deux cent neuf anciennes familles subsistantes

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deux cent neuf anciennes familles subsistantes
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maire de cette cité, conseiller général de la Guadeloupe, et mourut à Pointe-à-Pitre le 8.2.1843 des
effets du tremblement de terre en date du même jour.
Joseph Marie Félicité Deville dont l’inventaire des biens après décès fut dressé par Me Léger
le 6.9.1843 possédait une habitation dite « Deville » (anciennement « Duportblanc, puis Boubers ») à
Petit-Canal de 275ha 40a 29ca estimée 461.467F 50c et une habitation dite « Chazeau » à Morne-àl’Eau ou sur les hauteurs du quartier des Abymes de 61ha 72a 82ca estimée 3.600F (voir aussi Me
Guilliod, 20.12.1850 et Me Léger, actes des 7.10.1817, 27.3.1844, 24.5.1844, 7.6.1844, 23.7.1844,
16.9.1844, 6.9.1851) ; il avait aussi fait en 1813 l’acquisition d’une habitation de belle composition
dite « le Pérou », sise à Petit-Bourg, et qui semble avoir appartenu aux Lombard, sa belle-famille. Il
avait épousé à Pointe-à-Pitre en 1803 Marie Anne Adélaïde Lombard (sœur de Louise Adélaïde
mariée à Louis Bénoni Évremont Saint-Alary), issue d’une famille de cette ville, décédée à Paris le
13.2.1824 et de laquelle vinrent plusieurs enfants : a) - Louis Joseph Marie Sylvestre, négociant à
Pointe-à-Pitre, entrepreneur des tabacs et agent spécial de l’entrepôt des tabacs à la Pointe-à-Pitre (Me
Thionville, 9.5.1868), fondateur des sociétés de commerce « Deville et Fréchon » (Me Léger,
12.7.1847), « S. Deville et Cie » (Me Thionville, 5.1.1856), et « S. Deville et A. Ferlande » (Me
Thionville, 31.8.1861), domicilié à Petit-Bourg, puis à Toulouse (1869), marié à Pointe-à-Pitre en
1834 (contrat reçu le 1.4. par Me Thionville) à Adélaïde Caroline Champy ; b) - Joséphine Marie,
mariée à Paris en 1823 (contrat du 26.12. chez Me Rousse, notaire à Paris) à Pierre Auguste Léon
Valeau, négociant à Basse-Terre, associé à la maison de commerce « Valeau frères et Deville fils » qui
a existé depuis le 16.4.1839 et liquidée en 1855 (Cf. Me Léger, 30.6.1855), adjudicataire de
l’habitation « Deville » à Petit-Canal pour 511.000F sur jugement du 5.1.1850 sur folle enchère du
tribunal de Pointe-à-Pitre, veuf en premières noces de Françoise Francette Bouge, d’où postérité
subsistante ; c) - Louise Joséphine Amélie, demeurant à Paris en 1843, mariée en 1827 (dont contrat
reçu le 22.1. par Me Noirtin, notaire à Pointe-à-Pitre) à Émile Hyacinthe Élie Valeau, frère du
précédent, négociant à Pointe-à-Pitre et y décédé le 5.3.1828 ; d) - Louise Félicité, mariée à Paris en
1832 à son cousin germain Louis Joseph Sainte-Claire Deville ; et e) - Jules Joseph, négociant à
Pointe-à-Pitre, auteur des sociétés de commerce « Deville fils et Cie », négociant et armateur à
Marseille en 1843, actionnaire des sociétés de commerce « Ricard et Deville » et « J. Deville et A.
Saint-Alary » (Me Thionville, notaire à Pointe-à-Pitre, 27.10.1868, et Me Guilliod, notaire à la
Guadeloupe, 4.7.1875), chevalier de la Légion d’honneur, marié à Marseille le 5.1.1843 à Augustine
Scholastique Ricard.
La famille Sainte-Claire Deville est surtout célèbre pour avoir donné le jour au découvreur du
procédé de production industrielle de l'aluminium : Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881) ; elle a
occupé à partir du XIXe siècle des postes importants dans l'industrie.
Les Sainte-Claire Deville portent : « écartelé ; au un : d'azur à trois étoiles d'or rangées en
fasce, en pointe, au deux : d'argent portant un coq hardi d'or, crêté de gueule, au trois : d'azur au
chevron d'argent, accompagné de deux merlettes de sable et d'une étoile d'argent ; au quatre : d'azur à
trois fleurs de lys d'or rangées en bande ».
Marie Auguste Deville de Périère, né à Basse-Terre en 1825, fils de Joseph François Stanislas,
pharmacien juré, et de Marie Euphémie Mégy, fut commissaire de la Marine en mai 1874 (Me Payen,
acte du 23.5.), chef du service administratif de la Guadeloupe et dépendances en 1886 et officier de la
Légion d’honneur (Me Payen, acte du 2.2.). Son frère François Louis Charles Deville de Périère,
percepteur des contributions directes, retraité en 1887, demeurait à Basse-Terre (Me Payen, acte du
23.6.) ; il avait épousé en 1856 - contrat reçu le 3.11. par Me Ruillier - Marie Télésille Nathalie Ravel,
créole de Trinité (Martinique), fille d’un entrepreneur des hôpitaux de la colonie, d’où postérité.
Branches diverses : Deville , Deville des Gommiers , Deville de Marquand , Deville de Périère ,
Deville de Perrière , Deville de Vermont , Sainte-Claire Deville.
Origine et date d’arrivée : Périgord (Bergerac) - 1723.
Acquisitions : Abymes (Guadeloupe) : l’habt « Chazeau », 300.000L, (Me Noirtin, 12.7.1813) ;
Baie-Mahault (Guadeloupe) : l’habt suc « Montourment » de 109ha, 32.000F, (Me Thionville,