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Transcription

OK FINAL zone rouge 2011.indd
Porsche Club
Bretagne Pays de Loire
ZONE ROUGE N° 45
S
O
R T I E S
ET CIRCUITS
ANNEE
2011
Le Mot du Président
Aʽembléɏ G͕n͕ralɏ Ht Nuit dɤ cʙʅɊ
Sortie Finistère
Circuit Le Mans
Sortie en Mayenne
Sortie La mine Bleue
Sortie La Roche aux Fées
Circuit Fontenay le Comte
Circuit Fay de Bretagne / Rotary Club
Rallye du Portugal
Rallye du Muscadet
Festival Porsche
Pèlerinage a Zuffenhausen
Sortie à Durtal
Circuit Maison Blanche
Sortie Les Abers
Sortie en Vienne
Circuit Bugatti Le Mans
Circuit Fay de Bretagne
Sortie à la découverte de la Sarthe
Sortie à Concarneau
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Le MOT DU PRESIDENT
Chers Adhérents,
A l’heure ou je vous écris ces lignes, l’année 2011 se termine et la résumer
en quelques lignes s’avère fastidieux, tant cette année a été riche en productions PORSCHE avec en apothéose la présentation de la 991.
JANVIER 2011 : - Annonce d·un nouveau modèle
au nom de code de « cajun »,
un petit SUV dont le constructeur
vante déjà l·agilité et la maniabilité,
on verra !
-Présentation de la 997GT3 RSR phase 2,
réservée aux divers championnats en GT2.
FEVRIER 2011 : -Arrivée de la 918RSR, véritable laboratoire
de course, on commence à croire
au grand retour de PORSCHE en compétition.
MARS 2011
:-Le Salon de Genève est en noir avec
2 séries limitées : la 911 Black Edition avec 10.000€ d·options
« gratuites » et le Boxter Black Edition
avec « plusieurs packs à tarif réduit. »
Encore plus d·économies avec la Panaméra S Hybrid
(seulement 6,8l aux 100kms)
AVRIL 2011
:-La commercialisation de la 918 Spyder est annoncée pour Àn 2013 à
775.000€ !!! et pour faire patienter les 918 acheteurs, Porsche leur
propose en édition limitée une
« 997 Turbo S Edition 918 Spyder »
à 175.132€. C·est fort, çà,non ?
MAI 2011
JUIN 2011
:-Bouquet Ànal de la série 997,
la GT3 RS 4.0 en production
limitée à 600 exemplaires et
à plus de 180.000€ l·unité ,
tout est vendu en quelques jours ! Trop tard !
:-3 nouveautés :
-Le Cayman S Black Edition (il ne manquait plus que lui),
limité à 500 exemplaires.
-Les Carrera 4 GTS Coupé et Cabriolet.
On croyait la série 997 terminée et bien non.
Ces 2 là avaient dû être oubliées.
JUILLET 2011 :Aucun modèle en vue ce mois-ci mais une annonce importante :
Après 13 ans de réÁexion intense, la direction PORSCHE annonce son
retour en compétition pour 2014. La victoire de la GT1 au Mans date
de 1998.
AOUT 2011
: Vacances pour tous.
SEPTEMBRE 2011 :-Après 7 ans d·attente, la nouvelle
991 est présentée au Salon de
FrancFort. Voici la 8ème Génération
de 911 dévoilée : plus puissante,
plus longue, plus large et plus basse.
Rien que des plus !!.
OCTOBRE 2011 :-Coté course, arrivée de l·ultime version de la 997GT3R.
DECEMBRE 2011 :-Les premières photos
des cabriolets 991 sont publiées
ofÀciellement et la commercialisation
est prévue pour Mars 2012.
-La Panamera GTS est en première
mondiale au Salon de Los Angeles et
sera disponible des Février 2012.
Voilà une année 2011 dont les passionnés que nous sommes se souviendront longtemps.Et ce n’est pas ¿ni, puisque 2012 verra surement
d’autres évolutions de la 991…..
C.GRIFFON, Président.
Assemblée Générale
et La Nuit du Club
JANVIER 2011
Pour cette Assemblée Générale de l’année 2010 ,
63 adhérents ont fait le déplacement
au Best Western , Le Roof à Vannes.
Parmi eux, Gilles LEBRETON, le fondateur du club et Gilles TEXIER le
Président de la Fédération Porsche de
France.
En cette ¿n d’année2010, notre club
comptait 194 adhérents ce qui le situait au 5ème rang des clubs Porsche
régionaux sur un total de 3194 adhérents à la Fédération.
Après approbation du Bilan ¿nancier ,
le programme des manifestations 2011
est présenté avec 8 sorties touristiques
et 7 circuits.
Le maintien du montant de la cotisation annuelle est validé et les prix
des journées circuits sont dé¿nis.
En¿n, un nouveau Vice Président
fait son entrée, Manuel RAMOS ,
par ailleurs rédacteur et réalisateur de ce magazine Zone Rouge,
ainsi que photographe du club.
Sylvain HOUY , notre webmaster
devient secrétaire et nous présente la nouvelle boutique du club.
Cette assemblée se termine bien-sûr autour du verre de l’amitié , suivie
de notre traditionnelle Nuit du Club .
Le repas se déroule dans la bonne humeur malgré quelques petits soucis de service vite oubliés lorsque Emily Pello entre en scène. En effet,
le charme et la sensualité de cette jeune chanteuse n’ont pas laissé nos
convives indifférents , lesquels jusque tard dans la nuit ont pro¿té de
la piste de danse en appréciant pleinement le répertoire varié de cette
artiste.
Lors de cette soirée c’est aussi notre Président qui devient Père Noël avec
dans sa hotte un cadeau pour chacun des participants et toujours le
sourire .
Doucement l’heure arrive de nous quitter en laissant derrière nous une
excellente soirée agréablement accompagnée , pour nous retrouver très
rapidement lors de la 1ère manifestation de l’année 2011 le 6 mars.
Un grand merci à Jean Pierre Santin, pour les cadeaux gentiment offerts par les centres Porsche de Nantes et Rennes.
Talentueuse et polyvalente, la chanteuse Emily Pello possède un charisme à
couper le souffle.
Jeune artiste d’expérience, auteur, compositeur et interprète, Emily a su, en
bientôt 10 ans de carrière, s’adapter et s’épanouir à travers des styles musicaux très variés.
A l’aise aussi bien dans le jazz que dans la pop, dans la variété que dans le
rock, dans la soul américaine que dans la chanson française, seule au piano
ou accompagnée par un grand orchestre, Emily Pello fait de sa diversité et de
son ouverture ses qualités majeures.
Une artiste complète, formée durant plus de 12 ans, tantôt à la danse, au
théâtre, au chant lyrique, au piano, à la théorie musicale ou à l’improvisation,
Emily est sur scène chez elle.
Bien loin des chanteuses qui copient ou imitent leurs idoles, Emily Pello a un
style sans équivoque.
Toujours avec justesse et élégance, elle chante et vit chaque chanson comme
si c’était la première fois. Nous découvrons alors les titres que nous aimons
transformés et transcendés par l’originalité de l’interprétation.
Sensuelle et tendre, vibrante, glamour, authentique et sophistiquée, et
toujours toute en nuances, la voix
d’Emily Pello est au centre de toutes
les formations proposées par Mily’s
Music.
www.milysmusic.com
Sortie FINISTERE
06 Mars 2011
Sortie touristique en Finistère, organisée par Anne Marie
et Pierre THOMAS le 6 Mars.
Nos organisateurs nous emmènent faire le tour de la presqu·île de Crozon
découvrir ses magniÀques paysages du Finistère.
Un petit déjeuner d·accueil se fait à la Vieille Renommée sur la Place de Le
Faou entre Brest et Quimper, et après ce petit déjeuner chaleureux, le départ est donné en direction de la Presqu·île de Crozon.
Nous passons devant le cimetière à bateaux de Landévennec, puis à côté du
nouveau pont de Trévenez, le plus long pont courbe à hauban.
En Àn de matinée nous visitons le
musée des vieux métiers à Argol.
Le déjeuner est à l·Hostellerie de la
mer à Le Fret.
Et une fois restaurés nous passons
Camaret et sa tour Vauban,
et ballade au tas de pois.
Le retour se fait par la partie sud de la presqu·île pour terminer la journée
dans un petit bistrot à Dineault, ou nous prenons le verre de l·amitié.
CIRCUIT Le MANS
12 Mars 2011
Un grand week-end circuit purement PORSCHE.
De la 997 CUP à la 3,2L, il y avait 210 voitures
engagées en 2 jours, réparties en 3 plateaux,
pour tous les niveaux avec plus de 4 heures de
roulage pour chacun. 345 repas à gérer au Parc
Expo. Un week-end ambiance course sans incident majeur.
Sortie en Mayenne
27 Mars 2011
Cette sortie était organisée par Brigitte et
Jacques Nouveau.
Le départ s·est fait de la Marjolaine, joli hôtel
restaurant , relais du silence situé en bordure
de la Mayenne à Moulay .
Le samedi , le temps était encourageant , incitant à la promenade , mais le lendemain , déception : Brigitte et Jacques n·avaient pas commandé le soleil .Après un délicieux petit déjeuner ,
le départ s·est donc fait sous la pluie , occasion
de peindre le paysage des couleurs des bolides
et de faire un ciel de parapluies multicolores .
Nous avons suivi Jacques et Brigitte jusqu·au
barrage de Saint Fraimbault
réalisé en 1976 en amont de
la ville de Mayenne pour soutenir l·étiage de la Mayenne
et alimenter en eau potable
11 collectivités distributrices
.Bref arrêt du fait des intempéries puis arrivée au Château
de Lassay situé au cœur de la
cité de Lassay – les –Chateaux
en Mayenne .
Le château primitif a été construit au
XII ème siècle .Vers 1422 , celui-ci
fut détruit en vertu d·une ordonnance
royale car trop faible et trop endom-
magé pour résister aux armées anglaises .
Une fois la paix revenue , le roi
Charles VII permis à Jehan II de
Vendôme de reconstruire son château . Le travail se Àt en l·espace
d·une année (1458-1459) et donna
l·imposante forteresse visible de
nos jours en forme d·octogone irrégulier avec 8 tours dont 2 au châtelet .
Il s·agit d·un château-fort type du
milieu du XV ème siècle tenant
compte de l·usage des armes à
feu soit dans la défense soit dans
l·attaque .La barbacane ne fut
construite qu·en 1497-1498 .
La famille de Montalembert occupe
ce château depuis 1939 .
Les jardins entourant le château
sont magniÀques et les moutons
noirs paissant autour de l·imposante forteresse nous ont conÀé à
l·oreille qu·ils participent en partie à
l·entretien de la pelouse !!
Nous avons eu la chance de pouvoir
visiter l·intérieur de ce château
meublé et habité . Monsieur de
Montalembert nous Àt l·honneur de
sa présence .
Puis départ pour le restaurant La «Lentillere»
situé dans la commune de Lalacelle .La vision
des rôtis à la Àcelle se dorant devant un feu
de bois nous a réconciliés avec la fraîcheur du
temps et avec la pluie .
Et à la sortie du restaurant , miracle , le ciel
s·est dégagé et nous a permis , après l·ascension
obligatoire du belvédère du Mont des Avaloirs
culminant à 416 m de voir un paysage magniÀque , vallonné . Nous pouvions même deviner
des villes lointaines , Londres, Madrid .
Puis nous avons roulé dans les Alpes Mancelles
offrant de beaux points de vue et de jolis villages .
Le pot de départ se situait au plan d·eau du gué
de la Salle et là catastrophe « closed for
half an hour of delay » Et les négociations
de Brigitte et de Jacques n·y Àrent rien.
Nous nous sommes donc quittés sur le parking de cet hôtel peu accommodant .
Marie-Noëlle Caramanian
Sortie La Mine Bleue
Notre sortie touristique du dimanche 17 avril
,organisée par MARIE et CLAUDE , était
consacrée à la visite de la mine bleue .
Certains membres du club avaient déjà effectué cette visite, mais manifestement ,y sont
retournés avec autant de plaisir et d·intérêt .
Pour des adhérents plus récents comme nous,
ce fut effectivement une découverte passionnante .
Le rassemblement du groupe s·est fait à
L·ABREUVOIR à HERIC , avec le traditionnel
petit-déjeuner en commun, sous l·œil bienveillant de SERGE ( GAINSBOURG ,dont
l·efÀgie trônait sur le piano ).
Commença ensuite la ruée vers »L·OR DES
FOUS » (ce sont des inclusions trompeuses
de pyrite dans l·ardoise) .
Le roulage fut très corporate à travers une
belle campagne ,sur quelques routes « viroleuses à souhait » .
Le périple nous amène à NOYANT LA GRAVOYERE (49) ,sur le site de la mine bleue : de
l·ardoise partout , à Áeur de sol ..
Apéritif et déjeuner dans l·ancien vestiaire
des mineurs aménagé en salle de restaurant .
Le timing était serré car le guide vient nous
prévenir que la première équipe d·apprentimineur doit se présenter à l·entrée du puit à
14 heures .
Le premier groupe de volontaires se présente
pour la distribution des casques obligatoires
(et très colorés) .
L·entrée du puits est comme une bouche
béante prête à nous avaler avec le funiculaire
.
Commence la lente descente dans les ténèbres , derrière nous la lumière du jour
s·éloigne inexorablement , pour ne devenir
qu·un minuscule point si lointain qu·il n·est plus
perceptible : nous sommes arrivés à moins
132 m .
Le petit train des mineurs nous attendait ,
et nous embarquons après les consignes de
sécurité rappelées par le guide .
Le confort du train est très spartiate , les
suspensions plus dures que celles d·une GT3
RS .
18 Avril 2011
Après avoir roulé dans de sombres tunnels, nous
descendons du train pour écouter les explications
techniques du guide , l·histoire de la mine et des
mineurs, faite de douleur ,de conditions de travail
désastreuses, de maladies professionnelles (schistose) , de nombreuses morts accidentelles ou prématurées par la maladie ., mais aussi de revendications syndicales aboutissant Ànalement à la journée
de 8 heures
Le guide désigna trois « parageots » qu·il équipa d·une
lampe aÀn de nous guider dans le dédale des galeries
et immenses salles creusées à main d·homme .
L·une d·elles est aménagée en salle audio-visuelle
dans une ambiance étrange créée par des centaines
de LED sur le sol de la salle obscure .
Une projection passionnante sur un grand voile tendu
nous rappela l·histoire locale et des mineurs , illustrée de photos anciennes prises par un directeur de
la mine , jusqu·à l·arrêt de l·activité après faillite de
l·actionnaire principal ( une banque !) .
La visite se poursuit par 13° , température constante
toute l·année mais avec 90% d·humidité .
De salle en salle , nous voyons des scènes de travail
reconstituées avec des mannequins .
Ce fut ensuite la remontée à la surface par ascenseur , pour aller assister à une démonstration de
fente d·ardoise, pendant qu·un second groupe descendait dans la mine .
Avant la photo de groupe ,
nous avons eu droit à la
dégustation d·un petit
« remontant des mineurs » :
LA QUERNELLE .
Après cette journée bien remplie et
instructive , chacun reprit son Áat 6
et s·en est retourné .
Merci encore à MARIE et CLAUDE
Jean-Philippe CARAMANIAN
La Roche aux Fées
14 Mai 2011
MagniÀque sortie organisée par Philippe et Véronique GENTIL,
Après un bon petit déjeuner, Philippe nous décrit le déroulement de la journée qui
commence par :
La découverte du site de La Roche Aux Fées en matinée et l·après midi une visite
guidée de la Ville de Vitré.
L·imposant édiÀce qui trône sur le site de la Roche aux Fées est un mégalithe de 19,5 mètres
de long, pour une masse totale approximative de 45 tonnes. Le terme «mégalithe» vient du
grec «méga» (grand, gros) et «lithos» (pierres) ; un mégalithe est donc littéralement un édiÀce de grandes et grosses pierres, érigées en hauteur ou dans d·autres dispositions.
Le mégalithe de la Roche aux Fées est du type «dolmen», plutôt que «menhir» ou «hypogées». Il faut savoir que ces différentes familles de mégalithes peuvent être solitaires, ou
constituer des structures plus larges, des ensembles, comme des alignements, des cercles
(«cromlechs», comme à Stonehenge), des «cairns» ou des «galgals» (monticules de pierres)...
Le site de la Roche aux Fées est sans conteste l·un de plus remarquables de France et d·Europe, sinon du monde.
Comme tous ces monuments de l·ère du néolithique (plusieurs millénaires avant Jésus-Christ),
le mégalithe de la Roche aux Fées renferme une part de mystère ; dans sa conception et dans
sa fonction. En effet, jusqu·à ce jour, les chercheurs ne sont toujours pas parvenus à déterminer avec certitude comment les hommes de l·époque ont pu déplacer de telles blocs de
pierre sur plus 4 km. La légende a pu naître… Face à l·ampleur de cette réalisation colossale,
il s·est dit que ce sont des fées qui ont porté ces lourdes pierres dans leur tablier.
Concernant la fonction de l·édiÀce, la plupart des chercheurs s·interrogent encore sur son
rôle, d·ailleurs peut-être multiple : social, culturel, religieux, funéraire, astronomique, astrologique, artistique, agricole, etc… Le fait est que toute l·architecture du bâtiment est parfaitement orienté sur le premier rayon de soleil du solstice d·hiver.
Après des milliers d·années d·existence, le mégalithe est loin d·avoir livré tous ses secrets…
Une croyance datant de la Àn du XIXè siècle présente la Roche aux Fées comme une grotte
indestructible, construite par les
fées, pour protéger les âmes des
bonnes gens. Il était dit que les fées
venaient la nuit, rendre visite aux
défunts, et les protéger. Mais troublées par la mort des arbres, les fées
auraient quitté les lieux. Les jours de
tempêtes, ce que le visiteur prendrait
pour le sifÁement du vent entre les
pierres ne serait en réalité que les
lamentations des âmes privées de la
protection des fées.
Dans la tradition populaire (oral), une
croyance plus récente rapporte que
les jeunes gens désirant se marier,
venaient à la Roche aux Fées à la nouvelle lune, aÀn de compter les pierres
de l·édiÀce. Les Àlles tournaient dans
le sens des aiguilles d·une montre et
les garçons en sens inverse. Si, au Ànal, les amoureux trouvaient chacun le
même nombre de pierres, ils étaient
conÀrmés dans leur amour, et sûrs
d·un mariage heureux.
Dans une salle voisinne se déroulait un déjeuner annimé, notre président après une longue négociation à réussi le
détournement de ce joueur de Biniou par notre restaurant, quelques morceaux nous ont étés joués, Philippe n’a pu
s’empêcher de vouloir essayer aussi, malgré un instrument pas tout à fait propice, mais c’est un bon début .
Vitré est une commune française, située dans le département d·Ille-et-Vilaine et la région Bretagne. Ses habitants sont les Vitréens. La ville comptait 16 688 habitants en 2008. Elle est au cœur
de la communauté d·agglomération de « Vitré-Communauté » qui comptabilise 64 000 habitants
aujourd·hui.
Sous-préfecture de l·Ille-et-Vilaine jusqu·en 1926, Vitré est aujourd·hui chef-lieu de canton. Elle
occupe la région des Marches en Haute-Bretagne, face au Maine et à l·Anjou. En 2008, la cité a
fêté son premier millénaire d·histoire connue, bien que son passé soit beaucoup plus ancien. Son
important patrimoine médiéval et classique lui a valu le label Ville d·art et d·histoire et l·inscription
à la liste des Plus beaux détours de France. Vitré est la 37e commune française comptant le plus
de monuments historiques et regroupe 14% des monuments historiques du département. Elle a par
ailleurs été promue « Ville Áeurie » et a obtenu trois Áeurs au palmarès 2008 du concours des villes
et villages Áeuris.
Durant le Moyen Âge et Les Temps Modernes, Vitré était un important foyer de peuplement et une
grande ville. Cela explique que le patrimoine de la ville est d·une très grande richesse. C·est une des
villes de Bretagne qui a le mieux conservé son aspect d·autrefois avec ses maisons à porche ou à
pans de bois (3e ville de Bretagne après Rennes et Vannes), ses remparts, son patrimoine religieux,
ses vieilles rues, etc. Vitré est un parfait exemple d·une ville d·il y a 500 ans.
les Rues de la Baudrairie, Poterie, d·Embas, etc. et les places du Marchix, Gare, Château, NotreDame montrent une architecture médiévale et Haussmannienne. Sur les 53 maisons à porches que
compte la Bretagne, la rue Poterie en compte 9 et a la plus importante concentration de maisons à
porche de la région. Vitré était une ville avec une économie parmi les plus Áorissantes du Duché
de Bretagne. Elle a continué son extension dans la ville close et dans ses faubourgs. Son apogée se situe au XVIe siècle lorsque les confréries des Marchands d·Outre-Mer vendirent leurs
toiles de chanvre et leur canevas dans toute l·Europe.
A partir du XIVe siècle, Vitré se transforme en une cité commerçante des plus Áorissantes. Les
marchands vitréens pratiquent en effet le négoce international des “canevas”, grosses toiles de
chanvre particulièrement recherchées.
A l·intérieur de la ville close, ils
font édiÀer maisons à pans de
bois et hôtels particuliers de
pierre au riche décor sculpté.
Laissez-vous conter les merveilles médiévales de Vitré, Ville
d·Art et d·Histoire.
Manuel
Circuit de Fontenay Le Comte
La modernité et l·avant-gardisme de nos prototypes se découvrent sur un
site d·exception : le nouveau circuit du Pôle Innovation Automobile Sud-Vendée (85). Basé à Fontenay-le-Comte, il est situé à seulement 500 mètres de
la sortie 8 de l·autoroute A83.
Son déroulé de 2,4 km vous offre une succession de virages techniques et de
freinages appuyés avec en point d·orgue
une ligne droite de près de 800 mètres.
Homologué par la FFSA, il vous assure
une sécurité optimale avec une largeur
de piste de 9 mètres.
Le club à voulu tester ce nouveau circuit, et
la seule disponibilité était un vendredi,
nous l·avons apprécié sous un soleil de
plomb.
Fay de Bretagne / Rotary Club
Nouvelle édition du fameux Rallye de Nantes,
Nous remercions encore une fois Claude GASNIER qui nous
à convié le Samedi à cette participation sur le circuit de Fay
de Bretagne.C·est un rassemblement de voitures anciennes,
dont les bénéÀces Ànancent une action caritative.
Comme tous les ans, il se déroule en deux temps :
Le samedi, des baptêmes en voiture sont proposés au public
sur le circuit de Fay-de-Bretagne. Le dimanche, une cinquantaine de voitures quitteront Nantes direction Ancenis en
passant par le Vignoble et comme toujours, l·itinéraire est
tenu secret, aÀn que les participants ne le découvrent qu·au
dernier moment.
Cette année, l·association « Courir avec » a été retenue par
le Rotary-club . Cette association regroupe des sportifs, qui
aident de jeunes handicapés à participer à des compétitions
sportives. L·argent recueilli permettra de Ànancer une Joellette , une sorte de chaise à porteur posée sur une roue.
Rallye Du PORTUGAL
28 Mai au 06 Juin
50 participants et 26 Porsches pour ce Rallye un peu spécial, de part le lieu et la durée.
Après des mois de préparation, de calages, d’estimations, la date du départ approchait
à grands pas, le temps d’accepter encore des participants malgré une restriction a 20 véhicules,
finalement avantageux au point de vue négociations des réservations ou par surprise certains
hôtels nous ont divisé les prix par deux, nous permettant ainsi beaucoup plus d’activités comme visiter des musées, louer les services de la police, avoir 2 tramways (trolleys) en exclusivité et pour couronner le tout un survol en
hélicoptère de la ville de Porto.
Le Programme :
1000 Km en mer
Le départ de ce rallye s’est fait de
St Nazaire, ou nous avons embarqué
en destination de Gijon au nord de l’Espagne.
2500 Km en voiture, au fil des voies rapides, autoroutes, nationales et quelques routes de campagne.
Découverte des 2 principales villes Porto et la capitale Lisbonne,
les caves du fameux vin de Porto et la remontée du
fleuve Douro jusqu’aux zones de production de ce
vin à Regua.
Aveiro la petite venise ou nous n’avons pas manqué de nous servir des gondoles, « moliceiros » en
portuguais, comme moyen de transport. La visite
d’un monastère à Batalha, après midi libre dans
une magnifique petite ville fortifiée Obidos,
puis arrivée à Lisbonne, ou une journée complète
était organisée par le Porsche Club du portugal.
Porsche Club
REGUA
PORTO
AVEIRO
BATALHA
NAZARE
OBIDOS
LISBONNE
SETUBAL
Bretagne Pays de Loire
Porsche Club
Br etagne Pay s de Loir e
CENTRE PORSCHE LORIENT
56600 LANESTER
Et voilà nous y sommes, l’aventure commence à Saint Nazaire, ou nous nous sommes donnés rendez vous
pour un dîner de bienvenue, permettant ainsi de nous rassembler pour partir tous ensemble à la découverte de cet immense bateau qui allait nous transporter jusqu’à Gijon en Espagne. 14h00 de long trajet
en mer que beaucoup appréhendaient et qui finalement s’est transformé en un grand moment convivial.
A bord, tout le confort était présent, restaurant, bar, cabines couchettes . On a pu noter un manque de
rodage de la société de transport maritime, mais une fois que chacun a eu enfin sa clef de cabine cela a vite
été oublié . Après une nuit à bord nous nous retrouvons pour un petit déjeuner, puis ballade sur le navire.
A midi déjeuner , nous faisant patienter ainsi jusqu’à 14h00
heure ou les cotes Espagnoles aparaissent à l’horizon.
Nous débarquons à Gijon et préparons notre file de 150m de Porsches prête à prendre la route, la surpise
fut de découvrir une file parallèle de 2CV qui se mettaient en place aussi à nos côtés. Le temps de dispacher
les Talkies et de donner les consignes avant de prendre la route en destination de Porto, trajet de 550 Km.
Nous avons en cours de route envahi une station service, il y avait assez de carburant pour tout le monde,
à 19h00 nous sortons de l’autoroute, et marquons une pause à la station service à l’entrée de Porto, ou
une surprise attendait tout le monde :Trois motards de police nous ont ouvert la route nous bloquant tous les
feux, c’était hallucinant, nous avons été escortés au travers de la ville jusqu’à notre hôtel.
A peine les voitures stationnées dans le parking de l’hôtel nous
sautons dans le car qui nous attendaient , destination : visite
guidée by Night de la ville de Porto Patrimoine Mondial
de l’ Oumanité (pour garder l’accent de notre guide), trajet pendant lequel nous ne manquerons pas de passer devant la
gare .Après la visite guidée, nous découvrons les saveurs de la
cuisine locale dans un restaurant assez insolite appelé :
CHEZ LAPIN . C’est également notre première dégustation de vin de porto pour accompagner entre autre le chorizo
flambé sous nos yeux et la morue dont on dit qu’il en existe
365 recettes différentes .Notre séjour sera hélas trop court
pour vérifier ce dicton .
Petit déjeuner dans une ambiance chaleureuse avant de partir pour Gaia dans une
euphorie collective car nouvelle surprise ! : nos belles voitures restent au parking et c’est
en petit train que nous déambulons au travers de la ville, découvrant les monuments
principaux, sans oublier évidemment de passer et repasser devant la Gare, que nous
réussirons certainement à visiter à un moment donné. Notre ballade se termine sur les
quais où se trouve la plupart des caves qui font la réputation de la ville. Une visite s’impose à la cave Sandeman ,cave sélectionnée en amont et en aval du douro (
Porto et plus tard à Régua) avec à la fin de ce tour
enchanteur animé par « Zorro» notre guide en cape
et chapeau . La visite se termine
par une dégustation de vins
nous permettant d’en apprécier
pleinement toutes les saveurs et
arômes divins .
Un programme extrêmement chargé pour l’après midi impose une restauration en conséquence, c’est dans une «Adega»
(restaurant a plats typiques) que nous déjeunerons avec des
plateaux de jambons, saucissons, fromages desserts variés aux
saveurs et couleurs comblant tous nos sens simultanément. Le
café a du être pris au pas de course, notre car nous attendait,
alors que certains pensaient faire une sieste le voyage n’a duré
que quelques minutes, pour descendre de l’autre côté de la rive,
ou sortant de nulle part deux trolleys s’arrêtent nous invitant
à monter pour une ballade de bout en bout de la ligne.
Ces tramways du passé datant des années 40 terminent notre ballade en se garant dans leur musée,
que nous visitons. Notre guide nous avoue que nous étions son premier groupe de la saison et, que
son français allait être mis à l’ épreuve, aussitôt beaucoup d’entre nous la rassurent, et pour le reste
sa charmante prestance et son charme
contribuèrent au fort intéressement de
notre gente masculine pour ces moyens de
transport
datant
d’une autre
époque.
Pendant notre ballade en tramway, certains avaient repéré face au musée un héliport sur l’eau, sur lequel un
hélicoptère attendait paisiblement ses passagers, loin de penser que c’était à notre attention, la surprise fut de
taille lorsque l’accès nous fut ouvert et par groupes de 5 nous effectuons un vol de 15 minutes au dessus de la ville.
Encore une fois on hallucine, beaucoup d’entre nous effectuaient leur premier vol en hélico.
Un petit répit s’imposait, notre car nous ballade le long de l’océan, nous découvrons les plages de Porto et descendons
du car pour rejoindre à pied un bar situé sur la plage ou nous nous remettons de nos émotions au calme .On repart,
traversant la ville, pour descendre cette fois ci en plein centre pour enfin visiter cette fameuse gare. La décoration est
magnifique, des fresques d’azulejos sur tous les murs retraçant des scènes de la vie populaire et périodes de l’histoire
portugaise. Une anecdote : construisant sa gare comme un monument, l’architecte en négligea le côté pratique et utile,
et oublia... les guichets de vente !. C’est au restaurant typique « Tripeiro » que nous terminerons notre périple de Porto, car le lendemain
nous prenons enfin nos bolides pour remonter
le fleuve jusqu’à Régua .
Porto - Régua, 100 Km à vol d’oiseau, par la route c’est une autre histoire, une
halte s’imposait, plutôt deux, une pour l’apéro chez Manuel, le convoi passant
dans son village, un arrêt à donc été prévu au milieu d’une forêt de sapins et
d’eucalyptus, petit apéritif comprenant des plats régionaux, de quoi se remplir le
ventre en attendant d’arriver au restaurant .13h00 il est grand temps de repartir,
le convoi continue son chemin le long des routes sinueuses du fleuve Douro pour
arriver à «Porto antigo» lieu d’arrêt de nombreux bateaux de croisière qui remontent le
fleuve jusqu’en Espagne.
On reprend un apéritif en terrasse, je dis bien apéritif, car certains pensaient que c’était
le déjeuner, il est vrai que les nombreux plats d’en cas ont porté à confusion, mais une fois
à table l’envie de goûter à tout à été plus fort, il allait être difficile de reprendre la route,
il nous restait à peine une cinquantaine de kilomètres pour atteindre Régua. Une fois
repartis, en cours de route apparaissent peu à peu les vignes du vin de porto, des paysages
magnifiques de vallées ou, au fond, le fleuve Douro parait danser tout comme notre longue
file de voitures sur ces petites routes .
Régua, c’est depuis cette ville que les barriques de vin de
Porto étaient transportées en bateau jusqu’a Gaia à Porto
ou le vin vieillira dans les caves.
Une fin d’après midi libre permettra la visite de cette petite
ville paisible avant de nous retrouver pour un dîner surprise pour un de nos participants.
La vallée du Douro Cette région de vignes disposées en terrasses, qui produisent le fameux vin de Porto, est l’une des plus belles et caractéristiques du pays.
Le premier dîner à Régua,
réservait une surprise à Hélène,
dans l’après midi il a été commandé un gâteau pour fêter son
anniversaire jusqu’au bout de la
nuit.
Après une journée culinairement chargée chacun regagnait
sa chambre pour se retrouver le
lendemain au petit déjeuner.
SANDEMAN, visite de la
zone de production, ballade
parmi les vignes, visite des chais
commenté par notre guide .
La fin de la visite comme à
Porto se termine par une dégustation de vins, qui finalement se transforme en apéritif, car le déjeuner a été prévu sur
place avec l’aimable collaboration de Sandeman.Un bol de soupe traditionnel suivi de plats
typique régionaux ont encore une fois fait le plus grand bonheur de nos papilles. Nous
repartons en direction de Vila Réal découvrir une demeure, le célèbre manoir de Mateus
magnifique édifice des comtes de Vila Réal à l’architecture baroque, la visite ne pouvant se
faire en une fois, nous avons du nous séparer en deux groupes, sitôt dit sitôt fait laissant nos
deux guides stupéfaits : les hommes d’un côte les femmes de l’autre, tout simplement.
En fin de visite nous sommes rejoints par quelques membres
du porsche club du Portugal, dont son représentant de la zone
Nord. Nous en profitons pour les convier à notre dîner.
Les plus courageux on continué le programme qui était très chargé ce jour, allant jusqu’à Lamego, petite ville non loin
de Régua . Là nous attendait quelques 700 marches à gravir, pour au sommet découvrir le sanctuaire de «Nossa
senhora dos remedios» duquel nous découvrons des vues magnifiques de la ville.
Nous nous retrouvons pour le dîner au restaurant de l’hôtel, avec nos invités du club Portugais.
Puis sorti de nulle part apparaît un groupe folklorique en tenue régionale. Dés les premières notes de musique une
incroyable féerie toucha nos membres, l’ambiance générée emportera chacun de nous a battre la mesure ( au plus
grand regret de la fragilité des tables qui n’ont pas résisté et en resteront marquées à jamais, et ce sous l’oeil agacé de
la propriétaire des lieux dont nous ignorions totalement la présence. Un compromis a été trouvé afin d’indemniser les
dégâts causés, mais à ce jour nous attendons encore la facture.)L’ambiance est indescriptible, je pense que ce groupe
folklorique gardera en mémoire notre passage.
Le lendemain nous repartons en direction de la côte, une centaine de kilomètres parcourus sur voie rapide, pour arriver
à Aveiro plages, ou nous déjeunerons et découvrirons ces magnifiques maisons rayées de couleur rouge et bleu.En après
midi nous nous dirigeons vers Aveiro ville ou nous stationnons nos véhicules au parking de l’hôtel et embarquons sur
des bateaux moliceiros jusqu’en ville que chacun découvrira à son rythme.
Après Régua, le changement de région nous mène au bord de mer à Aveiro qui entourée de salines est la capitale Portugaise
du sel, ville étape obligatoire entre Porto et Lisbonne ou nous n’avons pas manqué de faire une halte .
La ville est composée de nombreux immeubles de style «art nouveau» aux magnifiques façades, il y est agréable de se promener
et d’y découvrir des trottoirs en pavés blancs et noirs avec de
nombreux motifs. La ville est pleine de couleurs, les façades des
maisons aux couleurs pastels, les bateaux magnifiquement décorés nous ont enchantés. Le dîner est en ville au restaurant
«Telheiro» ou encore une fois de plus les plats étaient somptueux.Notre bateau nous reconduit
à l’hôtel, certains sont rentrés a pied
longeant le chenal qui se termine en
lac juste devant notre hôtel.
Batalha 150 km au dessous d’Aveiro, arrêt historique commenté par Hélène qui m’a beaucoup aidé en s’improvisant guide.
Bâti en pleine campagne, ce chef-d’œuvre de l’architecture médiévale européenne a plutôt une vocation politique. Un peu
d’histoire: Aljubarrota, 15 août (jour de la fête de la Vierge!) 1385, l’armée portugaise du roi João I anéantit, à l’issue d’un
combat particulièrement saignant, ses puissants adversaires espagnols. C’est un moment de gloire dans l’histoire du Portugal.
Avant le combat, le roi avait fait le voeu, en cas de victoire, de remercier la Vierge en lui construisant une église qui surpasserait toutes les autres réalisations. C’est ainsi que sera fondé, à 15km du lieu de l’événement, le ‘Monastère de la Bataille’ avec
l’Église Notre Dame de la Victoire.
Nous continuons notre ballade vers Obidos. Des murailles, on admire un magnifique panorama sur la ville, et la région.
On peut observer des kilomètres à la ronde, dans un calme apaisant, bien loin de l’agitation d’une grande ville. Les murs
des maisons sont d’un blanc éclatant, mis en valeur par des touches de couleur vives, comme un peu partout au Portugal. Ce
qui frappe dans cette ville, c’est son excellent état de conservation. Il faut dire que pendant
toute la première moitié du 20ème siècle, la ville a été restaurée, lui redonnant tout son éclat
ancien. Si on n’est pas sujet au vertige, marcher le long de ces murailles permet de découvrir les différents monuments de la ville. Outre le superbe et imposant château, plusieurs
églises embellissent la cité médiévale. L’église de Santa Maria, la principale église, a été
fondée, selon la tradition, pendant la période Wisigothique du pays, puis a été transformée en mosquée lors de l’occupation Arabe.
Lisbonne, ou nous arrivons en soirée, comme à Porto, juste le temps de stationner nos véhicules et monter dans le car, direction
le «Rossio» ou un dîner avec spectacle de Fado nous attentait. Le fado est un genre musical portugais qui prend la forme d’un chant mélancolique généralement accompagné par des instruments à cordes pincées. Le chanteur de fado exploite en général des thèmes récurrents : la saudade, l’amour
inaccompli, la jalousie, la nostalgie des morts et du passé, la difficulté à vivre, le chagrin, l’exil... Ce chant fut d’abord chanté dans les quartiers mal famés avant
d’atteindre la bourgeoisie. Le fado fut le chant national du Portugal à l’époque du dictateur Salazar.Le mot fado vient du latin fatum, qui signifie « destin ».
Après dîner nous effectuons une petite visite improvisée de la ville détournant notre car de son trajet contractuel.
Le lendemain nous descendons à Belem, ou à partir de là nous nous promenons le long des monuments, la tour de Belem qui
est la porte d’entrée de la ville par la mer, Pendant des siècles, la tour fut principalement utilisée comme une prison, dont les
cellules souterraines étaient régulièrement inondées, puis nous découvrons le monument des découvertes Inauguré en 1960 pour
le 500e anniversaire de la mort d’Henri le Navigateur, ce monument de 50 mètres de haut est un hommage aux explorateurs
et aux personnalités de l’époque des grandes découvertes. Très cher aux Lisboètes, il rappelle les grandes expéditions portugaises
et le rôle important que joua le pays dans la l’exploration de ces terres inconnues.Après déjeuner nous longerons le monastère des
Jeronimos magnifique édifice destiné aux
religieux de l’ordre des hiéronymites. Il a
été en grande partie financé par les profits
du commerce d’épices et aux richesses rapportées des grands voyages de découverte
portugais du 16e siècle.
Un goûter obligatoire se fait non loin du
monastère, pas question d’aller à Lisbonne
sans goûter la pâtisserie typique de la cuisine Portugaise, il s’agit d’un flan servi
tiède recouvert de cannelle ou sucre glace,
l’emplacement de la pâtisserie à donné le
nom à ce gâteau : Pastel de Belem, également appelé Pastel de nata.
Le reste de l’après midi est laissé libre à chacun, et on a même appris le passage de certains dans la boutique Porsche Design.
Des visites étaient prévues pour ceux qui le désiraient, et avons donc visité pour commencer le musée du coche, ou nous avons vu
une magnifique collection de carrosses La visite débute dans la galerie principale, par la présentation d’un carrosse en bois - sans
aucun ornement particulier - qui fut la propriété de Philipe d’Espagne.
Au fur et à mesure de la visite, se dévoilent des modèles de plus en plus luxueux. Les modèles exposés présentent ainsi des ornements intérieurs velours rouge et or et extérieur sculptures allégoriques de couleur or. Trois spacieux carrosses baroques sont
également de la partie dans ce premier espace du musée. Il s’agit des pièces maîtresses de l’établissement. Façonnées à Rome
en 1716 pour l’ambassadeur portugais au Vatican, ces pièces sont dotées de fioritures extravagantes - intérieur en peluche,
statues dorées - et représentent le summum de l’exubérance.Puis nous visitons le musée de la marine, exposant au travers de
somptueuses maquettes des caravelles, des navires militaires, corvettes et sous marins, on y verra par ailleurs divers instruments
de navigation et cartes du 16ème siècle.La visite se termine par une salle gigantesque exposant des bateaux grandeur nature et
hydravions.
Le rendez vous avec notre chauffeur était encore a deux petites heures, le temps de sortir du musée et de nous engouffrer dans un
car touristique à étage sans toit, nous nous sommes laissés porter tout autour de la ville pour redescendre au point de départ.En
attendant que tout le monde se regroupe nous assistons à la relève de la garde face au musée de la Présidence de la République.
Une fois regroupés, nous nous dirigeons vers le restaurant ou nous dînerons avec certains membres du club porsche du Portugal
dont son président Carlos Brizidio, Photo ci dessous à droite portant un toast a notre rencontre.
Le menu de ce restaurant (sélectionné par Mr Brizidio) à été simple à choisir : pas le choix, tous les plats typiques y étaient et
à volonté. Nous avons passé un grand moment convivial et soudé des liens d’amitié entre les deux clubs, nous étions prêts pour
la journée du lendemain organisée par le club porsche du Portugal.
Samedi 4 Juin, nous nous rassemblons non loin de la tour de Belem ou nous rejoignons le porsche club du Portugal pour une
journée entièrement organisée par leur soins,ainsi nos 26 porsches sont rejointes par une trentaine de porsches ibériques, une
cinquantaine de kilomètres a faire,admirablement encadrés et guidés. Il était impossible de nous perdre, quelle organisation !,
nous faisons une halte à Azeitao visiter la cave «Periquita» encore une magnifique demeure, avec en finalité une dégustation.
Puis faisons route pour Sétubal, ou juste à côté nous nous baladerons dans une magnifique montagne appelée « Serra da Arrabida» aux paysages fantastiques. Après quelques heures de ballade, nous nous dirigeons vers le restaurant ou Le déjeuner se
déroule dans une superbe
ambiance, avec échange
de cadeaux .
Les caves «Periquita» et ci dessous la Serra da Arrabida qui se situe à coté de Sétubal
Une bien longue file de Porsches tout le long de la Serra, et le parking réservé face au restaurant. Extraordinaire cette 964
jaune qui a apartenu à Ayrton Senna avec au dos du siége sa signature .
En fin d’après midi, Mr Brizidio nous accompagne jusqu’à l’entrée de l’autoroute Lisbonne-Porto, nous empruntons
le plus long pont d’Europe : le pont Vasco de Gamma 17km. En cours de route nous nous arrêtons dîner dans un
magnifique restaurant perdu en pleine montagne pour enfin rejoindre l’hôtel Pena à Penafiel, dernier hôtel de notre
rallye
La fin approche, de bonne heure nous quittons Penafiel, dernier hôtel de notre excursion et
prenons la route en direction de Gijon avec une pause déjeuner en cours de route en Espagne
et quoi de plus normal que d’y manger une paella. Le convoi repart pour arriver à l’embarquement. Un retard, un cafouillage à l’arrivée nous donnera des sueurs froides et moment de
panique sachant que certains membres étaient perdus en ville à l’heure d’embarquer. Mais ces
moments ont vite été oubliés lorsque toutes les voitures se sont retrouvées sur le bateau.
Il est assez difficile de retranscrire par écrit toute l’émotion, les ressentis, et cette incroyable dynamique qui c’est
crée pendant ce rallye, tout comme placer les 4000 photos, mais le principal est là
Je tiens particulièrement à remercier Claude pour la confiance qu’il m’a accordé pour la réalisation de ce rallye,
je remercie Héléne qui s’est transformée en guide et m’ a énormément aidé ,les employés de ma société et particulièrement Valérie, qui m’ont permis de pouvoir m’absenter pour la préparation de ce rallye.
Merci à Carlos Brizidio Président du club porsche du Portugal pour son aide et sa participation ainsi que tout
ceux qui ont fait de ce rallye une complète réussite .
Un grand merci au Centre Porsche de Lorient, Mr Ancel Frédéric pour sa participation finanManuel
cière à notre Rallye .
Rallye du Muscadet Juin 2011
Dimanche 19 juin 2011,
7ème édition du Rallye du Muscadet à travers le vignoble nantais.
RDV est donné à la concession Porsche de Nantes où
nous sommes accueillis autour d·un café accompagné
de succulentes viennoiseries.
La fraîcheur du petit matin n·a pas découragé nos
nombreux porschistes prêts à prendre le départ avec
le précieux sésame , je veux bien sûr parler du Road
Book . Pour le reste , le sens de l·observation et une
bonne dose de bonne humeur permettront à tous d·arriver à l·heure au Domaine de la Pervenchère pour un
déjeuner champêtre .
Mais avant, une étape à mi-parcours obligatoire et
bien agréable au Domaine de la Chapelle st jean pour une dégustation de Muscadet .
Après 3 heures et plus pour certains, tout le monde se retrouve avec le sourire
pour le verre de l·amitié pendant que M. SANTIN et son équipe font les comptes
pour le classement Ànal. Une seule marche de podium où plutôt un estrade car
bien sûr tout le monde est premier.
Encore une fois, simplicité, convivialité et amusement ont su faire la réussite de
cette journée et c·est avec impatience que nous attendrons la 8ème édition.
Valerie
Festival Porsche au Mans juillet 2011
Cette année, le festival porsche était organisé au Mans, 2725 participants
et plus de 1000 véhicules de la marque.
Événement organisé par Porsche, Le Club Porsche France et Michelin,
partenaire de la marque.
Et ce ne sont pas les raisons qui manquent pour faire la fête :
- Les clubs Porsche Françe célèbrent leur 50 ème anniversaire
- 30 ème anniversaire de la Porsche 944
- 25 ème anniversaire de la Porsche Cup
- et enfin le 60 ème anniversaire de la participation de Porsche aux
24h00 du Mans, ce n’est donc pas un hasard ce choix du circuit BUGATTI au Mans pour ces événements.
Le festival Porsche est organisé tous les deux ans, cette année c’est pendant 3 jours (du 15 au 17 Juillet) que nous fêterons cet événement, la
dernière édition était organisée au circuit Castelet.
C’est avec une certaine réticence que je signe le chèque de mon inscription à cet événement, au fur et à mesure que je coche les cases je
vois le montant total atteindre une somme que je ne m’attendais pas,
et encore plus surpris de voir ce montant presque doubler validant la
participation de ma conjointe. Je dé valide ma participation aux roulages
circuit, après tout, pour moi ce n’était pas primordial, grâce au club nous
avons nos propres journées sur ce mythique circuit , en contrepartie je
prends une série glisse à maison blanche avec le driving school.
Cher, mais je me suis dit que l’événement allait vraiment en valoir la peine
:
un lieu mythique, un programme vraiment complet, en plein juillet, enfin
tout pour justifier mon inscription.
Je suis arrivé en fin de matinée le vendredi, je m’attendais à certaines
difficultés pour rejoindre le lieu de stationnement, et fut un peu surpris
par la fluidité, et bon nombre de places de parking vides, mais le plus fort
du festival devait être le lendemain, finalement tout le week end la foule
que s’envisageais n’était pas présente,
peut être à cause de la date choisie, ce pont du 14 juillet, et sûrement
aussi à cause de cette sacrée météo : Le vendredi a été une belle journée, mais samedi la pluie a un peu gâché l’événement et un dimanche
froid, indigne d’une journée d’été.
De plus le prix demandé pour assister au festival comme simple spectateur était exorbitant, peut être un choix voulu par Porsche, ou peut être
une erreur stratégique.
Quoi qu’il en soit, il y avait quand même tout pour passer un bon week
end, voir cette imposante structure mise en place par Michelin, et un
paddock rempli de merveilles : l’histoire des RS, toutes ces Cup alignées
côtoyant les RSR une 935, on verra aussi une 917 qui participera dans la
course historique ainsi qu’une 910 entre autres.
Des modèles sortis du musée étaient présents : 935, RSR turbo la 924
GTP la 911 du Dakar 1984, une carrera 2.4, une carrera abarth ....
Mais il n’y avait pas que les voitures, étaient présents des pilotes de
grand talent : Gérard Larousse, Yannick Dalmas, René Metge et Romain Dumas
La montée des marches menant au village réservait une surpise :
elle était là cette 918 RSR, incroyable, la voir se matérialiser devant nos
yeux, magnifique, elle portait le numéro 22, petit clin d’oeil à la victoire
de la 917 aux 24h du Mans.
A côté de la 918 la GT3 R hybride, bien en évidence, représentant
l’avenir de la marque par cette technologie hybride que se soit en
compétition ou dans les véhicules de série.
Dans le village étaient présent bon nombre d’exposants installés dans
les boutiques, un passage obligatoire se fera à la boutique de vêtements tout comme au camion Porsche Design bien sur. On regrettera un peu le manque de présence de ces vendeurs de voitures
miniatures, et les bouquinistes, sinon , on trouvait les montres BRM et
une exposition de motos anciennes ainsi qu’une piste de slot racing.
Les enfants n’étaient pas oubliés, ils pouvaient participer conduisant
des voiturettes de la marque évidemment sur un mini circuit spécifiquement tracé à côté des boutiques à leur attention.
Un rallye touristique était organisé le samedi, sous la pluie malheureusement, 50 participants pour ce rallye avec distribution de cadeaux et
remise de prix.
Etait organisée une course de la Carrera Cup d’une durée de 1h30 .
Plusieurs baptêmes étaient proposés dans une Cup, une 996 RSR et
une 997 turbo S.
La ou plutôt les parades étaient un moment vraiment très appréciées,
Incroyable par le nombre de véhicules en piste en même temps,
tous les modèles étaient présents en même temps sur le circuit, des
porsches à perte de vue, quel moment de pur bonheur.
La soirée des 50 ans a été une complète réussite, un dîner en plein air
sur la piste, organisé par la fédération des clubs, la surprise était le lieu
du dîner : sur la piste même au pied de l’horloge.
Le samedi soir ambiance danse floor animée par un groupe ou
presque un millier de participants étaient venus danser au son des
tubes des années des victoires de la marque.
A Maison Blanche, à côté du circuit Bugatti, étaient organisés des cours
de conduite sur des porsches 911 carrera, ainsi que sur une autre partie de la piste aménagée à cet effet des cours de drift, très amusant et
vraiment loin d’être évident .
On attend avec impatience la prochaine édition, avec quelques modifications je l’espère.
Une scéance d’autographes ?
ZUFFENHAUSEN
PELERINAGE A ZUFFENHAUSEN
Grâce à la FEDERATION DES CLUBS , nous
avons été parmi les heureux élus à effectuer le
pèlerinage au « SAINT DES SAINTS » : l·usine
PORSCHE de ZUFFENHAUSEN .
Nous optons pour un voyage en avion vers STUTTGART où nous arrivons la veille de la visite, le
temps de découvrir avec la vieille ville et d·apprécier la gentillesse des Souabes .
Le JEUDI 7 JUILLET au matin , les premiers
pèlerins se croisent dans l ‘hôtel STEIGENBERGER, se reconnaissant au blason caractéristique
de leurs chemises .
A 9 heures, SYLVAIN HOUY rassemble et
compte ses ouailles avant de nous faire embarquer dans le bus qui nous amène à la PORSCHEPLATZ à ZUFFENHAUSEN : ce grand rondpoint dessert : le musée PORSCHE, l·usine et un
concessionnaire .
La matinée est consacrée à la visite du musée,
nous permettant de réviser l·histoire de la
marque , depuis les créations de FERDINAND
PORSCHE, dont la COCCINELLE , le lointain ancêtre , jusqu·à une CARRERA GT , en passant par
toutes les générations de 911 , les 356,les voitures de course, toutes superbement restaurées
à en faire « saliver » les amateurs de CLASSICS.
Nous prenons également quelques leçons d·anatomie, avec des écorchés de moteurs et une 911
sciée en deux( âmes sensibles s·abstenir ).
A la sortie de la boutique cadeaux, MATTHIAS
MENER, chargé des relations avec les clubs et
dont la gentillesse et la disponibilité sont appréciées par tous, nous fait traverser la place et
franchir l·enceinte du temple : L·USINE .
Un ascenseur nous conduit au restaurant VIP
où un excellent déjeuner nous est servi avant le
départ à 14 heures pour la visite en trois groupes
.
Notre accompagnateur nous amène d ‘abord visiter la Àn de la chaîne de montage , où , sans
logique apparente, 911, BOXSTER, CAYMAN de toutes couleurs et conÀgurations se suivent , tandis qu·au sol des chariots Àlo-guidés , pilotés par la gestion informatique, délivrent les bonnes pièces au bon poste de montage et au bon
moment , selon les options choisies par le client .
La voiture terminée redescend au niveau 0 pour un essai
routier .
Puis nous traversons la cour de l·usine, en longeant les bâtiments historiques en briques ,d·ailleurs classés, pour accéder
au bâtiment des pièces détachées , dont la gestion est à «
Áux tendu » , avec à peine une journée d·avances de stock .
La visite se termine par la chaîne de montage des moteurs où
règne , comme dans les autres chaînes , une atmosphère de
calme absolu, mais dans l·efÀcacité .
C·est ici que s·effectuent les tests moteurs : tous sont testés « à froid » et certains tirés au hasard sont testés « à
chaud » .
La visite se termine vers 16 heures ; nous aurions tellement
aimé en voir plus et ramener des souvenirs , mais : les photos
sont strictement interdites .
Retour à l·hôtel en attendant le dîner du soir offert par
PORSCHE à tous les pèlerins ,
Nous décidons de rester quelques jours à STUTTGART pour
faire du tourisme , dont une visite au musée MERCEDES , où
nous croisons quelques pèlerins de la veille : nous ne sommes
pas des intégristes !
Il faisait très chaud à STUTTGART
en ce début JUILLET ; nous nous
rafraîchissons avec
une bonne glace de chez …. SANTIN .
Jean-Philippe CARAMANIAN
Sortie à DURTAL
04 Septembre
Organisé par Jean Didier, Valérie et François,
cette sortie ayant pour départ au Chateau de
DURTAL nous mènera jusqu·au chateau du Plessis
Bourré en passant par le Val de Loire.
Après un petit déjeuner au chateau de Durtal,
nous pattons à la découverte de ses splendeurs,
verrou stratégique dominant le Loir, cette véritable forteresse protégeait Angers.
La construction initiale du XIème siécle de
Foulque Nerra va se transformer au cours de âges
pour devenir ce somptueux palais des XV, XVI et
XVIIème siècles, qu·aimait fréquenter les rois
de Françe d·Henri II à Louis XII. L·histoire veut
également qu·il ait été, malgré lui, le lieu de la
préparation de la Saint Barthélémy.Exemple tout
à fait remarquable du passage du moyen âge à la
renaissance, véritable leçon d·architecture, Le
Àer château des comtes d·Anjou protège toujours
la ville de Durtal, blottie sous ses murailles.Après
Henry II,Charles IX, Catherine de Médicis, Louis
XIII, nous allons découvrir l·une des plus grandes
cuisinies d·Europe, ses cachots, ses oubliettes, sa
galerie des batailles, son chemin de ronde ....
Après la visite du chateau de Durtal, nous prennons la
route,
nous traversons la Forêt de Chambiers (cadre naturel préservé depuis le XIème siècle).
Nous arrivons au petit village des Rairies, qui est considéré
comme l·un des sites producteurs de terre cuite les plus
anciens de France,
ce succès trouve son origine dans la nature des lieux : un
sous sol argileux dont la pureté de grain, exceptionnelle, a
séduit les fabricants.
Aujourd·hui, quatre briquetiers continuent à faire vivre la
tradition locale et leur clientèle dépasse les frontières de
notre pays.
Nous continuons notre ballade longeant le Loir jusqu·à
Bazouges, suivant ensuite la direction d·Angers et faisons
une halte afain de rassembler le convoi de voitures, pour le
déjeuner au château du Plessis Bourré.
Le château du Plessis-Bourré est situé sur le territoire de la commune d·Écuillé dans le
Maine-et-Loire, à une quinzaine de kilomètres au nord d·Angers, à mi-chemin des vallées
de la Mayenne et de la Sarthe. Il Àgure parmi les châteaux de la Loire n·ayant que peu subi
de modiÀcations quant à son architecture extérieure depuis sa construction, il y a plus de
quatre siècles, ce qui en fait un lieu sollicité pour des tournages.
Jean Bourré, grand argentier et principal conÀdent du roi de France Louis XI, fait l·acquisition du domaine du Plessis-le Vent, propriété de la famille de Sainte-Maure le 26 novembre
1462. Sur cet ancien manoir, il fait construire de 1468 à 1473 le château actuel.
Plus tard Charles Bourré fut chambellan du roi, seigneur de Vaux et de Beaumont.
Le château reçut la visite de deux rois de France au XVe siècle :
Louis XI, le 17 avril 1473, lors d·un pèlerinage à Notre-Dame de Béhuard ;
Charles VIII, le 10 juin 1487, accompagné de sa sœur aînée, la régente Anne de Beaujeu.
En 1751 le château est acheté par la famille de Ruillé et Jean-Guillaume de Ruillé est exécuté en 1794.
En 1850, le château est à vendre. Personne ne veut l·acheter et le château risque d·être
transformé en carrière de tuffeau quand Maître Avenant, notaire à Angers, soucieux de
préserver le site, décide de l·acheter en 1851.
En 1911 il est acheté par Henri Vaïsse, neveu de Claude-Marius Vaïsse, préfet et sénateur de
Lyon sous le Second Empire, surnommé le «Haussmann Lyonnais». Au décès de Henri Vaïsse,
celui-ci lègue le Château à son neveu François Reille-Soult, Duc de Dalmatie, député de Tarn,
qui l·ouvre au public et crée le circuit de visite.
Le château est classé (avec la pièce d·eau, les douves et les avenues) au titre des monuments
historiques par arrêté du 1er juin 1931.
Il abrite aussi des chefs d·œuvre, tapisseries, tableaux, boiseries et meubles :
Le plafond à caissons de la salle des gardes forme vingt-quatre tableaux. L·auteur des peintures du plafond à caissons est anonyme. Six grands caissons comprennent chacun quatre
hexagones ; seize de ces tableaux afÀchent une symbolique des alchimistes à l·époque, notamment inspiré des trois grands principes actifs : le mercure, le soufre et le sel ; les huit autres
Àgurent des scènes proverbiales et sont d·« esprit malin et hardi ». Cette hardiesse est telle
que les tableaux furent dissimulés au XVIIIe siècle au regard des hôtes.
une Vierge aux douleurs, en bois polychrome.
deux tapisseries des Flandres, inspirées des Actes des apôtres. Une tapisserie du martyr de
saint Étienne.
un portrait de Jean Bourré en 1461 et un de Marguerite de Feschal, son épouse, un portrait de
Charles Bourré peints au XVIIe siècle.
deux natures mortes signés Quentin de la Tour.
de nombreux meubles sont aussi des objets classés
En 1945, l·hermétiste Eugène Canseliet publie Deux logis alchimiques, en marge de la science
et de l·histoire qui prolongent Les demeures philosophales de Fulcanelli, et dans lequel il afÀrme que le château du Plessis-Bourré est ornées de symboles alchimiques et ésotériques.
Il n·y a cependant aucun élément historique qui permette cette interprétation, et, « l·idée que
des monuments ou des œuvres d·art contiennent un symbolisme alchimique ne remonte qu·au
XVIIe siècle »
Le château a servi de décors à différents Àlms parmi lesquels :
1970 : Peau d·Âne, de Jacques Demy, avec Catherine Deneuve et Jean Marais
Louis XI, de Jean-Claude Lubtchansky
1989 : Jeanne d·Arc, de Pierre Badel (téléÀlm)
1997 : Le Bossu, de Philippe de Broca
2003 : Fanfan la Tulipe, de Gérard Krawczyk, avec Vincent Perez et Penélope Cruz
2007, diffusé en 2008 : La Reine et le Cardinal (téléÀlm), avec Philippe Torreton
2009, au cinéma en 2010 : La Princesse de Montpensier, de Bertrand Tavernier
Après la visite de ce majestueux chateau, nous reprenons nos bolides pour une dernière ballade sur les routes
Anjevines.
Nous traversons les communes d·Ecuillé, Sceaux d·Anjou,
Le Lion d·Angers, Grez-Neuville pour Ànir notre journée
à la guinguette du port Albert à la sortie de Feneu.
Jean Didier, Valérie et François
Circuit : Maison Blanche
11 Septembre
A la découverte des ABERS
Samedi 17 et Dimanche 18 Septembre
Le rendez vous est donné le Samedi 17 septembre au
Port de l·Aber Wrac·h commune de Landéda à 12h00
pour le déjeuner.
Début d·une sortie touristique se déroulant sur deux
jours, un concept qui a plu à tous les participants, à
tel point que nos organisateurs souhaitent renouveler ce nouveau concept l·année prochaine.
Port de L·Aber-Wrac·h
Seul port de plaisance entre Brest et Morlaix, L·Aber-Wrac·h constitue le point de départ idéal de la navigation côtière du Nord-Bretagne et l·escale d·avitaillement privilégiée des transmanche. Le port, situé dans
la superbe région des Abers, reçoit des plaisanciers en route vers le Sud.
On l·appelait autrefois «le havre de la Palud». C·est vrai, L·Aber-Wrac·h est un petit port bien abrité, placé
sur un site naturel à la beauté préservée, au fond de l·aber, là où la mer remonte dans les terres. Un port
accessible en permanence par de profonds chenaux parfaitement balisés.
•Ancien grand port de pêche -jusqu·à 150 bateaux venaient y débarquer sardines et maquereaux au début
du siècle-, L·Aber-Wrac·h s·est tourné vers la plaisance en 1972. Le succès a été immédiat pour ce port à
taille humaine et si paisible. Le ponton, équipé de catways, eau, électricité, permet d·accueillir une trentaine de bateaux, jusqu·à 12 mètres. A cette capacité s·ajoutent 60 places sur bouées pour bateaux jusqu·à
18 mètres et sans limite de tirant d·eau.
Rénové en 2000
•Le port, cogéré par la commune de Landéda et la CCI de Brest, offre tous les services : carburant, manutention, chantier naval, cale de mise à l·eau, aire decarénage. Des travaux importants ont été réalisés sur
les bâtiments pour démarrer la saison 2000.
•Le nouveau centre d·activités nautiques regroupe le bureau du port, le Yacht-Club des Abers, les Affaires
maritimes, le club de voile de Landéda, la SNSM, le club de plongée ainsi qu·un bloc sanitaire et une laverieséchage entièrement neufs.
•La commune compte de nombreux restaurants, crêperies et pubs à deux pas des pontons. Elle offre aussi
des sentiers de randonnée pour de belles balades autour de la presqu·île Sainte-Marguerite et des plages
de sable blanc à n·en plus Ànir.
Le seul élevage d·ormeaux en mer a trouvé sa vitesse de croisière
À l·issue d·une thèse de doctorat en Australie, Sylvain Huchette, ingénieur
agronome, a réussi à élever des ormeaux en mer, à l·entrée de l·Aber-Wrac·h,
à la pointe du Finistère. Aujourd·hui, ses « truffes de mer » se vendent à 80
euros du kilo auprès de grands restaurateurs.
Au goût iodé, très Àn, d·une consistance proche de la seiche, l·ormeau est un
mets très apprécié mais rare.
France Haliotis, seule entreprise bretonne à avoir réussi le pari d·élever ces
fragiles gastéropodes en mer. À première vue, Sylvain Huchette, son fondateur, a tout du chercheur passionné et très peu de l·homme d·affaires. Pourtant, après un début chaotique, sa petite entreprise se porte bien. ce Lillois
découvre l·ormeau à l·occasion d·un stage en 1995 en Australie.
Il y découvre comment produire du naissain d·ormeaux en élevage.
La mortalité était très élevée », rapporte Sylvain Huchette. De retour en
Bretagne, il a l·idée de développer une écloserie d·ormeaux pour permettre
aux ostréiculteurs de diversiÀer leur activité. « Les ostréiculteurs n·étant pas
prêts, on a élevé les ormeaux nous-mêmes », poursuit-il. France Haliotis est
créé en 2004.
À partir de reproducteurs prélevés dans les populations sauvages du Finistère,
France Haliotis produit son naissain au sein de son écloserie de Kérazan (près
de Plouguerneau). Les larves, à peine plus grosses qu·une bille de stylo, sont
élevées durant un an sur des plaques de plastiques couvertes d·algues vertes
et immergées dans de l·eau de mer. Au stade de 2 cm, l·ormeau est ensuite
emmené en mer, à l·entrée de l·Aber-Wrac·h, au large du phare de l·île Vierge,
sur une concession de 5 ha. « C·est un endroit en France qui connaît la plus
grande stabilité thermique à 15 °C », précise Sylvain Huchette. L·ormeau s·y
développe bien dans des cages en plastique, spécialement conçues par France
Haliotis, et plongée entre 10 et 15 mètres de fond.
« On relève les cages tous les quinze jours pour les nourrir. L·ormeau est un
peu comme une vache, il a besoin de fourrage », explique le responsable de
l·élevage. Il faut environ 10 kg d·algues pour faire un kilogramme d·ormeau.
Les algues, vertes principalement, sont récoltées localement par
les 5 permanents de l·entreprise (aidés par 2 saisonniers). L·ormeau
doit ainsi passer 3 à 4 ans dans cet environnement pour atteindre
une taille commercialisable.
Au Ànal, le produit de haute qualité attire nombre de grands
restaurateurs prêts à payer 80 euros le kilo d·ormeaux (pour les
particuliers, le prix est plus proche des 100 euros). « Aujourd·hui
notre production atteint 5 tonnes par an (soit quelque 100 000
individus) ».
Une petite ballade en bateau à partir de Perroz devait nous emmener sur l·Île Vierge,
mais le temps en a décidé autrement, l·accès à l·Île étant trop risqué, nous avons navigué un bon
moment .
Après avoir débarqué nous nous sommes promenés et arrêtes sur les plages pour en Àn d·après
midi rejoindre l·Hotel «La Butte» à Plouider ou nous passerons la soirée.
Le Dimanche matin, nous sommes rejoints par les participants de cette journée, nous
prenons tous ensemble le petit déjeuner et recevons un road book qui nous guidera à la découverte des Abbers, et ayant pour Ànalité la visite guidée du village de Ménéham à Kerlouan
Blotti dans les roches de la côte des légendes, Meneham attendait
de reprendre vie.
Dans ce hameau de Kerlouan, qui fut tour à tour le lieu de vie de
militaires, de douaniers et de paysans pêcheurs goémoniers, les
chaumières désertées dans les années 50 sont aujourd·hui restaurées une à une.
Au XVIIe siècle, le site fut choisi pour faire partie du système de
défense côtière contre les ennemis rôdant en Manche, notamment
les Anglais. De Meneham, en effet, le regard embrasse une vaste
portion de la Côte des Légendes, littoral chaotique des Naufrageurs, alternant pointes rocheuses et plages. Le site a continué à
séduire au Àl des siècles et d·autres sont venus s·y installer faisant
de l·endroit un hameau vivant en quasi-autarcie. Jusqu·en 1950, le
village abritait une cinquantaine de personnes. Puis les habitants
sont partis, mais les visiteurs sont toujours nombreux, en toute
saison…
Sur ordonnance de Louis XIV, la première maison du hameau aurait
été construite vers 1685 par Garangeaux, capitaine d·infanterie,
sur ordre de Vauban, Commissaire Général des FortiÀcations. Les
multiples postes de guet du littoral devaient permettre de défendre la côte face aux ennemis, surtout anglais. Cette notion de
défense côtière Àt naître le village de Meneham.
En 1817, pendant la Restauration, la maison passe aux mains de la
Milice puis à la Compagnie des Garde-Côtes, et enÀn à la douane en
raison de la réduction du budget militaire national. Les douaniers
occuperont le site jusqu·en 1835. La construction de la caserne
remonte probablement à cette époque
Succédant aux douaniers, c·est un particulier qui exploite ensuite
le site en louant, à prix modique, les bâtiments à des paysans-pêcheurs-goémoniers qui devaient au propriétaire, en plus du loyer,
des heures de travail.
Progressivement, le village s·organise autour de trois activités :
l·agriculture, la pêche côtière et la récolte du goémon.
La construction de “maisons à avancée“, d·un puits, de deux fours à
pain et de plusieurs chaumières agrandit le village qui vit en quasiautarcie.
Au cours de la seconde guerre mondiale, les Allemands, proÀtant
de la position stratégique du site face à la mer, occupent Meneham.
Jusqu·en 1950, le hameau abritait une cinquantaine de personnes,
et le café-chaumière, haut lieu de rencontre et de sociabilité, est
resté en activité jusqu·à la Àn des années 1970.
Succédant aux douaniers, c·est un particulier qui exploite ensuite
le site en louant, à prix modique, les bâtiments à des paysans-pêcheurs-goémoniers qui devaient au propriétaire, en plus du loyer,
des heures de travail.
Progressivement, le village s·organise autour de trois activités :
l·agriculture, la pêche côtière et la récolte du goémon.
La construction de “maisons à avancée“, d·un puits, de deux fours à
pain et de plusieurs chaumières agrandit le village qui vit en quasiautarcie.
Au cours de la seconde guerre mondiale, les Allemands, proÀtant de la position stratégique du site face
à la mer, occupent Meneham.
Jusqu·en 1950, le hameau abritait une cinquantaine de personnes, et le café-chaumière, haut lieu de rencontre et de sociabilité, est resté en activité jusqu·à la Àn des années 1970.
Nous l·avons dit : les habitants de Meneham étaient des paysans-pêcheurs-goémoniers. Ceux qui y ont vécu
se rappellent la vie au village : la récolte et le partage du goémon, la culture des légumes sur des lopins de
terre, le relevage des Àlets à marée basse puis la vente des poissons au marché de Lesneven, la fabrication
des casiers en osier...
Les derniers habitants sont partis au début des années 2000 mais de nombreux écrits et photographies
témoignent du passé de Meneham.
L·Auberge : Autrefois, c·était le bistrot de Meneham. Le dimanche, on se retrouvait devant cette chaumière pour jouer à la pétanque ou danser la fameuse ronde du Pays Pagan.
Premier bâtiment restauré du village, l·auberge de Meneham, gérée dans le cadre d·une délégation de service public, propose une cuisine traditionnelle à toute heure de la journée.
Les Ateliers des Artisans : Longue de quarante mètres et probablement construite entre 1817 et 1835, la
caserne est constituée de six logements, initialement prévus pour les douaniers et leur famille. A l·intérieur dominent d·imposantes cheminées de granit. Aux abords, on trouve également un four à pain et des
remises.
Transformés en ateliers, ces 6 locaux accueillent des artisans et artistes qui présentent leur savoir-faire.
La Maison de Site : ÉdiÀée à la Àn du XIXe siècle, la plus récente des constructions du hameau fut habitée
jusqu·en 2003.
On y trouve toutes les informations pratiques concernant Meneham et les environs ainsi que des produits
locaux.
Promenade
en Vienne / Maine et Loire 02 Octobre
Le rendez vous de cette sortie est donné à l·Abbaye de Fontevraud, dans
laquelle l·accueil des participants se fait dans une salle de la cité monastique.Ensuite le choix avait été donné : soit du Karting, soit la visite de
l·abbaye,les deux groupes se sont ainsi constitués et séparés.
Nous laissons sur place le groupe qui allait faire la visite et partons pour
une ballade dans les vignobles de l·Anjou pour Ànir donc sur le circuit
du karting ou nous rejoindront plus tard le groupe qui est resté visiter
l·abbaye
Histoire de l·Abbaye de Fontevraud
Fondée en 1101 au carrefour de l·Anjou, de la Touraine et du Poitou, l·Abbaye de Fontevraud fut le monastère le plus riche et le plus important de France jusqu·à la Révolution.
Le réformateur Robert d·Arbrissel érigea cette abbaye avec l·aide de Pierre II, évêque de Poitiers. A la
tête de plusieurs centaines de personnes, il organisa la vie communautaire depuis Fontevraud.
L·édiÀce abritait un ordre masculin et féminin. Le fondateur institua qu·après sa mort, l·abbesse dirigerait
l·ordre féminin et masculin. 36 abbesses, d·origine aristocratique, se succédèrent ainsi à la tête de l·abbaye
jusqu·en 1792. Parmi elles, on note la présence de 14 princesses.
Très vite, l·abbaye reçoit aide et protection de riches familles angevines dont les puissants Plantagenêt, des
évêques de Poitiers et du pape. L·abbaye n·a alors de comptes à rendre qu·au Saint-Siège et au roi de France.
Durant cette période prospère, l·ordre dirige 123 fondations de l·ouest de la France.
La guerre de Cent Ans marque la Àn de cette première période prospère. Au XVIe siècle, la famille Bourbon
donne une nouvelle impulsion à l·abbaye. Cinq princesses Bourbons dirigèrent l·édiÀce. Elles réalisèrent des
aménagements qui marquèrent déÀnitivement l·abbaye. De nouveaux bâtiments furent construits et des
rénovations furent entreprises. Cet appui royal permît à l·abbaye de faire face aux guerres de religion sans
encombres. A la Révolution, l·abbaye de Fontevraud est la plus riche et la plus puissante du pays. En 1789,
les biens du clergé sont saisis, et trois ans plus tard, un décret ordonne l·expulsion des religieuses vivant
dans l·abbaye. En 1804, sous l·ordre de Napoléon Ier, l·abbaye est transformée en prison. Des travaux de
conversion furent entrepris jusqu·en 1814 aÀn que l·édiÀce puisse accueillir environ 700 détenus. Elle fut
entretenue jusqu·à sa fermeture en 1963.
Durant cette période, Fontevraud aurait été l·unes les plus dures prisons de France dans laquelle on notait,
en moyenne, deux morts par semaine.En 1975, l·abbaye accueille le Centre Culturel de l·Ouest aÀn d·animer
et de promouvoir ce site historique.
Visite de l·abbaye
L·une des plus importantes abbayes de notre histoire vous ouvre ses portes. Partez donc à la découverte de
cet édiÀce surprenant qui vous en apprendra beaucoup sur son histoire et celle de ses occupants.
Faisant face à l·entrée du domaine, l·église abbatiale sera la première étape de votre excursion. L·aspect de
la façade donne le ton.
L·édiÀce est simple et la porte romane extrêmement sobre ne relève pas le style austère qu·afÀche le bâti-
ment. La nef présente d·imposants piliers carrés Áanqués de colonnes jumelées sur trois côtés.
De petites arcades se succèdent entre ces piliers massifs. Les seules décorations afÀchées dans cette
partie de l·église sont des peintures à demies effacées apparaissant sur les murs précédant le chœur.
Ce dernier ne possède pas d·ornementation et seules des simples colonnes délimitent sa surface ronde.
De superbes gisants polychromes, datant du début du XIIIe siècle, sont exposés dans la nef de l·église
abbatiale. Ces statues couchées représentent Henri II Plantagenêt, son épouse Aliénor d·Aquitaine, leur
Àls Richard Coeur de Lion et Isabelle d·Angoulême. Ces gisants rappellent les hommes et les femmes de
sang royal qui furent inhumés à l·abbaye de Fontevraud.
La suite de la visite vous mènera au cloître du Grand-Moutier qui jouxte l·église abbatiale. Il s·agit d·un
lieu de passage autour duquel s·organise la vie conventuelle.
Au sud, vous vous dirigerez vers le réfectoire tandis qu·à l·ouest, vous atteindrez les communs.
La partie la plus intéressante se situe à l·est. En prenant cette direction, vous accéderez à la sacristie,
la salle capitulaire et la salle de communauté.La salle capitulaire est une pièce dans laquelle se prenaient
toutes les décisions importantes impactant la vie monastique. Cette salle présente deux nefs de trois
travées délimitées par deux colonnes s·ouvrant en cœur de palmier. Des scènes tirées de l·évangile,
telles que La trahison de Judas, La Résurrection, L·Ascension, ont été peintes sur les murs vers 1563.
Des religieuses de sang noble ou royal furent ajoutées sur ces œuvres plusieurs années après leur réalisation. Des peintures entourent également de surprenantes fenêtres géminées à caissons présentant
des éléments sculptés en bas-relief.Sortez de la salle Capitulaire, faites quelques mètres sur votre
droite et vous arriverez à la salle de communauté. Aussi appelé le chauffoir, cette pièce était réservée
pour effectuer des travaux manuels tels que de la broderie, de l·écriture . Il s·agissait de l·unique pièce
chauffée de l·abbaye.Non loin de la salle capitulaire et du chauffoir, se trouvent les trois dortoirs de
l·abbaye qui devaient accueillir environ 800 personnes. Ces dortoirs comportaient 230 cellules équipées
du minimum requis. Les religieux et moniales disposaient ainsi d·un lit, d·une table, d·une commode, de
deux chaises et de rideaux.
En empruntant la galerie sud du cloître du Grand-Moutier, vous découvrirez une pièce de près de 50
mètres de long dans laquelle les deux repas quotidiens étaient servis. Ce grand réfectoire répondait à
une organisation bien précise. Les moniales prenaient place selon leur ancienneté sur des tables qui longeaient les murs.
L·abbesse et la grande prieure, quant à elles, étaient placées au fond de la salle, sur une estrade. Chaque
repas se faisait dans le silence et le recueillement pendant que des extraits de la bible étaient lus.
L·une des dernières curiosités de ce site est sans aucun doute la cuisine romane. Il s·agit de l·édiÀce
d·inspiration byzantine faisant face à l·orangerie. Les visiteurs sont loin d·associer cet édiÀce à une cuisine romane tant son architecture tranche avec les autres bâtiments. La cuisine fut construite en pierre,
à l·écart des autresbâtiments par crainte du feu. Vous remarquerez certainement son étrange toiture en
« écailles de poisson » qui donne un style si particulier à cette cuisine.Une fois que vous aurez Àni votre
visite, n·hésitez pas à proÀter des
expositions temporaires ou manifestations qu·offre
l·abbaye de Fonte
vraud.
Karting de la Boule d·Or à LOUDUN
Circuit de 1150m situé au milieu d·un parc boisé de 6 hectares sur
lequel évolue un parc de 50 Karts de 270 à 390 cm3 de cylindrée. Destiné initialement à recevoir des compétitions sportives, ce circuit à été
le théâtre de 9 championnats de France.
Dirigé par Franck TALON (moniteur diplomé FFSA, détenteur du brevet BDJEPS, et champion de France de Karting 1988), le circuit de la
Boule d·Or répond aux normes de sécurité FFSA de catégorie 1, et vous
assure une pratique du karting en toute sécurité .
Après avoir décoré nos trois champions, nous prennons un petit
verre tous ensemble avant de prendre la direction du restaurant .
l’après midi s’annonce bien remplie, ballade dans le vignoble
et découverte de nombreux chateaux tout le long du parcours
comme : le chateau de la Motte CHANDENNIER dans la commune des trois moutiers, le chateau d’ETERNES e enfin le
chateau de BREZE avec ses douves asséchées d’une profondeur
de 18 mètres et ses nombreuses galeries souterraines que nous
visiterons .
Les terres sont celles des seigneurs de Brézé depuis le XIe siècle. Les premiers seigneurs de Brézé
Àrent de nombreuses donations à l·Abbaye de Fontevraud toute proche.
Parmi ces seigneurs de Brézé, on connaît Louis de Brézé qui épousera Diane de Saint Vallier connue
sous le nom de Diane de Poitiers.
En 1448, Gilles de Maillé Brézé obtient du roi René l·autorisation de fortiÀer le château et fera creuser des fossés.
Le château renaissance de style italien et les dépendances ont été reconstruits au début du XVIe
siècle par Arthur de Maillé.
Urbain de Maillé Brézé sera le premier marquis après que Louis XIII eut érigé le domaine en marquisat en 1615. Il se marie avec Nicole du Plessis, sœur de Richelieu et ils auront deux enfants Armand,
grand amiral de France, qui meurt en Toscane à l·âge de 27 ans sans postérité, et Claire-Clémence qui
épousera Louis II de Bourbon Condé, le grand Condé et lui transmet ce patrimoine en 1650.
Le grand Condé prend la tête de la Fronde, s·oppose ainsi à la régence pendant la minorité du jeune
Louis XIV et, en 1653, le château est occupé par des troupes royales.
En 1682, Condé échangera le château de Brézé contre la Galissonière, appartenant à Thomas de Dreux.
En 1685, Thomas de Dreux, conseiller au Parlement de Paris, se voit conÀrmer le titre de Marquis de
Brézé par le roi Louis XIV.
Henri Évrard de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies de Louis XVI prolongera la partie renaissance du château, puis son Àls Pierre, évêque de Moulins, et son petit-Àls Henri Simon feront transformer le château qui deviendra néogothique grâce à l·architecte angevin René Hodé (élève de Violletle-Duc).
Architecture[modiÀer]Ses douves asséchées sont les plus profondes d·Europe
(18 mètres). La pierre de la construction a été tirée du creusement
des douves.
Il possède un pont-levis et un réseau souterrain du XIIe siècle,
toute une partie troglodytique.
De style renaissance, il comporte une grande galerie, un logis renaissance en
équerre et une tour de l·horloge.
Le colombier cylindrique qui date du début du XVIe siècle, de 3700 boulins
(trous qui servent de nid aux pigeons), est coiffé d·un dôme à lanternon.
L·orangerie possède aussi un lanternon.
Le château de Brézé est un des plus beaux exemples d·architecture creusée
militaire.
On mentionne son nom dès 1063, mais des parties comme les “roches” étaient
là bien avant le château, elles datent sans doute d·avant l·an mil.
Les douves actuelles ont été creusées à partir de 1448-1450 (fossé environ
10 à 12 m profondeur) puis vers 1525, les douves sont recreusées, elles font
alors 18-20 mètres de profondeur,soit environ la hauteur d·un immeuble de 6
ou 7 étages).
Elles abritent de très profondes salles souterraines à des Àns de stockage et
de garnison et de nombreux souterrains, des chemins de ronde souterrains
munis de postes de tir.
La plupart de ces souterrains datent du XVème siècle.
Ces souterrains ont abrité plus de 500 hommes pendant la période de la
Fronde (XVIIème siècle). Ce château, parfaitement inconnu du grand public
il y a quelques années, se visite depuis 2000, grace à l·initiative du comte et
de la comtesse, propriétaires du château. Les souterrains obstrués par des
matériaux venus de l·extérieur ont été déblayés, des fouilles archéologiques
ont été faites.
Le château souterrain a été très bien conservé, en effet, la pierre est de
très bonne qualité. on a pourtant paraît-il un éboulement assez important du
souterrain qui passait sous les douves.
On peut cependant déplorer que les archives (apparemment très fournies)
soient gardées si précieusement par les propriétaires des lieux pour -dit-on
“éviter que trop de monde ne s·intéresse au château”.Plus d·un kilomètre de
galeries sont accessibles au grand public, pourtant, la partie visitable représente une inÀme partie de ce qui existe
Le Château de Brézé est un site archéologique exeptionnel, il possède :
- de nombreux chemins de ronde souterrains avec des postes de tir,
- un (au moins un) souterrain permettant de passer d·un coté à l·autre des
douves sans être vu et sans danger.
- de nombreux souterrains qui n·ont pas encore étés déblayés, les destinations et dont les datations sont inconnues...
- salles de garnisons- salles de dépôt- des silos,- six celliers de très grandes
tailles, très profond,- salles des pressoirs,- une glacière (non ouverte au
public actuellement),- une boulangerie souterraine (la plus grande cuisine troglodytique connue de France),- une magnagnerie (ancienne salle de défense des fossés,
transformée au XVIIème siècle),- cinq roches ( une seule est ouverte à la visite, une autre
est visible)
Mais aussi, parait-il (non ouvert au public),- des chapelles,- un fumoir,
- de nombreuses cheminés monolithes....
Manuel
Circuit BUGATTI
15 Octobre
Circuit FAY de Bretagne
22 Octobre
Ballade
découverte de la
Sarthe
30 Octobre
Une agréable sortie nous à fait découvrir Le Mans d·une autre façon, bon nombre d·entre nous
viennent au Mans pour son circuit, mais sans en connaître ses alentours, sa ville .
Notre point de rendez vous se trouve tout simplement et bien sur sur la ligne droite des Hunaudières à l·Hotel ARBOR, ou comme la tradition le veut pour un petit déjeuner d·accueil.
Nos organisateurs, Daniel et Claudine CAILLAULT nous présentent le déroulement de la journée, qui s·annonce un peu compliquée au vu du nombre de participants, en effet le record vient
d·être battu avec 42 voitures, la ballade après le repas en pleine ville du Mans ne sera pas facile
dans la mesure ou il sera quasi impossible de garder le convoi au complet, des points de rendez
vous ont étés Àxés en tenant compte de cet inconvénient aÀn de pouvoir tous nous retrouver
pour la suite de notre ballade.
Après un somptueux petit déjeuner nous prenons la route pour découvrir la magniÀque forêt
de Bercé qui à cette période nous dévoile ses plus belles couleurs, la forêt s·étend sur près de
5400 ha
La forêt de Bercé, domaniale déjà au XVIIème est réputée pour la qualité de ses chênes.
Ses arbres ont largement contribué à la construction des bateaux sur les chantiers navals.
Ce qu·il reste aujourd·hui de cette grande forêt n·est pourtant qu·une petite partie de ce qui
s·étendait avant depuis la Sarthe jusqu·au Loir quand elle s·appelait Bois des Carnutes.
Ce qui caractérise cet endroit et notamment dans la futaie des clos, c·est la longévité de certains arbres... Alignant ainsi leur 300, voir 350 ans certains font Àgure de très vieux messieurs
fort bien conservés !
Le chêne Boppe, planté au XVIème mais foudroyé en 1934, le chêne Muriel ou encore le chêne
Rouleau de la Roussière en sont d·imposants exemples. Des hauteurs Áirtant avec les 45 m, des
circonférences impressionnantes, On à été conquis par les lieux.
Puis nous nous dirigeons vers le sud pour découvrir les coteaux du Loir et ses vignobles.
Nous visitons une cave renommée des vins de Jasnières et des Coteaux du Loir, ou Joel GIGOU
nous fera partager ses passions du terroir et de sa 3,2 L.
« Le domaine de la Charrière est exploité depuis 1974 par Joël Gigou qui transmet en douceur ses douze hectares
à son Àls. Cet homme passionné et passionnant a des convictions et ne s·en cache pas : il milite pour un pineau
d·Aunis pur et pour un chenin minéral et de garde. « Un grand chenin se doit de pétroler ! ». Il ne renonce pas pour
autant à des élevages sous bois, mais ce sont des barriques anciennes, de chêne ou de châtaigner de contenances
variées. Les viniÀcations se font par parcelles avec le haut de gamme de la maison dénommé « Clos Saint Jacques »
en Jasnières. Le terroir est principalement argilo calcaire avec de nombreux silex sur un socle de Tuffeau. Quand
l·année le permet, Joël Gigou produit un vin issu de raisins botrytisés, appelé Sélection de raisins nobles. N·attendez pas un vin ultra liquoreux, ce ne sera pas le cas : mais plutôt un vin à l·équilibre cristallin où les sucres Áirtent
délicatement avec la fraîcheur dans un équilibre qui n·appartient qu·aux vins septentrionaux.»
Le relais de Ronsar nous accueille à La Cartre sur le
Loir, ou nous dégusterons des plats typiques Sarthois
préparés par le chef qui fait partie des 19 meilleures
tables de Sarthe.
Nous repartons par des petites routes qui nous font
découvrir la campagne Sarthoise, pour arriver en plein
centre ville, et traversons le vieux Mans, merci à Daniel
et Claudine, ils ont obtenu une autorisation nous permettant d·emprunter ces petites ruelles pavées de la
cité Plantagenêt.
Un petit passage le long de la muraille Gallo Romaine
permettra de réunir le convoi et rejoindre le musée des
24 Heures en passant par la ligne droite des Hunaudières, les virages de Mulsanne et d·Indianapolis.
Au musé nous sommes accueillis par Françis PIQUERA,
responsable des collections et des expositions du musée pour une visite privée.
Le musée à été entièrement rénové et Françis, passionné d·automobile, nous a raconté l·histoire de ces merveilleuses voitures.
Le pot de départ nous à été servi dans le musée.
Manuel
Sortie Concarneau
20 Novembre 2011
La dernière sortie
touristique de l·année a eu
lieu ce dimanche 20 novembre ,
avec comme programme une
ballade dans la région de
CONCARNEAU .
Les organisateurs avaient donné
rendez-vous à « l·hôtel de la pointe
du cap COZ » à FOUESNANT ,
où 27 d·entre-nous se rejoignent
la veille au soir pour un apéritif
convivial et un dîner gastronomique .
Départ pour la traditionnelle ballade
le dimanche matin, sous un doux et
réconfortant soleil breton pour arriver
au port de CONCARNEAU où nous
attend un guide pour la visite de la « ville
close » ;
tout le monde écoute avec attention l·histoire de la vielle ville , tandis que MICHEL H..
cherche la « maison close » .
Nous reprenons nos montures (sous les insultes de quelques écolo-gaucho-grincheux ) et
continuons notre ballade ,maintenant conscients que nos gaz d·échappement sont les principaux responsables du réchauffement climatique , ce qui a permis aux possesseurs de cabriolet de décapoter et de proÀter de ce splendide soleil breton de novembre !
Direction la pointe de TREVIGNON , le BELON , traversée de PONT AVEN .
Le déjeuner se déroule au « DOMAINE de KERSTINEC » à Áanc de colline avec une superbe
vue sur le BELON .
Après le café pris en plein-air , soleil oblige , nous reprenons la route pour une ballade côtière avant de nous quitter en attendant avec impatience 2012 et les superbes programmes
qui nous attend ( électoral et autres !!!).
Merci encore à ANNAÏG et ALAIN GOURLAOUEN pour leur organisation .
JP CARAMANIAN
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