La Gazette en PDF - La Gazette de Bali

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La Gazette en PDF - La Gazette de Bali
N°136 : septembre 2016
Le média francophone d’Indonésie | www.lagazettedebali.info
Balinale
Karma Kandara
Bale Udang Mang Engking
Murni
« Outside In, Inside Out »
Irène Hoff
Expedition Bali
Désiré Charnay
Biku
Maison Joseph Drouhin
Hackers & Slackers 2
Ultra Beach Bali
Vincent Chalias
Laurent Tuffi
The Shady Shack
Bali National Nation’s Cup
Tough Mudder
Dimattina Coffee
Dim Sum House
Virginie Toquet
S’INSTALLER, vivre,
entreprendre sur bukit p.3-4
© Socrate Georgiades
index
special bukit
ILS SONT VENUS S’INSTALLER
A BUKIT ET NOUS RACONTENT
POURQUOI
4-5
BUSINESS
KARMA KANDARA :
ENTRE MODELE ECONOMIQUE
INNOVANT ET BRANCHITUDE
10
leche-vitrines
ECHAPPEES BELLES A BALI
12
national
INSTITUTIONS ET TRAFIC DE
DROGUES : PEU D’ESPOIR D’UNE
REFORME DE FOND
25
media
TRAVAIL CLANDESTIN :
UN TOURISTE SOUS LES
PROJECTEURS
26
édito
28
Bukit, c’est la colline en indonésien, le nom que porte la presqu’île qui s’étend au sud de Bali, au-dessus
de Jimbaran. Un gros bloc calcaire aride ceint de falaises et de plages de sable blanc. Bukit a été
longtemps une destination de surfeurs grâce à la légendaire vague d’Uluwatu et ces précurseurs ont
emmené dans leur sillage une foule de touristes et à présent de gens qui ont décidé d’y élire domicile.
Bukit est sans doute l’endroit de Bali qui a connu le plus fort développement ces dernières années.
Tandis que les touristes continuent à s’entasser devant le panorama grandiose du temple d’Uluwatu
pour assister au kecak tous les jours au coucher du soleil, que les autres vont paresser sur les plus
belles plages de l’île et que les surfeurs font des prouesses sur l’une des 6 vagues que compte cette
presqu’île, nous sommes partis à la rencontre de résidents récents ou anciens qui nous ont expliqué
les raisons de leur choix. Pourquoi les encombrements de son principal point d’accès et sa difficulté
d’approvisionnement en eau pesaient peu face au plaisir qu’ils avaient à vivre sur cet endroit encore
préservé et sauvage à Bali.
sports
DEUX FRANÇAIS AUX DEUX
PREMIERES PLACES DU 60KM
AU « RINJANI 100 »
BALADES
DANS LE CRATERE
DU BATUR EN LAND CRUISER
29
Socrate Georgiades
CUISINE
• ET SI ON LUNCHAIT VEGETARIEN
DANS UNE PETITE HUTTE
OMBRAGEE ?
• HIGH TEA ET KERONCONG A
BIKU LE DIMANCHE APRES-MIDI,
DEPAYSEMENT ASSURE !
• UN PETIT DIM SUM JALAN PANTAI
BERAWA, YUMMY !
• VOUS CHERCHEZ UN BON RESTAU
INDONESIEN A L’AIR LIBRE, SUR
L’EAU ET EN PLEINE VILLE ?
30
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special bukit
N°136 : septembre 2016
ILS SONT VENUS S’INSTALLER
A BUKIT ET NOUS RACONTENT
POURQUOI
Vivre à Bali est le rêve de beaucoup, oui, mais où exactement ? Entre Seminyak et Canggu, il y a déjà un
monde aujourd’hui, alors entre Bukit et Ubud, qu’est-ce qui fait la différence ? Dans ce deuxième volet,
cette fois consacré à Bukit, la presqu’île calcaire du sud de Bali et paradis des surfeurs qui ont fait sa
réputation, nous avons rencontré des gens qui ne jurent que par cette « colline » aux falaises abruptes.
Pourquoi ? Ils nous expliquent…
productions audiovisuelles françaises pour des
tournages en Indonésie. Et quand on lui demande ce
que Bukit a de si spécial, elle répond du tac au tac, c’est
le seul endroit de Bali où on peut voir… Bali ! Eh oui, de
ces fenêtres orientées vers le nord, sa double villa de
Pecatu a effectivement une vue imprenable sur l’île.
Et quand on regarde vers l’ouest, c’est un magnifique
coucher de soleil qui s’offre aux yeux de ses locataires
tous les soirs. « Bon, c’est vrai, nous n’avons pas de
rizières, concède-t-elle l’œil pétillant, mais nous voyons
les avions décoller et atterrir au loin toute la journée. »
Les atouts indiscutables de Bukit ? Ses plages bien sûr,
qu’elle dénombre à une dizaine, « toutes blanches »,
d’ailleurs sa préférée, c’est « Thomas’ Beach », après
Padang Padang. Golfeuse passionnée, elle a un terrain
juste à côté de chez elle. Elle nous assure également
qu’on mange très bien à Bukit, warung ou restaurants,
et que depuis quelques années, il y très facile de faire
ses courses. Alors, qu’est-ce qui ne va pas là-haut sur
sa colline ? Les embouteillages évidemment. Il faut
ruser et éviter les heures de pointe. Selon Halida, il
faut partir très tôt le matin et remonter à l’heure du
déjeuner, au plus tard avant 14h00. Ou alors, tard le
soir, après dîner, vers 21h00-22h00.
Arpad Leclerc, un jeune Belge de seize ans accro
au surf
Arpad est arrivé à Bali avec ses parents à 7 ans.
Habitant à Seminyak plusieurs années, la famille
a décidé de s’installer à Bukit l’année dernière
pour s’éloigner un peu plus de la « ville ». Sa mère,
propriétaire d’une entreprise de lingerie dans la région
passe beaucoup de temps à Bukit ainsi que son père
qui est comme Arpad un amoureux du surf. Plutôt
isolés, ils vivent en haut de Bingin entourés seulement
d’un couple indonésien et d’un voisin néozélandais.
Ce qui les a surtout séduits dans la région c’est un
terrain spacieux où ils ont pu construire une maison
qui leur ressemble : grande, ouverte dans le style d’un
bungalow. Le déménagement à la campagne comme
le souligne Arpad leur a permis d’échapper au bruit
des scooters, des commerces ou tout simplement
de la vie bruyante qui régnait à Seminyak, tout en
restant sur l’île : « Ici le bruit principal, ce sont des
coqs et des vaches. C’est plus lent, tout va si vite
dans la ville alors qu’ici, c’est plus agréable. C’est le
Seminyak d’avant ». Le jeune homme souligne que la
population principale est composée des surfeurs qui
viennent pour quelques mois comme des Allemands,
Australiens ou même les Hawaïens afin de profiter des
vagues balinaises. Et même s’il n’y a pas beaucoup de
restaurants ou de commerces dans son coin, la passion
pour le surf compense tous ces petits inconvénients.
A son jeune âge, Arpad a déjà 9 ans de pratique de surf
derrière lui et se considère comme un expert. Il prend
part aux compétitions qui se tiennent à Bali. Il connaît
non seulement toutes les spécificités de la pratique du
surf mais aussi les particularités de chaque plage du
Sud de l’île. Six vagues principales sont intéressantes
pour les surfeurs d’après Arpad : la première étant
Padang-Padang, qualifiée de la meilleure vague du
monde par les professionnels, Uluwatu avec la vague
longue et les tubes, Bingin, qui a pour spécificité
la vague particulièrement étalée, Dreamland et
Balangan qui sont plutôt
pour les débutants. Arpad
qui surfe deux fois par jour
et souhaiterait en faire son
métier ne s’imagine pas pour
l’instant loin de l’île et de Bukit
qui est devenu sa maison,
bien que plus tard il aimerait
découvrir d’autres paradis
du surf tels que Tahiti. Son
épanouissement personnel
se résume en deux mots : surf
et voyage.
Les plages de sable blanc
d’Halida Ilahude Leclerc
H a l i d a I l a h u d e L e c l e rc ,
Indonésienne francophone
et francophile originaire de
Gorontalo, est arrivé à Bukit
en 1998 en famille. D’abord
i n st a l l é e ave c s o n m a r i
français et ses deux filles à
Balangan, la famille mixte a
bougé ensuite vers Pecatu.
« A l’origine, nous avions choisi
Bukit pour un projet de vie en
famille, c’était un endroit qui
était resté encore intact et
c’est toujours vrai aujourd’hui
malgré le développement
de ces dernières années »,
assure cette « fixeuse » de
Pascal et Marie-Eve Morabito et leur « Morabito Art
Cliff » de Bingin
Marie-Eve : « Nous partageons notre vie à Bali entre
deux endroits très différents mais tous les deux en
bord de mer. En semaine, c’est notre immense maison
de Berawa avec une équipe de 25 personnes pour la
faire tourner ; le week-end, notre petit paradis perché
sur la falaise de Bingin à Bukit, je congédie les buttlers,
un par étage, qui s’occupent d’ordinaire de préparer les
petits déjeuners à nos clients et de leur réserver leurs
sorties et je me retrouve
dans une vie plus simple,
je fais la cuisine. »
Pascal : « Bingin, c’est
Lourdes pour moi. Quand
je me suis intéressé à
cet endroit en aidant
financièrement un
ami, puis en faisant les
plans de rénovation et
d’agrandissement, je ne
pouvais presque plus
marcher. Il fallait me
porter pour descendre
l e s 8 0 m a rc h e s q u i
m è n e n t j u s q u ’à ce t
ancien warung que j’ai
transformé au fil des
ans, j’ai apporté l’art
sur la falaise. Je me suis
remis à marcher au fur
et à mesure, Bingin m’a
sauvé. »
Marie-Eve : « Le paysage
e s t i n c r oya b l e m e n t
changeant. La mer
découvre les coraux, il y
a de grands mouvements
de sable, on ne se lasse
jamais de ce paysage
grandiose. »
Pascal : « Je me suis
i n s p i ré d u s t y l e d e
Santorin pour la terrasse supérieure. Mais quand on
est à Santorin, on est à Santorin tandis qu’à Bingin, on
est partout dans le monde, il y a des similitudes avec
des tas d’endroits. »
Marie-Eve : « La population de Bingin est très jeune, on
ne voit que de beaux surfeurs et des filles magnifiques.
D’ailleurs, tous nos voisins sont surfeurs. »
Pascal : « A Berawa, on n’a de rapport qu’avec le banjar
tandis qu’ici à Bingin, on est en prise avec les Binginais,
des Balinais pur jus, les pêcheurs, notre voisin qui élève
ses coqs, le tenancier du warung… »
Marie-Eve : « Le seul inconvénient, c’est les
embouteillages, on n’est pas les seuls à apprécier ce coin de Bali, il faut bien gérer ses déplacements en
voiture. »
Pascal : « Heureusement, on a un bateau, de notre
plage de Berawa jusqu’à notre plage de Bingin, la
traversée ne dure que 20 mn. »
Géraldine Japy, jeune retraitée en quête de tranquillité
et d’épanouissement personnel
Géraldine Japy est venue s’installer à Bukit en 2014.
Cette libraire de Val d’Isère recherchait avant tout
une relation proche de la nature et le calme d’une île
paradisiaque. Venue plusieurs fois en vacances, c’est
surtout la rencontre avec son futur mari à Bali qui l’a
poussée à franchir le pas et quitter la France pour
s’installer ici. Passant de « l’extrême montagne à la
mer » comme elle le déclare, elle consacre beaucoup
de temps à lire et à observer la vue époustouflante sur
l’océan et la végétation depuis sa terrasse. Vivant sur la
partie est de Bukit, dans la forêt des hauteurs du village
de Sawangan, elle est surtout entourée de résidents
étrangers qui vivent là à l’année, ils ont créé un groupe
sur Facebook pour mutualiser des commandes de
nourriture bio par exemple. « Ce n’est pas le Bali de
tout le monde, on ne croise pas de vacanciers. On dirait
qu’il n’y a pas d’activité économique et le sourire des
gens est particulier dans le village. » Les cérémonies
traditionnelles sont bien sûr aussi présentes dans
cette zone géographique et elle se sent plus proche
que jamais de la riche culture balinaise : « Durant
les cérémonies, on entend tout depuis ma villa et
on a vraiment l’impression que le son monte de
l’intérieur de la forêt. C’est assez exceptionnel. »
Même si certaines personnes ne comprennent pas
ce style de vie
et considèrent
qu’elle vit dans
l’isolement
comme « une
sauvage »,
cette jeune
retraitée voit
les choses
autrement et
se félicite de ne
pas vivre dans
l’anonymat
comme dans
d’autres zones
de Bali. Elle
continue à
faire du paddle
sur la plage de
l’hôtel Nikko,
d’acheter son
poisson dans
le village de
pêcheurs d’à côté ou simplement de déjeuner avec
ses amis dans les restaurants locaux. Les weekends,
elle se déplace vers Canggu ou Seminyak pour profiter
de la vie animée ou bien ses amis lui rendent visite :
« On va à la campagne chez Géraldine », qu’ils disent.
Alban Kibarrer, une vue imprenable sur la baie de
Jimbaran
« Je travaille dans l’immobilier à Bali (cf. La Gazette de
Bali n°118 – mars 2015) et j’ai mis un soin particulier à
me dégoter un terrain pour construire la maison de
mes rêves. A 5 mn du GWK, sur les contreforts de
Bukit, j’ai une vue imprenable sur la baie de Jimbaran.
Comme ma société est basée sur Jl. Petitenget, j’ai
d’abord cherché un terrain du côté de Canggu mais
je n’ai rien trouvé qui correspondait à mon caractère.
Je voulais impérativement un terrain avec une belle
vue donc je me suis concentré sur Bukit bien que ce
soit à 50mn en voiture de mon bureau. Les terrains en
bord de falaise sont souvent
inabordables parce que les
parcelles sont trop grosses
mais je cherchais plutôt une
vue changeante et animée
de jour comme de nuit. Il
y a 5 ans, j’ai donc acheté
ce terrain qui domine toute
la baie de Jimbaran et je
ne regrette pas mon choix.
Ce qui rebute souvent les
acheteurs sur Bukit, c’est
qu’il n’y a pas d’eau pour
tout le monde mais moi, j’ai
la chance de recevoir l’eau
de la ville. Et les deux fois
où nous avons été coupés,
il a suffi de commander le
camion-citerne qui livre
6000 litres pour 200 000rp.
La vie est moins chère de 20
à 25% qu’à Seminyak et les
5
terrains coûtent deux fois moins cher qu’à Canggu
(compter 3,5 à 7 millions/are/an selon l’emplacement
et de 250 millions à un milliard en pleine propriété
sur une falaise). Je remarque aussi que le marché de
la location saisonnière est très actif et souffre moins
de la concurrence que vers Seminyak et Canggu. On
s’adresse ici à une clientèle qui cherche soit de bons
prix (une moyenne de 70 USD/nuit) soit de l’espace.
Pour ma part, je profite des belles plages de Bukit
pendant mes loisirs, ma préférée reste Bingin. J’aime
beaucoup aussi le beach-club du Karma Kandara et
je vais nager sur les plages de Nusa Dua. Depuis que
la jalan tol a été construite, Bukit n’est plus enclavé
comme il l’a été jusqu’à présent. Même si on a envie
d’être plutôt sédentaire quand on est perché sur Bukit,
on peut bouger très facilement. »
Karl Kaddouri, entrepreneur et amoureux de la nature
« La petite richesse de Bukit, c’est de vivre dans la
nature, un peu retiré du monde. Ici, c’est la Normandie
6 mois de l’année, le reste du temps c’est tout sec. Bukit
est en plein développement mais encore finalement
très peu construit. Pour moi qui suis amateur de
jogging, je cours vraiment dans des espaces immenses,
pas exploités. Bukit m’a plu tout de suite, j’y vis depuis
2012. Comme je suis Niçois dans l’âme, je ne peux
pas vivre loin de la plage et ici, il y en a de toutes
sortes : des désertes comme Nyang Nyang ; des
branchées comme Uluwatu ;
des familiales comme Bingin.
Et c’est le seul endroit de Bali
où on trouve du sable blanc. Quand on a envie de voir
du monde, on a à portée de
scooter toutes sortes de restos
et de lieux très fréquentés et
puis on est à peine à une
demi-heure de l’aéroport.
Avec ma longue expérience
dans la restauration à Juanles-Pins, j’ai d’abord travaillé
dans l’hôtel de mon frère à
Balangan, c’était une étape
transitoire pour pouvoir
m’installer à mon tour. Ensuite,
j’ai acheté un coin de terrain il
y a deux ans (3,5 millions/are)
pour y construire mon propre
ensemble de bungalows, le
tout pour 110 000 euros. J’ai
tâché de tout intégrer au
mieux dans la nature, sans
rien couper. Avec l’immense
stock de bois de récupération
dont j’ai fait l’acquisition, j’ai
construit mon éco-lodge avec une très bonne équipe,
ça va du dortoir jusqu’à une maison dans les arbres,
de 250 000rp
à 1 200 000rp
l a n u i t , to u t
s’articule
autour d’une
petite place de
village. Parmi
mes clients,
on trouve
beaucoup
d’Allemands
fans de nature,
c’est aussi la
raison pour
laquelle j’ai pas
m a l a xé m a
carte sur une
alimentation
vegan qui
suit aussi mes
convictions. On
est encore au
tout début du
développement
à Balangan,
c’est un petit
joyau très
préservé,
j’espère qu’il le
restera. »
Eric Buvelot, Iryna Kuderska et Socrate Georgiades
6
histoire
N°136 : septembre 2016
SIX SEMAINES A JAVA
PAR M. DESIRE CHARNAY
Chargé d’une mission scientifique par le ministère de l’Instruction publique.
Chapitre 39, Avant-propos
Contrairement à son
prédécesseur M. de Molins,
Désiré Charnay se rend à Java,
dans le cadre d’une mission
officielle, muni de lettres de
recommandation pour les
autorités hollandaises. Il pourra
grâce à celles-ci voyager à
l’intérieur de l’île de Java.
Bien entendu comme tous les
visiteurs étrangers, il débarque
à Batavia et fait part dès son
arrivée à l’hôtel, de sa surprise
face à la cuisine indonésienne.
Il fait les mêmes remarques que
ses prédécesseurs sur le confort
des villas européennes, puis
il se rend à Bogor, en utilisant
non plus la diligence mais le
chemin de fer. Ensuite, il ira à
Semarang, et de là se rendra à
Surakarta où il sera introduit par
les autorités hollandaises auprès
du prince Mangeou Nagoro. Il
aura également le privilège de
visiter les ruines des temples
de Java central. Ses jugements
sur les peuples javanais, malais
et chinois sont stéréotypés et
conventionnels, révèlent les
mêmes préjugés raciaux que
ceux de ses prédécesseurs
français à l’époque ainsi que les mêmes fantasmes au
sujet des unions interraciales. Toutefois, les conditions
d’accueil étant meilleures, il fait preuve de moins
d’impatience que M. de Molins qui voyageait à Java
en simple touriste. Nous reproduisons dans ce résumé
du voyage de Désiré Charnay que certains passages
présentant quelque nouveauté ou originalité par
rapport aux voyages de son prédécesseur M. de Molins.
Arrivée à l’hôtel et cuisine indonésienne…
« L’hôtesse me livre deux vastes pièces précédées d’une
véranda et me donne un Malais pour me servir. D’une
race douce et intelligente, mon nouveau domestique
s’empresse à déboucler mes malles, en tire les effets
qu’il étale, secoue les uns, brosse les autres, m’indique
la salle de bain où il m’accompagne et fait si bien que,
sans entendre un mot de son langage ni lui du mien,
nous nous comprenons à merveille. A table, il s’installe
derrière ma chaise, m’apporte les plats, confectionne
mon kari et, le repas achevé, me ramène à mon logis.
On connaît la composition du kari : c’est un mélange
affreux de toutes matières imaginables ; le riz en fait
la base, mais l’on y ajoute des œufs sur le plat et de
l’omelette, du poisson sec et du poisson bouilli, du
poulet, du mouton, des concombres, du bifteck, etc. le
tout arrosé d’une sauce jaunâtre pimentée et renforcée
de quatre ou cinq espèces d’achards emporte-bouche,
qui font de ce plat vanté un arlequin nauséabond.
J’essaye vainement de m’y faire, je suis obligé d’y
renoncer.
Il est sept heures, ma nuit est venue, le temps est
doux : je sors nu-tête comme fait tout le monde. Les
avenues ombragées de grands arbres sont dans une
profonde obscurité que piquent ça et là des becs de
gaz longuement espacés. A droite, une vive lueur me
guide : c’est le cercle de l’harmonie tout resplendissant
de lumières. Je passe et je m’enfonce dans une autre
avenue ; de rares passants me croisent ; je vais sans
but, perdu dans l’ombre des arbres qui se détachent en
noires silhouettes, sur le bleu sombre du ciel ; de grands
oiseaux voltigent silencieux, et d’énormes roussettes
d’un mètre de large s’ébattent par centaines en
poussant des cris aigus. Tout semble bizarre, étrange,
extraordinaire dans cette nature exubérante : insectes,
bêtes et gens, depuis le Malais qui vous sert jusqu’à
la grenouille familière que je trouve sur ma table, me
fixant de ses gros yeux étonnés, jusqu’aux lézards
sarongs et les pieds nus dans
des sandales brodées d’or. C’est
l’heure de la promenade, je
sors ; piétons, calèches à deux
chevaux et dos-à-dos attelés
d’un poney de Timor animent
les avenues. Des Malais des deux
sexes, montent et descendent
les escaliers des kalis (canaux)
et, comme les Hindous dans le
Gange, procèdent par milliers
à leurs ablutions matinales. La
décence la plus méticuleuse
préside à leurs ébats et je
remarque que les femmes
entièrement vêtues, ne laissent
tomber leurs sarongs mouillés,
qu’après s’être couvertes d’un
vêtement nouveau.
enchanteur ».
Mais ces poneys vont comme
le vent, et mon dos-à-dos
m’entraîne sans autre direction
que la fantaisie du cocher.
Il tourne à droite, à gauche,
pousse droit devant lui ; quartier
malais, boutiques européennes,
chaumières gracieuses,
palais magnifiques, places,
ponts rivières et campongs,
édifices publics et végétation
merveilleuse, c’est un panorama
grandiose, un kaléidoscope
Préjugés raciaux et fantasmes européens vis-à-vis
des femmes indigènes…
« Oui Batavia est sans contredit la plus belle ville du
monde et la plus appropriée à la vie pour les gens de
race blanche dans les pays chauds. Ce n’est pas une
ville proprement dite, c’est le plus immense et le plus
beau des parcs semé de maisons et de palais… »
« …Nous nous trouvons à Java en présence de deux
races vivant côte à côte et d’instincts tout à fait divers.
Le Malais appartient aux races libres, le Javanais à ces
races serviles qui acceptent leur infériorité comme
chose acquise, se soumettent à tous les jougs et
passent, indifférents, d’une conquête sous une autre
conquête, sachant bien que leur tâche ne saurait
grandir, ni leur misère empirer… »
bruyants qui courent comme des cloportes le long des
murs et du plafond de ma chambre. Mais, n’ayez crainte,
ceux-là sont des serviteurs aussi : la grenouille happe
les cancrelats et les lézards gobent les moustiques.
Quel lit m’a-t-on donné ? Large autant que long, dur
comme une planche, garni d’un drap seulement et de
plusieurs traversins dont j’ignore l’usage. Un Malais me
met au courant ; ces deux-là sont pour la tête : c’est
parfait ; mais celui-là, long, garni de paille et dur comme
du bois ? Celui-là vous le placez entre les jambes afin
qu’elles ne touchent point et que vous puissiez dormir
plus au frais : on l’appelle la Dutch wife ?
Au petit jour, je suis debout ; on se lève tôt, chacun
profite des heures fraîches de la matinée. La longue
véranda de l’hôtel est peuplée de gens en costumes
légers, languissamment étendus dans de grands
fauteuils en rotin : les hommes en mauresque et
cabaias ; les femmes cheveux épars, vêtues de riche
« …La race blanche n’a pas fondé à Java une colonie,
mais un comptoir comme l’Inde anglaise ; il n’y a pas ici,
plus que dans l’Inde anglaise, un seul Européen établi
à demeure, cultivant la terre et voulant y protéger sa
race : le climat s’y oppose. On y vient remplir un emploi,
surveiller une propriété, faire fortune s’il se peut et
retourner en Europe. Non la race blanche ne saurait
prospérer sous le climat dévorant où tout travail est
une fatigue, où le moindre mouvement entraîne une
transpiration débilitante ; elle s’y étiole et dépérit. On
m’affirme que la première génération donne cinq filles
sur sept enfants, et qu’à la seconde la famille s’éteint.
Les hommes cependant résistent, le climat ne les
affectant qu’à la longue ; je vois des vieux habitants
émaciés comme des fumeurs d’opium. Les femmes
doivent affreusement souffrir, et leur teint pâle, leurs
yeux alanguis disent assez bien combien le climat les
éprouve. Les enfants pâles et blonds comme leurs
mères, ressemblent à de petits Jésus de cire. Femmes
et enfants ne sortent que le matin de sept à dix heures,
toujours en voiture, et le jour s’enferment pour ne
reparaître que le soir après cinq heures. A quoi donc
leur sert cette admirable nature ? Nul n’en jouit ; et
combien d’habitants que j’estime heureux de vivre en
cette merveilleuse contrée doivent regretter les plaines
humides et les brouillards de la Hollande…
Bernard Dorléans (1947-2011)
Extrait de « Les Français et l’Indonésie », éd. Kailash
7
8
MEMO
N°136 : septembre 2016
le billet
de Romain Forsans
LE BAL DES VAMPIRES
A Bali, si vous voulez faire une extension
de visa, il y a un calo pour ça. Pour déclarer
ses impôts, se marier, faire un passeport ou
s’inscrire à la sécu, il y a aussi un calo pour
ça. Et pour passer son permis de conduire,
dégotter une place dans une école, traiter
avec la justice ou partir travailler à l’étranger,
il y a bien sûr également un calo pour ça.
En fait, tant que ça implique un peu de
paperasse, une décision arbitraire, faire la
queue ou nécessite un petit passe-droit, il y
a un calo pour à peu près tout.
S’ils préfèrent qu’on les appelle agen ou
konsultan, autant par coquetterie que pour
justifier leurs honoraires, leur travail se limite
la plupart du temps à un rôle d’entremetteur.
En gros par l’intermédiaire d’un gars, ils ont
accès à un pote dont le beau-frère travaille
à… C’est l’orang dalam, le complice agissant
de l’intérieur et sans qui le calo n’aurait rien
à offrir. Car contrairement aux authentiques
bureaux de services administratifs tel que
les Kantor Jasa, il ne s’agit pas ici de vous
assister dans une procédure normale mais
de court-circuiter le système.
Pour votre compta par exemple. Oubliez
toutes ces règles imbitables qui changent
tout le temps et que personne ne comprend.
Juste pour la forme, on bricolera pour vous un
truc avec des chiffres qui ne correspondent
à rien de sorte que le beau-frère ait un truc
à valider. De même pour votre permis de
conduire. Avant de vous le donner, n’espérez
pas que l’on vous demande de passer un
quelconque examen ou si vous savez tenir un
volant. Dans la plupart des cas, vous n’aurez
rien à remplir vous-même, juste à payer.
De ces pratiques aux frontières de la
corruption, du trafic d’influence, parfois
du racket en bande organisée mais aussi
finalement d’une offre de service, jusqu’à
maintenant personne ne se posait réellement
la question de savoir si elles étaient un
peu, beaucoup ou pas légales du tout.
Que ce soit par flemme, par illettrisme,
par phobie administrative ou simplement
par opportunisme, tant que tout le monde
y trouvait son compte, on avait tendance
à considérer le calo comme une sorte de
mal nécessaire face à une administration
défaillante.
Mais depuis les progrès spectaculaires réalisés
dans ce domaine et l’arrivée d’une nouvelle
génération de fonctionnaires hermétiques
aux petits arrangements entre amis, le
système est aux abois. Les vrais faux d’antan
en bonne et due forme s’avèrent aujourd’hui
des faux faux sans valeur, les dossiers
n’aboutissent plus et devant la multiplication
des cas d’escroquerie, la méfiance s’installe.
Avec en plus la généralisation des procédures
réalisables sur Internet et un public de mieux
en mieux informé, c’est aujourd’hui tout une
profession qui se trouve menacée. Alors ne
restons pas les bras croisés. Tous ensembles,
mobilisons-nous pour lui porter le coup de
grâce. Remplissez vos formulaires, collez vos
materei, faites vos photocopies. Le calo n’est
pas une fatalité, c’est juste un parasite.
DINER PRESTIGE ET
DEGUSTATION DE VIN
PAR LA MAISON JOSEPH
DROUHIN
Le vendredi 16 septembre
aura lieu un dîner spécial avec
la dégustation du vin de la
grande maison bourguignonne
Joseph Drouhin au restaurant
Kayuputi du St. Regis Bali
Resort. Les gourmets pourront
profiter du menu comprenant
six plats soigneusement
préparés par le chef Ketut
Gunatika ainsi que de la
sélection de six vins des
vignobles Joseph Drouhin.
Vous aurez la possibilité de
déguster des vins exclusifs tels
qu’un Chassagne-Montrachet
2008 et un Nuits-SaintGeorges 2009 en présence
du chef sommelier, le représentant de la maison Joseph Drouhin Christophe Thomas, ainsi que du manager du
Kayuputi Restaurant, Harald Wiesmann. Cette soirée d’excellence gastronomique débutera avec un apéritif composé
de Taittinger Sec Champagne, cocktails et canapés à 19h30. Le nombre des places étant limité, n’hésitez pas à
réserver immédiatement.
Kayuputi Restaurant, The St. Regis Bali Resort, le 16 septembre. Réservation sur www.stregisbali.com
ou en appelant le (0361) 300 67 86, 1 850 000rp net
DIMATTINA : MONSIEUR PAUL SAIT FAIRE DU BON CAFE
C’est à une extraordinaire leçon sur le café à laquelle il nous a été donné d’assister dans le show-room Dimattina, tout
à la fois brûlerie et centre de
formation de baristas situé
quelque part là-bas au loin
après Ketewel, du côté de
pantai Saba. L’animateur
du lieu est un Australien
d’origine italienne, Paul
Saccone. Ce sont ces italoaustraliens qui sont vraiment
à l’origine de ce mouvement
mondial actuel de la « coffee
society », ils portent l’art du
café à son plus haut niveau,
tant dans le choix du café, sa
torréfaction que la formation
des baristas pour en faire
de véritables sommeliers
de café. D’après cet expert,
il semble que la rencontre
entre l’art du café italien et les
conditions météo extrêmes
australiennes (grande
amplitude d’humidité surtout
mais aussi de température
vers Melbourne et
Freemantlle) aient propulsé
l’art du café à des sommets.
Paul Saccone torréfie
d e n o m b re u x c a f é s e n
provenance du monde entier,
on comprend soudainement
que le café qu’on boit reflète rarement la diversité de tous ces arômes du café vert parce que plusieurs éléments
dans la chaine de fabrication du produit fini n’ont pas été optimisés.
Commençons d’abord par le choix du café. Pour cet Australien, les deux meilleurs cafés indonésiens sont le Gayo
Aceh et le Mandheling (autour du lac Toba), deux crus de Sumatra et selon lui, le Gayo Aceh rivalise avec les meilleurs
cafés mondiaux. Ne mentionnez pas devant lui le kopi luwak, « The real shit coffee », s’exclame-t-il en pouffant, en
revanche le Wamena de Papua, le Toraja font bonne figure et dans une moindre mesure, le Kintamani de Bali (cf. La
Gazette de Bali n°19 – décembre 2006). Ensuite, tout est d’abord affaire de torréfaction et Paul s’affaire devant sa
machine pilotée par un Ipad : 60% de flamme à 190°c jusqu’au premier crac au bout de 9 à 10mn puis on descend à
100°C pendant 5 mn et on remonte à la fin. « Chaque café a une courbe de torréfaction différente, on fait des essais
jusqu’à trouver le meilleur rendu et ensuite j’enregistre tout, c’est un des secrets de notre métier », nous susurre-t-il
avec assurance. Le second secret, c’est qu’avant de le mettre en sachet, il faut savoir le laisser reposer pour qu’il
relâche ses gaz et ses huiles naturelles, « il sentira encore meilleur après deux semaines de repos », nous précise
cet expert délégué par la vieille maison Dimattina qui existe depuis les années 50 en Australie. Ensuite, vient le
moment de la mouture, elle dépend à la fois du taux d’humidité dans l’air et du type de café qu’on prépare, il y a 4
moutures différentes.
Il y a même une querelle des Anciens et des Modernes chez les experts du café : « Les Italiens old school ne mettent
pas plus de 7 g de café pour un expresso tandis que la tendance actuelle, ça serait plutôt 10g. » Bon, laissons la
querelle aux experts et intéressons-nous au petit piston à clic pour bien tasser le café. « Ca, c’est pour que nos baristas
comprennent qu’il faut exercer une certaine pression sur le café, suffisamment mais pas trop, quand on entend le clic,
c’est bon ! », dit-il. Dernière étape, l’extraction, là encore, la vieille école ne dépassait pas 15 à 20 secondes tandis que
la tendance actuelle atteint facilement les 25 secondes… Arrive le moment tant attendu du café qui s’écoule non pas
dans la tasse mais dans un verre à double paroi dans lequel on peut observer une mousse abondante, signe d’une
bonne extraction. Et le café est simplement… divin ! Il n’y a pas que grand-mère qui sait faire un bon café. On trouve
à présent le café Dimattina en vente dans plusieurs magasins à Bali et aussi dans quelques lieux tels que Gourmet
Café, Little Findler, Tiger Palm, Soul in a Bowl, Sambal Matah…
Dimattina Coffee Asia, Jl. By Pass Prof. Ida Bagus Mantra (à 50m de l’embranchement pour pantai Saba).
Tél. 081 339 349 906
9
CHARITY GOLF CARNAVAL
Pour la deuxième année consécutive,
« Hackers & Slackers » revient pour faire
plaisir aux golfeurs toutes générations
confondues mais aussi pour soutenir
une noble cause. Cette année, c’est le
fléau du cancer qui est visé. Ainsi, cet
événement de golf a convié des enfants
atteints du cancer et leurs familles à
venir profiter du Carnaval du Golf, le 17
septembre, à l’Handara Golf & Resort de
Bedugul. Pour cette occasion, « Hackers
& Slackers 2 » collabore avec « I Am
HOPE » afin de soutenir les organismes
qui traitent le cancer, telle que Yayasan Kasih Anak Kanker. Les enfants pourront donc
avoir du bon temps et s’amuser grâce aux nombreuses activités du carnaval. Seront au
rendez-vous un magicien, des stands de nourritures. Mickey et Minnie se feront aussi
un plaisir de prendre des photos avec les enfants. En parallèle, un tournoi de golf sera
organisé pour tous les amateurs. 100 000rp déduits des frais d’inscription par personne
ainsi que le prix d’entrée au carnaval seront reversés au profit des organismes associés
qui se battent contre cette maladie. Chaque participant, les golfeurs ainsi que les
spectateurs du carnaval, recevrons un bracelet de HOPE en échange de leur soutien.
Le 17 septembre, Hackers & Slackers 2, Carnaval de charité et tournoi de golf
à l’Handara Golf & Resort Bali, Bedugul
ULTRA BEACH BALI EST DE RETOUR !
Préparez-vous à danser toute la nuit à l’un des plus
grands festivals de musique électro : Ultra Beach
Bali. Pour sa deuxième édition, il prendra place les 15
et 16 septembre au Potato Head Beach Club Bali et
mise sur la performance notamment grâce aux Dj à la
renommée internationale comme Afrojack, Deadmau5,
Dubfire, Martin Garrix, Galantis et bien d’autres. Alors,
ne manquez pas cette opportunité de vous joindre à
une mégateuf de la haute saison et attrapez vite les
derniers billets restants sur le site de l’Ultra Beach Bali.
2 500 000rp les deux jours ou 4 000 000rp si vous
désirez être en VIP.
Ultra Beach Bali, 15 et 16 septembre.
Potato Head Beach Club. www.ultrabali.com
Maëlle Anton, Iryna Kuderska et Socrate Georgiades
10
KARMA KANDARA :
ENTRE MODELE ECONOMIQUE INNOVANT
ET BRANCHITUDE
Le Karma Kandara Resort à Bali, niché
sur une falaise à la pointe sud de Bukit,
est devenu en quelques années un
des hôtels de luxe les plus courus de
l’île. Sachant mêler le raffinement et
la beauté de rigueur pour ce type de
villégiature à des fêtes dans son Beach
Club qui font défiler les meilleurs DJ
dès l’après-midi, le Karma Kandara est
aujourd’hui placé sur tous les radars
de la branchitude de Bali alors que sa
position géographique est loin d’être
centrale. Avec Sébastien Marteau,
son dynamique GM lui-même fêtard
invétéré, découvrons les ficelles d’un
succès construit en quelques années…
Il faut le dire en préambule, les hôtels de Bukit ont tous
une réputation de luxe indécent et des vues sublimes à
offrir à leurs clients, mais quasiment aucun n’a jamais
eu le moindre aura sur la scène de la night balinaise,
et ce malgré quelques tentatives dont nous tairons le
souvenir. Ce n’est pas le cas du Karma Kandara qui a
assis sa notoriété d’endroit branché sur les fameuses
fêtes de son Beach Club et, le jour de notre visite, se
profilait l’après-midi « Essential Ibiza Music ». Mais ne
réduisons pas non plus l’endroit à ses teufs qui vont
venir les beautiful people à la pointe de Bukit en plein
après-midi, même si cela reste encore un miracle
largement… inexpliqué. Sébastien Marteau, GM du site
depuis 14 mois, nous reçoit dans le restaurant Di Mare,
l’établissement culinaire du resort à la vue à couper le
souffle. Pour ce Français de 40 ans, établi à Bali depuis
6 ans, le succès de l’endroit n’est pas une surprise
même si, dans le milieu, une telle enseigne est réputée
difficile à gérer. Les GM se sont d’ailleurs succédé sans
relâche en 8 ans et il est de loin celui qui est resté le
plus longtemps en poste. Sébastien Marteau aurait-il la
façon de faire qui convient à ce genre de mastodonte
de l’hôtellerie ?
« En effet, le Karma Kandara est un village de 77
villas, soit 195 chambres réparties sur 5 hectares.
C’est indiscutablement un des plus gros complexes
de villas de Bali. D’ailleurs, l’an prochain, nous allons
construire 12 nouvelles villas ainsi qu’une quarantaine
d’appartements », nous lance ce viticulteur amateur
à ses heures, qui possède des vignes au domaine de
Séguéla dans le Languedoc-Roussillon. Le groupe
Karma possède 27 hôtels dans le monde et celui de Bali
a été voulu comme une enseigne. Le navire-amiral avait
donc besoin d’un commandant et Sébastien Marteau
avait le profil… et l’envie. « J’ai toujours décidé de ma
carrière en fonction de mes goûts personnels. J’aime
les beaux endroits exotiques, je ne pourrais pas gérer
un hôtel en ville. Avant, je suis passé par les Maldives,
Maurice, Bora Bora… Et puis, si j’entends de la musique
classique ou de la flûte de pan au lobby, je sais que ce
n’est pas pour moi », raconte-t-il avec malice.
Des villas entre 275 000 et un million de dollars
Depuis qu’il est à Bali, Sébastien Marteau a exercé dans
d’autres établissements réputés de l’île, de Seminyak à
Ubud. Il avait également travaillé auparavant au Karma
Kandara au poste de F&B. « Je gérais les parties du
Beach Club. On m’avait dit de faire vivre l’endroit. J’ai
donc appliqué la recette DJ/langouste grillée/plage
propre/bikini », lance celui qui aime mixer de temps
en temps et connait toute la scène électronique, « une
valeur ajoutée » selon lui. Depuis décembre dernier,
11
BUSINESS
N°136 : septembre 2016
A world class institution in the heart of Bali, Nusa Dua
11 salles, 600 peintures et sculptures exposées,
un océan de trésors de la zone Asie-Pacifique
Ouvert
tous les jours
de 10h à 18h
BTDC Area Blok P Nusa Dua Bali
Tél: +62 361 774 935
www.museum-pasifika.com
[email protected]
ce sont les foam parties qui déchainent l’hystérie et il
y a en moyenne 250 à 350 personnes à chaque party
du Beach Club. Aujourd’hui marié à une Indonésienne,
ce GM plutôt cool et décontracté a fait au départ une
formation de chef. Diplômé de l’école hôtelière de Paris,
il a aussi un diplôme de « Strategic Management » de
la Cornell School of Hotel Administration à New-York.
Le modèle économique du Karma Kandara est différent
des autres hôtels. Chaque villa, chaque appartement,
appartient à un propriétaire différent. « Ce système
nous permet d’avoir un établissement qui ne nous a
rien coûté. C’est un système qui reste encore marginal
dans le monde », explique Sébastien Marteau. Le prix
d’entrée pour un appartement est de 275 000$, les
villas montent jusqu’à 1 million de dollars. Le propriétaire
peut occuper son bien un mois par an environ et
quel que soit le taux d’occupation le reste du temps,
il percevra un revenu fixe. « Tous les ans, j’ai donc au moins
1 200 000$ à payer à l’ensemble des propriétaires
de toute façon, qu’on remplisse ou pas », confie-t-il
au sujet de ce business model très particulier. « Nous
avons un contrat avec chacun des propriétaires, certains
des travaux sont à notre charge, d’autres sont à la leur.
Certains ont déjà revendu leur bien, avec une importante
plus-value », précise-t-il.
Un taux d’occupation annuel de 78%
Il convient donc que le management soit très efficace
pour attirer de nouveaux investisseurs et satisfaire les
propriétaires déjà existants. Diriger le Karma Kandara est
donc un poste à très hautes responsabilités et aussi un
siège rapidement éjectable en cas de résultats mitigés.
Le taux d’occupation au mois d’août s’est établi à 88%.
Il est en moyenne de 66% sur l’année pour l’ensemble
des hôtels de Bali et le GM français nous avoue viser un
taux de 78% pour cette année. La clientèle est surtout
australienne, indonésienne et désormais chinoise. Les
Européens sont en force, Français, Anglais, des gens
entre 25 et 45 ans, énormément de familles. Le prix des
nuitées s’échelonne entre 300 et 2500$ selon le nombre
de chambres des villas, de une à cinq, et la vue. La durée
moyenne des séjours au Karma Kandara est de 4 jours.
Certaines villas ont des quartiers privés pour le
personnel afin que celui-ci soit toujours disponible. Le
site emploie 300 personnes, les employés locaux sont
payés entre 2 et 40 millions de roupies selon leurs
qualifications. « Etre GM, c’est être un chef d’orchestre,
c’est de l’organisation, de la comptabilité, du relationnel,
du marketing, faire les RP avec la clientèle, avec les
propriétaires. Une petite journée pour moi, c’est 12
heures de travail. Et comme le site est immense, je
parcours des kilomètres tous les jours », s’amuse-t-il.
Le Karma Kandara Resort est au final un endroit
particulier avec des fondations particulières. Une image
à part, un business model à part, cet énorme enseigne a
su allier innovation entrepreneuriale et image branchée
sur cette presqu’île de Bukit, ce « caillou » comme
dit Sébastien Marteau, alors que d’autres s’étaient
simplement contentés de la vue depuis les falaises.
En ce sens, le Karma Kandara est unique même si ce
n’est pas le plus spectaculaire hôtel du genre sur l’île.
Pour finir, Sébastien Marteau a tenu à faire une offre
spéciale aux lecteurs de la Gazette à l’occasion du
lancement du Karma Club, un membership qui permet
de bénéficier de 25% de réduction sur les chambres,
les consommations et le spa et qui s’accompagne
également de trois vouchers de 100$. C’est gratuit pour
vous, avant que ça ne passe à 499$ à l’année en 2017.
Eric Buvelot
Karma Kandara Resort, Spa et Beach Club : Jl. Villa
Kandara, Banjar Wijaya Kusuma, Ungasan, Kuta
Selatan. Tél. (0361) 848 22 00, www.karmagroup.com
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leche-vitrines
N°136 : septembre 2016
ECHAPPEES BELLES A BALI
aux redressements fiscaux contre le
paiement d’un montant très réduit. Pour les
volontaires, sachez qu’elle vous immunisera
de toutes poursuites liées aux infractions
aux lois fiscales indonésiennes sur tous les
revenus imposables jusqu’au 31/12/2015 en
l’échange d’une somme comprise entre 2%
et 10% de l’ensemble de votre patrimoine
ayant étourdiment échappés à l’impôt
indonésien jusqu’ici. L’offre s’arrêtera le 31
mars 2017 et après ça, plus de quartiers ou
de petits arrangements entre amis.
Echapper
à l’emprise
digitale
Si vous prenez
votre téléphone
pour aller aux
toilettes, si vous
vérifiez vos
messages au
feu rouge, bref
si vous faites
partie des 70%
de la population
qui vérifie son
téléphone
littéralement toutes les 300 secondes (5 minutes) :
il va falloir faire quelque chose. Allez, je vous évite
d’aller chercher sur Internet… vous en profiteriez pour
aller regarder les photos de vacances de je ne sais pas
qui. Utiliser une des applications de « détox digitale »
gratuite disponible sur Apple ou Android. Elles
permettent, pendant une période que vous choisissez
(30 min, 2 heures, 6 heures, 1 semaine etc.) de ne
recevoir que les appels importants (son conjoint, ses
enfants, ses parents) en interdisant la navigation sur les
réseaux sociaux, l’ouverture des applications de jeux …
Relâcher des bébés tortues
Et avec tout le temps gagné, vous pourrez aller…
relâcher des bébés tortues ? Attention, il ne s’agit pas
d’aller cambrioler le marché aux animaux de Denpasar
mais de mettre à l’eau des tortues dont les œufs ont
été mis à l’abri des prédateurs et des « piétineurs » (qui
sont souvent de la même espèce). Monsieur Tortues
de Bali (eh oui, à Bali, on a de la chance, nous avons
un Monsieur Serpents, Ron, et un Monsieur Tortues),
Wayan Wiradnyana, a une passion dans la vie : sauver
les tortues d’eau de Bali (penyu), avec sa fondation
(Bali Sea Turtle Society) et une équipe de volontaires,
il s’y consacre à temps plein, patrouillant sur les sites
des nids et s’occupant des œufs puis des bébés (cf.
La Gazette de Bali n°11 – avril 2006). Pour assister et
participer à la prochaine session (qui a généralement
lieu devant l’hôtel Pullman de Kuta), rendez-vous sur
Facebook baliseaturtlesociety, les œufs mettent entre
40 et 65 jours à éclore.
Echapper à la tyrannie du plastique à usage unique
Vous avez probablement tous vu (sur vos
smartphones ?) des photos ou des vidéos de tortues
prises au piège dans des anneaux d’emballages de
canettes, en train de manger un sac en plastique
(confondu avec une méduse) ou une paille incrustée
dans le nez. Le plastique à usage unique pause un
problème massif d’autodestruction et menace de
nombreuses espèces habitants sur cette planète
(dont la nôtre, Homo-autoproclamé-Sapiens, sapiens…
« sage »… mouais, le doute m’habite), principalement en
les étouffant, les étranglant, leur remplissant l’estomac
ou en contaminant leur chaine alimentaire de manières
diverses, variées et insidieuses.
Il existe des alternatives à toutes ces calamités
plastiques qui polluent notre environnement : brosses
à dents en bambou, en résine, en « faux plastique »
d’origine végétale, pailles en carton / verre / métal /
bambou, gourdes, Tupperware et autres boites et pots
en plastique et en verre (on peut garder ceux qu’on a
« gratuitement » en achetant des sauces, des olives, de
la confiture etc.), tasses nomades, sacs en toile, curette
à cérumen, applicateurs en carton, lunettes… Il suffit de
changer quelques habitudes quotidiennes de rien du
Ah oui, en septembre 2018, toutes les
banques des 101 pays participants à l’AEOI
(tous les pays d’Europe – dont la Suisse,
le Luxembourg, la Belgique, la France etc.
- et beaucoup en Asie dont la Chine, HK,
Singapour, la Malaisie et l’Indonésie) vont
se transmettre automatiquement toutes les
données bancaires de tous les détenteurs
de comptes. Il sera dès lors bien plus facile
pour les administrations fiscales de savoir
qui devrait déclarer quoi et où.
En cas de besoin d’informations ou de
doutes sur votre situation fiscale, il peut
être judicieux d’aller faire un tour au
centre des impôts du coin (si vous parlez
indonésien), ou de prendre contact avec un
consultant, histoire de vous faire expliquer
tout ça. On me dit le plus grand bien d’Ibu
Desi Purnani, sur rdv au 081 246 920 309,
à Kerobokan, c’est pratique, en plus de
l’indonésien, elle parle anglais ET français !
Lulu Lintas
tout et de comprendre
que des actions simples
entreprises par des
milliers de gens peuvent
changer le monde.
S’échapper pour de rire
Je ne sais pas si ce type
de jeux « jeu d’évasion
grandeur nature »
(escape rooms) est
très répandu en France,
mais il l’est au Japon, à
Hong Kong, aux USA et
maintenant à Bali. Il s’agit
de payer (ici autour de
200 000rp) pour se
retrouver enfermé dans
une pièce avec des amis
(entre 2 et 6 personnes,
ça dépend des salles)
et d’essayer de s’en
échapper en moins d’une
heure, en résolvant des
énigmes, des puzzles et en recueillant des indices. Trois
« centres » différents ont fleuri cette année dans le sud
de Bali, Escape Room sur le bas de la Sunset, Totem
Room à Oberoi (à côté d’Elite Heavens) et Escape Hunt
(banjar Anjar, en face de Café Moka). Les thèmes sont
variés et l’expérience assez ludique.
Les énigmes sont en anglais, mais
Totem Room et Escape Hunt ont
du staff parfaitement francophone.
C’est un bon moyen de tester son
amitié, son autorité, son sens de
l’observation, sa créativité ainsi que
sa résistance au stress (compte à
rebours, effets spéciaux, obscurité).
Les téléphones doivent rester aux
vestiaires ou dans des casiers, du
coup ça sert aussi de détox digitale !
Echapper aux redressements fiscaux
Le mois dernier, le parlement
indonésien a voté une loi d’amnistie
fiscale. Il s’agit ici d’échapper
Bali Sea Turtles : www.baliseaturtle.org
Pour les donations : www.simplygiving.com/
nonprofit/baliseaturtle
PO BOX 3434, Denpasar
80034, Bali. Tél. 081 138 826
83. [email protected]
Escape Room (Jalan Sunset
Road n° 88). 2 à 6 personnes
45 minutes/ 4 scenarii (dont
UP, spécialement pour
les enfants) 250 000rp.
[email protected]
www.escaperoom.com
To t e m R o o m E s c a p e
Bali (Oberoi). 50-60 min,
2 à 6 pers. 200 000rp/
pers. 150 000rp pour les
résidents. 4 scénarii. Jalan
Kayu Aya n°27 (en face
du Starbucks de Seminyak
Square). Tél. 087 881 089
130/082 145 607 700. bali@
totemroomescape.com
www.totemroomescape.
com
Escape Hunt Bali, Jl. Raya Anyar n°24 (en face de
Bali Buda), Kerobokan. www.bali.escapehunt.com, 3
scenarii, 250 000rp. 200 000rp pour les résidents.
Tél. 081 339 181 829
BLOC-NOTES
N°136 : septembre 2016
13
MON BALI
par Virginie Toquet
Pourquoi Bali ?
J’ai choisi Bali pour une raison principale, la famille. Mon frère est installé à Bali
depuis de nombreuses années. Je suis venue lui rendre visite avec mes enfants
Eliott et Oscar pour la première fois en 2000. Ça a été un véritable coup de
cœur. Nous sommes revenus 5 ou 6 fois sur l’île avant de prendre la décision en
2013 de nous y installer. Le but était de voir grandir mes enfants près de leurs
cousines Sophie et Niluh, les filles de mon frère.
Qu’y fais-tu ?
Avec mon associé Philippe, nous sommes « villas managers », nous nous
occupons et gérons des villas. Nous sélectionnons nos villas avec soin, ce sont
des villas assez particulières, assez originales. Souvent des villas de designers.
C’est Stranded Villas Umalas & Ubud, on peut dire qu’elles sont hors du commun.
Notre touche personnelle, c’est qu’on apporte un soin particulier à l’accueil et
au séjour des clients. On est assez proches d’eux et les assistons tout au long
de leur séjour. Cela nous permet d’avoir une clientèle régulière et fidèle.
Dans quels coins de l’île aimes-tu passer tes week-ends ?
Ubud sans hésiter ! C’est un endroit authentique, le vrai Bali qui offre des
recoins secrets, des balades magnifiques à faire et où je me sens chez moi
car c’est là que ma famille vit. C’est le premier endroit que j’ai découvert à
Bali, c’est ma région de cœur, celle qui m’a accueillie quand je suis arrivée.
J’adore faire la balade du Campuhan Ridge qui offre des vues magnifiques.
J’aime aussi aller dans la vallée de Sayan où l’on peut trouver Gaya Shop, un
magasin de céramique absolument chouette et mon spa préféré Cantika Zest.
La région de Munduk est également un coin dans lequel j’aime passer du
temps, au centre nord après les lacs. Le Sanak Retreat Hotel est un lieu
magnifique qui offre une vue exceptionnelle sur les rizières et les montagnes.
Comme Ubud, Munduk est une région qui m’aide à me ressourcer dans le
Bali que j’aime. Enfin, quand j’ai envie de plonger, je me rends à Pemuteran,
à l’île de Menjangan où les fonds marins sont superbes. Je m’arrête
toujours dans le même hôtel, le Taman Sari. J’aime l’authenticité à Bali,
c’est pourquoi Ubud, Munduk et Pemuteran sont mes régions préférées.
Quelles bonnes adresses peux-tu nous donner pour manger ?
Hujan Local, c’est un super restaurant à Ubud, le black ink rice et les crispy
squids y sont excellents. Warung Gouthé sur la Jl. Berawa est également
un warung que j’affectionne, c’est délicieux et original. Le chef Tresia est
une créative, nous avons droit à ses créations : originales et excellentes.
Mes adresses phares sont Monsieur Spoon, pour leurs délicieux croissants,
Tiflis le géorgien qui fait des excellentes salades russes, Poule de Luxe pour
leurs choux à la crème divins. Et bien évidemment Métis, les déjeuners y sont
délicieux, leur soufflé au Grand-Marnier est à tomber par terre. Enfin, Café Bali
pour leur large choix culinaire.
Et des bonnes adresses pour le shopping ?
J’aime aller chiner chez les antiquaires de la Jl. Gunung Tankguban Perahu. Je fabrique moi-même mon gel douche ou mon shampoing avec mes essences préférées
à Republic of Soap. J’aime le magasin Biasa pour toutes ses créations originales et enfin Gaya Ceramic à Ubud où tout est pure merveille.
Alors Bali, c’est le paradis ?
Oui ! J’aime ce coté multiculturel de Bali. C’est une île où il se passe toujours quelque chose. J’aime ce côté renouveau perpétuel où il y a toujours un nouveau restaurant
ou un nouveau spot à découvrir. J’ai remarqué aussi qu’à Bali on a toujours des aventures inattendues ( bonnes ou mauvaises ). C’est le bonheur pour déjeuner ou dîner
dans des endroits magiques mais aussi se faire dorloter dans des spas. On a la chance ici d’être à la porte de l’Asie avec de nombreux pays accessibles facilement.
Enfin, c’est le paradis pour les enfants. C’est très sécurisant pour eux. Ils ont la chance de pouvoir étudier dans une école internationale, tout en étant française. Ils peuvent
faire plein d’activités, aller surfer, se rendre au Wake Park, au Waterbom et je trouve ça hyper sympa pour eux. Puis grandir aux cotés de leurs cousines, ça n’a pas de prix.
Propos recueillis par Maëlle Anton
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CONSEILS PRATIQUES
N°136 : septembre 2016
Vos bonnes adresses en un clin d’oeil
Angelita Tea Salon and Patisserie (Jalan Raya Kerobokan Kerobokan)
Biku (Jalan Petitenget - Seminyak)
Poule de Luxe (Jalan Batu Belig - Seminyak)
Restaurants et warung
Indonésien :
Bambu Restaurant (Jalan Petitenget - Seminyak)
Merah Putih (Jalan Petitenget - Kerobokan)
Sarong (Jalan Petitenget - Kerobokan)
Made’s Warung (Jalan Raya Seminyak - Seminyak)
Sunda Kelapa (Jalan Teuku Umar - Denpasar)
Gourmet Sate House (Jalan Dewi Sri - Kuta)
Warung Sulawesi (Jalan Raya Seminyak - Kuta)
Warung Kolega (Jalan Petitenget - Kerobokan)
Balinais :
Bumbu Bali (Jalan Pratama - Tanjungbenoa)
Warung Ibu Oka (Jalan Suweta/Tegal Sari - Ubud)
Warung Mak Beng (Jalan Hang Tuah - Sanur)
Warung Lesehan Mertha Sari (Jalan Pesinggahan Klungkung)
Japonais :
Take I (Jalan Patih Jelantik - Legian)
Dahana (Jalan Petitenget - Seminyak)
Shiro Sushi/Sake (Jalan Pangkung Sari - Seminyak)
Français :
L’Assiette (Jalan Merthanadi - Kerobokan)
Pearl French Restaurant (Jalan Arjuna – Double Six Legian)
Sip Wine Bar (Jalan Raya Seminyak - Kuta)
Italien :
La Rustica Cucina Italiana (Jalan Batu Belig Kerobokan)
La Lucciola (Jalan Kayu Aya - Seminyak)
Warung Pizzeria Roma (Jalan Sunset Road, Gang
Meduri - Kerobokan)
Belge :
The Junction (Jalan Kayu Aya - Seminyak)
Mannekepis (Jalan Raya Seminyak - Seminyak)
The Bistrot (Jalan Kayu Aya - Seminyak)
Mexicain :
Lacalaca (Jalan Drupadi - Seminyak)
Motel Mexicola (Jalan Kayujati - Seminyak)
Sunset et cocktails
Potato Head Beach Club (Jalan Petitenget - Seminyak)
La Plancha (Jalan Mesari Beach - Seminyak)
WooBar (Jalan Petitenget – Kerobokan)
Double Six Rooftop (Jalan Pantai Double Six - Seminyak)
Ku De Ta (Jalan Kayu Aya - Kuta)
Karma Kandara Beach (Jalan Karma Kandara - Kuta)
Old Man’s (Jalan Batu Bolong Beach – Canggu)
Echo Beach Club (Jalan Pura Batu Mejan - Canggu)
Rock Bar (Jalan Karang Mas Sejahtera - Jimbaran)
Single Fin Bar (Jalan Mamo - Uluwatu)
El Kabron (Jalan Pantai Cemongkak - Pecatu)
Komune Resort & Beach Club (Jalan Pantai Keramas Gianyar)
Tables en bord de plage
La Lucciola (Jalan Kayu Area - Seminyak)
Zanzibar (Jalan Double Six - Legian)
Warung Pantai (Jalan Batu Belig - Seminyak)
Menega Cafe (Muaya Beach/ Jimbaran Beach - Jimbaran)
The Mulia Bali (Jalan Raya Nusa Dua Selatan – Kawasan
Sawangan, Badung)
La Plancha (Jalan Pantai Gado Gado - Seminyak)
La Laguna (Jalan Pantai Kayu Putih - Canggu)
Restaurants conceptuels
Frankenstein’s Laboratory (Jalan Dhyana Pura - Seminyak)
Deus ex Machina (Jalan Batu Mejan - Canggu)
The Pirates Bay (Jalan Nusa Dua Nusa Dua)
Restaurants vegan et raw
Down to Earth (Jalan Kayu Aya - Seminyak)
Zula (Jalan Dhyana Pura - Seminyak)
Alchemy (Jalan Penestanan Kelod - Ubud)
Warung Jepang (jl Merta Agung - Kerobokan)
Sari Organik (Jalan Subak Sok Wayah Tjampuhan - Ubud)
kafe (Jalan Hanoman - Ubud)
Melting Wok (Jalan Gootama - Ubud)
Petit-déjeuner
Sisterfields Cafe (Jalan Kayu Cendana - Seminyak)
Café Bali (Jalan Oberoi – Seminyak)
The Bistrot (Jalan Kayu Aya - Seminyak)
Betelnut Cafe (Jalan Batu Bolong - Canggu)
Hungry Bird (Jalan Raya Semat - Canggu)
Café Moka (Jalan Raya Basangkasa – Seminyak)
Monsieur Spoon (Jalan Pantai Batu Bolong – Canggu)
The Porch Cafe (Jalan Danau Tamblingan - Sanur)
Bread Basket (Jalan Danau Tamblingan - Sanur)
Seniman Coffee Studio (Jalan Sriwedari - Ubud)
Alchemy (Jalan Penestanan Klod - Ubud)
Luhtu’s Coffee Shop (Jalan Pantai Sindu - Sanur)
Grocer and Grind (Jalan Kayu Jati – Kerobokan)
Revolver Espresso (Jalan Kayu Aya - Seminyak)
Fat Turtle (Jalan Petitenget - Seminyak)
Petitenget (Jalan Petitenget - Seminyak)
Milk & Madu (Jalan Raya Pantai Berawa - Canggu)
Lost & Food (Jalan Subak Sari - Canggu)
Ruko Café (Jalan Pantai Berawa - Canggu)
Desserts et salon de thé
Gelato Secrets (Jalan Raya Petitenget - Seminyak)
Warung Goûthé (Jalan Pantai Brawa Canggu)
Gusto Gelato Caffe (Jalan Mertanadi - Kerobokan)
Café Moka (Jalan Raya Basangkasa – Seminyak)
Room 4 Dessert (Jalan Sanggingan - Ubud)
Salles de sport
HammerHead Fitness (Jalan Nakula - Seminyak)
Bali Pilates Studio (Jalan Drupai - Seminyak)
Canggu Club (Jalan Pantai Berawa - Canggu)
Ubud Fitness Center (Jalan Jero Gadung - Ubud
Où sortir le soir ?
La folie :
Sky Garden (Jalan Legian - Kuta)
M Bar Go (Jalan Legian - Kuta)
Eikon (Jalan Legian - Kuta)
Pyramid Club (Jalan Dewi Sri - Kuta)
Bounty Discotheque (Jalan Legian - Kuta)
La frénésie :
La Favela (Jalan Kayu Aya - Seminyak)
Hu’u Bar (Jalan Petitenget - Seminyak)
Mint Bali (Jalan Petitenget - Seminyak)
Mirror Lounge & Club (Jalan Petitenget - Seminyak)
Koh (Jalan Camplung Tanduk - Legian)
Deus ex Machina (Jalan Batu Mejan - Canggu)
Single Fin Bar (Jalan Mamo - Uluwatu)
Le charme :
Rock Bar (Jalan Karang Mas Sejahtera - Jimbaran)
The Akmani Legian (Jalan Legian Raya - Kuta)
Unique Rooftop Bar (Alamat Rimba Resort Jimbaran)
Le Meridien Jimbaran (Jalan Bukit Permai - Jimbaran)
Café Havana (Jalan Dewisita - Ubud)
Napi Orti (Jalan Monkey Forest - Ubud)
L’élégance :
Jenja (Jalan Nakula - Seminyak)
Luna Rooftop Bar (Jalan Raya Seminyak - Kuta)
Ku De Ta (Jalan Kayu Aya – Seminyak)
Les spots de surf
Kuta Beach
Echo Beach
Uluwatu
Padang Padang
Dreamland
Nusa Lembongan
Point
LesDesert
repaires
secrets
Les bassins sacrés de Banjar
Les chutes d’eau de Sekumpul
La cascade de Gigit
Les rizières Jati Luwih ou de Sidemen
Le lac Beratan
Gunung kawi
Tirta Empul
La grotte de Giri Putri à Nusa Penida
Shopping
Les institutions
Hog Wild (Jalan Batu Belig - Kerobokan)
Café Bali (Jalan Oberoi - Seminyak)
Ku De Ta (Jalan Kayu Aya - Kuta)
Old Man’s (Jalan Batu Bolong Beach - Canggu)
Made’s Warung (Jalan Raya Seminyak – Seminyak)
Rendezvousdoux (Jalan Jembawan - Ubud)
Cafe Lotus (Jalan Raya Ubud - Ubud)
Tables de qualité
Métis Bali Restaurant (Jalan Petitenget - Kerobokan)
Sardine (Jalan Petitenget - Kerobokan)
Teatro Gastroteque (Jalan Kayu Aya - Seminyak)
Mama San (Jalan Raya Kerobokan - Kerobokan)
Mozaic (Jalan Raya Sanggingan - Ubud)
Prana Spa (Jalan Kunti - Seminyak)
Olop Arpipi (Jalan Drupadi - Seminyak)
Beachwalk Center (Jalan Pantai Kuta - Kuta)
Matahari Department Store (Jalan Dewi Sartika - Denpasar)
Jalan Laksmana (Seminyak)
Jalan Legian (Legian)
Jalan Pantai (Kuta)
Activités sportives
Spas et massages
Espace Spa (Jalan Raya Seminyak - Seminyak)
Cool Spa (Jalan Kayu Aya - Seminyak)
Bodyworks (Jalan Kayu Jati – Kuta)
Devira Massage (Jalan Batu Belig - Kerobokan)
Cocoon Medical Spa (Jalan Sunset Road - Legian)
Jari Menari (Jalan Raya Basangkasa Seminyak
Coiffure et esthétique
Christophe C (Jalan Nakula - Seminyak)
Rob Peetom Hair Spa (Jalan Petitenget - Kerobokan)
Spoiled Hairdressers (Jalan Umalas - Kerobokan)
Pédicure et manucure
Think Pink Nails (Jalan Batu Belig - Denpasar)
Amo Spa (Jalan Petitenget - Seminyak)
The Shampoo Lounge (Jalan Raya Basangkasa - Kuta)
Esthetic Day Spa (Jalan Taman Wisata – Canggu)
La Beauté (Jalan Pengubengan Kauh - Kerobokan)
Adventure and Spirit – descente de canyons (Jalan Raya
Mas - Ubud)
Archipelago Adventure – randonnées familiales ou
sportives, VTT (Jalan Tangkuban Perahu – Kerobokan)
Atlantis International Adventures – plongée, randonnée,
trekking (Jalan Ngurah Rai By Pass – Sanur)
Dewi Ocean – club de pêche (Jimbaran)
7 Seas Dive Gili – centre de plongée française (Gili Air)
Marchés locaux
Le Marché d’Ubud
Le Marché d’art de Legian
Le Marché de Sukawati
Le Pasar Burung
Le Pasar Kumbasari
Bel artisanat
Jenggala Keramik – atelier de céramique, services
de vaisselles et pièces d’intérieurs (Jalan Uluwatu 2 –
Jimbaran)
Metis Gallery and Boutiques – antiquités, bouddhas,
meubles, art (Jalan Petitenget – Kerobokan Kelod)
Haveli Interior – décoration d’intérieur, art de la table, art de
vivre (Jalan Basangkasa - Seminyak)
Balquisse Living – lampes, tapis, cousins et meubles en
bois/rotin (Jalan Sunset Road - Seminyak)
Indah Antiques – fabriquant de meubles chinois sur mesure
(Jalan Mertanadi - Kerobokan)
Teckococo – import/export meubles d’ébénistes français en
teck, coco… (Jalan Petitenget - Kerobokan)
Bijoux
Reva – magasin de bijoux et de bagues en or et argent
(Jalan Raya Seminyak - Seminyak)
Shan-Shan – bijoux de fantaisie (Jalan Basangkasa Seminyak)
Metis Gallery and Boutiques – bijoux et accessoires (Jalan
Petitenget - Kerobokan)
Yoga
Bali Spirit Yoga Studio (Jalan Hanoman - Ubud)
Desa Seni (Jalan Subak Sari - Canggu)
Samadi (Jalan Padang Linjong - Canggu)
Tatouage
Tarita Aurora (Jalan Raya Seminyak - Seminyak)
Sanur Bigrock Tattoo (Jalan Danau Tamblingan - Sanur)
Black Nadelm Balitattoo (Jalan Pratam a - Nusa Dua)
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DES BONS USAGES A BALI
QUE VOIR A BALI ?
Si vous restez à Bali moins de 2 semaines, ne ratez pas les étapes
suivantes : Ubud, ses peintres, son ambiance new age, ses rizières
et sa jungle ; un tour au mont Batur pour photographier sa caldeira ;
une promenade dans la forêt du lac Beratan et une visite à ses
pêcheurs ; le temple de Tanah Lot très tôt le matin ; un stop à
Tenganan (le village le plus ancien de Bali) ; une rando dans les
rizières de Jati Luwih ou de Sidemen ou bien une balade en VTT
entre Bedugul et Jati Luwih ; voir les falaises d’Uluwatu et assister
au spectacle de danse kecak ; un peu de shopping à Seminyak ;
snorkelling sur le tombant de l’île de Menjangan ; la plage de Pura
Geger avec ses cultivateurs d’algues ; les touristes australiens sur la
plage de Kuta ; la fête la nuit à Petitenget ou à Kuta…
QUE FAIRE AVEC LES ENFANTS ?
Du canyoning pour les plus de 8 ans, une descente de moins de 2 h
spécialement customisée pour les enfants avec l’équipe francophone
d’Adventure and Spirit. Le Parc des papillons (Taman Kupu Kupu,
ne pas confondre avec le parc des reptiles) au nord de Tabanan (1
heure au nord ouest de Kuta), les enfants adorent l’écloserie et les
énormes insectes, à coupler avec une balade en tricycle ou en quad
concoctée par Bali by Quad. Le Bali Tree Top Adventure, dans le
jardin botanique de Bedugul, un circuit type « accrobranche » qui
dure environ 2 heures, grand succès. L’atelier peinture sur céramique
du Jenggala Keramik à Jimbaran.
DECOUVRIR BALI EN AMOUREUX
Les spots les plus romantiques pour dormir : Mû ou Mick ou Flower
Bud sur le Bukit, Gajah Mina à Balian-Suraberata, Prana Dewi sur le
mont Batukaru, Natura Resort à Ubud… Pour un dîner aux chandelles,
les pieds dans le sable, la plage de Jimbaran ou bien pourquoi pas un
dîner romantique à l’Amandari sous un gazebo de la vallée Ayung à
Ubud. Pour une vue fabuleuse pendant le déjeuner : le Café Jatiluwih
qui donne sur les rizières de Jatiluwih, parmi les plus belles de Bali.
La plus belle plage déserte où conter fleurette : Suraberata à l’ouest
de Bali (plus de 15 km). Une promenade en barque sur le lac Beratan.
MOYENS DE LOCOMOTION
La route est dangereuse à Bali, alors attention ! Si vous vous déplacez
en taxi, assurez-vous que le chauffeur enclenche son compteur
sinon sortez du véhicule. Si vous conduisez un deux-roues, que vous
êtes en possession de votre permis international et des papiers du
véhicule et que vous avez un casque, un policier n’a a priori aucune
raison de vous soutirer une amende. Si vous en avez les moyens,
louez-vous une voiture avec chauffeur, c’est le plus sûr. En cas
d’accident, ne vous énervez surtout pas et sachez que vous serez
toujours dans votre tort. Nul n’est assuré à Bali, vous ne pouvez
compter que sur vous-même. Souriez et négociez.
AUTRES DANGERS
On ne le répètera jamais assez mais il n’y a aucune tolérance de la
part des autorités en matière de drogue. Moins d’un gramme de shit
vous enverra en prison pour un an. Tous les dealers sont des balances
sans exception. L’autre danger, c’est la baignade dans certaines
zones de fort courant, soyez attentif à la signalétique sur les plages.
Baignez-vous entre les drapeaux rouges et jaunes.
Les femmes seules à deux roues doivent se méfier le soir et la nuit.
MUSEES
Le dernier ayant vu le jour est le Musée Pasifika à Nusa Dua. Il
propose une collection magnifique de plus de 600 œuvres sur Bali,
l’Indonésie et toute la zone Asie Pacifique. A ne pas manquer !
Nous apprécions aussi le Neka Art Museum à Ubud. Il abrite la
collection la plus étendue d’art balinais et indonésien, y compris les
œuvres d’artistes étrangers qui ont résidé à Bali tels Walter Spies.
Le musée est constitué de sept pavillons, parmi lesquels un abrite
les dessins à l’encre de Gusti Nyoman Lempad et un autre une riche
collection de photos du début du 20ème siècle. Pour ceux qui sont
davantage intéressés par l’agriculture, ne ratez pas le musée du
Subak à Tabanan (Senggulan).
US ET COUTUMES
Ne posez jamais la main sur la tête d’un enfant. Respectez les
cérémonies en ne vous tenant pas au-dessus d’un prêtre en train
d’officier. Déchaussez-vous avant d’entrer dans une maison.
Attendez qu’on vous y invite avant de manger ou de boire. Ne vous
servez jamais de la main gauche, ni pour toucher quelqu’un, ni
pour montrer quelque chose et encore moins pour manger. Tachez
d’apprendre trois mots d’indonésien qui, accompagnés d’un sourire,
vous ouvriront toutes les portes, c’est facile.
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annuaire professionnel
N°136 : septembre 2016
Antiquités
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Musées - centres culturels
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11 salles, 600 peintures et sculptures exposées, un
océan de trésors de la zone Asie-Pacifique.
BTDC Area, Block P Nusa Dua, Bali Indonesia •
Tel. +62 361 774 935 • [email protected]
PARADISO
Le centre culturel d’Ubud. Evénements, concerts,
conférences .Chaque jour, deux films au cinéma
Paradiso ; chaque mois, un nouvel artiste dans la galerie.
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Meubles
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Tel/Fax + 62 (361) 737 441 • [email protected] •
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Mode
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électronique, créatifs et originaux, pour adultes et
enfants. Distribuée dans plus de 100 boutiques à travers
le monde • www.pygmees.eu
BALIQUE
Restaurant au cadre shabby cosy, vintage et chic situé
dans le village côtier de Jimbaran.
Jl Uluwatu 39, Jimbaran • T : +62 (361) 704 945
www.balique-restaurant.com •
FB : Bali Restaurant-Café
BLACKBEACH
Restaurant italien avec terrasse, vue magnifique sur
Ubud. Projection de films français, tous les jeudis.
Jl Hanoman 5, Ubud • Tel: (0361) 971 353
www.blackbeach.asia • [email protected]
CAFE BALI
Your home for all day dining. Ouvert 7/7.
Jl Laksmana, Oberoi. Tél. (0361) 736 484 •
[email protected]
CAFÉ MOKA
Le rendez-vous des gourmands : café, restaurant,
boulangerie, pâtisserie.
Ubud : 972 881 • Canggu : 844 59 33 •
Seminyak : 731 424 • Uluwatu : 789 59 38
GOURMET CAFE
Menu spécial pour le dîner à partir de 18h, Terrine de
saumon à l’aneth, médaillons d’agneau…
Jl Dewi Sri n°888 Kuta • Tél. +62 361 89 47 41 4/5 •
Jl Petitenget n°77A, Seminyak •
Tél. +62 361 8095188
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expérience de 19 ans dans des restaurants français pour
une carte avec des saveurs uniques. Foie gras, magret,
homard, soupe à l’oignon...
Jl Toyaning n°22, Kedonganan, Jimbaran •
Tél. +62 361 70 32 88 •
THE BISTROT
vintage Café – Lounge Restaurant Disponibles pour
soirées privées
Jl.Kayu Aya 117, Seminyak • [email protected] •
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FORUM
N°136 : septembre 2016
courrier
Un lecteur n’a pas du tout apprécié un article de la page culinaire
d’août dans laquelle nous affirmons que les restaurants de plage de
Jimbaran et Kedonganan sont malheureusement devenus aujourd’hui
des « arnaques à touristes »…
Bonjour, je suis vraiment attristé de lire l’article sur les restaurants de Jimbaran.
J’aurais pu comprendre (quoique) un tel article sur le site de Trip Advisor mais pas
dans la Gazette, provenant de personnes résidant depuis longtemps à Bali. Cette
généralisation est inadmissible. Un journaliste ne doit-il pas vérifier l’info avant de
l’écrire et surtout de la publier ? Il y a 3 lieux de cafés sur la plage de Jimbaran et
vous le savez sans doute parfaitement. De quel endroit parlez-vous ? Je peux vous
faire diner sur cette même plage sans aucune des critiques que vous mentionnez.
Le titre de l’article est ignoble. Pour en finir avec quoi ? Ne mettez pas tout le
monde dans le même panier, faites correctement votre métier. Pour en finir avec le
journalisme non professionnel ?
Bernard
La réponse de la rédaction…
Cher Bernard, je vous sais un fidèle lecteur de la Gazette depuis ses débuts et je suis
bien désolé de vous attrister. Mais oui, je persiste et signe, je porte un jugement très
critique sur les établissements de plage qui s’étendent de Jimbaran à Kedonganan
et c’est mon métier que d’analyser, décortiquer, comparer, synthétiser, mettre en
perspective et critiquer - sans parti pris -, et pas que dans le domaine culinaire.
Oui, je fais un amalgame parce que je compile depuis des années les expériences
de mon entourage sur ce lieu et les miennes propres quand il m’arrive d’y aller, pas
plus d’une fois par an, en changeant à chaque fois d’établissement et avec le faible
d’espoir d’en trouver enfin un dans lequel je pourrai bien manger et si possible avec
un rapport qualité/prix honnête. J’ai toujours fait extrêmement attention à ne pas
porter atteinte à toutes les combines liées à l’industrie touristique à Bali mais là
franchement, je réitère ma généralité de café du commerce sur les restos de plage
de Jimbaran malgré les milliers de personnes qui y défilent chaque jour. Et c’est
d’autant plus frappant qu’à Bali, s’offre à nous un immense choix de restos, pour
toutes les bourses et tous les goûts, avec une grande majorité de gens sérieux qui
prennent leur métier à cœur, qu’ils soient propriétaires de petits warung ou de
grands restaurants cotés. Nous avons le choix, profitons-en, la restauration à Bali
ne se réduit pas à ces restos à touristes ! A propos de cette zone de Jimbaran, je
voudrais mentionner le chef suisse Heinz Von Holzen qui anime depuis près de 20
ans un cours de cuisine balinaise admirable et qui prend un malin plaisir à emmener
ses élèves d’un jour en visite éclair dans le marché de poissons de Kedonganan à la
recherche du « dernier poisson frais de Bali » mais je n’en dirai pas plus !
Si vous vous rappelez de la Gazette du mois d’avril 2014 et de mon article intitulé
« Tripadvisor, pas si avisé que ça ! », vous aurez du mal à nous comparer à cet
instrument déloyal qui porte au pinacle, grâce à son algorithme totalement tronqué,
des restaurants insignifiants qui ont juste acheté une vingtaine de critiques ou
ont demandé à leurs amis de leur poster des critiques 5 étoiles au détriment
d’établissements qui ont pignon sur rue depuis longtemps et totalisent des milliers
de critiques…
Pour revenir aux restos de la plage de Jimbaran, j’émettrai quand même un bémol
en admettant que la qualité s’est dégradée au fil des ans, sans doute en raison
de la concurrence, il me semble que c’était meilleur il y a une dizaine d’années et
que le rapport qualité-prix était plus raisonnable. La course aux commissions nuit
gravement à la qualité des prestations et des activités et c’est valable dans le monde
entier. Ne soyons pas naïfs, ne défendons pas des gens qui n’ont aucun respect pour
leurs clients sous prétexte qu’ils sont du cru et félicitons-nous bien plutôt qu’un
journal ait le courage de le mentionner.
Socrate Georgiades
Les sujets qui ont attiré votre attention
sur notre page Facebook le mois
dernier : les problèmes avec Indihome
et l’attentat déjoué à Singapour...
23
le billet
de Mata Ibu
L’ART DE PAPOTER
Quand j’étais en France, que ce soit à pied,
en bus ou en métro, j’ai reçu des conseils de
quelques amis français de ne pas entamer
la conversation avec des inconnus, de ne
pas les regarder droit dans les yeux… Il ne
faut pas parler aux étrangers. Donc, dans le
métro, j’ai regardé le sol, le plafond, et les
mur du tunnel…
Pour mieux s’intégrer en Indonésie, c’est le
contraire, il faut pratiquer le « basa-basi ».
Règle de base, on veut tout savoir : Mau
ke mana? (Où allez-vous ?) Dari mana?
(D’où venez-vous ?) Sudah makan? (déjà
mangé ?). Cela correspond au bonjour/
bonsoir (selamat pagi/malam). Sur quoi
peut déboucher une conversation entre
deux Indonésiens ? Voici quelques exemples
basés sur des histoires vraies :
Cela peut être surprenant. Dans un bus, en
plein centre de Jakarta, sur la route pour
aller travailler.
-
Vous allez où ? Je vais à Kuningan. Je
travaille au bureau X à Kuningan.
-
Mais, j’ai une cousine qui travaille làbas. Elle s’appelle Made Manis, elle
est balinaise.
-
Eh ben, c’est ma collègue !
Devant une agence immobilière, comment
trouver une maison grâce à un passant.
-
Vous cherchez une maison ? Oui.
-
Si vous voulez, ma tante vient de
mettre en location sa maison. Elle est
bien et pas chère. Ne vous inquiétez
pas, je n’aurai pas de commission.
Venez, suivez-moi.
Et voilà, une belle maison et, comme il a dit,
pas chère et au centre d’Ubud.
Ça peut être drôle, voire un peu gênant.
Dans un petit warung. Un couple mixte
franco-indonésien et un Indonésien se
trouvent à la même table.
-
[En indonésien] Vous êtes d’où ? De
Sumatera. Et votre femme, elle est de
quel pays ? de France.
-
Ca fait longtemps que vous êtes
mariés ? Vous avez un business ?
Une villa ? Des enfants ? Vous parlez
l’indonésien Madame ?
La femme étrangère chuchote au mari
indonésien.
-
Il est gentil mais un peu chiant ce
monsieur. De plus, il pue !
Eclat de rire du côté du couple mixte. Deux
minutes après Monsieur sort et comme il
devait passer devant ce couple, il demande
la permission en leur disant :
-
Pardon, monsieur chiant qui pue veut
sortir !
-
Euh, vous parlez le français ? Oui, j’ai
travaillé 2 ans à Marseille… [Gloups !]
Et, cela peut être aussi une belle histoire.
Dans un train de Jakarta à Surabaya. C’est
un long voyage. Une dame entame la
conversation avec un monsieur :
-
Vous êtes de Surabaya ? Non. Je suis
de Yogya. Je travaille dans une agence
de voyage à Surabaya.
-
Mais, je connais bien votre ville natale,
j’ai fait mes études là-bas et j’ai
travaillé dans le même domaine que
vous.
Leur conversation dure... Et quand ils sont
arrivés à la gare, Madame pose la dernière
question :
-
Vous m’avez dit que vous cherchiez
un travail. Ça ne vous tenterait pas de
rejoindre mon équipe ?
-
Avec plaisir !
24
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L’annuaire des marées de septembre 2016
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0.8
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2.0
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0.5
0.4
0.5
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1.8
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0.5
0.9
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1.2
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1.1
1.2
1.2
1.1
0.9
0.6
0.5
0.3
0.3
0.6
0.9
1.1
1.2
1.2
1.1
1.0
0.8
0.8
jeudi 1 septembre : nouvelle lune • samedi 17 septembre : pleine lune
•
•
•
•
La direction générale des douanes et droits
indirects de l’Indonésie est en train d’étudier
la faisabilité de porter le prix des cigarettes
dans le pays à 50 000rp. L’impact sur
l’économie d’une telle augmentation doit
être étudié non seulement du point de vue
de la santé mais aussi de celui de l’emploi,
de l’agriculture et de l’industrie, a dit son
porte-parole à Liputan6.com
N°136 : septembre 2016
25
INSTITUTIONS ET TRAFIC DE DROGUES :
PEU D’ESPOIR D’UNE REFORME DE FOND
Des révélations d’un condamné à mort récemment exécuté laissent à penser
que les autorités indonésiennes sont impliquées dans le trafic de drogues
dans le pays. Mais les réponses apportées par les institutions concernées et
par la présidence laissent peu de place au doute : l’Indonésie n’est pas prête
à se réformer.
La police indonésienne est en train
d’enquêter sur D.A, un terroriste lié à
l’Etat islamique arrêté à Lampung, qui est
impliqué à la fois dans l’attentat suicide
de Nur Rohman dans le commissariat
de Surakarta en juillet dernier et dans la
préparation d’un attentat à Bali. Daily Mail
Australia.
Le gouvernement étudie la possibilité
de donner la citoyenneté indonésienne
au ministre de l’Energie récemment
limogé Arcandra Tahar, après qu’il ait été
découvert qu’il était binational, ce qui est
prohibé par la loi indonésienne. GIVnews.
com
Tontowi Ahmad et Liliyana Natsir, médaillés
d’or du double mixte en badminton à Rio,
recevront une récompense de 5 milliards
de roupies ainsi qu’une retraite de 240
millions par an pour leurs vieux jours. Les
médaillés d’argent perçoivent 2 milliards de
roupies et les médaillés de bronze 1 milliard.
Tribunnews.
Afin de conforter sa souveraineté,
l’Indonésie envisage de changer le nom
« Mer de la Chine du Sud » en « Mer de
Natuna » dans une zone couvrant 370km
autour des îles Natuna. Une zone maritime
qui est à l’origine d’une dispute entre la
Chine et l’Indonésie au sujet de la pêche.
Todayonline.com.
Une association hôtelière de Bali a mis en
garde le gouvernement et le parlement
que le tourisme allait s’« effondrer » sur
l’île si les députés passent une loi proposée
par deux partis islamistes qui interdirait
complètement l’alcool en Indonésie. The
Jakarta Post.
La police nationale est en train d’enquêter
sur un cas d’exploitation sexuelle de
jeunes filles dans un spa très connu de
Bali. 12 adolescentes entre 13 et 15 étaient
employées comme « thérapeutes » mais en
fait forcées de se prostituer. Elles viennent
toutes de provinces lointaines et sont
victimes d’un réseau de prostitution forcée,
a révélé la police. Antara.
Le décret présidentiel instaurant la
castration chimique pour les violeurs
d’enfants a reçu une fin de non-recevoir de
la part de l’ordre des médecins indonésiens
qui estime que cet acte contrarie leur code
d’éthique. Le décret doit de toute façon
encore recevoir l’approbation des députés
avant de devenir une loi. ABC News.
Le président de Bali Corruption Watch,
Putu Wirata Dwikora, affirme que la
majorité des véhicules de fonction des
officiels de l’île est utilisé à des fins privées
frauduleusement en échangeant les
plaques rouges réglementaires contre des
plaques noires de véhicules privés falsifiées.
DenPost.
Selon le député régional de Badung Made
Duama, il y aurait dans cette région du
sud de Bali 420 villas touristiques opérant
illégalement. « Certaines n’ont même pas
de permis de construire », a-t-il dit à Radar
Bali.
Le président Jokowi a certes arrêté
la vente de meubles il y a quelques
années pour se consacrer à la politique,
mais il n’a pas pour autant renoncé à
toutes formes de commerce. Comme
beaucoup de personnels politiques à
qui il ressemble de plus en plus, il sait
aussi vendre du rêve, des promesses
et du vent. En réalité, la seule chose
qui semble importer à l’ancien maire
de Solo est le taux de croissance du
PIB indonésien. Depuis son élection,
il a su par touches réajuster son
équipe économique avec l’ajout de
compétences, jusqu’au récent retour
de l’hyper respectée Sri Mulyani après
son intermède à la Banque Mondiale.
Au-delà de la croissance économique
de l’Archipel, il semble en revanche
que rien d’autre n’ait véritablement
d’importance aux yeux du président.
Il avait pourtant presque convaincu du
contraire, plaçant il y a moins de deux
ans la lutte contre la drogue comme
une priorité nationale. On expliquait
alors, sur la base de chiffres erronés,
que l’Indonésie était en proie à un
immense problème lié à la drogue
et que la peine de mort représentait
la solution à ce problème. Depuis, le
BNN (Agence nationale anti-drogues)
a expliqué qu’il y avait 4,2 millions de
consommateurs en juin 2015 et 5,9
en novembre de la même année. Une
augmentation de 40% en cinq mois.
Les exécutions n’ont donc eu aucun
effet positif sur la consommation de
drogue dans le pays, comme chacun
le savait déjà sur la base des exemples
d’autres pays. Cela n’a pas empêché
l’Indonésie d’exécuter quatre autres
condamnés à mort très récemment,
dont l’Indonésien Freddy Budiman.
Un trafiquant notoire affirme avoir
bénéficié de complicités
Freddy Budiman était un trafiquant de
drogues majeur. C’est un chargement
composé d’1,4 million de pilules
d’ecstasy en provenance de Chine qui
a provoqué sa condamnation à mort.
Emprisonné à Cipinang (Jakarta)
puis à Nusa Kambangan, l’île prison
où il fut aussi exécuté, il continuait à
consommer et à y gérer ses affaires.
Il y a aussi rencontré il y a deux ans
l’activiste Haris Azhar. Celui-ci a
rendu public, quelques heures avant
l’exécution de Freddy, une partie
du contenu de leurs conversations.
Dans lesquelles Freddy Budiman
affirme avoir reçu l’aide d’officiers de
haut rang de l’agence anti-drogue,
de la police et de l’armée dans ses
affaires. Pour les en remercier, il
explique avoir rémunéré les officiers
de l’Agence anti-drogue à hauteur de
450 milliards de Rupiah (34 millions
de dollars) et ceux de la police à
hauteur de 90 milliards de Rupiah.
La première réponse des autorités
concernées fut, sans surprise aucune,
le déni. Elles ont donc porté plainte
contre Haris Azhar pour diffamation.
Puis ont également décidé, devant
la tournure médiatique prise par
l’affaire, de lancer des enquêtes
internes. Dans le passé, les enquêtes
internes menées par certaines des
institutions considérées comme
les plus corrompues du pays n’ont
souvent servi qu’à couvrir les faits ou
à faire porter les responsabilités à des
seconds couteaux. On est dès lors en
droit d’attendre une réaction et une
décision fermes du président Jokowi
dans cette affaire. Ces institutions
sont sous sa supervision directe, les
montants cités sont faramineux et on
parle ici de corruption et complicité
de trafic de drogue, des fléaux que
le président lui-même a présentés
comme des priorités de son action à
la tête du pays.
De fermeté, il ne semble pas y
avoir puisque Jokowi a simplement
ordonné au chef de la police de
faire la lumière sur cette histoire
et d’en punir les coupables. Voilà.
Demandons à la vertueuse et
immensément professionnelle police
indonésienne d’enquêter sur ellemême sans supervision ni regard
extérieur.
L’Indonésie en panne de « Revolusi
Mental » ?
Cette histoire dit beaucoup de
ce qu’est et de ce que ne sera
probablement jamais une présidence
Jokowi, et de l’absence de réformes
dans les institutions indonésiennes.
L’ancien gouverneur de Jakarta a
d’abord désigné la drogue comme le
principal mal du pays, puis la peine
de mort comme le meilleur moyen
de l’éradiquer. Il voit aujourd’hui
des hommes sous sa direction être
accusés d’être impliqués dans ce
trafic, la peine de mort ne rien
changer à la consommation, et
celui qui aurait pu être une source
d’informations majeure être exécuté.
Malgré cela, aucune indication d’un
changement de politique. Aucune
remise en cause. Aucun doute. Il
en est d’ailleurs de même pour les
droits de l’Homme, les réparations
post 1965 ou la tolérance religieuse :
tout ce qui n’a aucune conséquence
ou influence économique directe
n’a pas de prise sur Jokowi. Le
président populiste n’aura que le PIB
pour objectif jusqu’à la fin de son
mandat tant que les Indonésiens n’en
exigeront pas davantage.
Jokowi nous avait aussi abreuvé à
la « Révolution mentale », celle qu’il
appelait de ses vœux et qui devait
permettre à l’Indonésie de sortir de
la spirale corruptrice et paresseuse
ainsi que d’entrer dans l’ère de
l’honnêteté et du travail. Si les propos
de Freddy Budiman sont corrects, et
peu imaginent qu’ils ne le soient pas,
les institutions censées maintenir
l’ordre dans le pays viennent à
nouveau de donner un coup de
pied dans la « Revolusi Mental »,
sans que beaucoup s’en émeuvent.
Puan Maharani, fille de Megawati et
présentée comme l’architecte de ce
projet ? Inutile, inexistante, inefficace.
Les semaines à venir en diront
très certainement davantage sur
ces implications officielles dans le
trafic de drogue. La police, le BNN
et l’armée feindront de s’étonner
que des brebis galeuses aient pu
s’infiltrer et sacrifieront quelques
boucs émissaires. Jokowi laissera
faire, aucune réforme profonde
n’interviendra, et la révolution
mentale restera un joli projet. Les
prochaines soldes présidentielles ne
sont qu’en 2019. Vous reprendrez
bien un peu de PIB d’ici là ?
Jean-Baptiste Chauvin
26
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N°136 : septembre 2016
TRAVAIL CLANDESTIN :
UN TOURISTE SOUS LES PROJECTEURS
L’histoire malencontreuse de Carmine
Sciaudone, un touriste italien de 36 ans arrêté
depuis mai de cette année pour avoir été pris sur
le fait « en train de travailler sur un bateau », a
fait grand bruit et provoqué un grand émoi ces
dernières semaines parmi les étrangers du pays.
La plupart des mésaventures de ce type passe le
plus souvent inaperçues, mais celle-ci interpelle
particulièrement car elle ne s’est pas soldée par
une déportation comme c’est généralement le
cas, mais par une procédure pénale. Carmine
Sciaudone est incarcéré depuis mai dernier et
risque cinq ans de prison. De quoi rappeler aux
résidents étrangers, mais surtout aux touristes
de passage comme nous allons le voir, qu’ils sont
bien peu de choses ici.
Carmine Sciaudone a été arrêté par une équipe
de l’immigration lors d’une soirée dîner-croisière
organisée sur un bateau dans le port de Benoa, alors
qu’il était en train d’essayer de réparer les connections
d’un projecteur déficient. Depuis, il n’a eu de cesse de
clamer qu’il n’était qu’un des passagers de cette croisière
et qu’il s’était proposé spontanément pour essayer de
réparer le projecteur en vertu de ses connaissances en
électronique. Vrai ou faux, nous n’extrapolerons pas, ce
n’est pas à nous de le faire et nous ne pouvons que nous
en remettre aux autorités. D’ailleurs, à moins que d’autres
informations ne filtrent, l’accusation ne lui reproche rien
d’autre si on s’en tient à ce qui a été dit et publié dans
des journaux comme Okezone ou le Bali Post. C’est donc
la version officielle : un touriste risque cinq ans de prison
pour avoir tenté de réparer un projecteur défectueux sur
une croisière. Et c’est cela qui nous intéresse.
s’élever contre elles dans la presse étrangère. Alors que
si elles jettent en prison un touriste serviable… Mais
revenons aux faits. Depuis, le touriste italien a déposé
plainte contre l’immigration et dénoncé les méthodes qui
ont prévalu à son arrestation, invoquant des erreurs de
procédure et un manque de preuves avec l’aide de son
avocat. Il a été débouté bien évidemment. Interrogés par
les journalistes, les officiels n’ont fait aucun commentaire
particulier et rien n’a filtré du dossier si ce n’est ce qui a
été rapporté dans la presse : « Un touriste italien dépose
plainte contre l’immigration », comme a titré le Bali Post
sur le sujet. Carmine Sciaudone est donc bien un touriste
qui a commis une infraction et non un travailleur illégal.
Un touriste et non un travailleur illégal
Au vu des retombées, on se demande quel message
l’Indonésie souhaite envoyer au monde avec ce type
de communication. Ou devrait-on dire ce manque de
communication ? Surtout au moment où le ministre du
Tourisme ne cesse d’afficher des ambitions de plus en
plus abracadabrantes de fréquentations touristiques
pour Bali. L’histoire malheureuse de Carmine Sciaudone
est on ne peut plus contreproductive, à la fois en termes
de promotion du tourisme et de lutte contre le travail
clandestin. Que lui clame qu’il n’est qu’un touriste pour
sa défense, c’est compréhensible. Mais que les autorités
et la presse disent la même chose et s’en satisfassent, là,
on ne comprend plus. Si cet homme faisait l’objet d’une
surveillance et qu’il était suivi dans le but d’être arrêté
sur le fait en train de travailler illégalement après être
entré sur le territoire comme touriste, il serait bon de le
savoir et de le faire savoir. En termes de communication,
cela serait beaucoup plus cohérent et productif pour
les autorités locales que de laisser circuler cette info :
l’Indonésie arrête un touriste secourable et veut le mettre
en prison pour cela.
Les étrangers sont tous des turis
Serions-nous finalement dans une impasse de
communication à cause d’un problème lexical, d’une
question de terminologie ? Peut-être… Notons quand
même qu’Okezone a parlé d’un WNA (ressortissant
étranger) et non d’un touriste. Mais nous connaissons
bien la difficulté des Indonésiens à envisager le monde
extérieur (luar negeri) d’une façon pertinente. 300 ans
de colonisation, 71 ans de nationalisme forcené, 32 ans
de dictature suhartienne, sans oublier encore quelques
années de non-alignement, ont laissé des traces dans
la psyché. L’ailleurs est inconnu, inquiétant et ses
habitants aussi. Alors, ici à Bali, destination touristique
par excellence, il a bien fallu rhabiller l’étranger d’atours
présentables car ils débarquent en force depuis des
décennies. Ici, l’étranger est devenu un touriste. Quoi qu’il
fasse, l’étranger demeure un touriste. Qu’il soit résident
de longue date, qu’il travaille, qu’il soit marié, qu’il soit
en famille, qu’il soit dans l’humanitaire, qu’il soit même
naturalisé, il reste pour toujours… un touriste. Est-ce pour
ces raisons que tout le monde ici semble se satisfaire
de ce qui a été dit dans l’affaire Carmine Sciaudone ?
Cela ne mériterait-il pas un petit effort supplémentaire
d’explication pour le bien de tous ?
D’autant que si Carmine Sciaudone est réellement un
travailleur illégal, les autorités indonésiennes prennent
peu de risque de voir une quelconque indignation
Il est vrai que le « touriste » est aujourd’hui devenu un
ennemi protéiforme encore plus inquiétant car il revêt
des apparences inconnues jusqu’alors. En effet, il y a
même maintenant celui qui ressemble à s’y
méprendre à l’autochtone, c’est le travailleur
(légal) de l’ASEAN. En vertu d’un accord
baptisé MEA (Communauté économique de
l’ASEAN) en vigueur depuis cette année, les
ressortissants de tous les pays de cette union
sont libres de travailler où ils veulent. Inutile de
dire que l’Indonésie est entrée à reculons dans
cette nouvelle ère. Ensuite, le gouvernement a
supprimé les visas à l’arrivée pour les touristes
(les vrais), pour stimuler ce secteur économique,
laissant les fonctionnaires de l’immigration et
de la police dans un grand désarroi. Ceux-ci
ne cessant de dénoncer depuis l’augmentation
des infractions et de la délinquance en rapport.
Les opérations de contrôle se succèdent et
semblent leur donner raison, au moins sur le
papier. En juillet dernier, un nouveau coup de
filet a permis l’arrestation de 41 clandestins.
Ces nouveaux « touristes », quand ils ne forment pas
un syndicat de hackers chinois, ils font de parfaits
faux moines bouddhistes qui font la manche… Ce type
d’opérations s’est multiplié ces derniers mois, et les
autorités s’inquiètent des objectifs du ministère du
Tourisme qui veut 20 millions de touristes d’ici quelques
années.
Si le nombre des travailleurs clandestins augmente, celui
des travailleurs légaux est en déclin. A vouloir compliquer
les critères pour l’obtention des permis de travail pour
protéger le pays, les autorités ont réussi à faire diminuer
le nombre de travailleurs étrangers qui apportent et
transfèrent des qualifications ou créent des emplois. A
Bali, ils sont passés de 1800 à 1600 entre 2015 et 2016 et
la tendance se poursuit à la baisse. Au niveau national,
leur nombre est passé de 194 162 en 2013 à 171 944 en
2015. Ces flux nouveaux d’étrangers illégaux sur le sol
indonésien ont été mal appréhendés et devraient causer
de plus en plus d’effets négatifs, ou en tout cas perçus
comme tels. Ici, à Bali, personne ne semble préparé à
cette nouvelle situation. Et à mettre tous les étrangers
dans le même sac, le risque est grand de voir un jour
l’opprobre désigner en boucs émissaires ceux qui sont
justement ici en toute légalité. D’ailleurs, le président de
l’Association indonésienne des syndicats professionnels
Mirah Sumirat n’hésite pas à dénoncer une « invasion
étrangère » de travailleurs légaux et prend pêle-mêle
pour cible de sa colère « les travailleurs chinois, ceux
des Etats-Unis, de Corée et d’Inde ».
Au final, ce n’est pas en faisant savoir qu’elles mettent en
prison un imprudent touriste réparateur de projecteur
que les autorités vont endiguer le flot des clandestins.
Au-delà d’une révolution lexicale, c’est une révolution
mentale (sans vouloir plagier le président Jokowi) qui
sera nécessaire à l’Indonésie pour s’adapter à cette
nouvelle donne des flux croissants d’étrangers, légaux
ou pas, sur son sol. Peut-être le prix à payer aujourd’hui
pour avoir vécu si longtemps dans une méconnaissance
satisfaite du reste du monde.
Eric Buvelot
Appelez-nous : +62 878 619 211 60
Ecrivez-nous : [email protected]
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sports
N°136 : septembre 2016
DEUX FRANÇAIS AUX DEUX PREMIERES
PLACES DU 60KM AU « RINJANI 100 »
Les hashers de Bali Vincent Chalias et Laurent Tuffi sont arrivés
respectivement 1er et 2ème de l’ultra trail « Rinjani 100 » à Lombok,
sur l’épreuve de 60km. Le temps du vainqueur Vincent Chalias est
de 16h30mn 18s, celui de son dauphin est de 17h07mn 07s. Les deux
champions de la communauté française de Bali nous racontent leur
épopée sur cette épreuve réputée la plus difficile d’Indonésie,
avec un dénivelé de 5300m…
La Gazette de Bali : Quel enjeu représentait cette course sur le Rinjani ?
Laurent Tuffi : La seule motivation pour moi est de me faire plaisir. Grands espaces
avec peu de monde, ce qui est rare en Indonésie. Finir dans les premiers, c’est sûr,
cela fait plaisir, surtout quand on arrive sur le podium avec son pote d’entrainement.
Vincent Chalias : Le Rinjani est une course mythique réputée une des plus dures. Le
seul enjeu était de la finir sans finir sur un brancard... Les meilleurs athlètes étaient
tous sur le nouveau format de 100 km. C’est pour cela qu’on a la chance d’être sur
le podium...
LGdB : Comment la classez-vous en termes de difficulté ?
L T : Course très dure avec beaucoup de dénivelé positif, 5300 m. Il faut être bien sûr
prêt physiquement mais surtout mentalement pour pouvoir encaisser les montées
et surtout les descentes dans les pierres qui sapent les articulations et le moral. Je
mettrais 7 sur 10 sur une échelle de difficulté.
V C : Même réponse que Laurent...
LGdB : Comment vous y êtes-vous préparés ?
V C : 10 000 m de dénivelé par mois pendant plusieurs mois, avec des courses de
plus en plus longues mais moins de dénivelé. 25 km, 42 km, 50 km et un 70 km. Aux
alentours de 200-250 km de course pas mois. Ce qui n’est pas énorme... Mais cumulé
au dénivelé, ça commence à faire...
L T : La préparation se fait pour ma part sur l’Agung. Une fois, deux fois voire trois
par semaine. Beaucoup de sacrifices... De plus, course à pied 4 à 5 fois par semaine,
entre 40 et 75 km hebdomadaires.
LGdB : La course était-elle bien organisée ? Des surprises de dernière minute ?
V C : La course était très bien organisée par l’administration de Lombok avec police et
armée à tous les sommets, les ravitaillements et les marquages étaient très bien. À part
la dernière colline qui était un peu trop verticale pour la fin, tout le reste était parfait.
L T : Course bien organisée, les gens commencent à faire les choses correctement,
cela fait 3 à 4 ans que des courses similaires sont organisées. C’est d’autant plus
difficile que les pentes énormes des volcans permettent un accès uniquement à pied.
La logistique est difficile.
LGdB : Comment tout s’est déroulé ? Comme prévu ?
L T : J’avais déjà fait une fois la course il y a deux ans donc je savais à quoi m’attendre
plus ou moins. J’étais un peu en retard par rapport à mes estimations de passage
aux ravitos mais je me suis retrouvé second après 8 heures de course. Au sommet, à
3760 mètres, j’ai commencé une course poursuite pour essayer de reprendre Vincent
qui était premier. 7 heures plus tard, j’ai réussi à combler mon retard mais la dernière
montée très dure m’a achevé... J’ai dû stopper pendant au moins 15 minutes, mon
pote était trop fort...
V C : La course s’est passée comme prévue, mes temps de passages étaient conformes
à ce que j’avais prévu, j’ai même eu le luxe de pouvoir ralentir après 40 km avant de
devoir re-accélérer à la fin en voyant Laurent revenir...
LGdB : Etait-ce une fin en soi ou bien une course parmi d’autres ?
L T : C’était une course que l’on peut classer comme un peu exceptionnelle, du fait
du dénivelé et de la beauté des lieux, mais elle rentre dans le calendrier annuel des
courses de trail running en Indonésie.
V C : C’est la dernière course de l’année... Maintenant repos... Physiquement, mais
surtout mentalement, c’est très dur. Il faut se donner du temps pour retrouver la
motivation de se lever aux aurores pour aller grimper l’Agung pour la cinquantième
fois de l’année...
LGdB : Quelle est la prochaine étape ?
L T : Je viens de faire celle des volcans Arjuno Welirang le 21 août. J’ai terminé second...
A long terme, cela serait une très longue course non-stop sur plusieurs jours. Peutêtre en Mongolie ou au Mustang, mais c’est une autre histoire.
ON DIRAIT QUE ÇA TE GENE PAS DE MARCHER DANS LA BOUE !
TOUGH MUDDER ARRIVE A BALI…
Le 1er octobre aura lieu à Jimbaran un évènement sportif de crapahutage et d’endurance connu déjà
dans plusieurs pays sous le nom de « Tough Mudder ». Après les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Australie,
le Canada, le Mexique et le Royaume-Uni, c’est à Bali que se déroulera la prochaine session. Qualifié
comme l’une des compétitions les plus éprouvantes au monde par leurs promoteurs, ce défi
sportif sert avant tout à tester la force physique et mentale des participants. C’est un parcours
d’obstacles dans la boue dessiné sur 16 à 20 km que l’on fait en solo ou en équipe. Dans cette
épreuve pas de perdants ou de gagnants, pas de chronomètre ni de prix à la fin du parcours.
C’est avant tout une expérience unique d’épreuve sur soi et de souvenirs inoubliables, entre fête
foraine et jeux d’Intervilles pour « bouseux coriaces » comme son nom l’indique. Les spectateurs
sont aussi bienvenus pour soutenir les courageux participants.
Tough Mudder à Jimbaran Hijau, Jl. Karang Mas Sejahtera, Jimbaran. Inscriptions : 1 495 000rp
pour les résidents/2 495 000rp pour les étrangers, www.toughmudder.id
Propos recueillis par Socrate Georgiades
GOLF : AFFUTEZ VOTRE SWING
POUR LA BALI NATIONAL NATION’S CUP
Représente ta nation et sois le « best of the best » ! Le 17 septembre
p r o c h a i n ve r r a
ce t te co u p e s e
dérouler au Bali
National Golf Club.
Une compétition
destinée avant tout
aux fans de golf et
non aux pros et qui
rassemble plusieurs
nations. Le but est
simple, les joueurs
d’un même pays
forment une
équipe. Le score
de votre nation est
la moyenne de tous
les « Stableford
Scores » (méthode
de décompte des
points lors d’une
partie de golf) pour
tous les joueurs de
votre pays. Le pays avec le plus haut score remporte la coupe du Bali
National Nation’s Cup. Attention, s’il y a un nombre insuffisant de
joueurs par pays, ces joueurs représenteront le « reste du monde ».
L’enregistrement des équipes se fera à midi et sera tout de suite suivi
par le début de la compétition à 13h. A 18h, les participants pourront se
détendre autour d’un dîner avant de recevoir leurs prix à 19h. N’oubliez
pas de vous inscrire avant le 14 septembre. Un million et demi de roupies
par compétiteur.
Bali National Nation’s Cup, le 17 septembre,
au Bali National Golf Resort, Nusa Dua. Tél. (0361) 771 791.
[email protected],
www.balinational.com
Maelle Anton
DANS LE CRATERE
DU BATUR EN LAND CRUISER
Expedition Bali, une entreprise créée en 2012 par le Russe Roman Denisenko
organise essentiellement des tours en jeeps dans des endroits pittoresques au
nord de l’île. Plusieurs circuits sont proposés. « Autour du volcan », d’une durée
de trois heures, « Sur la lave », d’une durée d’une heure et demie, ainsi que la
randonnée matinale au sommet du Mont Batur pour admirer le lever du soleil. En
option, vous pouvez prendre le transfert aller-retour depuis votre hôtel jusqu’à
Kintamani, la baignade dans les sources chaudes, le déjeuner et l’hébergement
à Toya Devasya Resort & Spa ou le losmen local. Enfin, le dernier tour proposé
les samedis, « Beach Classic Tour », vous permet de découvrir les plages du sud
tels que Padang Padang ou encore Melasti en voitures vintage, Chevrolet Impala
ou Volkswagen Kombi. Pour avoir des images de votre balade, vous pouvez
embaucher un photographe professionnel qui vous prendra en photos tout au
long de la journée. J’ai choisi d’essayer le tour « Autour du Volcan » avec les extras
et de vous faire part de mon expérience.
A sept heures du matin, le chauffeur arrive en bas de mon losmen pour m’amener
à Kintamani. Cet Indonésien originaire de Kintamani était très agréable et,
parlant un anglais fluide, il m’a beaucoup instruite sur la culture, les coutumes, les
cérémonies et la mentalité balinaises tout en soulignant les particularités et les
différences de sa région natale. Arrivée sur place vers dix heures, je suis accueillie
par le patron d’Expedition Bali, le guide local, le photographe et deux autres
personnes qui ont décidé de faire le même parcours que moi. Avant d’entamer la
journée, on me propose gentiment du café et des biscuits pour le petit-déjeuner.
Vers onze heures, nous nous installons dans deux classiques Toyota Land Cruiser
pour partir à la découverte de Kintamani et du Mont Batur. Le premier arrêt de
notre trajet est une grotte en plein village recouverte de chauves-souris. Des
milliers ou même des dizaines de milliers de bêtes volaient au-dessus de nos têtes,
visiblement dérangés par notre présence. Image impressionnante car, d’après le
guide, c’est l’unique endroit à Bali où la concentration de chauves-souris est si
importante.
Deuxième étape de notre parcours, le lieu sacré du village avec la vue sur l’arbre
vieux de mille ans quasiment encastré dans la roche avec le temps. Le guide
nous propose de prier dans ce lieu pour s’imprégner de l’atmosphère qui y
règne. Mon principal ressenti de ce début de voyage est fait de… différences.
Différences avec les endroits comme Kerobokan, Seminyak ou même Ubud où
l’on voit énormément de touristes ainsi que des commerces. Kintamani respire
encore la culture balinaise, on y voit que des habitants du cru, les commerces de
souvenirs sont inexistants et les maisons exclusivement traditionnelles. Les gens
nous saluent dans la rue ou au contraire nous dévisagent d’un regard étonné, voire
méfiant. On passe rapidement dans le temple Pura Bukit Mentik avant de sortir
complètement du village et de
monter sur la lave. La quantité
de lave est impressionnante,
ces pierres noires recouvrant la
terre sont là depuis l’éruption
de 1963.
Je me rends compte qu’il est
difficile de marcher sur ces
pierres coupantes et impossible
de passer avec une voiture
ordinaire. Ces grosses jeeps
semblent être le moyen le
plus approprié pour mieux
se rapprocher de l’endroit et
observer les paysages. Après
une session photos nous
repartons en direction du village
pour le déjeuner et les sources
chaudes. Nous passons donc
à Toya Devasya Resort & Spa
pour continuer notre journée.
L’hôtel est plutôt joli avec une
vue magnifique sur le lac et le
volcan, le nasi goreng est bon
mais la propreté reste à améliorer. Les toilettes sont sales et les vestiaires ouverts.
En revanche, les sources chaudes sont très agréables et permettent de profiter
pleinement du moment. Vers seize heures, le propriétaire nous propose d’essayer
le canoë sur le lac. Un extra à faire si vous avez le temps, mais protégez-vous d’une
veste ou d’un pull car il fait très froid au milieu du lac. Enfin, la journée se termine
par une petite promenade dans le village, photos avec les habitants et adieux
plutôt chaleureux.
L’impression de cette journée est globalement positive. J’ai pu voir un village
traditionnel avec des paysages magnifiques, des endroits exceptionnels qu’on ne
peut observer nulle part ailleurs tout en restant dans le confort, ainsi qu’une bonne
organisation de cette entreprise de randonnées touristiques qui a permis le bon
déroulement de ma journée. Si vous êtes tenté par la même expérience, ou rêvez
d’organiser un shooting photo, ou un mariage plutôt discret au sommet du Mont
Batur, vous pouvez les contacter sur WhatsApp au 081 999 083 841.
Les prix varient entre 25 et 135$ selon les extras et le tour que vous choisissez.
Iryna Kuderska
Pour plus d’information, rendez-vous sur le site www.expeditionbali.com
30
CUISINE
N°136 : septembre 2016
UN PETIT DIM SUM JALAN PANTAI BERAWA, YUMMY !
Il y a de plus en plus de Dim Sum à Bali, c’est peut-être lié à l’augmentation des
touristes de l’Empire du Milieu ou tout simplement un goût croissant pour ces petites
bouchées vapeur. Le test de ce genre de resto, c’est le hakao, la bouchée à la crevette.
En général, on vous en sert des surgelées, bien molles, sans goût. Et là, le bonheur,
c’est simple comme un hakao avec une crevette croquante, bien frais, goûteux. On
attaque le reste, tout aussi bon, frais, ferme, savoureux. On vous conseille le cantonese
wotie, une sorte de gyosa à la chinoise, très bonne tenue ainsi que les fried dumpling
noodles, un vrai régal ! La déco est originale, résolument moderne ; seul petit hic, le
resto a ouvert ses portes sans avoir achevé la formation de son personnel, il y a encore
quelques progrès à faire mais on les encourage. Voilà, une bonne adresse de quartier
comme on les aime, rien de prétentieux et des prix bien serrés, rarement plus de
22 000 la portion ! En partant, le manager nous a remercié en italien, il semble faire
partie de l’équipe de la Trattoria, et c’est toujours rassurant de voir qu’un professionnel
de la restauration n’est pas obligé de se cantonner aux plats de ses origines s’il sait s’entourer de professionnels
en cuisine, ce qui est vraiment le cas.
Dim Sum House, Jl. Pantai Berawa, Canggu (à deux pas de Warung Goûthé qu’on ne présente plus, la
révélation de l’année!)
VOUS CHERCHEZ UN BON RESTAU
INDONESIEN A L’AIR LIBRE, SUR L’EAU ET EN
PLEINE VILLE ?
Il y a 8 ans, quand j’avais essayé à ses origines
ce restaurant situé jalan Nakula, construit autour
d’un plan d’eau artificiel, la cuisine ne m’avait pas
du tout convaincu et il semble qu’entre-temps le
propriétaire et le management aient changé. Cet
établissement propose une très bonne cuisine sundanaise et quelques spécialités d’ailleurs, le service est très pro et
l’endroit a bien évolué, c’est beau et propre. Vraiment un endroit où on peut emmener des amis ou de la famille en
visite pour leur faire découvrir les richesses de la cuisine de Java-Ouest dans un beau cadre. Parmi les plats qui ont
vraiment retenu notre attention et soulevé l’enthousiasme de nos convives indonésiens : le karedok exceptionnel et
l’urap ; parmi les 5 sambal, celui à la mangue ; le gurame nyat nyat, très parfumé ; et les crevettes grillées lecker super.
Bale Udang Mang Enking, Gubuk Mang Engking, Jl. Nakula Denpasar. Tél. (0361) 88 22 000, www.baleudang.com
ET SI ON LUNCHAIT VEGETARIEN DANS UNE PETITE HUTTE OMBRAGEE ?
Shady Shack, c’est un nouveau restaurant végétarien qui a ouvert dans la petite
perpendiculaire nouvellement asphaltée qui suit Deus Ex Machina à Canggu.
C’est nouveau et il faut batailler pour avoir une place. C’est beau tout plein,
tout comme il faut, tout végétarien, tout féminin, avec des belles couleurs, des
belles pailles en papier coloré mais c’est peut-être quand même une
place à éviter si vous traversez un moment de déprime parce que vous
avez plus de 19 ans et demi et que vous vous sentez vieille et moche !
Côté assiette, c’est donc très coloré et il y a des saveurs intéressantes,
peut-être un peu expérimentales pour avoir envie d’y retourner mais
ça vaut au moins la peine d’y tremper sa fourchette. A noter quand
même une très bonne lasagne aux aubergines sans pâtes, ni au blé,
ni sans gluten, à 80 000 rp, un peu cher quand on se rue à peine sorti
du restaurant chez Monsieur Spoon pour se caler la dent creuse !
The Shady Shack Bali, Jl. Tanah Barak n°53, Canggu
HIGH TEA ET KERONCONG
A BIKU LE DIMANCHE
APRES-MIDI, DEPAYSEMENT
ASSURE !
On ne présente plus Biku, une institution de Jl. Petitenget dont la propriétaire d’origine australienne
est mariée à un prince d’Ubud. On aime ce lieu pour
son ambiance à toute heure du jour, ses antiquités,
son décor, son jus de curcuma, son fish and chips,
ses plats indiens et indonésiens et surtout, son high
tea. Le high tea, c’est la grande tradition anglaise
du thé accompagné des sandwiches au concombre
et de scones à la confiture de fraise et à la crème
fouettée. Eh oui, c’est marrant comme en vivant
à Bali, on s’intéresse à tout et on prend même
un immense plaisir à se mettre dans la peau d’un
Anglais en train de se faire expliquer l’art du thé par
une jolie serveuse balinaise cintrée dans sa kebaya.
Biku, c’est l’endroit de Bali qui propose le plus large choix de thé, je ne saurais
que vous conseiller de commander un oolong, c’est celui dont le service est
le plus spectaculaire sur son plateau en teck. Vers 16h le dimanche ; vous
aurez la chance d’écouter un orchestre de keroncong. Ukulele, cavaquinho,
contrebasse, violon, ce sont les navigateurs portugais du 16ème siècle qui ont
importé ces instruments et cette musique qui a évolué au fil des siècles et
trouvé son répertoire surtout à Java.
Biku, Jl. Petitenget n°888, Kerobokan
Socrate Georgiades
32
N°136 : septembre 2016
33
agenda culturel
<Du 24 au 30 septembre>
Pour sa 10ème édition, la Balinale ne connait pas de limites
« No Boundaries » ou quand il n’y a pas de limites à la créativité et aux moyens d’expression,
sera le thème de cette édition du seul et unique festival annuel de cinéma de Bali. Comme
d’habitude, la Balinale rassemble des réalisateurs étrangers et indonésiens invités à faire
découvrir leurs créations. Plusieurs documentaires, fictions ainsi que des courts-métrages
seront diffusé au théâtre Cinemaxx Lippo Mall Kuta tout au long de la dernière semaine de
septembre. Les participants pourront profiter des séances de diffusion mais aussi participer
à des ateliers de montage, des séminaires et des forums de discussion dédiés au monde du
cinéma. N’oublions pas non plus les premières suivies de leurs fameuses cocktails parties…
Cette année le festival a aussi l’honneur de recevoir plusieurs figures gouvernementales pour
féliciter les efforts fournis par l’organisation de ce désormais célèbre festival dans la promotion
de la culture indonésienne et le tourisme à Bali. Enfin, cette année encore, le choix du public
sera pris en compte dans la remise des récompenses qui aura lieu le 30 septembre.
Théâtre Cinemaxx, Lippo Mal Kuta, Jl. Kartika Plaza, Kuta.
Tickets en vente sur www.balinale.com
<Du 16 juillet au 18 septembre>
Hommage à Murni, une artiste controversée et taxée de « pornographie » de son vivant
I Gusti Ayu Kadek Murniasih aurait eu 50 ans en juillet dernier. Plusieurs créations de cette artiste provocatrice sont exposées
à Sudakara Art Space, une galerie de Sanur qui tente de s’imposer sur la scène de l’art contemporain avec un certain succès
ces derniers temps. Il est temps de reconnaitre que cette peintre décédée en 2006 a marqué un tournant dans l’art balinais.
Incomprise, souvent critiquée, elle exprimait à travers ses tableaux la liberté et la fin
des tabous sexuels en peignant les parties intimes du corps humain. L’exposition
intitulée « Celebrating Murni » met en place non seulement les plus célèbres
tableaux de l’artiste mais rassemble aussi les créations de quinze autres artistes
locaux rendant hommage au style de Murni. On note les spectaculaires moulages
de vulves en céramique exposés dans une balance de l’installation de Mella
Jaarsma. Le thème de l’exhibition a ainsi pour but d’inspirer et de donner une autre
vision de l’art à Bali et apporte définitivement un vent de fraîcheur débridé dans un
milieu habituellement un peu plan-plan !
Sudakarta Art Space - Sudamala Suites & Villas,
Jl. Sudamala n° 20, Sanur, du lundi au samedi de 9h à 18h,
www.sudakaartspace.com
Follow us on :
Teckococo Furniture Design & Manufacture
<Du 1er au 30 septembre>
Le mois de la culture soufie, « Outside In, Inside Out » à Paradiso Ubud
Septembre est le mois de l’art et de la culture soufie à Paradiso Ubud. Le centre culturel propose le travail
d’une famille venue de Turquie présenter le Tumata Sufi Group du Dr Rahmi Oruç Güvenç. C’est d’abord
une exposition d’art soufi avec les photos extraordinaires de derviches tourneurs capturés par la caméra
d’Andrea Azize Güvenç, l’épouse de Maître Oruç, et les peintures traditionnelles, dont la technique remonte
au XIIIème siècle au Turkestan, réalisées par Suyumbike Güvenç, la fille de Maître Oruc.
Créé en 1976, Tumata explore le répertoire, les instruments et danses de la musique turque et leur application
dans la thérapie de musique. Il donnera un spectacle exceptionnel de musique shamanique et danses soufies
le vendredi 9 septembre à 20h (entrée 150 000rp) et animera un atelier de « thérapie du mouvement » le
lundi 11 septembre de 13h à 16h (frais de participation 200 000rp)
Cet atelier présentera la musique et les danses des anciennes traditions de guérison de l’Asie Centrale et les
origines de la spiritualité profonde du Soufisme Islamique. La très ancienne thérapie de musique orientale
est un système de traitement éprouvé et documenté depuis plus de 1000 ans. Ecouter, chanter, se déplacer,
méditer et tourner seront les étapes successives du séminaire, pour se rapprocher et ressentir l’étincelle
divine, pour revenir à une harmonie intérieure et à l’équilibre du corps, de l’esprit et de l’âme.
Paradiso Ubud, Jl. Gootama Selatan, Ubud. Tél. 085 737 614 050.
Exposition du 1er au 30 septembre, concert vendredi 9 septembre, atelier lundi 11 septembre
<Du 27 septembre au 11 décembre>
Irène Hoff, entre symbolisme traditionnel et expression moderne
L’exposition intitulée « Dreamworld » de la Danoise Irène Hoff aura lieu du 27 septembre au 11 décembre au Pullman Bali Legian.
Cette jeune artiste a commencé à peindre au Vietnam alors qu’elle occupait un poste dans le design des produits dans une
entreprise locale. Comme elle dit d’elle-même : « J’ai appris par moi-même. Ça vient du cœur, je n’ai pas appris ça à l’école, cela
explicite juste ma personnalité et mon vécu ». Ses peintures sont souvent un mélange entre les collages et le dessin au sens
propre. C’est surtout le mélange des techniques qui rend ces créations uniques. Pour cette exposition, Irène Hoff a collaboré
avec plusieurs artistes mondiaux ainsi que des artistes balinais. C’est la croyance que le travail collectif peut ouvrir des nouveaux
horizons et nouvelles directions dans l’art qui les ont amenés à travailler ensemble. Durant le vernissage le 27 septembre, des
invités spéciaux seront présents afin de soutenir le style de l’artiste, tels que les représentants de la marque de vêtements basée
à Londres Miss Milne ou encore le coiffeur star Rob Peetom.
Pullman Bali Legian Nirwana, Legian.
Pour les invitations, envoyez un courriel à [email protected]
ou appelez 081 138 503 87
<Tous les mercredis et jeudis à Ubud>
L’hommage au monde du sport et au cinéma français à BlackBeach
Ce mois-ci, encore profitez des soirées de cinéma à thème dans le restaurant-cinéma d’Ubud. Les mercredis de septembre seront
consacrés aux films sur l’univers sportif et les jeudis vous pourrez visionner des films français des années 2010. Les films seront
diffusés en version originale avec les sous-titres anglais. Mercredi 7 septembre : « Nadia » (1984, réalisateur Alan Cooke), l’histoire de
la vie de la gymnaste roumaine Nadia Comaneci, championne olympique en 1976. Mercredi 14 septembre : « Cool Running » (1993,
réalisateur Jon Turteltaub), le film sur la première équipe olympique jamaïcaine de bobsleigh. Mercredi 21 septembre : « Cinderella
Man » (2005, réalisateur Ron Howard), l’incroyable destin de Jim Braddock, un des plus grands boxeurs des années 1930.
Mercredi 28 septembre : « Invictus » (2009, réalisateur Clint Eastwood), le film qui retrace la création de la première équipe de rugby
de l’Afrique du Sud au lendemain de la fin de l’apartheid. Tous les jeudis du mois retrouvez aussi : « Comme un avion » comédie de
Bruno Podalydes; « Marie Heurtin », film biographique de Jean-Pierre Ameris ; « La French » avec Jean Dujardin et Gilles Lellouche,
de Cédric Jimmenez ; « Les beaux jours », mélodrame de Marion Vernoux.
BlackBeach, Jl. Hanoman n°5, Ubud, Tél. (0361) 97 13 53. A partir de 20h tous les mercredis et jeudis. Entrée gratuite.
Iryna Kuderska
Jl. Pura Petitenget 110x Kerobokan Bali | Tél: +62 361 4730 170 | mail.teckococo.com | www.teckococo.com
34
N°136 : septembre 2016
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LES NYCTALOPES
le billet
de Didier Chekroun
DU COQ-A-L’ANE
Maintenant que la saison est finie, nous
pouvons enfin nous la jouer franc-jeu : ouf,
ils sont partis ! Il ne vous aura pas échappé
en zigzagant de bars en clubs, des abat-jour
m’as-tu-vu de Shanghai Baby aux bas-fonds de
Sky Garden que le tout-Bali ne s’exprimait en
août que dans la langue de Molière. C’est avec
un léger haut-le-cœur que je me suis retrouvé
face-à-face avec tout ce que la Gaule possède
de rabat-joie, faux-culs, pince-sans-rire, tire-auflanc, fouille-merde, gagne-petit et pète-secs.
Quel remue-ménage ! Les mêmes poussemégots que vous croiserez sur les tire-fesses
de Courchevel. Un bric-à-brac de casse-pieds
sans-gêne qui, en un tour de passe-passe,
quittent leurs après-skis pour faire du hors-piste
va-nu-pieds sur nos plages, pêle-mêle au milieu
des bernard-l’hermite.
Pour ces Messieurs, la garde-robe, c’est chemise
blanche passe-partout ou costard deux-pièces.
En accessoire bling-bling indispensable, le 4x4
de location tape-à-l’œil et le cure-dent à la
bouche. Ça discute gagne-pain, lance-missiles,
cyclo-cross ou bas nylons. Pour ces Dames, c’est
boubou cache-misère, couvre-chef et baiseen-ville. Devant un méli-mélo de mahi-mahi
et pili-pili en amuse-bouche, elles s’adonnent
à leur passe-temps favori entre deux recettes
de leur quatre-quarts étouffe-chrétien : pourrir
les staffs balinais, souffre-douleur pourtant
payés au lance-pierre. Pour la police, au gardeà-vous derrière les dos-d’âne, c’est branle-bas
de combat : la saison des pots-de-vin est
o u v e r t e ! A u milieu des embouteillages,
pare-chocs contre pare-chocs, ils traquent les
porte-monnaie des voitures et deux-roues horsla-loi. Et tant pis pour le sans-le-sou ric-rac !
A Ling-Ling, une grande gueule gratte-papier
savoure un en-cas et frime sur son soi-disant
trois-mâts à St-Tropez. En réalité, il a confondu
avec son deux-pièces à Saint-Ouen. A Old
Man’s, une cagole marseillaise casse-bonbons
et belle comme un lave-vaisselle d’entre-deuxguerres, ramènerait bien en hors-d’œuvre
un jeune Big Mac californien pour danser un
fox-trot façon croque-monsieur en huis-clos.
Sauve-qui-peut ! Au Bahiana, un playboy
boute-en-train du Plessis-Robinson joue son
va-tout et offre des Tic-Tac clopin-clopant à
une danseuse de tango en espérant un rendezvous galant. Après avoir tenté cahin-caha un
bouche-à-bouche, un mari jaloux, les oreilles
en rase-mottes et le nez en trompe-l’œil, surgit
de nulle-part et lui signale que pour sa femme,
c’est ni libre-service, ni libre-échange. Notre
Don Juan à la mords-moi-le-nœud fait alors
volte-face et finit à Mixwell en tête-à-tête, puis
en tête-à-queue avec un lady boy fan de sautemouton. Avec si peu de savoir-faire, ce bon-àrien terminera les fesses au bain-marie en guise
de réveil-matin.
Heureusement, nos compatriotes en vacances
ne sont pas tous des traine-savates. Beaucoup
font preuve de savoir-vivre et savent profiter
du bien-être que peut procurer Bali. Mais le
public aoûtien est mi-figue mi-raisin. En France,
avec le ras-le-bol des sans-dents, sans-emploi,
sans-papiers ou sans-abris, les gens deviennent
fâchés, fauchés, fichés, fichus ou fachos ! Ici,
c’est la fête sans arrière-pensées que nous
aimons, pas la mort-aux-rats ! Car si ceux qui se
lèvent tôt ont de l’avenir, ceux qui se couchent
tard ont des souvenirs!
Jalan Raya Seminyak No. 19 - Seminyak Bali
www.laurentleger.com
IMMOBILIER
AVOCAT
NOTAIRE
IMB
VISA
L’agence Kibarer Property vous informe :
Une bonne nouvelle pour commencer puisque le marché reprend ! Nous vous l’annoncions
il y a quelques temps déjà, mais nous pouvons désormais bel et bien confirmer la belle
reprise des investissements à Bali.
Pourquoi ? Grâce à la « tax amnesty » s’élevant à seulement 2%, instaurée par le président
Jokowi. En effet, en payant cette taxe, les Indonésiens sont autorisés rapatrier leur argent
« non-declare » en Indonésie, les investisseurs sont de retour.
Si vous souhaitez également investir dès maintenant à Bali, voici les délais nécessaires
auxquels vous attendre.
Si vous souhaitez acheter une villa ou un autre établissement déjà construit :
Comptez environ une semaine pour vérifier auprès d’un notaire les due diligence. Cette
étape est essentielle afin de vous assurer que les documents rattachés à votre futur bien
sont en ordre. Puis, la transaction prend le temps que l’argent nécessaire à l’achat soit
débloqué.
Si vous souhaitez acheter un terrain :
Il est nécessaire de vérifier auprès du cadastre indonésien que le terrain est constructible.
Une journée est suffisante. Puis, il vous faudra obtenir un permis de construire avant
de débuter la construction. Cette étape prend généralement autour de 3 mois. La
simultanéité entre cette demande et le début de la construction est tolérée mais parfois
risquée ! En effet, votre terrain peut changer de statut en cours de route et devenir une
zone verte protégée et inconstructible. Il faut donc faire attention dans certaines zones.
Enfin, il faut prévoir entre 8 à 12 mois de temps de construction. (5 dans le cas d’un joglo
préconstruit).
Sachez d’ailleurs que Kibarer Property propose en ce moment des constructions a 20% en
dessous du prix du marche avec un rendement locatif très intéressant jl. Drupadi/Oberoi.
Deux recommandations pour terminer :
•
Choisissez votre constructeur en vous appuyant sur les témoignages de ses anciens
clients.
•
Durant les travaux, pensez à prendre des assurances afin d’être remboursés en cas
d’incendie, d’inondation…
Alban Kibarer
Taille terrain : 7,5 are
Taille construction : 364 sqm
Statut : LEASEHOLD
Prix IDR : 5 627 000 000
Code : VL 1300
Chambres : 4
Localisation : CANGGU
Prix Euro : 376 763
Taille terrain : 4 are
Taille construction : LAND
Statut : LEASEHOLD
Prix IDR : 1 680 000 000
Code : MARCO2
Chambres : Localisation : SEMINYAK
Prix Euro : 112 486
Taille terrain : 7,15 are
Taille construction : 400 sqm
Statut : LEASEHOLD
Prix IDR : 6 156 600 000
Code : VL0665
Chambres : 5
Localisation : CANGGU
Prix Euro : 412 223
Taille terrain : 5,5 are
Taille construction : 0
Statut : LEASEHOLD
Prix IDR : 3 400 000 000
Code : VL0654
Chambres : 4
Localisation : CANGGU
Prix Euro : 227 651
Taille terrain : 7,4 are
Taille construction : 220 sqm
Statut : LEASEHOLD
Prix IDR : 4 303 000 000
Code : VL 0557
Chambres : 4
Localisation : BATU BELIG
Prix Euro : 288 113
Taille terrain : 4 are
Taille construction : 200 sqm
Statut : LEASEHOLD
Prix IDR : 4 950 000 000
Code : AL001
Chambres : 3
Localisation : SEMINYAK
Prix Euro : 331 433
Taille terrain : 15 are
Taille construction : LAND
Statut : LEASEHOLD
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Taille terrain : 17.1 are
Taille construction : 551 sqm
Statut : FREEHOLD
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