PLEIN FARD

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PLEIN FARD
PLEIN FARD
SUR LA
MODE
www.itmparis.com
La Mode est bien entendu un
secteur où le maquillage est très
en vue. C’est pourquoi ITM
propose une spécialisation
“Mode Tendance” à ses élèves de deuxième année.
Paris étant un lieu d’une importance mondiale pour cette
profession, les événements sont nombreux et les
opportunités plus fréquentes que dans n’importe quel
autre secteur. Que ce soit pour des salons textiles, des
défilés de couture ou du maquillage photo, les stagiaires
de l’école ont à chaque fois l’occasion de côtoyer des
professionnels et d’assimiler à leur côté un métier plein de
surprises et d’émotions.
SUR UN AIR DES
20
Il est 14h00 ce mardi 17 décembre. Tandis qu’au
dehors le froid saisit les passants parisiens, dans le
Carrousel du Louvre, la salle Delorme bouillonne de
l’activité qui entoure le 20ème concours international des jeunes créateurs de mode. Bientôt, 125 vêtements et accessoires de mode vont être soumis au
jugement d’un comité d’attribution des prix présidé
par Pierre Cardin, et à l’œil averti du gratin médiatique et mondain de la Capitale.
Pour l’heure, avant que sur le podium ne paradent
les oiseaux de paradis, habilleuses et maquilleuses
s’appliquent à mettre en valeur leurs atours bariolés. Ces dernières sont au nombre de six, toutes stagiaires à l’Institut Technique du Maquillage. Petra
Kulirova, étudiante venue de la République
Tchèque, fait partie de la sélection : “Nous sommes
entièrement libres dans notre travail. On nous a
juste demandé de faire soft”.
L’UNESCO
Jenny Bjursell, une
des étudiantes d’ITM,
réalise un maquillage
naturel poussé sur une
des mannequins du
défilé. Un choix délibéré
pour présenter les
créations très applaudies
des jeunes créateurs.
Cinq mannequins sont attribués à chacune des
maquilleuses. Après le rythme soutenu du début de
défilé, l’atmosphère devient plus détendue.
“L’organisation a été bien planifiée, les tâches bien
réparties et le maquillage élémentaire cette fois-ci.
Ce qui nous permet de souffler un peu pendant la
journée. Ce n’est pas le cas pour tous les défilés. Il
nous est souvent demandé d’avoir beaucoup plus
de créativité et d’adaptabilité en fonction des
modèles et des vêtements”. Cette diversité séduit
Petra qui aimerait poursuivre sa carrière dans le
milieu de la mode. Elle connaît les exigences du
secteur et les démarches répétées qu’il lui faudra
effectuer pour percer et durer.
À l’issue de la journée, c’est une créatrice chinoise
qui remporte le concours des jeunes créateurs. Les
deux jeunes femmes auront certainement l’occasion
de se recroiser au cours de leur carrière respective.
Le Salon Who’s Next (habillement tendance pour les jeunes)
vient de s’achever. Il s’est déroulé les 24, 25, et 26 janvier 2003
au Parc des Expositions de la
Porte de Versailles. Un moment
fort pour les 20 stagiaires d’ITM,
encadrés par Elise Ducrot, ellemême étudiante de 2° année.
Elle a tenu le rôle de chef
maquilleuse pendant ces défilés.
Les vêtements étaient créés par
Mam’zelle Margalette, Pierre
Louis et plusieurs élèves de
l’Atelier Chardon Savard. Pour
maquiller la cinquantaine de
mannequins qui composaient
les défilés, les ”ITMiens” s’en
sont donnés à cœur joie. Du
maquillage naturel au plus folklorique, les pinceaux ont dansé
sur les visages : feux d’artifice
MAKE-UP !
Élise Ducrot applique un maquillage coulant
durant un défilé Who’s next.
dans le regard, bouches acidulées, maquillages
coulants, yeux noircis, paillettes et faux cils, toute la
palette du maquillage de mode s’est concrétisée
dans leurs mains créatives. Passant du teint effacé
type Kate Moss, à l’écarlate de la femme fatale, ils
ont décliné les sept types de maquillages femmes et
les trois types de maquillages hommes qui leur
étaient imposés.
Comme à son habitude, le rendez-vous du Who’s
Next a tenu toutes ses promesses.
© S. Gahnstedt - SPEOS
© S. Gahnstedt - SPEOS
WHO’S NEXT…
© S. Gahnstedt - SPEOS
© P. Aulner - SPEOS
JEUNES CRÉATEURS
MODE
TRADITION ET MODERNITÉ À
160 ans ! C’est l’âge de la
vénérable école ESMOD. Et pour
fêter l’événement, elle a organisé
une exposition internationale,
en juin 2002, dans la non moins
internationale et respectable
UNESCO. Au programme, onze
jours de festivités animés par de
nombreux shows présentant les
collections de la promotion 2002,
une exposition internationale
relatant l’histoire de la mode à
travers sa tradition artisanale,
jusqu’à la modernité des nouveaux
étudiants diplômés ès mode. Une
journée particulière a vu défiler les
créations de dix pays (Allemagne,
Brésil, Corée du Sud, France,
Indonésie, Japon, Liban, Norvège,
Syrie et Tunisie) dans lesquels
Esmod forme les nouveaux talents.
ITM s’est associé à cet événement
en assurant le maquillage de tous
les défilés. Grâce au soutien de
M.A.C. Cosmetics qui a fourni les
produits de maquillage, les
étudiants d’ITM ont contribué à
l’alchimie des couleurs et à la mise
en valeur des vêtements venus
des différents continents.
CONCOURS DES
DE
© S. Gahnstedt - SPEOS
© S. Gahnstedt - SPEOS
Le défilé de la collection printempsété 2003 se prépare en backstage.
Aux pinceaux, Émeline Moreau,
étudiante en deuxième année d’ITM.
© S. Gahnstedt - SPEOS
ÈME
© P. Flattelay - SPEOS
Venue de Pologne
en 1993, la créatrice
de vêtements Aska
ne pensait certainement pas réussir aussi
bien à Paris, capitale
de la mode. Inspirées
par la gymnastique
artistique et la danse
contemporaine, ses
créations rencontrent
le succès. Aska rêvaitelle déjà, à l’atmosphère insouciante et
dorée des années
vingt, telle qu’elle l’a
créée pour son défilé
à l’Hôtel St James, le
11 octobre dernier ?
Sa collection s’est
Maquillage : Karine Gury
mariée ce jour-là aux
maquillages et aux coiffures, auxquels Claudine Bartoli,
en deuxième année d’ITM, a participé. Un teint pâle, du
velours aux sourcils, et des vagues dans les cheveux ont
transporté les dix-sept mannequins et le parterre de
spectateurs.
Ce soir-là, l’esprit bohème flirtait avec le luxe, et les
brigades du Tigre dansaient le charleston !
© S. Gahnstedt - SPEOS
ANNÉES FOLLES
© P. Flattelay - SPEOS
MARS 2003 • N°7 • 1 € •
RIFIFI
POUR
AU SALON DU
PRÊT-À-PORTER
© C. Sliva - SPEOS
Étudiante en deuxième année, Marie Nicolas bénéficie du partenariat entre l’école et la télé Fun TV. Après
une année de BTS esthétique, elle s’est orientée vers le maquillage parce que la profession représente un
amalgame de ce qu’elle aime faire. Affirmée dans ses choix, passionnée par le maquillage de mode, c’est
pourtant avec plaisir qu’elle décide de faire son stage dans les médias. “Pour découvrir, pour me faire une
opinion sur le travail en plateau télé”. La journée débute à 16 heures. Marie assiste Sonie, la chef
maquilleuse sur deux enregistrements, “Casting Live” et “Clip Combat”, animés respectivement par
Julienne et Sœur Dutilleul. Au programme, une heure de maquillage en loge, puis les raccords sur plateau
jusqu’à 20 heures.
“L’éclairage est très fort et on me demande d’en mettre des couches, mais finalement j’ai réussi à imposer
mon style, en utilisant un maquillage foncé que j’appliquais modérément et pour lequel j’ai été
complimentée”. Une satisfaction pour la jeune fille qui trouve aussi la possibilité de concevoir des
maquillages plus colorés, plus conformes finalement à l’idée qu’elle a de son métier : “donner libre cours
à sa créativité sans dénaturer une personnalité, un visage”. Essentiel pour Marie qui pratique aussi en
amateur la peinture, et qui finalement, dans l’ambiance décontractée de la télé musicale n’aura pas fait
ce stage que pour le fun !
© C. Sliva - SPEOS
Qui a dit que dans les défilé de mode
tout est réglé comme du papier à musique ?
Gare aux imprévus !
Du 30 août au 2 septembre,
Mélodie, Aude, Mélanie et Anne-Sophie
se sont frottées aux exigences des professionnels
du Salon du Prêt-à-porter Paris.
Les stagiaires d’ITM pensaient avoir tout planifié.
“Nous étions parties avec l’idée
d’un maquillage défini à l’avance avec le
Chef-coiffeur du défilé”.
Pour Aude Guilbert comme pour ses camarades,
la première journée devait ressembler
aux trois suivantes :
trois défilés par jour, deux marques différentes,
et seize mannequins pour chaque présentation.
Seulement les subtilités d’un créateur ont donné
lieu à quelques bouleversements :
“On change tout !”.
Il sait ce qu’il veut. Un noir dégradé autour
des yeux, des teintes plus créatives
dans l’esprit de sa collection et de ce que ses
vêtements peuvent évoquer auprès du public.
Entre les exigences du styliste et
le mécontentement du coiffeur,
la valse des maquillages a commencé !
“Heureusement que nous avions pris
nos mallettes de maquillage et nos produits.
Sans fard noir, nous aurions été prises au
dépourvu. Ce sont les aléas du métier…”
précise Aude qui prend bien la chose. La jeune
fille se destine aux métiers de la mode,
et elle est consciente que ce type d’expérience
lui sera utile dans sa carrière future.
Finalement la suite du salon s’est déroulée sans
anicroches. Et sous le regard des caméras de
télévision présentes le lendemain, elles ont
modifié tour à tour le maquillage de chaque
défilé, et présenté aux spectateurs
ce fameux dégradé noir qui avait failli
leur faire défaut au premier jour.
Comme quoi la technique ne suffit pas
à faire un bon professionnel.
La capacité à s’adapter, à improviser
et le sens de la prévoyance
font aussi partie du métier.
LE FUN
Dans les loges, Marie Nicolas maquille Julienne, la présentatrice de
l’émission Casting Live. Tous les lundis, mardis, jeudis, et vendredis,
cette émission en direct donne sa chance à un candidat qui rêve
de faire de la télé. Noté par les téléspectateurs, il aura peut-être
la chance en fin d’année d’être sous contrat avec Fun TV.
PORTRAIT
JÉRÔME GUYOT :
© C. Sliva - SPEOS
LA PASSION AVANT TOUT
Issu de la promotion 2002, Jérôme Guyot, à l’âge
de 23 ans, peut déjà s’enorgueillir d’un parcours
professionnel sans faute. C’est dans un
appartement-atelier à l’image du capharnaüm
métissé de ses passions, qu’il livre à ITM News
son expérience et ses impressions sur son métier.
ITM News : Pourquoi avoir choisi cette profession ?
Jérôme Guyot : J’y suis venu par le biais d’une autre passion : la
peinture. J’ai fait les Beaux-Arts en Belgique, et les techniques
de peinture sur toile ou sur prothèse ne m’étaient pas inconnues.
Mais j’avais envie d’utiliser le corps comme support artistique
et j’en savais peu sur le sujet, d’où l’idée de me former au
maquillage. C’est au cours de mon apprentissage que je me suis
rendu compte que je pouvais en faire mon métier.
Qu’avez-vous retiré de l’apprentissage reçu à ITM ?
Une connaissance approfondie des différentes techniques de
maquillage, à travers mes cours. Les intervenants sont tous
issus du milieu professionnel, et l’échange que nous
entretenions était enrichissant. J’ai d’ailleurs gardé des
contacts avec certains professeurs avec qui je travaille
aujourd’hui au niveau professionnel.Mais surtout j’ai tenu à ce
que mes connaissances soient validées par des expériences sur
le terrain. Durant deux ans j’étais constamment en stage, et en
la matière j’étais touche à tout : photo, théâtre, opéra,
court-métrage, défilé… Je voulais me faire une idée de chaque
milieu où la profession pouvait s’exercer.
Que s’est-il passé depuis la fin de vos études ?
J’ai la chance que l’on me propose du travail sans avoir à le
chercher. C’est le cas depuis ma sortie d’ITM, et ça continue. En
mai dernier, lors du Festival International du Film de Cannes, la
direction de l’Institut accompagnée d’un petit groupe
d’étudiants d’ITM, a participé à l’animation de la “Slamdunk
Terrace au Hilton”. C’est là que j’ai rencontré la personne qui
m’a fait débuter au cinéma. J’ai déjà fait deux long-métrages.
Le premier s’appelle “L’épopée guadeloupéenne” de Christian
Lara : un film sur la révolte esclavagiste en Guadeloupe qui
sera projeté à Paris fin janvier. Je travaillais en tant que chef
maquilleur et effets spéciaux. D’abord six semaines de
tournage en Guadeloupe où j’ai surtout effectué du maquillage
de guerre (cicatrices, brûlures, impacts de balles…), puis une
semaine au château de la Malmaison, dans lequel une
cinquantaine de figurants devaient être préparés pour une
scène de bal. J’ai d’ailleurs fait appel à des stagiaires d’ITM
pour m’épauler. À l’occasion de ce film, j’ai travaillé pour la
première fois sur de la peau noire, ce qui me sera très utile
dans l’avenir. Le second film, dont le tournage vient de
s’achever sera présent au prochain Festival de Cannes, puis
diffusé sur Arte qui en a acheté les droits. Il s’agit d’un genre
fantastique : “Le nécrophile ou comment faire contre mauvaise
fortune bon cœur” de Philippe Barassat. J’étais engagé comme
chef maquilleur effets spéciaux. Tournage à base de prothèses,
où j’ai vécu deux mois entouré de vingt morts-vivants !
Quelle a été pour vous l’expérience la plus marquante ?
Elle est professionnelle et humaine à la fois. C’est en fait la
rencontre avec un créole durant le film “L’épopée guadeloupéenne”. Je devais lui arracher le bras, et cet homme portait
déjà sur le corps et dans la tête tous les stigmates d’un ancien
esclave. Notre complicité m’a conduit à faire sur lui un travail
qui n’était pas neutre et qui m’a amené à me surpasser. Le
résultat s’en est ressenti.
Pouvez-vous nous parler de vos projets à court et moyen terme ?
D’abord de la photo de mode pour la créatrice de haute
coiffure Oriane Ferron. Puis un spectacle de body painting, le
5 avril au Palais des Congrès, pour le Salon International de
l’Esthétique. À cette occasion, je travaillerai avec René Boëlle,
un intervenant d’ITM pour qui j’ai déjà organisé un “live” de
body painting, dans le cadre du spectacle Soulshine de DJ Cam,
durant le festival de la Côte d’Opale.
Mais le projet qui me tient le plus à cœur, c’est la tournée
mondiale du Cirque du Soleil, une compagnie originaire de
Montréal. Je compte d’ailleurs m’installer au Québec dans six
mois pour les rejoindre. J’ai également là-bas des propositions
pour exposer mes tableaux. J’arrive aujourd’hui à en vendre,
et c’est peut-être le début d’une nouvelle aventure OutreAtlantique. Je n’oublie pas non plus mon travail de bénévole
auprès de Solidarité Sida. Je fais deux à trois fois par an du face
painting, au cours des Nuits de l’Humour et du Zapping au
Zénith.
Aujourd’hui, quelles sont vos motivations pour ce métier ?
Je pratique ce métier par plaisir, par passion. Je n’ai pas besoin
de motivations. Je travaille le maquillage, comme je peins un
tableau, seul le support diffère. Je suis également attiré par le
côté éphémère de ce que j’exprime, et par le contact cutané de
mon travail. Et puis la routine est absente de ce métier.
L’activité, les lieux, et les personnes sont variés. Le maquillage,
pour moi, c’est un peu tout ça. Un échange humain dans la
réalisation d’une expression personnelle.
ITM ET LA FORMATION :
Toujours à la pointe des dernières innovations et à l’écoute des
besoins sectoriels dans la pratique du maquillage, ITM a pris
le parti de former ses étudiants au plus proche des réalités
professionnelles. C’est pourquoi de nouvelles spécialisations ont
fait leur apparition cette année en formation initiale et
en formation continue.
© E. Mahoudeau
© E. Mahoudeau
LES NOUVEAUTÉS
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NEWS
LE MAQUILLAGE CORRECTIF ET DE RÉPARATION
Une nouvelle pratique se développe dans nos sociétés modelées par un souci d’esthétisme permanent : le
maquillage post-médical. Avec l’augmentation des interventions de chirurgie réparatrice ou esthétique, cette
discipline qui s’associe au suivi traumatologique d’une maladie ou d’une opération affectant l’épiderme,
répond à la demande croissante d’une clientèle attentive à son apparence.
Comment masquer cicatrices, brûlures, ecchymoses, vieillissement de la peau ou affections cutanées ? Quels
sont les produits utilisables ? Comment se comporter auprès des
patients ? Autant de questions abordées durant la cinquantaine
d’heures de cours dispensés par ITM. Les intervenants sont tous des
professionnels du secteur : dermatologues, chirurgiens plasticiens,
psychologues, maquilleuses spécialisées, chefs de produits cosmétiques. Une armada de spécialistes pour comprendre cette discipline
singulière, dont l’environnement médical dans lequel elle s’exerce,
exige une écoute et un professionnalisme tout particulier.
Avant
Après
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AIRBRUSH : LE MAQUILLAGE DU 21ÈME SIÈCLE
Katja affirme que pour des maquilleurs professionnels qui connaissent déjà les techniques de base du
métier, 3 à 5 jours de formation suffisent pour
prendre en main l’appareil (bien sûr davantage
pour des élèves). Le reste est une question de pratique et d’entraînement. On peut alors l’utiliser
aussi bien sur des prothèses, que sur la peau et
les cheveux. De plus, la sensation de brumisation
du vaporisateur est agréablement perçue par le
modèle. “Beaucoup des acteurs dont je me suis
occupé, ont apprécié cette technique de
maquillage, et je dois ajouter qu’elle nous apporte
aussi un confort de travail dans un métier qui nous
oblige à nous courber souvent”.
© E. Mahoudeau
Importée des États-Unis, cette technique de
maquillage commence à s’implanter en France.
Adaptée à tous les types de maquillage, elle est
couramment utilisée Outre-Atlantique dans les
productions cinématographiques où l’on apprécie sa
rapidité d’exécution, la longévité du maquillage et
son aspect naturel. Présentée sous la forme d’un
aérographe, elle demande une technicité et un
apprentissage qu’ITM a décidé de proposer en option
à une douzaine d’étudiants de deuxième année.
Le site Internet de l’Institut s’est doté d’un
nouvel outil destiné à faciliter la circulation
des offres au sein du service des stages.
Il suffit aux entreprises souhaitant faire appel
à des stagiaires, de s’inscrire dans le
gestionnaire pour accéder à un code leur
permettant de déposer une offre de stage.
Une fois cette offre validée par le service
stage, celle-ci est mise à la disposition des
étudiants de la section concernée. Ils la
consultent en ligne grâce à leur mot de passe
personnel. C’est déjà un succès,
puisqu’au moins une nouvelle offre
est répertoriée chaque jour.
Suivre “les relations professionnelles”, “offres
de stage” sur www.itmparis.com
L’ÉCOLE PASSE À
LA TÉLÉ
La société “909 productions” est venue tourner
dans les locaux d’ITM, durant un cours de
deuxième année sur les effets spéciaux.
Le thème : les vampires.
L’école a été choisie pour illustrer la partie
apprentissage d’un documentaire de
26 minutes consacré à cette profession.
Il sera diffusé quotidiennement durant
quinze jours sur la chaîne câblée Action.
Première diffusion, le 27 février à 20 heures.
ITM REPRÉSENTÉ
EN CHINE
© E. Mahoudeau
© E. Mahoudeau
C’est Katja Reinert qui est en charge de la
formation “Airbrush movie make up”. Maquilleuse
et coiffeuse de dimension internationale, elle s’est
spécialisée dans le cinéma où elle utilise l’airbrush
depuis trois ans. Une nomination aux Oscars dans
la catégorie Make up a ponctué sa carrière en 2001
avec le film “Shadow of the vampire”, interprété
par John Malkovich et Willem Dafoe. “L’airbrush
est l’outil idéal pour travailler rapidement et avec
soin. La plupart des produits maquillants sont
utilisables, les teintes infinies et le résultat plus net
qu’avec du maquillage traditionnel. Néanmoins, il
est essentiel de bien savoir utiliser l’aérographe car
les retouches ne sont pas possibles”.
LE SERVICE STAGES
D’ITM EN LIGNE
L’aérographe est un outil
complémentaire qui vient enrichir
la palette du maquilleur. Précis et
soigné, le résultat dépend d’un
apprentissage technique minutieux.
Composé d’un réservoir de
maquillage, d’un gicleur et
d’un compresseur, cet appareil
électrique s’utilise tout en
mouvements et en nuances.
STAGE EFFETS SPÉCIAUX DESTINÉ AUX PROFESSIONNELS
Du 17 au 21 février 2003, ITM dispense une formation conventionnée par l’AFDAS : “Effets spéciaux :
les nouvelles matières”. D’une durée totale de 35 heures, elle est destinée aux chefs maquilleurs,
maquilleurs artistiques et aux intermittents du spectacle, afin qu’ils puissent se perfectionner aux
techniques utilisées pour la réalisation d’effets spéciaux. Au programme : découverte et mise en œuvre
des nouvelles textures et matières destinées à la réalisation de prothèses ; Prises d’empreintes ;
Apprentissage de l’utilisation des matériaux transparents de “construction” du type silicone et gélatine,
mise en place, durée de vie… Renseignements sur la formation continue auprès d’ITM au 01 44 08 11 44.
C’est une première qui mérite d’être soulignée.
La télévision nationale de Pékin a retenu l’une
des élèves d’ITM pour un stage dans leur
équipe de maquillage. Il s’agit de Han Lu,
jeune étudiante en deuxième année.
En poste depuis le début du mois de janvier
2003, elle est un peu le porte-drapeau d’ITM
dans l’Empire du Milieu.
OPÉRA DE PARIS
Du 16 novembre au 30 décembre, Alexia Genty
et Sandra Michaux, toutes deux étudiantes à
ITM, ont pratiqué leur art dans l’Opéra
Turandot de Puccini, à l’Opéra Bastille. Pose de
postiches et maquillages aux accents asiatiques
pour cette œuvre ultime et inachevée du
compositeur italien. À partir d’un maquillage
de base, Alexia précise qu’une grande liberté
de trait leur était laissée pour maquiller la
vingtaine de figurants dont elles avaient la
charge, ce qui est plutôt rare dans ce type de
superproduction totalement formatée.
DES CRÉATIONS À
NEWS
POSTER !
Du 2 juillet au 30 août 2002, une exposition
photo s’est tenue dans la Galerie du Carrousel
du Louvre. Elle fut l’aboutissement d’une
collaboration entre le photographe Serge
Cohen et ITM. C’est en fait, pendant les
réalisations pratiques de fin d’année des
élèves de l’Institut, que les clichés ont été
réalisés. 3000 photos numériques dont les plus
exemplaires ont été exposées, illustrent
plusieurs techniques de maquillage : effets
spéciaux, body painting, postiche, prothèses
latex, mode et style.
Des maquillages spectaculaires qui ont ainsi
pu s’exhiber pour la première fois devant un
public parisien. D’ailleurs un porte folio a été
publié dans le mensuel Photo Vidéo
Numérique.
Ensuite, l’expo est partiellement partie sur la
FOTOKINA de Cologne en Allemagne.
Et voilà qu’après être passées de leur nature
éphémère à l’immortalité, ces créations
trouvent le moyen de voyager.
À partir de ces clichés, une collection de
quinze cartes postales a en effet vu le jour
pour la nouvelle année. Un timbre sur le dos,
et direction la Chine, la Russie ou
les États-Unis !
LA RÉDEMPTION EN
MUSIQUE
L’association Performers a mis sur pied une
comédie musicale appelée “Rédemption”.
Composé de jeunes chanteurs, ce spectacle
revisite des chansons de Balavoine, Mariah
Carey, Liane Foly, et bien d’autres. Pour
maquiller les seize artistes qui jouent deux
représentations par jour, la troupe fait appel
aux élèves d’ITM. Ceux-ci doivent caractériser les
nombreux thèmes abordés dans le spectacle :
la prostitution, les années disco, les clochards,
les mamies, les japonaises, les travestis…
La première a eu lieu le 20 décembre, d’autres
représentations sont prévues aux mois de
février, avril et juin 2003 au Théâtre Le Chantier,
dans le 12ème arrondissement de Paris.
Du 6 au 26 novembre, à l’occasion de la sortie
mondiale de “La planète au trésor” de Walt
Disney, un spectacle était organisé avant
chaque projection dans la salle du Grand Rex, à
Paris. Le maquillage, créé par Chantal Léothier,
chef maquilleuse, a ensuite été confié aux étudiants d’ITM qui se sont régalés, et ont, pour un
moment, retrouvé un peu de leur enfance dans
le monde merveilleux des gens heureux.
RENDEZ-VOUS :
CANNES AU FIL DE L’EAU
Comme chaque année, ITM projette de se
rendre au Festival de Cannes qui se déroulera
du 14 au 25 mai 2003. À suivre…
© E. Mahoudeau
ET DE DEUX !
À l’occasion de la
nouvelle année, l’Atelier
Chardon Savard vient de
publier le deuxième
numéro de son catalogue.
Pour présenter le travail
de leurs élèves, les
responsables de l’école de
couture n’ont pas lésiné
sur les moyens. Un
ouvrage assez luxueux
met en valeur les créations présentées par des
mannequins maquillés par les étudiants de
l’Institut Technique du Maquillage. Les photos
artistiques sont signées par les étudiants de
SPEOS. C’est une belle illustration de la réussite
du partenariat qu’ont noué, depuis deux ans,
les trois écoles.
LA BOUTIQUE DU MAQUILLAGE PROFESSIONNEL
vous propose :
• 30 marques de maquillage et accessoires
disponibles sur stock : Ben Nye, Bobbi Brown, Clinique,
Estée Lauder, Fardel, GM.Foam, Il Makiage, Kryolan,
Mehron, Naimies, Numeric Proof, Temptu, RCMA,
Screenface, Sebastian, Make-up International, Dinair,
Comodynes, valises, pinceaux et livres de maquillage…,
• des informations sur les nouveaux produits
français et étrangers.
Liste des produits et tarifs sur le site internet
www.pleinfard.com
© E. Mahoudeau
AU PAYS
DES GENS HEUREUX
Pour la deuxième fois, ITM édite une sélection du travail de ses étudiants sous forme
de cartes postales. Une façon originale de montrer l’étendue de leur savoir-faire.
OUT OF NOTHING OU L’HOMME DE CRAIE
“Les corps qui habitent ce lieu sont hantés par l’obsession de la catastrophe…”. Le lieu, c’est le Théâtre de
Châtillon qui accueille du 17 mars au 5 avril “Out of Nothing”, un spectacle contemporain dont on
pourrait ajouter que les corps qui l’habitent, s’ouvrent à l’émotion dans le spectaculaire et l’originalité de
leur maquillage. Pour partager l’approche artistique des créateurs de ce spectacle mêlant parole, danse,
vidéo et musique, le metteur en scène Serge Noyelle, accompagné de la chef maquilleuse ont rendu visite,
en classe, aux élèves de première année d’ITM. Cette rencontre a eu lieu à l’initiative de Valérie Nitgen,
responsable des relations publiques du Théâtre de Châtillon et, qui mènent une politique de sensibilisation
à la création. Enthousiastes, les étudiants ont promis en retour d’assister à une représentation ouverte du
spectacle, et pourquoi pas de participer aux maquillages.
SPECTACLE “CONSTELLATION”
Laëtitia Renolleau et Aurélie Bachoux (2ème année) se sont rendues à Disneyland Paris, le samedi 11 janvier
2003, pour une soirée spectacle organisée par Troisième dimension pour le compte du CE de la société
Argos. Elles devaient maquiller une dizaine d’artistes “de rue” comme on les appelle : deux couples de
danseurs contemporains, un couple d’acrobates (anneaux et échasses), un danseur de claquette et un autre
de danse africaine, et enfin trois musiciens (accordéon, percussion, et instruments à vent). “C’était plutôt
du “maquillage buffet” raconte Laëtitia.” On était à leur disposition, mais ces artistes ont l’habitude
de se maquiller tout seuls, et ils avaient des réticences à s’abandonner entre nos mains. Une fois mis en
confiance, on a pu s’éclater : paillettes et strass pour les plus démonstratifs, et maquillage léger pour les
timides”. En fin de compte, une très bonne ambiance.
LAURE OU L’APPEL DU CIRQUE
Issue de la promotion 2000, Laure Brosseron travaille entre la Provence et Paris. Oui… mais pas en tant que
maquilleuse. Elle fait partie de la troupe du cirque Gruss qu’elle a découvert un été de 1999, au cours d’un
stage d’ITM.
Logée dans les roulottes du château de Piolenc, où le chapiteau prend ses quartiers d’été, la jeune fille est
toute à ses pinceaux, et prend part aux diverses activités du cirque. Et voilà qu’elle maquille le clown Firmin.
Firmin Gruss, l’un des membres de la famille. Un enfant de la balle qui tombe amoureux de sa maquilleuse
et séduit celle qui le rejoindra un an plus tard, dans sa piste aux étoiles. Aujourd’hui, Laure présente un
numéro de corde lisse. C’est la voie qu’elle s’est choisie, celle qu’elle veut poursuivre. Pourtant tous les liens
ne sont pas rompus avec ITM. Tous les étés, elle voit arriver les nouveaux stagiaires de l’école, dans le
château du Vaucluse où elle était elle-même venue provisoirement, quelques années plus tôt. Des stagiaires
qui maquillent les enfants, lors de séances de face painting, et participent entièrement à la vie du cirque.
Une immersion totale dans la vie des Gruss qui provoquera peut-être de nouvelles vocations.
Publication d’EFFE-ITM ; Sarl capital de 8 000 € ; Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-Robert Mouillet ; Rédaction en chef :
Florence CAPEL ; Mise en page : Framboise Communication ; Impression : Edimpra ; 10000/1 ; Perigord c.mat/115 ; CD19.
www.itmparis.com
9, rue des Arènes de Lutèce
AVRIL 2002 • N°6 • 1 €
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75005 PARIS
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NEIØ33
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❑ Secondaire
❑ Terminale
❑ Supérieur
❑ M. ❑ Mlle Nom
Filière suivie ______________
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à renvoyer à : ITM - Institut Technique du Maquillage
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Enseignement supérieur technique privé
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9, rue des Arènes de Lutèce - 75005 PARIS
Année de naissance
Tél.

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