chuchotis32. chuchotis32 - CHU de Liège

Transcription

chuchotis32. chuchotis32 - CHU de Liège
été 2010
Belgique - België
P.P. - P.B.
B - 018
N° 32
Autorisation de
fermeture B/018
CHUchotis souffle
ses dix bougies
> pages 8 à 11
Nouveaux services
et nouveaux chefs
Bienvenue au
centre de revalidation
> pages 6 et 7
> page 13
page 2 chuchotis
Trimestriel (printemps, été, automne, hiver) – Expéditeur : CHU de Liège – Editeur responsable : Pol Louis, av. de l’Hôpital B35, 4000 Liège – Bureau de dépôt : Liège X – Agrément n° P801120
Bulletin d’information des médecins du Centre Hospitalier Universitaire de Liège
N° 32 été 2010
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Le 8 juin, le service de radiothérapie du CHU
de Liège a inauguré officiellement le Cyber­
Knife®, un outil d’exception pour traiter les
patients cancéreux. Ce système de radio­
chirurgie robotisé unique en Belgique, que
nous vous présentions dans notre numéro
précédent, permet de cibler les tumeurs
avec une précision infra-millimétrique, quel
que soit l’endroit du corps où elles sont si­
tuées, et de leur délivrer une dose massive
de rayons tout en préservant les tissus sains
adjacents.
Le CyberKnife® a été inauguré par les auto­
rités hospitalières en présence de diver­
ses personnalités politiques, en particulier
Jean-Claude Marcourt, ministre de l’ensei­
gnement supérieur de la Communauté fran­
çaise (il représentait également Laurette
Onkelinx, ministre des affaires sociales et
de la santé publique, retenue par d’autres
obligations).
2
éditorial
En bref
Dix ans déjà. CHUchotis quitte l’enfance et aborde
6
Quelques nouvelles du CHU de Liège.
Who’s who
Un coordinateur (le Dr Magotteaux) et
deux chefs de service (les Drs Meunier et
Simoni) ont été nommés pour structurer
les activités du nouveau département
d’imagerie médicale. Un service d’algologie et soins palliatifs a vu le jour, avec
à sa tête la responsable du centre de la
douleur, la Pr. Faymonville.
N° 32 été 2010
sommaire
l’adolescence, plein d’idées, plein d’espoir, plein d’ambition.
Ses idées, ce sont celles qui accompagnent les grands
projets du CHU de Liège : la finalisation de l’informatisation de l’Institution, la création d’un grand plateau
réunissant les laboratoires de biologie clinique, de microbiologie, de toxicologie, de génétique et d’anatomopathologie au sein de l’Unilab-Lg et la création d’un
centre intégré d’oncologie pour permettre au CHU de
devenir un pôle d’excellence national dans la prise en
charge des affections cancéreuses. D’autres projets
se bousculent déjà et n’attendent que la conclusion de
10e anniversaire
13
12
Le 1er numéro de CHUchotis est sorti de
presse en juin 2000. Aujourd’hui, dix ans
plus tard, vous tenez entre les mains le
32e numéro de ce magazine de liaison
entre les médecins du CHU de Liège et
leurs confrères.
Santé du cœur
Baptisée NESCAV – Nutrition, Environnement et Santé CArdioVasculaire –, une
vaste enquête sur la santé du cœur vient
de débuter en province de Liège dans le
cadre d’un projet européen de prévention des maladies cardiovasculaires.
Revalidation
Entamés il y a deux ans, les travaux d’extension et de rénovation du centre de
revalidation d’Esneux touchent à leur
terme. Les premiers patients devraient
être accueillis dans les nouveaux locaux
à partir de la mi-septembre.
reparlerons.
Son espoir, c’est que le CHU de Liège reste en
bonne santé pour que lui, CHUchotis, puisse croître en
sagesse et en beauté. Il faut pour cela que l’activité de
l’hôpital reste soutenue, grâce à la confiance que vous
lui accordez, que les moyens financiers soient enfin en
adéquation avec ses missions d’enseignement et de recherche, que les principes chers au CHU – l’excellence,
la solidarité et la gestion rigoureuse – continuent à être
partagés par les acteurs de l’hôpital. La conjonction
de ces trois éléments est la garantie de la bonne santé
de l’hôpital et l’assurance de disposer des ressources
nécessaires pour concrétiser ses projets.
Son ambition, c’est que le CHU de Liège poursuive
dans la direction qu’il s’est assignée, visant à être un
pôle de référence et de rayonnement. CHUchotis, grâce à cette dynamique, aura encore bien des choses à
vous raconter dans les années à venir. A dans dix ans,
donc.
Bonne lecture et bonnes vacances ensoleillées !
Pr. Christian Bouffioux
directeur médical
directeur de la rédaction
Bulletin d’information des médecins du Centre Hospitalier Universitaire de Liège
éditeur responsable : P. Louis, Administrateur délégué du CHU (04 366 70 00),
av. de l'Hôpital 13 bât. B35 - 4000 Liège - Directeur de la rédaction : Pr. C. Bouffioux
Conseil éditorial : A. Bodson, C. Bouffioux, J.P. Delporte, Q. Désiron, V. D’Orio,
C. Faidherbe, D. Giet, J.M. Krzesinski, M. Lamy, P. Louis, M. Malaise, G. Pierard
Coordination, rédaction et réalisation : A. Pironet ([email protected],
0479 87 30 87) - Conception graphique : R. Gray - Photos : C. Ernotte et
M. Mathys (CHU), J.-M. Clajot
http://www.chuliege.be
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ceux qui sont en cours pour démarrer. Nous vous en
EN BREF
Coup d’œil sur
l’actualité
Sart Tilman : des nouvelles des chantiers
Composition du CA
Encore quelques semaines de patience et l’entrée de l’hôpital du Sart
Tilman dévoilera son nouveau visage. Bien plus qu’un simple lifting, le
chantier de rénovation entrepris fin 2009 vise à faciliter la circulation des
personnes à mobilité réduite, à doter l’entrée de l’hôpital d’un auvent
protecteur et à accroître la luminosité et le confort de la galerie commerciale. Les travaux d’aménagement intérieur de la galerie se sont poursuivis en juin, de manière à permettre aux commerçants de la réintégrer
début juillet. Dès le mois d’août commenceront les travaux de rénovation
de la brasserie, dont les activités seront alors provisoirement hébergées
dans le chapiteau installé devant la verrière. La fin des travaux et l’inauguration officielle sont prévues pour octobre.
Le conseil d’administration du
CHU de Liège vient d’être renouvelé.
Un autre chantier progresse à grands pas devant l’hôpital, accaparant une
partie du parking payant. Il s’agit d’une extension du Giga, le Groupe interdisciplinaire de génoprotéomique
appliquée de l’Université de Liège,
déjà à l’étroit dans la tour qu’il occupe au CHU de Liège. Construit en
collaboration avec la SPI+, le nouveau bâtiment accueillera l’Espace
Entreprises chargé de « materner »
de jeunes entreprises du secteur
des biotechnologies. Les premiers
locataires devraient s’y installer
dans le courant de l’année 2011.
Une passerelle sera construite pour
permettre l’accès au bâtiment depuis l’avenue de l’Hôpital.
Communication et mobilité
Les actions de communication mises en œuvre pour promouvoir le plan
de mobilité du CHU de Liège ont été saluées par l’Union professionnelle
des métiers de la communication, qui a attribué à l’hôpital son prix « entreprise » 2010. Ce prix récompense une entreprise liégeoise qui a conçu
« une manière remarquable de communiquer sur elle-même », avec un
impact sur sa notoriété et contribuant à l’image de marque du pays de
Liège.
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du CHU
Portes ouvertes : rendez-vous le 3 octobre
Le dimanche 3 octobre, les trois sites d’hospitalisation du CHU de Liège
ouvriront leurs portes au public dans le cadre de la « Journée décou­
verte entreprises ». De 10 à 17h, de nombreuses équipes présenteront
les spécificités, les expertises et les équipements de leurs services, offrant aux visiteurs l’occasion de découvrir l’hôpital universitaire sous un
angle différent.
nLes
membres nommés par
le gouvernement sont Jean
Sequaris, président, Arthur
Bodson, vice-président, JeanPascal Labille, vice-président,
Nicole Maréchal, vice-présidente, Pol Louis, reconduit
dans ses fonctions d’administrateur délégué, Jacques Boniver,
Julien Compère, Michel Faway,
Yves Krefeld, Philippe Maassen,
Sylvie Marique et Jean-Marc
Triffaux.
nLes membres ex officio, repré-
sentant l’Université de Liège,
sont Bernard Rentier, recteur,
François Ronday, administrateur, et Gustave Moonen, doyen
de la Faculté de médecine.
nJean-Michel
Crielaard
et
Jean-Olivier Defraigne représentent les médecins chefs
de service, Philippe Kolh et
Kristel Vandenbosch les médecins non chefs de service,
Marie-Hélène
Beaupain
et
Bernard Guillaume le personnel administratif, technique et
ouvrier.
Assistent aux séances Christian
Bouffioux,
directeur
médical
du CHU de Liège, Jean-Marie
Cadiat, délégué du ministre du budget, Laurent Despy, commis­saire
du gouvernement, Sœur Fulvie
Debatty et Michel Philippart de
Foy, anciens dirigeants de la Clinique Notre-Dame des Bruyères,
et Fabienne Bonnet, secrétaire du
conseil.
EN BREF
Les os sous tous les angles
Depuis le mois de mai, les patients du CHU de Liège
bénéficient d’un nouvel équipement, le SPECT/CT,
composé d’une gamma caméra de dernière génération et d’un scanner à six rangées de détecteurs. Cet
appareil, encore unique en région liégeoise, associe
étroitement les informations fonctionnelles fournies par la scintigraphie et les informations anatomiques fournies par la tomodensitométrie. Selon les
indications, le scanner est réalisé à titre de repérage
(minimisant l’exposition du patient) ou en mode
diagnostique. Particulièrement performant dans le
système ostéoarticulaire, le SPECT/CT est utilisé pour
diagnostiquer et explorer plusieurs pathologies oncologiques ou traumatologiques (fractures de stress, lombalgies chroniques, etc.). Les résultats des examens sont
interprétés conjointement par deux spécialistes, l’un du service de médecine nucléaire, dirigé par le Pr. Roland
Hustinx, l’autre du tout nouveau service d’imagerie ostéoarticulaire, dirigé par le Dr Paolo Simoni.
Cet été, une unité cardiovasculaire de surveillance rapprochée
ouvrira ses portes au Sart Tilman,
sous la responsabilité du service de cardiologie dirigé par le
Pr. Luc Piérard. Ses huit lits seront
occupés par des patients dont
l’état de santé requiert une vigilance plus importante que celle
proposée dans les unités de soins
normaux, sans toutefois nécessiter une hospitalisation en soins
intensifs (syndromes coronaires
aigus sans défaillance d’organe,
par exemple). Cette nouvelle approche permettra non seulement
de mieux prendre ces patients en
charge, mais aussi de libérer des
lits dans les unités de soins intensifs, fréquemment engorgées.
C’est le Dr Christophe Martinez
qui supervisera la nouvelle unité,
les soins étant assurés par des infirmières de cardiologie spécialement formées à cette surveil­lance
intensive. Une salle d’accueil a
été aménagée pour recevoir les
proches des patients.
La technologie au service des patients
« De la technique pour la clinique », voilà le thème choisi cette année
comme fil rouge des communications qui seront présentées le samedi 9
octobre à l’occasion de la journée médico-scientifique « Synthèse 2010 »
organisée par le conseil médical du CHU de Liège. De quels équipements
de haute technologie dispose l’hôpital universitaire pour affiner les diagnostics, proposer des traitements de pointe et s’assurer de leur efficacité ? Après une matinée consacrée aux exposés, un cocktail dînatoire sera
offert aux participants.
Renseignements et inscriptions : Anja Volders, tél. 04 366 72 44,
[email protected]
Hadronthérapie transfrontalière
Fin mars, le CHU de Liège s’est associé aux centres hospitaliers universitaires d’Aix-la-Chapelle et de Maastricht pour développer un centre eurégional d’hadronthérapie à Heerlen, à vingt minutes en voiture de chacun
des trois hôpitaux. Innovante sur les plans des soins, de la recherche et
de l’enseignement, cette plateforme transfrontalière proposera aux patients des trois pays deux nouvelles modalités de traitement du cancer,
la protonthérapie et la thérapie par ions carbone. Ces petites particules
chargées qui réagissent aux champs magnétiques et électriques présentent l’avantage de mieux répartir la dose d’irradiation et de mieux cibler
la tumeur, avec des résultats très prometteurs. Les tissus sains avoisinants
sont beaucoup moins exposés qu’avec la radiothérapie traditionnelle,
tandis que la dose atteignant la tumeur est nettement plus élevée. Les
ions carbone y ajoutent un avantage biologique : ils provoquent des dommages accrus dans le noyau des cellules cancéreuses. Le traitement est
donc nettement plus efficace, en particulier pour les types de cancers qui
résistent à la radiothérapie traditionnelle.
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Surveillance
rapprochée
EN BREF
Coup d’œil sur
l’actualité
du CHU
« Faire gagner la vie »
De la logopédie à l’audiophonologie
La mobilisation
des étudiants
et du personnel de l’Université et du CHU
de Liège a cette année encore porté ses
fruits : en 2010, les manifestations
organisées au profit du Télévie
(dont un concert du pianiste Frank
Braley, premier lauréat du Reine
Elisabeth en 2001) ont fait grossir la
cagnotte de 71 100 euros. Ce montant sera intégralement consacré à
la recherche contre le cancer.
Créé en 1953, le centre de logopédie du CHU de Liège vient d’être rebaptisé « clinique d’audiophonologie », une dénomination qui reflète avec
plus d’exactitude le caractère pluridisciplinaire de ses activités. Sous la
responsabilité du Pr. Philippe Lefebvre, chef du service d’oto-rhino-laryngologie, l’équipe regroupe en effet des logopèdes, mais également des
médecins ORL et neuropédiatres, des techniciens en audiométrie, des psychologues cliniciens, des neuropsychologues, une kinésithérapeute et des
psychomotriciens. La clinique d’audiophonologie propose une approche
intégrée à des patients de tout âge présentant un trouble de la voix, de
la parole ou du langage, tant sur le plan de la mise au point diagnostique
que sur celui de la prise en charge rééducative (retard de développement,
trouble du langage oral, écrit ou mathématique, trouble articulatoire ou
orthodontique, trouble de la voix ou de la déglutition, trouble auditif ou
perceptif, etc.). Elle est un des trois centres universitaires d’audiophonologie en Belgique francophone, avec Saint-Luc et Mont-Godinne.
Le CHU fait face à la pénurie d’infirmières
Confronté à un déficit chronique de 30 à 40 infirmières, le CHU de Liège
a décidé de lutter contre la pénurie qui sévit depuis plusieurs années dans
l’ensemble des hôpitaux du pays. Ce sont les soins intensifs et les urgences
qui souffrent le plus de ce manque de personnel, mais bien d’autres services
sont également touchés. Un plan d’action a été établi pour gérer l’urgence
et, à plus long terme, fidéliser les équipes, améliorer le recrutement et renforcer l’attractivité du métier. C’est dans ce cadre que, suite à des démarches entreprises l’année dernière par les autorités hospitalières, une vingtaine d’infirmiers et d’infirmières tunisien(ne)s viennent d’arriver à Liège
(notre photo). Pays francophone, la Tunisie bénéficie d’un très bon système
d’enseignement et ne connaît pas de pénurie de personnel infirmier.
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De manière plus anecdotique, plusieurs membres du personnel ont enregistré en studio un clip vidéo de la chanson « Ici les infirmiers », qui a remporté en 2009 le premier prix du concours « CHU Trophy » réservé au personnel de l’hôpital. Adaptation libre du
titre « Ici les enfoirés », cette chanson célèbre un métier « qu’on ne choisit pas par hasard ». Le clip sera notamment
diffusé sur YouTube dans l’espoir de susciter de nouvelles vocations.
Jogging d’Esneux
Une voiture en kiné
L’équipe du centre de revalidation vous donne rendez-vous le samedi 21
août pour le Jogging d’Esneux, une manifestation qui vise à promouvoir le
sport d’endurance pour la personne handicapée, mais aussi à récolter des
fonds pour améliorer le confort et la qualité du séjour des patients hospitalisés à Esneux. Comme les années précédentes, différentes épreuves
seront organisées : une course en handbike pour non-valides, deux courses
pour enfants (1 km et 4 km) et une course de 10 km pour joggeurs adultes.
Un match de tennis en fauteuil roulant sera disputé en fin de journée.
Signalons que le Jogging d’Esneux a reçu de la part de la commune le Prix
du mérite sportif, de l’éthique et du fair-play, accordé à l’unanimité du
jury le 2 juin 2010 lors d’une cérémonie officielle au château de Tilff.
Le centre de revalidation a bénéficié de l’aide d’élèves carrossiers du
centre de formation en alternance
Saint-Martin de Seraing, qui ont
spécialement aménagé un habitacle de voiture pour réapprendre
aux personnes présentant un handicap moteur à entrer seules dans
une voiture et à y transférer leur
fauteuil roulant. Ce module d’écolage est à présent installé dans une
salle de kinésithérapie du centre
de revalidation.
Renseignements et inscriptions : www.joggingesneux.be
EN BREF
Dialyses au soleil
Promotion de la santé
Pour la cinquième année consécutive, l’équipe de dialyse du CHU
de Liège (service de néphrologie,
Pr. Jean-Marie Krzesinski) a organisé au mois de mai des vacances
au soleil pour 25 patients insuffisants rénaux chroniques dialysés
et transplantés, accompagnés de
membres de leurs familles. Cette
année, c’est la Crète qui a rallié les
suffrages. Un médecin, Christophe
Bovy, et deux infirmières du service, Bernadette Theelen et Martine
Pochet, étaient du voyage afin de
superviser les traitements. Pour offrir aux patients un maximum de
temps libre, les séances d’hémo­
dialyses étaient programmées de
17 à 21h. Les patients en dialyse
péritonéale ont été traités la nuit,
comme à leur habitude.
Ce printemps, plusieurs actions de sensibilisation et de dépistage ont été
menées par des équipes du CHU de Liège.
Ce type de séjour permet aux patients et à leurs proches de se ressourcer dans un environnement
sécurisant, une bouffée d’oxygène
bienvenue pour rompre la monotonie astreignante de la maladie
et de son traitement.
n9 mai : insuffisance cardiaque. Le CHU de Liège, le CHR de la Citadelle
et la Province de Liège se sont associés pour participer aux deux journées européennes de sensibilisation à l’insuffisance cardiaque organisées les 8 et 9 mai. Des stands d’information et de prévention ont été
installés sur le site du Sart Tilman et une évaluation personnalisée des
facteurs de risque a été proposée à une septantaine de participants.
n19 mai : hépatites. Des médecins des services de gastro-entéro-hépato-
logie et de transplantation ont participé à l’action de sensibilisation organisée par l’asbl « Carrefour hépatites – aide et contact » à l’occasion
de la journée mondiale contre les hépatites.
n26 mai : sclérose en plaques. Lors de la journée mondiale de la sclérose
en plaques, une trentaine de personnes atteintes à des degrés divers
par la maladie ont participé à un entraînement sportif dans la verrière
du Sart Tilman, en compagnie de plusieurs coaches de l’asbl BESEP et de
membres du service de neurologie.
n28 mai : tabac. Comme chaque année au moment de la journée mon-
L’été dernier, cinq jeunes patients
diabétiques ont parcouru le GR20,
mythique sentier corse de grande
randonnée, en compagnie de
cinq autres adolescents non diabétiques. Le groupe de jeunes
était encadré par deux pédiatres
diabétologues du CHU de Liège,
le Pr. Jean-Pierre Bourguignon et
le Dr Anne-Simone Parent, et par
une infirmière de l’équipe pédiatrique, Nicole Donnay. Cette année, c’est autour du Mont-Blanc
que le projet sera reconduit, pour
le plus grand bénéfice des jeunes
participants qui apprennent dans
l’aventure à mieux contrôler leur
maladie.
diale sans tabac, des tabacologues et des infirmières ont accueilli gratuitement quelque 150 visiteurs sur deux sites de l’hôpital universitaire,
le Sart Tilman et N.-D. des Bruyères.
n31 mai : mélanome. Le service de dermatologie a proposé sur le site du
Sart Tilman une journée de sensibilisation et de dépistage gratuit des
cancers cutanés.
n9 et 11 juin : rythme cardiaque. A l’occasion de la semaine du rythme
cardiaque, le service de cardiologie a organisé sur le site du Sart Tilman
deux journées de dépistage de ce trouble grave et souvent détecté tardivement. Un enregistrement cardiaque, suivi dans certains cas d’un
électrocardiogramme, a été proposé à 129 personnes.
Solidaris Day
Le dimanche 29 août, l’équipe du centre des brûlés participera au
« Solidaris Day » organisé à Fléron par la mutualité Solidaris. Elle y
proposera des informations à propos de la prévention et des premiers gestes à poser en cas de brûlure chez un enfant ou chez un
adulte.
Renseignements : www.solidarisday.be
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Tour du Mont-Blanc
who’s who
Du nouveau en
imagerie médicale
Un coordinateur et deux chefs de service ont été nommés pour structurer les activités du nouveau département d’imagerie médicale.
Dr P. Magotteaux
Imagerie médicale
04 366 72 59
page 6 chuchotis
paul.magotteaux
@chu.ulg.ac.be
Dr Paul Magotteaux
Dr Paul Meunier
En réponse aux évolutions récentes
de la discipline, les autorités hospitalières et universitaires ont décidé
de départementaliser les activités du
service d’imagerie médicale. La coordination ad interim du nouveau département a été confiée en janvier
au Dr Paul Magotteaux, éminent
spécialiste en échographie et en
imagerie vasculaire et interventionnelle. Diplômé docteur en médecine
en 1969, puis spécialiste en radiologie en 1974, le Dr Magotteaux a été
pendant dix ans chef de travaux en
radiologie à l’hôpital universitaire.
Il a ensuite dirigé avec brio le service de radiologie du CHC jusqu’en
septembre 2009, lorsqu’il a rejoint
le CHU de Liège pour assurer la responsabilité de la formation des assistants. Il lui revient à présent d’étoffer
le cadre du département en recrutant des responsables de secteurs et
de poursuivre le développement de
nouvelles technologies – signalons à
cet égard l’installation dans les prochains mois de deux scanners et de
deux résonances magnétiques supplémentaires. L’un des axes prioritaires privilégié par le Dr Magotteaux
concerne la prise en charge des patients oncologiques, tant sur le plan
du diagnostic et de l’évaluation du
traitement que sur le plan thérapeutique. Il a également à cœur de
participer d’une manière plus active
aux réunions scientifiques organisées par les médecins traitants. En
cette période de transition, le département d’imagerie médicale compte
trois services : l’imagerie abdominale, confiée au Dr Paul Meunier,
l’imagerie pulmonaire, assurée par
le Dr Paul Magotteaux, et l’imagerie
ostéoarticulaire, prise en charge par
le Dr Paolo Simoni. D’autres secteurs
s’autonomiseront prochainement.
Diplômé docteur en médecine en 1986,
puis spécialiste en radiologie en 1990
paul.meunier
@chu.ulg.ac.be
(ULg), Paul Meunier a rejoint en 2005
l’équipe d’imagerie médicale du CHU de
Liège. Il est à présent nommé chef du service d’imagerie abdominale. A mille lieues de l’image obsolète qui associe
encore la radiologie à un métier technique, sans véritable contact avec les
patients, Paul Meunier insiste sur l’intégration du radiologue dans l’équipe
soignante et sur sa disponibilité tant envers ses patients qu’envers ses confrères. Dans ce cadre, une consultation spécifique a d’ailleurs été mise sur pied
par les médecins du département pour permettre aux patients devant subir des actes invasifs de recevoir préalablement toute information utile. Le
Dr Meunier entend promouvoir le développement des versants diagnostique
et thérapeutique de l’imagerie abdominale, notamment dans le contexte
oncologique (séquences spécifiques lors des examens IRM, traitements des
lésions cancéreuses par radiofréquence et/ou par embolisation, drainages biliaires percutanés, etc.). Il développera également certaines techniques particulières en rapport avec l’anatomie et les pathologies hépatiques et les atteintes inflammatoires du tube digestif (entéro-IRM dans la maladie de Crohn, par
exemple). La mise sur pied de projets de recherche clinique, en collaboration
étroite avec les praticiens des différents services de l’hôpital, fait également
partie des priorités du nouveau chef de service.
Dr P. Simoni
Imagerie
ostéoarticulaire
04 366 72 59
Dr P. Meunier
Imagerie
abdominale
04 366 72 59
Dr Paolo Simoni
Consultant depuis janvier 2010 au CHU
de Liège, le Dr Paolo Simoni a été nompaolo.simoni
@chu.ulg.ac.be
mé chef du service d’imagerie ostéoarticulaire. Docteur en médecine (2002) et
spécialiste en radiologie (2006) de l’Université de Rome, Paolo Simoni s’est particulièrement intéressé à l’exploration
IRM des pathologies de la moelle osseuse. Il a poursuivi pendant trois ans
ses activités de clinicien et de chercheur au sein du département d’imagerie
médicale des Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles. Il lui revient à présent de structurer les activités de l’imagerie ostéoarticulaire au CHU de Liège
en s’appuyant sur les compétences cliniques des radiologues consultants qui
assurent depuis plusieurs années tant la radiologie standard que l’échographie ostéoarticulaire, l’IRM et les gestes invasifs (arthroscanner, biopsies, etc.).
Le Dr Simoni entend notamment développer les secteurs de la radiographie
standard, de l’échographie ostéoarticulaire, de la radiologie interventionnelle
osseuse et de l’IRM ostéoarticulaire, en particulier pour le diagnostic et le suivi
des pathologies oncologiques primitives et secondaires. Il travaille également
à une meilleure organisation du service, avec pour objectif de porter les activités cliniques, de recherche et d’enseignement à un niveau d’excellence universitaire. Il veillera également à amplifier l’abord interdisciplinaire des pathologies osseuses, en collaboration avec ses confrères de médecine nucléaire,
d’oncologie, d’orthopédie, de rhumatologie et de médecine physique.
who’s who
L’algologie en plein essor
Un service d’algologie et soins palliatifs a vu le jour, avec à sa tête la
responsable du centre de la douleur, la Pr. Faymonville.
Pr. Marie-Elisabeth Faymonville
Diplômée en médecine de l’ULg en 1977, Marie-Elisabeth Faymonville s’est spécialisée en anesthésie-réanimation et
a obtenu un doctorat en sciences cliniques en 1983. Ses recherches sur les médiateurs chimiques libérés au cours des
processus inflammatoires l’ont amenée à s’impliquer dans les soins des patients grands brûlés et dans la gestion de leurs
douleurs. Cette approche l’a conduite à développer et enseigner l’hypnosédation, à assurer des consultations d’hypnose
dans la prise en charge des douleurs chroniques et à poursuivre des recherches sur les mécanismes qui expliquent le
fonctionnement de l’hypnose. Nommée en 2002 à la tête du centre de la douleur, en tant que chef de service associée
en anesthésie-réanimation, elle accède aujourd’hui au titre de chef de service en algologie et soins palliatifs. La création
de ce service, qui rassemble le centre de la douleur et l’équipe mobile de soins continus et palliatifs, répond à l’évolution importante des activités cliniques dans ces deux disciplines, de plus en plus sollicitées par des patients nécessitant
des soins intégrés. La Pr. Faymonville insiste d’ailleurs beaucoup sur l’approche transversale qui caractérise les activités
de son service, dont la multidisciplinarité (huit disciplines médicales et six disciplines paramédicales) est un atout pour
collaborer efficacement avec les soignants de première ligne. Elle entend positionner le service d’algologie et de soins
palliatifs en tant que centre de référence au niveau régional et international grâce à des soins de haute qualité et à une
recherche performante (nouvelles approches thérapeutiques, hypnose, radiofréquence, etc.).
Pr. M.-E. Faymonville
Algologie
et soins palliatifs
04 366 80 33
mfaymonville
@chu.ulg.ac.be
n Le Dr Frédéric Baron, médecin
au service d’hématologie clinique
du CHU de Liège et chercheur au
laboratoire de transplantation médullaire de l’ULg (GIGA Recherche),
a reçu le prix de la recherche clinique décerné annuellement par le
Fonds InBev-Baillet Latour, pour
son travail pionnier dans l’étude
des greffes non myéloablatives ou
minigreffes de cellules souches hématopoïétiques, très efficaces dans
le traitement des tumeurs hématologiques et de certaines tumeurs
rénales. Ce prix récompense un travail de recherche clinique réalisé par
des médecins liés à une institution
universitaire. Les deux lauréats, l’un
francophone, l’autre néerlandophone, sont sélectionnés par un jury
composé par le FNRS et le FWO. C’est
la quatrième année consécu­tive que
les jurys du prix InBev-Baillet Latour
pour la recherche clinique mettent
des médecins-chercheurs liégeois
à l’honneur : Steven Laureys en
2007, Patrizio Lancellotti en 2008 et
Laurence de Leval en 2009.
n Le Dr Etienne Baudoux, respon-
sable du laboratoire de thérapie
cellulaire et génique, a été nommé
président du Marrow Donor Program-Belgium, l’asbl qui supervise
le registre belge des donneurs de
moelle osseuse.
n Le Pr. Yves Beguin, chef du ser-
vice d’hématologie clinique, a reçu
le Prix de la Fondation Crawhez
pour la recherche contre la leucémie, décerné par la Fondation Roi
Baudouin. Ce prix récompense son
travail sur la perfusion de cellules
souches mésenchymateuses pour
traiter la maladie aigüe du greffon
contre l’hôte, une complication sévère de la greffe de cellules souches
hématopoïétiques.
n Le Pr. Gustave Moonen, chef du
service de neurologie et doyen de
la Faculté de médecine, et Laurent
Nguyen, chercheur au laboratoire
de neurobiologie du développement (ULg-Giga), ont reçu le Prix
Solvay décerné par la Fondation
médicale Reine Elisabeth. Ce prix
récompense leur projet de recherche sur les mécanismes qui régissent
la neurogenèse corticale et celle qui
persiste dans le cerveau de l’adulte,
dans le but de mieux comprendre
les mécanismes pathogéniques qui
sous-tendent le développement de
certaines maladies neurologiques.
Dans le télencéphale, une région
élaborée du cerveau antérieur, la
plupart des neurones migrent depuis leur site de production vers leur
destination finale où ils intègrent
des circuits neuronaux spécifiques.
Les défauts de migration aboutissant souvent à des pathologies (en
particulier, différents types de malformations du cortex cérébral, ou
lissencéphalies), il est raisonnable
de penser qu’une meilleure connaissance de ces mécanismes permettra
d’élaborer de nouvelles stratégies
thérapeutiques.
page 7 chuchotis
Prix et distinctions
1 0 e ann i v er s a i re
ch
chotis a dix ans
Le 1er numéro de CHUchotis est sorti de presse en juin 2000.
Aujourd’hui, vous tenez entre les mains le 32e numéro de ce magazine
de liaison entre les médecins du CHU de Liège et leurs confrères.
La prochaine
de Liège,
film de santé
ternational du
13 au 18
se tiendra du
ImagéSanté,
courtsvingtaine de
mars 2006. Une
et prisélectionnés
métrages seront
diffusés auprès
més, puis largement le courant de
dans
du grand public
Un appel interl’année prochaine.
a d’ores
candidatures
national aux
le 8 mars dernier,
et déjà été lancé
des
de présentation
lors d’une soirée
septième
de cette
grands thèmes
la
à la santé,
édition : l’éducation
n Patrizio  Lancellot
ti
ment été réélus.
Conseil de l’Ordre
Bouffioux, directeur
Le Pr. Christian
un
a été élu avec
médical du CHU,
le comme membre
score remarquab
l’Orprovincial de
effectif du conseil
memDeux autres
dre des médecins.
liégeois
universitaire
bres du sérail
partie : Philippe
en font également
médecine
du service de
Boxho, chef
assistant A. Abati.
légale, et son
sur
pour ses travaux
Dr Olivier Detry,
ion pulmonaire.
la transplantat
clap 7
té,
amart
ImagéSan
n Pierre J
le
d’ImagéSanté,au
édition
un », le film tourné
La«septième
de santé
Quatre deux
al du filmresponsainternation
Pierre Jamart, 18 mars
festival
Vietnam par tenue du 13 au
s’est
du CHU, a remporté
Liège,
deble
l’ULg
du labo vidéo par le CHU,
internaOrganisé
prix au festival connu
dernier.
un troisième
a
en
Badajoz,
de il
de Liège,
la Province
du film médical
ettional
succès.
beau
la mission
un sur
reportage
Ceencore
année
cette
Espagne.
tion réen compétition
films
transplanta
qualité des de
Lahumanitaire
et les retransmisétait indéniable
d’actes médicaux
sions en direct
un public
x ont attiré
et chirurgicau
intéressé. Signalons
nombreux et
le succès rencontré
particulièrement
gie
n de neurochirur
par l’interventio
ent et en direct
diffusée simultaném
public
comble et un
devant une salle
meilleurs
avertis. Les
d’internautes
jurys,
par les différents
films, primés
mis à la disposition
seront librement
s et des animateurs
des enseignant
l’édudans
impliquées
d’associations
avril dernier,
son cours. En
le Vietnam suit
chirurgie
établie avec
du service de
au Vietnam
et de l’ULg ont
Meurisse, chef
département
par le Pr. Michel
services du CHU
président du
n que différents
Ville, l’une conduite
e : la
Pr. Didier Giet,
La collaboratio
à Ho Chi Minh
l’autre par le
ent pédagogiqu
tion au CHU,
essentiellem
ont été effectuées
Des
de transplanta
du Vietnam.
deux missions
avait une vocation
endocrine et
de l’ensemble
par M. Meurisse
sénologique,
plus,
médecins issus
abdominale,
La mission dirigée
l’hôpital 115. De
par plus de 80
médicale de
générale à l’ULg.
unition rénale, suivis
avec l’équipe
de médecine
la transplanta
ensemble hospitalier
été effectuées
de cours sur
n d’un vaste
ont en outre
D. Giet avait
dispensation
donneur vivant,
le projet de constructio La mission dirigée par
rénales, avec
où
plus avant dans
de Liège.
transplantations
ligne au Vietnam,
permis d’aller
conseils du CHU
fructueuses ont
Ville), avec les
de soins de première
en place tant
des réunions
d’implantation
de Ho Chi Minh
vise à mettre
matière
(banlieue
en
réflexion
de
demandes
n en cours
versitaire à Cu-Chi
besoins et les
générale ou familiale.
de préciser les
Le projet de collaboratio « pilotes » de médecine
pour objectif
générale structurée.
plusieurs postes
de médecine
générale que
il n’existe pas
médecine
de
universitaire
une formation
2
Le CHU et l’ULg
l Misson
urgie
Neurochir plein la tête
es
des imag
hie et surtout
de l’échograp
plus,
onnelle. De
l’IRM interventi
ique
ment technolog
cet environne
plus
un contexte
s’intègre dans
en charge
de la prise
large, celui
de rigueur dans
multidisciplinaire
avec les
universitaire,
un hôpital
et de recherprotocoles cliniques internatioreconnus
plus
che les
nalement. »
Optimaliser
vigation
la neurona
page 6 chuchotis
Dr F.-G. Debray
diplôme de médecine
Titulaire d’un
après des candidatude l’ULg (1977)
obJean-Paul Misson
res à Namur,
1982. Au
de pédiatre en
tient le titre
développe
formation, il
cours de sa
es
ses compétenc
particulièrement
trie, une discipline
en neuropédia
clinit d’abord aux
qu’il approfondi
puis
es Saint-Luc,
ques universitair
dans
ans à Boston,
pendant quatre
en
ie du
et spécialiste
e Keppenne
de neurobiolog
n Véroniqu
de l’ULg (1992)
un laboratoire
Medifoncen médecine
de la Harvard
gie et d’urologie
est diplômée
ent
développem
se
de neuro-urolo
blève.
Véronique Keppenne
consultation
y étudie l’histogenè
du CHU Ourthe-Am
Elle assure la
a
cal School. Il
policliniques
urologie (1999).
ctériens touLe Pr. Misson
en janvier aux
s’est ouverte
Dr V. Keppenne
nements vésico-sphin
du cortex cérébral.
n en
les jeutionnelle qui
d’agrégatio
thèse
le traite les dysfonctiongériatriques, en passant par
nt
présenté sa
L’urologie fonctionnel
les patients
est également
pu être entièreme
chargé de développer
les enfants que
fonctionnelle
tumeur n’a
rai­
1991, puis a été
au
ctériens
chant aussi bien
dont la composante
différentes
trie à l’ULg, d’abord
neuro-urologie,
de troubles vésico-sphin
Il
la neuropédia
réséquée, pour
ment de
nes mères. La
équipe
patients souffrant d’un
maladie de ParkinCHR de la Citadelle.
imprécise, proximité
s’adresse aux
CHU, puis au
doter
sclérose en plaque,
sons : limite
est parbien affirmée,
la moelle,
de dese
i au Pr. Philippe
fonctionnel­
crâniennouvelle consultation
e viente (lésion
succède aujourd’hu
ogies
de cette pathol
hirurgi
univerde zones cérébrales t doit alors
contexte
d’origine neurologiqu
Esneux
le
à
service
on
dans
du
neuroc
desparfois réduite,
L’implantati
à la têtee de
traitemen
Lepage
servic
en charge
son, par exemple).
les, etc. Le
mant
domaine de
Le
du CHR et est
public à la mobilité
la prise
recherche,
par une nouvelle
adaptée à un
trèsleperfor
sitaire de pédiatrie é en
matière de e
dans
neuroaméliorer
ticulièrement
être complété
pie
de cours à
un. Ensystèm
de revalidation
à
la toxine botulique
destin
e
de
centre
du
t
une radiothéra
Une
nommé chargé
l’efficacité
pointe
foncnotammen
cours pour
elle, couplé
est l’étude de
est encent.
intervention,
ses nouvelles
ntionn
fluores
Dr Keppenne
ge clinique
rapie.
pédiatrie. Dans IRM interve
no; une recherche
prédilection du
à éclaira
ité vésicale
ce.
ou une chimiothé
: une Misson entend tion
cope
nes
de l’hyperactiv
tions, Jean-Paul
un micros
pour traiter l’incontinenlle.
le traitement
à
l’humanisa
requise
et
tionne
ion
développer
dose minimale
excep
avigatenfants
tamment
déterminer la
neuron
toujours
de
bénéfice des
logie qui reste
Un geste
des soins au
e
haute techno
palliatifs),
depromouvoir
plus efficac
ation
(douleur, soins
à la
Malderge m
associ
(médecin de l’ULB
de jour et inciter
n Lionel Van
onnelle repré­
n en génétique
l’hospitalisation
ns multiaux adultes
une spécialisatio
L’IRM interventi
de consultatio
en pédiatrie et
important
a élargi sa consultation entretient
mise en place
un progrès
Après une formation
non seuleIl
ui ce
Van Maldergem
sente donc
aujourd’h
s destinées
en génétique.
patho­
en 1987), Lionel
n
soit d’un conseil
Nous offrons
en charge des
«disciplinaire
en 1982, pédiatre
la concertatio
et les neurologues
diagnostique,
en matière
Dr L. Van Maldergem dans la prise
pen­
promouvoir
s, les pédiatres
soit d’un avis
ment
. Utilisées
seàfait de mieux
en demande
génétiques
qui
des
avec les gynécologue
spécialistes,lmais
s
logies cérébrales
es : les affections
ns privilégiées
les différents
t chirurgica
entretraitemen
patients
des collaboratio
n, les technique
jours, 5 à 10 %
de
des énigmes diagnostiqu
aux jeunes
», s’enthou­
connues. De nos
dant l’opératio
ce qu’il appelle
à
aussi à éviter
interven­
rares, donc peu
renforcer
qui lui réfèrent
également
tumeurs cérébrales
d’imagerie
chef
atypiques et très
inutiles. Il a Martin,
vient aujourd’hui
modernes
ur­
des trajets Pr.
Didierconcertation et
sont en effet souvent
Le Dr Van Maldergem Vincent Bours. Lionel Van
au neurochir
la
traitées.
siasmedelefavoriser
Les
«
offrent
être
Pr.
le
urgie. pépar
tionnelle
et
cœur
à
neurochir
d’entre elles peuvent
ie, qui a réussi
génétique dirigé
les services de
de compléter
service deentre
du
experdu service de
sur la lipodystroph
à
les synergies
t d’unefaçon
gien la possibilité
ns
l’équipe clinique
bénéficien
groupe de recherche
on dispose à présent
et du CHR, de par un
les informatio
patients
mis en place un
diatrie du CHU le supportée
grave pour lequel
réactualiser
étudie
de
il
d’une péMaldergem a
s,
qu’il
syndrome
ent
ce
métabolique
chirurgica
autant de fois
tise
responsable de
assurer le développem
ique très
dans les maladies
à
identifier le gène
préopératoires
forte. Le Pr. Misson
ment technolog
atypique et sous-diaprénatal. Spécialisé
environne
Disposer d’images
diatrie liégeoise
la neuaffection familiale
rénale.
d’un test diagnostic
le souhaite.
à promouvoir
comprend
à la
de Fabry, une
quioutre
d’insuffisance
t
ou
en
intérêt,
maladie
la
ent
répétition
performan
à
énorme
s’attachera
en
, noe opéparticulièrem
en pédiatrie,
jour offre un
le microscop
d’accidents vasculaires
clinique
avec les généralistes
résection
ion,
une Liège,
la recherche
ronavigat
collaboration
laborapratiquerde
gnostiquée, responsable
régionaux.
intensifier sa
ce et maintefois pour CHU
n avec différents
cette optique
à fluorescen
dans les hôpitaux
et pour éviter
collaboratio
ratoire
Il souhaite dans
s délocalisées
atoires
tumorale complète
Le ges­
du CHU.
le biais de consultation
images intra-opér
toiresles
nant
de
tamment par
les tissus sains.
ue
champ magnétiq
L’IRM à bas
le
vient d’acquérir
(0,15 Tesla) que
urgie est spé­
service de neurochir pour la salle
conçue
cifiquement
pas
Il ne s’agit donc
d’opération.
dé­
conventionnelle
d’une IRM
ues,
ses fins diagnostiq
tournée de
nt
véritable équipeme
mais d’un
optimali­
destiné à
chirurgical
fois
Dix
igation.
ser la neuronav
que celui généré
e
moins important
du service d’imageri
par une IRM
ue
champ magnétiq
médicale, le
onnelle permet
de l’IRM interventi
instru­
la plupart des
de conserver
ux habituels.
ments chirurgica
ur­
les neurochir
Classiquement,
on
leur interventi
giens planifient
en
les images réalisées
en utilisant
s
selon différente
préopératoire
en­
et scanner, ou
modalités (IRM
magné­
résonnance
core PET­scan,
à
elle, etc.). Grâce
tique fonctionn
peuvent
igation, ils
la neuronav
­
images, synchroni
suivre sur ces
en salle d’opé­
sées et importées
leurs
de
ent
ration, le déplacem
instruments.
mé­
précise, cette
Bien que très
ent
un inconvéni
thode présente
super­
de
s’agit
majeur, puisqu’il
gicale permettent
les
s cérébra
: les tumeur
indica­
principale
l’essentiel des
t jusqu’à présent
cérébrales constituen
Les tumeurs
gliomes,
interventionnelle.
cérébrales :
tions de l’IRM
des tumeurs
t prioritaire
rapie et la radio­
le traitemen
, la chimiothé
tumo­
L’exérèse est
ts adjuvants
er les cellules
etc. Traitemen
ligne afin d’éradiqu
méningiomes,
génique s’y
en deuxième
La thérapie
thérapie viennent
neurochirurgien.
s d’études cliniques.
échappé au
protocole
auraient
de
qui
rales
sous la forme
certains cas,
ajoute dans
Indication
tions
autres applica
Chirurgie
hypophysaire
l’actualité
un geste
à
dynamique
poser une situation
dent
qui ne correspon
des images
les rap­
à la réalité :
plus vraiment
au
ues changent
ports anatomiq
le
n. En effet,
cours de l’opératio
e
dès l’ouvertur
cerveau s’affaisse
cette dé­
crânienne et
boîte
la
de
encore accentuée
formation est
urgien,
du neurochir
par les gestes
ement la tu­
qui enlève progressiv des images
e
meur. La pertinenc
au
se réduit donc
préopératoires
Pr. D. Martin
Chef du service
gie
de neurochirur
du CHU de Liège
élu
et récemment
la
président de
de
Société belge
gie
neurochirur
et
in­
04 366 72 09
particulièrement
@chu.
une maladie
didier.martin
de guérir des
chirurgie hypophy­
ulg.ac.be
validante, permet
La très délicate
s aux autres
tradition liégeoise
patients réfractaire les images
saire, grande
sep­
Ici aussi,
des années
traitements.
de
depuis le début
permettront
t un terrain
peropératoires
tante, est égalemenintervention­
plus de précision
l’IRM
distinguer avec
préala­
de choix pour
en effet
épileptiques
glande est
les zones
nelle. Cette
par les études
le champ
située dans
blement repérées
idéalement
L’exérèse
l’appareil.
de
EEG.
de vision
elle
hypophysaires,
urgie fonctionn
des adénomes
Dr P. Robe
La neurochir
x et envahis­
t être intéres­
gien
parfois volumineu et plus com­
Neurochirur
devrait égalemen
de
aisée
èsecas2007
traiter certains
sants, est plus
acquises
04 366 72 09
sante pour Synth
ou de
aux images
anormaux
Sart Til- ulg.
plète grâce
Les
mouvements
se tiendra au pierre.robe@
l’intervention.
r
.
ac.be
Le 20 octobre
bonjou
au cours de
les ar­
l’acces- chronique seconde édition de la jourcomme
l’accueil et douleur
voisines,
les
man la
améliorer
SynthèstructuresPour
distance entre
ientifique «
le sinus caverneux
ique de l’hôpital,
Bien que lanée médico-sc
inter­
tères carotides,
sibilité téléphon
pour
cm) de l’IRM
évitées de
le CHU de Liège
lamus, sontd’appel uniqueaimants (27se », organisée par
de
de toucher
et l’hypotha
prévue pour
plus
un numéro
professionnels
partir de lle ait été
l est plus précis,
n des
sûre.
cerveau,
sera activé à ventionne à l’intentio
te chirurgica
façon plus
du
resites
les
images
tous
plus efficace.
année, le thème
obtenir des santé.existent.
nt neuro­
numéro général
sûr et surtout
la
s Cette Par­ CHU dans la
automne. Ce
cet équipeme
Le nouvel
vocal possibilité « Apports
de
du
le CHU de
serveurd’autres
ns pos­
attendre l’IRM
est
tenuapplicatio
accès à un
l acquis par
et de
chirurgicadonnera
« Il ne faut plus
bienl’appel
les nouvelles
techniques
mivers
es ORL
réalisée le lendepoint de
encore tentrevoir
pathologi
de diriger
mise
les au
Liège laisse
contrôle, souvent
si
proposanns.
Quel avenir
sibles figurent
urgences
n, pour savoir
les lésionss.
us, vers les
thérapies
ciales, voireinnovante programme,
d’autres applicatio
main de l’opératio
les rendez-vo
en toet maxillo­fa
? ». Au
extrémités
inté­ les urgendes prix
bien été enlevée
s les plusvers
ulaires
et à quel
la tumeur a
Sart Tilman,
spécialiste
ostéo­artic
vers
d’exposés rassemParmi lesdu
es. Laencore
le Pr. Didier Martin.
une quinzaine
les neurologu
Bruyères ou
talité », détaille
prédes membres.
repousces des
un
,
où
ressés figurent
thématiques
technique a
résistanteique,
blés en quatre
l’épilepsietéléphon
« Mieux, cette
destandard
t. Elle
chirurgiele
résultats d’études
du traitemen
le relais. Qu’il
sé les limites
senteront les
opérateur prendra
d’emblée l’exérèau CHU :
rendez-vous
menées
un
permet d’élargir
fixer
cliniques
sépas’agisse de
ou
;
alors que la
site du CHU
se de la tumeur,
: cibler l’impact
quel
tumeur
et le tissu
oncologie
er la
sur n’importe
;
le tissu sain
précision. Pour
d’un pa- extrême
: veille – éveil
Mieux distingu des nouvelles exige
ration entre
une
neurosciences
dans le
de prendre
n’est pas toujours
cérébrales , il suffira
chropathologique
des tumeurs
tumorales infiltrées inflammatoires
aux urgences
de visu.
La chirurgie
maladies
tient admis exhaustive les travées
il est essentiel à l’anticorps ;
identifiable
serontce dernier,
nettement
manière numéros directs
: du
peu
réséquer de Quatrepréservan
t au maximum
trèscorps
niques
que plus la résection
depuis
sait
:
pasnt
numéro.tout en
ne pas que permet,
Lorsqu’on
sont un seul
mouveme
ie enité,
cerveau sain
meilleurs
de retenir
s qui préfèrentC’est ce
l’anatom
la particular
bientôt
est large,
les personneavec certitude.
tumorale donc
on
pour
qui présente
.
service,
de les distinguer
envie,
porphyrines
t misde
et la qualité
vidéos.
tissus tumoraux
égalemen
précurseur des
le pronostic
en rose les
imdes festa
colorertélél’intérêt
de temps, un
vocal.
tte, de
d’appel
dans le cadre
aisément
ultraviole
centre
éclairage ultraviole
par le serveur
comprendser
une lumière
e doté d’un Organisée
du
du nouveau e opératoir
anniversaire
sous
en place
à la pointe
le patient. »
appels quourgie.
de la mise cet effet, un microscop
médiat pour
par les 4 500
tivités du vingtième
neurochir
tion
le
de
ui
générés
à
service
fixés
manifesta
Objectif premier
pa­
us
aujourd’hcette
d’attente
par le
qui équipe
2007, un premierles tempségalement été acquis
de l’hôpital,
les 1 700 rendez-vo
tratechnologie
Fin janvier
rarement.
agendas et on de haute
phonique : réduire
cette
de de
que très
tant aux médecins
en outre bénéfiplus de 400
a bénéficié
l’associati
est ouverte
t pourront
progrès,
rencontre encore
tient liégeois
de
tidiens, la gestion
urgie ne se
qu’à leurs confrères
qui le souhaiten
ie. Depuis,
de neurochir
médecins service
technolog
depuis des numéros
vaillant au CHU
nouvelle tous
au
les jours. Les
appels passés
iciens et spéciaons se succèdentt prioritaire des
extérieurs, omniprat
Inles interventi
identifiés.
semaine.
cier d’un traitemen
paramédicaux.
préalablement
plusieurs par
par ailleurs
listes, ainsi qu’aux
rythme detéléphon
e fixe ou mobile
: Anja
du CHU sont
complémentaires
généet des médecins
formations
du
envoyé aux
ire de projets
directs des services
récemment
s.
ique
gestionna
Les numéros
CHUchoti
Volders,
téléphon
e
de
un répertoir
à ce numéro
[email protected].
en
publiés dans
à jour est jointe
Conseil médical,
563).
e est accessible
première mise
ce répertoir
366 72 44 (bip
ralistes. Une
ac.be, tél. 04
actualisée de
ent
constamm
Une version
uliege.be>.
ligne sur <www.ch
fur et à mesure.
cas, l’IRM réalisée
Dans certains
que la
atoire montre
en post­opér
page 2 chuchotis
Cardiologie
page 8 chuchotis
e l l e
n t i o n n
i n t e r v e
i r M
il sur
Coup d’œ
n neurochirur
cours de l’interventio
acquises au
plus efficace.
Les images
plus sûr et surtout
plus précis,
>
Dossier
en bref
Berheim, récomLe 6 prix Jacqueline
chertravaux de jeunes
pensant les
attribué
directeur
Gustave Moonen,
Lancellotti, son
Le Pr.
seau Dr Patrizio entame
d’échocardiode neurologie,
viceadjoint
du laboratoireans en tantde
d’étude
de deux
mandat
pour sa technique
condgraphie,
de médecine
mitrale
faculté
insuffisance
d’une
doyen de la
quel’évolution
Le viceà l’effin mai.
raphie
Il a été réélu
de l’ULg.
grâce à une échocardiog
secréet le médecin
Albert) autre
2000, c’est un
EnAdelin
doyen
fort.(Pr.
égaleprix, le
ont ce
Boxho)
déjà reçu
Philippe
qui avait
CHU
tairedu(Pr.
a été
repetita
Bis cheurs
en cardiologie,chef du ser-
n Jean-Pau
?
en
en pédiatrie
Guillaum e Debray
et spécialiste
généde l’UCL en 1998
en médecine
formation pédiatrique
Diplômé docteur
a bénéficié d’une
avec un inpédiatrique),
illaume Debray
2003, François-Gu
intensive, neurologie
Il poursuit jusqu’en
(néonatologie
héréditaires.
rale et spécialisée
métaboliques
du CHU Mère-Enpour les maladies
t de génétique
térêt premier
le départemen
de génétique
alors le service
Fellowship dans
des
juillet 2006 un
Canada. Il rejoindra
clinicien en charge
ne à Montréal,
t
métabolicien
fant Sainte-Justi
se partageron
que médecin
e. Ses activités
Bours en tant
du métabolism
du Pr. Vincent
aura pour mission
d’une erreur innée
Le Dr Debray
patients atteints
le contexte
CHR de la Citadelle.
e du CHU dans
de Liège et le
CHU
métaboliqu
le
entre
ent du centre
al. Il entend également
le développem
de poursuivre
national et internation
uniformisée
n aux niveaux
coordonnée et
acd’une collaboratio
multidisciplinaire,
de Liège. Son
prise en charge
es dans la province
CHU sera
promouvoir une
génétique du
de maladies métaboliqu
de biochimie
des patients atteints
contexte clinique
au sein du laboratoire
es dans leur
biochimiqu
tivité de consultance
rs extérieurs.
ion des résultats
et les prescripteu
axée sur l’interprétat
le laboratoire
d’interface entre
et sur un rôle
n François-
nelle
intervention
inauaphie a été
salle d’angiogr
à
Une troisième
afin de répondre
au Sart Tilman
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France et
très active en
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en voie
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notre avant-dernie
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2004), est vendu
comme supports
à la santé,
belgo-vietnamienne.
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collaboration conférences, présenla
s de ce prix prestigieux
dynamique
montant de
Le
débats. d’ailleurs
et autres
– bénéficiera
5 000 euros !
–tations
éga(lire
cause
à cette
intégralement
con6 à 9, le dossier
lement, en pages
du
humanitaires
sacré aux missions
366 85 85,
: P. Jamart, 04
CHU). Contact
.be
[email protected]
du CHU
n avec bébé
à la maiso
Plus vite
Guide
iographie
d’échocard
Dopdiographie
Guide d’échocar
adulte,
transthoracique
pler
par le
conçu et écrit
l’échoguide
et le Pr. Luc
Dr Simon Crémers cardiologie)
de
Piérard (service
édition
une troisième
paraît dans
chapitres originaux
actualisée. Les
es échoparamètr
les
concernent
de décision
cardiographiques
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diaques et
thèmes de
cardiaque,
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04 366 84 44,
B. Jansen, tél.
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page 3 chuchotis
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Wh o’s wh o
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Promouvoir
page 7 chuchotis
Multisite : préférer 
la complé mentarité
à la dispe rsion 
et
entale, sport
santé environnem
de la personne
santé, le bien-être
préventive
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quelques extraits
et curative. Outre
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représentatifs
primés en
à la santé
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à cette soirée
2004, les participants
cinéma
s’est tenue au
de gala, qui
en avantpu découvrir
Le Parc, ont
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Amelio, « Les
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» produit
ciel et terre
Jeanet réalisé par
Enfants Admis
pour les
inscriptions
Luc Slock. Les
pour
sont attendues
présélections
web
2005 sur le site
le 15 novembre
Contact :
sante.org >.
< www.image
e
254 97 97, [email protected]
D. Dradon, 04
ie biologid’hématolog
chef du service
s (ULg, 1988),
vient d’être nommé
biochimique
en bioLe Dr André Gothot
Licencié en sciences
ématologie.
(1998), spécialiste
biomédicales
que et d’immuno-h
André Go(1992), en sciences
supérieur (2004),
docteur en médecine agrégé de l’enseignement
des celluion biologique
(1999) et
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pour la caractérisat
hématopoïétiques
un intérêt particulier
de cellules souches
thot nourrit
en immunon en culture
multiplicatio
thérapie cellulaire,
les souches, la
fonctions,
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de ses nouvelles
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à
. Dans le cadre
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médecine régénérative
en
méthodes
et
de
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thérapeutique
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.
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n André G othot
en bref...
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Le Centre de la
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ou professionne
de développer
dans la vie quotidienne atteints de la maginal ambitionne
sont confrontés,
cérébrale ou
d’une lésion
difficultés auxquelles
cognitives et
des séquelles
aux difficultés
: propoles patients souffrant handicap sera ensuite relié
Leur
cliniques. Objectif
ladie d’Alzheimer.
par les évaluations
elle plus effimises en évidence
réinsertion professionn
Interreg,
psychologiques
sociale et de
par des fonds
d’adaptation
actuelle. Cofinancé
ser des mesures
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à
pour
et l’Office
qui existent
de Maastricht
caces que celles
a été inauguré
l’hôpital universitaire
one, Profinteg
le CHU de Liège,
té germanoph
ulg.ac.be
de la Communau
30 42, eric.salmon@
270
04
nes handicapées
Salmon,
Contact : Pr. E.
fin octobre 2004.
.
en scien1991), docteur
(ULg, 1986 et
nt supérieur
en biologie clinique
agrégée de l’enseignemedu service de
Pharmacien spécialiste
les (1995) et
à la tête
s expérimenta
au Pr. Guy Plomteux
ces biomédicale
fonctions, elle
Charlier succède
de ses nouvelles
ent sur la
(2004), le Pr. Corinne
le. Dans le cadre
et médico-léga
produits de l’environnem rs endotoxicologie clinique
l’impact des
les études sur
les effets perturbateu
ent investigué
entend poursuivre
le recours aux
– elle a précédemm
Elle développera
santé humaine
simultanéorganochlorés.
de pesticides
toxiques agissant
des
ensemble de
criniens des résidus
d’un
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l’activité
de
n
reflets de
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biomarqueurs,
d’élargir au maximum
qui pourrait aboutir
ment, une approche
ambitionne également cliniciens (monitoring
aux
Corinne Charlier
es proposées
risques encourus.
des causes de
s toxicologiqu
investigation
magistrats (recherche
collabole menu des
légistes et aux
Enfin, le laboratoire
e), aux médecins
à conviction).
.
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la mort par toxique,
à optimiser le
du plan COS destiné
rera au projet
n Corinne  Charlier
Pr. Corinne Charlier
mer
s de maladie d’Alzhei
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Aider les patients cérdu CHU, l’Institut Brain and
réuni leur expertise
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ux chefs de service..
who’s who
Deux nouvea
who's who
Wh o's wh o
Peinture, gravure,
stylivitrail, poupées
photographie,
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sées... du 21 mars
Tilman
au CHU du Sart
sition réunira
personnel
membres du
des œuvres de
groupe
réalisées par le
et des gravures
des
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sélection des
beaux-arts. La
un jury
en janvier par
à
été effectuée
Parallèlement
liégeois.
d’artistes
d’inides ateliers
cette exposition,
seront organisés
tiation à la gravure
Condu personnel.
pour les enfants
soins indirection des
tact : M. Blistain,
[email protected]
firmiers, mireille.blista
en BreF
en bref...
stes
Une pépin ière d’arti céramique,
sculpture,
3
et géde thérapie cellulaire DVD
d’un
Lab 5, à la conception
Le service d’hématolog l’équipe de réalisation
». Destiné à prolonger
avec
hématopoïétiques
nique ont participé,
ce DVD aborde
de cellules souches
à sa famille,
au patient et
intitulé « La greffe
du traites délivrées oralement par chapitre, toutes les étapes
le
les information
ible, chapitre
le bilan prégreffe,
du donneur,
eutique,
de manière compréhens
la recherche
et radiothérap
de la maladie,
ment chimio
ment : l’annonce
la part belle
stérile, le conditionne
maison... Il fait
le retour à la
humour
séjour en chambre
avec
l’hôpital,
à
vie
parfois
la
sans fard – et
de
le risque de rechute,
témoignent
et de leur volonté
de patients, qui
de leurs espoirs
aux interviews
ou techniques.
de leurs difficultés,
les notions médicales
Ce docu– de leurs craintes,
animations expliquent est retracée par le Pr. Fillet.
de la
guérir. De courtes
souches
les collections
la greffe de cellules
bientôt dans
de films
L’histoire de
les patients, figurera
à des festivals
parmi
pera
diffusé
partici
ment, déjà
té française et
chu.ulg.ac.be
e.baudoux@
de la Communau
04 366 83 94,
Médiathèque
: Dr E. Baudoux,
médicaux. Contact
le laboratoire
Les mots p our le dire
ie clinique et
Dix années et une trentaine de
numéros plus tard, ce « bruit
discret, agréable et persistant »
compte plusieurs milliers de
lecteurs fidèles qui, selon leur
tempérament et leur disponibilité, le survolent ou le lisent de
la première à la dernière ligne.
Si sa ligne éditoriale a somme
toute peu changé – l’objectif de
CHUchotis reste de présenter les
personnes, les nouveautés et les
technologies qui font la réputation de l’hôpital universitaire –,
sa présentation graphique s’est
modernisée et de nouvelles rubriques ont vu le jour.
n’était pas un simple jeu de mots.
« Le terme désigne, en effet, le
bruit discret, agréable et persistant du ruissellement de l’eau des
sources appelées à devenir rivières et fleuves. Sans prétendre à
l’exclusivité ou à un monopole,
un hôpital universitaire est par
vocation un centre de référence
qui a pour mission d’étudier [...]
les avantages et désavantages des
techniques nouvelles. Il est ainsi la
source de l’information du corps
médical sur ces innovations. De
surcroît, la persistance du chuchotis évoque le caractère répétitif de
tout enseignement. »
Dossier
en bref
Il y a tout juste dix ans, le
Pr. Fernand Bonnet, directeur médical honoraire du CHU de Liège,
signait en tant que directeur de la
rédaction l’éditorial du premier
numéro de CHUchotis. Il y annonçait la naissance d’un bulletin d’information envoyé trois fois par an
– quatre fois depuis l’année dernière ! – et expliquait que son titre
1 0 e ann i v er s a i re
Invitation
Ce dixième anniversaire est l’occasion d’évoquer quelques-uns des
articles publiés dans nos colonnes, sur des petits ou des grands
sujets qui reflètent la vie de l’hôpital au cours des années. L’occasion aussi de nous rendre compte
que beaucoup d’entre eux sont
toujours au cœur de l’actualité,
comme la recherche de l’excellence en oncologie, tant en matière de prévention et de dépistage qu’en matière de diagnostic
et de traitement, le développement des potentialités offertes
par les équipements de pointe
(PET-CT, IRM interventionnelle,
etc.), ou encore la présentation
d’autres compétences dont le
CHU tire une fierté légitime (thérapie cellulaire et génique, prise
Rendez-vous
le 9 octobre
Nous soufflero
ns les dix boug
ies de CHUch
« Synthèse 20
otis lors de la
10 ».
journée médic
o-scientifique
Au nom de l’e
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de vous invite
notre stand (e
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Sart Tilman).
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rsaire de notr
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e magazine.
e célébration
Pr. Christian Bo
uffioux,
directeur de la
rédaction
en charge de la douleur, états de
conscience, greffes d’organes,
pathologies cardiaques et cardiovasculaires, dentisterie conservatrice, maladies respiratoires, médecine d’urgence, etc.).
CHUchotis a également consacré
plusieurs numéros à la présentation de projets stratégiques de
Les membres du conseil éditorial
Quatre des membres du conseil éditorial « chuchotent » de concert depuis
dix ans : Christian Bouffioux, directeur médical et, depuis l’été 2008, directeur de la rédaction, Jean-Pierre Delporte, pharmacien en chef honoraire,
Jean-Marie Krzesinski, chef du service de néphrologie, et Gérald Piérard,
chef du service de dermatopathologie.
D’autres membres fondateurs ont apporté leur concours pendant quelques années, avant de passer la main : Fernand Bonnet, directeur de la
rédaction de 2000 à 2008, Georges Bovy, administrateur délégué honoraire du CHU, qui a créé et supporté le magazine nouveau-né pendant les
deux dernières années de son mandat, feu Robert Courtoy, alors responsable du service des achats, Denise Jacquemin, responsable du centre des
brûlés, Fabienne Lorant, alors responsable du service communication de
l’ULg, Guy Plomteux, alors chef du service de toxicologie et président du
conseil médical.
Au fil des années, de nouvelles recrues ont enrichi les discussions du
conseil : Arthur Bodson, recteur honoraire de l’ULg et vice-président du
conseil d’administration du CHU, Vincent D’Orio, chef du service des urgences, Quentin Désiron, chirurgien cardiovasculaire, Céline Faidherbe,
responsable du service communication du CHU, Didier Giet, président du
département de médecine générale, Maurice Lamy, chef de service honoraire en anesthésie-réanimation, Pol Louis, administrateur délégué de
l’hôpital depuis 2002, Michel Malaise, chef du service de rhumatologie et
président du conseil médical.
l’hôpital universitaire, avec toujours la volonté d’éclairer les aspects qui touchent de près à la vie
des patients et de leurs médecins :
la fusion avec la Clinique NotreDame des Bruyères, le plan stratégique COS et le redéploiement
multisite des activités médicales,
notamment.
Et pour la petite histoire, souvenons-nous de quelques pages qui
ont particulièrement plu à nos
lecteurs. Dans le deuxième numéro de CHUchotis, le Pr. Jean-Pierre
Delporte consacrait son « mot de
la pharmacie » au jus de pamplemousse et à son influence sur la
biodisponibilité de certains médicaments. Quelques numéros plus
tard, cette rubrique évoquait les
troubles du goût d’origine médicamenteuse, ou encore les effets
des médicaments pendant une
plongée sous-marine. Créée par
le Pr. Fernand Bonnet, la « page
d’histoire » a d’abord retracé sous
forme de feuilleton l’origine de
la Faculté de médecine de Liège,
avant d’aborder sous la plume du
Dr Quentin Désiron les lointaines
origines de la trépanation, de
l’amputation ou de la trachéotomie. Autant de rubriques appréciées dont la récurrence s’est
cependant émoussée pour laisser
place à des sujets d’actualité de
plus en plus nombreux.
page 9 chuchotis
Morceaux choisis
Depuis dix ans, chaque numéro
de CHUchotis consacre ses pre­
mières pages à quelques nouvel­
les en bref, ainsi qu’à la présen­
tation des chefs de service ou de
clinique nommés dans l’année.
Un dossier présente ensuite une
thématique d’actualité, le plus
souvent sous un angle transver­
sal. Ce sont ces dossiers que nous
avons choisi, en guise de rétros­
pective, de rappeler ici.
2000
2001
n° 4 Diarrhées, malaria, para-
n° 5 Ouvert au printemps
n° 3 Les indications de la
sitoses diverses, l’engouement
pour les destinations exotiques expose les
touristes à des
risques de santé
souvent méconnus.
dernier, le centre de l’obésité
installé au CHU d’Esneux connaît
d’emblée un succès de foule. Loin
de représenter une « solution
miracle », il propose aux patients
un suivi personnalisé et pluridisciplinaire, en collaboration avec
leur médecin traitant.
2002
2003
2004
n° 6 Chirurgie ou radiothé-
n° 9 A la pointe du développe-
rapie ? Hormonothérapie ou
chimiothérapie ? Les traitements
du cancer de la prostate ont
beaucoup évolué ces dernières
années, de même que les techniques de diagnostic.
ment des stents coronariens, le
CHU de Liège est, après l’hôpital
de la KUL, le deuxième centre
belge en la matière. Des disciplines comme l’imagerie médicale,
la gastroentérologie, la pneumologie ou encore l’urologie sont
également concernées.
n° 12 Diagnostic plus fiable et
plus précoce, adaptation ciblée
du geste chirurgical, amélioration de la chimiothérapie et de
l’hormonothérapie, accompagnement psychologique optimal : la
prise en charge du cancer du sein
est de plus en plus efficace.
n° 8 Le 1 juillet dernier, la fusion du CHU et
de la Clinique Notre-Dame des Bruyères était effective.
Mariage d’amour ou de raison ?
Quels sont les avantages attendus de l’opération pour chacun
des partenaires, ainsi que pour
l’entité fusionnée ?
er
n° 2 Installé au centre de Liège, le tout nouveau centre interdisciplinaire pour le traitement de la ménopause et de l’andropause prend en
considération toute la problématique de l’âge mûr, qu’il s’agisse de la
femme, de l’homme ou du couple.
n° 10 Ces dernières années,
la prise en charge de l’infarctus aigu a nettement évolué en
faveur de l’angioplastie.
n° 11 C’est vers le patient
que doivent converger tous les
efforts : ce
leitmotiv est au
cœur du plan
COS, le contrat
organisationnel
et stratégique
adopté cet été
par le CHU.
n° 13 Pour de
nombreux malades, la greffe d’un
cœur, d’un foie ou
d’un rein est le début d’une nouvelle
vie, voire le seul
espoir de survie.
n° 14 Avec les
Belgique - BelgiÎ
au t om ne 200 4
pement du centre de la
douleur et la sensibilisation accrue du personnel
soignant, la prise en
charge de la douleur progresse de jour en jour.
l’expertise du CHU en matière de tomographie à
émission de positons, dans des disciplines aussi diverses que la radiothérapie, la pneumologie, l’hématologie, l’ORL, la dermatopathologie, la gynécologie, la
chirurgie abdominale ou encore la neurologie.
P.P. - P.B.
B - 018
n° 14
n° 7 Avec le dévelop-
n° 1 Pas moins de 3 000 patients bénéficient de
Bulletin d’information des médecins du Centre Hospitalier Universitaire de Liège
Stomathérapie
Ouverture d'une
consultation spécifique
> page 4
Antibiothérapie
L'antibioguide du CHU à
la rescousse
> page 5
1
curiethérapie sont nombreuses, principalement en oncologie : tumeurs gynécologiques,
prostatiques, bronchiques,
œsophagiennes, etc. Certaines
affections bénignes peuvent
également en bénéficier.
page 1 0 chuchotis
Une
dossier
1 0 e ann i v er s a i re
Les dossiers
à la
Thérapie cellulaire :
des traitements sur mesure
succès de la thérapie cellulaire,
la médecine régénérative est
aujourd’hui une réalité porteuse
d’espoirs pour de nombreux
patients. Et un pôle d’excellence
du CHU.
> page 6
1 0 e ann i v er s a i re
> CHUchotis souffle ses dix bougies
Transplantation
En marge
Dr Désiron, chirurgien
et collectionneur...
> page 12
Au-delà des frontières :
les missions humanitaires du CHU
> page 6
tions scientifiques,
institutionnelles
ou humanitaires,
le CHU de Liège a,
tout comme son
université, une
longue tradition
de coopération audelà des frontières.
service de neurochirurgie d’une IRM interventionnelle. Médecins
et ingénieurs collaborent pour améliorer encore les potentialités
de cet outil exceptionnel.
Bulletin d’information des médecins du Centre Hospitalier Universitaire de Liège
n° 22 Le PET-CT commence à étendre ses indications aux malaMaladies inflammatoires chroniques :
de nouvelles indications pour le PET-CT
dies inflammatoires chroniques. Des protocoles expérimentaux
sont actuellement élaborés en gastroentérologie, en rhumatologie et en cardiologie.
> page 8
n° 23 Dysfonction érectile, éjaculation précoce, maladie de La-
Le CHU ouvre
ses portes
Toxicologie de
l’environnement
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> page 12
peyronie, autant de troubles de la sexualité masculine traités dans une
approche multidisciplinaire par les cliniciens du centre d’exploration et
de traitement de l’insuffisance sexuelle masculine.
n° 16 Quelles sont les réflexions qui ont sous-tendu
l’adoption du plan de redéploiement de l’activité médicale sur
les trois implantations hospitalières du CHU de Liège ? Quel impact aura-t-il sur le quotidien des
malades et de leurs médecins ?
2008
n° 24 En oncologie comme en ophtalmologie, les nouveaux
traitements destinés à lutter contre l’angiogenèse donnent
des résultats prometteurs. Ces thérapies ciblées sont nées des
progrès fondamentaux enregistrés ces dernières années par la
biologie moléculaire.
n° 17 Nouveauté dans l’offre
de soins du CHU de Liège, la
notion d’« itinéraire clinique »
participe à l’amélioration de la
qualité des soins et de l’accueil
du patient.
Bulletin d’information des médecins du Centre Hospitalier Universitaire de Liège
Visite princière
au CHU de Liège
n° 25 Tabagisme, pollution et allergènes se donnent le mot
> page 2
pour remplir les consultations de pneumologie. Comment
améliorer la prévention et la prise en charge de ces pathologies
invalidantes en nette augmentation dans les pays occidentaux ?
Révolution
anti-angiogénique
Festival ImagéSanté,
du 10 au 15 mars
> page 6
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n° 26 Après deux années de travaux, les 5 000 m2 de nouveaux locaux
construits sur le site des Bruyères pour accueillir les urgences et la gériatrie ont été officiellement inaugurés le 23 octobre. Le CHU de Liège
célèbre ici une concrétisation majeure de son plan stratégique.
2006
n° 18 Hypnosédation, sommeil,
comas ou états végétatifs : tous
ces champs d’expertise ont pour
point commun une modification
de l’état de conscience.
P.P. - P.B.
B - 018
Bulletin d’information des médecins du Centre Hospitalier Universitaire de Liège
30 années d'expertise
> page 12
Mélanome
Détection précoce et prise en charge
Un bain de lumière pour lutter
contre le blues hivernal : les bienfaits de la luminothérapie sont
amplement démontrés.
Médecine dentaire
la révolution des traitements
conservateurs
> page 6
On pense comme vous
Chirurgie cardiaque
n° 20
n° 28 Etudes cliniques sur des médicaments ou des dispositifs
Vous choisiriez une voiture
médicaux, fins de vie, procréation médicalement assistée,
transqui ne vous convient pas ?
plantation d’organes : autant de thèmes éthiques au cœur de la
Assurance auto sur mesure
ethias.be
23 777
pratique hospitalière quotidienne et des missions0800dévolues
au
Comité d’éthique hospitalo-facultaire universitaire de Liège.
Bulletin d’information des médecins du Centre Hospitalier Universitaire de Liège
> page 7
Un label de qualité
pour les labos du CHU
Mieux gérer l’analgésie
postopératoire
> page 5
> page 12
n° 29 Avec le laboratoire de thérapie cellulaire et génique, le CHU de
Liège dispose d’un centre performant unique en Belgique. Les produits
préparés dans ses murs sont utilisés dans plusieurs hôpitaux du pays.
n° 30 Au cœur des plus grands événements citadins comme au plus
profond des campagnes ardennaises, les urgentistes du CHU de Liège
contribuent de manière importante à l’organisation de l’aide médicale
urgente extrahospitalière.
page 1 1 chuchotis
Belgique - BelgiÎ
n° 1 9
été 2006
augmente. Des progrès importants ont été réalisés en matière
de dépistage
précoce et
d’affinement
du diagnostic,
mais les traitements adjuvants restent
décevants.
p age 2 chuchotis
n° 27 Les prothèses, implants, appareillages orthodontiques,
soins des gencives et traitements des caries ont énormément
évolué ces dernières années. Coup de projecteur sur les fleurons
de la dentisterie d’aujourd’hui.
N° 27 PRINTEMPS 2009
2009
n° 19 L’incidence du mélanome
1
1
dossier
Greffe intestin-pancréas :
une première belge
> page 5
n° 21 Le CHU et l’Université de Liège viennent de doter le
page 2 chuchotis
Bulletin d’information des médecins du Centre Hospitalier Universitaire de Liège
n° 15 Collabora-
dossier
n° 15
B - 018
page 2 chuchotis
P.P. - P.B.
N° 24 PRINTEMPS 2008
p rinte mp s 2 005
Belgique - BelgiÎ
N° 22 ETE 2007
2007
2005
ac t ual i t é
La santé du
cœur
Baptisée NESCAV – Nutrition, Environnement et Santé CArdio­
Vasculaire –, une vaste enquête sur la santé du cœur vient de débuter en province de Liège dans le cadre d’un projet européen de
prévention des maladies cardiovasculaires.
page 1 2 chuchotis
Première cause de décès et d’invalidité dans
les pays industrialisés,
les maladies cardio­
vasculaires sont une cible importante de l’engagement européen. Le
projet NESCAV s’inscrit
dans le cadre du programme Interreg IV A
2007-2013. Il poursuit
trois objectifs : obtenir
une « photographie » de la santé
cardiovasculaire de la population,
recenser les facteurs de risque environnementaux et proposer aux
autorités publiques de la Grande
Région des recommandations pour
la prévention et la promotion de la
santé. Les premiers résultats seront
disponibles au cours du premier
semestre 2011.
Très ambitieuse, l’enquête NESCAV
a démarré cette année avec des
outils et des méthodologies identiques au Grand-Duché de Luxembourg, en Sarre allemande, en
Lorraine française et en Wallonie,
où c’est la province de Liège qui a
été retenue. Le versant liégeois de
l’étude est piloté par le service de
la Pr. Michèle Guillaume (Ecole de
santé publique de l’ULg), en collaboration avec ses partenaires français, luxembourgeois, allemands et
belges réunis au sein d’un comité
scientifique transfrontalier ; plusieurs collaborateurs du CHU de
Liège et de l’ULg y apportent une
contribution significative, en particulier Adelin Albert, Jean-Paul
Chapelle, Corinne Charlier, JeanOlivier Defraigne, Didier Giet,
Philippe
Kolh,
Jean-Marie
Krzesinski, Patrizio Lancellotti,
Philippe Mairiaux, Annie Saint­
Remy et André Scheen.
Bilan de santé
Pour constituer un échantillon de
1 000 participants représentatif de
la population liégeoise âgée de 20
à 69 ans, près de 10 000 personnes
ont été sélectionnées sur la base du
Registre national. Depuis avril, ces
personnes sont progressivement
invitées par courrier à réaliser un
bilan de santé cardiovasculaire gratuit. Lors du rendez-vous, qui dure
environ deux heures, la personne
passe un examen de santé, remplit
un questionnaire sur son mode de
vie, ses habitudes alimentaires,
son activité physique et ses antécédents médicaux, et fournit une petite mèche de cheveux permettant
d’identifier, grâce à une technique
d’analyse innovante, les polluants
auxquels elle est exposée dans son
milieu de vie. Les résultats du bilan
médical sont systématiquement
transmis au médecin traitant choisi
par cette personne.
« La plus-value de NESCAV est de
ne pas se baser uniquement sur les
déclarations des participants, insiste la Pr. Michèle Guillaume, afin
d’éviter une tendance naturelle à
embellir quelque peu la réalité.
L’état de santé des 3 500 volontaires des quatre pays sera évalué de
manière rigoureuse et objective,
ce qui nous permettra de disposer
de données fiables et comparables
pour améliorer les recommandations en matière de prévention et
de promotion de la santé. »
Une campagne de sensibilisation a
été mise en œuvre pour inciter les
personnes sélectionnées à participer à l’enquête. Les 2 380 médecins
généralistes et les 630 pharmaciens de la province de Liège ont
été invités à y apporter leur soutien, tandis que les communes, les
mutualités, des entreprises et des
représentants du monde associatif
participent à la diffusion des outils
de communication.
Des relais efficaces
Pour permettre aux responsables
de l’enquête de recevoir les volontaires le plus près possible de
chez eux, onze centres médicaux
ont accepté de mettre des locaux à
disposition de NESCAV : le CHU de
Liège (sites du Sart Tilman, de N.-D.
des Bruyères et de la polyclinique
Brull), la Poly­clinique d’Aywaille,
la Clinique André Renard à
Herstal, le Centre hospitalier du
Bois de l’Abbaye à Seraing et à
Waremme, le CHC Clinique de
l’Espérance à Montegnée, le Centre
hospitalier régional de Huy, le Centre hospitalier Peltzer-La-Tourelle à
Verviers et la Clinique Reine Astrid
à Malmedy.
Avec un taux de participation de
15%, l’enquête NESCAV suscite un
bel intérêt auprès de la population
sélectionnée, qui y reconnaît une
opportunité tangible en matière
de prévention. L’appui des relais,
et en particulier des médecins
généralistes, n’y est pas étranger.
Un petit effort de mobilisation
supplémentaire devrait permettre
d’atteindre les 20 % d’adhésion,
une valeur record en Wallonie.
actualité
Bienvenue au centre de
revalidation d’Esneux
Entamés il y a deux ans, les travaux d’extension et de rénovation du
centre de revalidation d’Esneux touchent à leur terme. Les premiers
patients devraient être accueillis dans les nouveaux locaux à partir
de la mi-septembre.
Au fil des années, l’hôpital affirme sa vocation de pôle d’excellence en revalidation, avec par
exemple la construction en 1995
de deux appartements thérapeutiques destinés à aider les patients
à retrouver leur autonomie et à
réapprendre les gestes de la vie
quotidienne. En 1998, c’est une
piscine d’hydrokinésithérapie qui
est installée. Elle est utilisée tant
par les patients hospitalisés que
par les patients reçus en consultation. De plus en plus réputé, le
centre de revalidation atteint rapidement un taux d’occupation
de près de 100 %.
Le plan de redéploiement multisite des activités médicales, présenté en 2005 par les autorités
du CHU de Liège, renforce encore
cette vocation : il ambitionne de
faire d’Esneux un hôpital monospécialisé en revalidation, avec
40 lits d’hospitalisation et une
extension des activités ambulatoires. Dès 2007, la capacité de la
polyclinique, très appréciée pour
sa convivialité, est accrue et de
nouvelles consultations sont proposées. En 2008, un vaste chantier
est ouvert pour doter le centre de
revalidation d’infrastructures à la
hauteur de sa réputation. L’ultime
étape débutera cet automne,
avec la rénovation au profit de la
polyclinique des locaux qui seront
libérés lorsque les activités hos-
pitalières déménageront dans le
nouveau bâtiment.
Dans notre prochaine édition, à
paraître cet automne, nous vous
présenterons plus longuement
les activités du centre de revalidation, ainsi que les priorités qui ont
guidé la conception du nouveau
bâtiment.
Les atouts du nouveau
centre de revalidation
Pour les patients externes. Accueillis au
rez-de-chaussée, les patients externes bénéficient d’une nouvelle piscine de revalidation, qui leur est réservée, ainsi que
de cabinets de consultation, de locaux de
kinésithérapie, d’un atelier d’ergothérapie et d’une salle de gymnastique avec un
circuit de fitness adapté aux personnes en
chaise roulante. Un ascenseur et une passerelle permettent aux patients en chaise
roulante de rejoindre aisément le parking.
Atout supplémentaire pour conserver le
moral, la terrasse du restaurant offre l’une
des plus belles vues sur Esneux.
Pour les patients hospitalisés. Très spacieuses, les 27 chambres d’hospitalisation
sont regroupées sur un seul plateau, au
premier étage. Une grande attention a été
accordée au confort des patients : vue sur le panorama boisé, terrasse
privative et pare-soleil, domotique dans quelques chambres réservées aux
patients les moins mobiles, chambres de couleurs différentes pour aider
les patients à s’orienter, etc. Des salles de kinésithérapie, d’ergothérapie
et de relaxation ont été aménagées au même étage, ainsi qu’un accès
aux appartements thérapeutiques et à la piscine de revalidation, qui a
été rénovée. Un deuxième étage, d’une superficie moins importante, accueille les bureaux des logopèdes, des ergothérapeutes, des psychiatres
et des neuro­psychiatres. Enfin, une nouvelle piste extérieure de revalidation sera prochainement aménagée, de manière à profiter au mieux d’un
cadre naturel très agréable.
page 1 3 chuchotis
Né en 1906 de la générosité de
deux mécènes privés, l’hôpital
d’Esneux a été géré pendant de
nombreuses années par l’intercommunale des œuvres médicosociales d’Ourthe-Amblève. Suite à
la réforme du système hospitalier
de 1987, qui a entraîné la suppression des hôpitaux de petite taille,
il se rapproche du CHU de Liège,
avec lequel il fusionne en 1993. A
cette date, un service de médecine
physique et de revalidation fonctionnelle, un service de médecine
nucléaire et une salle d’analgésie
y ouvrent leurs portes.