PLEIN FARD
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PLEIN FARD
PLEIN FARD SUR LA MODE www.itmparis.com La Mode est bien entendu un secteur où le maquillage est très en vue. C’est pourquoi ITM propose une spécialisation “Mode Tendance” à ses élèves de deuxième année. Paris étant un lieu d’une importance mondiale pour cette profession, les événements sont nombreux et les opportunités plus fréquentes que dans n’importe quel autre secteur. Que ce soit pour des salons textiles, des défilés de couture ou du maquillage photo, les stagiaires de l’école ont à chaque fois l’occasion de côtoyer des professionnels et d’assimiler à leur côté un métier plein de surprises et d’émotions. SUR UN AIR DES 20 Il est 14h00 ce mardi 17 décembre. Tandis qu’au dehors le froid saisit les passants parisiens, dans le Carrousel du Louvre, la salle Delorme bouillonne de l’activité qui entoure le 20ème concours international des jeunes créateurs de mode. Bientôt, 125 vêtements et accessoires de mode vont être soumis au jugement d’un comité d’attribution des prix présidé par Pierre Cardin, et à l’œil averti du gratin médiatique et mondain de la Capitale. Pour l’heure, avant que sur le podium ne paradent les oiseaux de paradis, habilleuses et maquilleuses s’appliquent à mettre en valeur leurs atours bariolés. Ces dernières sont au nombre de six, toutes stagiaires à l’Institut Technique du Maquillage. Petra Kulirova, étudiante venue de la République Tchèque, fait partie de la sélection : “Nous sommes entièrement libres dans notre travail. On nous a juste demandé de faire soft”. L’UNESCO Jenny Bjursell, une des étudiantes d’ITM, réalise un maquillage naturel poussé sur une des mannequins du défilé. Un choix délibéré pour présenter les créations très applaudies des jeunes créateurs. Cinq mannequins sont attribués à chacune des maquilleuses. Après le rythme soutenu du début de défilé, l’atmosphère devient plus détendue. “L’organisation a été bien planifiée, les tâches bien réparties et le maquillage élémentaire cette fois-ci. Ce qui nous permet de souffler un peu pendant la journée. Ce n’est pas le cas pour tous les défilés. Il nous est souvent demandé d’avoir beaucoup plus de créativité et d’adaptabilité en fonction des modèles et des vêtements”. Cette diversité séduit Petra qui aimerait poursuivre sa carrière dans le milieu de la mode. Elle connaît les exigences du secteur et les démarches répétées qu’il lui faudra effectuer pour percer et durer. À l’issue de la journée, c’est une créatrice chinoise qui remporte le concours des jeunes créateurs. Les deux jeunes femmes auront certainement l’occasion de se recroiser au cours de leur carrière respective. Le Salon Who’s Next (habillement tendance pour les jeunes) vient de s’achever. Il s’est déroulé les 24, 25, et 26 janvier 2003 au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Un moment fort pour les 20 stagiaires d’ITM, encadrés par Elise Ducrot, ellemême étudiante de 2° année. Elle a tenu le rôle de chef maquilleuse pendant ces défilés. Les vêtements étaient créés par Mam’zelle Margalette, Pierre Louis et plusieurs élèves de l’Atelier Chardon Savard. Pour maquiller la cinquantaine de mannequins qui composaient les défilés, les ”ITMiens” s’en sont donnés à cœur joie. Du maquillage naturel au plus folklorique, les pinceaux ont dansé sur les visages : feux d’artifice MAKE-UP ! Élise Ducrot applique un maquillage coulant durant un défilé Who’s next. dans le regard, bouches acidulées, maquillages coulants, yeux noircis, paillettes et faux cils, toute la palette du maquillage de mode s’est concrétisée dans leurs mains créatives. Passant du teint effacé type Kate Moss, à l’écarlate de la femme fatale, ils ont décliné les sept types de maquillages femmes et les trois types de maquillages hommes qui leur étaient imposés. Comme à son habitude, le rendez-vous du Who’s Next a tenu toutes ses promesses. © S. Gahnstedt - SPEOS © S. Gahnstedt - SPEOS WHO’S NEXT… © S. Gahnstedt - SPEOS © P. Aulner - SPEOS JEUNES CRÉATEURS MODE TRADITION ET MODERNITÉ À 160 ans ! C’est l’âge de la vénérable école ESMOD. Et pour fêter l’événement, elle a organisé une exposition internationale, en juin 2002, dans la non moins internationale et respectable UNESCO. Au programme, onze jours de festivités animés par de nombreux shows présentant les collections de la promotion 2002, une exposition internationale relatant l’histoire de la mode à travers sa tradition artisanale, jusqu’à la modernité des nouveaux étudiants diplômés ès mode. Une journée particulière a vu défiler les créations de dix pays (Allemagne, Brésil, Corée du Sud, France, Indonésie, Japon, Liban, Norvège, Syrie et Tunisie) dans lesquels Esmod forme les nouveaux talents. ITM s’est associé à cet événement en assurant le maquillage de tous les défilés. Grâce au soutien de M.A.C. Cosmetics qui a fourni les produits de maquillage, les étudiants d’ITM ont contribué à l’alchimie des couleurs et à la mise en valeur des vêtements venus des différents continents. CONCOURS DES DE © S. Gahnstedt - SPEOS © S. Gahnstedt - SPEOS Le défilé de la collection printempsété 2003 se prépare en backstage. Aux pinceaux, Émeline Moreau, étudiante en deuxième année d’ITM. © S. Gahnstedt - SPEOS ÈME © P. Flattelay - SPEOS Venue de Pologne en 1993, la créatrice de vêtements Aska ne pensait certainement pas réussir aussi bien à Paris, capitale de la mode. Inspirées par la gymnastique artistique et la danse contemporaine, ses créations rencontrent le succès. Aska rêvaitelle déjà, à l’atmosphère insouciante et dorée des années vingt, telle qu’elle l’a créée pour son défilé à l’Hôtel St James, le 11 octobre dernier ? Sa collection s’est Maquillage : Karine Gury mariée ce jour-là aux maquillages et aux coiffures, auxquels Claudine Bartoli, en deuxième année d’ITM, a participé. Un teint pâle, du velours aux sourcils, et des vagues dans les cheveux ont transporté les dix-sept mannequins et le parterre de spectateurs. Ce soir-là, l’esprit bohème flirtait avec le luxe, et les brigades du Tigre dansaient le charleston ! © S. Gahnstedt - SPEOS ANNÉES FOLLES © P. Flattelay - SPEOS MARS 2003 • N°7 • 1 € • RIFIFI POUR AU SALON DU PRÊT-À-PORTER © C. Sliva - SPEOS Étudiante en deuxième année, Marie Nicolas bénéficie du partenariat entre l’école et la télé Fun TV. Après une année de BTS esthétique, elle s’est orientée vers le maquillage parce que la profession représente un amalgame de ce qu’elle aime faire. Affirmée dans ses choix, passionnée par le maquillage de mode, c’est pourtant avec plaisir qu’elle décide de faire son stage dans les médias. “Pour découvrir, pour me faire une opinion sur le travail en plateau télé”. La journée débute à 16 heures. Marie assiste Sonie, la chef maquilleuse sur deux enregistrements, “Casting Live” et “Clip Combat”, animés respectivement par Julienne et Sœur Dutilleul. Au programme, une heure de maquillage en loge, puis les raccords sur plateau jusqu’à 20 heures. “L’éclairage est très fort et on me demande d’en mettre des couches, mais finalement j’ai réussi à imposer mon style, en utilisant un maquillage foncé que j’appliquais modérément et pour lequel j’ai été complimentée”. Une satisfaction pour la jeune fille qui trouve aussi la possibilité de concevoir des maquillages plus colorés, plus conformes finalement à l’idée qu’elle a de son métier : “donner libre cours à sa créativité sans dénaturer une personnalité, un visage”. Essentiel pour Marie qui pratique aussi en amateur la peinture, et qui finalement, dans l’ambiance décontractée de la télé musicale n’aura pas fait ce stage que pour le fun ! © C. Sliva - SPEOS Qui a dit que dans les défilé de mode tout est réglé comme du papier à musique ? Gare aux imprévus ! Du 30 août au 2 septembre, Mélodie, Aude, Mélanie et Anne-Sophie se sont frottées aux exigences des professionnels du Salon du Prêt-à-porter Paris. Les stagiaires d’ITM pensaient avoir tout planifié. “Nous étions parties avec l’idée d’un maquillage défini à l’avance avec le Chef-coiffeur du défilé”. Pour Aude Guilbert comme pour ses camarades, la première journée devait ressembler aux trois suivantes : trois défilés par jour, deux marques différentes, et seize mannequins pour chaque présentation. Seulement les subtilités d’un créateur ont donné lieu à quelques bouleversements : “On change tout !”. Il sait ce qu’il veut. Un noir dégradé autour des yeux, des teintes plus créatives dans l’esprit de sa collection et de ce que ses vêtements peuvent évoquer auprès du public. Entre les exigences du styliste et le mécontentement du coiffeur, la valse des maquillages a commencé ! “Heureusement que nous avions pris nos mallettes de maquillage et nos produits. Sans fard noir, nous aurions été prises au dépourvu. Ce sont les aléas du métier…” précise Aude qui prend bien la chose. La jeune fille se destine aux métiers de la mode, et elle est consciente que ce type d’expérience lui sera utile dans sa carrière future. Finalement la suite du salon s’est déroulée sans anicroches. Et sous le regard des caméras de télévision présentes le lendemain, elles ont modifié tour à tour le maquillage de chaque défilé, et présenté aux spectateurs ce fameux dégradé noir qui avait failli leur faire défaut au premier jour. Comme quoi la technique ne suffit pas à faire un bon professionnel. La capacité à s’adapter, à improviser et le sens de la prévoyance font aussi partie du métier. LE FUN Dans les loges, Marie Nicolas maquille Julienne, la présentatrice de l’émission Casting Live. Tous les lundis, mardis, jeudis, et vendredis, cette émission en direct donne sa chance à un candidat qui rêve de faire de la télé. Noté par les téléspectateurs, il aura peut-être la chance en fin d’année d’être sous contrat avec Fun TV. PORTRAIT JÉRÔME GUYOT : © C. Sliva - SPEOS LA PASSION AVANT TOUT Issu de la promotion 2002, Jérôme Guyot, à l’âge de 23 ans, peut déjà s’enorgueillir d’un parcours professionnel sans faute. C’est dans un appartement-atelier à l’image du capharnaüm métissé de ses passions, qu’il livre à ITM News son expérience et ses impressions sur son métier. ITM News : Pourquoi avoir choisi cette profession ? Jérôme Guyot : J’y suis venu par le biais d’une autre passion : la peinture. J’ai fait les Beaux-Arts en Belgique, et les techniques de peinture sur toile ou sur prothèse ne m’étaient pas inconnues. Mais j’avais envie d’utiliser le corps comme support artistique et j’en savais peu sur le sujet, d’où l’idée de me former au maquillage. C’est au cours de mon apprentissage que je me suis rendu compte que je pouvais en faire mon métier. Qu’avez-vous retiré de l’apprentissage reçu à ITM ? Une connaissance approfondie des différentes techniques de maquillage, à travers mes cours. Les intervenants sont tous issus du milieu professionnel, et l’échange que nous entretenions était enrichissant. J’ai d’ailleurs gardé des contacts avec certains professeurs avec qui je travaille aujourd’hui au niveau professionnel.Mais surtout j’ai tenu à ce que mes connaissances soient validées par des expériences sur le terrain. Durant deux ans j’étais constamment en stage, et en la matière j’étais touche à tout : photo, théâtre, opéra, court-métrage, défilé… Je voulais me faire une idée de chaque milieu où la profession pouvait s’exercer. Que s’est-il passé depuis la fin de vos études ? J’ai la chance que l’on me propose du travail sans avoir à le chercher. C’est le cas depuis ma sortie d’ITM, et ça continue. En mai dernier, lors du Festival International du Film de Cannes, la direction de l’Institut accompagnée d’un petit groupe d’étudiants d’ITM, a participé à l’animation de la “Slamdunk Terrace au Hilton”. C’est là que j’ai rencontré la personne qui m’a fait débuter au cinéma. J’ai déjà fait deux long-métrages. Le premier s’appelle “L’épopée guadeloupéenne” de Christian Lara : un film sur la révolte esclavagiste en Guadeloupe qui sera projeté à Paris fin janvier. Je travaillais en tant que chef maquilleur et effets spéciaux. D’abord six semaines de tournage en Guadeloupe où j’ai surtout effectué du maquillage de guerre (cicatrices, brûlures, impacts de balles…), puis une semaine au château de la Malmaison, dans lequel une cinquantaine de figurants devaient être préparés pour une scène de bal. J’ai d’ailleurs fait appel à des stagiaires d’ITM pour m’épauler. À l’occasion de ce film, j’ai travaillé pour la première fois sur de la peau noire, ce qui me sera très utile dans l’avenir. Le second film, dont le tournage vient de s’achever sera présent au prochain Festival de Cannes, puis diffusé sur Arte qui en a acheté les droits. Il s’agit d’un genre fantastique : “Le nécrophile ou comment faire contre mauvaise fortune bon cœur” de Philippe Barassat. J’étais engagé comme chef maquilleur effets spéciaux. Tournage à base de prothèses, où j’ai vécu deux mois entouré de vingt morts-vivants ! Quelle a été pour vous l’expérience la plus marquante ? Elle est professionnelle et humaine à la fois. C’est en fait la rencontre avec un créole durant le film “L’épopée guadeloupéenne”. Je devais lui arracher le bras, et cet homme portait déjà sur le corps et dans la tête tous les stigmates d’un ancien esclave. Notre complicité m’a conduit à faire sur lui un travail qui n’était pas neutre et qui m’a amené à me surpasser. Le résultat s’en est ressenti. Pouvez-vous nous parler de vos projets à court et moyen terme ? D’abord de la photo de mode pour la créatrice de haute coiffure Oriane Ferron. Puis un spectacle de body painting, le 5 avril au Palais des Congrès, pour le Salon International de l’Esthétique. À cette occasion, je travaillerai avec René Boëlle, un intervenant d’ITM pour qui j’ai déjà organisé un “live” de body painting, dans le cadre du spectacle Soulshine de DJ Cam, durant le festival de la Côte d’Opale. Mais le projet qui me tient le plus à cœur, c’est la tournée mondiale du Cirque du Soleil, une compagnie originaire de Montréal. Je compte d’ailleurs m’installer au Québec dans six mois pour les rejoindre. J’ai également là-bas des propositions pour exposer mes tableaux. J’arrive aujourd’hui à en vendre, et c’est peut-être le début d’une nouvelle aventure OutreAtlantique. Je n’oublie pas non plus mon travail de bénévole auprès de Solidarité Sida. Je fais deux à trois fois par an du face painting, au cours des Nuits de l’Humour et du Zapping au Zénith. Aujourd’hui, quelles sont vos motivations pour ce métier ? Je pratique ce métier par plaisir, par passion. Je n’ai pas besoin de motivations. Je travaille le maquillage, comme je peins un tableau, seul le support diffère. Je suis également attiré par le côté éphémère de ce que j’exprime, et par le contact cutané de mon travail. Et puis la routine est absente de ce métier. L’activité, les lieux, et les personnes sont variés. Le maquillage, pour moi, c’est un peu tout ça. Un échange humain dans la réalisation d’une expression personnelle. ITM ET LA FORMATION : Toujours à la pointe des dernières innovations et à l’écoute des besoins sectoriels dans la pratique du maquillage, ITM a pris le parti de former ses étudiants au plus proche des réalités professionnelles. C’est pourquoi de nouvelles spécialisations ont fait leur apparition cette année en formation initiale et en formation continue. © E. Mahoudeau © E. Mahoudeau LES NOUVEAUTÉS Légende Légende Légende Légende Légende Légende Légende Légende Légende Légende Légende Légende Légende Légende NEWS LE MAQUILLAGE CORRECTIF ET DE RÉPARATION Une nouvelle pratique se développe dans nos sociétés modelées par un souci d’esthétisme permanent : le maquillage post-médical. Avec l’augmentation des interventions de chirurgie réparatrice ou esthétique, cette discipline qui s’associe au suivi traumatologique d’une maladie ou d’une opération affectant l’épiderme, répond à la demande croissante d’une clientèle attentive à son apparence. Comment masquer cicatrices, brûlures, ecchymoses, vieillissement de la peau ou affections cutanées ? Quels sont les produits utilisables ? Comment se comporter auprès des patients ? Autant de questions abordées durant la cinquantaine d’heures de cours dispensés par ITM. Les intervenants sont tous des professionnels du secteur : dermatologues, chirurgiens plasticiens, psychologues, maquilleuses spécialisées, chefs de produits cosmétiques. Une armada de spécialistes pour comprendre cette discipline singulière, dont l’environnement médical dans lequel elle s’exerce, exige une écoute et un professionnalisme tout particulier. Avant Après Légende Légende Légende Légende Légende Légende Légende Légende Légende Légende Légende Légende AIRBRUSH : LE MAQUILLAGE DU 21ÈME SIÈCLE Katja affirme que pour des maquilleurs professionnels qui connaissent déjà les techniques de base du métier, 3 à 5 jours de formation suffisent pour prendre en main l’appareil (bien sûr davantage pour des élèves). Le reste est une question de pratique et d’entraînement. On peut alors l’utiliser aussi bien sur des prothèses, que sur la peau et les cheveux. De plus, la sensation de brumisation du vaporisateur est agréablement perçue par le modèle. “Beaucoup des acteurs dont je me suis occupé, ont apprécié cette technique de maquillage, et je dois ajouter qu’elle nous apporte aussi un confort de travail dans un métier qui nous oblige à nous courber souvent”. © E. Mahoudeau Importée des États-Unis, cette technique de maquillage commence à s’implanter en France. Adaptée à tous les types de maquillage, elle est couramment utilisée Outre-Atlantique dans les productions cinématographiques où l’on apprécie sa rapidité d’exécution, la longévité du maquillage et son aspect naturel. Présentée sous la forme d’un aérographe, elle demande une technicité et un apprentissage qu’ITM a décidé de proposer en option à une douzaine d’étudiants de deuxième année. Le site Internet de l’Institut s’est doté d’un nouvel outil destiné à faciliter la circulation des offres au sein du service des stages. Il suffit aux entreprises souhaitant faire appel à des stagiaires, de s’inscrire dans le gestionnaire pour accéder à un code leur permettant de déposer une offre de stage. Une fois cette offre validée par le service stage, celle-ci est mise à la disposition des étudiants de la section concernée. Ils la consultent en ligne grâce à leur mot de passe personnel. C’est déjà un succès, puisqu’au moins une nouvelle offre est répertoriée chaque jour. Suivre “les relations professionnelles”, “offres de stage” sur www.itmparis.com L’ÉCOLE PASSE À LA TÉLÉ La société “909 productions” est venue tourner dans les locaux d’ITM, durant un cours de deuxième année sur les effets spéciaux. Le thème : les vampires. L’école a été choisie pour illustrer la partie apprentissage d’un documentaire de 26 minutes consacré à cette profession. Il sera diffusé quotidiennement durant quinze jours sur la chaîne câblée Action. Première diffusion, le 27 février à 20 heures. ITM REPRÉSENTÉ EN CHINE © E. Mahoudeau © E. Mahoudeau C’est Katja Reinert qui est en charge de la formation “Airbrush movie make up”. Maquilleuse et coiffeuse de dimension internationale, elle s’est spécialisée dans le cinéma où elle utilise l’airbrush depuis trois ans. Une nomination aux Oscars dans la catégorie Make up a ponctué sa carrière en 2001 avec le film “Shadow of the vampire”, interprété par John Malkovich et Willem Dafoe. “L’airbrush est l’outil idéal pour travailler rapidement et avec soin. La plupart des produits maquillants sont utilisables, les teintes infinies et le résultat plus net qu’avec du maquillage traditionnel. Néanmoins, il est essentiel de bien savoir utiliser l’aérographe car les retouches ne sont pas possibles”. LE SERVICE STAGES D’ITM EN LIGNE L’aérographe est un outil complémentaire qui vient enrichir la palette du maquilleur. Précis et soigné, le résultat dépend d’un apprentissage technique minutieux. Composé d’un réservoir de maquillage, d’un gicleur et d’un compresseur, cet appareil électrique s’utilise tout en mouvements et en nuances. STAGE EFFETS SPÉCIAUX DESTINÉ AUX PROFESSIONNELS Du 17 au 21 février 2003, ITM dispense une formation conventionnée par l’AFDAS : “Effets spéciaux : les nouvelles matières”. D’une durée totale de 35 heures, elle est destinée aux chefs maquilleurs, maquilleurs artistiques et aux intermittents du spectacle, afin qu’ils puissent se perfectionner aux techniques utilisées pour la réalisation d’effets spéciaux. Au programme : découverte et mise en œuvre des nouvelles textures et matières destinées à la réalisation de prothèses ; Prises d’empreintes ; Apprentissage de l’utilisation des matériaux transparents de “construction” du type silicone et gélatine, mise en place, durée de vie… Renseignements sur la formation continue auprès d’ITM au 01 44 08 11 44. C’est une première qui mérite d’être soulignée. La télévision nationale de Pékin a retenu l’une des élèves d’ITM pour un stage dans leur équipe de maquillage. Il s’agit de Han Lu, jeune étudiante en deuxième année. En poste depuis le début du mois de janvier 2003, elle est un peu le porte-drapeau d’ITM dans l’Empire du Milieu. OPÉRA DE PARIS Du 16 novembre au 30 décembre, Alexia Genty et Sandra Michaux, toutes deux étudiantes à ITM, ont pratiqué leur art dans l’Opéra Turandot de Puccini, à l’Opéra Bastille. Pose de postiches et maquillages aux accents asiatiques pour cette œuvre ultime et inachevée du compositeur italien. À partir d’un maquillage de base, Alexia précise qu’une grande liberté de trait leur était laissée pour maquiller la vingtaine de figurants dont elles avaient la charge, ce qui est plutôt rare dans ce type de superproduction totalement formatée. DES CRÉATIONS À NEWS POSTER ! Du 2 juillet au 30 août 2002, une exposition photo s’est tenue dans la Galerie du Carrousel du Louvre. Elle fut l’aboutissement d’une collaboration entre le photographe Serge Cohen et ITM. C’est en fait, pendant les réalisations pratiques de fin d’année des élèves de l’Institut, que les clichés ont été réalisés. 3000 photos numériques dont les plus exemplaires ont été exposées, illustrent plusieurs techniques de maquillage : effets spéciaux, body painting, postiche, prothèses latex, mode et style. Des maquillages spectaculaires qui ont ainsi pu s’exhiber pour la première fois devant un public parisien. D’ailleurs un porte folio a été publié dans le mensuel Photo Vidéo Numérique. Ensuite, l’expo est partiellement partie sur la FOTOKINA de Cologne en Allemagne. Et voilà qu’après être passées de leur nature éphémère à l’immortalité, ces créations trouvent le moyen de voyager. À partir de ces clichés, une collection de quinze cartes postales a en effet vu le jour pour la nouvelle année. Un timbre sur le dos, et direction la Chine, la Russie ou les États-Unis ! LA RÉDEMPTION EN MUSIQUE L’association Performers a mis sur pied une comédie musicale appelée “Rédemption”. Composé de jeunes chanteurs, ce spectacle revisite des chansons de Balavoine, Mariah Carey, Liane Foly, et bien d’autres. Pour maquiller les seize artistes qui jouent deux représentations par jour, la troupe fait appel aux élèves d’ITM. Ceux-ci doivent caractériser les nombreux thèmes abordés dans le spectacle : la prostitution, les années disco, les clochards, les mamies, les japonaises, les travestis… La première a eu lieu le 20 décembre, d’autres représentations sont prévues aux mois de février, avril et juin 2003 au Théâtre Le Chantier, dans le 12ème arrondissement de Paris. Du 6 au 26 novembre, à l’occasion de la sortie mondiale de “La planète au trésor” de Walt Disney, un spectacle était organisé avant chaque projection dans la salle du Grand Rex, à Paris. Le maquillage, créé par Chantal Léothier, chef maquilleuse, a ensuite été confié aux étudiants d’ITM qui se sont régalés, et ont, pour un moment, retrouvé un peu de leur enfance dans le monde merveilleux des gens heureux. RENDEZ-VOUS : CANNES AU FIL DE L’EAU Comme chaque année, ITM projette de se rendre au Festival de Cannes qui se déroulera du 14 au 25 mai 2003. À suivre… © E. Mahoudeau ET DE DEUX ! À l’occasion de la nouvelle année, l’Atelier Chardon Savard vient de publier le deuxième numéro de son catalogue. Pour présenter le travail de leurs élèves, les responsables de l’école de couture n’ont pas lésiné sur les moyens. Un ouvrage assez luxueux met en valeur les créations présentées par des mannequins maquillés par les étudiants de l’Institut Technique du Maquillage. Les photos artistiques sont signées par les étudiants de SPEOS. C’est une belle illustration de la réussite du partenariat qu’ont noué, depuis deux ans, les trois écoles. LA BOUTIQUE DU MAQUILLAGE PROFESSIONNEL vous propose : • 30 marques de maquillage et accessoires disponibles sur stock : Ben Nye, Bobbi Brown, Clinique, Estée Lauder, Fardel, GM.Foam, Il Makiage, Kryolan, Mehron, Naimies, Numeric Proof, Temptu, RCMA, Screenface, Sebastian, Make-up International, Dinair, Comodynes, valises, pinceaux et livres de maquillage…, • des informations sur les nouveaux produits français et étrangers. Liste des produits et tarifs sur le site internet www.pleinfard.com © E. Mahoudeau AU PAYS DES GENS HEUREUX Pour la deuxième fois, ITM édite une sélection du travail de ses étudiants sous forme de cartes postales. Une façon originale de montrer l’étendue de leur savoir-faire. OUT OF NOTHING OU L’HOMME DE CRAIE “Les corps qui habitent ce lieu sont hantés par l’obsession de la catastrophe…”. Le lieu, c’est le Théâtre de Châtillon qui accueille du 17 mars au 5 avril “Out of Nothing”, un spectacle contemporain dont on pourrait ajouter que les corps qui l’habitent, s’ouvrent à l’émotion dans le spectaculaire et l’originalité de leur maquillage. Pour partager l’approche artistique des créateurs de ce spectacle mêlant parole, danse, vidéo et musique, le metteur en scène Serge Noyelle, accompagné de la chef maquilleuse ont rendu visite, en classe, aux élèves de première année d’ITM. Cette rencontre a eu lieu à l’initiative de Valérie Nitgen, responsable des relations publiques du Théâtre de Châtillon et, qui mènent une politique de sensibilisation à la création. Enthousiastes, les étudiants ont promis en retour d’assister à une représentation ouverte du spectacle, et pourquoi pas de participer aux maquillages. SPECTACLE “CONSTELLATION” Laëtitia Renolleau et Aurélie Bachoux (2ème année) se sont rendues à Disneyland Paris, le samedi 11 janvier 2003, pour une soirée spectacle organisée par Troisième dimension pour le compte du CE de la société Argos. Elles devaient maquiller une dizaine d’artistes “de rue” comme on les appelle : deux couples de danseurs contemporains, un couple d’acrobates (anneaux et échasses), un danseur de claquette et un autre de danse africaine, et enfin trois musiciens (accordéon, percussion, et instruments à vent). “C’était plutôt du “maquillage buffet” raconte Laëtitia.” On était à leur disposition, mais ces artistes ont l’habitude de se maquiller tout seuls, et ils avaient des réticences à s’abandonner entre nos mains. Une fois mis en confiance, on a pu s’éclater : paillettes et strass pour les plus démonstratifs, et maquillage léger pour les timides”. En fin de compte, une très bonne ambiance. LAURE OU L’APPEL DU CIRQUE Issue de la promotion 2000, Laure Brosseron travaille entre la Provence et Paris. Oui… mais pas en tant que maquilleuse. Elle fait partie de la troupe du cirque Gruss qu’elle a découvert un été de 1999, au cours d’un stage d’ITM. Logée dans les roulottes du château de Piolenc, où le chapiteau prend ses quartiers d’été, la jeune fille est toute à ses pinceaux, et prend part aux diverses activités du cirque. Et voilà qu’elle maquille le clown Firmin. Firmin Gruss, l’un des membres de la famille. Un enfant de la balle qui tombe amoureux de sa maquilleuse et séduit celle qui le rejoindra un an plus tard, dans sa piste aux étoiles. Aujourd’hui, Laure présente un numéro de corde lisse. C’est la voie qu’elle s’est choisie, celle qu’elle veut poursuivre. Pourtant tous les liens ne sont pas rompus avec ITM. Tous les étés, elle voit arriver les nouveaux stagiaires de l’école, dans le château du Vaucluse où elle était elle-même venue provisoirement, quelques années plus tôt. Des stagiaires qui maquillent les enfants, lors de séances de face painting, et participent entièrement à la vie du cirque. Une immersion totale dans la vie des Gruss qui provoquera peut-être de nouvelles vocations. Publication d’EFFE-ITM ; Sarl capital de 8 000 € ; Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-Robert Mouillet ; Rédaction en chef : Florence CAPEL ; Mise en page : Framboise Communication ; Impression : Edimpra ; 10000/1 ; Perigord c.mat/115 ; CD19. www.itmparis.com 9, rue des Arènes de Lutèce AVRIL 2002 • N°6 • 1 € 33 (0)1 44 08 11 44 75005 PARIS Demande d’information Je souhaite recevoir : ❑ Une documentation gratuite sur ITM ❑ Les 15 cartes postales éditées par ITM (je joins un chèque de 2 € ou, de préférence, une enveloppe timbrée à 2 € et libellée à mes nom et adresse (correspondant aux frais d’envoi et de port) ❑ La cassette vidéo de présentation d’ITM et je joins un chèque de 6 € correspondant aux frais d’envoi et de port ✁ “Conformément à la loi “Informatique et libertés”, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux informations vous concernant. Sauf refus de votre part, ces informations pourront être utilisées par des tiers”. NEIØ33 Niveau d’études ❑ Secondaire ❑ Terminale ❑ Supérieur ❑ M. ❑ Mlle Nom Filière suivie ______________ __________________________ Adresse à renvoyer à : ITM - Institut Technique du Maquillage Prénom Code Postal Ville Enseignement supérieur technique privé 7, rue de Courcelles 75008 Paris Tél. : 33 (0)1 42 56 34 28 9, rue des Arènes de Lutèce - 75005 PARIS Année de naissance Tél.