Italiens de Belgique
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Italiens de Belgique
Italiens de Belgique 1. Doubles nationalités dans les registres consulaires italiens On constate qu’il y a un grand écart entre ceux qui veulent rester italiens et ceux qui désirent être citoyens du pays qui les accueilli. En effet, on dénombre +/- 260.000 citoyens sur les 280.000 enregistrés ayant leur propre et unique nationalité tandis qu’il y a environ 22.000 qui ont opté pour la double nationalité et plus de 1000 personnes ont une nationalité différente que celle d’être belge. 2. Répartition par âges des personnes d’origine italienne Au point de vue générationnel, on recense plus de personnes d’origine italienne âgées entre 20 et 39 ans suivi ensuite des personnes âgées entre 40 et 59 ans et enfin de ceux entre 60 et 79 ans. A l’inverse de ce qu’on peut supposer, les personnes italiennes ne sont pas si nombreux que cela. En effet, ils ne sont que 4000 soit 17.000 de moins que leurs arrièrespetits enfants s’ils sont des purs italiens et soit 40.000 de moins que leurs descendants d’origine italienne. En tout +/- 287.000 personnes sont d’origine italienne alors que le nombre de gens de nationalité italienne est d’environ 205.600. Cette répartition s’explique par les migrations des ancêtres italiens dans notre pays et, par conséquent, par la naissance de citoyens belges mais d’origine italienne. 3. Personnes nées italiennes selon la nationalité de naissance, le lieu de naissance et la nationalté Ainsi, il y a +/- 143000 italiens d’origine italienne nés en Belgique dont 63000 qui ont opté pour la nationalité belge et 80000 ont décidé de rester italiens, et pour ceux qui sont nés à l’étranger, plus de 18000 sont restés belges tandis que 125000 possèdent la nationalité italienne. 4. Région d’origine et date d’émigration Comment cette population est-elle répartie ? On peut dire que ce sont les Siciliens qui sont les plus recensés en Belgique. Mais cela est le cas depuis seulement 50 ans juste après la catastrophe de Marcinelle. Et par la suite, les Siciliens vont se répandre surtout au Sud du pays avec plus de 40 %. Viennent ensuite, les Pouilles avec 9,5 %, les Abruzzes avec 7,3 % puis la Campanie avec 6,6 % et enfin la Vénétie avec 5,8 %. Au Centre du pays, les régions italiennes principales représentées sont les Abruzzes, les Marches, les deux Vénéties, la Lombardie et le Trentin. Cependant, après la catastrophe de Marcinelle, le Centre et le Nord-Est vont perdre une partie de leur population italienne tandis que le Sud s’enrichit avec les régions de la Sardaigne, de la Sicile, des Pouilles, de la Basilicate et de la Calabre. 1 5. Activité et emploi des membres de la communauté italienne Cette population italienne représente aussi une partie importante de l’activité en Belgique. Le taux d’activité ne fait qu’augmenter tous les ans. En effet, chez les Italiens, on a recensé une augmentation de plus de 10 % en 10 ans. Ceci est dû notamment à la présence accrue des femmes en activité. Par contre, on observe une stagnation chez les travailleurs belges qui sont restés sur la ligne des +/- 40 % mais qui précèdent tout le reste des étrangers qui eux représentent plus de 30 % de la population active. 6. Indépendants et salariés Dans quel secteur cette population exerce-t-elle ? 16 à 17 % des italiens ont décidé de travailler indépendants . Les étrangers indépendants ont, quant à eux, augmentés pendant dix ans. De +/- 15 % il sont passés à +/- 20 %. Mais ce sont les Belges qui sont les plus nombreux avec plus de 20 %. 7. Statut d’occupation Toutefois, cette population italienne maintient l’idée d’acquérir une occupation et de s’intégrer, par conséquent, dans la société. C’est alors qu’on recense donc 34 % de la population qui exerce une profession, qui est aidant ou qui est sous contrat d’apprentissage ; 20 % qui sont des étudiants et des élèves et 14 % qui sont retraités. 8. Niveau d’étude des 1ères et 2ndes générations issues de l’immigration Du point de vue scolaire, les Italiens arrêtent l’école très tôt. Les Italiens nés hors de Belgique, possédant un diplôme du Supérieur, sont à hauteur de 3,6 %, tandis que ceux qui sont nés en Belgique s’élèvent à 10 %. Aussi cet arrêt précoce se caractérise par un taux assez important de la population qui ont fini en Secondaire. En effet, 55 % représentent ceux qui sont nés en Belgique. Néanmoins, 38 % de la population née hors de la Belgique sont sans diplôme. Cependant, on remarque une minime partie mais existante d’enfants qui doivent aller dans des écoles spécialisées. On les dénombre à hauteur de 3 % principalement au Secondaire. Cela crée forcément des difficultés lorsqu’ils arrivent en Supérieur et, par conséquent, choisissent de faire des courtes études. 2 9. Conclusion En conclusion, en Belgique, on recense plus de 280.000 italiens. Ceux-ci comptent plus de personnes adultes que de jeunes. Une majeure partie a décidé de rester italiens mais il y a ceux qui ont opté pour la nationalité belge. Cette population se répartit surtout au Sud du pays. C’est une population active qui exerce majoritairement en tant qu’indépendants. D’autres ont choisi l’apprentissage ou sont encore à l’école. A propos de l’école, justement, les italiens fréquentent surtout les spécialisées ou décident d’arrêter rapidement l’école pour travailler. Bref, la population italienne est une des pièces maîtresses de notre histoire nationale qui ont enrichi notre culture, ont voulu s’intégrer dans notre société et qui ont su traverser toutes les générations. 3