Salmonella spp
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SALMONELLA SPP I - AGENT INFECTIEUX Nom scientifique: Salmonella spp (hors Salmonella Typhi et Paratyphi) Nom commun : Salmonelles non typhiques ou non paratyphiques. Maladie correspondante : Salmonellose (toxiinfection alimentaire) Caractéristiques : Bacille à coloration de Gram négative, , appartenant à la famille des Enterobacteriacae et au genre Salmonella. Ce genre comporte 2 espèces (S. enterica et S.bongori) ; l'espèce S. enterica est elle-même divisée en 6 sousespèces (enterica, salamae, arizonae, diarizonae, houteanae et indica) , sur la base de critères phénotypiques. La sérologie, basée sur la caractérisation des antigènes somatiques (O) et flagellaires (H), voire de l'enveloppe (Vi), permet le classement des sous-espèces en sérovars ; ceux appartenant à la sous-espèce enterica sont affectés d'un nom, correspondant fréquemment à un lieu géographique, les autres sont désignés par leur formule antigénique. L'ensemble des sérovars connus (plus de 2400) est répertorié au sein du schéma de Kauffmann-White-LeMinor. La majorité des Salmonella spp. est mobile grâce à une ciliature péritriche. II - ATTEINTES A LA SANTÉ Pathogénicité : Les salmonelles non typhiques sont l'une des principales causes des syndromes gastroentéritiques dans les pays industrialisés. Ces syndromes sont dûs essentiellement à des toxiinfections alimentaires survenant parfois en collectivités. La contamination humaine se fait le plus souvent par la consommation d'aliments contaminés. Actuellement, les infections sont principalement dues à quelques sérovars dont.Salmonella Enteritidis et Salmonella Typhimurium, mais, la majorité des 2400 Salmonella spp. sérovars doivent, selon la définition de l'OMS, être considérées comme potentiellement pathogènes. Le tableau clinique associe habituellement, une fièvre à 39°C - 40° C, des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements et un syndrome diarrhéique fait de selles liquides et fétides. L’évolution est le plus souvent spontanément favorable en 3 à 5 jours, mais chez le sujet fragilisé (jeune enfant, sujet âgé, immunodéprimé), il peut apparaître une déshydratation avec insuffisance rénale. Le caractère invasif de certaines de ces bactéries peut entraîner la possibilité de bactériémies avec des localisations secondaires. L’infection peut être totalement asymptomatique et être ainsi la source d’un portage chronique. Le diagnostic bactériologique repose sur l’isolement de la bactérie dans les coprocultures et parfois les hémocultures. Toute souche isolée en clinique humaine impose la réalisation d’une étude in vitro de sa sensibilité aux antibiotiques. L’antibiothérapie (aminopénicilline, céphalosporine de troisième génération, cotrimoxazole ou surtout fluoroquinolone en l’absence de contre-indications) n’est réservée qu’aux sujets à risque : jeunes enfants, personnes âgées, immunodéprimés. Epidémiologie : Système de surveillance en France : Le Centre National de Référence des Salmonella et des Shigella (CNRSS) est chargé de sérotyper les souches de Salmonella provenant des laboratoires d'analyse médicale ; en 2000, plus de 12 883 souches provenant d'environ 1 600 laboratoires, ont été sérotypées. Le CNRSS alerte la Direction Générale de la Santé et l'Institut de Veille Sanitaire lorsqu'il détecte des cas groupés, des épidémies ou une augmentation de la fréquence d'isolement d'un sérovar, grâce à un système informatisé de surveillance et d'alerte. La déclaration obligatoire des toxi-infections alimentaires collectives, constitue également une source d'informations très importante. Système de surveillance en Europe : 1/6 Juin 2002 ENTERNET est un système de surveillance en temps réel, via un réseau fermé, des cas d’infections humaines causées par des microorganismes pathogènes transmis par les denrées alimentaires, principalement Salmonella sp et Escherichia coli vérotoxinogènes (VTEC). L'accès à la banque de données est réservé aux microbiologistes responsables des centres nationaux de référence pour les microorganismes concernés, ainsi qu'aux épidémiologistes responsables des activités de surveillance nationale appropriée. Système de surveillance aux USA : Le réseau FoodNet a mis en place un système actif de surveillance afin de mieux cerner et comprendre les maladies transmises par les denrées alimentaires. Ce réseau se base sur la collecte de données relatives aux cas humains répertoriés, y compris de salmonelloses. Statut épidémiologique : En France, 70 % des cas recensés lors de toxiinfections alimentaires collectives sont dus à l'ingestion d'aliments contaminés par Salmonella spp., et le sérovar Salmonella Enteritidis demeure prédominant en 1998. Dans la majorité des cas, les aliments les plus fréquemment incriminés sont les œufs, les ovoproduits (mousse au chocolat, pâtisseries, mayonnaise,…), les viandes et les volailles insuffisamment cuites. Réservoir : Le réservoir principal de Salmonella spp est constitué par le tractus gastro-intestinal des mammifères et des oiseaux. Dans la majorité des cas, les animaux sont considérés comme des porteurs asymptomatiques ; cependant, certains d'entre eux peuvent, dans d'autres cas, exprimer des signes cliniques plus ou moins sévères. Certaines souches de Salmonella spp peuvent également être isolées d'autres sources, telles les animaux à sang froid (tortues de compagnie) et les animaux aquatiques (mollusques, poissons). Dose infectieuse : Dans une population ne présentant pas de déficience immunitaire particulière, la dose infectieuse pourra varier en fonction de la souche bactérienne ingérée. Ainsi, pour les Salmonella spp. sérovars de Salmonella spp ne présentant pas d'adaptations particulières à un hôte animal, des études expérimentales font état de la nécessité d'ingérer des quantités atteignant 105 à 107 bactéries afin d'initier une infection ; cependant des données obtenues lors d'enquêtes consécutives au déclenchement de toxi-infections alimentaires, indiquent que les infections peuvent se déclarer entre 101 et 1011 cellules. Il a également été noté que cette dose infectieuse est plus basse lorsque les Salmonelles sont apportées dans des aliments à haute teneur en matière grasse ou en protéines, substances qui entraîneraient une protection des bactéries contre l’acidité gastrique. Mode de transmission : L'aliment en lui même, principalement les viandes, les œufs et les ovoproduits, ainsi que les fruits de mer crus ou insuffisamment cuits, est responsable de la transmission. Cependant des recontaminations sont possibles au cours de la préparation et de la conservation de toutes les denrées alimentaires. Période d'incubation : Les premiers symptômes apparaissent entre 12 et 36 heures après l'infection, mais cette période peut être plus longue (72 heures) en fonction de la quantité de cellules microbiennes ingérées. La durée de l'infection est également variable, se situant dans la majorité des cas entre 3 et 5 jours, mais pouvant se prolonger jusqu'à 7 jours. Transmissibilité : non renseigné III - DISSÉMINATION Agent de dissémination : Au cours des opérations d'abattage, les carcasses peuvent être contaminées en surface par le contenu digestif pouvant héberger des Salmonella. Une autre voie de transmission importante résulte dans la possibilité de contamination des œufs destinés à la consommation humaine, soit en surface de la coquille, soit au niveau du vitellus du fait du passage des bactéries par la voie trans-ovarienne. Les végétaux, et notamment les graines germées, peuvent également héberger des 2/6 Juin 2002 Salmonelles, du fait soit de l'utilisation de fertilisants ou d'eaux contaminées, soit de mauvaises pratiques de récolte et de préparation. D'une manière générale, toute denrée alimentaire peut se révéler contaminée par Salmonella spp dès lors qu'une possibilité de contamination croisée est avérée à n'importe quelle étape de la chaîne alimentaire. Zoonose : Les salmonelloses humaines sont considérées comme des maladies zoonotiques transmises par l'ingestion de denrées alimentaires contaminées. A ce stade de connaissances, tout sérovar de Salmonella spp, reconnu comme ubiquiste, tel Salmonella Enteritidis et Salmonella Typhimurium, est susceptible de causer des troubles digestifs plus ou moins graves. Vecteurs : Au cours des opérations d'abattage et de transformation des animaux, la contamination peut être transmise aux parties comestibles (viandes, abats…). En ce qui concerne les volailles productrices d'œufs destinés à la consommation humaine, les salmonelles et plus particulièrement Salmonella Enteritidis peuvent être hébergées dans le tractus génital de la poule, sans manifestations cliniques apparentes ; dans ces conditions le vitellus (jaune) pourra être contaminé avant la formation proprement dite de l'œuf. D'autres aliments peuvent être contaminés : le lait et les produits laitiers, du fait de mauvaises manipulations au cours de la traite, les légumes et autres végétaux, du fait de contamination fécale lors de la production. Notons enfin que les personnes exposées au contact étroit avec des animaux ou leurs matières fécales, ou avec des patients atteints de salmonelloses, ont un facteur de risque d'infection plus important. Surveillance des aliments : Système de surveillance en France : Dans le cadre du système national de surveillance, l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des aliments est chargée de recueillir les données relatives aux souches de Salmonella spp. Salmonella spp isolées en France à partir d'animaux, malades ou porteurs sains, de leur environnement d'élevage, d'aliments destinés à la consommation humaine ou animale ou de l'environnement des abattoirs et des ateliers de transformation des denrées d'origine animale, ainsi que des souches issues de l'environnement naturel. L'Unité d'Epidémiologie Bactérienne du Laboratoire d'Etudes et de Recherches sur l'Hygiène et la Qualité des Aliments reçoit ainsi chaque année, des souches de Salmonella spp afin de réaliser le sérotypage, accompagnées systématiquement d'une fiche de renseignements épidémiologiques ; elle collectionne également les résultats des sérotypages réalisés par les Laboratoires intégrés dans le réseau Salmonella. Ainsi, en 1999, plus de 20 000 souches ont été inventoriées. Les résultats de ces études épidémiologiques sont publiés sous la forme d'un inventaire annuel. Système de surveillance en Europe : Le Laboratoire Communautaire de Référence pour les maladies zoonotiques transmises par les denrées alimentaires,à Berlin, créé en application de la Directive Européenne "Zoonose"" 92/117, est chargé de collecter toutes les informations relatives à la présence de ces microorganismes, y compris Salmonella, isolés dans les élevages, dans les aliments destinés aux animaux et dans les denrées alimentaires. Système de surveillance aux USA : Un programme, intitulé "U.S. Food Safety System", a été élaboré dans le but de produire des aliments sans danger ("safe foods") ; il est basé sur le concept de l'analyse des risques, et, à ce titre, deux actions ont été menées vis à vis de la présence de Salmonella sp : l'une sur l'appréciation du risque lié à la présence de Salmonella Enteritidis dans la filière de production et de transformation des œufs, la seconde sur l'élaboration de normes ("standards") pour Salmonella dans les abattoirs et les ateliers de transformation des viandes crues. Ce programme est en relation avec le réseau FoodNet. 3/6 Juin 2002 IV - VIABILITÉ Sensibilité aux antibiotiques : Le phénotype sauvage des souches de Salmonella spp est caractérisé par une sensibilité à la totalité des antibiotiques actifs sur les Entérobactéries. Cependant, il est de moins en moins rare de retrouver certaines souches ayant acquis des caractères de résistance à une ou plusieurs familles d'antibiotiques. Ainsi de nombreuses bactéries appartenant à la famille des Enterobacteriaceae se révèlent résistantes aux aminoglycosides, aux bétalactamines, au triméthoprime et au chloramphénicol. Plus précisément, depuis quelques années, les souches de Salmonella Typhimurium DT 104, isolées dans différents environnements humains et animaux, présentent très souvent un phénotype de multirésistance vis à vis des antibiotiques suivants : l'ampicilline, le chloramphénicol, la streptomycine, les sulfamides et les tétracyclines. Cette multirésistance serait de intégrée dans le chromosome. Plus généralement, il est admis que la résistance de Salmonella spp aux antibiotiques s'appuie sur les bases suivantes : Les souches non soumises à une pression de sélection, demeurent sensibles aux antibiotiques ; Il y a une augmentation des niveaux de résistance, pour certains sérovars, tels Salmonella Typhimurium, Salmonella Hadar et Salmonella Saint-Paul, en relation avec les pratiques d'élevage des animaux de rente ; Il y a une augmentation dans l'acquisition de multirésistances ; Il y a une augmentation du nombre de déterminants de la résistance intégrés dans le chromosome ; L'utilisation de nouvelles molécules antibiotiques en élevage entraîne fréquemment une augmentation du niveau de résistance contre cette molécule. Sensibilité aux désinfectants : La majorité des solutions désinfectantes sont efficace contre les salmonelles : le chlore et les dérivés chlorés sont très efficaces en l'absence de matières organiques, l'iode et ses dérivés Salmonella spp. (iodophores) sont également des substances actives, ainsi que le formaldéhyde ou la solution aqueuse de formol. Les solutions à base d'ammoniums quaternaires ont une efficacité moindre. Inactivation par des moyens physiques : Les souches de Salmonella spp sont relativement sensibles aux traitements physiques, et ne résistent pas aux procédés de pasteurisation, d'ionisation (5 KGy). De nouvelles techniques de décontamination des aliments ( hautes pressions, radiations ultraviolettes, champs électriques...) ont également montré leur efficacité vis à vis de ces bactéries. Vie et Survie dans l'environnement : Des souches de Salmonella sp ont été isolées dans des milieux très variés ; elles sont capables de se multiplier dans des conditions aérobies ou anaérobies, dans une gamme de température très large (5°C-46°C), bien que l'optimum de croissance se situe entre 35°C et 43°C ; la croissance est sensiblement ralentie lorsque les températures sont inférieures à 15°C, mais a contrario, certaines souches se sont révélées thermorésistantes : ainsi Salmonella Senftenberg 775W possède une valeur de réduction décimale (D) de 1,2 secondes à 71,7° C. Les valeurs de pH supérieures à 9 ou inférieures à 4 sont considérées comme bactéricide vis à vis des souches de Salmonella sp. La croissance est inhibée lorsque l'activité de l'eau (Aw) est inférieure à 0,94. Dans ces conditions, il n'est pas rare d'isoler des Salmonella dans des milieux très différents. Les animaux forment le principal réservoir des Salmonella, mais les différentes activités agricoles et humaines entraînent une vaste dispersion de ces bactéries dans des environnements très divers : eaux naturelles, eaux usées, déchets, animaux de rente et sauvages tels les oiseaux, les rongeurs et les insectes, etc…. V - ASPECTS MÉDICAUX Diagnostic : 4/6 Juin 2002 Diagnostic clinique et microbiologique : Seule une coproculture réalisée chez un patient présentant les symptômes d'une salmonellose, permet d'établir un véritable diagnostic ; cette coproculture doit comporter une phase d'isolement puis d'identification précise de la bactérie, complétée par un antibiogramme. VI - DANGERS POUR LE PERSONNEL DE LABORATOIRE ET MODALITES DE LA PREVENTION Premiers soins et traitement : La réhydratation et un régime alimentaire adapté sont les premiers soins qui doivent être apportés au patient ; une antibiothérapie peut être préconisée en fonction de l'état du malade. Sources et échantillons : Au laboratoire d'analyse médicale : coprocultures et éventuellement hémocultures. En microbiologie vétérinaire : matières fécales et prélèvements réalisés dans l'environnement (Litières, pailles, poussières, aliments…), plus rarement du matériel biologique. En microbiologie des aliments : denrées alimentaires, prélèvements de l'environnement des ateliers ( eau, écouvillons, chiffonnettes…). Immunisation naturelle : Pas d'information Vaccination : L'utilisation de la vaccination pour la protection des animaux d'élevage est envisagée, et appliquée dans certaines conditions. Elle ne concerne pour le moment que la protection contre le sérovar adapté à l'hôte (S. Dublin, S. Cholerae-suis, S. Abortus ovis, S. Typhimurium…) Prophylaxie : La prévention des risques liés à la contamination des aliments par Salmonella spp et donc à la potentialité de déclencher des toxiinfections alimentaires, passe par une approche intégrée, du fait de l'ubiquité de ces bactéries. Les mesures prophylactiques concerneront en premier lieu les étapes relatives à l'élevage des animaux ; la mise en place de procédures de biosécurité visant à empêcher l'introduction des salmonelles dans l'environnement proche des animaux et le maintien de règles hygiéniques et sanitaires, est fondamentale. Ces règles d'hygiène devront également s'appliquer lors des opérations d'abattage et de transformation des animaux et de leurs produits, y compris au cours des phases de conservation, de distribution et de préparation des repas, notamment en restauration collective. Des recommandations particulières devront être données sur les risques de contaminations croisées et la nécessité de maintenir la chaîne du froid. Au niveau hospitalier, la mise en place de procédures de décontamination des selles des patients paraît une mesure réaliste pour éviter la dissémination de ces microorganismes. Salmonella spp. Infections liées ou acquises au laboratoire : Pas de sources d'information. Quelle que soit la source, les travaux réalisés dans le laboratoire passent dans la majorité des cas par une phase d'isolement, puis d'identification, et donc de manipulations de la bactérie. Dangers primaires : Ingestion accidentelle. Dangers particuliers : Aucun Classe de Confinement : Classe de l'agent : 2 Précautions particulières : D’ordre général : guide de bonnes pratiques de laboratoire Déversements accidentels : Utilisation d'hypochlorite de sodium, puis élimination des déchets. Nettoyage de la surface souillée à l'aide d'un détergent, puis désinfection par hypochlorite de sodium ou tout autre désinfectant approprié. Elimination : autoclavage des produits Entreposage :non renseigné VII - RECHERCHE DANS L'ENVIRONNEMENT ET LES ALIMENTS Aliments, eau ou environnement. Techniques : La recherche des Salmonella spp dans les denrées alimentaires et dans les 5/6 Juin 2002 échantillons environnementaux fait l'objet d'une procédure normalisée tant au niveau international (EN ISO 6579) qu'au niveau national (NF/EN 12824) où elle est complétée par une norme de routine (NF V 08-052). Cette recherche nécessite des phases de préenrichissement, puis d'enrichissement sélectif, suivies d'une étape d'isolement sur des milieux sélectifs spécifiques et d'identification biochimique et sérologique. L'ensemble de ces opérations nécessite un délai compris ente 3 et 5 jours. Nous assistons actuellement à l'émergence de méthodes alternatives permettant de diminuer sensiblement ces temps de réponse (24 à 72 heures) ; celles-ci font appel à des techniques immunoenzymatiques, de biologie moléculaire, d'immuno-séparation ou de concentration magnétique ; ces méthodes alternatives peuvent faire l'objet d'une validation nationale selon une procédure normalisée. VIII - MODELES D'ETUDE EXPERIMENTAUX. In vitro: non renseigné In vivo : non renseigné IX - BIBLIOGRAPHIE Sites internet : Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments : www.afssa.fr Center for Disease Control : www.cdc.gov/mmwr Commission Européenne : http//europa.eu.int Eurosurveillance : www.ceses.org/eurosurveillance Institut Pasteur : www.pasteur.fr Institut de Veille Sanitaire :www.invs.sante.fr FDA/USDA : www.foodsafety.gov USDA : www.fsis.usda.gov FDA/CFSAN : www.cfsan.fda.gov OMS : www.who.int/fsf/mbriskassess et www.who.ch/salmsurv FAO : www.fao.org/ES/ESN/pagerisk/riskpage.htm Références bibliographiques : Anon. 1997. Bactériologie médicale. Salmonella. Collection AZAY, pp181-191, Presses Universitaires de Lyon, ISBN 2-7297-0567-8. Anon. 2000. Opinion of the Scientific Committee on Veterinary Measures relating to Public Health. Foodborne zoonoses : Salmonella spp, 24-27 + annex I.b, 86100. European Commission, Health and Consumer Protection. 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J.O. du 30 juillet 1994, 1107811081. Directive Européenne 92/117/CEE (Directive Zoonose). 1992 Cette fiche a été élaborée par M. Colin 6/6 Juin 2002