Lille, le 7 Mars 1996

Transcription

Lille, le 7 Mars 1996
DEPARTEMENT ORTHOPHONIE
FACULTE DE MEDECINE
Pôle Formation
59045 LILLE CEDEX
Tél : 03 20 62 76 18- Fax : 03 20 62 76 04
[email protected]
REGLES D’ORGANISATION ET DE REDACTION DES
MEMOIRES D’ORTHOPHONIE
2015-2016
1. Règles d’organisation
Ces règles ont été définies au cours d’un Conseil d’Orthophonie spécial, consacré aux mémoires qui
s’est déroulé le 1er Avril 1994. Certaines ont été ultérieurement précisées par le Conseil
d’Orthophonie, pour se conformer à l’arrêté du 20 Avril 1997 (Journal Officiel du 7 Mai 1997), et
modifiées, lors du Comité de Direction du 7 Juillet 2015.
1.1.
Choix des sujets
Dès la fin de la 2ème année, les étudiants sont invités à réfléchir au sujet de leur mémoire de fin
d’études.
Cette démarche des étudiants est favorisée par une liste des mémoires présentés les années
précédentes. Cette liste est à leur disposition sur l’espace numérique de travail.
Pour les aider dans leur recherche, il leur est conseillé également de consulter les mémoires
d’orthophonie en bibliothèque et d’assister à la journée des mémoires qui a lieu au mois d’octobre.
Le choix des sujets de mémoires s’effectuent au cours du premier trimestre de la 3ème année
selon 2 procédures : (1) la première, commune à tous les étudiants correspond à une recherche
personnelle (2) la seconde, pour les étudiants qui le souhaitent, correspond à l’inscription sur la liste
des sujets de mémoires proposés par les enseignants et maîtres de stages du département.
Ainsi, au début de la 3ème année, les étudiants doivent, individuellement ou par groupe de 2
personnes réfléchir à un projet, prendre des contacts afin de préciser un sujet de mémoire et trouver
un directeur qui pourra les encadrer.
Ils peuvent, soit lui proposer un thème de travail auquel ils auront déjà réfléchi, soit lui
demander de leur proposer un sujet de son choix.
Parallèlement à cela, les étudiants peuvent postuler au cours du mois de septembre aux sujets
de mémoire proposés par le département d’orthophonie en consultant la liste des sujets de mémoire
qui leur sera transmis par le secrétariat à la mi-septembre.
Il peut s’agir de la poursuite de sujets inscrits dans le cadre d'une étude longitudinale ou
sujets privilégiant les priorités fixées par le département orthophonie
Les étudiants intéressés rédigent un courrier daté faisant apparaître leur nom, coordonnées
(postales, téléphoniques et adresse électronique universitaire) et leur motivation pour le sujet proposé.
S’ils envisagent de faire leur stage de 3ème et 4ème année hors région, ils l’indiquent. S’ils
s’inscrivent sur plusieurs sujets, ils indiquent ces sujets par ordre d’intérêt. Ce courrier est envoyé, de
préférence par voie électronique avec accusé de réception, aux enseignants ou maîtres de stages ayant
proposé un sujet avant début octobre. Après l’examen du ou des courriers, ceux-ci indiquent
directement leur réponse aux étudiants (attribution ou non du sujet) avant fin octobre et transmettent
au secrétariat le nom des étudiants retenus.
Si plusieurs étudiants ou binômes d'étudiants sont inscrits sur un même sujet, le directeur de
mémoire examine les lettres de motivation et rencontre au besoin les étudiants avant de prendre sa
décision. Les étudiants n'ayant pas été retenus pour les sujets proposés par le département orthophonie
devront poursuivre leurs recherches personnelles entamées parallèlement.
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Dans tous les cas, les étudiants sont chargés de rédiger avec leur directeur de mémoire
un protocole descriptif détaillé du projet de travail, qui est remis au département par les
étudiants, après signature du (des) directeur(s) de mémoire, à la fin du premier trimestre de la
3ème Année c’est-à-dire avant les vacances d’hiver. Ce protocole indique les coordonnées du ou des
étudiants et du ou des directeur(s) de mémoire, le type de mémoire, son sujet, la présentation du sujet
dans le contexte, les buts du travail ainsi que les sujets ou patients étudiés, le matériel et la
méthodologie envisagés.
En Janvier, la commission des mémoires (comprenant le directeur, le directeur délégué, le
coordonnateur de la recherche, le responsable des mémoires, le responsable des stages, les
responsables de modules et les maîtres de conférences du département) se réunit pour analyser
l’ensemble des propositions. Elle accepte, refuse ou demande des modifications. Les
propositions corrigées sont réévaluées lors d’une deuxième réunion en février. Dans les cas
exceptionnels où les étudiants n’auraient pas remis leur proposition de sujet dans les délais impartis,
ceux-ci se verront imposer par la commission un sujet et un directeur de mémoire.
Les directeurs de mémoires doivent être enseignants ou maîtres de stage du département
d’Orthophonie de Lille. La direction est assurée par un ou deux directeurs maximum. Si la solution
d’un directeur de mémoire extérieur (c’est-à-dire qui n’est ni maître de stage ni enseignant à Lille) est
préférée par les étudiants, celui-ci doit être associé à un enseignant du département orthophonie de
Lille, qui sera directeur de mémoire référent et co-responsable du mémoire. Dans cette éventualité,
l’enseignant référent doit être tenu au courant de l’évolution du mémoire régulièrement durant son
élaboration. Il peut y faire apporter les corrections qu’il juge nécessaire ; le choix du co-responsable,
référent institutionnel, n’est donc pas formel. L’étudiant qui choisit un directeur de mémoire extérieur
s’engage à lui remettre en main propre le présent document afin que celui-ci prenne connaissances des
règles d’organisation et de rédaction des mémoires en vigueur à Lille, qu’il les approuve et valide la
co- responsabilité avec un enseignant du département du mémoire.
Le nombre de sujets sous la responsabilité d’un directeur de mémoire ne doit pas dépasser 4.
Le mémoire peut être individuel ou collectif (maximum 2 étudiants). Dans le cas où le mémoire
résulte d’une contribution collective, sa présentation doit permettre d’apprécier la contribution
personnelle de chacun des étudiants.
Pour toute question ou problème concernant l’organisation et la procédure des mémoires, les
directeurs de mémoire et/ou étudiants sont invités à s’adresser rapidement à l’enseignant responsable
des mémoires qui traitera leur demande et saisira au besoin, les membres de la commission mémoire.
L’avancée des travaux et les problèmes éventuels seront évalués au cours des semaines
pédagogique de 4ème année via la fiche d’avancement du mémoire, complétée par les étudiants,
signée par le ou les directeur(s) de mémoire et remise le premier jour de la semaine pédagogique au
secrétariat.
1.2.
Thèmes préférentiels
Il paraît difficile, compte tenu de la diversité d’origine des directeurs de mémoire, de proposer
des thèmes préférentiels précis. On peut néanmoins souligner que le département d’orthophonie de
Lille souhaite privilégier les travaux de recherche en rapport avec :
la poursuite d'études longitudinales,
une suite donnée à une recherche entreprise,
aux sujets portant sur une démarche d'évaluation (construction et validation d’outils
d’évaluation), de rééducation (mise en place de protocoles, création d’outils de rééducation,
évaluation de l’efficience des prises en charge), la prévention (dépistage, mise en place
d’actions de prévention), et d’information (élaboration d’outils d’information).
1.3.
Les différents types de mémoire
Les mémoires peuvent être classés en plusieurs catégories, tous les intermédiaires étant
possibles.
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Les mémoires de recherche s’intéressent de façon plus spécifique à des questions théoriques
tandis que les mémoires de production sont plus axés sur l’élaboration d’outils cliniques.
1.3.1. Les mémoires de recherche
Ces mémoires se focalisent sur une problématique théorique précise en proposant soit une
expérimentation, une étude de cas unique(s) ou une revue de littérature avec partie clinique.
1.3.1.1. Mémoires portant sur un travail "expérimental"
Ils doivent de façon très générale être promus et favorisés. C’est dans cette catégorie que
doivent se placer la majorité des mémoires. Ceci est évident pour ceux consacrés à l’étude de
l’efficience de la prise en charge (prévention, rééducation), mais est également valable pour les
enquêtes.
Ils portent sur un sujet précis et ont des buts identifiés, relativement "étroits". Les analyses se
font sur des groupes de sujets, sélectionnés en fonction de variables clairement définies, avec des
outils précis.
Les résultats peuvent faire l’objet de traitements statistiques, bien que ceux-ci ne soient pas
indispensables.
1.3.1.2. Mémoires faisant référence à un ou des cas "unique(s)"
Ils peuvent porter sur un patient ou un groupe limité de patients. L’intérêt de leur présentation
peut être de montrer la présence de dissociations, ou de démontrer l’efficacité particulière d’une prise
en charge rééducative. Très généralement, les sujets sont sélectionnés sur la présence d’un trouble
spécifique ou d’une pathologie rare.
1.3.1.3. Mémoires portant sur une "étude de la littérature" d’un sujet spécifique
Il s’agit en général de mémoires préparatoires à des études expérimentales ultérieures. Là
encore, il faut introduire la notion de rigueur. La méthodologie doit être précisée explicitement avant
la présentation des principales données de la littérature. L’étude de chacun des travaux doit être
critique, réalisée à partir de grilles d’analyse pré- établies, qui se fondent sur les concepts et les
pratiques générales de l’évaluation médicale, linguistique, pédagogique ou psychologique.
1.3.2. Les mémoires de production
Ces mémoires ont pour finalité de produire à terme des outils de prévention, d’évaluation ou
de rééducation dans le domaine de l’orthophonie (livret ou DVD d’information, épreuves ou tests,
matériels de rééducation).
1.3.2.1. Mémoires portant sur la création d’épreuves ou de tests
Ces mémoires sont importants pour l’orthophonie, car il y a toujours un déficit en épreuves
structurées et validées.
Là encore, il est nécessaire de bien préciser les buts du travail, la méthodologie utilisée pour
la construction des épreuves et pour la sélection finale des éventuels subtests. On ne peut se contenter
d’une simple présentation d’épreuves juxtaposées.
Rappelons que les épreuves utilisées en pathologie doivent faire l’objet d’une normalisation
chez des sujets normaux et d’une validation auprès de sujets pathologiques, avec notamment une
analyse de la variabilité inter-tests et inter-observateurs.
1.3.2.2. Mémoires portant sur la réalisation d’un matériel de rééducation
Le matériel de rééducation en orthophonie mérite d’être élargi et réactualisé. Dans le cadre
d’un mémoire, ce n’est pas tant la finalisation du matériel qui est importante, que la réflexion qui la
précède sur les objectifs thérapeutiques de ce matériel, son originalité, les compétences auxquelles il
fait appel, les patients auxquels il s’adresse. Il doit pouvoir être validé auprès d’un certain nombre de
patients pour être ensuite évalué, critiqué et éventuellement amélioré.
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1.3.2.3. Mémoires portant sur la mise en place d’un livret ou d’un outil DVD
Il faut présenter une méthodologie précise, avec en général une enquête préalable auprès des
personnes qui vont présenter l’information correspondante et surtout de ceux qui vont la recevoir
(patients, familles ou associations). Il est également possible d’en analyser secondairement
l’efficience, avec la méthodologie envisagée pour les travaux prospectifs.
1.3.3. Les mémoires cliniques
Ces mémoires portent sur une pathologie particulière du point de vue du diagnostic et de la
prise en charge orthophonique. Ils visent à approfondir un domaine de l’orthophonie afin d’améliorer
les pratiques cliniques en matière d’évaluation et de rééducation.
1.4.
Aide apportée aux étudiants
Elle se fait au cours des enseignements de 3ème année consacrés à la rédaction des mémoires
et à l’enseignement théorique de méthodologie et de statistiques.
A l’issue de la 3ème année, les étudiants qui le souhaitent s’inscrivent aux TD proposés au
cours des semaines pédagogiques de 4ème année en fonction de leurs besoins et du type d’étude
(enquête, construction/validation d’une échelle de mesure, comparaison de populations).
L’inscription à l’un de ces groupes vaut pour obligation de présence. Aucune aide individuelle
ne peut être apportée pour l’analyse statistique. Les étudiants doivent en être conscients lors du choix
de leur sujet de mémoire.
Le Département d’Orthophonie n’intervient pas directement pour aider financièrement les
étudiants ou les directeurs de mémoire, par exemple pour l’achat de tests. Il peut par contre mettre à la
disposition des étudiants et des directeurs de mémoire qui le souhaitent certains matériels de test ou
certains systèmes vidéo, dans la mesure des disponibilités. Les étudiants intéressés doivent faire au
préalable une demande à l’enseignant responsable de la testothèque pour les tests ou au secrétariat
pour la réservation du matériel vidéo.
1.5. Evaluation du mémoire
1.5.1. L’autorisation de soutenance
L’autorisation de soutenance est donnée par le Président de l’Université (ou son représentant).
Pour que le mémoire puisse être soutenu en juin, l’étudiant doit avoir reçu au préalable l’avis
favorable de son directeur de mémoire puis de celui d’un jury de pré-lecture qui comprend un
enseignant du département ou professionnel spécialiste du domaine de recherche concerné.
Si le directeur de mémoire estime que le mémoire ne peut être soutenu en juin, il envoie un
courrier à la commission mémoire, avant la date de la pré-lecture, en indiquant pourquoi une
soutenance en 1ère session n’est pas envisageable. Sa demande est examinée par la commission qui
statut sur une soutenance en septembre ou un redoublement de la 4ème année. En cas de report de
soutenance en 2ème session, si le directeur et/ou le pré-lecteur n’autorise pas en septembre la
soutenance, le redoublement est automatique.
Pour les mémoires en binôme, l'autorisation de soutenance peut n'être accordée qu'à un des
étudiants si le directeur de mémoire, au cours de son encadrement, a constaté un investissement
insuffisant d'un des étudiants. Il justifie dans ce cas sa décision par écrit à la commission mémoire.
L'étudiant n'ayant pas obtenu d'autorisation de soutenance devra trouver un autre sujet et un autre
directeur et soutenir un nouveau mémoire l'année universitaire suivante.
Si le directeur de mémoire donne son accord pour la pré-lecture, le pré-lecteur évalue le
mémoire présenté du point de vue de la forme (respect des règles rédactionnelles, de citation et
d’anonymisation et qualité de la formulation) et du fond (pertinence du sujet, qualité de la synthèse
théorique, de la partie pratique et de la discussion).
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Il donne un avis sur la qualité générale du travail et donne son accord pour une soutenance en
juin. Il peut demander à l’étudiant de réaliser d’éventuelles modifications mineures avant la
soumission du mémoire au jury de soutenance.
Ces modifications doivent pouvoir être faites sur un temps court, elles ne sauraient donc être
majeures. S’il y a besoin de corrections majeures, le pré-lecteur n’acceptera pas la présentation en
juin et doit demander un report à la session de septembre voire un redoublement.
L’étudiant communique la décision du jury de pré-lecture à son directeur de mémoire et, en
cas de corrections ou de report, s’accorde avec lui sur les suites à donner. Sauf problème de dates, le
pré-lecteur fait partie du jury de soutenance et est généralement président de jury.
Pour les mémoires de production, le pré-lecteur doit pouvoir évaluer le matériel dans son
intégralité : celui-ci doit accompagner le mémoire si le support est facilement reproductible (ex. : CD,
livret) ou doit être mis à disposition le temps de la pré-lecture s’il s’agit d’un matériel plus complexe.
1.5.2. Le jury de soutenance
Le mémoire est soutenu publiquement, devant un jury d’au moins trois membres (le directeur
de mémoire, l’assesseur et le président de jury), désigné par le Président de l’Université sur
proposition du directeur du Département d’Orthophonie. Les étudiants procèdent à une présentation
orale de leur mémoire (durée 20 mns).
Le directeur de mémoire rapporte et apprécie le travail fourni au cours de l’année.
L’assesseur et le président de jury évaluent le travail et posent des questions aux étudiants. Le
président de jury gère le déroulement de la soutenance, conclut les échanges et communique la
décision du jury à l’issue de la délibération. En tant que pré-lecteur, il indique aux membres du jury
son appréciation initiale et les éventuelles modifications qui ont été apportées par les étudiants à
l’issue de la pré-lecture.
La participation aux jurys se fait sous forme de volontariat. Chaque jury doit comprendre au
minimum le responsable du centre de formation d’Orthophonie ou son délégué, le directeur de
mémoire et un enseignant du département spécialisé du domaine de recherche concerné. L’un au
moins des membres du jury est un praticien de l’Orthophonie. Le Président du jury ne peut être le
directeur de mémoire.
1.5.3. Les sessions
Les mémoires d’orthophonie sont soutenus en juin à la fin de l’année universitaire.
Une session spéciale, disciplinaire, est instaurée au mois de Septembre, pour les mémoires (a)
dont l’autorisation de soutenance est refusée en Juin (b) qui sont récusés devant le jury de la
session de Juin, et pour lesquels il est demandé d’effectuer des corrections importantes.
La session de septembre est soumise aux mêmes règles que celle de juin (autorisation de
soutenance du directeur de mémoire et du jury de pré-lecture). Si le directeur de mémoire et/ou le
jury de pré-lecture refuse(nt) la soutenance, l’étudiant redoublera sa 4ème année et soutiendra son
mémoire au mois de juin de l’année universitaire suivante. Le comité de direction peut demander à
ces étudiants de travailler sur un nouveau sujet de mémoire.
Les étudiants disposent de deux ans pour effectuer leur second cycle d’études (3ème et 4ème
Année). De plus, ils ne peuvent être autorisés à présenter plus de deux fois le mémoire sauf
dérogation accordée par le Président de l’Université, sur proposition du Directeur du Département
d’Orthophonie.
L’importance de la procédure d’autorisation de soutenance doit donc être soulignée.
1.5.4. Notation
A l’issue de la soutenance, l’admission ou l’ajournement du candidat est prononcé après
délibération du jury qui porte un jugement sur les travaux et sur son aptitude à les situer dans leur
contexte scientifique.
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Il évalue également les compétences cliniques du futur professionnel mises en évidence dans
l’élaboration et la rédaction du mémoire.
L’évaluation du mémoire de fin d’études prend en compte la présentation écrite (sur le fond et
sur la forme) et orale (présentation du mémoire à la soutenance) ainsi que qualité de l’investissement
de l’étudiant dans ce travail de fin d’études. Il donne lieu à une note sur 20. Cette note prend en
compte l’évaluation du pré-lecteur et les modifications éventuelles réalisées avant la soutenance.
L’admission peut se faire sans mention ou donner lieu à l’attribution de l’une des mentions
suivantes : « honorable » (note entre 14 et 16) ou « très honorable » (note supérieure à 16).
Le président du jury établit un rapport de soutenance contresigné par l’ensemble des membres
du jury. Ce rapport précise (1) si le candidat a été admis ou refusé, (2) si une mention a été attribuée,
(3) si, dans les cas précis de problèmes méthodologiques majeurs, de plagiat ou d'absence
d'anonymisation des données, le mémoire ne peut être transmis au SCD (Service Commun de
Documentation, Université de Lille 2).
Il précise également si des modifications doivent être apportées avant la diffusion du mémoire
et indique aux étudiants les modalités de corrections ainsi que les délais dont ils disposent.
1.6. La diffusion des mémoires
Les mémoires d'Orthophonie sont des travaux universitaires qui ont vocation à être diffusés
afin de contribuer à faire avancer la recherche. La diffusion de ceux-ci est donc la règle pour tous les
mémoires dont l’admission au SCD (Service Commun de Documentation, Bibliothèque Universitaire)
a été validée par le jury de soutenance. Elle peut être restreinte à Lille 2 ou étendue.
La diffusion à Lille 2 (bibliothèque, intranet et extranet) revêt un caractère obligatoire
(l’étudiant ne peut s’opposer à une diffusion de son mémoire au sein de l'établissement universitaire
dont il est issu). Elle rend les mémoires, signalés par le jury de soutenance comme pouvant être
transmis au SCD, accessibles à toute personne ayant accès à la bibliothèque universitaire et tout
utilisateur disposant d’un identifiant et d’un mot de passe Lille 2.
La diffusion peut également se faire, avec l’accord des auteurs et des directeurs de mémoires,
sur internet, via le site de la bibliothèque de l’Université de Lille 2. Dans ce cas, cette diffusion est
soumise à la signature d'un contrat de diffusion par les deux parties : auteur(s) et directeur(s) d'une
part, Département d'Orthophonie et Université de Lille 2 d'autre part.
Ce contrat est signé en 2 exemplaires dont l’un est conservé par les auteurs et l’autre par
l'Université (archivage au SCD).
Un mémoire ne peut en aucun cas être diffusé avant validation par le jury de soutenance.
1.7. La journée de mémoires
Les mémoires présentés à la Journée des mémoires sont pré- sélectionnés par les jurys, le
choix définitif étant fait par la commission des mémoires qui veille à l’équilibre entre mémoire de
recherche et de production et la représentativité des différents champs de l’orthophonie.
Quinze mémoires environ sont présentés par oral (15 minutes chacun) lors de la Journée
spéciale qui leur est consacrée, au début du mois de Octobre.
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1.8. Calendrier des mémoires
Les étudiants de 3ème Année qui n’ont pas encore de sujet contactent le directeur de mémoire
potentiel entre le début du mois d’Octobre et le début du mois de Décembre.
Les diverses propositions doivent être remises au bureau des mémoires avant les vacances de
Noël. La commission des mémoires se réunit :
une première fois, au début du mois de Janvier pour accepter, refuser ou demander des
corrections aux propositions,
une seconde fois au mois de Février, pour examiner les nouvelles propositions ou les
corrections apportées.
La liste officielle des sujets est établie à l’issue de cette seconde réunion.
Les titres définitifs des mémoires sont présentés au département par les étudiants de 4ème
Année, début mars, après approbation du directeur de mémoire.
Pour pouvoir soutenir en juin, les étudiants doivent obtenir l’accord de soutenance de
leur(s) directeur(s) de mémoire et du jury de pré-lecture.
Début Mai, les étudiants remettent un exemplaire de leur mémoire relié par une réglette ou
une spirale ainsi que le formulaire d’autorisation de soutenance signé par leur(s) directeur(s) de
mémoire au pré-lecteur désigné par le département.
Ils auront remis à leur directeur de mémoire leur travail achevé (non relié) 15 jours
auparavant, soit mi-avril, pour une dernière relecture et la signature de l’autorisation de soutenance.
Dans le courant du mois de Mai, si le pré-lecteur et le(les) directeur(s) de mémoire le jugent
opportun, il sera demandé aux étudiants de rédiger un document résumant en une dizaine de pages le
mémoire présenté (incluant les modifications demandées par le pré-lecteur), pour une éventuelle mise
en ligne sur le site du département d'orthophonie afin de valoriser leur travail. A cet effet, le prélecteur et le(s) directeur(s) cochent la case prévue dans le document de pré-lecture. L'autorisation de
soutenance est soumise à la réalisation de ce résumé.
Le format attendu est celui d’un article scientifique (introduction, bases théoriques, objectifs
du travail, principaux résultats, discussion et conclusion avec une bibliographie correspondant à
l’écrit).
Le but de ce document est de promouvoir et diffuser les travaux de recherche réalisés à au
département d’Orthophonie via l’UNADREO et de les rendre accessibles. L'exemplaire papier de
l’article, qui sera remis au moment du dépôt du mémoire au secrétariat d'Orthophonie, est destiné au
SDO (Service de Documentation en Orthophonie, département d'Orthophonie).
Mi-mai, le jury de pré-lecture fait part de sa décision : soutenance dans l’état en juin,
soutenance sous couvert de quelques modifications, report de la soutenance en Septembre. Cette
dernière situation doit demeurer exceptionnelle.
Les mémoires autorisés à être soutenus en juin sont remis à la fin du mois de
mai premièrement à la bibliothèque universitaire et deuxièmement au secrétariat du Département
d’Orthophonie.
Dans un premier temps, l’étudiant remet au SCD (Service Commun de Documentation,
Bibliothèque Universitaire, Pôle recherche) :
(1) son mémoire papier dans sa forme finale complète et reliée en 1 exemplaire
(2) son mémoire sous forme électronique : CD comprenant l’intégralité du mémoire (1 fichier
pour le mémoire + 1 fichier pour les annexes éventuelles). Sur la jaquette du CD et sur le CD
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seront impérativement précisés le ou les noms des étudiants, le titre et le numéro du mémoire
ainsi que l'année de soutenance.
(3) le formulaire de dépôt complété.
(4) 2 exemplaires (signés par les auteurs et le ou les directeur(s) de mémoire – 1 destiné au SCD
et 1 destiné au secrétariat du département) du contrat de diffusion.
(5) Il devra, si ce n’est pas déjà fait, restituer tous les ouvrages ou documents empruntés à la
bibliothèque universitaire de Lille 2 afin d’obtenir son quitus.
Ensuite, il remettra au secrétariat du Département d’Orthophonie (Pôle Formation) :
(6) Son quitus du SCD. Celui de du SDO (Service de Documentation en Orthophonie,
Département d'Orthophonie) sera ajouté au dossier si tous les documents empruntés ont bien
été restitués au SDO : ces deux quitus sont obligatoires pour la délivrance ultérieure du
diplôme.
(7) Son mémoire sous forme électronique : CD comprenant l’intégralité du mémoire (1 fichier
pour le mémoire + 1 fichier pour les annexes éventuelles + un fichier pour le document de
synthèse du mémoire). Sur la jaquette du CD et sur le CD seront impérativement précisés le
ou les noms des étudiants, le titre et le numéro du mémoire ainsi que l’année de soutenance
(8) Si demandé par le pré-lecteur et le(s) directeur(s), un exemplaire papier et informatisé d'un
document de synthèse de 10 pages maximum résumant le mémoire selon les règles habituelles
de rédaction des communications scientifiques. Il doit comporter le numéro du mémoire.
(9) pour les mémoires de production, un exemplaire de la production (livret, DVD, épreuve
ou jeu), pour le SDO (Département d'orthophonie). Si le matériel est difficilement
reproductible dans son intégralité, il est important que les étudiants fassent figurer dans leur
mémoire (versions papier et électronique) des documents scannés représentatifs de l’outil,
qu’ils tiennent le matériel à la disposition des membres du jury avant la soutenance et
l’exposent le jour de la soutenance.
(10)
Les étudiants ayant obtenu pour leur mémoire la participation de sujets témoins ou de
patients ou ceux ayant utilisé des supports vidéo fournissent au département dans un
enveloppe indiquant leur nom, le titre du mémoire, l’année de soutenance et le directeur de
mémoire un exemplaire signé des consentements et/ou des autorisations de filmer de tous
les participants concernés. Si le directeur de mémoire désire conserver les originaux,
l’étudiant peut remettre des photocopies de ces documents au département en indiquant, sur
l’enveloppe remise au secrétariat, le nom et les coordonnées du professionnel qui conserve les
originaux.
Le secrétariat se réserve le droit de refuser tout document ne répondant pas aux exigences précitées et de bloquer la procédure de soutenance en attendant les rectifications nécessaires.
Le jour de la remise de ces documents au secrétariat, la composition du jury de soutenance
sera communiquée à l’étudiant.
Celui-ci prendra immédiatement contact avec les membres du jury désignés et remettra à
chacun d’entre eux un exemplaire de la convocation à la soutenance, un exemplaire papier du
mémoire ainsi que le matériel pour les mémoires de production.
L'étudiant doit donc prévoir pour le dépôt et la soutenance : (a) un exemplaire papier pour le
SCD ainsi qu'un exemplaire papier pour chacun des membres du jury; (b) deux versions électroniques
complètes de son mémoire, un CD étant destiné au SCD, l'autre au SDO.
A l’issue de la soutenance, au moment de la délibération, le jury indique si le candidat est
admis en précisant si une mention a été attribuée ou pas. Dans les cas précis et exceptionnels (1) de
problèmes méthodologiques majeurs; (2) de plagiat; ou (3) d'absence d'anonymisation des données, il
indique que le mémoire ne peut être transmis au SCD, ce qui signifie qu'il ne pourra pas être signalé
ni diffusé.
Si des corrections sont estimées nécessaires par le jury, celui-ci, le signale par écrit à
l’étudiant et au maître de mémoire à l’issue de la soutenance.
Ces corrections doivent être apportées rapidement par l’étudiant et validée par le directeur du
mémoire avant d’être remis début juillet au secrétariat du Département d’Orthophonie qui se
charge de transmettre les corrections au SCD.
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Si les corrections validées par le directeur de mémoire n’ont pas été remises dans les délais
précisés, le mémoire ne sera pas traité par le SCD et ne sera donc pas diffusé.
Comme indiqué précédemment, la diffusion à Lille 2 est obligatoire pour tous les mémoires
transmis au SCD. La diffusion sur Internet est possible pour les mémoires dont les auteurs et les
directeurs auront signés et transmis le contrat de diffusion.
A l'issue de la soutenance et de la décision du jury (mémoire pouvant être transmis au SCD),
le contrat est envoyé pour signature au département d'Orthophonie et à Lille 2 puis renvoyé à chacune
des parties qui conserve un exemplaire.
En résumé :
En 3ème Année :
Début d’année :
Mi-sept :
Début oct :
Fin Octobre :
Fin déc :
Janvier :
Fin d’année :
ème
En 4 Année :
Début de l’année
Début Janvier :
Début Mars :
Mi Avril :
Fin Avril/Début Mai :
Mi Mai :
Mi Mai :
Fin Mai :
Courant Juin
Fin Juin :
Début Octobre :
- Recherches personnelles des étudiants
- Remise aux étudiants des sujets de recherche proposés par les
enseignants.
- Inscription éventuelle- sur l'un des sujets de la liste.
- Attribution des sujets proposés par les enseignants.
- Dépôt d'un projet de travail.
- Approbation par la commission mémoire.
- Règles de rédaction
- Rappels des règles d’organisation et de rédaction.
- Imprimé pour le titre définitif.
- Dépôt des titres définitifs.
- Dépôt mémoire non relié au(x) directeur(s) de mémoire
- Dépôt mémoire pour le jury pré-lecture.
- Résultats du Jury pré-lecture.
- Rédaction d'un article-résumé si demandé
- Dépôt du mémoire définitif + article résumé si demandé
- Soutenances.
- Remise des diplômes.
- Journée des mémoires
1.9. Règles déontologiques
1.9.1. Recherches cliniques
En ce qui concerne les mémoires impliquant des participants témoins ou des patients, un
certain nombre de règles doit être respecté.
Tous les participants doivent avoir bénéficié d’une information préalable (formulaire
d’information), avoir choisi librement de participer à l’étude et signé un consentement de
participation (formulaire de consentement).
Il est en effet impératif que les sujets ou leurs représentants légaux (les deux parents pour un
mineur, la personne de confiance pour un adulte dépendant) aient signé une feuille de consentement
éclairé.
Elle doit indiquer notamment le sujet du travail, ses contraintes, le respect de la
confidentialité et la liberté de la personne.
En aucun cas, ces personnes ne doivent pouvoir être identifiées à partir de leur nom, date de
naissance, adresse ou toute autre information personnelle ceci afin de préserver l’anonymat des
participants et de respecter le secret médical pour les patients.
L’anonymisation des données peut être réalisée en numérotant les sujets ou en les
renommant et en supprimant certaines données (ex. : donner l’âge plutôt que la date de naissance).
Cette remarque est valable pour le corps du mémoire ainsi que pour les annexes.
9
Pour les enregistrements vidéo, il est nécessaire d’obtenir une autorisation de filmer des
personnes concernées. Des exemples de formulaires d’information, de consentement et d’autorisation
sont accessibles sur le site du Département d’Orthophonie dans la rubrique « Mémoire ».
Si, dans le cadre de son mémoire, l’étudiant est amené à rencontrer des patients en dehors de
ses lieux de stage, il peut demander une convention de stage mémoire afin que l’assurance soit
étendue à ces situations universitaires particulières.
Tout travail orthophonique réalisé par les étudiants dans le cadre de leur mémoire (ex. :
évaluation, thérapie, actions d’information ou de prévention) doit obligatoirement être supervisé par
un clinicien.
1.9.2. Propriété intellectuelle
Le directeur de mémoire potentiel accepte de prendre en charge le contrôle de la réalisation
du travail dans tous ses aspects, en particulier théoriques et méthodologiques. S’il doit se faire aider
de façon importante par une tierce personne, celle-ci doit être considérée comme co- responsable du
mémoire.
L’étudiant est soumis, dans la rédaction de son mémoire, à l’obligation de citation et de
référencement des auteurs consultés dans le cadre de son travail. Il est responsable de ses écrits et
soumis au code de la propriété intellectuelle (art L111-1 à L 345-7) en cas de plagiat ou de
reproduction illicite de documents ou partie de documents (art L335-2 sur le délit de contrefaçon).
Toute diffusion (mise en ligne du mémoire, publication éventuelle ultérieure, communications
orales ou écrites) est soumise au préalable à la validation du mémoire et à l’acceptation du mémoire
en bibliothèque par le jury de soutenance.
En cas de communication écrite ou orale de tout ou partie du contenu d'un mémoire, l’étudiant
et le directeur de mémoire s’engagent à respecter les règles suivantes, au besoin formalisées par la
signature conjointe d’un contrat entre les deux parties :

La propriété du mémoire d’orthophonie dans son aspect matériel et dans sa forme appartient
aux étudiants qui l’ont rédigé. La propriété du contenu scientifique, c'est-à-dire notamment de
la définition des objectifs, de la méthodologie générale (tests, populations, traitements
statistiques) et des résultats appartient conjointement à l’ensemble des personnes qui ont
participé au travail, et en particulier aux étudiants et au directeur de mémoire, ainsi qu’à toute
autre personne ayant contribué de façon significative aux aspects cités.

Une communication sur un ou plusieurs résultats évoqués dans le mémoire peut bien sûr être
proposée, à l’oral et/ou à l’écrit. Si l’initiative provient des étudiants, le directeur de mémoire
doit avoir été consulté. Il doit être considéré comme un co-auteur à part entière. Si l’initiative
en revient au directeur de mémoire, les règles précédentes s’appliquent de la même façon aux
étudiants.

Si un directeur de mémoire utilise dans ses propres travaux de recherche ultérieurs une partie
des données figurants dans un mémoire (résultats, outils, propositions, réflexions), il s’engage
à citer les sources sur lesquelles il se réfère: noms des étudiants, titre du mémoire, année de
soutenance et université où le mémoire a été soutenu.

En cas de communication écrite ou orale de tout ou partie du contenu d’un mémoire, le nom
du Département d’Orthophonie de Lille II doit être cité comme adresse annexée à la référence
nominale des étudiants.
Une fois l’accord établi entre les parties, il vaut pour toutes les communications à venir traitant du
sujet du mémoire ou rapportant ses résultats.
10
2. Règles de rédaction
Dans le cadre du projet de mise en ligne des mémoires d’orthophonie, les règles de rédaction
ont été modifiées lors du Comité de Direction du 30 septembre 2010 avec, en ce qui concerne les
aspects formels, la mise en place d’une feuille de style obligatoire.
2.1. Considérations générales
On attend de façon générale d’un mémoire d’orthophonie qu’il fasse une synthèse
relativement brève de données théoriques et de connaissances générales sur un sujet ayant un rapport
avec l’orthophonie, et présente un travail prospectif comportant notamment une méthodologie
adaptée. Si le sujet est relativement éloigné de la pratique orthophonique, l’étudiant doit pouvoir
montrer ou expliciter l’intérêt à plus ou moins long terme en orthophonie, notamment dans la partie
théorique, la discussion et la conclusion. Il est important que le travail s'appuie sur des données
théoriques récentes et reconnues par la communauté scientifique.
2.2. Plan général d’un mémoire
Ce plan est en partie fonction du type de mémoire, travail expérimental, enquête, ou
éventuellement revue bibliographique. Le premier type, plus fréquent, sera privilégié.
2.2.1. Plan d’un travail expérimental
Il est très stéréotypé.
I. Introduction
Elle expose brièvement le contexte général, puis le contexte spécifique du travail, suivi des
principaux objectifs et du plan adopté. S'il s'agit d'un mémoire de suite, le ou les mémoire(s)
d'origine sont cités de manière explicite dans l'introduction.
II. Contexte théorique, buts et hypothèses
Le but est d’introduire avec plus de détails le contexte spécifique de la recherche. Cette
première partie doit être relativement courte. Il faut éviter au maximum les rappels généraux connus
de tous. Une trentaine de pages doivent suffire dans la plupart des cas.
Dans cette partie est présenté d’abord et de façon plus détaillée l’état actuel des connaissances
dans le domaine étudié (ce que l’on connaît, ce qui fait l’objet d’un consensus). On présente dans
l’ordre les idées générales, puis les plus spécifiques. Toutes les références théoriques citées doivent
être référencées en bibliographie. Toute citation originale doit être introduite par des guillemets et
accompagnée des références précises (nom de l’auteur, année).
On envisage ensuite de façon plus brève les principales problématiques et zones encore non
explorées (ce qui fait l’objet de discussion, ce qui n’est pas encore connu), qui permettront ensuite de
spécifier les buts et hypothèses.
Cette partie aboutit à l’explicitation d’une problématique et à la présentation des buts de
l’étude et des éventuelles hypothèses théoriques, ainsi que (rapidement) des moyens qui vont être
mise en œuvre pour répondre à cette problématique. Si les buts sont toujours indispensables, les
hypothèses ne sont pas toujours de mise. Elles sont souhaitables quand le contexte de la recherche est
déjà riche de résultats expérimentaux et/ou de conceptualisations, qui permettent d’en proposer. Dans
ce cas, les hypothèses doivent être en nombre limité (3 à 5) et être formulées de façon simple et
explicite.
III. Sujets, matériel et méthodes
Le principe de cette partie de l’exposé est d’apporter une transparence totale au travail: le
lecteur doit posséder tous les éléments permettant de comprendre et de reproduire la situation
expérimentale.
11
Dans cette partie, on décrit rapidement le lieu du travail, puis surtout les critères d’inclusion
et les critères d’exclusion ayant permis de sélectionner a priori les sujets.
L’exposé des méthodes décrit d’abord les grandes lignes du protocole, puis le détail des
épreuves utilisées. On passera rapidement sur les épreuves connues de tous pour s’attacher à la
description d’éventuelles épreuves originales. Les tests eux-mêmes, surtout s’ils sont connus, seront
décrits en annexe. Dans les annexes, il ne faut pas présenter de photocopies des tests, mais un
descriptif de leurs objectifs, consignes et mode d’évaluation.
La description des méthodes statistiques peut être importante. Il faut alors citer et justifier les tests
utilisés, les éventuels logiciels, ainsi que les différents risques pris.
IV. Résultats
Dans une première partie sont rappelées les caractéristiques générales de la population
sélectionnée, principalement en termes d’âge, de niveau, de sexe. Il s’agit effectivement d’un résultat
qui est la conséquence de la sélection a priori des sujets étudiés. Dans certains cas, cet exposé est
placé après la description des critères d’inclusion et d’exclusion.
Puis on procède à l’exposé des résultats, en essayant de suivre un ordre logique qui peut, par
exemple, faire référence d’abord aux plus importants d’entre eux, qui permettent de répondre aux buts
principaux et aux éventuelles hypothèses. A ce niveau, on se limite à une présentation claire des
principaux résultats: l’interprétation et la discussion de ceux-ci se fera dans la partie Discussion.
Il faut essayer d’introduire ce chapitre en indiquant initialement le plan général de ce que l’on
va rapporter. On concluera aussi à chaque fin de chapitre important, pour rappeler brièvement les
principaux résultats.
Dans ce chapitre, peuvent figurer des tableaux qui permettent de condenser l’information, et
des figures (graphiques). Chaque tableau ou figure est associé à une légende et est introduite et
commentée par un texte. Dans les graphiques, il est indispensable d’indiquer les références des axes,
et éventuellement les unités utilisées. Chaque tableau et figure est référencé dans le texte, numéroté et
intitulé.
Dans cette partie sont parfois exposés les cas de patients, lorsque ceux-ci sont peu nombreux.
Les corpus éventuels et les données détaillées seront placés dans les annexes.
V. Discussion
Elle doit être valorisée et comporte au minimum 10 à 15 pages.
On rappelle d’abord, dans un paragraphe très court, les principaux résultats observés en
relation avec les buts et les hypothèses explicitées en I.
Ensuite vient la discussion des principaux résultats et de la validation des hypothèses. Pour
chaque résultat, il faut successivement (1) le rappeler, (2) faire référence aux connaissances
préexistantes de la littérature, et enfin (3) tenter de lui trouver une explication logique, en le
réintégrant dans ce champ de connaissances. La citation des données comparables ou divergentes de
la littérature est très importante. Il ne faut pas la considérer comme une redite de ce qui a été présenté
dans la partie consacrée au contexte théorique.
Rappelons que dans la majorité des cas, les résultats positifs ou négatifs "suggèrent" mais ne
"montrent" pas. Cette réflexion est également valable pour les données de la littérature, quel que soit
la "renommée" des auteurs.
Enfin, la discussion s’oriente vers les critiques méthodologiques et l’exposé des problèmes
rencontrés lors du travail, avec une justification éventuelle des choix faits.
12
La discussion se termine par une généralisation plus conceptuelle ou théorique, et par une
réintégration du travail dans le champ de l’orthophonie.
VI. Conclusion
Elle est brève. On rappelle dans un premier temps les principaux résultats en rapport avec les
objectifs, puis on termine par une "généralisation". Eviter les phrases non signifiantes du type
"d’autres travaux seront nécessaires pour confirmer nos résultats".
On terminera volontiers en insistant sur l’intérêt orthophonique du travail et/ou en ouvrant
sur la perspective de travaux ultérieurs complémentaires.
VII. Bibliographie
Elle correspond à la liste des documents publiés consultés pour traiter le sujet (articles,
ouvrages, chapitres d’ouvrage, thèses et mémoires). Elle témoigne de l’effort personnel de recherche
et constitue un indice de pertinence du travail effectué. Plus généralement, la qualité de la
bibliographie contribue à la clarté et à la crédibilité scientifique du travail de recherche (références
appropriées, récentes et précises supportant l’argumentation).
La présentation de la bibliographie doit être particulièrement soignée et uniforme.
Dans la bibliographie, les références apparaissent par ordre alphabétique du nom de l’auteur
ou du premier auteur, suivi de la date de publication et des informations complètes concernant le
document. Quand il y a plusieurs auteurs, tous doivent impérativement figurer en bibliographie.
En revanche, dans le texte, s’il y a plus de deux auteurs, on ne fait figurer que le premier suivi
de la mention « et al. » (et non pas « et coll. »).
La citation dans le texte d’une référence bibliographique s’accompagne toujours de la date
de publication figurant entre parenthèses.
Quand un auteur est cité plusieurs fois, ses travaux sont présentés dans l’ordre chronologique,
du plus ancien au plus récent. Si un auteur a publié plusieurs travaux la même année, on indice le
travail par une lettre minuscule (exemple: 1992a, 1992b).
Toute référence citée dans le mémoire est retrouvée explicitement et intégralement dans la
bibliographie, y compris les références auxquelles on n'a pas eu accès.
S’il s’agit d’un auteur qui n’a pas été consulté directement, on indique la référence des
auteurs qui l’ont mentionné, en précisant dans le corps du texte: « auteur (date) cité par auteurs
(date) », les deux références complètes figurant en bibliographie. A l’inverse, toute référence placée
dans la bibliographie doit être annoncée dans le mémoire.
Chaque référence d’article comprend: (1) le nom de chaque auteur, suivi des initiales du
prénom, séparés des suivants par une virgule, (2) l’année de publication entre parenthèses, (3) le titre
complet de l’article (4) le nom de la revue en italique, le numéro du tome, la première et la dernière
page séparées par un tiret.
Le numéro à l’intérieur du tome ne doit pas être cité sauf si il constitue la seule information
disponible (exemple: Dupond D, Dupont T (1965). Nos mésaventures sur la Lune. Revue Tintin, 2 :
18-26). Indiquer préférentiellement le nom de la revue de façon complète, sans utiliser d’abréviations.
Les références d’ouvrages et de chapitres d’ouvrage comprennent les mêmes informations.
Pour les ouvrages écrits complètement par une ou plusieurs personnes: noms et initiales des auteurs,
année entre parenthèses, titre de l’ouvrage en italique, ville d’édition et nom de la maison d’édition
(exemple : Dupond D, Dupont T (1970). Les dessous cachés de l’or noir. Paris, Hachette).
Pour les chapitres d’ouvrages collectifs: noms et initiales des auteurs, année entre
parenthèses, titre du chapitre, noms des éditeurs scientifiques, nom de l’ouvrage en italique, ville
d’édition et nom de la maison d’édition, première et dernière page séparées d’un tiret (exemple :
Dupond D (1977). Vingt ans de cohabitation avec Tintin. In: Hadock A, Tournesol P (Eds.). La
psychologie de Tintin. Paris, Hachette : 76-90).
13
Pour les travaux universitaires: noms et initiales des auteurs, date entre parenthèses, titre de
la thèse ou du mémoire en italique, nature de la thèse ou du mémoire, université de soutenance
(exemple : Dupond D. (1998). Le mythe de Tintin. Thèse de psychologie, Université de Bruxelles).
Pour les articles extraits de revues scientifiques uniquement accessibles en ligne: noms et
initiales des auteurs, date entre parenthèses, titre de l’article, titre du périodique en italique, numéro
du tome, première et dernière page séparées d’un tiret et entre crochets: référence du JJ mois AAAA
(date à laquelle le document a été consulté) et les renseignements nécessaires pour localiser ou
identifier le document cité (URL). Ces articles peuvent être insérés dans la bibliographie qui constitue
un document unique. Les articles consultés sur Internet mais qui sont également accessibles en édition
papier doivent être cités avec les références de l’édition papier.
En ce qui concerne les sites consultés au cours du mémoire, ils peuvent être indiqués dans un
paragraphe à part à la fin de la bibliographie en précisant l’adresse électronique du site et la date et les
raisons pour lesquelles il a été consulté.
VIII. Annexes
Elles permettent de regrouper les détails de la méthodologie (exemple: explication et
description des tests utilisés, consignes, détail de certains subtests) ou des résultats élémentaires
recueillis chez les patients, que l’on ne souhaite pas insérer dans le chapitre ‘résultats’ (par exemple
des extraits de corpus ou les tableaux détaillés des résultats).
Comme indiqué précédemment, il ne faut pas présenter de photocopies des tests vierges, mais
un descriptif de leurs objectifs, consignes et mode d’évaluation.
Pour les mémoires de production (création d'un matériel ou d'un outil) ou les mémoires de
suite (étude en cours), les étudiants et les directeurs de mémoire s'accordent sur ce qui doit être mis
dans le corps du mémoire et en annexes.
En effet, au moment de la diffusion du mémoire, ceux-ci pourront choisir les données qu'ils
souhaitent ou non diffuser. Cette option est recommandée pour les données qui n'ont pas vocation à
être largement diffusées et qu'il est conseillé alors de mettre en Annexes.
Dans ce cas, les annexes ne sont pas accessibles via le SCD et leur consultation doit être
directement sollicitée auprès des auteurs et des directeurs de mémoire qui pourront contrôler comme
ils le souhaitent leur éventuelle diffusion à la communauté scientifique ou professionnelle.
Les différentes annexes sont titrées et numérotées. Elles sont annoncées entre parenthèses
dans le texte du mémoire (exemple: Annexe 3, page 58) et figurent dans la table des matières du
document principal.
2.2.2. Autres plans possibles
D’autres plans sont possibles quand il ne s’agit pas d’un travail expérimental. Dans tous les cas, on
essaiera néanmoins de se rapprocher du plan précédent, avec la présentation d’une introduction, puis
d’un rappel du contexte et des buts de travail. Il faut toujours tenter de définir une méthodologie
générale.
2.3. Eléments important de la forme du mémoire
2.3.1. Eléments généraux
Sans compter les annexes, en incluant la bibliographie, la longueur attendue du mémoire se
situe strictement entre 50 et 80 pages. Les pages de titre ne sont pas incluses dans ce total.
Dans la version papier du mémoire, les annexes sont insérées à la suite de la bibliographie
dans le même volume.
Dans la version numérique, les annexes constituent un document séparé. Dans les deux cas,
elles ne doivent pas excéder 50 pages. Elles seront numérotées de A1 à A50
14
Depuis l’année universitaire 2010-2011, les étudiants sont tenus d’utiliser la feuille de style
mise au point en collaboration avec le SCD (Bibliothèque Universitaire de Lille 2).
Cette feuille de style permet d’uniformiser la forme des Mémoires d’Orthophonie et le format
utilisé facilite la mise en ligne de ceux-ci. Elle impose une structure et un format (police, interligne,
sommaire automatique etc.).
La feuille de style a été conçue sur Open Office est téléchargeable sur le site du département
Orthophonie dans la rubrique « Mémoire ». Elle s’accompagne d’un livret de formation qui fournit
toutes les informations permettant de télécharger Open Office (cette opération est un préalable à
l’ouverture de la feuille de style) et d’utiliser l’outil.
En 3ème année, l’utilisation d’une feuille de style sur Open Office sera proposée dans le cadre
des exposés afin de se familiariser avec l’outil. Une séance de mise au point sur la feuille de style du
mémoire est dispensée à tous les étudiants de 4ème année lors de la première semaine pédagogique.
La feuille de style reprend tous les éléments du mémoire tel qu’il apparaîtra en ligne. Elle comprend:
-
La couverture et la page de titre.
Cette page mentionne dans la partie haute les informations concernant l’université de
référence (Université de Lille 2, Faculté de Médecine, Département d’Orthophonie Gabriel Decroix).
Elle précise, au centre le type de mémoire (Mémoire en vue de l’obtention de Capacité
d’Orthophonie) ainsi que le ou les noms des étudiants et la date de soutenance. Figure ensuite le titre
du mémoire avec un éventuel sous-titre : l’ensemble doit comprendre entre 20 et 30 mots. Le nom, la
fonction, l’établissement éventuel et la ville du ou des directeurs de mémoire sont ensuite indiqués. La
dernière information figurant au bas de la page de couverture reprend la ville et l’année (Lille 20XX).
La couverture sera à imprimer sur papier cartonné pour l’exemplaire papier. Au moment de
l’impression, il conviendra de faire imprimer une tranche indiquant : Lille, 20XX, le numéro du
mémoire, le titre et le nom des étudiants. Pour les exemplaires papiers, la couleur de la couverture
devra être claire (ex. : blanc, beige, bleu clair…).
-
Une page de dédicace éventuelle
-
Une page de remerciements
Les remerciements peuvent être institutionnels (enseignants, directeurs de mémoires,
professionnels ou institutions qui ont apporté une aide à la réalisation du mémoire), s’adresser aux
personnes (enfants, adultes, patients) qui ont contribué à l’étude. Ils peuvent être également plus
personnels.
-
Une page où figurent les résumés et les mots clés (en français puis en anglais).
Le résumé doit comprendre entre 150 et 250 mots. Le nombre des mots-clés se situe entre 4
et 6 et tient compte du système d’indexation du Département d’Orthophonie de Lille, lui même
inspiré de celui de l’UNADREO (document accessible sur le site)
-
Une page de table des matières
Elle reprend l’ensemble des parties du mémoire (titres et paginations) y compris les annexes.
- Le corps du mémoire avec les parties suivantes :
(1)Introduction, (2) Contexte théorique, buts et hypothèses (3) Sujets, matériels et méthodes, (4)
Résultats, (5) Discussion, (7) Conclusion, (8) Bibliographie et éventuelles (9) Annexes.
-
Le dos du mémoire
Les informations suivantes Titre du mémoire, nombres de pages (corps du texte + annexes),
Discipline : Orthophonie ainsi que le nom des auteurs figurent en haut. Apparaissent ensuite les deux
résumés et mots-clés ainsi que le nom du ou des directeurs de mémoire. La mention de l’Université de
Lille 2 apparaît en bas de la page. Comme la page de couverture, cette page sera à imprimer sur papier
cartonné pour l’exemplaire papier.
15
2.3.2. Problèmes rédactionnels généraux
Le processus de rédaction du mémoire est un processus complexe qui passe par plusieurs
étapes notamment de relectures par le directeur de mémoire. Les recherches bibliographiques
commencent généralement à la fin de la 3ème année et les premières versions de la partie théorique
sont souvent remises au directeur au début de la 4ème année.
Dans tous les cas, le directeur de mémoire doit pouvoir faire un état des lieux du travail écrit
avant les vacances d’hiver.
Dans le cas contraire, il l’indique au responsable des mémoires qui fera le point avec
l’étudiant et veillera au respect du calendrier. En effet, un retard dans la remise des écrits et dans la
rédaction du mémoire peuvent justifier la demande, par le directeur de mémoire, d’un report de la
soutenance.
La rédaction doit respecter certaines règles formelles: le texte ne doit pas comporter d’erreurs
orthographiques ou syntaxiques. Un directeur de mémoire peut refuser de lire tout document dont la
mise en forme (orthographe, syntaxe, …) n'est pas conforme.
La formulation doit être à la fois claire, simple, précise et explicite. Toute notion nouvelle ou
peu connue, introduite en particulier dans la partie théorique, doit être définie (savoir de quoi on
parle).
Il faut le plus souvent éviter les abréviations. Lorsqu’on utilise une abréviation, celle-ci doit
dans un premier temps être définie explicitement.
Il est préférable de conserver une relative uniformité dans l’emploi des temps et d’adopter une
formulation neutre (éviter le « je », préférer le « nous ») et nuancée.
De façon générale, le présent est réservé à des notions générales universellement reconnues
(vérités premières, définitions) (exemple: la France est en Europe), on utilise principalement
l’imparfait et le passé composé, notamment dans la présentation des études de la partie théorique,
dans la description de l’expérimentation (exemple : « Sujets et méthodes »), dans le report des
résultats, et dans la discussion.
Il convient d’éviter les redondances que ce soit dans la formulation ou dans les idées
exprimées. Les auteurs doivent être cités correctement (auteurs, date) et toute citation doit apparaître
entre guillemets (+ auteur, et année et page).
Les tableaux ou schémas repris doivent également être correctement référencés (titre et auteur
du tableau, auteur de l’ouvrage dont est extrait le tableau si différent, date, page). L’usage des
citations doit être limité et justifié.
Toute citation ou tableau doivent être introduits et expliqués. Un paragraphe ne peut en aucun
cas se résumer à un tableau ou une citation.
De même, il est important de faire précéder toutes les parties du mémoire de phrases
introductives (ne pas démarrer une partie sur un titre de paragraphe).
Il peut être utile de terminer chacune de ces parties par un paragraphe de synthèse rappelant
les éléments principaux traités dans la partie et de prévoir une phrase de liaison permettant
d’introduire la partie suivante.
Il est nécessaire de produire une référence pour toutes les informations importantes
apportées, qui proviennent des lectures de la littérature. Même si les données sont très générales (par
exemple, la présentation d’un syndrome clinique), il faut produire la référence de l’ouvrage consulté.
Il y a, de façon schématique, deux types de références:
(1) les "références spécifiques", correspondant dans la plupart des cas à des articles de revues, et
décrivant en général des travaux "expérimentaux"; elles sont les plus importantes et les plus
intéressantes et doivent être constamment valorisées;
(2) les "revues de la littérature", qui correspondent à des revues de questions, des compilations et ont
une valeur scientifique moindre, souvent faible.
Elles doivent être réduites le plus possible, d’autant que certains auteurs privilégient ce type
de communication. Ne leur attribuons pas des connaissances qu’ils n’ont jamais apportées. Si on les
utilise, il faut les présenter ainsi dans le corps du texte (Dupond, 1999, pour revue), ce qui indique
bien qu’il s’agit d’une revue de question. Toutes les références doivent figurer correctement en
bibliographie (cf. VII p.10).
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Les tableaux présentés dans les résultats permettent de condenser certaines informations
qualitatives ou quantitatives.
Les informations détaillées correspondantes ne doivent pas être présentées dans le texte
(exemple: valeurs des moyennes dans les différents groupes).
La présence d’un tableau doit toujours être annoncée dans le texte, en faisant référence à son
numéro. Ils sont numérotés en chiffre romain (exemple: Tableau IV) et portent un titre (légende) bref
et précis.
Les informations présentées dans les cases du tableau doivent être indiquées sur la ligne
horizontale supérieure et la ligne verticale gauche. Toutes les abréviations utilisées sont explicitées
dans la légende du tableau.
Si plusieurs tableaux sont présentés, les abréviations sont identiques pour le même type
d’information.
Concernant les figures, certaines, présentées dans les résultats, illustrent les données
saillantes, et/ou créent une représentation visuelle des principales informations, ce qui en facilite la
compréhension et la mémorisation.
D’autres figures, présentées plus souvent dans la partie ‘théorique’ sont extraites d’ouvrages
ou d’articles. Chacune doit alors être référencée spécifiquement (auteur, date, page), la référence
correspondante étant indexée dans la bibliographie.
Elles sont numérotées en chiffres arabes (exemple: Figure 7) et portent un titre (légende) bref
et précis. Si la figure correspond à un graphe xy, il faut indiquer le nom des variables en abscisse et
en ordonnée, avec éventuellement les unités choisies.
Lorsque les méthodes employées font référence à des épreuves dont l’exposition est longue,
lorsque par ailleurs, les résultats chiffrés sont très abondants, il est souhaitable que ces éléments
figurent en annexe, à la fin du mémoire, afin de rendre la lecture plus aisée. Les annexes doivent être
numérotées et titrées.
Contacts :
Mr GAMOT (responsable des mémoires) : [email protected]
Mme PRUVOST (secrétariat) : [email protected]
03 20 62 76 03
03 20 62 76 03
Dernières modifications : 25 Août 2015
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