Patient Assistance l`aide aux patients
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Patient Assistance l’aide aux patients GUIDE DE PROGRAM PRIMER Le guide des promoteurs de régimes privés d’assurance maladie sur les programmes d’aide aux patients Your guide to pharmaceutical manufacturers’ patient assistance programs for eligible plan members Accès aux soins médicaux Les programmes d’aide aux patients contribuent à éliminer les obstacles aux traitements Les semaines et les mois qui suivent le diagnostic d’une maladie grave peuvent être émotionnellement éprouvants pour les patients et leurs prestataires de soins. C’est particulièrement vrai lorsque des obstacles surgissent et retardent, voire compromettent, l’accès aux traitements. Ces obstacles, souvent liés aux formalités de remboursement, peuvent sérieusement entraver les efforts de la personne atteinte d’une maladie grave pour recouvrer son équilibre, tant dans sa vie personnelle que professionnelle. Les programmes d’aide aux patients aplanissent le terrain. La plupart de ces programmes sont offerts par des sociétés pharmaceutiques afin d’aider les patients admissibles à obtenir leurs médicaments. Des associations sans but lucratif, des hôpitaux et des organismes de santé publique offrent aussi de tels programmes. En général, les programmes d’aide aux patients apportent bien plus qu’un soutien financier. La plupart ont un personnel qualifié qui comprend des professionnels de la santé spécialisés en soutien individualisé. Certains fournisseurs de ces programmes, dont des sociétés 2 GUIDE DE L’AIDE AUX PATIENTS pharmaceutiques, mettent à la disposition des patients leurs propres spécialistes, qui les conseillent dans la plus stricte confidentialité. D’autres sous-traitent ces services à des agences spécialisées. Selon le programme, les patients peuvent obtenir du soutien par l’intermédiaire d’un centre d’appe ou bien de la part d’un coordonnateur qui leur est personnellement affecté. Il ne faut pas confondre les programmes d’aide aux patients et les programmes de gestion de cas. La gestion de cas, une stratégie des régimes d’assurance-médicaments relativement récente dans le secteur privé de la santé au Canada, est obligatoire pour les patients qui ont des plans de traitement complexes nécessitant des médicaments spécialisés très coûteux. L’une des conditions de la protection exige que les patients et leurs médecins collaborent avec un gestionnaire de cas nommé par l’organisme payeur pour évaluer l’efficacité du plan de traitement. Le gestionnaire de cas peut aussi recommander d’autres options de traitement et orienter les patients vers des programmes d’aide gérés par l’État ou par des sociétés pharmaceutiques pour compléter ou compenser la protection du régime privé. Aide financière Les programmes d’aide aux patients gérés par des sociétés pharmaceutiques offrent un large éventail de types de soutien aux patients, mais l’aide financière est généralement le premier soutien auquel on pense. Tout comme les regimes d’assurance qu’offrent les employeurs, la nature et l’ampleur de l’aide financière varient selon la société pharmaceutique et le médicament visés. Dans les pages qui suivent, vous découvrirez les types d’aide financière offerte par ces programmes GUIDE DE L’AIDE AUX PATIENTS 3 Choisir ses marques Lorsque le brevet d’un médicament de marque expire, des médicaments génériques moins coûteux font leur entrée sur le marché à un prix généralement inférieur à celui du médicament de marque. Pour les patients inscrits à un régime d’assurance axé sur les médicaments génériques, ceux-ci constitueront l’option par défaut et leur prix servira de « valeur de référence » pour le calcul du remboursement par le régime. Les participants qui préfèrent le médicament de marque au médicament générique devront payer la différence de prix entre les deux à titre de quote-part. Pour promouvoir la fidélité à leurs médicaments de marque, les sociétés pharmaceutiques offrent parfois des programmes d’aide aux patients qui encouragent ces derniers à continuer d’utiliser leurs médicaments après la commercialisation de produits de substitution génériques. Elles le font en distribuant des cartes conçues sur le modèle des coupons d’épicerie. Ces cartes sont programmées pour faire office de tiers payeur dans le cadre de la demande de remboursement, et compensent la différence de coût entre le générique et le médicament de marque pour les patients dont le régime ne rembourse que le coût du générique. Échantillons « Les sociétés pharmaceutiques produisent souvent des échantillons de leurs médicaments qu’ils distribuent aux médecins, afin de permettre à leurs patients d’essayer ces médicaments et de s’assurer qu’ils leur conviennent avant d’en acheter la quantité prescrite. » Il est aussi possible de produire des échantillons de médicaments biologiques, mais cela implique une démarche différente. Les traitements biologiques étant généralement injectés ou administrés par perfusion, ils exigent des conditions particulières de manipulation et de réfrigération, et ne peuvent être entreposés en toute sécurité dans le cabinet d’un médecin ou au domicile d’un patient. Au lieu d’échantillons de produits, les fabricants de médicaments biologiques fourniront donc aux prestataires de soins des cartes-échantillons à distribuer à leurs patients. Le patient peut alors présenter cette carte à une pharmacie spécialisée ou une clinique de perfusion pour recevoir un échantillon du médicament biologique. Aide financière ou subvention de la quote-part Les régimes d’assurance-médicaments privés peuvent assujettir le remboursement au paiement préalable d’une quote-part ou d’un montant de coassurance par le participant. Si une personne a besoin d’un médicament biologique qui coûte 30 000 $ par année et que son pourcentage de coassurance est de 20 %, soit 6 000 $ dans cet exemple, le médicament peut devenir inabordable pour elle. Certains programmes d’aide aux patients concentrent Programmes RxHelp MC Les programmes RxHelpMC offrent des économies sur les médicaments de marque. Elles sont accessibles sur le site Web canadien réputé www.RxHelp.ca, qui relie les patients aux programmes d’aide financés par les sociétés pharmaceutiques. Lorsqu’ils présentent une carte RxHelpMC avec une ordonnance valide, les patients ont immédiatement droit à une subvention. En 2012, les utilisateurs canadiens des cartes RxHelpMC ont économisé plus de 50 millions de dollars sur 1,2 million d’ordonnances de médicaments de marque. Le site RxHelp.ca offre divers types de programmes de cartes. Les « cartes de choix du patient » permettent aux patients de continuer de prendre le médicament de marque de leur choix moyennant une différence de coût minime ou nulle par rapport au générique. Les cartes de « programmes d’aide aux patients » contribuent à compenser ou à réduire les frais du patient qui ne sont pas couverts par un régime d’assurance-médicaments public ou privé. Le site RxHelp.ca comprend aussi une base de données qui permet aux patients de rechercher un médicament de marque afin de déterminer si celui-ci est associé à un programme, et qui donne de l’information sur l’aide financière qu’offre chacun de ces programmes. L’année dernière, 91 % des pharmacies ont accepté des cartes RxHelpMC. Pour faciliter la navigation, le site Web comporte aussi un localisateur de pharmacie qui permet aux patients de trouver rapidement la pharmacie la plus proche qui accepte ou distribue des cartes de choix du patient RxHelpMC. Les renseignements personnels des patients ne sont utilisés que pour traiter ou vérifier les demandes de remboursement et ne sont communiqués à aucun tiers. Ainsi, personne, ni le patient ni les payeurs publics ou privés, n’est obligé de payer davantage qu’il n’est disposé à le faire pour obtenir un produit de marque. Les patients peuvent faire une demande de carte RxHelpMC par téléphone ou par Internet, et celle-ci leur sera livrée dans les 5 à 10 jours suivants. Un grand nombre de programmes RxHelpMC permettent aux patients d’imprimer une carte ou d’en télécharger une à leur téléphone intelligent afin de s’en servir immédiatement. Les cartes sont offertes gratuitement, sans aucuns frais cachés ni frais mensuels, et les renseignements personnels des patients sont protégés. 4 GUIDE DE L’AIDE AUX PATIENTS Jeu de cartes Les participants aux régimes d’assurancemédicaments prévoyant le remboursement direct reçoivent de leur employeur une carte qu’ils peuvent présenter au pharmacien lorsqu’ils font exécuter une ordonnance. La carte indique le numéro de contrat (ou de régime) assigné à leur promoteur de régime (en général, leur employeur) ainsi qu’un numéro d’identification (ou de certificat) exclusif, que le pharmacien enregistre dans son système pour déterminer le taux de remboursement d’un médicament prescrit en vertu du régime d’assurance privé. Lorsque leur conjoint est lui aussi inscrit à un régime d’assurance-médicaments avec remboursement direct, les participants peuvent présenter une deuxième carte pour que le pharmacien puisse « coordonner » la demande de remboursement avec le deuxième payeur et déterminer la couverture totale à laquelle ils ont droit. Une fois l’opération effectuée, le pharmacien connaîtra le montant exact que chaque payeur remboursera sur le prix du médicament et, le cas échéant, la quote-part du patient dont il doit exiger le paiement au comptoir. Dans le cadre d’un tel programme, les sociétés pharmaceutiques peuvent émettre leurs propres cartes correspondant aux divers types de soutien financier qu’elles offrent aux patients inscrits à leurs programmes d’aide. Le numéro de contrat désigne alors la société pharmaceutique plutôt qu’un assureur. Selon le programme et le médicament, on peut utiliser la carte avec d’autres cartes de remboursement direct en cas de répartition, ou bien la présenter seule (en l’absence de toute autre couverture privée). GUIDE DE L’AIDE AUX PATIENTS 5 leur aide financière sur le financement de la coassurance, et le montant accordé est parfois fonction de la situation financière du patient. Le secteur ne dispose d’aucune norme sur ce type d’aide financière. L’offre d’une telle aide et les montants varient selon le médicament et la société pharmaceutique. les moyens de payer les médicaments de leur poche pour poursuivre le traitement. En pareil cas, le programme peut fournir une allocation de compassion à ces patients afin de leur permettre de continuer à profiter des bienfaits que le traitement leur a procurés au cours de l’essai. Allocations de compassion et de transition Frais supplémentaires Dans de rares cas, les patients peuvent recevoir ce qu’on appelle une allocation « de compassion » ou « de transition » visant à leur faciliter l’accès à certains médicaments. L’allocation de transition comble la carence de couverture du médicament pendant une période définie. Par exemple, si le patient change d’emploi pendant qu’il prend un médicament qui était couvert par le régime de son ancien employeur, il peut être assujetti à un délai de carence de trois mois avant la prise d’effet du régime de son nouvel employeur. Pendant cette période, le patient pourrait ne pas avoir les moyens de payer ses médicaments de sa poche. Le programme comble alors cet écart en offrant une provision de trois mois de médicaments afin d’assurer la continuité du traitement et d’éviter que la santé du patient ne se détériore au cours de la transition. Une allocation de compassion peut être accordée aux participants à un essai clinique, par exemple. À la fin de l’essai clinique, les participants qui ne sont pas couverts par un régime public ou privé n’ont pas nécessairement Bien que le système de santé canadien soit principalement financé par l’État, les patients peuvent avoir à débourser des frais supplémentaires au cours du traitement. Par exemple, les patients qui habitent dans des régions éloignées doivent parfois faire de longs trajets pour avoir accès à des traitements. Même lorsque les services sont proches, les frais de stationnement à proximité des établissements de santé et des hôpitaux peuvent s’accumuler. Certains patients n’ont pas accès à une voiture ou ne peuvent pas conduire en raison de leur état de santé, et certains symptômes limitent la mobilité des patients et leur capacité d’emprunter les transports en commun. S’ils n’ont pas de réseau de soutien, ces patients devront prendre des taxis pour aller à leurs rendez-vous médicaux. Pour répondre à ce besoin, les programmes d’aide aux patients offrent des services de coordination du transport ou remboursent les frais de déplacement liés aux rendez-vous chez le médecin ou à la clinique de perfusion. Les patients apprécient vivement ce type de soutien, qui les aide à gérer les frais accessoires et souvent imprévus du traitement. Surmonter les obstacles au traitement Étudiante de troisième année à l’Université Simon Fraser, en Colombie-Britannique, Kadi Nicholson a récemment fait délivrer sa première ordonnance de EnbrelMD (étanercept), un médicament biologique utilisé pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Depuis, elle a reçu un soutien financier et de la formation grâce au programme de soutien aux patients EnlivenMD, offert par Amgen Canada aux patients qui ont une ordonnance d’EnbrelMD. Pour apaiser les préoccupations initiales de l’étudiante à propos de l’usage du stylo injecteur SureClickMD, l’une des infirmières du programme s’est déplacée à la résidence universitaire pour lui donner une formation. L’infirmière lui a aussi suggéré des moyens de coordonner son horaire d’études et sa vie sociale avec le dosage du médicament. « Elle a répondu à toutes mes questions et m’a fourni le soutien dont j’avais besoin pour vivre ma vie de jeune adulte indépendante tout en prenant en charge ma maladie », affirme Kadi Nicholson. Ses symptômes étant désormais maîtrisés, Kadi Nicholson peut planifier son avenir. Elle a décidé de devenir physiothérapeute afin d’aider les autres personnes aux prises avec des troubles de motricité et des maladies chroniques. Elle a donc déménagé à Kingston, en Ontario, en septembre 2013, pour suivre un programme d’études supérieures en physiothérapie à l’Université Queen’s. Son déménagement a compliqué l’accès au médicament, puisque le régime PharmaCare de la ColombieBritannique exige que les médicaments couverts soient achetés dans la province. Cela n’était plus possible pour Kadi Nicholson. Elle a donc communiqué avec le programme EnlivenMD, dont le personnel l’a aidée à faire une demande de remboursement auprès du régime d’assurance-médicaments de l’Ontario. EnlivenMD a aussi financé le coût d’une provision d’EnbrelMD suffisante pour que la jeune étudiante puisse continuer son traitement pendant le délai de carence de trois mois prévu par le régime de l’Ontario. 6 GUIDE DE L’AIDE AUX PATIENTS Autres formes d’aide Outre l’aide financière, les programmes d’aide aux patients peuvent fournir diverses formes de soutien logistique et éducatif qui sont extrêmement bénéfiques pour les patients. Vous en trouverez des exemples dans les pages qui suivent. GUIDE DE L’AIDE AUX PATIENTS 7 Conciergerie médicale Les patients qui souffrent de maladies graves peuvent devoir attendre des mois avant d’obtenir une consultation essentielle avec un spécialiste. Parallèlement, les médecins spécialistes déclarent avoir moins de temps à consacrer aux soins aux patients en raison de la paperasserie liée au remboursement de leurs honoraires. Certains programmes rémunèrent le personnel infirmier qualifié qui aide les médecins à remplir les formulaires de remboursement. Cette mesure permet de libérer un temps précieux, que le médecin peut consacrer à voir davantage de patients. Formation des patients Dans le cas des médicaments biologiques, les patients (ou leurs soignants) peuvent avoir besoin d’une formation Moins de paperasse, plus de soins L’accès rapide aux traitements est une priorité pour les médecins, mais les formalités administratives – en particulier pour les médicaments qui exigent une autorisation spéciale – peuvent y faire obstacle. C’est pourquoi les médecins apprécient les programmes d’aide aux patients qui leur offrent un soutien pour mettre de l’ordre dans leurs papiers. Le Dr Jonathan Adachi, rhumatologue à Hamilton, en Ontario, cite en exemple la valeur de l’aide administrative qu’il reçoit du programme de soutien aux patients EnlivenMD, offert par Amgen Canada pour le médicament EnbrelMD (étanercept). « Je suis un clinicien très occupé et il y a toujours une pile de papiers à remplir sur mon bureau. Grâce au programme EnlivenMD, des gestionnaires de cas m’aident à remplir les formulaires et à rédiger les lettres nécessaires pour le remboursement, de sorte que les patients ont accès au traitement beaucoup plus rapidement et que j’ai davantage de temps à consacrer aux consultations avec d’autres patients atteints de polyarthrite rhumatoïde qui ont besoin de soins. » Parallèlement, des coordonnateurs spécialisés examinent immédiatement les options de remboursement, offrant ainsi une aide essentielle à l’accès au traitement en temps voulu. Le Dr Adachi ajoute que les programmes d’aide aux patients constituent souvent un élément important de sa pratique. Il souligne notamment que le programme EnlivenMD peut organiser les tests nécessaires pour déterminer si l’usage du médicament EnbrelMD est indiqué pour le patient. Lorsqu’il prescrit ce médicament, le Dr Adachi oriente les patients vers le gestionnaire de cas désigné par le programme, qui les aide à s’assurer le soutien éducatif et thérapeutique régulier dont ils ont besoin. Le gestionnaire de cas peut, par exemple, organiser une séance de formation individuelle avec une infirmière spécialisée pour enseigner au patient comment s’administrer des injections. 8 GUIDE DE L’AIDE AUX PATIENTS spécialisée sur le mode d’administration des produits. Malheureusement, le système de santé actuel n’a pas les ressources nécessaires pour financer la formation et les services supplémentaires qu’exigent ces médicaments. C’est pourquoi les programmes d’aide aux patients suppléent à ce besoin. Par exemple, une infirmière pourra initier les patients ou leurs soignants à l’administration d’injections, et les renser’qner sur le dosage, la sécurité et les effets secondaires des produits. Ce soutien permet aussi d’alléger la charge de travail du médecin et du personnel infirmier et de libérer davantage de leur temps pour les soins aux patients. Renser’qner les patients sur les maladies Face à un diagnostic de maladie grave, les patients (ou leurs soignants) cherchent à s’informer en puisant à un large éventail de sources, dont Internet et leur réseau de parents et d’amis. Il peut néanmoins s’avérer difficile de trouver de l’information fiable et facile à comprendre. Pour combler cette lacune, de nombreux programmes d’aide aux patients emploient des professionnels de la santé qualifiés pour fournir des services d’information en personne, par téléphone ou en ligne. Certains programmes proposeut aussi des sites Web faciles à consulter dont le contenu est approuvé par des experts de la santé. Ce type de soutien permet aux patients d’accéder à de l’information médicale crédible et fiable. Programmes de gestion des risques Lorsqu’un nouveau médicament présente des risques connus d’effets secondaires graves, Santé Canada peut exiger comme condition d’homologation du produit que le fabricant pharmaceutique mette en place un programme d’atténuation des risques, afin de réduire les risques connus et d’en déceler de nouveaux après la commercialisation. Le programme d’atténuation des risques est souvent intégré au programme d’aide aux patients et exige parfois que les médecins et les pharmaciens suivent une formation avant de pouvoir prescrire ou délivrer le produit. Ce programme peut aussi prévoir l’exigence d’une chaîne de distribution fermée, constituée de grossistes, de distributeurs et de pharmacies spécialisés, afin d’assurer la surveillance étroite de l’accès au produit et le suivi rigoureux des résultats et des événements indésirables. Autrement dit, un programme intégré d’aide aux patients et de gestion des risques permet d’établir un environnement contrôlé qui veille à la sécurité des patients tout en leur assurant l’accès à des médicaments de première nécessité. Assurer la continuité du traitement pour les patients cancéreux Le programme d’aide aux patients cancéreux de Sanofi a été conçu expressément pour offrir aux personnes qui souffrent de cancer un soutien complet, axé sur les médicaments spécialisés produits par Sanofi. Il comble les écarts de protection afin de permettre aux patients de recevoir leur traitement en temps voulu. Il repose sur un partenariat entre Sanofi et les services de soutien aux patients Rx spécialisés Bayshore, un réseau de 40 cliniques de perfusion établi partout au Canada qui emploie des infirmières qualifiées pour administrer par voie intraveineuse ou par injection des médicaments tels que JevtanaMD et MozobilMD. Ces deux produits de Sanofi sont utilisés pour le traitement du cancer et doivent être administrés par des professionnels de la santé qualifiés. Les patients à qui ces produits sont prescrits ont accès au programme, qui coordonne et finance la perfusion ou l’injection dans la clinique Bayshore la plus proche. Pour le traitement par MozobilMD, le respect de l’horaire posologique est essentiel. Un professionnel de la santé qualifié doit administrer le MozobilMD une fois par jour pendant un maximum de quatre jours, et ce, à des intervalles précis qui peuvent être programmés tard dans la soirée. Le programme d’aide aux patients de Sanofi coordonne les rendezvous avec les cliniques Bayshore, dont les horaires sont flexibles et qui peuvent recevoir des patients à des heures tardives ou envoyer une infirmière au domicile du patient pour administrer le médicament. Coordonner les efforts En plus des effets de leurs traitements, notamment la chimiothérapie et la radiothérapie, les personnes qui souffrent de cancer doivent aussi parfois surmonter des troubles connexes, tels que des infections, des nausées et des maladies osseuses. Des médicaments oncologiques sont souvent nécessaires pour traiter ou prévenir ces troubles, mais certains centres de cancérologie ne les financent pas et certains patients n’ont pas les moyens de s’acquitter de la quote-part qu’exige leur régime privé. Les gestionnaires de dossiers de remboursement du programme d’aide aux patients VictoireMC, de Amgen Canada, collaborent directement avec les infirmiers-pivots des centres de cancérologie pour s’assurer du financement des médicaments Amgen liés à l’oncologie. Ce soutien est offert aux patients qui ont des ordonnances de NeulastaMD (pegfilgrastim), NeupogenMD (filgrastim), XGEVAMD (denosumab), AranespMD (darbépoétine alfa) ou VectibixMD (panitumumab). Le programme VictoireMC contribue aussi à éduquer les patients sur leurs maladies et les traitements à leur disposition. Un fournisseur de services tiers, AdjuvantzMD, administre le programme. Les coordonnateurs de l’accès aux médicaments (ou infirmiers-pivots) des centres de cancérologie peuvent aussi s’inscrire au portail sécurisé du programme VictoireMC pour suivre les progrès de leurs patients qui sont inscrits au programme. « Le portail me fait gagner du temps à moi, ainsi qu’aux gestionnaires de dossiers de remboursement du programme VictoireMC, et nous libère tous deux pour que nous puissions nous concentrer sur les patients qui ont besoin de nos services », affirme Paulette Birmingham, coordonnatrice de l’accès aux médicaments au Centre régional de cancérologie de Sudbury. En fin de compte, les services de coordonnatrices comme Paulette Birmingham et les initiatives telles que le programme VictoireMC « soulagent quelque peu les patients du stress et de la confusion auxquels ils sont aux prises lorsqu’ils luttent contre une maladie grave, et permettent aux membres de l’équipe du centre de cancérologie de mieux se concentrer sur les soins aux patients », conclut-elle. GUIDE DE L’AIDE AUX PATIENTS 9 Examen et coordination des protections Il est déjà difficile de naviguer entre les différents régimes d’assurance-médicaments, dans le meilleur des cas. Lorsque le patient est aussi aux prises avec une maladie grave, cela peut devenir particulièrement déroutant et éprouvant. Les programmes d’aide aux patients rémunèrent parfois des spécialistes en remboursement chargés d’examiner les options d’assurance des patients. Avec le consentement du patient, le spécialiste communique avec le régime d’assurance-médicaments public ou privé du patient, en son nom ou par téléconférence à trois, afin de déterminer les garanties auxquelles il a droit et de vérifier si le payeur exige des renseignements supplémentaires pour approuver la demande de remboursement. Le spécialiste en remboursement peut aussi coordonner les formalités nécessaires avec le médecin du patient pour mener à bien le traitement de la demande. Gestion des cliniques de perfusion Lorsque Santé Canada approuve un nouveau médicament biologique complexe, celui-ci peut être prescrit par les médecins et utilisé en toute sécurité par les patients canadiens. Néanmoins, certains de ces médicaments doivent être administrés sous supervision médicale dans une clinique de perfusion. Or, ces cliniques étant généralement installées en milieu hospitalier, cela soulève de nouvelles complications pour les régimes privés, dont les contrats collectifs excluent les médicaments administrés dans un hôpital. De nombreux assureurs considèrent ces soins comme des « services assurés » en vertu de la Loi canadienne sur la santé, et estiment donc qu’ils devraient être financés par les hôpitaux. Ainsi, un régime privé peut refuser la demande de remboursement si le médicament est administré par perfusion à l’hôpital, et approuver la même demande si le médicament est administré dans une clinique privée. La situation est d’autant plus compliquée si le médicament ne figure pas, ou pas encore, dans la liste des médicaments assurés de l’hôpital, en raison de la lenteur relative du processus décisionnel dans les régimes publics par rapport aux régimes privés. Pour éviter ces écueils, un programme d’aide aux patients peut mettre sur pied un réseau privé de cliniques de perfusion pour les médicaments biologiques complexes. Perfusions à domicile Dans certains cas, les patients qui ont besoin de recevoir une pharmacothérapie par perfusion ont des problèmes de 10 GUIDE DE L’AIDE AUX PATIENTS Un soutien complet aux patients Pour les personnes qui ont l’habitude d’avaler un comprimé ou d’étaler un onguent, prendre un médicament biologique par injection ou perfusion peut exiger une certaine adaptation. Les sociétés pharmaceutiques offrent des programmes de soutien aux patients pour leur faciliter l’accès aux traitements, les aider à comprendre l’importance de l’adhésion au traitement, et leur fournir le soutien dont ils ont besoin tout au long du traitement. Le réseau BioAdvanceMD de Janssen est un programme d’aide aux patients qui intègre la gestion de cas et offre du soutien aux patients ayant des ordonnances pour les médicaments REMICADEMD (infliximab), STELARAMD (ustekinumab) et SIMPONIMD (golimumab). Ces médicaments sont indiqués pour le traitement de certaines maladies auto-immunes, dont la polyarthrite rhumatoïde, la spondylite ankylosante, l’arthrite psoriasique, le psoriasis, la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse. Pour les patients traités par REMICADEMD, le programme BioAdvanceMD offre des perfusions sous supervision médicale dans plus de 200 points d’accès situés un peu partout au Canada. Avant chaque séance de perfusion, une infirmière procède à un bilan de santé qui comprend une liste de contrôle préalable à l’administration d’un médicament biologique et la vérification des signes vitaux. Si l’infirmière décèle une contre-indication éventuelle susceptible d’influer négativement sur la sécurité ou l’efficacité du médicament – par exemple, si le patient prend un antibiotique – elle peut consulter le médecin du patient pour vérifier si la perfusion peut être effectuée ou si on doit la reporter à une date ultérieure. L’infirmière procède au contrôle préalable à l’administration du médicament biologique avant que le prestataire de soins prépare ou administre le médicament. Ce processus permet de s’assurer que les patients sont en état de recevoir la perfusion et d’éviter les coûts liés au gaspillage du produit si leur rendez-vous doit être reporté. En dehors du milieu clinique, les coordonnateurs du programme BioAdvanceMD sont aussi à la disposition des patients pour leur donner des conseils et du soutien pendant leur traitement. Les participants ont également un accès personnalisé au site BioAdvance. ca, qu’ils peuvent consulter sur leur ordinateur ou leur appareil mobile. Ils y trouvent de l’information concrète et des outils, comme des rappels par courriel ou par messagerie texte, un vérificateur de symptômes et un portail où commander des fournitures médicales et d’autres articles aux fins des traitements. Soins à domicile Le sang des personnes hémophiles ne coagule pas normalement. Elles courent donc un risque élevé de saignement interne. Cette pathologie étant généralement héréditaire, le traitement de l’hémophilie commence d’habitude à un très jeune âge et exige des perfusions régulières. Chez les patients qui souffrent d’une hémophilie grave, le traitement est souvent administré de manière prophylactique, sous forme de perfusions régulières d’un facteur protéique de coagulation. Les enfants atteints d’hémophilie grave peuvent recevoir des traitements par perfusion deux à trois fois par semaine afin de maintenir leur facteur de coagulation à un niveau suffisant pour prévenir les saignements. Au Canada, 26 centres de traitement de l’hémophilie (CTH) supervisent le suivi des patients atteints de la maladie. En général, le personnel de ces centres enseigne aux parents comment administrer les perfusions à leurs enfants, puis initie les enfants à se les administrer eux-mêmes. Cependant, les parents et les enfants ne sont pas tous en mesure de le faire. Certains patients ont des déficiences physiques liées aux conséquences d’épisodes de saignement ou sont aux prises avec des troubles de l’apprentissage, d’autres vivent dans un milieu socioéconomique défavorisé ou habitent en région, loin d’un CTH. Le personnel des CTH peut orienter les patients ou les soignants qui ont besoin d’une aide supplémentaire vers le programme Be involved, financé par Pfizer. Ce programme permet aux patients de recevoir de l’aide pour les perfusions à domicile ou une formation dispensée par des infirmières qualifiées ou des membres du personnel du réseau spécialisé de la santé de Shoppers Drug Mart, afin d’apprendre à bien administrer les traitements par facteurs de remplacement. GUIDE DE L’AIDE AUX PATIENTS 11 mobilité, habitent loin des centres urbains ou ont d’autres problèmes de transport. Leur programme d’aide aux patients pourrait leur donner accès aux services d’infirmières pour administrer des perfusions à domicile. Conseils et respect du traitement Les médicaments complexes et puissants peuvent donner d’excellents résultats, mais ils s’accompagnent parfois d’effets secondaires désagréables qui découragent les patients de suivre leur traitement. Les programmes d’aide aux patients peuvent prévoir la prestation d’un service de suivi régulier par des professionnels de la santé qualifiés, qui encouragent les patients à continuer d’adhérer à leur traitement et les conseillent sur les moyens d’en gérer les effets secondaires. Ces professionnels peuvent aussi communiquer avec les patients avant la date prévue d’une dose, afin de s’assurer que les médicaments nécessaires sont commandés et que les rendez-vous sont pris (pour les examens médicaux, les consultations avec le médecin ou les perfusions). Examens médicaux et consultations avec des professionnels de la santé Certains médicaments exigent des consultations avec d’autres professionnels de la santé ou des examens médicaux particuliers avant le début du traitement. De telles exigences mobilisent le temps et l’énergie des patients, et peuvent retarder le délret du traitement. Les programmes d’aide aux patients sont là pour financer et planifier les consultations, coordonner les résultats, consulter les spécialistes et mettre en place le traitement, au besoin. En cas de problèmes de mobilité, ces programmes peuvent aussi organiser des prélèvements pour les analyses de laboratoire et des perfusions au domicile du patient. Distribution et délivrance des médicaments Le programme d’aide aux patients peut stipuler qu’un médicament doit être exclusivement fourni par un distributeur ou un grossiste canadien, par un réseau de pharmacies particulier, ou par livraison à domicile. De telles conditions peuvent s’inscrire dans le programme de gestion des risques (voir ci-dessus). Elles simplifient la planification des livraisons à domicile ou à la clinique de perfusion tout en réduisant les coûts, et facilitent aussi la coordination du paiement de la quote-part du patient pour les régimes à remboursement direct au point de vente, ce qui ne serait pas possible si le médicament était livré par d’autres voies. Sécurité des patients Pour assurer la sécurité des patients, le programme d’aide aux patients peut coordonner la récupération des seringues usagées. Il peut aussi mettre à la disposition des patients une ligne téléphonique de signalement des événements indésirables, ces signalements étant ensuite transmis à Santé Canada. L’adhésion sous la loupe Une fois leur traitement démarré, les patients qui prennent des médicaments biologiques peuvent se concentrer sur la compréhension de leur maladie afin de mieux s’y adapter. Les programmes d’aide aux patients qui sont gérés ou financés par les fabricants de ces médicaments offrent divers niveaux de soutien direct facilitant l’adhésion au traitement et la prise en charge de la maladie. Par exemple, le programme de soutien Progrès de AbbVie, administré par le partenaire AmerisourceBergen Specialty Canada, dispose de professionnels de la santé spécialisés, qui gèrent le mieux-être personnel des participants traités par HUMIRAMD (adalimumab). Les gestionnaires de cas communiquent à intervalles réguliers avec les patients qui les y autorisent pour évaluer la progression du traitement, répondre aux questions et remédier à tout obstacle éventuel à l’adhésion. Le médecin spécialiste de chaque patient a toujours accès aux renseignements recueillis par le gestionnaire de cas, de manière à pouvoir intervenir ou modifier le traitement, au besoin. La formation continue favorise aussi l’adhésion au traitement. Plus ils en savent sur leur maladie, plus les patients ont confiance en leur capacité d’en gérer les symptômes au quotidien. C’est particulièrement vrai pour les maladies traitées par des médicaments biologiques, dont les causes sont souvent inconnues et qui sont incurables. HUMIRA, par exemple, est indiqué pour le traitement de diverses maladies auto-immunes, dont la polyarthrite rhumatoïde, la spondylite ankylosante, l’arthrite psoriasique, la maladie de Crohn et le psoriasis. Les maladies auto-immunes se déclenchent lorsque le système immunitaire attaque et détruit par erreur des substances ou des tissus dont la présence dans le corps est normale. En plus des médicaments, les comportements positifs (comme l’exercice physique) et le fait d’éviter les facteurs déclenchants (comme le stress) peuvent aider à gérer et à prévenir les symptômes. 12 GUIDE DE L’AIDE AUX PATIENTS GILENYA* Le programme GoMC par Novartis Le PrGILENYA* (fingolimod) est un médicament administré par voie orale et conçu pour traiter la sclérose en plaques (SEP) rémittente-récurrente. Le GILENYA* est généralement recommandé aux patients atteints de SEP qui ne répondent pas de manière satisfaisante à au moins un des autres traitements contre la SEP ou ne les tolèrent pas. Le programme de soutien GoMC de GILENYA* (Novartis) est une initiative de large envergure qui aide à la fois les patients et les médecins à réaliser les tests nécessaires pour déterminer les cas dans lesquels le GILENYA* est le traitement indiqué. Le programme GoMC de GILENYA* soutient ce processus en fournissant une gamme de services, dont les suivants : 1. Électrocardiogramme et mesure de la tension artérielle; 2. Analyses de sang (numération globulaire complète et test de la fonction hépatique); 3. Examen des yeux (si le patient est diabétique ou a des antécédents d’inflammation oculaire ou d’œdème maculaire); 4. Test d’immunité au virus varicelle-zona. Les patients ont droit à des soins infirmiers personnalisés et reçoivent un passeport GILENYA*, qui comprend un calendrier à l’aide duquel ils peuvent suivre leurs rendez-vous et les résultats de leurs tests. *GILENYA est une marque déposée. Le programme GoMC est une marque de commerce. GUIDE DE L’AIDE AUX PATIENTS 13 Aide complémentaire Comment les participants peuvent-ils se renseigner pour savoir si un programme d’aide aux patients est offert pour leur traitement? 14 GUIDE DE L’AIDE AUX PATIENTS Diverses ressources communautaires peuvent aider les participants des régimes à trouver les programmes d’aide aux patients auxquels ils sont admissibles : • La plupart des programmes offerts par des sociétés pharmaceutiques pour des traitements spécialisés et complexes prévoient que les patients admissibles y seront inscrits ou recommandés par leur médecin. Les médecins spécialistes et leur personnel infirmier ou administratif sont donc de bonnes ressources pour connaître les programmes offerts. • Pour les participants atteints d’une cancer qui sont traités en Ontario, la majorité des centres de cancérologie de l’Ontario ont à leur service un « infirmier-pivot » à temps plein, dont l’unique responsabilité consiste à aider les patients cancéreux à obtenir une protection d’assurance et d’autres formes de soutien auprès de programmes d’aide aux patients publics, privés et pharmaceutiques. Dans d’autres provinces, certains hôpitaux suivent l’exemple de l’Ontario et créent des postes d’infirmier-pivot pour faciliter l’accès aux médicaments oncologiques. • Les pharmaciens, et en particulier ceux qui délivrent des médicaments spécialisés, connaissent souvent les différents programmes offerts et sont une excellente ressource pour les patients. • Les associations ou organismes de soutien axés sur des maladies particulières peuvent orienter les patients vers un large éventail de services. • Informez-vous auprès du fabricant pharmaceutique de votre médicament pour connaître les programmes offerts. Vous trouverez une liste de fabricants pharmaceutiques sur le site Web des Compagnies de recherche pharmaceutique du Canada (www.canadapharma.org/fr/à-propos-de-rxd/ membres-de-rxampd/membres-de-rxd). Itinéraire de protection Lorsque la maladie exige un plan de traitement complexe et coûteux, les participants des régimes qui cherchent à faire valoir leur protection ou à obtenir de l’aide financière peuvent être entraînés dans de tortueux labyrinthes, qui les détournent du traitement et de leur guérison. Pour aplanir la voie, un grand nombre d’associations de patients, d’organismes du secteur de la santé, de fondations et d’organismes du secteur public orientent les personnes qui ont récemment reçu un diagnostic de maladie vers le site DrugCoverage.ca, une ressource indépendante de premier recours qui fait le tour des programmes de remboursement, tant dans le secteur privé que public. Le site fournit les coordonnées des personnes-ressources des programmes d’aide aux patients associés à des médicaments particuliers (lorsqu’ils existent) et de l’information sur les régimes d’assurance-médicaments privés et provinciaux, sur les centres de cancérologie et sur les régimes d’assurance-médicaments fédéraux. Il fait aussi le suivi de la couverture des médicaments et donne de l’information à jour sur les médicaments remboursables. Le site est géré par Shoppers Drug Mart Inc. et ne diffuse aucune publicité. Les promoteurs de régime ont intérêt à communiquer cette précieuse adresse en ligne à leurs participants, qui pourront y trouver de l’information en recherchant le nom d’un médicament de marque ou générique. Les utilisateurs y trouveront aussi des explications en langage clair sur la terminologie courante des régimes d’assurance-médicaments, des fonctions qui les aideront à comprendre et à démêler les options de protection, ainsi que du soutien au fil des étapes de leur traitement. GUIDE DE L’AIDE AUX PATIENTS 15 À l’initiative de :