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Porsche Club Bretagne Pays de Loire ZONE ROUGE N° 45 S O R T I E S ET CIRCUITS ANNEE 2011 Le Mot du Président Aʽembléɏ G͕n͕ralɏ Ht Nuit dɤ cʙʅɊ Sortie Finistère Circuit Le Mans Sortie en Mayenne Sortie La mine Bleue Sortie La Roche aux Fées Circuit Fontenay le Comte Circuit Fay de Bretagne / Rotary Club Rallye du Portugal Rallye du Muscadet Festival Porsche Pèlerinage a Zuffenhausen Sortie à Durtal Circuit Maison Blanche Sortie Les Abers Sortie en Vienne Circuit Bugatti Le Mans Circuit Fay de Bretagne Sortie à la découverte de la Sarthe Sortie à Concarneau Page 2 Page 4 Page 8 Page 12 Page 14 Page 18 Page 20 Page 24 Page 25 Page 26 Page 40 Page 42 Page 44 Page 46 Page 50 Page 52 Page 58 Page 64 Page 65 Page 66 Page 70 Le MOT DU PRESIDENT Chers Adhérents, A l’heure ou je vous écris ces lignes, l’année 2011 se termine et la résumer en quelques lignes s’avère fastidieux, tant cette année a été riche en productions PORSCHE avec en apothéose la présentation de la 991. JANVIER 2011 : - Annonce d·un nouveau modèle au nom de code de « cajun », un petit SUV dont le constructeur vante déjà l·agilité et la maniabilité, on verra ! -Présentation de la 997GT3 RSR phase 2, réservée aux divers championnats en GT2. FEVRIER 2011 : -Arrivée de la 918RSR, véritable laboratoire de course, on commence à croire au grand retour de PORSCHE en compétition. MARS 2011 :-Le Salon de Genève est en noir avec 2 séries limitées : la 911 Black Edition avec 10.000€ d·options « gratuites » et le Boxter Black Edition avec « plusieurs packs à tarif réduit. » Encore plus d·économies avec la Panaméra S Hybrid (seulement 6,8l aux 100kms) AVRIL 2011 :-La commercialisation de la 918 Spyder est annoncée pour Àn 2013 à 775.000€ !!! et pour faire patienter les 918 acheteurs, Porsche leur propose en édition limitée une « 997 Turbo S Edition 918 Spyder » à 175.132€. C·est fort, çà,non ? MAI 2011 JUIN 2011 :-Bouquet Ànal de la série 997, la GT3 RS 4.0 en production limitée à 600 exemplaires et à plus de 180.000€ l·unité , tout est vendu en quelques jours ! Trop tard ! :-3 nouveautés : -Le Cayman S Black Edition (il ne manquait plus que lui), limité à 500 exemplaires. -Les Carrera 4 GTS Coupé et Cabriolet. On croyait la série 997 terminée et bien non. Ces 2 là avaient dû être oubliées. JUILLET 2011 :Aucun modèle en vue ce mois-ci mais une annonce importante : Après 13 ans de réÁexion intense, la direction PORSCHE annonce son retour en compétition pour 2014. La victoire de la GT1 au Mans date de 1998. AOUT 2011 : Vacances pour tous. SEPTEMBRE 2011 :-Après 7 ans d·attente, la nouvelle 991 est présentée au Salon de FrancFort. Voici la 8ème Génération de 911 dévoilée : plus puissante, plus longue, plus large et plus basse. Rien que des plus !!. OCTOBRE 2011 :-Coté course, arrivée de l·ultime version de la 997GT3R. DECEMBRE 2011 :-Les premières photos des cabriolets 991 sont publiées ofÀciellement et la commercialisation est prévue pour Mars 2012. -La Panamera GTS est en première mondiale au Salon de Los Angeles et sera disponible des Février 2012. Voilà une année 2011 dont les passionnés que nous sommes se souviendront longtemps.Et ce n’est pas ¿ni, puisque 2012 verra surement d’autres évolutions de la 991….. C.GRIFFON, Président. Assemblée Générale et La Nuit du Club JANVIER 2011 Pour cette Assemblée Générale de l’année 2010 , 63 adhérents ont fait le déplacement au Best Western , Le Roof à Vannes. Parmi eux, Gilles LEBRETON, le fondateur du club et Gilles TEXIER le Président de la Fédération Porsche de France. En cette ¿n d’année2010, notre club comptait 194 adhérents ce qui le situait au 5ème rang des clubs Porsche régionaux sur un total de 3194 adhérents à la Fédération. Après approbation du Bilan ¿nancier , le programme des manifestations 2011 est présenté avec 8 sorties touristiques et 7 circuits. Le maintien du montant de la cotisation annuelle est validé et les prix des journées circuits sont dé¿nis. En¿n, un nouveau Vice Président fait son entrée, Manuel RAMOS , par ailleurs rédacteur et réalisateur de ce magazine Zone Rouge, ainsi que photographe du club. Sylvain HOUY , notre webmaster devient secrétaire et nous présente la nouvelle boutique du club. Cette assemblée se termine bien-sûr autour du verre de l’amitié , suivie de notre traditionnelle Nuit du Club . Le repas se déroule dans la bonne humeur malgré quelques petits soucis de service vite oubliés lorsque Emily Pello entre en scène. En effet, le charme et la sensualité de cette jeune chanteuse n’ont pas laissé nos convives indifférents , lesquels jusque tard dans la nuit ont pro¿té de la piste de danse en appréciant pleinement le répertoire varié de cette artiste. Lors de cette soirée c’est aussi notre Président qui devient Père Noël avec dans sa hotte un cadeau pour chacun des participants et toujours le sourire . Doucement l’heure arrive de nous quitter en laissant derrière nous une excellente soirée agréablement accompagnée , pour nous retrouver très rapidement lors de la 1ère manifestation de l’année 2011 le 6 mars. Un grand merci à Jean Pierre Santin, pour les cadeaux gentiment offerts par les centres Porsche de Nantes et Rennes. Talentueuse et polyvalente, la chanteuse Emily Pello possède un charisme à couper le souffle. Jeune artiste d’expérience, auteur, compositeur et interprète, Emily a su, en bientôt 10 ans de carrière, s’adapter et s’épanouir à travers des styles musicaux très variés. A l’aise aussi bien dans le jazz que dans la pop, dans la variété que dans le rock, dans la soul américaine que dans la chanson française, seule au piano ou accompagnée par un grand orchestre, Emily Pello fait de sa diversité et de son ouverture ses qualités majeures. Une artiste complète, formée durant plus de 12 ans, tantôt à la danse, au théâtre, au chant lyrique, au piano, à la théorie musicale ou à l’improvisation, Emily est sur scène chez elle. Bien loin des chanteuses qui copient ou imitent leurs idoles, Emily Pello a un style sans équivoque. Toujours avec justesse et élégance, elle chante et vit chaque chanson comme si c’était la première fois. Nous découvrons alors les titres que nous aimons transformés et transcendés par l’originalité de l’interprétation. Sensuelle et tendre, vibrante, glamour, authentique et sophistiquée, et toujours toute en nuances, la voix d’Emily Pello est au centre de toutes les formations proposées par Mily’s Music. www.milysmusic.com Sortie FINISTERE 06 Mars 2011 Sortie touristique en Finistère, organisée par Anne Marie et Pierre THOMAS le 6 Mars. Nos organisateurs nous emmènent faire le tour de la presqu·île de Crozon découvrir ses magniÀques paysages du Finistère. Un petit déjeuner d·accueil se fait à la Vieille Renommée sur la Place de Le Faou entre Brest et Quimper, et après ce petit déjeuner chaleureux, le départ est donné en direction de la Presqu·île de Crozon. Nous passons devant le cimetière à bateaux de Landévennec, puis à côté du nouveau pont de Trévenez, le plus long pont courbe à hauban. En Àn de matinée nous visitons le musée des vieux métiers à Argol. Le déjeuner est à l·Hostellerie de la mer à Le Fret. Et une fois restaurés nous passons Camaret et sa tour Vauban, et ballade au tas de pois. Le retour se fait par la partie sud de la presqu·île pour terminer la journée dans un petit bistrot à Dineault, ou nous prenons le verre de l·amitié. CIRCUIT Le MANS 12 Mars 2011 Un grand week-end circuit purement PORSCHE. De la 997 CUP à la 3,2L, il y avait 210 voitures engagées en 2 jours, réparties en 3 plateaux, pour tous les niveaux avec plus de 4 heures de roulage pour chacun. 345 repas à gérer au Parc Expo. Un week-end ambiance course sans incident majeur. Sortie en Mayenne 27 Mars 2011 Cette sortie était organisée par Brigitte et Jacques Nouveau. Le départ s·est fait de la Marjolaine, joli hôtel restaurant , relais du silence situé en bordure de la Mayenne à Moulay . Le samedi , le temps était encourageant , incitant à la promenade , mais le lendemain , déception : Brigitte et Jacques n·avaient pas commandé le soleil .Après un délicieux petit déjeuner , le départ s·est donc fait sous la pluie , occasion de peindre le paysage des couleurs des bolides et de faire un ciel de parapluies multicolores . Nous avons suivi Jacques et Brigitte jusqu·au barrage de Saint Fraimbault réalisé en 1976 en amont de la ville de Mayenne pour soutenir l·étiage de la Mayenne et alimenter en eau potable 11 collectivités distributrices .Bref arrêt du fait des intempéries puis arrivée au Château de Lassay situé au cœur de la cité de Lassay – les –Chateaux en Mayenne . Le château primitif a été construit au XII ème siècle .Vers 1422 , celui-ci fut détruit en vertu d·une ordonnance royale car trop faible et trop endom- magé pour résister aux armées anglaises . Une fois la paix revenue , le roi Charles VII permis à Jehan II de Vendôme de reconstruire son château . Le travail se Àt en l·espace d·une année (1458-1459) et donna l·imposante forteresse visible de nos jours en forme d·octogone irrégulier avec 8 tours dont 2 au châtelet . Il s·agit d·un château-fort type du milieu du XV ème siècle tenant compte de l·usage des armes à feu soit dans la défense soit dans l·attaque .La barbacane ne fut construite qu·en 1497-1498 . La famille de Montalembert occupe ce château depuis 1939 . Les jardins entourant le château sont magniÀques et les moutons noirs paissant autour de l·imposante forteresse nous ont conÀé à l·oreille qu·ils participent en partie à l·entretien de la pelouse !! Nous avons eu la chance de pouvoir visiter l·intérieur de ce château meublé et habité . Monsieur de Montalembert nous Àt l·honneur de sa présence . Puis départ pour le restaurant La «Lentillere» situé dans la commune de Lalacelle .La vision des rôtis à la Àcelle se dorant devant un feu de bois nous a réconciliés avec la fraîcheur du temps et avec la pluie . Et à la sortie du restaurant , miracle , le ciel s·est dégagé et nous a permis , après l·ascension obligatoire du belvédère du Mont des Avaloirs culminant à 416 m de voir un paysage magniÀque , vallonné . Nous pouvions même deviner des villes lointaines , Londres, Madrid . Puis nous avons roulé dans les Alpes Mancelles offrant de beaux points de vue et de jolis villages . Le pot de départ se situait au plan d·eau du gué de la Salle et là catastrophe « closed for half an hour of delay » Et les négociations de Brigitte et de Jacques n·y Àrent rien. Nous nous sommes donc quittés sur le parking de cet hôtel peu accommodant . Marie-Noëlle Caramanian Sortie La Mine Bleue Notre sortie touristique du dimanche 17 avril ,organisée par MARIE et CLAUDE , était consacrée à la visite de la mine bleue . Certains membres du club avaient déjà effectué cette visite, mais manifestement ,y sont retournés avec autant de plaisir et d·intérêt . Pour des adhérents plus récents comme nous, ce fut effectivement une découverte passionnante . Le rassemblement du groupe s·est fait à L·ABREUVOIR à HERIC , avec le traditionnel petit-déjeuner en commun, sous l·œil bienveillant de SERGE ( GAINSBOURG ,dont l·efÀgie trônait sur le piano ). Commença ensuite la ruée vers »L·OR DES FOUS » (ce sont des inclusions trompeuses de pyrite dans l·ardoise) . Le roulage fut très corporate à travers une belle campagne ,sur quelques routes « viroleuses à souhait » . Le périple nous amène à NOYANT LA GRAVOYERE (49) ,sur le site de la mine bleue : de l·ardoise partout , à Áeur de sol .. Apéritif et déjeuner dans l·ancien vestiaire des mineurs aménagé en salle de restaurant . Le timing était serré car le guide vient nous prévenir que la première équipe d·apprentimineur doit se présenter à l·entrée du puit à 14 heures . Le premier groupe de volontaires se présente pour la distribution des casques obligatoires (et très colorés) . L·entrée du puits est comme une bouche béante prête à nous avaler avec le funiculaire . Commence la lente descente dans les ténèbres , derrière nous la lumière du jour s·éloigne inexorablement , pour ne devenir qu·un minuscule point si lointain qu·il n·est plus perceptible : nous sommes arrivés à moins 132 m . Le petit train des mineurs nous attendait , et nous embarquons après les consignes de sécurité rappelées par le guide . Le confort du train est très spartiate , les suspensions plus dures que celles d·une GT3 RS . 18 Avril 2011 Après avoir roulé dans de sombres tunnels, nous descendons du train pour écouter les explications techniques du guide , l·histoire de la mine et des mineurs, faite de douleur ,de conditions de travail désastreuses, de maladies professionnelles (schistose) , de nombreuses morts accidentelles ou prématurées par la maladie ., mais aussi de revendications syndicales aboutissant Ànalement à la journée de 8 heures Le guide désigna trois « parageots » qu·il équipa d·une lampe aÀn de nous guider dans le dédale des galeries et immenses salles creusées à main d·homme . L·une d·elles est aménagée en salle audio-visuelle dans une ambiance étrange créée par des centaines de LED sur le sol de la salle obscure . Une projection passionnante sur un grand voile tendu nous rappela l·histoire locale et des mineurs , illustrée de photos anciennes prises par un directeur de la mine , jusqu·à l·arrêt de l·activité après faillite de l·actionnaire principal ( une banque !) . La visite se poursuit par 13° , température constante toute l·année mais avec 90% d·humidité . De salle en salle , nous voyons des scènes de travail reconstituées avec des mannequins . Ce fut ensuite la remontée à la surface par ascenseur , pour aller assister à une démonstration de fente d·ardoise, pendant qu·un second groupe descendait dans la mine . Avant la photo de groupe , nous avons eu droit à la dégustation d·un petit « remontant des mineurs » : LA QUERNELLE . Après cette journée bien remplie et instructive , chacun reprit son Áat 6 et s·en est retourné . Merci encore à MARIE et CLAUDE Jean-Philippe CARAMANIAN La Roche aux Fées 14 Mai 2011 MagniÀque sortie organisée par Philippe et Véronique GENTIL, Après un bon petit déjeuner, Philippe nous décrit le déroulement de la journée qui commence par : La découverte du site de La Roche Aux Fées en matinée et l·après midi une visite guidée de la Ville de Vitré. L·imposant édiÀce qui trône sur le site de la Roche aux Fées est un mégalithe de 19,5 mètres de long, pour une masse totale approximative de 45 tonnes. Le terme «mégalithe» vient du grec «méga» (grand, gros) et «lithos» (pierres) ; un mégalithe est donc littéralement un édiÀce de grandes et grosses pierres, érigées en hauteur ou dans d·autres dispositions. Le mégalithe de la Roche aux Fées est du type «dolmen», plutôt que «menhir» ou «hypogées». Il faut savoir que ces différentes familles de mégalithes peuvent être solitaires, ou constituer des structures plus larges, des ensembles, comme des alignements, des cercles («cromlechs», comme à Stonehenge), des «cairns» ou des «galgals» (monticules de pierres)... Le site de la Roche aux Fées est sans conteste l·un de plus remarquables de France et d·Europe, sinon du monde. Comme tous ces monuments de l·ère du néolithique (plusieurs millénaires avant Jésus-Christ), le mégalithe de la Roche aux Fées renferme une part de mystère ; dans sa conception et dans sa fonction. En effet, jusqu·à ce jour, les chercheurs ne sont toujours pas parvenus à déterminer avec certitude comment les hommes de l·époque ont pu déplacer de telles blocs de pierre sur plus 4 km. La légende a pu naître… Face à l·ampleur de cette réalisation colossale, il s·est dit que ce sont des fées qui ont porté ces lourdes pierres dans leur tablier. Concernant la fonction de l·édiÀce, la plupart des chercheurs s·interrogent encore sur son rôle, d·ailleurs peut-être multiple : social, culturel, religieux, funéraire, astronomique, astrologique, artistique, agricole, etc… Le fait est que toute l·architecture du bâtiment est parfaitement orienté sur le premier rayon de soleil du solstice d·hiver. Après des milliers d·années d·existence, le mégalithe est loin d·avoir livré tous ses secrets… Une croyance datant de la Àn du XIXè siècle présente la Roche aux Fées comme une grotte indestructible, construite par les fées, pour protéger les âmes des bonnes gens. Il était dit que les fées venaient la nuit, rendre visite aux défunts, et les protéger. Mais troublées par la mort des arbres, les fées auraient quitté les lieux. Les jours de tempêtes, ce que le visiteur prendrait pour le sifÁement du vent entre les pierres ne serait en réalité que les lamentations des âmes privées de la protection des fées. Dans la tradition populaire (oral), une croyance plus récente rapporte que les jeunes gens désirant se marier, venaient à la Roche aux Fées à la nouvelle lune, aÀn de compter les pierres de l·édiÀce. Les Àlles tournaient dans le sens des aiguilles d·une montre et les garçons en sens inverse. Si, au Ànal, les amoureux trouvaient chacun le même nombre de pierres, ils étaient conÀrmés dans leur amour, et sûrs d·un mariage heureux. Dans une salle voisinne se déroulait un déjeuner annimé, notre président après une longue négociation à réussi le détournement de ce joueur de Biniou par notre restaurant, quelques morceaux nous ont étés joués, Philippe n’a pu s’empêcher de vouloir essayer aussi, malgré un instrument pas tout à fait propice, mais c’est un bon début . Vitré est une commune française, située dans le département d·Ille-et-Vilaine et la région Bretagne. Ses habitants sont les Vitréens. La ville comptait 16 688 habitants en 2008. Elle est au cœur de la communauté d·agglomération de « Vitré-Communauté » qui comptabilise 64 000 habitants aujourd·hui. Sous-préfecture de l·Ille-et-Vilaine jusqu·en 1926, Vitré est aujourd·hui chef-lieu de canton. Elle occupe la région des Marches en Haute-Bretagne, face au Maine et à l·Anjou. En 2008, la cité a fêté son premier millénaire d·histoire connue, bien que son passé soit beaucoup plus ancien. Son important patrimoine médiéval et classique lui a valu le label Ville d·art et d·histoire et l·inscription à la liste des Plus beaux détours de France. Vitré est la 37e commune française comptant le plus de monuments historiques et regroupe 14% des monuments historiques du département. Elle a par ailleurs été promue « Ville Áeurie » et a obtenu trois Áeurs au palmarès 2008 du concours des villes et villages Áeuris. Durant le Moyen Âge et Les Temps Modernes, Vitré était un important foyer de peuplement et une grande ville. Cela explique que le patrimoine de la ville est d·une très grande richesse. C·est une des villes de Bretagne qui a le mieux conservé son aspect d·autrefois avec ses maisons à porche ou à pans de bois (3e ville de Bretagne après Rennes et Vannes), ses remparts, son patrimoine religieux, ses vieilles rues, etc. Vitré est un parfait exemple d·une ville d·il y a 500 ans. les Rues de la Baudrairie, Poterie, d·Embas, etc. et les places du Marchix, Gare, Château, NotreDame montrent une architecture médiévale et Haussmannienne. Sur les 53 maisons à porches que compte la Bretagne, la rue Poterie en compte 9 et a la plus importante concentration de maisons à porche de la région. Vitré était une ville avec une économie parmi les plus Áorissantes du Duché de Bretagne. Elle a continué son extension dans la ville close et dans ses faubourgs. Son apogée se situe au XVIe siècle lorsque les confréries des Marchands d·Outre-Mer vendirent leurs toiles de chanvre et leur canevas dans toute l·Europe. A partir du XIVe siècle, Vitré se transforme en une cité commerçante des plus Áorissantes. Les marchands vitréens pratiquent en effet le négoce international des “canevas”, grosses toiles de chanvre particulièrement recherchées. A l·intérieur de la ville close, ils font édiÀer maisons à pans de bois et hôtels particuliers de pierre au riche décor sculpté. Laissez-vous conter les merveilles médiévales de Vitré, Ville d·Art et d·Histoire. Manuel Circuit de Fontenay Le Comte La modernité et l·avant-gardisme de nos prototypes se découvrent sur un site d·exception : le nouveau circuit du Pôle Innovation Automobile Sud-Vendée (85). Basé à Fontenay-le-Comte, il est situé à seulement 500 mètres de la sortie 8 de l·autoroute A83. Son déroulé de 2,4 km vous offre une succession de virages techniques et de freinages appuyés avec en point d·orgue une ligne droite de près de 800 mètres. Homologué par la FFSA, il vous assure une sécurité optimale avec une largeur de piste de 9 mètres. Le club à voulu tester ce nouveau circuit, et la seule disponibilité était un vendredi, nous l·avons apprécié sous un soleil de plomb. Fay de Bretagne / Rotary Club Nouvelle édition du fameux Rallye de Nantes, Nous remercions encore une fois Claude GASNIER qui nous à convié le Samedi à cette participation sur le circuit de Fay de Bretagne.C·est un rassemblement de voitures anciennes, dont les bénéÀces Ànancent une action caritative. Comme tous les ans, il se déroule en deux temps : Le samedi, des baptêmes en voiture sont proposés au public sur le circuit de Fay-de-Bretagne. Le dimanche, une cinquantaine de voitures quitteront Nantes direction Ancenis en passant par le Vignoble et comme toujours, l·itinéraire est tenu secret, aÀn que les participants ne le découvrent qu·au dernier moment. Cette année, l·association « Courir avec » a été retenue par le Rotary-club . Cette association regroupe des sportifs, qui aident de jeunes handicapés à participer à des compétitions sportives. L·argent recueilli permettra de Ànancer une Joellette , une sorte de chaise à porteur posée sur une roue. Rallye Du PORTUGAL 28 Mai au 06 Juin 50 participants et 26 Porsches pour ce Rallye un peu spécial, de part le lieu et la durée. Après des mois de préparation, de calages, d’estimations, la date du départ approchait à grands pas, le temps d’accepter encore des participants malgré une restriction a 20 véhicules, finalement avantageux au point de vue négociations des réservations ou par surprise certains hôtels nous ont divisé les prix par deux, nous permettant ainsi beaucoup plus d’activités comme visiter des musées, louer les services de la police, avoir 2 tramways (trolleys) en exclusivité et pour couronner le tout un survol en hélicoptère de la ville de Porto. Le Programme : 1000 Km en mer Le départ de ce rallye s’est fait de St Nazaire, ou nous avons embarqué en destination de Gijon au nord de l’Espagne. 2500 Km en voiture, au fil des voies rapides, autoroutes, nationales et quelques routes de campagne. Découverte des 2 principales villes Porto et la capitale Lisbonne, les caves du fameux vin de Porto et la remontée du fleuve Douro jusqu’aux zones de production de ce vin à Regua. Aveiro la petite venise ou nous n’avons pas manqué de nous servir des gondoles, « moliceiros » en portuguais, comme moyen de transport. La visite d’un monastère à Batalha, après midi libre dans une magnifique petite ville fortifiée Obidos, puis arrivée à Lisbonne, ou une journée complète était organisée par le Porsche Club du portugal. Porsche Club REGUA PORTO AVEIRO BATALHA NAZARE OBIDOS LISBONNE SETUBAL Bretagne Pays de Loire Porsche Club Br etagne Pay s de Loir e CENTRE PORSCHE LORIENT 56600 LANESTER Et voilà nous y sommes, l’aventure commence à Saint Nazaire, ou nous nous sommes donnés rendez vous pour un dîner de bienvenue, permettant ainsi de nous rassembler pour partir tous ensemble à la découverte de cet immense bateau qui allait nous transporter jusqu’à Gijon en Espagne. 14h00 de long trajet en mer que beaucoup appréhendaient et qui finalement s’est transformé en un grand moment convivial. A bord, tout le confort était présent, restaurant, bar, cabines couchettes . On a pu noter un manque de rodage de la société de transport maritime, mais une fois que chacun a eu enfin sa clef de cabine cela a vite été oublié . Après une nuit à bord nous nous retrouvons pour un petit déjeuner, puis ballade sur le navire. A midi déjeuner , nous faisant patienter ainsi jusqu’à 14h00 heure ou les cotes Espagnoles aparaissent à l’horizon. Nous débarquons à Gijon et préparons notre file de 150m de Porsches prête à prendre la route, la surpise fut de découvrir une file parallèle de 2CV qui se mettaient en place aussi à nos côtés. Le temps de dispacher les Talkies et de donner les consignes avant de prendre la route en destination de Porto, trajet de 550 Km. Nous avons en cours de route envahi une station service, il y avait assez de carburant pour tout le monde, à 19h00 nous sortons de l’autoroute, et marquons une pause à la station service à l’entrée de Porto, ou une surprise attendait tout le monde :Trois motards de police nous ont ouvert la route nous bloquant tous les feux, c’était hallucinant, nous avons été escortés au travers de la ville jusqu’à notre hôtel. A peine les voitures stationnées dans le parking de l’hôtel nous sautons dans le car qui nous attendaient , destination : visite guidée by Night de la ville de Porto Patrimoine Mondial de l’ Oumanité (pour garder l’accent de notre guide), trajet pendant lequel nous ne manquerons pas de passer devant la gare .Après la visite guidée, nous découvrons les saveurs de la cuisine locale dans un restaurant assez insolite appelé : CHEZ LAPIN . C’est également notre première dégustation de vin de porto pour accompagner entre autre le chorizo flambé sous nos yeux et la morue dont on dit qu’il en existe 365 recettes différentes .Notre séjour sera hélas trop court pour vérifier ce dicton . Petit déjeuner dans une ambiance chaleureuse avant de partir pour Gaia dans une euphorie collective car nouvelle surprise ! : nos belles voitures restent au parking et c’est en petit train que nous déambulons au travers de la ville, découvrant les monuments principaux, sans oublier évidemment de passer et repasser devant la Gare, que nous réussirons certainement à visiter à un moment donné. Notre ballade se termine sur les quais où se trouve la plupart des caves qui font la réputation de la ville. Une visite s’impose à la cave Sandeman ,cave sélectionnée en amont et en aval du douro ( Porto et plus tard à Régua) avec à la fin de ce tour enchanteur animé par « Zorro» notre guide en cape et chapeau . La visite se termine par une dégustation de vins nous permettant d’en apprécier pleinement toutes les saveurs et arômes divins . Un programme extrêmement chargé pour l’après midi impose une restauration en conséquence, c’est dans une «Adega» (restaurant a plats typiques) que nous déjeunerons avec des plateaux de jambons, saucissons, fromages desserts variés aux saveurs et couleurs comblant tous nos sens simultanément. Le café a du être pris au pas de course, notre car nous attendait, alors que certains pensaient faire une sieste le voyage n’a duré que quelques minutes, pour descendre de l’autre côté de la rive, ou sortant de nulle part deux trolleys s’arrêtent nous invitant à monter pour une ballade de bout en bout de la ligne. Ces tramways du passé datant des années 40 terminent notre ballade en se garant dans leur musée, que nous visitons. Notre guide nous avoue que nous étions son premier groupe de la saison et, que son français allait être mis à l’ épreuve, aussitôt beaucoup d’entre nous la rassurent, et pour le reste sa charmante prestance et son charme contribuèrent au fort intéressement de notre gente masculine pour ces moyens de transport datant d’une autre époque. Pendant notre ballade en tramway, certains avaient repéré face au musée un héliport sur l’eau, sur lequel un hélicoptère attendait paisiblement ses passagers, loin de penser que c’était à notre attention, la surprise fut de taille lorsque l’accès nous fut ouvert et par groupes de 5 nous effectuons un vol de 15 minutes au dessus de la ville. Encore une fois on hallucine, beaucoup d’entre nous effectuaient leur premier vol en hélico. Un petit répit s’imposait, notre car nous ballade le long de l’océan, nous découvrons les plages de Porto et descendons du car pour rejoindre à pied un bar situé sur la plage ou nous nous remettons de nos émotions au calme .On repart, traversant la ville, pour descendre cette fois ci en plein centre pour enfin visiter cette fameuse gare. La décoration est magnifique, des fresques d’azulejos sur tous les murs retraçant des scènes de la vie populaire et périodes de l’histoire portugaise. Une anecdote : construisant sa gare comme un monument, l’architecte en négligea le côté pratique et utile, et oublia... les guichets de vente !. C’est au restaurant typique « Tripeiro » que nous terminerons notre périple de Porto, car le lendemain nous prenons enfin nos bolides pour remonter le fleuve jusqu’à Régua . Porto - Régua, 100 Km à vol d’oiseau, par la route c’est une autre histoire, une halte s’imposait, plutôt deux, une pour l’apéro chez Manuel, le convoi passant dans son village, un arrêt à donc été prévu au milieu d’une forêt de sapins et d’eucalyptus, petit apéritif comprenant des plats régionaux, de quoi se remplir le ventre en attendant d’arriver au restaurant .13h00 il est grand temps de repartir, le convoi continue son chemin le long des routes sinueuses du fleuve Douro pour arriver à «Porto antigo» lieu d’arrêt de nombreux bateaux de croisière qui remontent le fleuve jusqu’en Espagne. On reprend un apéritif en terrasse, je dis bien apéritif, car certains pensaient que c’était le déjeuner, il est vrai que les nombreux plats d’en cas ont porté à confusion, mais une fois à table l’envie de goûter à tout à été plus fort, il allait être difficile de reprendre la route, il nous restait à peine une cinquantaine de kilomètres pour atteindre Régua. Une fois repartis, en cours de route apparaissent peu à peu les vignes du vin de porto, des paysages magnifiques de vallées ou, au fond, le fleuve Douro parait danser tout comme notre longue file de voitures sur ces petites routes . Régua, c’est depuis cette ville que les barriques de vin de Porto étaient transportées en bateau jusqu’a Gaia à Porto ou le vin vieillira dans les caves. Une fin d’après midi libre permettra la visite de cette petite ville paisible avant de nous retrouver pour un dîner surprise pour un de nos participants. La vallée du Douro Cette région de vignes disposées en terrasses, qui produisent le fameux vin de Porto, est l’une des plus belles et caractéristiques du pays. Le premier dîner à Régua, réservait une surprise à Hélène, dans l’après midi il a été commandé un gâteau pour fêter son anniversaire jusqu’au bout de la nuit. Après une journée culinairement chargée chacun regagnait sa chambre pour se retrouver le lendemain au petit déjeuner. SANDEMAN, visite de la zone de production, ballade parmi les vignes, visite des chais commenté par notre guide . La fin de la visite comme à Porto se termine par une dégustation de vins, qui finalement se transforme en apéritif, car le déjeuner a été prévu sur place avec l’aimable collaboration de Sandeman.Un bol de soupe traditionnel suivi de plats typique régionaux ont encore une fois fait le plus grand bonheur de nos papilles. Nous repartons en direction de Vila Réal découvrir une demeure, le célèbre manoir de Mateus magnifique édifice des comtes de Vila Réal à l’architecture baroque, la visite ne pouvant se faire en une fois, nous avons du nous séparer en deux groupes, sitôt dit sitôt fait laissant nos deux guides stupéfaits : les hommes d’un côte les femmes de l’autre, tout simplement. En fin de visite nous sommes rejoints par quelques membres du porsche club du Portugal, dont son représentant de la zone Nord. Nous en profitons pour les convier à notre dîner. Les plus courageux on continué le programme qui était très chargé ce jour, allant jusqu’à Lamego, petite ville non loin de Régua . Là nous attendait quelques 700 marches à gravir, pour au sommet découvrir le sanctuaire de «Nossa senhora dos remedios» duquel nous découvrons des vues magnifiques de la ville. Nous nous retrouvons pour le dîner au restaurant de l’hôtel, avec nos invités du club Portugais. Puis sorti de nulle part apparaît un groupe folklorique en tenue régionale. Dés les premières notes de musique une incroyable féerie toucha nos membres, l’ambiance générée emportera chacun de nous a battre la mesure ( au plus grand regret de la fragilité des tables qui n’ont pas résisté et en resteront marquées à jamais, et ce sous l’oeil agacé de la propriétaire des lieux dont nous ignorions totalement la présence. Un compromis a été trouvé afin d’indemniser les dégâts causés, mais à ce jour nous attendons encore la facture.)L’ambiance est indescriptible, je pense que ce groupe folklorique gardera en mémoire notre passage. Le lendemain nous repartons en direction de la côte, une centaine de kilomètres parcourus sur voie rapide, pour arriver à Aveiro plages, ou nous déjeunerons et découvrirons ces magnifiques maisons rayées de couleur rouge et bleu.En après midi nous nous dirigeons vers Aveiro ville ou nous stationnons nos véhicules au parking de l’hôtel et embarquons sur des bateaux moliceiros jusqu’en ville que chacun découvrira à son rythme. Après Régua, le changement de région nous mène au bord de mer à Aveiro qui entourée de salines est la capitale Portugaise du sel, ville étape obligatoire entre Porto et Lisbonne ou nous n’avons pas manqué de faire une halte . La ville est composée de nombreux immeubles de style «art nouveau» aux magnifiques façades, il y est agréable de se promener et d’y découvrir des trottoirs en pavés blancs et noirs avec de nombreux motifs. La ville est pleine de couleurs, les façades des maisons aux couleurs pastels, les bateaux magnifiquement décorés nous ont enchantés. Le dîner est en ville au restaurant «Telheiro» ou encore une fois de plus les plats étaient somptueux.Notre bateau nous reconduit à l’hôtel, certains sont rentrés a pied longeant le chenal qui se termine en lac juste devant notre hôtel. Batalha 150 km au dessous d’Aveiro, arrêt historique commenté par Hélène qui m’a beaucoup aidé en s’improvisant guide. Bâti en pleine campagne, ce chef-d’œuvre de l’architecture médiévale européenne a plutôt une vocation politique. Un peu d’histoire: Aljubarrota, 15 août (jour de la fête de la Vierge!) 1385, l’armée portugaise du roi João I anéantit, à l’issue d’un combat particulièrement saignant, ses puissants adversaires espagnols. C’est un moment de gloire dans l’histoire du Portugal. Avant le combat, le roi avait fait le voeu, en cas de victoire, de remercier la Vierge en lui construisant une église qui surpasserait toutes les autres réalisations. C’est ainsi que sera fondé, à 15km du lieu de l’événement, le ‘Monastère de la Bataille’ avec l’Église Notre Dame de la Victoire. Nous continuons notre ballade vers Obidos. Des murailles, on admire un magnifique panorama sur la ville, et la région. On peut observer des kilomètres à la ronde, dans un calme apaisant, bien loin de l’agitation d’une grande ville. Les murs des maisons sont d’un blanc éclatant, mis en valeur par des touches de couleur vives, comme un peu partout au Portugal. Ce qui frappe dans cette ville, c’est son excellent état de conservation. Il faut dire que pendant toute la première moitié du 20ème siècle, la ville a été restaurée, lui redonnant tout son éclat ancien. Si on n’est pas sujet au vertige, marcher le long de ces murailles permet de découvrir les différents monuments de la ville. Outre le superbe et imposant château, plusieurs églises embellissent la cité médiévale. L’église de Santa Maria, la principale église, a été fondée, selon la tradition, pendant la période Wisigothique du pays, puis a été transformée en mosquée lors de l’occupation Arabe. Lisbonne, ou nous arrivons en soirée, comme à Porto, juste le temps de stationner nos véhicules et monter dans le car, direction le «Rossio» ou un dîner avec spectacle de Fado nous attentait. Le fado est un genre musical portugais qui prend la forme d’un chant mélancolique généralement accompagné par des instruments à cordes pincées. Le chanteur de fado exploite en général des thèmes récurrents : la saudade, l’amour inaccompli, la jalousie, la nostalgie des morts et du passé, la difficulté à vivre, le chagrin, l’exil... Ce chant fut d’abord chanté dans les quartiers mal famés avant d’atteindre la bourgeoisie. Le fado fut le chant national du Portugal à l’époque du dictateur Salazar.Le mot fado vient du latin fatum, qui signifie « destin ». Après dîner nous effectuons une petite visite improvisée de la ville détournant notre car de son trajet contractuel. Le lendemain nous descendons à Belem, ou à partir de là nous nous promenons le long des monuments, la tour de Belem qui est la porte d’entrée de la ville par la mer, Pendant des siècles, la tour fut principalement utilisée comme une prison, dont les cellules souterraines étaient régulièrement inondées, puis nous découvrons le monument des découvertes Inauguré en 1960 pour le 500e anniversaire de la mort d’Henri le Navigateur, ce monument de 50 mètres de haut est un hommage aux explorateurs et aux personnalités de l’époque des grandes découvertes. Très cher aux Lisboètes, il rappelle les grandes expéditions portugaises et le rôle important que joua le pays dans la l’exploration de ces terres inconnues.Après déjeuner nous longerons le monastère des Jeronimos magnifique édifice destiné aux religieux de l’ordre des hiéronymites. Il a été en grande partie financé par les profits du commerce d’épices et aux richesses rapportées des grands voyages de découverte portugais du 16e siècle. Un goûter obligatoire se fait non loin du monastère, pas question d’aller à Lisbonne sans goûter la pâtisserie typique de la cuisine Portugaise, il s’agit d’un flan servi tiède recouvert de cannelle ou sucre glace, l’emplacement de la pâtisserie à donné le nom à ce gâteau : Pastel de Belem, également appelé Pastel de nata. Le reste de l’après midi est laissé libre à chacun, et on a même appris le passage de certains dans la boutique Porsche Design. Des visites étaient prévues pour ceux qui le désiraient, et avons donc visité pour commencer le musée du coche, ou nous avons vu une magnifique collection de carrosses La visite débute dans la galerie principale, par la présentation d’un carrosse en bois - sans aucun ornement particulier - qui fut la propriété de Philipe d’Espagne. Au fur et à mesure de la visite, se dévoilent des modèles de plus en plus luxueux. Les modèles exposés présentent ainsi des ornements intérieurs velours rouge et or et extérieur sculptures allégoriques de couleur or. Trois spacieux carrosses baroques sont également de la partie dans ce premier espace du musée. Il s’agit des pièces maîtresses de l’établissement. Façonnées à Rome en 1716 pour l’ambassadeur portugais au Vatican, ces pièces sont dotées de fioritures extravagantes - intérieur en peluche, statues dorées - et représentent le summum de l’exubérance.Puis nous visitons le musée de la marine, exposant au travers de somptueuses maquettes des caravelles, des navires militaires, corvettes et sous marins, on y verra par ailleurs divers instruments de navigation et cartes du 16ème siècle.La visite se termine par une salle gigantesque exposant des bateaux grandeur nature et hydravions. Le rendez vous avec notre chauffeur était encore a deux petites heures, le temps de sortir du musée et de nous engouffrer dans un car touristique à étage sans toit, nous nous sommes laissés porter tout autour de la ville pour redescendre au point de départ.En attendant que tout le monde se regroupe nous assistons à la relève de la garde face au musée de la Présidence de la République. Une fois regroupés, nous nous dirigeons vers le restaurant ou nous dînerons avec certains membres du club porsche du Portugal dont son président Carlos Brizidio, Photo ci dessous à droite portant un toast a notre rencontre. Le menu de ce restaurant (sélectionné par Mr Brizidio) à été simple à choisir : pas le choix, tous les plats typiques y étaient et à volonté. Nous avons passé un grand moment convivial et soudé des liens d’amitié entre les deux clubs, nous étions prêts pour la journée du lendemain organisée par le club porsche du Portugal. Samedi 4 Juin, nous nous rassemblons non loin de la tour de Belem ou nous rejoignons le porsche club du Portugal pour une journée entièrement organisée par leur soins,ainsi nos 26 porsches sont rejointes par une trentaine de porsches ibériques, une cinquantaine de kilomètres a faire,admirablement encadrés et guidés. Il était impossible de nous perdre, quelle organisation !, nous faisons une halte à Azeitao visiter la cave «Periquita» encore une magnifique demeure, avec en finalité une dégustation. Puis faisons route pour Sétubal, ou juste à côté nous nous baladerons dans une magnifique montagne appelée « Serra da Arrabida» aux paysages fantastiques. Après quelques heures de ballade, nous nous dirigeons vers le restaurant ou Le déjeuner se déroule dans une superbe ambiance, avec échange de cadeaux . Les caves «Periquita» et ci dessous la Serra da Arrabida qui se situe à coté de Sétubal Une bien longue file de Porsches tout le long de la Serra, et le parking réservé face au restaurant. Extraordinaire cette 964 jaune qui a apartenu à Ayrton Senna avec au dos du siége sa signature . En fin d’après midi, Mr Brizidio nous accompagne jusqu’à l’entrée de l’autoroute Lisbonne-Porto, nous empruntons le plus long pont d’Europe : le pont Vasco de Gamma 17km. En cours de route nous nous arrêtons dîner dans un magnifique restaurant perdu en pleine montagne pour enfin rejoindre l’hôtel Pena à Penafiel, dernier hôtel de notre rallye La fin approche, de bonne heure nous quittons Penafiel, dernier hôtel de notre excursion et prenons la route en direction de Gijon avec une pause déjeuner en cours de route en Espagne et quoi de plus normal que d’y manger une paella. Le convoi repart pour arriver à l’embarquement. Un retard, un cafouillage à l’arrivée nous donnera des sueurs froides et moment de panique sachant que certains membres étaient perdus en ville à l’heure d’embarquer. Mais ces moments ont vite été oubliés lorsque toutes les voitures se sont retrouvées sur le bateau. Il est assez difficile de retranscrire par écrit toute l’émotion, les ressentis, et cette incroyable dynamique qui c’est crée pendant ce rallye, tout comme placer les 4000 photos, mais le principal est là Je tiens particulièrement à remercier Claude pour la confiance qu’il m’a accordé pour la réalisation de ce rallye, je remercie Héléne qui s’est transformée en guide et m’ a énormément aidé ,les employés de ma société et particulièrement Valérie, qui m’ont permis de pouvoir m’absenter pour la préparation de ce rallye. Merci à Carlos Brizidio Président du club porsche du Portugal pour son aide et sa participation ainsi que tout ceux qui ont fait de ce rallye une complète réussite . Un grand merci au Centre Porsche de Lorient, Mr Ancel Frédéric pour sa participation finanManuel cière à notre Rallye . Rallye du Muscadet Juin 2011 Dimanche 19 juin 2011, 7ème édition du Rallye du Muscadet à travers le vignoble nantais. RDV est donné à la concession Porsche de Nantes où nous sommes accueillis autour d·un café accompagné de succulentes viennoiseries. La fraîcheur du petit matin n·a pas découragé nos nombreux porschistes prêts à prendre le départ avec le précieux sésame , je veux bien sûr parler du Road Book . Pour le reste , le sens de l·observation et une bonne dose de bonne humeur permettront à tous d·arriver à l·heure au Domaine de la Pervenchère pour un déjeuner champêtre . Mais avant, une étape à mi-parcours obligatoire et bien agréable au Domaine de la Chapelle st jean pour une dégustation de Muscadet . Après 3 heures et plus pour certains, tout le monde se retrouve avec le sourire pour le verre de l·amitié pendant que M. SANTIN et son équipe font les comptes pour le classement Ànal. Une seule marche de podium où plutôt un estrade car bien sûr tout le monde est premier. Encore une fois, simplicité, convivialité et amusement ont su faire la réussite de cette journée et c·est avec impatience que nous attendrons la 8ème édition. Valerie Festival Porsche au Mans juillet 2011 Cette année, le festival porsche était organisé au Mans, 2725 participants et plus de 1000 véhicules de la marque. Événement organisé par Porsche, Le Club Porsche France et Michelin, partenaire de la marque. Et ce ne sont pas les raisons qui manquent pour faire la fête : - Les clubs Porsche Françe célèbrent leur 50 ème anniversaire - 30 ème anniversaire de la Porsche 944 - 25 ème anniversaire de la Porsche Cup - et enfin le 60 ème anniversaire de la participation de Porsche aux 24h00 du Mans, ce n’est donc pas un hasard ce choix du circuit BUGATTI au Mans pour ces événements. Le festival Porsche est organisé tous les deux ans, cette année c’est pendant 3 jours (du 15 au 17 Juillet) que nous fêterons cet événement, la dernière édition était organisée au circuit Castelet. C’est avec une certaine réticence que je signe le chèque de mon inscription à cet événement, au fur et à mesure que je coche les cases je vois le montant total atteindre une somme que je ne m’attendais pas, et encore plus surpris de voir ce montant presque doubler validant la participation de ma conjointe. Je dé valide ma participation aux roulages circuit, après tout, pour moi ce n’était pas primordial, grâce au club nous avons nos propres journées sur ce mythique circuit , en contrepartie je prends une série glisse à maison blanche avec le driving school. Cher, mais je me suis dit que l’événement allait vraiment en valoir la peine : un lieu mythique, un programme vraiment complet, en plein juillet, enfin tout pour justifier mon inscription. Je suis arrivé en fin de matinée le vendredi, je m’attendais à certaines difficultés pour rejoindre le lieu de stationnement, et fut un peu surpris par la fluidité, et bon nombre de places de parking vides, mais le plus fort du festival devait être le lendemain, finalement tout le week end la foule que s’envisageais n’était pas présente, peut être à cause de la date choisie, ce pont du 14 juillet, et sûrement aussi à cause de cette sacrée météo : Le vendredi a été une belle journée, mais samedi la pluie a un peu gâché l’événement et un dimanche froid, indigne d’une journée d’été. De plus le prix demandé pour assister au festival comme simple spectateur était exorbitant, peut être un choix voulu par Porsche, ou peut être une erreur stratégique. Quoi qu’il en soit, il y avait quand même tout pour passer un bon week end, voir cette imposante structure mise en place par Michelin, et un paddock rempli de merveilles : l’histoire des RS, toutes ces Cup alignées côtoyant les RSR une 935, on verra aussi une 917 qui participera dans la course historique ainsi qu’une 910 entre autres. Des modèles sortis du musée étaient présents : 935, RSR turbo la 924 GTP la 911 du Dakar 1984, une carrera 2.4, une carrera abarth .... Mais il n’y avait pas que les voitures, étaient présents des pilotes de grand talent : Gérard Larousse, Yannick Dalmas, René Metge et Romain Dumas La montée des marches menant au village réservait une surpise : elle était là cette 918 RSR, incroyable, la voir se matérialiser devant nos yeux, magnifique, elle portait le numéro 22, petit clin d’oeil à la victoire de la 917 aux 24h du Mans. A côté de la 918 la GT3 R hybride, bien en évidence, représentant l’avenir de la marque par cette technologie hybride que se soit en compétition ou dans les véhicules de série. Dans le village étaient présent bon nombre d’exposants installés dans les boutiques, un passage obligatoire se fera à la boutique de vêtements tout comme au camion Porsche Design bien sur. On regrettera un peu le manque de présence de ces vendeurs de voitures miniatures, et les bouquinistes, sinon , on trouvait les montres BRM et une exposition de motos anciennes ainsi qu’une piste de slot racing. Les enfants n’étaient pas oubliés, ils pouvaient participer conduisant des voiturettes de la marque évidemment sur un mini circuit spécifiquement tracé à côté des boutiques à leur attention. Un rallye touristique était organisé le samedi, sous la pluie malheureusement, 50 participants pour ce rallye avec distribution de cadeaux et remise de prix. Etait organisée une course de la Carrera Cup d’une durée de 1h30 . Plusieurs baptêmes étaient proposés dans une Cup, une 996 RSR et une 997 turbo S. La ou plutôt les parades étaient un moment vraiment très appréciées, Incroyable par le nombre de véhicules en piste en même temps, tous les modèles étaient présents en même temps sur le circuit, des porsches à perte de vue, quel moment de pur bonheur. La soirée des 50 ans a été une complète réussite, un dîner en plein air sur la piste, organisé par la fédération des clubs, la surprise était le lieu du dîner : sur la piste même au pied de l’horloge. Le samedi soir ambiance danse floor animée par un groupe ou presque un millier de participants étaient venus danser au son des tubes des années des victoires de la marque. A Maison Blanche, à côté du circuit Bugatti, étaient organisés des cours de conduite sur des porsches 911 carrera, ainsi que sur une autre partie de la piste aménagée à cet effet des cours de drift, très amusant et vraiment loin d’être évident . On attend avec impatience la prochaine édition, avec quelques modifications je l’espère. Une scéance d’autographes ? ZUFFENHAUSEN PELERINAGE A ZUFFENHAUSEN Grâce à la FEDERATION DES CLUBS , nous avons été parmi les heureux élus à effectuer le pèlerinage au « SAINT DES SAINTS » : l·usine PORSCHE de ZUFFENHAUSEN . Nous optons pour un voyage en avion vers STUTTGART où nous arrivons la veille de la visite, le temps de découvrir avec la vieille ville et d·apprécier la gentillesse des Souabes . Le JEUDI 7 JUILLET au matin , les premiers pèlerins se croisent dans l ‘hôtel STEIGENBERGER, se reconnaissant au blason caractéristique de leurs chemises . A 9 heures, SYLVAIN HOUY rassemble et compte ses ouailles avant de nous faire embarquer dans le bus qui nous amène à la PORSCHEPLATZ à ZUFFENHAUSEN : ce grand rondpoint dessert : le musée PORSCHE, l·usine et un concessionnaire . La matinée est consacrée à la visite du musée, nous permettant de réviser l·histoire de la marque , depuis les créations de FERDINAND PORSCHE, dont la COCCINELLE , le lointain ancêtre , jusqu·à une CARRERA GT , en passant par toutes les générations de 911 , les 356,les voitures de course, toutes superbement restaurées à en faire « saliver » les amateurs de CLASSICS. Nous prenons également quelques leçons d·anatomie, avec des écorchés de moteurs et une 911 sciée en deux( âmes sensibles s·abstenir ). A la sortie de la boutique cadeaux, MATTHIAS MENER, chargé des relations avec les clubs et dont la gentillesse et la disponibilité sont appréciées par tous, nous fait traverser la place et franchir l·enceinte du temple : L·USINE . Un ascenseur nous conduit au restaurant VIP où un excellent déjeuner nous est servi avant le départ à 14 heures pour la visite en trois groupes . Notre accompagnateur nous amène d ‘abord visiter la Àn de la chaîne de montage , où , sans logique apparente, 911, BOXSTER, CAYMAN de toutes couleurs et conÀgurations se suivent , tandis qu·au sol des chariots Àlo-guidés , pilotés par la gestion informatique, délivrent les bonnes pièces au bon poste de montage et au bon moment , selon les options choisies par le client . La voiture terminée redescend au niveau 0 pour un essai routier . Puis nous traversons la cour de l·usine, en longeant les bâtiments historiques en briques ,d·ailleurs classés, pour accéder au bâtiment des pièces détachées , dont la gestion est à « Áux tendu » , avec à peine une journée d·avances de stock . La visite se termine par la chaîne de montage des moteurs où règne , comme dans les autres chaînes , une atmosphère de calme absolu, mais dans l·efÀcacité . C·est ici que s·effectuent les tests moteurs : tous sont testés « à froid » et certains tirés au hasard sont testés « à chaud » . La visite se termine vers 16 heures ; nous aurions tellement aimé en voir plus et ramener des souvenirs , mais : les photos sont strictement interdites . Retour à l·hôtel en attendant le dîner du soir offert par PORSCHE à tous les pèlerins , Nous décidons de rester quelques jours à STUTTGART pour faire du tourisme , dont une visite au musée MERCEDES , où nous croisons quelques pèlerins de la veille : nous ne sommes pas des intégristes ! Il faisait très chaud à STUTTGART en ce début JUILLET ; nous nous rafraîchissons avec une bonne glace de chez …. SANTIN . Jean-Philippe CARAMANIAN Sortie à DURTAL 04 Septembre Organisé par Jean Didier, Valérie et François, cette sortie ayant pour départ au Chateau de DURTAL nous mènera jusqu·au chateau du Plessis Bourré en passant par le Val de Loire. Après un petit déjeuner au chateau de Durtal, nous pattons à la découverte de ses splendeurs, verrou stratégique dominant le Loir, cette véritable forteresse protégeait Angers. La construction initiale du XIème siécle de Foulque Nerra va se transformer au cours de âges pour devenir ce somptueux palais des XV, XVI et XVIIème siècles, qu·aimait fréquenter les rois de Françe d·Henri II à Louis XII. L·histoire veut également qu·il ait été, malgré lui, le lieu de la préparation de la Saint Barthélémy.Exemple tout à fait remarquable du passage du moyen âge à la renaissance, véritable leçon d·architecture, Le Àer château des comtes d·Anjou protège toujours la ville de Durtal, blottie sous ses murailles.Après Henry II,Charles IX, Catherine de Médicis, Louis XIII, nous allons découvrir l·une des plus grandes cuisinies d·Europe, ses cachots, ses oubliettes, sa galerie des batailles, son chemin de ronde .... Après la visite du chateau de Durtal, nous prennons la route, nous traversons la Forêt de Chambiers (cadre naturel préservé depuis le XIème siècle). Nous arrivons au petit village des Rairies, qui est considéré comme l·un des sites producteurs de terre cuite les plus anciens de France, ce succès trouve son origine dans la nature des lieux : un sous sol argileux dont la pureté de grain, exceptionnelle, a séduit les fabricants. Aujourd·hui, quatre briquetiers continuent à faire vivre la tradition locale et leur clientèle dépasse les frontières de notre pays. Nous continuons notre ballade longeant le Loir jusqu·à Bazouges, suivant ensuite la direction d·Angers et faisons une halte afain de rassembler le convoi de voitures, pour le déjeuner au château du Plessis Bourré. Le château du Plessis-Bourré est situé sur le territoire de la commune d·Écuillé dans le Maine-et-Loire, à une quinzaine de kilomètres au nord d·Angers, à mi-chemin des vallées de la Mayenne et de la Sarthe. Il Àgure parmi les châteaux de la Loire n·ayant que peu subi de modiÀcations quant à son architecture extérieure depuis sa construction, il y a plus de quatre siècles, ce qui en fait un lieu sollicité pour des tournages. Jean Bourré, grand argentier et principal conÀdent du roi de France Louis XI, fait l·acquisition du domaine du Plessis-le Vent, propriété de la famille de Sainte-Maure le 26 novembre 1462. Sur cet ancien manoir, il fait construire de 1468 à 1473 le château actuel. Plus tard Charles Bourré fut chambellan du roi, seigneur de Vaux et de Beaumont. Le château reçut la visite de deux rois de France au XVe siècle : Louis XI, le 17 avril 1473, lors d·un pèlerinage à Notre-Dame de Béhuard ; Charles VIII, le 10 juin 1487, accompagné de sa sœur aînée, la régente Anne de Beaujeu. En 1751 le château est acheté par la famille de Ruillé et Jean-Guillaume de Ruillé est exécuté en 1794. En 1850, le château est à vendre. Personne ne veut l·acheter et le château risque d·être transformé en carrière de tuffeau quand Maître Avenant, notaire à Angers, soucieux de préserver le site, décide de l·acheter en 1851. En 1911 il est acheté par Henri Vaïsse, neveu de Claude-Marius Vaïsse, préfet et sénateur de Lyon sous le Second Empire, surnommé le «Haussmann Lyonnais». Au décès de Henri Vaïsse, celui-ci lègue le Château à son neveu François Reille-Soult, Duc de Dalmatie, député de Tarn, qui l·ouvre au public et crée le circuit de visite. Le château est classé (avec la pièce d·eau, les douves et les avenues) au titre des monuments historiques par arrêté du 1er juin 1931. Il abrite aussi des chefs d·œuvre, tapisseries, tableaux, boiseries et meubles : Le plafond à caissons de la salle des gardes forme vingt-quatre tableaux. L·auteur des peintures du plafond à caissons est anonyme. Six grands caissons comprennent chacun quatre hexagones ; seize de ces tableaux afÀchent une symbolique des alchimistes à l·époque, notamment inspiré des trois grands principes actifs : le mercure, le soufre et le sel ; les huit autres Àgurent des scènes proverbiales et sont d·« esprit malin et hardi ». Cette hardiesse est telle que les tableaux furent dissimulés au XVIIIe siècle au regard des hôtes. une Vierge aux douleurs, en bois polychrome. deux tapisseries des Flandres, inspirées des Actes des apôtres. Une tapisserie du martyr de saint Étienne. un portrait de Jean Bourré en 1461 et un de Marguerite de Feschal, son épouse, un portrait de Charles Bourré peints au XVIIe siècle. deux natures mortes signés Quentin de la Tour. de nombreux meubles sont aussi des objets classés En 1945, l·hermétiste Eugène Canseliet publie Deux logis alchimiques, en marge de la science et de l·histoire qui prolongent Les demeures philosophales de Fulcanelli, et dans lequel il afÀrme que le château du Plessis-Bourré est ornées de symboles alchimiques et ésotériques. Il n·y a cependant aucun élément historique qui permette cette interprétation, et, « l·idée que des monuments ou des œuvres d·art contiennent un symbolisme alchimique ne remonte qu·au XVIIe siècle » Le château a servi de décors à différents Àlms parmi lesquels : 1970 : Peau d·Âne, de Jacques Demy, avec Catherine Deneuve et Jean Marais Louis XI, de Jean-Claude Lubtchansky 1989 : Jeanne d·Arc, de Pierre Badel (téléÀlm) 1997 : Le Bossu, de Philippe de Broca 2003 : Fanfan la Tulipe, de Gérard Krawczyk, avec Vincent Perez et Penélope Cruz 2007, diffusé en 2008 : La Reine et le Cardinal (téléÀlm), avec Philippe Torreton 2009, au cinéma en 2010 : La Princesse de Montpensier, de Bertrand Tavernier Après la visite de ce majestueux chateau, nous reprenons nos bolides pour une dernière ballade sur les routes Anjevines. Nous traversons les communes d·Ecuillé, Sceaux d·Anjou, Le Lion d·Angers, Grez-Neuville pour Ànir notre journée à la guinguette du port Albert à la sortie de Feneu. Jean Didier, Valérie et François Circuit : Maison Blanche 11 Septembre A la découverte des ABERS Samedi 17 et Dimanche 18 Septembre Le rendez vous est donné le Samedi 17 septembre au Port de l·Aber Wrac·h commune de Landéda à 12h00 pour le déjeuner. Début d·une sortie touristique se déroulant sur deux jours, un concept qui a plu à tous les participants, à tel point que nos organisateurs souhaitent renouveler ce nouveau concept l·année prochaine. Port de L·Aber-Wrac·h Seul port de plaisance entre Brest et Morlaix, L·Aber-Wrac·h constitue le point de départ idéal de la navigation côtière du Nord-Bretagne et l·escale d·avitaillement privilégiée des transmanche. Le port, situé dans la superbe région des Abers, reçoit des plaisanciers en route vers le Sud. On l·appelait autrefois «le havre de la Palud». C·est vrai, L·Aber-Wrac·h est un petit port bien abrité, placé sur un site naturel à la beauté préservée, au fond de l·aber, là où la mer remonte dans les terres. Un port accessible en permanence par de profonds chenaux parfaitement balisés. •Ancien grand port de pêche -jusqu·à 150 bateaux venaient y débarquer sardines et maquereaux au début du siècle-, L·Aber-Wrac·h s·est tourné vers la plaisance en 1972. Le succès a été immédiat pour ce port à taille humaine et si paisible. Le ponton, équipé de catways, eau, électricité, permet d·accueillir une trentaine de bateaux, jusqu·à 12 mètres. A cette capacité s·ajoutent 60 places sur bouées pour bateaux jusqu·à 18 mètres et sans limite de tirant d·eau. Rénové en 2000 •Le port, cogéré par la commune de Landéda et la CCI de Brest, offre tous les services : carburant, manutention, chantier naval, cale de mise à l·eau, aire decarénage. Des travaux importants ont été réalisés sur les bâtiments pour démarrer la saison 2000. •Le nouveau centre d·activités nautiques regroupe le bureau du port, le Yacht-Club des Abers, les Affaires maritimes, le club de voile de Landéda, la SNSM, le club de plongée ainsi qu·un bloc sanitaire et une laverieséchage entièrement neufs. •La commune compte de nombreux restaurants, crêperies et pubs à deux pas des pontons. Elle offre aussi des sentiers de randonnée pour de belles balades autour de la presqu·île Sainte-Marguerite et des plages de sable blanc à n·en plus Ànir. Le seul élevage d·ormeaux en mer a trouvé sa vitesse de croisière À l·issue d·une thèse de doctorat en Australie, Sylvain Huchette, ingénieur agronome, a réussi à élever des ormeaux en mer, à l·entrée de l·Aber-Wrac·h, à la pointe du Finistère. Aujourd·hui, ses « truffes de mer » se vendent à 80 euros du kilo auprès de grands restaurateurs. Au goût iodé, très Àn, d·une consistance proche de la seiche, l·ormeau est un mets très apprécié mais rare. France Haliotis, seule entreprise bretonne à avoir réussi le pari d·élever ces fragiles gastéropodes en mer. À première vue, Sylvain Huchette, son fondateur, a tout du chercheur passionné et très peu de l·homme d·affaires. Pourtant, après un début chaotique, sa petite entreprise se porte bien. ce Lillois découvre l·ormeau à l·occasion d·un stage en 1995 en Australie. Il y découvre comment produire du naissain d·ormeaux en élevage. La mortalité était très élevée », rapporte Sylvain Huchette. De retour en Bretagne, il a l·idée de développer une écloserie d·ormeaux pour permettre aux ostréiculteurs de diversiÀer leur activité. « Les ostréiculteurs n·étant pas prêts, on a élevé les ormeaux nous-mêmes », poursuit-il. France Haliotis est créé en 2004. À partir de reproducteurs prélevés dans les populations sauvages du Finistère, France Haliotis produit son naissain au sein de son écloserie de Kérazan (près de Plouguerneau). Les larves, à peine plus grosses qu·une bille de stylo, sont élevées durant un an sur des plaques de plastiques couvertes d·algues vertes et immergées dans de l·eau de mer. Au stade de 2 cm, l·ormeau est ensuite emmené en mer, à l·entrée de l·Aber-Wrac·h, au large du phare de l·île Vierge, sur une concession de 5 ha. « C·est un endroit en France qui connaît la plus grande stabilité thermique à 15 °C », précise Sylvain Huchette. L·ormeau s·y développe bien dans des cages en plastique, spécialement conçues par France Haliotis, et plongée entre 10 et 15 mètres de fond. « On relève les cages tous les quinze jours pour les nourrir. L·ormeau est un peu comme une vache, il a besoin de fourrage », explique le responsable de l·élevage. Il faut environ 10 kg d·algues pour faire un kilogramme d·ormeau. Les algues, vertes principalement, sont récoltées localement par les 5 permanents de l·entreprise (aidés par 2 saisonniers). L·ormeau doit ainsi passer 3 à 4 ans dans cet environnement pour atteindre une taille commercialisable. Au Ànal, le produit de haute qualité attire nombre de grands restaurateurs prêts à payer 80 euros le kilo d·ormeaux (pour les particuliers, le prix est plus proche des 100 euros). « Aujourd·hui notre production atteint 5 tonnes par an (soit quelque 100 000 individus) ». Une petite ballade en bateau à partir de Perroz devait nous emmener sur l·Île Vierge, mais le temps en a décidé autrement, l·accès à l·Île étant trop risqué, nous avons navigué un bon moment . Après avoir débarqué nous nous sommes promenés et arrêtes sur les plages pour en Àn d·après midi rejoindre l·Hotel «La Butte» à Plouider ou nous passerons la soirée. Le Dimanche matin, nous sommes rejoints par les participants de cette journée, nous prenons tous ensemble le petit déjeuner et recevons un road book qui nous guidera à la découverte des Abbers, et ayant pour Ànalité la visite guidée du village de Ménéham à Kerlouan Blotti dans les roches de la côte des légendes, Meneham attendait de reprendre vie. Dans ce hameau de Kerlouan, qui fut tour à tour le lieu de vie de militaires, de douaniers et de paysans pêcheurs goémoniers, les chaumières désertées dans les années 50 sont aujourd·hui restaurées une à une. Au XVIIe siècle, le site fut choisi pour faire partie du système de défense côtière contre les ennemis rôdant en Manche, notamment les Anglais. De Meneham, en effet, le regard embrasse une vaste portion de la Côte des Légendes, littoral chaotique des Naufrageurs, alternant pointes rocheuses et plages. Le site a continué à séduire au Àl des siècles et d·autres sont venus s·y installer faisant de l·endroit un hameau vivant en quasi-autarcie. Jusqu·en 1950, le village abritait une cinquantaine de personnes. Puis les habitants sont partis, mais les visiteurs sont toujours nombreux, en toute saison… Sur ordonnance de Louis XIV, la première maison du hameau aurait été construite vers 1685 par Garangeaux, capitaine d·infanterie, sur ordre de Vauban, Commissaire Général des FortiÀcations. Les multiples postes de guet du littoral devaient permettre de défendre la côte face aux ennemis, surtout anglais. Cette notion de défense côtière Àt naître le village de Meneham. En 1817, pendant la Restauration, la maison passe aux mains de la Milice puis à la Compagnie des Garde-Côtes, et enÀn à la douane en raison de la réduction du budget militaire national. Les douaniers occuperont le site jusqu·en 1835. La construction de la caserne remonte probablement à cette époque Succédant aux douaniers, c·est un particulier qui exploite ensuite le site en louant, à prix modique, les bâtiments à des paysans-pêcheurs-goémoniers qui devaient au propriétaire, en plus du loyer, des heures de travail. Progressivement, le village s·organise autour de trois activités : l·agriculture, la pêche côtière et la récolte du goémon. La construction de “maisons à avancée“, d·un puits, de deux fours à pain et de plusieurs chaumières agrandit le village qui vit en quasiautarcie. Au cours de la seconde guerre mondiale, les Allemands, proÀtant de la position stratégique du site face à la mer, occupent Meneham. Jusqu·en 1950, le hameau abritait une cinquantaine de personnes, et le café-chaumière, haut lieu de rencontre et de sociabilité, est resté en activité jusqu·à la Àn des années 1970. Succédant aux douaniers, c·est un particulier qui exploite ensuite le site en louant, à prix modique, les bâtiments à des paysans-pêcheurs-goémoniers qui devaient au propriétaire, en plus du loyer, des heures de travail. Progressivement, le village s·organise autour de trois activités : l·agriculture, la pêche côtière et la récolte du goémon. La construction de “maisons à avancée“, d·un puits, de deux fours à pain et de plusieurs chaumières agrandit le village qui vit en quasiautarcie. Au cours de la seconde guerre mondiale, les Allemands, proÀtant de la position stratégique du site face à la mer, occupent Meneham. Jusqu·en 1950, le hameau abritait une cinquantaine de personnes, et le café-chaumière, haut lieu de rencontre et de sociabilité, est resté en activité jusqu·à la Àn des années 1970. Nous l·avons dit : les habitants de Meneham étaient des paysans-pêcheurs-goémoniers. Ceux qui y ont vécu se rappellent la vie au village : la récolte et le partage du goémon, la culture des légumes sur des lopins de terre, le relevage des Àlets à marée basse puis la vente des poissons au marché de Lesneven, la fabrication des casiers en osier... Les derniers habitants sont partis au début des années 2000 mais de nombreux écrits et photographies témoignent du passé de Meneham. L·Auberge : Autrefois, c·était le bistrot de Meneham. Le dimanche, on se retrouvait devant cette chaumière pour jouer à la pétanque ou danser la fameuse ronde du Pays Pagan. Premier bâtiment restauré du village, l·auberge de Meneham, gérée dans le cadre d·une délégation de service public, propose une cuisine traditionnelle à toute heure de la journée. Les Ateliers des Artisans : Longue de quarante mètres et probablement construite entre 1817 et 1835, la caserne est constituée de six logements, initialement prévus pour les douaniers et leur famille. A l·intérieur dominent d·imposantes cheminées de granit. Aux abords, on trouve également un four à pain et des remises. Transformés en ateliers, ces 6 locaux accueillent des artisans et artistes qui présentent leur savoir-faire. La Maison de Site : ÉdiÀée à la Àn du XIXe siècle, la plus récente des constructions du hameau fut habitée jusqu·en 2003. On y trouve toutes les informations pratiques concernant Meneham et les environs ainsi que des produits locaux. Promenade en Vienne / Maine et Loire 02 Octobre Le rendez vous de cette sortie est donné à l·Abbaye de Fontevraud, dans laquelle l·accueil des participants se fait dans une salle de la cité monastique.Ensuite le choix avait été donné : soit du Karting, soit la visite de l·abbaye,les deux groupes se sont ainsi constitués et séparés. Nous laissons sur place le groupe qui allait faire la visite et partons pour une ballade dans les vignobles de l·Anjou pour Ànir donc sur le circuit du karting ou nous rejoindront plus tard le groupe qui est resté visiter l·abbaye Histoire de l·Abbaye de Fontevraud Fondée en 1101 au carrefour de l·Anjou, de la Touraine et du Poitou, l·Abbaye de Fontevraud fut le monastère le plus riche et le plus important de France jusqu·à la Révolution. Le réformateur Robert d·Arbrissel érigea cette abbaye avec l·aide de Pierre II, évêque de Poitiers. A la tête de plusieurs centaines de personnes, il organisa la vie communautaire depuis Fontevraud. L·édiÀce abritait un ordre masculin et féminin. Le fondateur institua qu·après sa mort, l·abbesse dirigerait l·ordre féminin et masculin. 36 abbesses, d·origine aristocratique, se succédèrent ainsi à la tête de l·abbaye jusqu·en 1792. Parmi elles, on note la présence de 14 princesses. Très vite, l·abbaye reçoit aide et protection de riches familles angevines dont les puissants Plantagenêt, des évêques de Poitiers et du pape. L·abbaye n·a alors de comptes à rendre qu·au Saint-Siège et au roi de France. Durant cette période prospère, l·ordre dirige 123 fondations de l·ouest de la France. La guerre de Cent Ans marque la Àn de cette première période prospère. Au XVIe siècle, la famille Bourbon donne une nouvelle impulsion à l·abbaye. Cinq princesses Bourbons dirigèrent l·édiÀce. Elles réalisèrent des aménagements qui marquèrent déÀnitivement l·abbaye. De nouveaux bâtiments furent construits et des rénovations furent entreprises. Cet appui royal permît à l·abbaye de faire face aux guerres de religion sans encombres. A la Révolution, l·abbaye de Fontevraud est la plus riche et la plus puissante du pays. En 1789, les biens du clergé sont saisis, et trois ans plus tard, un décret ordonne l·expulsion des religieuses vivant dans l·abbaye. En 1804, sous l·ordre de Napoléon Ier, l·abbaye est transformée en prison. Des travaux de conversion furent entrepris jusqu·en 1814 aÀn que l·édiÀce puisse accueillir environ 700 détenus. Elle fut entretenue jusqu·à sa fermeture en 1963. Durant cette période, Fontevraud aurait été l·unes les plus dures prisons de France dans laquelle on notait, en moyenne, deux morts par semaine.En 1975, l·abbaye accueille le Centre Culturel de l·Ouest aÀn d·animer et de promouvoir ce site historique. Visite de l·abbaye L·une des plus importantes abbayes de notre histoire vous ouvre ses portes. Partez donc à la découverte de cet édiÀce surprenant qui vous en apprendra beaucoup sur son histoire et celle de ses occupants. Faisant face à l·entrée du domaine, l·église abbatiale sera la première étape de votre excursion. L·aspect de la façade donne le ton. L·édiÀce est simple et la porte romane extrêmement sobre ne relève pas le style austère qu·afÀche le bâti- ment. La nef présente d·imposants piliers carrés Áanqués de colonnes jumelées sur trois côtés. De petites arcades se succèdent entre ces piliers massifs. Les seules décorations afÀchées dans cette partie de l·église sont des peintures à demies effacées apparaissant sur les murs précédant le chœur. Ce dernier ne possède pas d·ornementation et seules des simples colonnes délimitent sa surface ronde. De superbes gisants polychromes, datant du début du XIIIe siècle, sont exposés dans la nef de l·église abbatiale. Ces statues couchées représentent Henri II Plantagenêt, son épouse Aliénor d·Aquitaine, leur Àls Richard Coeur de Lion et Isabelle d·Angoulême. Ces gisants rappellent les hommes et les femmes de sang royal qui furent inhumés à l·abbaye de Fontevraud. La suite de la visite vous mènera au cloître du Grand-Moutier qui jouxte l·église abbatiale. Il s·agit d·un lieu de passage autour duquel s·organise la vie conventuelle. Au sud, vous vous dirigerez vers le réfectoire tandis qu·à l·ouest, vous atteindrez les communs. La partie la plus intéressante se situe à l·est. En prenant cette direction, vous accéderez à la sacristie, la salle capitulaire et la salle de communauté.La salle capitulaire est une pièce dans laquelle se prenaient toutes les décisions importantes impactant la vie monastique. Cette salle présente deux nefs de trois travées délimitées par deux colonnes s·ouvrant en cœur de palmier. Des scènes tirées de l·évangile, telles que La trahison de Judas, La Résurrection, L·Ascension, ont été peintes sur les murs vers 1563. Des religieuses de sang noble ou royal furent ajoutées sur ces œuvres plusieurs années après leur réalisation. Des peintures entourent également de surprenantes fenêtres géminées à caissons présentant des éléments sculptés en bas-relief.Sortez de la salle Capitulaire, faites quelques mètres sur votre droite et vous arriverez à la salle de communauté. Aussi appelé le chauffoir, cette pièce était réservée pour effectuer des travaux manuels tels que de la broderie, de l·écriture . Il s·agissait de l·unique pièce chauffée de l·abbaye.Non loin de la salle capitulaire et du chauffoir, se trouvent les trois dortoirs de l·abbaye qui devaient accueillir environ 800 personnes. Ces dortoirs comportaient 230 cellules équipées du minimum requis. Les religieux et moniales disposaient ainsi d·un lit, d·une table, d·une commode, de deux chaises et de rideaux. En empruntant la galerie sud du cloître du Grand-Moutier, vous découvrirez une pièce de près de 50 mètres de long dans laquelle les deux repas quotidiens étaient servis. Ce grand réfectoire répondait à une organisation bien précise. Les moniales prenaient place selon leur ancienneté sur des tables qui longeaient les murs. L·abbesse et la grande prieure, quant à elles, étaient placées au fond de la salle, sur une estrade. Chaque repas se faisait dans le silence et le recueillement pendant que des extraits de la bible étaient lus. L·une des dernières curiosités de ce site est sans aucun doute la cuisine romane. Il s·agit de l·édiÀce d·inspiration byzantine faisant face à l·orangerie. Les visiteurs sont loin d·associer cet édiÀce à une cuisine romane tant son architecture tranche avec les autres bâtiments. La cuisine fut construite en pierre, à l·écart des autresbâtiments par crainte du feu. Vous remarquerez certainement son étrange toiture en « écailles de poisson » qui donne un style si particulier à cette cuisine.Une fois que vous aurez Àni votre visite, n·hésitez pas à proÀter des expositions temporaires ou manifestations qu·offre l·abbaye de Fonte vraud. Karting de la Boule d·Or à LOUDUN Circuit de 1150m situé au milieu d·un parc boisé de 6 hectares sur lequel évolue un parc de 50 Karts de 270 à 390 cm3 de cylindrée. Destiné initialement à recevoir des compétitions sportives, ce circuit à été le théâtre de 9 championnats de France. Dirigé par Franck TALON (moniteur diplomé FFSA, détenteur du brevet BDJEPS, et champion de France de Karting 1988), le circuit de la Boule d·Or répond aux normes de sécurité FFSA de catégorie 1, et vous assure une pratique du karting en toute sécurité . Après avoir décoré nos trois champions, nous prennons un petit verre tous ensemble avant de prendre la direction du restaurant . l’après midi s’annonce bien remplie, ballade dans le vignoble et découverte de nombreux chateaux tout le long du parcours comme : le chateau de la Motte CHANDENNIER dans la commune des trois moutiers, le chateau d’ETERNES e enfin le chateau de BREZE avec ses douves asséchées d’une profondeur de 18 mètres et ses nombreuses galeries souterraines que nous visiterons . Les terres sont celles des seigneurs de Brézé depuis le XIe siècle. Les premiers seigneurs de Brézé Àrent de nombreuses donations à l·Abbaye de Fontevraud toute proche. Parmi ces seigneurs de Brézé, on connaît Louis de Brézé qui épousera Diane de Saint Vallier connue sous le nom de Diane de Poitiers. En 1448, Gilles de Maillé Brézé obtient du roi René l·autorisation de fortiÀer le château et fera creuser des fossés. Le château renaissance de style italien et les dépendances ont été reconstruits au début du XVIe siècle par Arthur de Maillé. Urbain de Maillé Brézé sera le premier marquis après que Louis XIII eut érigé le domaine en marquisat en 1615. Il se marie avec Nicole du Plessis, sœur de Richelieu et ils auront deux enfants Armand, grand amiral de France, qui meurt en Toscane à l·âge de 27 ans sans postérité, et Claire-Clémence qui épousera Louis II de Bourbon Condé, le grand Condé et lui transmet ce patrimoine en 1650. Le grand Condé prend la tête de la Fronde, s·oppose ainsi à la régence pendant la minorité du jeune Louis XIV et, en 1653, le château est occupé par des troupes royales. En 1682, Condé échangera le château de Brézé contre la Galissonière, appartenant à Thomas de Dreux. En 1685, Thomas de Dreux, conseiller au Parlement de Paris, se voit conÀrmer le titre de Marquis de Brézé par le roi Louis XIV. Henri Évrard de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies de Louis XVI prolongera la partie renaissance du château, puis son Àls Pierre, évêque de Moulins, et son petit-Àls Henri Simon feront transformer le château qui deviendra néogothique grâce à l·architecte angevin René Hodé (élève de Violletle-Duc). Architecture[modiÀer]Ses douves asséchées sont les plus profondes d·Europe (18 mètres). La pierre de la construction a été tirée du creusement des douves. Il possède un pont-levis et un réseau souterrain du XIIe siècle, toute une partie troglodytique. De style renaissance, il comporte une grande galerie, un logis renaissance en équerre et une tour de l·horloge. Le colombier cylindrique qui date du début du XVIe siècle, de 3700 boulins (trous qui servent de nid aux pigeons), est coiffé d·un dôme à lanternon. L·orangerie possède aussi un lanternon. Le château de Brézé est un des plus beaux exemples d·architecture creusée militaire. On mentionne son nom dès 1063, mais des parties comme les “roches” étaient là bien avant le château, elles datent sans doute d·avant l·an mil. Les douves actuelles ont été creusées à partir de 1448-1450 (fossé environ 10 à 12 m profondeur) puis vers 1525, les douves sont recreusées, elles font alors 18-20 mètres de profondeur,soit environ la hauteur d·un immeuble de 6 ou 7 étages). Elles abritent de très profondes salles souterraines à des Àns de stockage et de garnison et de nombreux souterrains, des chemins de ronde souterrains munis de postes de tir. La plupart de ces souterrains datent du XVème siècle. Ces souterrains ont abrité plus de 500 hommes pendant la période de la Fronde (XVIIème siècle). Ce château, parfaitement inconnu du grand public il y a quelques années, se visite depuis 2000, grace à l·initiative du comte et de la comtesse, propriétaires du château. Les souterrains obstrués par des matériaux venus de l·extérieur ont été déblayés, des fouilles archéologiques ont été faites. Le château souterrain a été très bien conservé, en effet, la pierre est de très bonne qualité. on a pourtant paraît-il un éboulement assez important du souterrain qui passait sous les douves. On peut cependant déplorer que les archives (apparemment très fournies) soient gardées si précieusement par les propriétaires des lieux pour -dit-on “éviter que trop de monde ne s·intéresse au château”.Plus d·un kilomètre de galeries sont accessibles au grand public, pourtant, la partie visitable représente une inÀme partie de ce qui existe Le Château de Brézé est un site archéologique exeptionnel, il possède : - de nombreux chemins de ronde souterrains avec des postes de tir, - un (au moins un) souterrain permettant de passer d·un coté à l·autre des douves sans être vu et sans danger. - de nombreux souterrains qui n·ont pas encore étés déblayés, les destinations et dont les datations sont inconnues... - salles de garnisons- salles de dépôt- des silos,- six celliers de très grandes tailles, très profond,- salles des pressoirs,- une glacière (non ouverte au public actuellement),- une boulangerie souterraine (la plus grande cuisine troglodytique connue de France),- une magnagnerie (ancienne salle de défense des fossés, transformée au XVIIème siècle),- cinq roches ( une seule est ouverte à la visite, une autre est visible) Mais aussi, parait-il (non ouvert au public),- des chapelles,- un fumoir, - de nombreuses cheminés monolithes.... Manuel Circuit BUGATTI 15 Octobre Circuit FAY de Bretagne 22 Octobre Ballade découverte de la Sarthe 30 Octobre Une agréable sortie nous à fait découvrir Le Mans d·une autre façon, bon nombre d·entre nous viennent au Mans pour son circuit, mais sans en connaître ses alentours, sa ville . Notre point de rendez vous se trouve tout simplement et bien sur sur la ligne droite des Hunaudières à l·Hotel ARBOR, ou comme la tradition le veut pour un petit déjeuner d·accueil. Nos organisateurs, Daniel et Claudine CAILLAULT nous présentent le déroulement de la journée, qui s·annonce un peu compliquée au vu du nombre de participants, en effet le record vient d·être battu avec 42 voitures, la ballade après le repas en pleine ville du Mans ne sera pas facile dans la mesure ou il sera quasi impossible de garder le convoi au complet, des points de rendez vous ont étés Àxés en tenant compte de cet inconvénient aÀn de pouvoir tous nous retrouver pour la suite de notre ballade. Après un somptueux petit déjeuner nous prenons la route pour découvrir la magniÀque forêt de Bercé qui à cette période nous dévoile ses plus belles couleurs, la forêt s·étend sur près de 5400 ha La forêt de Bercé, domaniale déjà au XVIIème est réputée pour la qualité de ses chênes. Ses arbres ont largement contribué à la construction des bateaux sur les chantiers navals. Ce qu·il reste aujourd·hui de cette grande forêt n·est pourtant qu·une petite partie de ce qui s·étendait avant depuis la Sarthe jusqu·au Loir quand elle s·appelait Bois des Carnutes. Ce qui caractérise cet endroit et notamment dans la futaie des clos, c·est la longévité de certains arbres... Alignant ainsi leur 300, voir 350 ans certains font Àgure de très vieux messieurs fort bien conservés ! Le chêne Boppe, planté au XVIème mais foudroyé en 1934, le chêne Muriel ou encore le chêne Rouleau de la Roussière en sont d·imposants exemples. Des hauteurs Áirtant avec les 45 m, des circonférences impressionnantes, On à été conquis par les lieux. Puis nous nous dirigeons vers le sud pour découvrir les coteaux du Loir et ses vignobles. Nous visitons une cave renommée des vins de Jasnières et des Coteaux du Loir, ou Joel GIGOU nous fera partager ses passions du terroir et de sa 3,2 L. « Le domaine de la Charrière est exploité depuis 1974 par Joël Gigou qui transmet en douceur ses douze hectares à son Àls. Cet homme passionné et passionnant a des convictions et ne s·en cache pas : il milite pour un pineau d·Aunis pur et pour un chenin minéral et de garde. « Un grand chenin se doit de pétroler ! ». Il ne renonce pas pour autant à des élevages sous bois, mais ce sont des barriques anciennes, de chêne ou de châtaigner de contenances variées. Les viniÀcations se font par parcelles avec le haut de gamme de la maison dénommé « Clos Saint Jacques » en Jasnières. Le terroir est principalement argilo calcaire avec de nombreux silex sur un socle de Tuffeau. Quand l·année le permet, Joël Gigou produit un vin issu de raisins botrytisés, appelé Sélection de raisins nobles. N·attendez pas un vin ultra liquoreux, ce ne sera pas le cas : mais plutôt un vin à l·équilibre cristallin où les sucres Áirtent délicatement avec la fraîcheur dans un équilibre qui n·appartient qu·aux vins septentrionaux.» Le relais de Ronsar nous accueille à La Cartre sur le Loir, ou nous dégusterons des plats typiques Sarthois préparés par le chef qui fait partie des 19 meilleures tables de Sarthe. Nous repartons par des petites routes qui nous font découvrir la campagne Sarthoise, pour arriver en plein centre ville, et traversons le vieux Mans, merci à Daniel et Claudine, ils ont obtenu une autorisation nous permettant d·emprunter ces petites ruelles pavées de la cité Plantagenêt. Un petit passage le long de la muraille Gallo Romaine permettra de réunir le convoi et rejoindre le musée des 24 Heures en passant par la ligne droite des Hunaudières, les virages de Mulsanne et d·Indianapolis. Au musé nous sommes accueillis par Françis PIQUERA, responsable des collections et des expositions du musée pour une visite privée. Le musée à été entièrement rénové et Françis, passionné d·automobile, nous a raconté l·histoire de ces merveilleuses voitures. Le pot de départ nous à été servi dans le musée. Manuel Sortie Concarneau 20 Novembre 2011 La dernière sortie touristique de l·année a eu lieu ce dimanche 20 novembre , avec comme programme une ballade dans la région de CONCARNEAU . Les organisateurs avaient donné rendez-vous à « l·hôtel de la pointe du cap COZ » à FOUESNANT , où 27 d·entre-nous se rejoignent la veille au soir pour un apéritif convivial et un dîner gastronomique . Départ pour la traditionnelle ballade le dimanche matin, sous un doux et réconfortant soleil breton pour arriver au port de CONCARNEAU où nous attend un guide pour la visite de la « ville close » ; tout le monde écoute avec attention l·histoire de la vielle ville , tandis que MICHEL H.. cherche la « maison close » . Nous reprenons nos montures (sous les insultes de quelques écolo-gaucho-grincheux ) et continuons notre ballade ,maintenant conscients que nos gaz d·échappement sont les principaux responsables du réchauffement climatique , ce qui a permis aux possesseurs de cabriolet de décapoter et de proÀter de ce splendide soleil breton de novembre ! Direction la pointe de TREVIGNON , le BELON , traversée de PONT AVEN . Le déjeuner se déroule au « DOMAINE de KERSTINEC » à Áanc de colline avec une superbe vue sur le BELON . Après le café pris en plein-air , soleil oblige , nous reprenons la route pour une ballade côtière avant de nous quitter en attendant avec impatience 2012 et les superbes programmes qui nous attend ( électoral et autres !!!). Merci encore à ANNAÏG et ALAIN GOURLAOUEN pour leur organisation . JP CARAMANIAN Centre PORSCHE NANTES SPORT AUTO NANTES Route de Sautron 44800 St HERBLAIN 0 240 948 250 Centre PORSCHE RENNES RENNES AUTOS SPORTS 50 Rue de la Rigourdière 35510 CESSON SEVIGNE 0 299 831 919 S.A. SPORT AUTO NANTES ET RENNES PASSIONNEMENT !!! CONSULTER NOTRE SITE / www.sportauto44.com