résumé - Universitatea de Medicina si Farmacie "Grigore T Popa" Iasi
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UNIVERSITÉ DE MÉDECINE ET PHARMACIE « GRIGORE T. POPA » IAŞI FACULTÉ DE MÉDECINE Les effets de l’UAM (Ultrasound - Assisted Megaliposuction) dans l’obésité et la possibilité de son application en Roumanie THÈSE DE DOCTORAT RÉSUMÉ Directeur de thèse : Prof. Univ. Dr. CARMEN VULPOI Doctorant : Dr. LAURA MARIA CURIC IAŞI 2012 MOTS - CLÉS: Obésité, Méga-liposuccion à ultrasons, leptine, anthropométrie SOMMAIRE A. PARTIE GENERALE. STADE DES CONNAISSANCE CHAPITRE 1. INTRODUCTION……………………………………………………………….….1 CHAPITRE 2. OBESITE…………………………………………………………………………... 3 2.1. Définition………………………………………………………………………………….3 2.2. Classification……………………………………………………………………………...5 2.3. Physiopathologie d’obésité………………………………………………………………..6 2.4. Le tissu adipeux comme organe sécrétoire……………………………………………..…8 2.5. Troubles métaboliques de l'obésité……………………………………………………...11 2.6. Traitement……………………………………………………………………………….13 CHAPITRE 3. CHIRURGIE BARIATRIQUE…………………………………………………...17 3.1. Définition………………………………………………………………………………...17 3.2. Techniques opératoires…………………………………………………………………..17 3.3. Complications……………………………………………………………………………28 CHAPITRE 4. CHIRURGIE PLASTIQUE………………………………………………………33 4.1. Définition………………………………………………………………………………...33 4.2. Techniques opératoires…………………………………………………………………..33 4.3. Complications……………………………………………………………………………38 CHAPITRE 5. LIPOSUCCION ET MEGALIPOSUCTION AUX ULTRASONS…………….39 5.1. Définition ………………………………………………………………………………..39 5.2. Historique………………………………………………………………………………..40 5.3. Classification…………………………………………………………………………….41 5.4. Les effets physiques et biologiques des ultrasons……………………………………….43 5.5. Indications and contrindications…………………………………………………………44 5.6. Gestion préopératoire……………………………………………………………………46 5.7. Techniques opératoires…………………………………………………………………..46 5.8. Gestion postopératoire…………………………………………………………………...53 5.9. Complications……………………………………………………………………………54 B. PARTIE SPECIALE. CONTRIBUTION PERSONNELLE CHAPITRE 6. OBJET ET MOTIVATION DE L'ÉTUDE PERSONNELLE………………....60 CHAPITRE 7. PATIENTS ET MÉTHODES DE L'INVESTIGATION ………………………61 CHAPITRE 8. OBJECTIFS DE L'ÉTUDE PERSONNELLE…………………………………..63 CHAPITRE 9. RÉSULTATS………………………………………………………………………80 CHAPITRE 10. DISCUSSIONS………………………………………………………………….148 CHAPITRE 11. CONCLUSIONS………………………………………………………………..166 C. ORIGINALITÉ DE LA THÈSE D. PERSPECTIVE POUR L’AVENIR BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………………...170 ANNEXES………………………………………………………………………………………….189 PARTIE GÉNÉRALE. STADE DES CONNAISSANCES INTRODUCTION L’obésité est une affection complexe, à facteurs multiples, une maladie grave causée par une prise constante de poids au niveau du tissu adipeux (l’apport d’énergie dépassant la dépense). Les dernières décennies, l’obésité est devenue l’une des maladies nutritionnelles les plus fréquentes dans le monde, ayant l’ampleur d’une pandémie et étant considérée, conformément au rapport OMS 2011, comme la maladie du XXIe siècle (1). En Roumanie, la prévalence de l’obésité chez la population adulte est de 37 % ; à l’heure actuelle il existe plus de quatre millions d’obèses qui ne sont pas pris en charge, parmi lesquels 16,3 % sont en surpoids et 20,7 % sont considérés comme des obèses. Les données épidémiologiques locorégionales disponibles en Roumanie estiment la prévalence du surpoids chez 30 - 60 % de la population adulte et de l’obésité chez 20 - 25 %. Plusieurs modalités de traitement de l’obésité ont été proposées le long du temps. Le traitement de l’obésité doit être un traitement de type combiné. On peut identifier trois grands principes thérapeutiques : le changement de style de vie, la prise en charge médicamenteuse, le traitement chirurgical. A la différence des traitements pharmacologiques et non-pharmacologiques (régime, exercices physiques, acupuncture), qui sont bénéfiques uniquement aux patients avec obésité légère ou moyenne (IMC < 35 kg/m2), le traitement chirurgical est, selon US National Institutes of Health (316), la méthode la plus efficace contre l’obésité morbide (IMC > 40 kg/ m2). Après la chirurgie bariatrique, le patient peut bénéficier de toute une série d’interventions de chirurgie plastique en vue du remodelage corporel : liposuccion, dermolipectomie inguino-crurale, brachioplastie, abdominoplastie. L’UAM s’est développée en tant que modification de la liposuccion classique. La technique se fonde sur l’utilisation chirurgicale de l’énergie ultrason, qui permet la destruction sélective ou l’émulsion du tissu adipeux, qui est par la suite aspiré. Par cette méthode les pertes de sang sont minimales (12,13) et la quantité lipoaspirée qui peut être éliminée en une seule séance peut atteindre 20 litres. C’est pour cette raison que l’UAM peut être utilisée dans le traitement de l’obésité. Il n’existe pas de publications sur l’application de cette méthode en Roumanie, bien qu’en Europe et aux Etats-Unis elle soit devenue, depuis 2001 déjà, l’une des techniques de base de l’arsenal des méthodes de remodelage corporel. Le thème abordé dans cette thèse appartient à un domaine prioritaire de santé publique dans l’Union Européenne et dans le monde. En Roumanie, pays membre de l’Union Européenne, la mise en oeuvre des nouvelles méthodes de traitement doit représenter une question d’intérêt national et une priorité du Ministère de la Santé. Cet ouvrage est structuré en deux parties : une partie générale – le stade des connaissances et une partie personnelle – contributions propres. Dans la première partie, structurée en chapitres, nous avons essayé de réaliser une présentation des données théoriques les plus récentes de la littérature de spécialité concernant le sujet abordé. Cette première partie de la thèse de doctorat représente un aperçu de grande importance et de grande actualité, qui peut servir tant pour la documentation courante de tous ceux qui en ont besoin et à qui elle offre une source d’information pertinente. Nous avons nommé cette partie « Stade des connaissances » pour souligner l’ancrage actuel des connaissances dans ce domaine. Le Premier chapitre constitue l’introduction. Le Chapitre 2 présente des données sur l’obésité : définition, classification, données physiopathologiques, modifications métaboliques dues à l’obésité, le rôle d’organe endocrine du tissu adipeux, les méthodes les plus utilisées et les plus récentes de diagnostique dans le traitement de l’obésité. 1 Le Chapitre 3 présente les données les plus récentes sur les techniques de chirurgie bariatrique et les complications qu’elles peuvent avoir ; le Chapitre 4 est dédié aux techniques de chirurgie plastique et aux complications de celles-ci. Le Chapitre 5 représente un passage en revue du rôle de la chirurgie plastique et en principal de la technique de l’UAM dans le traitement de l’obésité morbide dans le monde, technique d’actualité mais qui n’a pas été encore introduite chez nous. Nous avons essayé d’offrir une synthèse de toutes les données essentielles concernant cette technique : définition, effets physiques et biologiques des ultrasons, indications et contre-indications de la méthode, technique opératoire, management pré- et postopératoire et complications possibles. La seconde partie, réservée aux contributions personnelles, présente dans le Chapitre 6 le but et la motivation de l’étude. Dans le Chapitre 7 nous présentons les méthodes modernes utilisées. Le Chapitre 8 présente les résultats obtenus, synthétisés dans des tableaux et graphiques obtenus suite à un traitement statistique réalisé à l’aide de méthodes modernes (SPSS 11). Les Chapitres 9 et 10 sont destinés aux discussions des les résultats obtenus, en parallèle avec les données de la littérature de spécialité, et aux conclusions qui montrent la place et l’importance de cette technique dans le traitement de l’obésité. La dernière partie de la thèse est dédié à l’originalité et aux perspectives d’avenir que cette étude offre aux chercheurs. L’ouvrage est illustré avec des images de la casuistique personnelle et utilise une bibliographie qui comprend 400 références que nous avons essayé de concentrer dans des directions d’investigation claires, concises et soigneusement dirigées. PARTIE SPÉCIALE. CONTRIBUTION PERSONNELLE CHAPITRE 6 BUTS ET MOTIVATION DE l’ÉTUDE PERSONNELLE L’épidémie globale d’obésité (GLOBesity) demande une attitude ferme quant à la nécessité d’une éducation médicale de la population générale et quant à la nécessité de méthodes thérapeutiques agressives, mais efficaces, car elle entraîne une augmentation du taux de la comorbidité (2,3) et de la mort prématurée (4,5) au niveau de ce groupe de population. En Roumanie il y a plus de 3, 5 millions d’obèses, un Roumain sur trois est en surpoids et un sur quatre est obèse, seulement 10 % d’entre eux se rendent à des contrôles médicaux, juste 1 % sont inclus dans un programme national d’éducation contre l’obésité (source : étude réalisée par la compagnie Abbot Laboratories). La chirurgie bariatrique est une méthode efficace de traitement contre l’obésité morbide(316). Jusqu’à présent, les méthodes de chirurgie plastique ont été utilisées juste comme des techniques associées à la chirurgie bariatrique, afin d’améliorer l’aspect esthétique du résultat obtenu et d’accroître l’auto-estime du patient. Mais la liposuccion classique et ses variantes modernes (UAM) ont prouvé avoir également un rôle fonctionne (221,223,225-227,235), ce qui fait qu’à l’heure actuelle la liposuccion ne soit plus pratiquée juste dans un but esthétique, mais aussi dans un but thérapeuthique, pour améliorer la qualité de vie du patient obèse (les bénéfices métaboliques de la liposuccion sur les facteurs de risque cardiovasculaires, du diabète et de la résistance à l’insuline). Les études présentent aussi des aspects contradictoires, fait qui nous a motivé à réaliser une nouvelle étude impliquant un groupe plus important de patients sélectionnés avec soin, un follow-up de longue durée et une technique bien connue pratiquée par la même équipe opératoire dans tous les cas, afin d’investiguer les effets de la technique de l’UAM dans le traitement de l’obésité, tant du point de vue esthétique, psychologique, mais surtout du point de vue métabolique. Il n’y a pas de publications portant sur l’application de cette méthode en Roumanie, bien qu’elle soit devenue en Europe et aux Etats-Unis l’une des principales techniques de l’arsenal des 2 méthodes de remodelage corporel, fait qui représente une motivation de plus pour entreprendre des recherches sur ses possibilités d’application en Roumanie, afin de nous aligner aux tendances mondiales actuelles. CHAPITRE 7 OBJECTIFS DE L’ÉTUDE PERSONNELLE Cette étude personnelle comprend deux parties. Dans la première partie nous avons analysé les effets de l’élimination chirurgicale du tissu adipeux sous-cutané à l’aide de l’UAM sur la concentration sérique de leptine et sur les paramètres anthropologiques chez 30 patientes soumises à cette intervention chirurgicale, prises en charge par la Clinique de Chirurgie Plastique de l’Hôpital Civil de Padoue, Italie. Il faut mentionner que la technique a été réalisée avec une équipe de chirurgiens qui ont abordé avec beaucoup de sérieux et discernement la thérapie multidisciplinaire de l’obésité, équipe qui a une expérience de 11 ans dans la pratique de l’UAM. Un aspect essentiel est le fait que cette équipe a été préparée et formée par l’un des deux pères de la technique de l’UAM dans le monde, Michele Zocchi. L’objectif principal a été l’analyse de l’efficacité de la technique de l’UAM dans le traitement de l’obésité, et la détermination de son rôle d’ordre esthétique (l’analyse des paramètres anthropologiques), psycologique (évaluation du degré de satisfaction après l’intervention) et surtout métabolique (détermination de la concentration sérique de leptine en évolution, pré- et postopératoire jusqu’à une année). Les objectifs secondaires ont été : l’inclusion dans l’étude d’un groupe de patients aussi nombreux que possible, en tenant compte que la majorité des données de la littérature se réfèrent à un petit nombre de cas (30 patients versus un nombre de tout au plus 15 patients dans la littérature), follow-up de longue durée, jusqu’à une année, la découverte de corrélations entre nos résultats et ceux déjà existants dans la littérature de spécialité, corrélations à même de permettre la formulation ou la découverte de facteurs pronostiques, en partant du fait que les données de la littérature sont contradictoires quant à ce thème. La seconde partie de l’étude rend compte de l’étude d’un groupe de 30 personnes obèses de notre pays et de l’évaluation des réponses données à deux questionnaires : Duke Health Profile et un questionnaire d’opinion personnel. L’objectif principal a été de déterminer la qualité de vie des personnes obèses de Roumanie. Les objectifs secondaires ont été : déterminer la compliance des patients en ce qui concerne une éventuelle thérapie chirurgicale, y compris cette nouvelle technique de traitement de l’obésité, établir, dans les conditions d’une information correcte, les préférences des patients pour la chirurgie bariatrique ou pour cette nouvelle technique de traitement de l’obésité. CHAPITRE 8 PATIENTS ET MÉTHODES D’INVESTIGATION 8.1. PATIENTS La réalisation des objectifs a été réalisée dans une première étape par une étude observationnelle, analytique, prospective, sur une durée de sept ans (2001- 2007), sur un groupe 3 (groupe no. 1) de 30 patientes obèses en préménopause, qui ont été soumises à la technique de l’UAM, la technique superwet dans le cadre de l’Institut de Chirurgie Plastique de l’Hôpital Universitaire Civil de Padoue, technique réalisée par une équipe chirurgicale coordonnée par le Professeur Dr. Franco Bassetto. Les 30 patientes obèses qui ont participé à l’étude ont entre 16 et 56 ans (avec une moyenne de 39, 60 +/- 12, 48 ans) et un IMC variant entre 30, 7 kg/ m2 et 53, 6 kg/ m2 (avec une moyenne de 41, 36 +/- 8, 12 kg/ m2). 66,6 % des patientes présentaient une obésité morbide. Quatre patientes ont été diagnostiquées avec diabète de type 2 non-insulino-dépendant traité par l’ajustement de la diète et 7 patientes ont été diagnostiquées avec HTA traité avec des diurétiques et des inhibiteurs d’enzymes de conversion. Un léger degré de hypercholestérolémie a été mis en évidence chez 17 patientes, tandis que 2 patientes présentaient une hypertriglycéridémie ; aucune patiente n’avait un niveau bas de HDL- cholestérol. D’autres comorbidités ou d’autres traitements pharmacologiques n’ont pas été enregistrés. Afin de réaliser cette étude une sélection attentive des patientes obèses a été effectuée, conformément aux critères d’inclusion et d’exclusion présentés en détail dans la thèse. Chez les patientes incluses dans l’étude, plusieurs paramètres (anthropologiques, concentration sérique de leptine) ont été déterminés en pré- et postopératoire à un jour, trois jours, un mois, six mois et une année. Lors des contrôles postopératoires répétés à un, trois, six mois et un an on a évalué le degré de satisfaction des patientes (insatisfaisant, peu satisfaisant, satisfaisant et très satisfaisant). Dans la seconde étape de l’étude (prospective, monocentrique), effectuée dans le centre universitaire de Iasi sur une durée de quatre ans (2009 - 2012), nous avons étudié un groupe (groupe no. 2) de 30 personnes, dix hommes et vingt femmes, âgés entre 16 et 60 ans (36,7 +/- 13,9) ayant un IMC entre 30,1 et 55,1 kg/m2 (38,6 +/- 6,3). Nous avons évalué les réponses données à deux questionnaires : le questionnaire Duke Health Profile et un questionnaire d’opinion personnel. L’étude a respecté les principes éthiques de la recherche médicale (le principe de l’intérêt et du bénéfice dans la recherche ; de l’innocuité de la recherche ; du respect de la personne et de l’équité) et a été approuvée par les commissions d’éthique des institutions dans lesquelles elle a été menée. Chaque patient a été informé en quoi consiste l’étude et l’enrôlement a été fait seulement après signature de la lettre de consentement éclairé. 8.2. MÉTHODES D’INVESTIGATION 1. Anthropométrie A la prise en évidence du patient les mesures anthropométriques ont été prises avec le patient en orthostatisme, habillé légèrement, sans chaussures. La taille a été déterminée avec une précision de 0, 01 m à l’aide d’un stadiomètre fixé à la paroi, tandis que le poids a été déterminé avec une précision de 0, 05 kg à l’aide d’une balance calibrée. On a établi le IMC et la circonférence du corps au niveau du thorax inférieur, de la taille, des hanches et des cuisses, exprimée en cm. 2. Analyses de sang Les analyses de sang ont été réalisées dans le cadre du Laboratoire Clinique de l’Hôpital Civil de Padoue. Pour la détermination quantitative de la leptine sérique en pré- et postopératoire à 1 jour, 3 jours, 1 mois, 6 mois et 1 an, on a utilisé le kit ELISA, spécifique DRG International, Mountainside, NJ, conformément aux instructions du producteur. 3. Technique chirurgicale – UAM On a utilisé une technique opératoire UAM, la technique superwet, qui a été pratiquée par la même équipe de chirurgiens dans tous les cas de notre étude. Pendant la période postopératoire les patients ont été suivis par la même équipe de médecins en thérapie intensive. Les patientes incluses dans l’étude n’ont pas présenté des contre-indications pour cette technique et ont signé un formulaire de consentement éclairé avant l’intervention. L’étude a été approuvée par la Commission d’Ethique de l’Université d’Etudes de Padoue. 4 Le matin de l’opération le dessin préopératoire a été réalisé avec le patient en orthostatisme. Dans la salle d’opération l’asepsie des téguments a été effectuée avec une solution sans alcool (Cetramid), avec le patient toujours en position orthostatique. Après l’induction de l’anesthésie générale et de l’intubation orotrachéale sur un lit spécial pour la chirurgie bariatrique couvert par des champs stériles, le patient sera renversé et posé en décubitus dorsal sur la table d’opération. A la fin de la lipoaspiration des régions dorsales, le mouvement de renversement du patient en décubitus ventral se fait de la même manière. L’UAM est réalisée à l’aide d’un générateur d’ultrasons Contour Genesis System, Mentor, Santa Barbara, CA. La technique opératoire suppose plusieurs étapes : l’infiltration des aires concernées, par une incision punctiforme, avec un volume important de solution saline avec épinéphrine (1 litre NaCl + 1,5 mg/l) à l’aide d’une pompe péristaltique intégrée à l’appareil, afin de réduire les plis cutanés et pour créer un milieu spécifique à la propagation des ultrasons. La quantité de solution infiltrée est établie en préopératoire et parachevée en per-opératoire en fonction de la situation clinique de chaque patient, mais le rapport de 1 : 1 infiltré/aspiré (en moyenne 0, 6 : 1) ne sera jamais dépassé. l’application de l’énergie des ultrasons à l’aide d’une sonde spécifique épointée, pleine, en titan pour cinq minutes/ région pour lisser les aires adhérentes et le traitement du tissu sousdermique. l’application de l’énergie des ultrasons avec l’aspiration simultanée pour quinze minute/ région, à l’aide d’une canule avec un orifice au sommet, d’une longueur de 35 cm et un diamètre de 5 mm, pour la réduction volumétrique.. l’élimination de l’émulsion de lipides et solution saline, produite par la casse des adipocytes par l’administration de l’énergie des ultrasons à l’aide de canules flexibles utilisées dans la liposuccion classique. Pour une valeur moyenne du rapport infiltré/aspiré de 0,70 +/- 0,11, entre 9 et 26, 3 litres de lipoaspiré (avec une moyenne de 17, 39 +/- 4,88 litres) ont été éliminés. Tant le tissu adipeux superficiel que le tissu adipeux profond seront éliminés des zones comme les flancs, les hanches, les cuisses, fesses, l’abdomen. La liposuccion de la graisse émulsionnée se fait traditionnellement à l’aide de canules flexibles d’une longueur de 45 cm et d’un diamètre de 3-5 mm. 5 minutes de remodelage manuel à l’aide d’un instrument d’endermologie adapté à l’usage chirurgical, en aspiration continue le placement de tuyaux de drainage en aspiration qui seront enlevés le deuxième ou le troisième jour postopératoire. l’évaluation des résultats à la fin de l’intervention (pinch test = 2,5 cm) Aux contrôles postopératoires répétés à 1, 3, 6 mois et 1 an, on a évalué le degré de satisfaction des patientes (insatisfaisant, peu satisfaisant, satisfaisant, très satisfaisant). A la sortie de l’hôpital les patientes ont été informées sur le style de vie qu’elles doivent adopter (exercices physiques de niveau moyen, régime alimentaire correct, pas de tentatives de perdre du poids pendant les six premiers mois). L’apport alimentaire n’a pas été strictement surveillé. De retour à la maison, les patientes ont porté des vêtements spéciaux élastocompressifs pendant 45 jours, ont effectué des séances de drainage lymphatique manuel de type Vodder (3 fois/ semaine pendant un mois) et des séances d’endermologie (15- 20 traitements de 45 minutes chacun, deux fois par semaine pendant trois mois). Le traitement médicamenteux observé à la sortie de l’hôpital a été le suivant : Collagenvit, antioxydants, AINS, héparine à poids moléculaire réduit, Cafazolin, Escin peros et pour usage topique. 4. Duke Health Profile Les scores élevés au Duke Health Profile indiquent une mauvaise qualité de vie des patientes. Pour la santé physique, mentale, sociale, générale, auto-estime et état de santé perçu, 100 indique le meilleur état de santé tandis que 0 indique le pire état. Pour ce qui est de l’anxiété, la dépression, l’anxiété-dépression, les maux et l’incapacité, 100 indique le pire état et 0 le meilleur. 5 5. Questionnaire d’opinion personnel Ce questionnaire personnel comprend 20 questions et essaie de mettre en évidence les connaissances des personnes incluses dans l’étude quant aux méthodes de traitement de l’obésité et mettre en évidence leur compliance à la technique UAM. Le questionnaire a été complété par une fiche informative sur les techniques de chirurgie bariatrique et UAM. Le sondage réalisé à l’aide des deux questionnaires a été approuvé par la Commission d’Ethique et seules ont participé au sondage les personnes qui ont donné leur accord écrit suite aux informations reçues sur le but et la modalité de les remplir. Les données ont été centralisées dans des bases de données EXCEL et SPSS 11 et ont été traitées avec les fonctions statistiques auxquelles elles se prêtent : t-Student test, testAnova, coefficient de corrélation Pearson et Spearman, Paired samples Test. CHAPITRE 9 RÉSULTATS 9.1. PREMIÈRE ÉTAPE DE L’ÉTUDE Les 30 patientes obèses prises en charge dans la première partie de l’étude étaient âgées entre 16 et 56 ans (avec une moyenne de 39, 60 +/- 12, 48 ans), un IMC entre 30,7 kg/m2 et 53,6 kg/m2 avec une moyenne de 41, 36 +/- 8, 12 kg/m2) et ne présentaient pas de contre-indications pour la technique UAM. Pendant l’intervention, le rapport infiltré/aspiré a été en conformité avec les indications techniques de cette méthode, ne dépassant pas un rapport de 1 : 1 (la valeur moyenne étant de 0, 6 +/1 : 1). Ainsi, la quantité moyenne d’infiltré a été de 11, 86 +/- 2, 50 litres (avec un minimum de 8 litres et un maximum de 17 litres). La quantité moyenne de lipoaspiré a été de 17, 39 +/- 4, 88 litres (avec un minimum de 9 litres et un maximum de 26, 3 litres). Sa valeur moyenne a été de 0,70 +/- 0,11 (un minimum de 0, 41 et un maximum de 0, 96). L’intervalle d’administration d’ultrasons au niveau de toutes les zones du corps affectées a été en moyenne de 101, 53 +/- 25, 70 minutes (au moins 56 minutes et tout au plus 154 minutes). A l’aide des ultrasons une moyenne de 51, 93 +/7,14 ml/min (au moins 43 ml. min et tout au plus 65 ml/min) ont été aspirés. Le reste de la quantité de graisse émulsionnée a été aspirée par la liposuccion traditionnelle. L’infiltré a varié entre 8 et 17 litres, avec une moyenne du groupe de 11, 86 litres, en corrélation significative avec le IMC élevé du patient. (r= 0,449 ; p= 0,013). La quantité d’aspiré a varié entre 9 et 26,3 litres, avec une moyenne du groupe de 17,39 litres. Chez les sujets de ce groupe, la quantité d’aspiré a augmenté en fonction du IMC du patient (r= 0,616 ; p= 0, 000). Le rapport infiltré/ aspiré a été indirectement corrélé avec le IMC, statistiquement significatif ( r= - 0, 474, p= 0,008). La quantité d’aspiré total avec U. S. a varié entre 2,7 et 7,9 litres, avec une moyenne du groupe de 5,31 litres. Chez plus de 60% des patients de ce groupe d’étude, la quantité d’aspiré a augmenté en fonction du IMC du patient (r= 0,601 ; p= 0, 000). Le taux des complications postopératoires a été de 43,3 % : sérom (10 patientes), nécrose tégumentaire (2 patientes), brûlures (1 patiente). Les bénéfices esthétiques apportés par cette méthode peuvent être remarqués tout de suite après l’intervention et perdurent dans le temps. Aux contrôles postopératoires répétés à 1, 3, 6 mois et un an le degré de satisfaction des patientes a été évalué. 70% ont été très satisfaites, 20% satisfaites et 10% peu satisfaites. 70% des patientes ont déclaré qu’elles recommanderaient l’UAM à d’autres personnes. 6 Le IMC et les paramètres anthropologiques baissent pendant les premiers 6 mois et restent par la suite à des valeurs réduites même un an après l’intervention. Le IMC a des valeurs plus grandes de 35 kg/m2 (obésité morbide) dans 20 cas (66,6%). Par rapport au IMC enregistré en préopératoire (41,37 kg/m2), on remarque des baisses statistiquement significatives des valeurs moyennes d’une étape de l’étude à l’autre (p= 0,000), avec des valeurs moyennes légèrement plus réduites le premier mois (38,23 kg/m2), jusqu’à une valeur moyenne de 38,28 kg/m2 un an après l’intervention chirurgicale. (fig. 34). Fig. 34 : Valeurs moyennes pour le groupe 1 en pré- et postopératoire A 6 mois après l’intervention, l’évolution du IMC a mis en évidence chez environ 53% des sujets une baisse statistiquement significative (p= 0,02) avec plus de 10 points procentuels, fréquence qui se maintient aussi après 1 an. En fonction de l’âge, l’évolution du IMC a enregistré des corrélations significatives, même si les valeurs du IMC ont baissé tant à 6 mois qu’à un an postopératoire, chez plus de 77% des sujets du groupe 1 on remarque à des âges plus avancés un IMC de plus de 40 kg/m2. Par rapport à la circonférence du thorax inférieur enregistrée en préopératoire (105,47 cm), on remarque des baisses statistiquement significatives des valeurs moyennes à 6 et 12 mois postopératoires (p= 0,000), pouvant atteindre une valeur moyenne de 101,70 cm un an après l’intervention chirurgicale (fig. 38). Fig. 38 : Valeurs moyennes de la circonférence du thorax inférieur dans le cas du groupe 1 en pré- et postopératoire A 6 mois postopératoires, la baisse de la circonférence du thorax inférieur a enregistré des valeurs entre 0,8 % et 9,8 %, avec une valeur moyenne de la baisse de 3,25% (3,5 +/- 3,5 cm). Ces 7 baisses n’ont pas été statistiquement significatives (p= 0,000). Un an après l’intervention chirurgicale, la baisse de la circonférence du thorax inférieur a varié entre 0,8 % et 11,4 %, avec une valeur moyenne de la baisse de 3, 39% (3,7 +/- 3,5 cm). Ces baisses n’ont pas été statistiquement significatives (p= 0,000). Chez environ 40% des sujets du groupe no. 1, on remarque le fait que pour la circonférence du thorax, la Corrélation Spearman a mis en évidence chez environ 64% des sujets du groupe no. 1 une corrélation significative de la circonférence du thorax inférieur avec le IMC élevé. Par rapport au tour de taille enregistré en préopératoire (115, 40 cm), on remarque des baisses significatives des valeurs moyennes à 6 et 12 mois postopératoires (p= 0,000), qui enregistrent une valeur moyenne de 106,70 cm un an après l’intervention chirurgicale (fig. 43). Fig. 43: Valeurs moyennes de la circonférence de la taille dans le groupe no. 1 en pré- et postopératoire Six mois après l’intervention, la baisse de la circonférence de la taille (avec 8,4 +/- 2,1 cm) a été statistiquement significative (p=0,000) et a enregistré des valeurs variant de 3,6% et environ 10,6 %, avec une valeur moyenne de la baisse de 7,31 %. Un an après l’intervention chirurgicale, la baisse de la circonférence de la taille (avec 8,9+/- 2,4 cm) a varié entre 3,6 % et 10,9%, avec une valeur moyenne de la baisse de 7,56% et a été statistiquement significative (p= 0,000). Chez plus de 60% des sujets du groupe no. 1 on remarque le fait qu’un grand tour de taille s’est corrélé avec l’âge avancé. La corrélation Spearman a mis en évidence chez 76 – 79% des sujets du groupe no. 1 la corrélation significative de la circonférence de la taille avec le IMC élevé. Par rapport à la circonférence des hanches enregistrée en préopératoire (126,83 cm), on remarque des baisses statistiquement significatives des valeurs moyennes à 6 et 12 mois postopératoires (p= 0,000), pouvant atteindre une valeur moyenne de 115 cm un an après l’intervention chirurgicale (fig. 48). A 6 mois postopératoires, la baisse de la circonférence des hanches (avec 11,3+/- 3,01 cm) a enregistré des valeurs entre 5% et 14,7 %, avec une valeur moyenne de la baisse de 8,89% et a été statistiquement significative (p= 0,000). Un an après l’intervention chirurgicale, la baisse du tour des hanches a varié de 4,2 % à 16, 4 % avec une valeur moyenne de la baisse de 9, 31%, baisse (de 11,8+/- 3,2 cm) qui a été statistiquement significative (p=0,000). Chez 46% - 48 % des sujets du groupe no. 1 on remarque le fait qu’une grande circonférence des hanches s’est corrélé significativement avec l’âge avancé. La corrélation Spearman a mis en évidence chez 60 - 63% des sujets du groupe no. 1 la corrélation significative de la circonférence des hanches avec le IMC élevé. Par rapport à la circonférence de la cuisse enregistrée en préopératoire (75,33 cm), on remarque des baisses statistiquement significatives des valeurs moyennes à 6 et 12 mois 8 postopératoires (p= 0,000), pouvant atteindre une valeur moyenne d’environ 67 cm un an après l’intervention chirurgicale (fig. 53). 128 126 cm 124 122 preopératoire 120 6 mois 118 1 annee 116 114 112 110 108 circonférence des hanches Fig. 48 : Valeurs moyennes de la circonférence des hanches chez le groupe no. 1 en pré- et postopératoire . Fig. 53 : Valeurs moyennes de la circonférence de la cuisse chez le groupe no. 1 A 6 mois postopératoires, la baisse du tour de la cuisse (avec 8,1 +/- 3,3 cm) a enregistré des valeurs entre 1% et environ 20 %, avec une valeur moyenne de la baisse de 10,80 % et a été statistiquement significative (p= 0,000). Un an après l’intervention chirurgicale, la baisse de la circonférence de la cuisse (avec 8, 3 +/- 3, 3 cm) a varié de 0% à 21,7 %, avec une valeur moyenne de la baisse de 11,07 et a été statistiquement significative (p= 0,000). Chez environ 49 % des sujets du groupe no. 1 on remarque le fait qu’une grande circonférence de la cuisse s’est corrélé significativement avec l’âge avancé. La corrélation Spearman a mis en évidence chez plus de 60 % des sujets du groupe no. 1 la corrélation significative du tour de la cuisse avec le IMC élevé. Par rapport au poids moyen enregistré en préopératoire (105,55 kg), on remarque des baisses statistiquement significatives des valeurs moyennes d’une étape de l’étude à une autre (p= 0,000), avec des valeurs moyennes légèrement plus réduites le premier mois (98 kg), jusqu’à une valeur moyenne de 95,13 kg un an après l’intervention chirurgicale (fig. 58). 9 Fig. 58: Évolution des valeurs moyennes du poids chez les patients du groupe no. 1 A 6 mois postopératoires, chez environ 47 % des sujets du groupe no. 1 on a enregistré une baisse statistiquement significative (p= 0,000) du poids avec plus de 10 points procentuels, fréquence qui se maintient aussi un an après intervention. Entre l’âge et le poids on a enregistré des corrélations directes d’intensité modérée, tant à 6 mois qu’à 12 mois postopératoires ; chez plus de 60% des sujets on a mis en évidence pour les sujets plus âgés des poids plus importants. En comparaison avec les valeurs moyennes de la leptine enregistrées en préopératoire (27, 39 ng/ml), un jour après l’intervention chirurgicale on remarque une hausse statistiquement insignifiante d’environ 6 ng/ml, suivie par une baisse statistiquement significative des valeurs moyennes pendant le premier mois, arrivant à une valeur moyenne de 20,88 ng/ml, valeurs moyennes qui continuent de baisser légèrement, fait statistiquement significatif, jusqu’à la fin de l’étude (20, 57 ng/ml) (p= 0, 008) (fig.62) Fig. 62 : Valeurs moyennes de la leptine chez les patients du groupe no. 1 Le test t, appliqué aux paires de séries de valeurs de la leptine en fonction du moment de l’étude par rapport à celles enregistrées en préopératoire mettent en évidence des corrélations significatives (p= 0,000), ce qui démontre qu’à 1 jour après l’intervention les valeurs individuelles de la leptine ont monté chez tous les patients, pour baisser de manière significative lors des étapes suivantes chez tous les sujets du groupe. Le premier jour postopératoire, les différences procentuelles de la leptine ont varié entre 5,79 % et 52,50% avec une moyenne procentuelle de 28,74, après quoi, à partir du troisième jour postopératoire on enregistre des baisses des valeurs individuelles de leptine de 25% jusqu’à 48%, enregistrant une valeur moyenne de la baisse procentuelle d’environ 30% qui se stabilise à 6 mois après l’intervention chirurgicale. Les valeurs individuelles de la leptine ont été plus importantes chez les sujets plus âgés, les corrélations directes, tant pré- comme postopératoires, ont été statistiquement significatives. 10 Les valeurs individuelles de la leptine se sont corrélées de manière significative avec le IMC, les valeurs élevées de la leptine se sont associées avec des valeurs élevées du IMC, tant en préopératoire qu’en postopératoire. La corrélation entre la circonférence de la taille avec la leptine a été directe, statistiquement significative (p= 0,000) ; chez 70 - 80 % des patients les valeurs élevées de la leptine s’associent aux valeurs élevées de la circonférence de la taille, tant en pré- qu’en postopératoire. La corrélation entre le tour de la cuisse avec la leptine a été directe, statistiquement significative (p= 0,000) ; chez environ 63 % des patients les valeurs élevées de la leptine se sont associées avec des valeurs élevées de la circonférence de la cuisse, tant en pré- qu’en postopératoire. La corrélation entre la circonférence des hanches avec la leptine a présenté une corrélation directe, statistiquement significative (p= 0,000) ; en préopératoire chez 64 % des patients avec valeurs élevées de la leptine on a mis en évidence des valeurs élevées de la circonférence des hanches, tandis qu’en postopératoire la valeur a été d’environ 60% à 6 mois comme à 1 an. La corrélation entre la circonférence du thorax inférieur avec la leptine a été directe, statistiquement significative (p= 0,000) ; chez environ 63- 65 % des patients avec valeurs élevées de la leptine on a mis en évidence des valeurs élevées de la circonférence du thorax inférieur tant en préopératoire qu’en postopératoire. Après l’intervention, chez environ 56-60% des sujets du groupe no. 1, on constate que les valeurs individuelles de la leptine ont été en corrélation directe, statistiquement significative (p= 0,000), avec le volume aspiré total avec US. En postopératoire, chez environ 57-62% des sujets du groupe no. 1, on constate que les valeurs individuelles de la leptine se sont corrélées directement statistiquement significatif (p= 0,000) avec la quantité d’aspiré. En postopératoire, on constate que les valeurs individuelles de la leptine ont été en corrélation directe et statistiquement significative (p= 0,012, p=0,033 ; p= 0,032 ; p=0,031 ; p=0,027) avec la quantité d’infiltré ; chez environ 40-45% des sujets avec infiltré élevé on a mis en évidence des associations avec valeurs élevées de la leptine. En postopératoire, on constate que les valeurs individuelles de la leptine se sont corrélées indirectement, statistiquement significatif, avec le rapport infiltré/ aspiré ; chez environ 44-49% des sujets avec le rapport infiltré/ aspiré élevé on a constaté des associations avec des valeurs basses de la leptine. 9.2 SECONDE PARTIE DE L’ÉTUDE (LOT 2) Dans la seconde partie de l’étude, on a pris dans l’étude un lot de 30 personnes, 10 hommes et 20 femmes, avec des âges entre 16 et 60 ans (36.7 +/- 13.9) et un IMC entre 30.1 et 55.1 kg/m2 (38.6 +/- 6.3), et on a évalué les réponses données pour deux questionnaires. 9.2.1. QUESTIONNAIRE PERSONNEL D’OPINION Les réponses de ce lot au questionnaire personnel d’opinion ont mené aux constatations suivantes: 18 personnes (60%) (5 hommes et 13 femmes) avaient une obésité morbide. Au moment de l’étude, des 40% personnes avec une obésité de degré 1 et 2, sans comorbidités, seulement 20% suivaient un traitement médical et, de ceux-ci, seulement 10% ont bénéficié d’un traitement complet (minimum 1 an) et qui s’est avéré efficient. En 30% des cas, le traitement médical qui doit être instauré ou continué, peut s’avérer efficient ou non. Si le traitement s’avère inefficient après un an et les patients n’ont pas de contrindications, ils deviennent des candidats pour UAM, la chirurgie bariatrique n’ayant pas d’indications en ce cas-là. 11 Des 60% personnes avec obésité morbide, des potentiels candidats pour des techniques chirurgicales, seulement 9 (30%) présentaient des indications pour la chirurgie bariatrique et 5 (16.6%) pour la technique de UAM. Dans le cas de l’inefficience du traitement médical des 30% des patients sans obésité morbide, 46,6% des patients présenteront des indications pour une alternative thérapeutique, y inclus UAM. Les informations détenues par les 30 personnes concernant les techniques chirurgicales de l’obésité étaient précaires et leur source a été représentée par un médecin dans une mesure très réduite (16.6%). Tenant compte de cette situation, la conformité des personnes concernant cette technique a été très petite (16.6). La fiche informative annexée au questionnaire respectif a été décisive, menant à l’augmentation significative de la conformité des personnes (de 3.6 fois). Tous les patients ont manifesté leur intérêt d’être inclus dans un programme thérapeutique spécial dédié aux patients obèses, incluant: une diète, du sport, psychothérapie, chirurgie bariatrique, UAM et d’autres techniques de remodelage corporel. En ce qui concerne les informations des 30 personnes sur les techniques chirurgicales de traitement de l’obésité, seulement 11 patients (36.6%), avec des âges inclues entre 16 et 29 ans, avaient des informations sommaires sur les techniques de chirurgie bariatrique et seulement 4 personnes avec des âges entre 25 et 36 ans (13.3%) avaient des informations sur la technique UAM. La source des informations en 5 cas (16.6%) a été représentée par le médecin traitant et, en 10 des cas (33.3%), cette source a été représentée par l’Internet. Compte tenu de cette situation, la conformité évaluée des personnes sur cette technique a été très réduite (16.6%), seulement 5 des 30 patients acceptant une technique pareille. Après avoir lu la fiche informative annexée au questionnaire concerné, on a constaté une augmentation significative de la conformité évaluée des personnes (de 3.6 fois), 18 (60%) de ceux-ci prenant en considération une alternative de ce type. Malgré les connaissances sommaires concernant les moyens de traitement de l’obésité, tous les patients ont manifesté leur intérêt d’être inclus dans un programme thérapeutique pour les patients obèses, incluant: une diète, du sport, psychothérapie, chirurgie bariatrique, mégaliposuccion à ultrasons et d’autres techniques de remodelage corporel. 9.2.2. QUESTIONNAIRE DE QUALITÉ DE VIE – PROFILE DE SANTÉ DE DUKE Les scores plus élevés dans le Profile de Santé de Duke indiquent un état plus mal de la qualité de la vie des patients. En ce qui concerne la santé physique, mentale, sociale, générale, estime de soi et santé perçue, 100 indique le meilleur niveau de santé et 0 en indique le pire. Pour anxiété, dépression, anxiété-dépression, douleur et incapacité, 100 indique le pire niveau de santé et 0 en indique le meilleur. Les résultats de l’évaluation de ce questionnaire (annexe 1) ont souligné de nouveau le fait que l’obésité est une affection souvent négligée à cause du manque de la douleur (Score Douleur 38.3 +/-33.9), mais très sévère par les complications morbides qu’elle associe (Score Incapacité 60 +/- 33.2). L’interprétation des scores au niveau des 10 échelles du questionnaire a souligné une altération importante de la qualité de la vie en plan physique (43.3 +/- 24.4), psychique (55.3 +/40.1), aussi bien qu’en plan socioprofessionnel (51.6 +/- 30.5). La majorité des patients ont une perception réelle (45 +/- 37.9) sur leur état général, précaire de santé (50.06 +/- 25.6). C’est pour cette raison qu’on a marqué une diminution du score qui indique l’estime de soi (53.3 +/- 35.7) et une augmentation de celui qui indique l’installation de la dépression et de l’anxiété (Duke-Ad Score 44.4 +/- 32.05). 12 On a remarqué, chez les deux sexes, le fait que, plus qu’une personne est jeune, plus que la perception mentale de la maladie est accentué et, le plus souvent, elle ne corresponde plus à la réalité. C’est pour cette raison que, bien que ces personnes présentent un degré moins sévère d’obésité et une condition physique meilleure que personnes plus âgées et avec une IMC plus grand, elles présentent une altération plus importante de la qualité de vie en plan psychique et socioprofessionnelle. L’anxiété et la dépression est beaucoup plus présente parmi ce groupe de personnes jeunes. CHAPITRE 10 DISCUTIONS L’obésité est une condition médicale grave. Les comorbidités liées à l’obésité (DZ type 2, HTA, déficiences graves de la fonction respiratoire, l’apnée de sommeil, le syndrome métabolique, des dérégulations hormonales, etc.) sont responsables pour la diminution de l’espoir de vie des femmes par 9 ans et pour les hommes par 12 ans. 2.5 millions de morts par an sont attribués aux conditions liées à l’obésité (319). Les résultats obtenus dans cet étude ont été similaires à ceux obtenus en 2008 par Luca Busetto, la recherche ayant lieu dans la même clinique de Chirurgie Plastique et sous la coordination du même professeur, étant, en fait, une continuation et un complètement de l’étude antérieur, par le désir de démontrer la fiabilité des résultats antérieures sur un lot plus grand de patients (double) et avec un follow-up plus long (jusqu’à 1 an). Dans le lot 1, on a enregistré une corrélation directe entre l’âge et le poids préopératoire des patients investigués (r= +0.633; p<0.001) et une corrélation indirecte entre âge et la hauteur des patients investigués (r= -0.627; p<0.001). On remarque une variante très ample des séries de valeurs de la hauteur, variant de 1,49 à 1.78 m. On a enregistré une association significative de hautes valeurs du poids avec des valeurs plus réduites de la hauteur (r= -0.361; p=0.05), en suggérant l’obésité sur la casuistique du lot 1. La forte corrélation entre l’IMC préopératoire et l’âge (r= +0.779; p<0.001) met en évidence la présence de l’obésité de degré plus haut aux âges plus avancées. Ceci peut suggérer la manque du traitement adéquat de l’obésité de ces patientes, ou l’inefficience du traitement suivi, ou bien un manque de conformité des patients au traitement indiqué par le médecin. Ces patientes ont été soumises à la technique UAM, après avoir signé le consentement informé. La quantité de la solution infiltrée a varié de 8 à 17 litres, avec une moyenne du lot de 11,86 litres, lorsque la quantité de lipoaspiré a varié de 9 à 26,3 litres, avec une moyenne du lot de 17.39 litres. La quantité d’infiltré (r=+0.449; p=0.013), aussi bien que celle de lipoaspiré (r= +0,616; p=0,000) est corrélée significativement au IMC élevé du patient, lorsque le rapport infiltré-aspiré est corrélé indirectement avec le IMC, et significativement de point de vue statistique (r= -0.474; p=0.008). En ce qui concerne les sujets de ce lot, le plus élevé le degré d’obésité du patient, la plus grande la quantité d’infiltré et de lipoaspiré, la quantité de lipoaspiré ayant dépassé celle de la solution infiltrée. La quantité d’aspiré total avec US a varié de 2,7 à 7.9 litres, avec une moyenne du lot de 5.31 litres. Dans le cas de plus de 60% des patients de ce lot d’étude, plus élevé le IMC, plus grande la quantité d’aspiré total avec US (r= +0.601 ; p=0.000), pour faciliter ultérieurement le temps de liposuccion traditionnelle. Il faut mentionner le fait qu’on n’a pas enregistré des complications systémiques et que les complications locales ont été mineures: sérum (10 patientes), nécrose tégumentaire (2 patientes), brûlures (1 patiente). Celles-ci ont été favorablement solutionnées. Il n’a eu pas d’association entre le nombre de complications et la région du corps, âge, sexe or IMC. Les 2 cas de nécrose tégumentaire ont été enregistrés aux patientes fumeuses qui n’ont pas respecté la recommandation d’arrêter de fumer au moins 2 semaines avant l’intervention. La complication de brûlure a été un incident de 13 technique opératoire, enregistré à cause des mouvements trop superficiels de la sonde d’US. Les brûlures de contact entre la sonde et le tégument, au niveau des lieux d’introduction de la sonde, ont été évitées par l’utilisation de certaines gaines de refroidissements et de protection. Heureusement, l’incidence de ces complications diminue avec l’expérience, ce qui a été argumenté par des études récents. Ainsi, Roustaei N et. al (338) rapporte dans le cas de 609 interventions de UAM un taux des complications de 1,36%. Le taux des complications UAM est plus réduit que dans le cas de la chirurgie bariatrique. En plus, la nature de ces complications est plus d’ordre esthétique et moins d’ordre médical, les complications majeures étant très rares (257). Ces complications sont enregistrées le plus souvent pendant la période de la courbe d’apprentissage de la technique qui est assez longue (340). Zukowski ML et. al (341), conformément à l’étude effectué en 1997 sur 84 patientes sur lesquels on a pratique l’UAM dans Naval Medical Center, Portsmouth, VA, affirme qu’il y a une courbe d’apprentissage de la procédure en forte pante, ce qui implique minimum 30 patients et requiert une grande attention aux détails en ce qui concerne le volume de solution infiltrée et le temps d’aspiration avec des ultrasons. Les contrôles postopératoires répétés à 1, 3, 6 mois et 1 an postopératoire ont mis en évidence le fait que la liposuccion, par les bénéfices d’ordre esthétique offerts aux patientes, ont restitué à la grande majorité (90%) des patientes la satisfaction et l’estime de soi. Ces résultats s’expliquent par le fait que les patients ont compris l’importance de leur conformité en ce qui concerne le changement du régime de vie, qui doit être respecté le long du tems, et ils démontrent que la sélection des patientes acceptées pour une telle opération a été une sélection attentivement et correctement faite. Une sélection de ce type n’aurait pas été possible sans l’existence d’une équipe mixte : nutritionist, chirurgien généralist, plasticien, psycholoque, psychiatre. Le chirurgien doit comprendre exactement quelles sont les attentes du patient. Certaines attentes sont irréalistes et exagérées, raison pour laquelle, finalement, certains patients ne sont pas pleinement satisfaits par le résultat. Voilà pourquoi, l’explication détaillée des limites de la procédure de liposuccion, des risques et des complications devient une nécessité. Le patient doit comprendre qu’une intervention chirurgicale, moyennement, n’obtient pas de résultats parfaits et qu’il est possible que de petits retouches soient nécessaires ultérieurement pour optimiser le résultat. Il faut éviter les patients avec une personnalité dysmorphique, quand le patient n’a pas un problème significatif, mais il le perçoit comme un problème grave. Le chirurgien ne peut pas satisfaire ce type de patient. 70% des patientes ont déclaré qu’elles recommanderaient la technique UAM à d’autres personnes aussi. Les patientes qui n’ont pas gagné du poids, après la procédure UAM, les patientes qui ont été contentes de l’aspect de leur corps, les patientes avec des dimensions vestimentaires diminuées après la procédure UAM et les patientes avec de confiance en leur corps ont manifesté un degré plus grand de satisfaction. Les paramètres anthropologiques des patientes sont significativement diminués de point de vue statistique 6 mois après l’intervention et ils sont restés aux valeurs petites 1 an après l’intervention aussi. Par comparaison à l’IMC enregistré avant l’intervention (41.37 kg/m2), on remarque des diminutions significatives des valeurs moyennes d’une étape à l’autre de l’étude (p=0.000), avec des valeurs moyennes légèrement réduites dans le premier mois (38.23 kg/m2), jusqu’à une valeur moyenne de 38.28 kg/m2 après un an de l’intervention chirurgicale. 6 mos après l’intervention, l’évolution de l’IMC a souligné, dans le cas d’environ 53% des sujets, une diminution par plus de 10 pourcents, une fréquence qui se maintient 1 an après l’intervention aussi. On remarque, chez plus de 77% des sujets du lot 1, plus âgés, un IMC > 40 kg/m2 (obésité morbide). Les valeurs du poids corporal avant l’intervention varient entre 90 kg et 137.2 kg et dépassent les valeurs des poids idéaux avec 44.6+/-19.17 Kg (avec des variations entre 19 kg et 78 kg en plus). 33.3% des patientes ont une obésité de 1er degré, 6.66% de 2ème degré et 60% de 3ème degré. Toutes les patientes avec une obésité de type II et III présentaient une obésité morbide. Par 14 rapport au poids moyen enregistré avant l’intervention (105.55 kg), on remarque des diminutions significatives des valeurs moyennes d’une étape à l’autre de l’étude (p=0.000), avec des valeurs moyennes un peu plus réduites pendant le premier mois (98 kg), jusqu’à une valeur moyenne de 95.13 kg après un an de l’intervention chirurgicale, baissant au fur et à mesure que l’œdème postopératoire diminue. 6 mois après l’intervention, environ 47% des sujets du lot 1 ont enregistré une diminution du poids du poids par plus de 10 pourcents, une fréquence qui se maintient 1 an après l’intervention. Plus de 60% des sujets ont enregistré, aux âges avancés, des poids corporels élevés. Par rapport à la circonférence du thorax inférieur enregistrée avant l’intervention (105.47 cm), on remarque des diminutions significatives des valeurs moyennes à 6 et 12 mois après l’intervention chirurgicale (p=0.000), enregistrant une valeur moyenne de 101.70 cm après un an de l’intervention. 6 mois après l’intervention, la valeur moyenne de la diminution de la circonférence du thorax a été de 3.25% (3.5 +/- 3.5 cm) après 6 mois et de 3.39% (3.7 +/- 3.5 cm) après 1 an. Dans le cas d’environ 40% des sujets du lot 1, on remarque le fait que, plus avancé l’âge, plus élevée la circonférence du thorax inférieur. Dans le cas d’environ 64% des sujets du lot 1, la circonférence du thorax inférieur agrandie avec un IMC plus élevé, donc une obésité plus élevée. Les diminutions semblent insignifiantes de point de vue statistique (p>0.05) par rapport aux diminutions d’autres paramètres anthropologiques. Ceci peut être à cause du fait que la liposuccion este très efficiente au niveau des cuisses, des hanches et de l’abdomen inférieur, car, le plus souvent, la graisse accumulée dans ces régions ne peut pas être éliminée par une diète et des exercices physiques. Mais, au niveau du thorax inférieur, les dépôts de graisse ne sont pas aussi importants que dans les autres régions et, en plus, la liposuccion à ce niveau est plus difficile de pratiquer, ayant certaines limites. La liposuccion au niveau de la région costale implique l’application d’une pression à l’aide de la main non-dominante au niveau du rebord costal pour éviter la perforation thoracique sévère, surtout avec dyspnée, peut indiquer une telle perforation et l’installation du pnéumothorax. La radiographie thoracique établit le diagnostique. Le drainage du pnéumothorax est nécessaire en vue d’améliorer la douleur et la dyspnée (251). Voilà pour quoi, un chirurgien expérimenté n’insistera jamais sur cette région et, ainsi, la quantité de lipoaspiré sera toujours plus petite par rapport à d’autres régions corporelles. Par rapport à la circonférence de la taille enregistrée avant l’intervention (115.40 cm), on remarque des diminutions significatives des valeurs moyennes après 6 et 12 mois de l’intervention (p=0.000), enregistrant une valeur moyenne de 106.70 cm après 1 an de l’intervention chirurgicale. La valeur moyenne de la diminution de la circonférence de la taille a été de 7.31% (8.4 +/- 2.1 cm) après 6 mois et de 7.56% (8.9 +/- 2.4 cm) après 1 an. Chez plus de 60% des sujets du lot 1, on remarque le fait que la grande circonférence de la taille est corrélée significativement à l’âge avancée. Dans le cas de 76-79% des sujets du lot 1, la circonférence de la taille s’est agrandie avec un IMC plus élevé, donc une obésité plus élevée. Beaucoup d’études ont confirmé l’association entre l’IMC et la circonférence de la taille, avec l’obésité et le contenu de graisse. L’IMC est fortement corrélé avec les mesures de la masse de graisse, mais il ne distingue pas la masse de graisse de la masse musculaire (342). Mais, la circonférence de la taille offre une unité de mesure acceptable de point de vue clinique pour l’évaluation du contenu de graisse abdominale d’un patient (343). Compte tenu des recommandations d’OMS (345) en ce qui concerne la circonférence de la taille et le fait que celle-ci est un facteur de prédiction dans les affections liées à l’obésité abdominale (HTA, maladies coronariennes, DZ de type 2, accidents vasculaires cérébraux), toutes les patientes inclues dans l’étude de ce papier présentent un risque substantiellement élevé (la circonférence de la taille ≥ 88 cm aux femmes), ayant les valeurs de la taille entre 100 et 147 cm (115.40 +/- 12.84). Bien que la circonférence de la taille soit réduite par 8.9 +/- 2.4 cm après 1 an par rapport aux valeurs existant avant l’intervention chirurgicale, elle n’est pas réduite aux valeurs <88 cm (la valeur moyenne de 106.50 +/- 12.73). Il est important de tenir compte des valeurs élevées de cette circonférence, étant bien connue la liaison scientifiquement démontrée entre la valeur de la circonférence de la taille et le risque de maladies cardiovasculaires ou DZ de type 2, surtout parce qu’on prend en discussion des 15 patientes jeunes aussi (342). L’IMC et la circonférence de la taille sont bien corrélées avec la concentration de leptine au lot des patients inclus dans l’étude. Cet aspect est causé par la relation étroite entre l’IMC, la circonférence de la taille et le contenu de graisse de l’organisme, en plus de la responsabilité du tissu viscéral et sous-cutané de produire de leptine (346). Cette étude a constaté qu’il y a une relation positive entre l’IMC et la circonférence de la taille, ce qui signifie que toute augmentation de l’IMC sera suivie par l’augmentation de la circonférence de la taille et de la concentration de leptine. Cette étude a démontré une tendance linaire de l’IMC, de la circonférence de la taille et de la leptine. Par rapport à la circonférence de la hanche enregistrée avant l’intervention chirurgicale (126.83 cm), on remarque des diminutions significatives des valeurs moyennes 6 et 12 mois après l’intervention (p=0.000), enregistrant une valeur moyenne de 115 cm un an après l’intervention chirurgicale. La valeur moyenne de la diminution de la circonférence de la hanche a été de 8.89% (11.3 +/- 3.01 cm) après 6 mois et de 9.31% (11.8 +/- 3.2 cm) après 1 an. Chez 46-48% des sujets du lot 1, on remarque le fait que la circonférence de la hanche est significativement corrélée à l’âge avancée. Chez 60-63% des sujets du lot 1, la corrélation significative entre la circonférence de la hanche et l’IMC élevé. De plus, 90% des patientes avaient un Rapport Taille-Hanche > 0.85 avant l’intervention chirurgicale, ce qui démontre l’existence d’une importante obésité abdominale, avec un degré de risque plus grande que l’obésité de type gynoïde. Même si les valeurs de la circonférence de la taille et des hanches diminuent significativement de point de vue statistique après 6 mois et se maintiennent constantes après 1 an aussi, les valeurs du Rapport Taille-Hanche restent > 0.85, démontrant le fait que la distribution corporelle ne change pas et que la distribution de la graisse abdominale reste prédominante. Ceci est aussi justifié par le fait que, même si la circonférence de la taille se réduit par 8.9 +/- 2.4 cm après un an par rapport aux valeurs enregistrées avant l’intervention, elle n’est pas réduite aux valeurs < 88 cm. Mais on a remarqué que la valeur moyenne du RTH augmente après 6 mois et après un an (28.09) par rapport à celle enregistrée avant l’intervention (27.59). Ceci peut suggérer le fait qu’on a aspiré une grande quantité de tissu adipeux du niveau des hanches. Par rapport à la circonférence de la hanche enregistrée avant l’intervention chirurgicale (75.33 cm), on remarque des diminutions significatives des valeurs moyennes 6 et 12 mois après l’intervention (p=0.000), enregistrant une valeur moyenne d’environ 67 cm après un an de l’intervention chirurgicale. La valeur moyenne de la diminution de la circonférence de la hanche a été de 10.80% (8.1 +/- 3.3 cm) après 6 mois et de 11.07% (8.3 +/- 3.3 cm) après 1 an. Chez environ 49% des sujets du lot 1, on remarque le fait que la grande circonférence de la hanche est significativement corrélée à l’âge avancée. Chez plus de 60% des sujets du lot 1, la corrélation significative de la circonférence de la hanche avec l’IMC élevé. Avant l’intervention chirurgicale, 56.6% des patientes avaient un RTH > 1.50, ce qui démontre encore une fois la prédominance de l’obésité abdominale parmi les membres du lot. Ce rapport reste prédominant élevé après un an aussi. La valeur moyenne du RTH augmente après 6 mois et après un an (48.09 et, respectivement, 47.98) par rapport à celle avant l’intervention (46.28). Ceci peut suggérer le fait qu’on a aspiré une quantité plus grande de tissu adipeux au niveau des hanches, la distribution corporelle de type androïde persistant. Compte tenu du fait que les résultats obtenus après 1 an ressemblent aux résultats obtenus après 6 mois, on peut tirer la conclusion que les patientes ont été assez motivées pour continuer le programme commencé avant l’intervention chirurgicale en vue de maintenir un poids constant et en vue de changer le style de vie: des exercices physiques, la modification du régime de vie, y inclus le changement du comportement alimentaire, une diète, et, le cas échéant, une thérapie médicamenteuse. La leptine est une hormone de nature protéique impliquée dans le réglage du métabolisme lipidique et de la consommation énergétique. 16 Les valeurs de la concentration sérique de la leptine en phase préopératoire ont eu une valeur moyenne de 27,39 ng/ml, avec un minimum de 11,6 ng/ml et un maximum de 61,6 ng/ml. La valeur minime a été enregistrée chez la plus jeune patiente du groupe 1 (16 ans), avec le plus bas BMI (30,7 kg/m2). La valeur maximale a été enregistrée chez la patiente la plus âgée sur laquelle on a fait des recherches (56 ans), avec le plus grand BMI (53,6 kg/m2). On n’a pas inclus dans la recherche les patientes ayant une légère obésité où les valeurs de la leptine se situaient dans les limites normales. Ces résultats prouvent que la sévérité de l’obésité détermine les concentrations de leptine (346,360). Comparativement aux valeurs moyennes de la leptine enregistrées en phase préopératoire (27,39 ng/ml), 1 jour après l’intervention chirurgicale on remarque une augmentation transitoire, sans importance du point de vue statistique, d’environ 6 ng/ml, et ensuite on observe une diminution significative des valeurs moyennes pendant le premier mois, jusqu'à une valeur moyenne de 20,88 ng/ml, valeurs moyennes qui baissent un peu jusqu'à la fin de l’étude (20,57 ng/ml) (p=0,008) et qui se stabilisent à des valeurs plus diminuées que les valeurs de base. Pendant la phase préopératoire précoce (1-3 jours) on a pu observer une très grande augmentation des concentrations de leptine comparativement à la période préopératoire, les différences de pourcentage de la leptine ont varié de 5,79% à 52,50% avec une moyenne de 28,74% le premier jour, et puis dès le troisième jour on enregistre des baissements 25% / 48% des valeurs individuelles de la leptine, enregistrant une valeur moyenne de la diminution de pourcentage d’environ 30% qui se stabilise dans 6 mois après l’intervention chirurgicale. Les valeurs individuelles de la leptine ont été plus élevées à des âges avancés, les corrélations directes, tant en phase pré- que postopératoire ont été remarquables du point de vue statistique. Cette augmentation des valeurs de la leptine a été très rapide et de courte durée (cette augmentation disparaît le troisième jour). Grâce au fait que la majorité de la leptine circulante est produite par le tissu adipeux blanc, on peut supposer que ces augmentations des niveaux de leptine sont dues à leur provenance de la graisse (361). Mais la méthodologie utilisée ne nous permet pas de faire la différence si cette augmentation est due à l’augmentation des niveaux de leptine de la circulation générale à cause de la rupture des adipocytes ou si elle est la conséquence de la synthèse active. Des résultats semblables ont été publiés aussi par Bussetto et son équipe (221). La seule différence observée est le fait que, bien que la valeur moyenne de l’augmentation de la concentration sérique de leptine le premier jour postopératoire est pareille (6 μg/ml), Bussetto trouve cette valeur comme étant très importante du point de vue statistique (p<0,01) tandis que dans notre étude cette augmentation n’est pas importante du point de vue statistique (p=0,07). On peut expliquer cette différence si nous considérons que toutes les patientes auraient eu une réaction inflammatoire aigue d’intensité semblable, malgré leur âge variable. Nous pouvons conclure ainsi que les jeunes patientes avaient un système immunitaire bas, suite aux pathologies associées (de type psychiatrique ou non). Extrapolant aux autres résultats obtenus par Bussetto dans sa recherche, le niveau d’adiponectine, la plus abondante protéine spécifiquement exprimée et secrétée par le tissu adipeux (362), est réduit dans la phase immédiatement préopératoire (1-3 jours). La synthèse d’adiponectine du niveau du tissu adipeux a été inhibée par IL-6 (363) et par des éléments variés impliqués dans la réaction aigue à la lésion et les activateurs α-adrénergiques (364) et les glucocorticoides (365). Ainsi, l’augmentation des facteurs pro-inflammatoires (TNF-α, IL-6, résistine) parallèlement à la diminution des facteurs anti inflammatoires (adiponectine) suggère surtout l’existence d’une réaction inflammatoire coordonnée que la délivrance mécanique passive des produits gras en sang. L’augmentation des concentrations de leptine dans le contexte de la phase aigue de réponse au stress a été déjà décrite en phase précoce postopératoire après la chirurgie majeure (366). Dans l’inflammation la valeur sérique de la leptine augmente de manière significative après 12 heures, et après 24 heures elle diminue et reste à des niveaux relativement constants pendant les 32-96 heures suivantes (368). L’augmentation des valeurs de la leptine dans la période immédiatement postopératoire suggère un comportement de la leptine similaire aux protéines de phase aigue. La synthèse de la leptine dans la période postopératoire a majoritairement une source extra-adipocytaire, au niveau des cellules inflammatoires où l’adipocyte 17 peut être stimulé et peut augmenter en conditions d’inflammation la synthèse de leptine. La leptine, chez les patients se trouvant dans la période postopératoire précoce après des interventions chirurgicales majeures, avec syndrome de réponse inflammatoire systémique, est un médiateur proinflammatoire avec source adipocytaire et majoritairement extra-adipocytaire, avec dynamique précoce, qui intervient dans le réglage de la réponse immune par action au niveau du SNC. Ainsi, la leptine peut être un biomarker utile pour le diagnostic précoce de l’inflammation à côté de IL-6, TNF-α, IL-1β (370) et PCR (371). Dans la phase tardive de rééducation après l’UAM (1 mois – 1 an), la réaction inflammatoire aigue observée dans la période précoce postopératoire disparaît rapidement et la majorité des concentrations d’adipocytokines reviennent aux valeurs de base ou même à un niveau un peu plus bas conformément à l’étude effectuée par Bussetto et les autres (221). Similairement à cette étude nous avons observé une stabilisation de la concentration de leptine à des valeurs significativement plus réduites du point de vue statistique que les valeurs de base (du préopératoire) à 1 mois, 6 mois, 1 an après l’intervention, au fur et à mesure que le patient a perdu en poids (perte de masse grasse à travers la liposuccion). Les diminutions à 1 an ne sont pas significatives du point de vue statistique comparativement à celles de 6 mois. En phase postopératoire, chez environ 56-60% des sujets du groupe 1, on constate que les valeurs individuelles de la leptine se sont corrélées directement, significativement du point de vue statistique (p=0,000) à l’aspirant total avec US. Chez environ 57-62% des sujets du groupe 1, on constate que les valeurs individuelles de la leptine se sont corrélées directement, significativement du point de vue statistique (p=0,000) à la quantité d’aspirant. En phase postopératoire, on constate que les valeurs individuelles de la leptine se sont corrélées indirectement au rapport infiltré / aspiré, chez environ 44-49% des sujets avec le rapport infiltré / aspiré augmenté on a observé des associations à des valeurs diminuées de la leptine. En phase postopératoire, on constate que les valeurs individuelles de la leptine se sont corrélées directement avec la quantité à infiltrer, chez environ 4045% des sujets avec infiltration haute on a observé des associations à des valeurs hautes de la leptine. Ces résultats prouvent que les valeurs supérieures de la concentration sérique de leptine ont été enregistrées chez les patientes dont la quantité de lipoaspire a été plus grande (et par conséquent, la quantité à infiltrer supérieure, en vue du respect du rapport infiltré / aspiré de 1 :1 / 0,6 / 1). Cela s’explique par le fait que simultanément à l’aspiration d’une quantité plus grande de tissu adipeux le nombre de passages de la canule par le tissu augmente, ce qui conduit à une réaction inflammatoire plus forte et par conséquent, une augmentation plus prononcée des valeurs de la leptine sérique. En accord avec d’autres études qui impliquent plusieurs groupes d’âge et ethnies différents, nos résultats confirment que le niveau sérique de la leptine se corrèle avec celui des dépôts adipeux (374). Quand les réserves lipidiques augmentent, les cellules adipeuses blanches accélèrent la synthèse de leptine pour signaler à l’hypothalamus qu’il faut réduire l’apport alimentaire. En revanche, quand les réserves de graisse diminuent, les adipocytes blanches réduisent la synthèse de leptine pour signaler à l’hypothalamus la nécessité d’augmenter l’apport d’aliments et de réduire les frais d’énergie. Il y a des épreuves sérieuses que l’obésité est associée à la résistance à la leptine, tant au niveau central (SNC) qu’au niveau périphérique (muscles) et cela peut conduire à la résistance à l’insuline et, par conséquent, à DS type 2 (358). Le rôle de la leptine en insulino-résistance est controversé actuellement, la tendance étant d’accepter plutôt un effet favorisant de l’insulinorésistance. Quand les dépôts de graisse diminuent à travers l’UAM, la synthèse de leptine se réduit aussi, ce qui conduit implicitement à la diminution de l’insulino-résistance et, par conséquent, à la diminution du risque du DS type 2. La présente étude a indiqué l’existence d’une corrélation directe, significative du point de vue statistique entre les niveaux sériques de leptine, BMI et paramètres anthropologiques. Maruna et les autres (368) affirment que la leptine grandit par rapport au normal et l’augmentation corrèle à TNF-α et IL-6, mais ne corrèle pas à BMI. De nombreuses études prouvent que chez les sujets sains il y a 18 une forte corrélation entre BMI et leptine, corrélation qui se perd en inflammation (376). Plusieurs études ont démontré que les niveaux sériques de leptine sont fortement corrélés à BMI (376,379). N’importe quelle serait la concentration initiale, la diminution en poids à cause de la restriction alimentaire a été associée à une diminution sérique de la leptine tant chez les personnes obèses que chez celles normales du point de vue du poids (381). En outre, la leptine peut servir d’indicateur du contenu de graisse et son niveau peut être réduit par la réduction de la masse grasse, même si les valeurs BMI restent stables (382). Au fondement des constatations antérieures, les concentrations de leptine peuvent être considérées comme un marker du degré d’obésité chez l’homme. Nos résultats concordent avec les données rapportées antérieurement. Ainsi on a observé que, tant en phase préopératoire qu’en phase préopératoire tardive (après la phase inflammatoire postopératoire précoce), les concentrations supérieures de leptine se remarquent chez les personnes obèses ayant un BMI plus haut, ce qui suggère que l’effet de la leptine sur l’appétit est diminué ou absent. La relation significative entre la concentration sérique de leptine et le taux de graisse corporelle suggère que les adipocytes signalent au cerveau sur la dimension des dépôts adipeux, résultant dans la diminution de l’appétit et l’augmentation des frais d’énergie, qui, ensemble, conduiront à la perte du poids. On a observé que les gens ne disposant pas de cette protéine ont une obésité sévère, appétit augmenté beaucoup et la tranche métabolique réduite (383). Encore plus, par contre, la majorité des personnes obèses ont le niveau circulant de leptine élevé, qui n’induit pas les réponses espérées (par exemple, la diminution de l’ingestion d’aliments et l’augmentation des frais d’énergie), suggérant l’existence d’une résistance à la leptine chez les sujets obèses hyperleptinémiques (384). La plupart des études prouvent que presque toutes les personnes obèses ont les niveaux de leptine élevés, probablement à cause de l’augmentation de l’expression du gène pour la leptine et partiellement suite à la production plus importante de leptine, à cause de la masse plus grande de graisse (387). Les mécanismes qui conduisent à la résistance à leptine en obésité incluent la limitation du transport de leptine au niveau de la barrière hémato – encéphalique, l’altération de l’expression des récepteurs de leptine et le frein des voies de signalisation de la leptine au niveau des neurones hypothalamiques réceptives à leptine. Ils ne réussissent pas à réceptionner le message d’abstinence à aliments donné par les niveaux élevés de leptine mais sont pourtant sensibles à la diminution de la concentration de l’hormone. Voilà pourquoi quand un obèse essaie de maigrir (à l’aide de l’UAM dans notre cas), l’hypothalamus perçoit la diminution en leptine et stimule l’appétit. Conformément à un modèle homéostatique (360), la diminution de la concentration de leptine avec la réduction du tissu adipeux, représente un signal pour le système hypothalamique qui stimule le centre de la faim et par conséquent, l’augmentation de l’apport alimentaire en vue de la récupération du poids antérieur. En outre l’augmentation de l’apport alimentaire peut être aussi la cause des facteurs psychologiques (388) ou des modifications des hormones intestinales (389). Ces observations suggèrent le fait que l’élimination chirurgicale du tissu gras, comme la perte de poids induite par la diète, peut provoquer des réactions d’adaptation de l’organisme pour récupérer le poids et elle devrait être considérée dans le management de longue durée des patientes obèses soumises à l’UAM, suggérant la nécessité de l’institution d’un programme pour la conservation du poids. L’exposition à long terme (> 2 semaines) à une diète riche en graisses ou avec des niveaux élevés de leptine semble induire plusieurs défauts au niveau du transport hémato – encéphalique, de l’expression des récepteurs et au niveau de la voie de la mélanocortine. Le contrôle de l’activité biologique de la leptine à travers la modification de la diète peut représenter une stratégie pratique pour le traitement de l’obésité (390). Les découvertes des dernières années ont souligné d’autres nouveaux peptides qui peuvent contrôler l’appétit sur des voies différentes que la leptine et parmi lesquelles certaines affectent la leptine (ex. agouti-related peptide, cholecystokinine, l’hormone de délivrance de la corticotropine, galanin, mélanocortines, neuropeptides Y et orexines) (392). Des études antérieures ont évalué les concentrations de leptine à de petits groupes de personnes obèses et maigres (396). Et pourtant les données préliminaires disponibles n’analysent pas la relation entre la concentration sérique de leptine et les paramètres anthropologiques. 19 La corrélation entre la circonférence de la taille avec la leptine a été directe, significative du point de vue statistique (p=0,000), chez 70-80% des patients les valeurs hautes de la leptine se sont associées aux valeurs hautes de la circonférence de la taille, en phases pré- et postopératoire. La corrélation entre la circonférence de la cuisse avec la leptine a été directe, significative du point de vue statistique (p=0,000), chez 63% des patients avec les valeurs hautes de la leptine ont associé des valeurs hautes de la circonférence de la cuisse, en phases pré- et postopératoire. La circonférence de la hanche avec la leptine a présenté une corrélation directe, en phase préopératoire chez 64% des patients avec les valeurs augmentées de la leptine on a mis en évidence des valeurs hautes de la circonférence de la hanche tandis qu’en phase postopératoire la valeur a été 60% environ tant à 6 mois qu’après 1 année de l’intervention. La corrélation entre la circonférence du thorax inférieur avec la leptine a été directe, significative du point de vue statistique (p=0,000), chez 63-65% des patients avec les valeurs hautes de la leptine ont associé des valeurs hautes de la circonférence du thorax inférieur, en phases pré- et postopératoire. Les résultats obtenus par nous (la conservation du poids du corps, des indices anthropologiques et de la concentration sérique de leptine à des valeurs plus réduites par rapport aux valeurs de base, dans 1 an postopératoire) prouvent que les patientes ont été sélectionnées correctement, elles étant assez motivées pour continuer le programme thérapeutique complexe commencé dans la période préopératoire (diète, sport, psychothérapie, une éventuelle médication). Dans la seconde partie de l’étude on a réalisé un sondage d’opinion effectué dans le département de Iasi, Roumanie qui a contenu un groupe de 30 personnes, 10 hommes et 20 femmes, entre 16 et 60 ans (la valeur moyenne du groupe 36,7 +/- 13,97 ans) et un BMI entre 30,1 kg/m2 et 55,1 (la valeur moyenne du groupe 38,6 +/- 6,3 kg/m2). Sans enregistrer des différences significatives du point de vue de la statistique (p=0,411), au groupe 2 l’âge moyen a été un peu plus bas comparativement à celui enregistré au groupe 1, et le poids moyen a été un peu plus élevé au groupe 2 (111,23 ±20,31 kg) par rapport à celui enregistré au groupe 1 (p=0,000). De la même façon, au groupe 2 on a enregistré une corrélation directe entre âge et le poids préopératoire (r=0,736 ; p<0,001) et entre âge et BMI (r=0,814 ; p<0,001). La hauteur moyenne a été significativement supérieure au groupe 2 (1,69 ± 0,55 m) par rapport à celle enregistrée au groupe 1 (p=0,000). On n’a pas observé de corrélations significatives entre âge et hauteur (r=0,028 ; p=0,885). Au groupe 2, on a observé des corrélations significatives entre poids et hauteur (r=0,436 ; p=0,016), ce qui caractérise seulement environ ½ du groupe comme ayant une obésité sévère. Ainsi, au groupe 2, le BMI préopératoire moyen a été un peu plus diminué comparativement à celui enregistré au groupe 1, bien que le poids corporel ait eu une valeur moyenne plus élevée, fait justifié par les hauteurs plus élevées et les âges inférieurs des patients. En conclusion, le groupe 2 n’a pas été différent en ce qui concerne les paramètres moyens du groupe 1 et cela est utile aux conditions de la réalisation d’une étude de faisabilité. Les réponses de ce groupe au questionnaire personnel d’opinion nous permettent d’affirmer le fait que des 60% personnes ayant une obésité morbide, potentiellement candidates pour les techniques chirurgicales seulement 9 (30%) présentaient des indications pour la chirurgie bariatrique et 5 (16,6%) pour la technique de l’UAM. Au cas de l’inefficacité du traitement médical chez les 30% des patients sans obésité morbide, 46,6% des patients présenteront des indications pour une alternative thérapeutique, y compris l’UAM. L’UAM est utile pour le traitement d’un pourcentage assez élevé de patients qui n’ont pas d’autres solutions thérapeutiques. Sachant qu’en Roumanie environ 30% de la population est souffrante d’obésité et extrapolant les données obtenues à ce sondage, on peut affirmer que 13,9% de la population de Roumanie pourrait bénéficier d’un traitement chirurgical avec la technique UAM. Bien qu’on remarque un manque d’informations à l’intérieur du groupe étudié en ce qui concerne les techniques chirurgicales de traitement de l’obésité, tous les patients ont affirmé leur intérêt pour être inclus dans un programme thérapeutique personnalisé dédié aux patients obèses. Il faut souligner 20 l’importance que l’information, offerte au patient par une personne instruite, a dans le développement de son observance. En vue de l’obtention de données fidèles, il est nécessaire que cette étude devienne prospective (la réévaluation des mêmes patients à 1 an postopératoire) et multicentrique. L’interprétation des pointages au niveau des 10 échelles du questionnaire de qualité de la vie, Duke Health Profile a souligné : ● l’altération significative de la qualité de la vie tant au plan physique, psychique qu’au plan socioprofessionnel. ● la majorité des patients ont une perception réelle sur leur état général, précaire de santé. Voilà pourquoi nous avons noté une baisse du score qui indique l’estime de soi et une augmentation de celui qui indique l’installation de la dépression et de l’anxiété. Nous avons noté chez les deux sexes le fait que, plus la personne est plus jeune plus la perception mentale sur la maladie est plus accentuée et le plus souvent ne concorde pas avec la réalité. Voilà pourquoi ces personnes présentent un degré moins sévère d’obésité et un état physique meilleur que celui des personnes plus âgées et ayant un BMI supérieur, elles présentent une altération plus importante de la qualité de la vie au plan psychique et socio-professionnel. L’anxiété et la dépression sont beaucoup plus présentes à l’intérieur de ce groupe de jeunes personnes. On sait que le surpoids et l’obésité peuvent déterminer la diminution du respect de soi-même, les dépressions, l’anxiété, la boulimie et l’anorexie. L’obésité est une maladie chronique stigmatisée. La perception générale est que les personnes obèses sont paresseuses et mangent beaucoup. On croit que les obèses n’ont pas de volonté et ne peuvent pas renoncer aux repas riches et sont blâmés tant pour cela que pour leur aspect physique. Chez les jeunes adultes obèses les conséquences varient du manque de l’intégration dans la communauté et dans le milieu de travail jusqu'au forcement de la modification du domicile ou le début des états de dépression et suicide. Voilà pourquoi la présence d’un psychologue / psychiatre dans l’équipe médicale dédiée au traitement complexe de l’obésité est indispensable. Un rôle extrêmement important revient à la famille et à la société parce qu’en fonction des informations détenues sur cette maladie invalidante et de la modalité où ces malades sont acceptés et traités dépend leur chance d’intégration socio-professionnelle et la conservation d’un état psychique normal. Voilà la raison pour laquelle une éducation correcte en ce sens est nécessaire, à la maison et à l’école, par l’introduction des programmes d’informations spéciaux. La résolution des comorbidités et le regain de l’estime de soi conduiraient à l’amélioration spectaculaire de la qualité de la vie. Cette étude peut être transformée en une étude prospective, au cas où les mêmes patients rempliront le même questionnaire après l’intervention de l’UAM, après son introduction en Roumanie. Il n’y a pas de publications sur l’application de la technique de l’UAM en Roumanie, bien qu’elle soit devenue en Europe et aux Etats-Unis une des techniques fondamentales de l’ensemble des méthodes de remodelage corporel. Bien que le rôle de l’UAM dans le management de l’obésité représente un autre problème beaucoup débattu, cette technique est pratiquée, dans certains centres (Hôpital Civil de Padou), couramment dans le traitement de l’obésité dès l’an 2001. Actuellement, le secteur de santé publique de Roumanie traverse une période difficile. On ne peut pas dire la même chose sur les services médicaux privés, qui sont de plus en plus présents. Le nombre d’hôpitaux privés a grandi de 12 en 2006 à 84 en 2012 et sont capables de répondre aux expectatives nécessaires à l’application de l’UAM dans le traitement de l’obésité. On désire que beaucoup de pareils centres existent, où les patients ayant des problèmes tellement graves du point de vue métabolique et de la morbidité soient traités avec un minimum de risque (401). 21 CHAPITRE 11 CONCLUSIONS 1. L'obésité est un fléau des temps modernes, son traitement nécessite une approche multidisciplinaire combinés. Chirurgie élective de l'obésité est important. Cette étude montre d'excellents résultats dans le traitement de l'obésité avec UAM technique (esthétique, psychologique, métabolique). 2. Avec cette technique, il n'y avait pas de complications systémiques et complications locales étaient mineures et ont été résolues favorablement. Ces complications, telles que plus esthétique et moins des soins, se produisent le plus souvent lors de la courbe d'apprentissage de la technique qui est suffisamment longue. Cela montre que la technique est sûre lorsqu'elle est pratiquée par un chirurgien qualifié et appliqué à des cas correctement choisi. 3. Les contrôles postopératoires répétés à 1, 3, 6 mois et 1 an postopératoire ont mis en évidence le fait que la liposuccion, grâce aux bénéfices d’ordre esthétique pour les patientes, a rendu à la majorité (90%) des patientes la satisfaction et l’estime de soi. 4. Les paramètres anthropologiques des patientes ont diminué de manière significative du point de vue de la statistique après 6 mois de l’intervention et se sont maintenus à des valeurs basses aussi après 1 an postopératoire. 5. Comparativement aux valeurs moyennes de la leptine enregistrées en phase préopératoire, les valeurs enregistrées dans la période postopératoire tardive, après la phase de réponse inflammatoire aigue, ont diminué de manière significative dès le premier mois et se sont stabilisées à des valeurs inférieures aux valeurs de base jusqu'à 1 an postopératoire. 6. En accord avec d’autres études qui impliquent beaucoup de groupes d’âge et ethnie différents, nos résultats confirment que l’obésité détermine les concentrations de leptine et par conséquent, la diminution du poids corporel conduit à la diminution des valeurs sériques de leptine. Ainsi, la présente étude a indiqué l’existence d’une corrélation directe, significative du point de vue statistique entre les niveaux sériques de leptine, BMI et paramètres anthropologiques. 7. Les résultats obtenus par nous (la conservation du poids corporel, des indices anthropologiques et de la concentration sérique de leptine à des valeurs inférieures aux valeurs de base, 1 an postopératoire) prouvent que les patientes étudiées ont été correctement sélectionnées, elles étant assez motivées pour continuer le programme thérapeutique complexe commencé dans la période préopératoire. L’UAM a des effets métaboliques et morphologiques importants si la sélection des patientes est faite avec attention et si elles sont attentivement contrôlées en postopératoire. 8. Les résultats de l’évaluation du questionnaire de qualité de la vie – Duke Health Profile ont souligné encore une fois l’altération importante de la qualité de la vie tant au plan physique, psychique qu’au plan socio-professionnel des patients obèses. La résolution des comorbidités et le regain de l’estime de soi conduiraient à l’amélioration spectaculaire de la qualité de la vie. 9. Bien qu’on remarque une absence d’informations dans le groupe étudié en ce qui concerne les techniques chirurgicales de traitement de l’obésité, tous les patients ont affirmé leur intérêt d’être inclus dans un programme thérapeutique personnalisé dédié aux patients obèses. Il faut souligner l’importance que l’information, offerte au patient par une personne instruite, a dans l’augmentation de sa compliance. 10. Le rôle de la chirurgie bariatrique dans le traitement complexe de l’obésité morbide est incontestable. L’UAM peut être pratiqué en association avec la chirurgie bariatrique dans le traitement de l’obésité morbide, mais peut représenter aussi une alternative fiable quand les patients refusent ce type de chirurgie. En outre, l’UAM représente une alternative attractive pour les patients jusqu’à 18 ans et pour ceux avec BMI 30 – 40 kg/m2 qui ne sont pas candidats pour la chirurgie bariatrique et qui ne répondent pas aux autres formes de thérapie, mais qui ont une recommandation 22 chirurgicale. Elle doit être prise en considération seulement au cas de l’existence d’une équipe de Chirurgie plastique dédiée à la chirurgie de l’obésité. C. ORIGINALITÉ DE LA THÈSE 1. Le thème proposé est un nouveau pour la recherche médicale de notre pays et aborde un sujet très controversé dans la littérature, avec une pratique actuelle et future. 2. La présentation de l’UAM technique, la nouvelle technique chirurgicale dans l'arsenal thérapeutique de l'obésité, technique couramment pratiquée pour traiter l'obésité chez les moins de centres, bien qu'elle soit devenue en Europe et aux Etats-Unis l'une des techniques de base dans l'arsenal des méthodes de remodelage du corps. 3. Démonstration des effets métaboliques et morphologiques de l'UAM technique importante (maintien du poids corporel, les indices anthropométriques et la concentration sérique de leptine à des valeurs inférieures à des valeurs de référence à 1 an après l'opération) si la sélection des patients et le contrôl est effectuée avec soin. 4. Qualité de vie dans les patients obèses en Roumanie (questionnaire Duke Health Profile) l'évaluation que fournit des informations utiles, étant donné le petit nombre de ces évaluations chez les patients obèses dans notre pays. 5. Détermination des connaissance des personnes obèses dans notre pays sur le traitement chirurgical de l'obésité, de déterminer leur conformité à toute thérapie chirurgicale, y compris cette nouvelle technique de traitement de l'obésité et de déterminer, dans des conditions d'information correcte, la préférence du patient pour un type particulier de chirurgie . D. PERSPECTIVES POUR L’AVENIR L’expérience des chirurgiens roumains dans le traitement laparoscopique est une des plus importantes expériences des Balkans. Mais il n’y a pas de publications sur l’application de cette méthode en Roumanie bien qu’elle soit devenue en Europe et aux Etats-Unis une des techniques fondamentales de l’ensemble des méthodes de remodelage corporel et part intégrante du traitement complexe de l’obésité. Les informations, peu nombreuses en contraste avec l’ampleur des informations présentes au niveau européen et mondial, prouvent le fait que l’étude de ce thème en Roumanie est encore en phase de début, fait dû au manque d’information et adressabilité des patients obèses en Roumanie, comme il a résulté du sondage effectué dans la présente étude. Pour que la technique de l’UAM puisse devenir une réalité pour les patients obèses de Roumanie aussi et pour que ceux-ci puissent être inclus dans un programme thérapeutique spécifique, il faut accomplir plusieurs conditions : ● la création de centres spécialisés dotés de manière correspondante et où il existe un groupe interdisciplinaire implique dans l’étude et le traitement de l’obésité ; ● l’organisation de trainings pour les chirurgiens en vue de l’apprentissage de la technique UAM ; ● la création d’un programme de subvention pour les patients avec des indications opératoires ; ● l’organisation de programmes d’information tant pour la population que pour les médecins de famille (brochures, radio, TV, Internet, conférences, colloques, etc.). Actuellement, le secteur de santé publique de Roumanie traverse une période difficile. On ne peut pas dire la même chose sur les services médicaux privés, qui sont de plus en plus présents et qui sont en mesure de se situer au niveau des expectatives nécessaires à l’application de l’UAM dans le traitement de l’obésité. On désire que beaucoup de pareils centres existent, où les patients ayant des problèmes tellement graves du point de vue métabolique et de la morbidité soient traités avec un minimum de risque. 23 Dans notre législation, pour l’application des principes des Droits des Patients d’Europe, une loi spéciale a été adoptée, la Loi no. 46/2003, sur les droits du patient (Loi no. 46/2003 sur les droits du patient, publiée dans le Moniteur Officiel no. 51 / 29 janvier 2003) par laquelle on consacre au patient le droit aux soins médicaux de la meilleure qualité. Le Congres Mondial des Hommes de Science (Budapest, 1999) concluait : la science doit être au service de l’humanité, de la dignité et des droits de l’homme. Ainsi, la mise en application de toutes les nouvelles méthodes de traitement de l’obésité en Roumanie, en qualité d’État membre de l’Union Européenne, n’est pas une idée illusoire, mais une réalité et ça devrait être une question d’intérêt national et une priorité du Ministère de la Santé. En ce qui concerne le rôle d’organe actif du tissu adipeux, nous pouvons affirmer que ce rôle est prouvé par l’implication du tissu adipeux dans les processus endocrines. Agissant sur lui on peut déterminer des effets nerveux centraux, cardiovasculaires et métaboliques. Grâce à ça, le tissu adipeux est devenu extrêmement intéressant pour les interventions thérapeutiques, et l’avenir apportera certainement des traitements qui visent principalement l’influence de sa constellation sécrétoire. En outre, à l’avenir la définition des caractéristiques des cellules adipeuses « liposuccionnées » avec l’identification des récepteurs spécifiques dans le produit lipoaspiré est nécessaire (ex. récepteurs pour résistine, leptine, adiponectine) et la recherche de l’influence de l’existence ou non de ceux-ci sur les effets métaboliques et sur l’évolution ultérieure du patient. BIBLIOGRAPHIE 1.Flynn MA, Mc Neil DA et al. Reducing obesity and related chronic disease risk in children an youth: a synthesis of evidence with ’best practice’ recommendations. Obes Rev 2006; 7(66):1467-7881. 2.Pi-Sunier FX. Medical hazards of obesity. Ann Intern Med 1993; 119:655– 665. 3.FosterWS, Burton BT et al. Health implications of obesity: NIH consensus development conference. Ann InternMed 1985; 103:981–1077. 4.Calle EE, Thun MJ et al. Body-mass index and mortality in a prospective cohort of US adults. N Engl J Med 1999; 341:1097–1105. 5.McGinnis JM, FoegeWH. Actual causes of death in the United States. 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