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INSEAD Alumni Association France news n°61 - février 2004 - 2,3 € 6, rue Médéric - 75017 Paris Tel : 01 42 12 09 01 - Fax : 01 40 54 72 61 email : [email protected] Bientôt Rendez vous mensuels des INSEAD 1er mercredi du mois Paris : sans réservation Lieu : l’Écluse de 19h à 21h au sous-sol 15 place de la Madeleine, Paris 8ème 2ème jeudi du mois Seine-et-Marne : sans réservation Lieu : L’Aigle Noir à 19h 27 place Napoléon Bonaparte, Fontainebleau 2ème vendredi du mois Lyon : Déjeuner avec réservation au plus tard la veille au 04 78 37 21 92 Lieu : Cercle de l’Union, 27 place Bellecour 3ème lundi du mois Groupe Nord Lieu : La Part des Anges, de 19h à 21h 50 rue de la Monnaie, Lille Contact : Éric Guiot, [email protected] À ne pas manquer Mercredi 3 mars Club CFO Jacques Bonifay (MBA 94-2), président du directoire de Transatel “Sans argent, face à un marché à créer... est-il encore possible de se développer ?” Lieu : Café Bleu Lanvin, Paris 8ème à 8h30 Mercredi 10 mars Petit-déjeuner BBB Assurance vie et PERP Lieu : BBB, Paris 9ème à 8h30 Club Telecom Jean-Louis Constanza (MBA 89-1), Pdg de TÉLÉ 2 France Lieu : Café Bleu Lanvin, Paris 8ème à 8h30 Jeudi 11 mars Atelier “Se mettre à son compte” animé par Joseph Machiah (MBA 90-1) Lieu : Paris 17ème à 18h30 Petit-déjeuner mensuel Wharton Christophe Ginisty, dg et fondateur de Rumeur Publique (www.rumeurpublique.fr) Lieu : Fauchon, Paris 8ème à 8h30 Édito Nos services se globalisent Progressivement les efforts de l’Alliance IAA / INSEAD pour mettre en place des services centraux qui reprennent, étendent et améliorent des services de certaines Associations – dont la nôtre – voient leur concrétisation. L’année dernière, c’est la plateforme Carrières qui a migré sur un site global ouvert à tous les Anciens dans le monde, membres d’une Association nationale, et dont la forme s’est améliorée pour devenir un site dédié aux Anciens digne de nos attentes et de nos « inputs ». Les chiffres publiés dans la Newsletter de janvier montrent clairement l’ouverture internationale que cela nous a apporté — 49 % d’offres hors France au 8 décembre 2003. Par ailleurs, le nombre d’offres a été multiplié par 4 en un an alors que les offres reçues dans la plupart des Associations des grandes écoles françaises baissaient d’environ 10 %. Depuis décembre 2003, Amphi, le nouveau site web des Anciens est en pré-lancement, pour une période qui doit permettre de recueillir nos remarques et de corriger les défauts « de jeunesse ». Reprenant la base des anciens sites qui permettaient de recueillir et gérer les informations sur chacun d’entre nous, et que nous tenions à des niveaux différents (Associations, IAA, INSEAD), Amphi ouvre des services importants : • Niveaux d’informations importants avec la capacité de moduler la diffusion de ces informations • Capacité de recherche multicritères • Web sites par promotion • Informations personnelles (Alumni Notes) • Information commerciale ou publicitaire sur nos activités professionnelles (Business Exchange) • Lifelong Learning avec : - Des cours en ligne - INSEAD Knowledge : accès aux publications et travaux des professeurs - Library Services on Line : accès à plus de 3000 journaux économiques, livres, etc… • Career Services donnant le lien vers le site Carrières et la possibilité de souscrire aux sites Carrières d’Harvard, de Kellogg et de Stanford • Venture Network : site d’échange pour tous les acteurs de la création et reprise d’entreprise • Information sur les événements de l’INSEAD et des autres NAA. Nous avons tous l’opportunité, avant le lancement officiel, de faire nos remarques permettant d’améliorer ce service. Profitons-en ! Pendant ce temps, notre Association continue à évoluer. Mayalen nous a annoncé qu’elle avait un projet professionnel différent et qu’elle souhaitait quitter l’Association. Éric va gérer ce changement en s’assurant que le service rendu reste aussi bon pendant la transition qu’actuellement. Le premier invité du Business Club est confirmé, et tous les autres Clubs ont démarré l’année avec leur enthousiasme habituel. Dans la prochaine Newsletter nous ferons un point, comme cela nous a été demandé lors de l’AG, sur la répartition des rôles entre les membres du Bureau et Éric de Beauvoir, directeur de l’Association. Nous vous parlerons également de la campagne de l’IAF et de l’initiative des étudiants MBA pour faire revenir les entreprises sur le campus de Fontainebleau. Jean-Philippe Grosmaitre (MBA 99-1) Jean du Lac (MBA 85-1) Samedi 13 mars Séminaire Gestion de Carrière “Conseil pour (ne pas) gérer sa carrière” animé par Bernard de la Hosseraye Lieu : Association, Paris 17ème à 10h00 suite en dernière page Pensez à renouveler votre cotisation avant le 1er mars afin d’éviter l’interruption des services de l’Association Media & Entertainment Robin Leproux, directeur général de RTL Robin Leproux a pris la responsabilité du pôle radio français de RTL Group le 2 janvier 2001. Vice-président du directoire du groupe M6 depuis mai 2000, il dirigeait les filiales M6 Interactions et M6 Thématique. Il a notamment défini la stratégie internet du groupe, qui a conduit à la création de M6 Web. Robin Leproux a rejoint M6 en 1992 pour lancer les activités de diversification. Diplômé de Sup de Co, il a commencé sa carrière chez Procter&Gamble, avant de rejoindre Polygram en 1985, dont il devient directeur général, après avoir lancé la division Projets spéciaux. La radio, un marché très concurrentiel, dominé par quatre acteurs Généralistes / musicales : un difficile modèle économique L’offre radio est large et de qualité. Une cinquantaine de stations sont présentes sur la bande FM. Le consommateur écoute en moyenne 4 à 5 radios présélectionnées, incluant des petites stations bien ciblées en terme de programmation. Les ressources des stations sont issues à 80% de la publicité, ce qui induit une forte compétition pour la commercialisation des espaces et le maintien des parts de marché - à la différence du secteur de la télévision, où deux acteurs privés se partagent 75% du marché publicitaire. Quatre acteurs principaux, dont trois privés, dominent le paysage radiophonique français : Radio France, NRJ, Lagardère et RTL. Le secteur public est représenté par Radio France, financé par la redevance. Avec des marques fortes - France Inter, France Info — le groupe bénéficie d’une couverture exhaustive du territoire et dispose d’un effectif pléthorique — grand avantage dans le domaine de l’information. NRJ est une entreprise dynamique, affichant de belles performances avec Chérie, Nostalgie et Rires et Chansons ; jouant plutôt sur « la force et le combat que la finesse », elle sait manœuvrer sur le terrain commercial et en matière de lobbying. Le groupe Lagardère possède Europe 1, Europe 2 et RFM ; les deux radios musicales du groupe ont fait l’objet d’une forte relance il y a deux ans, avec renfort d’affichage et de communication TV, pilotée par Christophe Sabot, transfuge de NRJ. À la différence de la télévision, où les coûts varient fortement selon la politique d’achats (films, sports, formats spécifiques), la radio est un métier de coûts fixes, constitués essentiellement par le coût standard de la grille. Les radios musicales sont structurellement plus rentables : RTL2, qui s’appuie sur une ligne éditoriale pop rock et cible « les 25/35 ans, actifs/urbains/qui consomment », est en France la plus profitable. Les radios généralistes offrent une puissance média mais supportent des coûts de production élevés, du fait notamment des impératifs de couverture d’information proches de ceux du service public. Europe 1 est à l’équilibre avec une audience à 8 points, RTL à 12 points dégage une marge importante pour une station généraliste. Les radios généralistes privées subissent la concurrence directe du service public, sans avoir une couverture géographique équivalente (RTL ne couvre que les deux tiers du territoire en FM). Pour Robin Leproux, il existe une distortion de concurrence sur la bande FM, car le développement ne fut pas organisé selon une approche commune, chaque opérateur radio ayant défendu ses intérêts spécifiques (notamment les indépendants, qui constituent aujourd’hui la deuxième force concurrente aux généralistes, après le service public). À ce titre Robin Leproux a rappelé son rôle d’intervention auprès des pouvoirs publics pour éviter la domination de couverture d’une seule radio généraliste de service public. Le groupe RTL a connu une grande crise en 2000, ayant eu la « fausse bonne idée » de vouloir rajeunir la radio « phare » RTL. Cette marque historique, bénéficiant d’une forte image et d’une position incontestée de leader depuis 35 ans, était considérée comme « intouchable ». La décision d’écarter les animateurs Philippe Bouvard, puis Julien Lepers et Fabrice, a été un échec, sanctionné par une forte baisse en parts d’audience (deux points tous les deux mois, de septembre à décembre). Cet épisode, devenu un cas de marketing, souligne qu’il ne faut pas se fâcher avec un artiste tel que Philippe Bouvard, compte-tenu de ses relais d’influence, notamment dans la presse. En réponse, le groupe a eu pour objectif de restaurer l’image de la station, tout en s’efforçant de la « déringardiser ». Aujourd’hui RTL représente en audience 12 % du marché, suivie de France Inter à 10,5 %, puis de NRJ et Europe1 à 8 %. Nostalgie et Chérie sont également bien placées, le reste du paysage radiophonique demeurant atomisé. Le développement commercial comme vecteur de rentabilité Le « business model » de la radio explique l’enjeu de la valorisation de l’audience (objet de récentes polémiques, suite au classement des radios) pour la commercialisation des espaces publicitaires. Le rôle des équipes commerciales auprès des clients annonceurs et des agences publicitaires est critique car ceux-ci sont généralement moins intéressés par les espaces radio. Comparés à d’autres médias, le volume global de ce secteur et la marge demeurent faibles. Pour Robin Leproux le développement commercial passe par l’intégration de nouveaux annonceurs (agro-alimentaire, « lessiviers ») et par un travail d’individualisation des tarifs valorisant le positionnement de la station, la qualité d’écoute ainsi que la place de l’espace vendu dans un groupe de spots. Une radio bien positionnée et respectant sa promesse de contenu garantit une écoute continue, de qualité (jusqu’à 1h10). Démontrant le cercle vertueux programmes/revenus publicitaires, Robin Leproux reconnaît la valeur des journalistes et des « signatures », qui proposent des rendez-vous attirant les auditeurs. Pour lui, la forte qualité des programmes de RTL, notamment grâce à une équipe de 110 journalistes présents dans le monde entier, a permis de fidéliser les auditeurs et d’augmenter les tarifs de 40 % en prime time au cours de l’année. La station a retrouvé son niveau d’avant la « crise RTL », dégageant en 2002 un résultat de 37 millions d’euros. Robin Leproux rappelle qu’il avait donné comme condition à son arrivée à RTL de conserver le budget des programmes et les effectifs. Pour moderniser la station, Robin Leproux a fait le choix d’une évolution éditoriale mesurée. Le sport a été reprogrammé, avec notamment une offre « football ». Sous l’impulsion de Noël Couedel, « patron » de l’information, l’accent sur la cible « actifs » a été renforcé à travers un ton Rectificatif Dans la Newsletter de janvier 2004, nous avons publié le compte rendu du petit déjeuner Club Telecom avec Élie Cohen interviewé par Annie Kahn (MBA 83-1), journaliste au Monde. Au lieu de signer ce compte rendu du nom de son auteur, Christophe Faurie (MBA 93-1), nous l'avons attribué à Annie Kahn suite à une erreur de montage. Cette erreur n'a pas été détectée à la relecture comme elle aurait dû l'être. Ainsi nous confirmons que le contenu de l'article n'engage en rien la plume d'Annie Kahn mais bien celle du Club ; il n'a pour objectif que d'apporter aux membres de l'Association une synthèse de cette interview. Nous présentons toutes nos excuses aux intéressés et renouvelons à Annie Kahn tout nos remerciements pour l'animation de ce débat extrêmement riche. -2- TF6, en partenariat avec TF1. TF6 a pour objectif de devenir la chaîne leader du cable et du satellite face à RTL9, s’appuyant sur le savoir-faire des équipes, qui ont développé autonomie et esprit de chaîne, tout en bénéficiant de la forte capacité d’achat et des catalogues de M6 et TF1. Commentant les développements internet de M6, qu’il a initiés avant son évolution à RTL, Robin Leproux a rappelé la volonté de M6 de se positionner face à TF1, alors très agressif. Il s’agissait de conserver l’attractivité et l’image dynamique de M6 auprès de sa cible de référence, les jeunes adultes, avec un coût minimal - d’où le choix, avec M6Web et plusieurs portails (M6 Music, Turbo), de proposer un modèle d’accès internet gratuit, couplé à une offre de services, afin de développer le volume d’abonnés. Aujourd’hui les investissements internet sont davantage cadrés et se réfèrent aux grands évènements de la chaîne. Pour Robin Leproux, les opportunités numériques dans le secteur radio paraissent limitées car induisant un coût d’équipement additionnel encore peu justifié face à l’offre radio traditionnelle large. L’écoute de la musique sur internet semble offrir plus de possibilités, notamment pour des formats musicaux ciblés : Robin Leproux a cité la part d’audience de 3 % de RTL2, écoutée en fond sonore au bureau. dynamique, proche des gens et une offre nouvelle - rendez-vous économique d’Anne Sinclair le samedi matin et sujets musique, théâtre en prime time. Les activités de RTL Group Robin Leproux, comme Nicolas de Tavernost, appartient au comité exécutif de RTL Group, qui est présidé par Gerhard Zeiler, depuis le départ au printemps dernier de Didier Bellens. Les activités de contenu sont développées par Fremantle, qui a lancé avec succès des formats comme « Pop Idol /À la recherche de la nouvelle star » dans le monde entier. L’activité chaînes de télévision couvre l’Allemagne, le Royaume Uni (Channel 5 presqu’à l’équilibre), la France, le Benelux (position leader en Belgique), l’Espagne (positions minoritaires) et l’Europe de l’Est (développement réussi en Hongrie, lancement en Croatie). Les quatre chaînes allemandes, RTL, RTL2, Vox et Super RTL, représentent 50 % du résultat du groupe, qui atteint environ 250 millions d’euros ; cette activité souffre d’un contexte publicitaire très difficile. La chaîne française M6 apporte une contribution importante et connaît une hausse régulière de ses résultats. Pour Robin Leproux, la position challenger de M6 lui procure davantage de souplesse pour lancer de nouveaux programmes, à la différence de TF1, qui connaît une pression plus forte sur ses résultats d’audience. Le groupe M6 a par ailleurs investi dans les chaînes thématiques, lançant avec succès Anne-Élisabeth Gautreau (MBA 02-1) Petit-déjeuner du 7 octobre 2003 CFO Le contrôle de gestion en crise ? Professeur Henri Bouquin, directeur du CREFIGE, Université Paris Dauphine Seul Henri Bouquin, avec sa maîtrise du sujet, pouvait se permettre de nous faire partager autant de doutes sur le contrôle de gestion. Nous nous sommes sentis plus riches de toutes ses interrogations et de l’éventail de vues qu’elles nous font entrevoir. la direction générale étant supposés bons pour les départements. D’ailleurs Sloan ne déclarait-il pas qu’il avait construit son organisation en s’inspirant des principes fondateurs des États-Unis ? Définition du contrôle de gestion : approche transversale ou pur calcul ? Beaucoup de définitions sont possibles pour le contrôle de gestion. La première est celle du management control : un dispositif qui permet aux managers d’avoir le contrôle, à moins qu’il ne permette d’abord de contrôler les managers. Les choses se compliquent déjà… On peut procéder aussi par opposition : le contrôle de gestion n’est pas ce que fait un contrôleur de gestion. Ce n’est pas un système d’indicateurs. En fait, le contrôle de gestion c’est simplement le lien entre la stratégie et sa mise en œuvre. Mais les définitions sont toujours normatives, « ça n’est pas intéressant. Ce qui compte, c’est ce qui est fait ». Le contrôle de gestion ce sont des outils et, mieux, une sorte de langage. En effet, le contrôle de gestion est avant tout un moyen de faire communiquer les services de l’entreprise, de leur faire comprendre ce qui compte pour elle, et de les amener à collaborer à l’atteinte de ses objectifs. Mais Sloan ne cherchait pas à contrôler plus que ses divisions, il faisait confiance à leurs patrons. Une dérive est intervenue ensuite : les managers ont rapidement voulu appliquer ce modèle à toutes les unités de l’entreprise, aussi élémentaires soient-elles… « Mais à un moment, ça ne marche plus ». Ce principe d’invariance nie la vraie demande qui est faite au contrôle de gestion : aider la personne responsable à prendre de bonnes décisions. Qu’est-ce qu’une personne responsable ? « quelqu’un qui n’applique pas complètement les règles » et ce à bon escient (par contraste, les employés qui appliquent les règles aveuglément sont « des irresponsables qui font courir des risques pour le long terme »). En outre ce modèle fondateur ne repose que sur l’individu, alors que la force de l’entreprise c’est la synergie. « GM gérait une sorte de puzzle sans synergie. Mais s’il n’existe pas de synergies, on se demande bien pourquoi il existe des entreprises. » (On tente parfois de reboucler plus bas, au niveau des centres de coûts, mais la gestion des refacturations internes absorbe alors jusqu’à 30 % du temps des managers intermédiaires !) Paradoxe n°1 le principe des invariants nie la responsabilité Mais au fait, d’où vient le contrôle de gestion ? Pour les grandes structures, tout a démarré en 1921-1923, chez DuPont de Nemours et General Motors. Alfred Sloan en est le grand initiateur. Sloan devait répondre à un problème nouveau : comment contrôler des sites de production géographiquement dispersés (jusque-là les usines étaient d’un seul tenant) dans une entreprise diversifiée et différenciée ? Le contrôle de gestion y était un outil de la direction générale, fondé sur le principe des invariants : les outils qui étaient bons pour « L’invariance a entraîné la non-transversalité » Paradoxe n°2 Les directeurs financiers d’aujourd’hui réclament des indicateurs non financiers Dans les années 60, le contrôle de gestion s’est concentré sur le suivi budgétaire. Il était déjà clair que la logique financière ne marchait pas partout (ex. : communication, R&D), pourtant cette -3- insuffisance des indicateurs financiers n’a pas empêché que l’entreprise fasse de plus en plus une confiance aveugle aux chiffres. Et ceci n’est pas sans risques : Henri Bouquin cite, à titre d’exemple, le cas, représentatif, d’une entreprise qu’il a étudiée. Un travail approfondi pour déterminer le coût d’une vente, montre qu’elle ne gagnait rien sur 80 % de son CA ; qu’elle perdait même beaucoup sur un des 10 % restant ; mais qu’elle compensait en gagnant beaucoup sur le tout dernier 10 %. Si on suppose que les outils de contrôle de gestion marchent à 80 %, ce qui avec l’expérience semble raisonnable, « le résultat dépend finalement de choses qui ne sont pas pilotées » et on risque de perdre une affaire rentable sans la voir, ou de s’enfoncer dans le rouge sans en être averti par quoi que ce soit. Cette faiblesse du contrôle uniquement financier ne passe pas inaperçue : plusieurs enquêtes récentes révèlent que les directeurs financiers d’aujourd’hui réclament d’autres indicateurs, non financiers. Problème : ils ne sont pas encore audités. Mais alors qu’est ce qui a fait la fortune de GM ? Certainement pas son contrôle de gestion ! Très probablement ses hommes et sa culture, ce que Henri Bouquin appelle le « contrôle invisible ». Sloan avait su construire une organisation forte, avec des dirigeants de division d’une grande compétence, qui partageaient un même projet. En outre, son contrôle ne s’exerçait pas, comme on l’a cru, « top down », mais il existait « des comités qui sont l’excuse du dirigeant pour voir dans les BUs et faire remonter les stratégies qui se forment à la base ». Paradoxe n°5 Le coût, seule référence stable, n’existe pas La seule référence stable concerne le calcul des coûts : faire des paquets homogènes, pour ne pas créer des subventions croisées. Mais là aussi, rien n’est si simple : un coût n’existe pas. On ne sait pas ce que c’est tant qu’on ne sait pas à quoi il va servir. S’il s’agit d’un nouveau produit, il faut se demander quelles seront les dépenses supplémentaires entraînées si l’on crée ce nouveau produit. C’est très peu traçable. Donc, dans la vie quotidienne, on se contente des coûts partiels. On peut calculer épisodiquement des coûts complets mais on n’en a pas besoin tous les jours et il ne seront jamais totalement complets. En tout cas, il ne faut jamais les utiliser pour prendre des décisions importantes avant de s’être demandé sur quelles hypothèses ils étaient basés. Paradoxe n°6 Le contrôle de gestion ne parle pas de risque Le risque est une notion essentielle du management. La décision est toujours un compromis entre risque et rentabilité. Le contrôle de gestion, lui, a tout axé sur la rentabilité (la création de valeur). On n’y parle pas de risque (il n’est pas non plus dans les BSC). À noter que cet appel d’air fait apparaître d’autres métiers : qualiticiens, risk managers (la version négative du contrôle de gestion). Paradoxe n°3 Visualiser la transversalité sans toujours savoir Paradoxe n°7 Le contrôle de gestion la susciter, l’exemple des Balanced Scorecards ne sait pas gérer les incorporels À partir des années 80, le contrôle de gestion est devenu un ensemble de dispositifs qui permettent d’interconnecter la stratégie à la vie quotidienne, au point qu’il devient un aspect du contrôle interne (« à Harvard, on ne parle même plus de contrôle de gestion ».) Encore faut-il avoir une stratégie et une vie quotidienne claire ! Les entreprises ont conscience qu’« elles peuvent faire mieux avec ce qu’elles ont » en agissant sur les mentalités, sur les moyens, et pas uniquement sur les budgets. D’ailleurs, tous les 4 ans environ, on voit apparaître de nouveaux outils pour ce faire. Aujourd’hui, on parle beaucoup de balanced Scorecards (BSC), une prescription de l’Université d’Harvard qui date quand même de 1992. Le BSC1 a plutôt été un échec. Il se résumait à dire qu’il fallait piloter l’entreprise avec 4 types d’indicateurs : sur les performances financières, sur les clients, sur les processus (leur efficacité), sur les hommes (leur apprentissage, les ressources qu’ils constituent). Le BSC2, apparu en 2001, a transformé les 4 cadrans en 4 étages : la finance dépendant des clients, eux-mêmes étant fonction des processus et du personnel. « Pas idiot quand même, ça permet de visualiser la transversalité. » Bien qu’il soit difficile de dire pourquoi la seconde version a mieux réussi que la première. Mais « faut-il vraiment le mettre en place ? Pourquoi avoir attendu un outil à la mode pour décliner sa stratégie ? » N’est-ce pas un échec du contrôle de gestion ? Le BSC ne cherche-t-il pas à faire ce qui est l’essence même du contrôle de gestion ? Ce que tout contrôleur de gestion aurait dû faire depuis longtemps ? « Le management est-il capable d’apprendre ? » se demande Henri Bouquin avec un peu de tristesse. N’est-il pas en permanence en train de repartir de zéro ? Henri Bouquin prend l’exemple de l’évaluation des parts de marché et des marques. La valeur d’une entreprise qu’il conseillait était celle de sa marque, qui, elle-même, était liée à la publicité qu’elle entretenait. Mais, rien dans le contrôle de gestion moderne n’attire l’attention du dirigeant sur la perte de valeur qu’il y aurait à diviser son budget de communication par deux, mesure d’apparent bon sens qui tentait son dirigeant. Les racines de la crise du contrôle de gestion, ou, comme les cuisiniers, les meilleurs managers ne donnent pas toute la recette Les mémoires d’Alfred Sloan, le plus grand best-seller du management de tous les temps, et le fondement du contrôle de gestion moderne ne sont-elles pas la source de la crise du contrôle de gestion moderne ? Sloan a induit en erreur les concepteurs de systèmes de gestion, en leur masquant ce qui faisait le réel succès de son entreprise : une solide organisation humaine, des mécanismes d’échange d’information équilibrés… Et peut-être, aussi, tout simplement, les capacités de leadership de Sloan, lui-même — le déclin de GM n’at-il pas commencé après son départ ? Le modèle qu’on en a retenu, n’avait que très peu de choses à voir avec la réalité. Les grands cuisiniers oublient toujours de citer un petit quelque chose d’essentiel dans leur recette …. Quels enseignements pour le manager ? Faîtes ce que Sloan faisait mais non ce qu’il disait, c’est ainsi que l’on pourrait résumer l’intervention d’Henri Bouquin : C’est l’organisation qui est première et non son contrôle. Le manager doit construire une organisation solide faite de managers expérimentés, il doit surtout prendre soin d’établir une culture d’entreprise efficace (cf. la notion de « contrôle invisible »). Ce n’est qu’alors que les outils — très puissants — de contrôle de gestion lui seront utiles, pour corriger les dérives et prendre des décisions stratégiques adéquates. Encore faudra-t-il savoir les adapter intelligemment aux particularités, uniques, de l’entreprise. Là, pas de secret, il faut pratiquer pour apprendre. Paradoxe n°4 Les processus ? Quels processus ? Les BSC, comme beaucoup d’autres outils de contrôle de gestion, se réfèrent aux processus. L’intérêt de la notion de processus est de mettre en évidence les relations entre causes et effets : « si j’ai un problème, je sais que la source est en amont. Mais si on embrasse trop large, on retrouve une complexité qu’on ne sait pas gérer ». Le problème de l’entreprise moderne est que, faute de savoir définir finement ses processus, les outils du contrôle de gestion lui sont de peu d’utilité. Taylor l’avait compris, c’est pourquoi il avait voulu « tronçonner les processus ». Bruno Dumont (MBA 86-1) Petit déjeuner du 20 janvier 2004 -4- INSEAD ics Alumni Association France International Career Services février 2004 Retrouvez le détail des offres publiées dans ce document en vous connectant sur le nouveau site IAA Career Services http://www.inseadalumni.org/careers Quelques informations sur les offres en ligne Nombre d’offres disponibles au 11 février 2004 : Répartition géographique des offres au 11 février 985 (Offres de moins de 3 mois saisies du 11 décembre 2003 au 11 février 2004) Reçues rue Médéric Autres NAA France Total France MBA-Exchange Insead Alumni relations Autres NAA 142 510 642 268 75 0 soit 14 soit 51 soit 65 soit 27 soit 8 France Europe de l’Ouest sauf France USA Reste du monde % % % % % - 491 305 128 61 soit 50 soit 31 soit 13 soit 6 % % % % Top 5 fonctions - Finance - Mkg/Sales - General Management 292 offres 286 offres 182 offres - Consulting - Business Development 170 offres 123 offres Attention : seules les offres reçues directement par l’Association France sont publiées dans le présent bulletin papier. Pour bénéficier pleinement des 2 nouveaux services “carte de visite” et “offres ciblées” il nous faut les informations suivantes : - Diplômes précédents Il nous manque beaucoup d'informations Email domicile N° de portable ou n° de tel bureau Société Job title } Mettez vos coordonnées à jour : - Sur le nouvel annuaire en ligne, The Amphi : - En téléphonant à l'Association. http://alumni.insead.edu Ces 2 nouveaux services sont réservés aux membres à jour de leur cotisation Permanence Carrière PARIS Cette permanence a pour but d'être à l’écoute des Anciens en recherche d'évolution de carrière pour : les informer, de vive voix, des nombreux services Emploi-Carrière de l'Association, les guider vers des contacts auprès des membres du réseau Maillons Actifs de l'Association, examiner l'intérêt et la possibilité d'un parrainage par un Maillon Actif Parrain, apporter, si nécessaire, un soutien dans l'élaboration de leur projet professionnel. Assurée par Patrick Morel (MBA 70), Brian Mccarron (MBA 82) et Francis Sarrazin (MBA 70) en semaine, et par Luc Williamson (MBA 73) et François Graber (Wharton 92) le samedi matin. Les rendez-vous de cette permanence (entretien individuel d’une heure) sont à prendre auprès de Béatrice à l’Association au 01 42 12 09 01 Permanence Carrière LYON Depuis l’automne 2002, Grégoire Barrowcliff (MBA 81) assure une permanence carrière à Lyon pour les Anciens, membres de l’Association France et résidant dans la région lyonnaise. Vous pouvez le joindre au 06 14 46 39 81 Bulletin succinct ICS/INSEAD – février 2004 (du 19 janvier au 12 février0 2004) Détail de ces offres sur http://www.inseadalumni.org/careers - accès réservé aux membres de l’Association -5- Business Dev. 26/01/04 Directeur du Développement Internet France : Paris Region 32/40 ans environ 22/01/04 Business Development Professional France : Paris Region 8+ years experience more than110000 € Global Technology Investment 19/01/04 Business Developpeur France : Paris Region 35 ans environ undefined Grand Groupe Hightech Tour Opérator généraliste General management 12/02/04 Directeur Général France undefined Distribution Spécialisée 12/02/04 Directeur Général Commercial France 30-35 ans undefined Filiale française Bâtiment 10/02/04 Directeur Général France : Paris Region 10 ans d'expérience undefined Conseil ingénierie de process 10/02/04 Directeur Général UA Emirates 40/45 ans more than110000 € Port des Emirats Arabes Unis 6/02/04 Directeur France : Paris Region 38/48 ans less than110000 € Enseignement supérieur 6/02/04 Directeur de l’Activité Systèmes France : Paris Region undefined Grands Systèmes d’Automatismes 6/02/04 Directeur Commercial France (avec dimension et autonomie de patron de BU) France : Paris Region less than110000 € Matériels et consommables santé 4/02/04 Directeur de Filiale France : Paris Region 3/02/04 Gérant-associé France : Paris Region 29/01/04 Responsable Asie China 27/01/04 Directeur Général France : Other 23/01/04 Associé / Senior Manager Confirmé 20/01/04 19/01/04 30/39 ans Services auprès des entreprises undefined Distribution produits cosmétiques Expérience confirmée more than110000 € Société de PAP sportswear 15/20 ans d'expérience less than110000 € Important groupe agro-industriel France : Paris Region 32/40 ans undefined Conseil en GRH Directeur Général Sénégal Senegal 30/35 ans environ undefined Société de services aux entreprises Directeur Général Filiale France : Other 35/40 ans+ undefined Société de services B to B less than110000 € Conseil et services informatiques Consulting 12/02/04 Manager Business Development Knowledge Management France : Paris Region 32 à 40 ans 7/02/04 Consultant Stratégie H/F France : Paris Region 3/5 ans+ d'expérience undefined Société de conseil 30/01/04 Senior Manager United Kingdom 6-8 years+ experience more than110000 € Business and technology consultancy 27/01/04 Consultant Senior France : Paris Region 35/50 ans more than110000 € Cabinet européen d'Executive Search 23/01/04 plusieurs « Manager – secteur Automobile» France : Paris Region 4/7 ans d'expérience undefined ASSYSTEM BRIME Finance 12/02/04 Finance & Business Control Manager France : Paris Region 28 / 38 ans undefined Constructeur Téléphonie Mobile 12/02/04 Responsable de Projets France : Paris Region 30 ans environ less than110000 € Groupe intl de grande distribution 10/02/04 Directeur Financier Groupe United Kingdom 35/45 ans more than110000 € Hébergement infrastructures informatique 5/02/04 Directeur Private Banking France : Paris Region 10 ans+ d'expérience more than110000 € Groupe financier étranger 30/01/04 Vendeur Actions France : Paris Region 3 ans+ d'expérience more than110000 € Banque/Société de Bourse 30/01/04 Directeur Administratif et Financier H/F France : Other undefined Filiale industrielle groupe US 30/01/04 Trader France : Paris Region more than110000 € Proprietary trading desk 28/01/04 Directeur Administratif & Financier Italy undefined Société de Service aux entreprises 26/01/04 Directeur Corporates France : Paris Region environ 35 ans more than110000 € Grande banque internationale 19/01/04 Gestionnaire Relations Banques Senior Switzerland 5/10 ans d'expérience undefined Banque 19/01/04 Directeur Administratif et Financier France : Paris Region 32/38 ans environ less than110000 € Immobilier Marketing / Sales 12/02/04 Retail National Account Manager France : Paris Region 27 / 32 ans undefined Constructeur Téléphonie Mobile 11/02/04 Responsable Relations Presse France : Paris Region 28 - 32 ans environ less than110000 € Grand Groupe industriel international 11/02/04 Directeur Marketing / Membre du Comité de Direction France : Other 35-40 ans environ undefined Produits de grande consommation 10/02/04 Chef de Produit (H/F) France : Other environ 30/38 ans less than110000 € Composants électriques 10/02/04 Responsable Grands Comptes France France : Paris Region 35 ans environ undefined Electronique Grand Public 10/02/04 Directeur de Réseau H/F France : Paris Region 35/40 ans environ less than110000 € Prêt-à-porter femme 5/02/04 Responsable Commercial France : Paris Region 10 ans+ d'expérience 29/01/04 Responsable Commercial France : Other 27/35 ans less than110000 € Groupe de communication pluri-média 22/01/04 Directeur Commercial Europe France : Paris Region 5 ans d'expérience undefined Solutions logistiques gde distribution Services business to business Controlling 12/02/04 Directeur Comptable des Holdings (Europe et EtatsUnis) France : Paris Region Autour de 40 ans 12/02/04 Contrôleur de Gestion Groupe France : Paris Region Agé d’une quarantaine d’années more than110000 € Biens d’équipements industriels 6/02/04 Contrôleur de Gestion Négoce France : Other 30/33 ans less than110000 € Arts de la Table -6- Medias et communication Production / Operations Management 12/02/04 Directeur des Achats France : Paris Region environ 40 ans less than110000 € Location véhicules de longue durée 9/02/04 Chef de Projet Achat France : Other 35/45 ans less than110000 € Biens d’équipement industriel 6/02/04 Directeur de programme SI « Supply Chain » France : Paris Region 35/40 ans undefined Groupe international de transport 30/01/04 Responsable Qualité France : Other 3 ans+ d'expérience less than110000 € Vêtement Sportswear IT Sytems 3/02/04 Strategic Sourcing Manager France : Paris Region 5 years+ experience undefined Global leader entertainment industry 30/01/04 Chef de Projet Confirmé France : Paris Region 7/10 ans d'expérience undefined Asset Management - Secteur Finance undefined Groupe industriel Strategy & Corp Planning 12/02/04 2 Consultants en Développement et Organisation France : Other 35-40ans env. La Newsletter de février arrivant peu de temps après celle de janvier, nous ne publions que les offres reçues à l'Association et qui ne figurent pas sur la Newsletter de janvier, soit 52 nouvelles offres. Pour accéder aux 985 offres actuellement en ligne, connectez-vous sur le site www.inseadalumni.org/careers ATELIERS DE L'ASSOCIATION ESCP-EAP SEMINAIRES ET STAGES HEC organisés par le Département Carrière de l’Association HEC, organisés par le Département Carrière de l’Association ouverts aux membres de notre Association ESCP-EAP, ouverts aux membres de notre Association Plus d’informations sur ces séminaires en vous connectant sur la page Career de notre site internet Plus d’informations sur ces séminaires ou en appelant Béatrice au 01 42 12 09 01 en vous connectant sur la page Career de notre site internet Gestion de carrière ou en appelant Béatrice au 01 42 12 09 01 et technique de recherche d’emploi 25, 26 et 27 mars de 8 h 00 à 18 h 00 Négocier sa carrière, 29, 30 avril et 1er mai de 8 h 00 à 18h 00 c'est piloter sa réussite Animé par Daniel Porot (MBA 60) - Frais d’inscription : 450 euros (en poste) - 350 euros (hors poste) Partie 1 : "Conditions d'embauche, tout se négocie ! " À 45 ans ou plus, sachez vendre vos acquis mardi 2 mars de 18h à 20h30 lundi 22 mars de 8h30 à 19h30 lundi 21 juin de 8h30 à 19h30 Coût : 25 euros animé par Daniel Porot (MBA 60) - Frais d’inscription : 249 euros (en poste) - 229 euros (hors poste) Partie 2 : "Vous sentez le vent tourner, agissez avant Test Strong qu'il ne soit trop tard ! " Questionnaire à choix multiple de 325 questions : précise votre mardi 16 mars de 18h à 20h30 typologie professionnelle et vos secteurs de prédilection - adressé par correspondance, les résultats donnent lieu à une analyse Coût : 25 euros collective lors d'une soirée de 18h15 à 22h environ Frais d'inscription : 95 euros Image personnelle, Synergies Carrières impact professionnel Fondé sur la méthode AVARAP, il propose aux 12-15 membres du groupe, pendant une durée suffisante, de fonder, évaluer et mettre jeudi 4 mars de 18h à 20h en œuvre leur projet professionnel personnel. Réunion d'information le mercredi 3 mars à 18h30 Coût : 25 euros -7- Réunion d’information Comment bien préparer sa transition professionnelle New L’outplacement est devenu au fil des années, une prestation dont la pertinence est incontestée. Pour autant, ce mode d’accompagnement à la recherche d’emploi reste parfois encore méconnu. Quand et dans quelles circonstances a-t-il émergé ? Que recouvre vraiment une mission d’outplacement ? Quels bénéfices doit-on attendre ? Quelles exigences faut-il développer en termes d‚engagements du cabinet, de méthodologie, d‚éthique ? Quand et comment négocier une prestation d‚outplacement avec son entreprise ? Lundi 22 mars de 18h30 à 20h30 dans les locaux de l’Association, 6 rue Médéric, Paris 17ème Soirée animée par Christiane Maréchal, spécialiste de l’outplacement et de la gestion de cadres supérieurs. Christiane Maréchal a occupé des fonctions de DRH et de chasseurs de tête avant de devenir président du cabinet Lombard, spécialisé en gestion de carrière et outplacement de cadres supérieurs et dirigeants. Expert reconnu en la matière, elle assume également la responsabilité de séminaires d'outplacement auprès de l'Association des Anciens du Groupe HEC. Elle est également l'auteur de plusieurs ouvrages, dont le plus récent s'intitule "Donnez un nouvel élan à votre carrière" Ed. Dunod. Nombre de place limité : 8 à 10 maximum - INSCRIPTION INDISPENSABLE Réussir son intégration Conseils pour (ne pas) gérer sa carrière Proposer à des managers s'apprêtant à changer de poste quelques clés utiles pour réussir leur prise de fonction et leur intégration dans la nouvelle entreprise. 1) Pourquoi est-ce une perte de temps que de vouloir faire un bilan de carrière après 10 à 15 ans d’expérience professionnelle ? 2) Comment ne pas utiliser ses réseaux personnels et professionnels ? 3) Quelques règles pour rédiger un mauvais CV ! 4) Comment éviter les pièges d’un entretien avec un chasseur de têtes et/ou un décideur final ? 5) Comment laisser stagner durablement votre rémunération ! 6) Inutilité des mises en situation : 2-3 jeux de rôle (cas pratique) avec l’intervenant et les participants Objectifs : Mieux comprendre ce qui est en jeu à ce moment là, pour eux comme pour leurs collègues. Acquérir quelques réflexes utiles. Trouver sa place – « The right person at the right place » Les principales tentations et les risques encourus (la précipitation, la tergiversation, la démonstration ostentatoire des compétences) Les 1ères recommandations (se présenter, susciter les rencontres, écouter & entendre, s'écouter) Ce sera le thème d’une journée Comment (ne pas) optimiser sa gestion de carrière samedi 13 mars de 10h à 18h mardi 16 mars de 18h30 à 20h30 à l’Association : 6 rue Médéric 75017 Paris à l’Association : 6 rue Médéric 75017 Paris Animée par Bernard de la Hosseraye, du cabinet CARE : Sciences Po, Droit – 10 ans d’expérience en entreprise, 20 ans en conseil en Ressources Humaines dont 9 comme chasseur de têtes dans des cabinets internationaux et 11 en tant que conseil en gestion de carrière. Il anime des séminaires sur la gestion de carrière à l’Association depuis 1996. Animée par Catherine Blondel, du cabinet VIS-A-VIS : Ecole Normale Supérieure, Sciences Po Paris et ESCP. Plus de 15 ans d'expérience dans le conseil et la gestion de carrière, elle crée en 1999 le cabinet VIS-AVIS, spécialisé dans le conseil et le coaching de dirigeants. Nombre de places limité : 8-10 personnes maximum Nombre de places limité : 8 à 10 maximum Coût : 150 € incluant le déjeuner Coût : 50 € Comment assurer son Développement Professionnel grâce à son Réseau ? La démarche réseau est un bon moyen de valider son avenir professionnel. Le réseau se réactive et s’entretient durant toute sa carrière. Comment rendre cette démarche efficace et concrète ? En assistant à l’atelier animé par Luc Becquaert, consultant chez DBM France, dans le cadre du partenariat DBM et de l’Association France. Mercredi 17 mars de 18h à 21h dans les locaux de DBM, 49 Champs Élysées, Paris 8ème Un atelier interactif : des principes fondamentaux à la pratique avec des simulations d’entretien Le nombre de participants sera donc limité à 8. Inscrivez-vous rapidement. Participation : 50 €. Luc Becquaert, ESC, est consultant en outplacement depuis 5 ans, après plus de 25 ans d’expérience de Responsable Marketing puis de Direction Commerciale aussi bien en PME que dans des grands Groupes. Toutes ces formations sont proposées par le Comité Carrière. Commentaires et suggestions auprès de Jean-Claude Vaillant (AMP 81) au 01 47 95 03 66 - [email protected] Inscriptions auprès de Béatrice à l’association : 01 42 12 09 01 - [email protected] ou directement sur la boutique en ligne : www.inseadalumni-france-online.com -8- Cercle des Administrateurs Promouvoir une saine gouvernance d’entreprise, un nouveau défi pour notre Association Le Cercle des Administrateurs (CdA), un nouveau “club” de l'Association des Anciens de l'INSEAD, remplace par souçi de simplification le Cercle des Mandataires Sociaux. Ce dernier fut initié, on s'en souvient, par notre regretté ami Florian Walewski (MBA 63). Il est actuellement présidé par Michel Biegala (MBA 63). Et pour inaugurer l'année 2004, le CdA a réuni 150 participants à son déjeuner du 23 janvier à l'Interalliée, dont de nombreux présidents et administrateurs de sociétés. Le thème de ce premier déjeuner de l'année, « Quelle évolution connaissent actuellement les conseils d'administration ? », fut développé par trois talentueux orateurs : un consultant spécialisé, Didier Vuchot de Korn Ferry International, un expert-comptable, Tita Zeitoun de Boissière Expertise Audit et un chef d'entreprise, Yves Dumont des champagnes Laurent Perrier. Vous lirez cidessous un compte rendu liminaire de leurs contributions. Tita Zeitoun, Michel Biegala, Didier Vuchot et Yves Dumont Rappelons brièvement les objectifs du Cercle des Administrateurs. Promouvoir une saine gouvernance d'entreprise, Constituer un groupe d'administrateurs de sociétés, tous Anciens de l'INSEAD et de Wharton, Contribuer à l'animation et aux échanges au sein de ce groupe, et conforter la communauté de valeurs entre ses membres par l'échange d'informations et d'expériences, et par le respect de sa charte déontologique, Soutenir les Administrateurs en poste, ou pouvant l'être, notamment en développant des formations qualifiantes spécifiques à l'administrateur professionnel, Assister les candidats potentiels dans leur recherche d'un poste d'administrateur et d'une façon symétrique, mettre à la disposition des entreprises un “vivier” de personnes qualifiées afin de “professionnaliser” leur conseil d'administration, Promouvoir notre Association, et l'Institut lui-même, dans les milieux de la gouvernance d'entreprise. - - Nous reviendrons ultérieurement sur ces objectifs ambitieux, notamment en ce qui concerne leur élargissement à l'ensemble de la communauté internationale des Anciens de l'INSEAD et de Wharton, une force considérable de propositions et d'actions. - Dans l'immédiat, écoutons Tita Zeitoun, Yves Dumont et Didier Vuchot nous parler de l'émergence d'un « nouveau métier d'administrateur ». - Didier VUCHOT Chairman Europe de Korn Ferry International Les acteurs économiques ont commencé de se préoccuper de Gouvernement d’entreprise en 1994, donc depuis 10 ans seulement. Pendant cette période, les sociétés du CAC 40 ont quelque peu modifié leur comportement et les principaux changements ont porté (en moyenne) sur les points suivants : encore la moitié de celui que les administrateurs nordaméricains accordent en moyenne à leur fonction ; amélioration de l’information et du fonctionnement (charte de l’administrateur, règlement intérieur — 2/3 en ont un —, agence pour les relations avec les actionnaires, augmentation du nombre de comités mais encore pas ou peu d’administrateurs indépendants) ; intensification du contexte législatif (loi NRE et loi sur la sécurité financière) ; réduction du nombre d’administrateurs. Leur nombre est de 14 en moyenne, avec un minimum de 5 (Michelin) et un maximum de 21 (France Télécom) ; l’âge moyen reste élevé (60 ans en moyenne, un seul a moins de 40 ans) et marqué par un goût certain pour la durée ; sont présents 5 administrateurs indépendants en moyenne (ce qui est nouveau bien que la moitié de ces administrateurs soient en fait banquiers des sociétés concernées) ; on trouve de nombreux étrangers (117 sur un total de 417 soit en moyenne 3 étrangers par conseil). Les nationalités les plus représentées sont les allemands (27), les Anglais (19) et les américains (19) ; bien que les CA du CAC40 compte en moyenne 1 femme, 12 de ces conseils n’en comptent aucune et lorsqu’ils en comptent, la moitié de ces administrateurs féminins sont des représentants des salariés, ou des familles de l’actionnaire principal ; multiplication des comités spécialisés qui en général sont présidés par des administrateurs indépendants et qui comportent une majorité d’administrateurs indépendants. On trouve en général un comité d’audit, un comité de nomination et un comité de rémunération. On peut trouver aussi des comités d’engagements ou des comités stratégiques. Deux caractéristiques extrêmement françaises subsistent : - la concentration des mandats sur un très petit nombre de personnalités. Il s’agit là d’un phénomène unique en Europe ; - la forte présence des grands corps de l’état, bien qu’ils ne représentent plus que 40 % des mandats (50 % il y a 10 ans). Des améliorations sont souhaitables entre autres, sur les points suivants : - doublement du nombre de réunion du conseil d’administration (7 fois par an en moyenne) ; - augmentation du travail fourni par les administrateurs, bien que le temps qu’ils passent à remplir leurs tâches (18 heures) soit - la rémunération des dirigeants qui reste une question difficile à régler. Il serait judicieux, par exemple, de négocier les -9- dimensions du « parachute » éventuel à l’entrée en fonction plutôt qu’à la sortie ; - la succession des dirigeants qui, à certaines exceptions près, reste un sujet tabou puisque le dirigeant en fonction se considère comme immortel… ; - l’évaluation du fonctionnement des Conseils d’Administration, qui ne doit pas être réalisée en interne (alors que c’est encore le cas dans 75 % des sociétés concernées), et qui permettra de passer à l’évaluation des administrateurs eux-mêmes puis à celle du dirigeant ; - le fonctionnement des comités spécialisés qui doivent en priorité être composés d’administrateurs indépendants et disposer de moyens. Yves Dumont, Président du directoire de Laurent-Perrier Entreprise créée en 1912, propriété de la famille de Bernard Nonancourt (le fondateur de la société) à hauteur de 57 % du capital, son introduction en bourse en 1999, provoque l’irruption d’un « gouvernement d’entreprise » dans une entreprise familiale. Ceci a induit une refonte de la structure juridique de la société (qui est maintenant une société à Conseil de Surveillance et Directoire) et de la composition du CA qui comporte aujourd’hui 9 membres : - 4 représentants de la famille - 2 cadres de l’entreprise - 3 administrateurs « libres d’intérêts » (plutôt qu’indépendants) dont 1 financier (d’origine camerounaise), 1 homme de marketing (d’origine anglaise) et 1 homme venant du consulting. Par rapport à ce que font les grandes sociétés du CAC 40, la société Laurent Perrier est : - moins bien placée pour ce qui concerne * la standardisation de l’information et sa clarté * l’évaluation des performances du conseil - aussi bien placée pour ce qui concerne * l’information sur les rémunérations * le nombre de comités spécialisés (audit, rémunération et stratégie) - mieux placée pour ce qui concerne * la composition des comités qui sont majoritairement composés d’administrateurs indépendants et qui sont tous présidés par de tels administrateurs. * le nombre d’administrateurs étrangers * le nombre d’administrateurs indépendants. Gérard Lacape, Nicolas Clément, Kadidja Sinz et Tita Zeitoun Tita ZEITOUN, Commissaire aux comptes Associé gérant de Boisssière Expertise Audit Il est important de noter que, du point de vue du management comme de celui des actionnaires familiaux, tous ces aménagements sont loin de constituer un exercice stérile. Ils ont contribué à faire en sorte que les stratégies soient formalisées et discutées en conseil. Ces contraintes, définies au niveau du conseil, ont eu un impact sur le reste de l’entreprise qui a dû travailler de la même façon, avec la même rigueur. Ces aménagements ont indéniablement fait progresser l’entreprise et si, lorsque tout va bien, il est possible de se demander quel est leur impact véritable, lorsque les choses vont moins bien, ils se révèlent extrêmement utiles. Commissaire aux Comptes, elle a assisté depuis une vingtaine d’années à plus d’un millier de réunions de Conseils d’Administration. Elle souhaite porter témoignage de son expérience de ces lieux de pouvoirs que sont les Conseils d’Administration. Dans les années 90 les Conseils d’Administration étaient devenus des chambres d’enregistrement des décisions prises par les Dirigeants. Les administrateurs recevaient très souvent l’information relative à l’ordre du jour du CA trop tard pour pouvoir en faire une analyse sérieuse et contribuer de façon significative aux travaux du CA. Depuis l’année 2000, la loi NRE et la loi sur la sécurité financière, les Conseils d’Administration ont retrouvé leurs lettres de noblesse, à eux de savoir les garder. Les administrateurs disposent plus souvent des documents en temps utile et les décisions donnent lieu à davantage de discussions. Les PVs plus détaillés, incluent les réserves des administrateurs qui hésitent moins depuis quelques mois à questionner les Commissaires aux Comptes. Les administrateurs ont peu à peu pris conscience de la portée de leurs responsabilités, ce qui provoque un phénomène de raréfaction des candidats à de tels mandats. Ceci est d’autant plus vrai que la capacité à prendre des responsabilités est quelque chose que l’on a en soi… ou que l’on n’a pas ! Yves Dumont, Alain Mourot, Agathe Zilber et Frédérique Clavel Il est un personnage dont le rôle est souvent sous-estimé : le censeur qui participe aux travaux du Conseil mais qui n’a pas droit de vote. S’il a une certaine liberté de parole, il peut jouer un rôle très important. Ce qui fait que, en définitive, l’administrateur est assez représentatif du genre humain. Mais cela reste faux pour ce qui concerne la présence de femmes dans cette population. Trois exceptions récentes ne permettent pas de modifier ce constat, la nomination de Hélène Ploix (MBA 68) au Conseil de la BNP et de Lafarge et celle de Me de la Garanderie chez Renault (cette dernière, présente dans l’assistance, indiquant qu’il ne lui avait pas été possible d’obtenir de savoir pourquoi elle avait été choisie, le Président Schweitzer ayant répondu à sa question de façon sibylline !). Myriam Riehl-Sautet (IEP 89), Antonin Pujos (MBA 73), Gérard Lacape (MBA 69) Déjeuner du 23 janvier 2004 - 10 - Executive Coaching Club Tout vient à point à qui sait attendre ! Voici le compte rendu du très actif INSEAD Executive Coaching Club de sa réunion au cours de l’automne dernier, avec comme invitée Annick Richet, directrice de l’Executive coaching au sein de la SNCF jusqu’en 2003 et membre active de l’ICF (International Coach Federation). 60 personnes (dirigeants d’entreprise et coach ou consultants indépendants) ont participé à cette manifestation qui se tenait au Cercle National des Armées. pleinement le coaching au même titre que les autres approches de développement managérial dont ils disposent. Annick Richet était invitée à donner sa vision de l’organisation de l’executive coaching par les grands groupes français à l’instar de la SNCF ; elle utilisa aussi cette opportunité pour décrire comment ces organisations choisissaient leurs coachs. Elle détailla également les raisons pour lesquelles ces groupes faisaient appel aux coachs pour leurs dirigeants et comment ils structurent leurs programmes à ce sujet. Pour en savoir plus, nous vous invitons à rejoindre l’Executive Coaching Club qui se veut un centre d’excellence (pour ceux qui veulent se consacrer à ce métier) et qui a été fondé par des coachs diplômés de l’INSEAD : La rencontre s’est terminée autour d’un verre de champagne ; les feedbacks de l’audience ont indiqué par la suite que l’expertise et le savoir-faire ainsi partagés contribuaient grandement au fairesavoir du niveau de valeur ajoutée que l’exécutive coaching peut apporter aux grands groupes. - Dominique Gutton (MBA 80), Managing Partner of Opserve, - Katrin-Susanne Richter (MBA 00-2), Coaching4Leadership, - Grégoire Barrowcliff (MBA 81), Founding Partner, Change Partnership France. Sur la base de son expérience de l’executive coaching au sein de la SNCF, et d’une étude réalisée sur 20 groupes français, Annick Richet a témoigné du recours croissant des entreprises à ce mode de développement de leurs ressources humaines, incorporant Grégoire Barrowcliff (MBA 81) Réunion du 21 octobre 2003 Wine Club La Rose Pourpre Le 19 janvier le Wine Club était plein à craquer et dans un état de légère excitation. Pourtant, nous n’étions que 50, donc ce message s’adresse aux 1950 autres Anciens, enfin, à une partie d’entre eux. Admettons qu’un tiers s’intéresse un tant soit peu au vin, et que parmi ceux-là, environ 650 donc, deux tiers ont encore le droit de sortir boire un verre le lundi soir à l’heure du film, cela nous ramène à 430 personnes environ. Nous enlevons les snobs qui ne boivent que du Bordeaux, il nous en reste 375. Nous enlevons ceux qui craignent se salir définitivement les dents en dégustant des échantillons de Côtes Rôties 2003 très concentrées et nous ne sommes plus que 325. Séparons-nous des radins qui pensent que les soirées du Wine Club sont trop coûteuses, à € 49 pour un cocktail et un dîner avec 17 vins et nous avons probablement réussi un très bon score avec 50 personnes sur 250. La légère excitation était due à la réputation de notre invité, Pierre Gaillard, viticulteur à Maleval. Bon, Pierre Gaillard, ce nom ne vous dit rien. Où commencer ? Les vins de Pierre Gaillard se trouvent sur les cartes de Guy Savoy et de Pierre Gagnaire, entre autres. Pierre est l’ancien chef de cave de Guigal. Bon, Guigal ne vous dit rien non plus. Cette fois-ci c’est assez sérieux, car Pierre Gaillard est un vigneron qui monte. Il n’est à son compte que depuis 1996, mais Guigal c’est autre chose. Là vous vous êtes disqualifié pour le Wine Club. Nous ne vous rejetons pas, au contraire, mais faites un peu de recherche. Demandez à votre caviste, si vous en avez un, ou cliquez d’abord sur Google, faites E.Guigal et nous en reparlerons bientôt. Pierre a quitté Guigal pour monter son propre domaine de toutes pièces. Il fait des blancs d’une grande élégance, du vin de pays viognier au Condrieu Vendanges Tardives et ce Côte Rôtie La Rose Pourpre, dont le nom rappelle un film de Woody Allen. Pierre Gaillard lui-même ne nous rappelle pas Woody Allen du tout. Pierre Gaillard Rose Pourpre, dont l’échantillon 2003 fut dégusté. Le 2002 sera disponible en mars pour € 27 et Mme Gaillard étudie, spécialement pour le Wine Club, la possibilité de réserver déjà vos Côte Rôtie 2003, qui sortiront en 2005. Michael Kraland (MBA 77) Dîner-dégustation du 19 janvier 2004 Au contraire, Pierre parle peu, sauf, peut-être, quand il s’agit de son travail dans la vigne. Nous n’allons pas vous embêter avec trop de détails. Vous avez loupé une bonne soirée, ne loupez pas les vins. Nos coups de cœur furent les Côtes du Rhône blancs « Les Gendrines », € 15, le Saint Joseph blanc, € 15, le Condrieu € 25, et parmi les rouges le Saint Joseph Clos de Cuinaille, € 16 et le magnifique Côte Rôtie La Vous trouverez la proposition Pierre Gaillard/Wine Club complète sur notre site internet www.inseadalumni.org, country : France, puis rubrique Clubs, puis Wine Club. Bientôt au Wine Club : voir en dernière page. Pour en savoir plus : Domaine Pierre Gaillard, tél. 04 74 87 13 10, [email protected]. - 11 - Bientôt suite Mardi 16 mars Atelier "Réussir son intégration" animé par Catherine Blondel Lieu : Association, Paris 17ème à 18h30 Mercredi 17 mars Repères Immobilier Frédéric CHANCEREL (MBA 81) À louer a repris mi-2003 l'entreprise Pesage Industriel de l'Ouest, basée près de Rennes, leader en Bretagne dans la maintenance des instruments de pesage professionnels. @-mail : [email protected] Location du Manoir de Coste Perrier dans le Périgord Noir Dominant la vallée de la Vézère, ce domaine de 26 ha s'étend sur un petit vallon arboré. Vous apprécierez le charme médiéval de ce manoir du 14ème siècle, avec sa tour et son escalier monumental en pierre de taille. Avec 12 chambres tout confort peuvant accueillir 24 personnes, l'ensemble a été spécialement conçu pour accueillir vos réunions de famille ou d'amis. Une grande piscine chauffée, une salle fitness, et une salle homecinema/karaoké agrémenteront votre séjour... Atelier Carrière - DBM Serge HOVSEPIAN (MBA 97-2) "Comment assurer son développement professionnel grâce à son réseau" “Se mettre à son compte” a été nommé vice-président du cabinet de conseil en stratégie L.E.K. Consulting. Diplômé de Supelec, il a débuté sa carrière en 1991 chez Cegelec comme chef de projet. Entré chez L.E.K. en 1998, il a dirigé différents projets de développement stratégique et de fusionacquisition. @-mail : [email protected] animé par Joseph Machiah (MBA 90-1) Lieu : Paris 17ème à 18h30 Georges KIENER (MBA 82) animé par Luc Becquaert Lieu : DBM, Paris 8ème à 18h00 Jeudi 18 mars Atelier Lundi 22 mars Réunion d'information “Comment bien préparer sa transition professionnelle” rejoint le réseau de franchise Laforêt Immobilier et s’installe rue de Mogador, à côté du théâtre, dans le 9ème arrondissement. Il sera heureux de vous aider dans tous vos projets immobiliers. animée par Christiane Maréchal Lieu : Association, Paris 17ème à 18h30 Tel : 01 53 25 00 10 @-mail : [email protected] Mardi 23 mars Daniel SOREAU (MBA 69) Business Club / Club Télécom a été élu président de la fédération EAF, organisation professionnelle des producteurs indépendants d’électricité d’origine renouvelable. @-mail : [email protected] Bernard Charlès, Président de Dassault Systèmes Lieu : Fouquet's à 8h30 Mercredi 31 mars Executive Dinner Faites nous part de vos nominations sur : Wharton-INSEAD Nicole Cotat, Pdg de Vigeo “RSE, ISR, mythe ou réalité” Lieu : Interalliée, Paris 8ème à 20h00 Début avril Wine Club Libanais rouge Date et lieu à préciser Vendredi 2 avril Executive Dinner Wharton-INSEAD Valéry Giscard d'Estaing Lieu : Interalliée, Paris 8ème à 20h00 Renaud Dutreil, secrétaire d'État aux PME Lieu : à confirmer du 10 au 13 juin Salamander Sailing Society Alumni Business Cup Trieste (Italie) Contact : Marc Le Borgne (MBA 87-2) [email protected] Info : www.alumnibusinesscup.org NEWSLETTER - Publication mensuelle Association des Anciens Élèves de l’Insead 6, rue Médéric - 75017 Paris Président : Jean du Lac (MBA 85) Directeur de la publication : Jean-Philippe Grosmaitre (MBA 99-1) Comité de rédaction : B. Verhille, M. Harismendy Maquette et réalisation : Ch. Herlin - EXPRESSIONNISTE : Tel : 01 39 51 53 80 - [email protected] Imprimeur de Pithiviers - n° d’imprimeur : 73 Dépôt légal initial : 1er mars ISSN : 1276-3004 Contact : Philippe Guérin - 01 43 59 32 38 @-mail : [email protected] À louer Maison 300 m2, 4/5 ch meublée à Issy (92) sur parc Accès facile Paris 15ème et La Défense (Métro L12 et T2). Prestations de grande qualité. Jardin. Parking 4 voitures. Bruno Taxy : +33 (0)6 86 66 69 88 @-mail : [email protected] [email protected] Les Rébelco souhaitent tenir leurs prochaines réunions mensuelles rue Médéric à 18h00 aux dates suivantes : Vendredi 5 mars [exceptionnellement chez N. Herlin (MBA 87-1)] Jeudi 1er avril Consultants indépendants Anciens INSEAD, vous êtes cordialement invités à vous joindre à nous, pour le plaisir de nous retrouver, échanger et faire du business. Hubert Meffre (MBA 69) : 01 53 62 03 72 Infos : www.rebelco.net @-mail : [email protected] Jeudi 6 mai Business Club Bureau 15 m2 Av. Franklin D. Roosevelt, Paris 8, 2e étage sur cour, entrée et parties communes partagées. vous voulez communiquer dans la Newsletter ? Envoyez un mail à : Rébelco Rencontre HEC/INSEAD Mercredi 5 (ou 26) mai À louer [email protected] Salamander Golf Society Lieu : Golf de Fourqueux Contact : Peter Skelton (MBA 73) [email protected] info : http://www.insead.edu/alumni/ alumninetwork/sports/golf/golfindex.htm Plus d'informations sur : http://www.periloc.com Contact : Marc Babic (MBA 87) - 06 81 93 78 06 @-mail : [email protected] Stage Benoît NOTE Fils de Druon NOTE (MBA 72). Jeune homme dynamique recherche un stage de fin d’études (EDHEC) de 6 mois à partir de mi-avril 2004. Ayant déjà une expérience à l’étranger, il cherche un stage à dimension internationale (en France ou à l’étranger) dans le cadre de sa spécialisation « Master in strategic Management ». Il serait également ouvert à une proposition dans l’événementiel sportif ou le sponsorship. @-mail : [email protected] Wine Club Libanais Rouge Le prochain Wine Club aura lieu début avril. Nous proposerons un dîner-dégustation avec Château Musar, le Grand vin du Liban. Cela ne vous dit rien ? Détrompez-vous, Musar, c’est un Must. Je me souviens comme si c’était hier — il y a maintenant 20 ans — du jour où Bernard Hérodin (MBA 74) qui avait mis la main sur quelques caisses pour le compte du Savour Club, m’a fait découvrir un rouge somptueux, qui venait de surprendre tous les professionnels anglais lors d’un salon du vin à Londres. Serge Hochar, le propriétaire, sera de passage à Paris. Ceux qui ont une préférence pour le Libanais jaune ont de la chance. Le domaine, 130 hectares sur les côteaux de la Vallée de la Békaa, produit également un blanc que nous sommes curieux de découvrir. Vous pouvez vous pré-inscrire au secrétariat de l’Association, en attendant l’invitation qui vous sera envoyée par e-mail. Michael Kraland Retrouvez toutes nos manifestations à la rubrique “Events” http://www.inseadalumni.org “Country : France” - 12 -