d’être
édité chez Kaze dans un bel écrin et en édition
limitée, s’il vous plaît ! Entièrement réalisés en 3D,
les personnages sont traités en Toon Shading pour
un rendu plus adapté au genre, et les mouvements
sont appuyés par des acteurs réels filmés en Motion
Capture, rendant l’action très réaliste et pourtant on
reste bien dans un esprit d’Anime. Mais la 3D se
donne la part belle dans le magnifique rendu des
mechas chers à Shirow Masamune et qui ici prennent
une dose de réalisme et un détail à couper le souffle.
Une piqûre de rappel qui donne envie de replonger
dans le manga originel ! [Frux]
L I V R ES
M A N GA
AN I M E
64
> Area 88
> Spirit of Wonder
> Witch Hunter Robin vol.1
Bandai
Beez
Studio Sunrise
Beez
Cet anime se divise en deux DVD. Le premier nous
présente l’histoire d’un club de vieux scientifiques
qui, fascinés par le système solaire, rêvent de voyager
vers mars. Après cinquante années de rêve, le petit
groupe décide de partir sur mars à l’aide d’une sorte
de ballon dirigeable. Sur le deuxième DVD, nous
découvrons Miss China, une jeune femme tenant
un restaurant. Un scientifique fou et persuadé que
sa nouvelle invention fonctionne, Dr. Brekenridge,
accompagné par son assistant, vit au premier étage.
Pauvre et définitivement trop timide, Jim pense qu’il
peut utiliser l’invention du professeur pour créer un
cadeau pour Miss China. Au niveau du DVD en VO
(doublé en anglais), on retrouve tous les anime autour
de Spirit of Wonder. Contemplation et traversée d’un
doux rêve dans cet anime. [Jeoffrey Rambinintsoa]
Le STN-J est la branche japonaise de l’organisation
secrète Salomon qui repère et neutralise les sorciers
qui utilisent leurs pouvoirs paranormaux (télékinésie,
psychométrie...) de façon criminelle. Robin, quinze
ans, est transférée de l’Italie, où elle a grandi, à sa
terre natale nippone pour mettre ses puissants
pouvoirs de pyrokinésie au service d’une jeune
équipe dirigée par le ténébreux Amon, leader
charismatique mais peu causant. On découvre les
personnages et les enjeux du combat, mais surtout
la difficile insertion de Robin dans ce nouvel univers.
L’ambiance est gothique et moderne à la fois, tout de
suite prenante, malgré un rythme assez lent. Pour
cette réédition, la VF est soignée et il y a des bonus
sympas (livret, extraits d’un concert de la chanteuse
du générique). [Yamine Guettari]
LE COUP DE CŒUR MURMURES
L’ANIME DU MOIS
> CONCOURS ‘Desert Punk’
> CONCOURS ‘Spirit of Wonder’
Gagne le volume 1 de ‘Desert Punk’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne le DVD ‘Spirit of Wonder’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
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