Perroy cherche à devenir un pôle sportif régional
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Perroy cherche à devenir un pôle sportif régional
27 24 heures | Vendredi 13 septembre 2013 La Côte Infrastructure Perroy cherche à devenir un pôle sportif régional Le sport dans la région du Cœur de La Côte pourrait avoir un bel avenir à Perroy. C’est en tout cas le souhait de la Municipalité du village, qui a lancé, au début de la législature, un projet des plus ambitieux: la construction d’un centre sportif comprenant de nombreux terrains ainsi que plusieurs bâtiments (lire ci-dessous). Le tout au nord de la localité, sur des parcelles déjà dévolues au sport. Il serait réalisé à l’horizon 2020 autour des deux courts de tennis, des deux terrains de football ainsi que du vaste boulodrome déjà existants. Juste à côté, un centre scolaire d’une dizaine de classes serait construit en même temps. Si le projet n’en est qu’à ses balbutiements – une étude de faisabilité vient d’être achevée –, le besoin d’un tel complexe est bel et bien là. «Un peu partout dans la région, les infrastructures sportives manquent cruellement, constate François Roch, municipal en charge de ce dossier. Par manque de places, certains clubs doivent fermer leurs portes aux jeunes. C’est affolant et désolant.» Pas un projet mégalo La Commune de Perroy le sait, elle ne pourra jamais se lancer seule dans ce projet, qui n’a pas encore été chiffré. François Roch est d’ailleurs convaincu qu’il s’agit d’un projet régional: «Il y a encore quelques années, chaque Commune construisait dans son coin. Aujourd’hui, cette époque est révolue.» Et, pour défendre sa position, l’élu n’est jamais à court d’arguments. D’une part, le site se trouve à mi-chemin entre Rolle et Aubonne. Mais aussi, les Communes alentour ne disposent pas d’un terrain pour réaliser un tel projet. Sans compter que des clubs sportifs englobent déjà plusieurs villages, à l’image du FC Bursins-RollePerroy. «Ils ont une longueur d’avance sur nous», assure encore François Roch. Alors que Morges essaie tant bien que mal de faire aboutir son projet de Centre aquatique régional, le municipal perrolan se dé- Echichens Une grande fête pour les enfants L’association d’entraide et de secours Enfants célèbre cette année ses 30 ans d’existence. Pour fêter cet anniversaire comme il se doit, une grande manifestation sera organisée samedi 21 septembre, dès 11 h, à la salle polyvalente d’Echichens. De nombreuses animations sont au programme. Parmi elles, des jeux, une brocante et différents spectacles. L’association a notamment aidé des enfants en Pologne, en Roumanie, au Brésil, au Burkina Faso et au Tibet, où elle a participé à la construction d’écoles. L.B. VC5 Contrôle qualité Piste de jogging Trois terrains de football Périmètre du projet A1 Route d'accès aux installations Salle de gym Cinq courts de tennis Genève Ecole Badminton Fitness Restaurant Lausanne HY ÉC EF ED UT RO Lauriane Barraud Projet du centre sportif régional de Perroy RT SE ES AL EM ED UT RO La Municipalité aimerait bâtir un centre sportif qui suscite l’intérêt des communes alentour et des clubs Pétanque Vestiaires football et tennis CHEMIN DES RIVIÈRES CFF Gare de Perroy X.DD SOURCE: ABA PARTENAIRES SA fend de vouloir construire un complexe mégalo. «Ce n’est pas les mêmes proportions. Morges est un chef-lieu, pas nous. De plus, cela ne veut pas dire que les infrastructures sportives existantes dans la région ne seront plus utilisées. Le centre sportif sera un plus.» L’an passé, un comité de pilotage composé d’élus des plusieurs localités a été constitué pour se pencher de plus près sur ce dossier. L’étude de faisabilité montre l’intérêt de plusieurs Municipalités ainsi que de différents clubs sportifs. Ainsi, le Tennis Club d’Aubonne verrait cette nouvelle infrastructure d’un très bon œil. «Pour nous, ce serait génial que ce projet se réalise, précise Serge Michel, président. Nous ne disposons pas de courts couverts et le futur centre régional serait une belle alternative en hiver.» C’est d’ailleurs l’une des deux raisons qui motiveraient Aubonne à se lancer dans l’aventure. «Offrir des terrains de tennis couverts est intéressant, surtout qu’ils sont rares dans la région, explique LucEtienne Rossier, syndic. De plus, nos infrastructures de pétanque sont trop modestes pour l’organisation de compétitions.» Du côté de Rolle, l’intérêt est aussi là, tant de la part des autori- tés que de celle des clubs sportifs. «Les deux salles que nous occupons au Martinet sont trop petites pour évoluer à un certain niveau de compétition», relève Marc Lucet, président du Rolle Basket, rappelant que son club est en 2e ligue. Enfin, Jean-Noël Goël, syndic de Rolle, est plus que convaincu du besoin de ce futur centre. «A Rolle, nous avons besoin d’infrastructures, notamment pour le football, surtout que nous sommes très limités en termes de terrains disponibles. L’objectif est désormais de fédérer un maximum de Communes.» Long chemin pour un projet ambitieux U Le futur centre sportif devrait comprendre pas moins de cinq courts de tennis, soit trois de plus qu’actuellement. Il sera possible de les couvrir en hiver grâce à une bulle. Trois terrains de football sont aussi projetés, contre deux aujourd’hui, et les installations de pétanque seront conservées. Le complexe devrait également abriter un restaurant, un fitness, une salle de gym quadruple ainsi que des terrains pour le badminton. Mais aussi deux terrains de basketball et une piste de jogging. Avant que ce futur centre ne voie le jour, le chemin sera encore long. Maintenant que l’étude de faisabilité a été réalisée, le comité de pilotage doit procéder à un sondage dans les Communes environnantes. Il faudra ensuite proposer un crédit d’étude et Le chiffre 81 En milliers de francs, il s’agit de la somme que la Municipalité de Buchillon sollicite pour l’aménagement d’une zone 30 km/h à la route des Deux-Communes. En 2008, le Canton avait refusé de faire passer cet axe en zone 30. Et ce, alors même que le cœur du village était limité à cette vitesse. A la demande du corps enseignant et des riverains, la Commune a formulé une nouvelle requête auprès du Service des routes, qui a finalement accepté de limiter cette route. Le projet prévoit l’installation d’îlots. L.B. François Roch, municipal de Perroy, sur les terrains existants. ALAIN ROUÈCHE Yens Crédit d’étude pour le collège La Municipalité de Yens demandera, lors du prochain Conseil communal, un crédit d’étude de 110 000 francs pour l’extension du Collège du Rossé, qui a été mis en exploitation à la rentrée scolaire de 2003-2004. Le projet prévoit de doubler la capacité actuelle du collège. Il passerait ainsi de 9 à 18 classes, sans compter les locaux de dégagement prévus, à l’image de salles pour les enseignants. «La date butoir pour le mettre en service est la rentrée scolaire 2015-2016», précise Jean-Pierre Bourdon, syndic. L.B. organiser un concours d’architecture. Aussi, la question du financement doit être abordée. Le municipal François Roch penche plutôt pour la création d’une société anonyme, où les Communes seraient majoritaires. Une sollicitation auprès des associations régionales (Conseil régional et ARCAM) est aussi envisagée. A ce titre, Perroy se retrouve en porte-à-faux avec son récent refus de participer au financement du Programme d’investissements régionaux (PIR). «Personnellement, je trouve que Perroy est quelque peu en contradiction, relève Jean-Noël Goël, syndic de Rolle. Mais, au niveau du Conseil régional, il y a moins de projets dans la région de Rolle dans les cinq ans à venir. Je pense que ça a refroidi quelques Communes.» Troc d’automne Saint-Prex Habits pour enfants jusqu’à 14 ans, jouets, poussettes et patins seront notamment à saisir lors du troc d’automne. Celui-ci sera organisé le mercredi 18 septembre, de 16 h à 18 h 30, à la salle du VieuxMoulin. Le dépôt des divers articles se fera le mardi 17 septembre de 17 h à 20 h. L.B. Vertus des plantes Apples L’Association nature et patrimoine d’Apples et environs organise une conférence sur les vertus des plantes médicinales de la région. Celle-ci sera donnée par Christophe Roggen, expert en botanique, le jeudi 19 septembre, à 20 h 15, au Collège du Léman. L.B. Séance sous tension autour des requérants La Municipalité de Nyon et l’EVAM ont expliqué mercredi soir aux habitants des Tines le projet de construction d’un immeuble pour requérants «Je pensais bien que les applaudissements iraient aux interventions des personnes dans la salle plutôt qu’aux miennes», a admis le syndic, Daniel Rossellat, au terme de la séance d’information sur le projet de construction par l’Etablissement vaudois pour l’accueil des migrants (EVAM) d’un immeuble de 33 appartements pour les requérants d’asile dans le quartier des Tines, à Nyon. Les quelque 150 personnes qui se sont pressées dans la salle du Manoir, mercredi soir, étaient en effet en très large majorité opposées à voir des demandeurs d’asile s’installer près de chez elles. «Le projet ne se fera pas en l’état, a clamé avec assurance un des chefs de file des opposants. Il est inadapté, inadéquat et disproportionné.» Une pétition a été lancée par un comité d’habitants pour faire barrage à la construction du bâtiment. Elle a déjà récolté près de 600 signatures. Evitant la confrontation, le syndic et la municipale Stéphanie Schmutz, en charge du dossier, ainsi que les responsables de l’EVAM se sont concentrés à expliquer le projet avec le plus de détails possible. Les 33 appartements – soit 7 trois-pièces, 8 deux-pièces et 18 studios – accueilleront au maximum 110 résidents. «Nous tablons sur une présence moyenne de 80 requérants», a assuré Erich Dürst, directeur de l’EVAM. Les résidents seront surtout des familles, mais il n’est pas exclu que des hommes célibataires en fassent partie. Tous auront déjà passé six mois dans un centre d’accueil, et une très grande partie d’entre eux sera en attente d’un permis de séjour de longue durée. Avant de s’installer à Nyon, ils seront évalués pour savoir s’ils sont aptes à vivre dans la structure proposée. La séance n’aura pas permis de lever les craintes des voisins. Le Conseil communal devra bientôt se prononcer sur l’octroi d’un droit de superficie pour permettre à l’EVAM de construire l’immeuble. Celui-ci n’accueillera pas ses premiers résidents avant deux ans. R.E. Une école internationale de plus à Aubonne A l’étroit dans ses murs de Vich, La Côte International School lance un grand chantier au sud de la localité Alors que la GEMS World Academy vient d’ouvrir à Etoy, une nouvelle école internationale est déjà prévue dans la région. Elle verra le jour dans une année, au sud d’Aubonne. La Côte International School (LCIS), présente à Vich depuis cinq ans, vient en effet de lancer le chantier d’un vaste complexe scolaire. Hier, les quelque 175 enfants scolarisés à Vich ont découvert le terrain de la future école que réalisera le géant de la construction Losinger Marazzi. «Le bâtiment que nous occupons est devenu trop petit», précise Sabine Luthy, responsable des admissions, pour expliquer l’achat du terrain aubonnois. A l’étroit dans ses murs, l’école a donc décidé de se donner de la place. A Aubonne, sur une surface d’environ 9400 m2, le complexe prévu comptera 44 salles de classe, 12 salles spéciales, un réfectoire, un auditorium et deux salles de sport. Sans oublier le parking extérieur de 90 places. Côté agenda, la construction sera livrée en deux étapes: la première en septembre 2014, la seconde deux mois plus tard. Des élèves de 3 à 18 ans sont attendus. «A terme, le site devrait accueillir quelque 840 élèves. Nous nous donnons une dizaine d’années pour y arriver», poursuit Sabine Luthy, qui, pour y parvenir, peut compter sur des écoliers au profil toujours plus différent. «Nous comptons beaucoup d’enfants d’employés d’entreprises étrangères. Mais nous accueillons de plus en plus d’élèves suisses, dont les parents veulent qu’ils soient scolarisés en anglais.» La Côte International School dépend du groupe Nord Anglia Education. Outre ses écoles en Chine, en Thaïlande et à Abu Dhabi, le groupe est déjà présent dans le canton, où il possède Champittet (Nyon et Pully) et Beau Soleil (Villars). E.BZ Buchillon va jouer au promoteur immobilier La Municipalité prévoit la construction de quatre ensembles d’habitations sur une parcelle qu’elle possède à Etoy. Un projet à 13,7 millions de francs Le crédit est conséquent, le projet l’est tout autant. Fin septembre, la Municipalité de Buchillon demandera à son Conseil communal un crédit de 13,7 millions pour la construction de quatre ensembles d’habitations. Particularité du projet: la zone où s’élèveront ces constructions – des appartements et des villas – se trouve sur le territoire communal d’Etoy. Buchillon possède ainsi une parcelle chez sa voisine. «Les habitants de ces bâtiments seront des Ettieruz», sourit Joe Mirante, syndic de Buchillon, en guise de confirmation. Les loyers, eux, profiteront en revanche à Buchillon. «Tout le projet est mené par la Commune, qui sera le propriétaire et l’exploitant de cette zone», confirme le syndic. Et d’ajouter que le projet prévoit une trentaine d’appartements – du studio au 4,5 pièces – ainsi que cinq villas contiguës. Le préavis sur lequel voteront les conseillers précise encore que, selon les surfaces locatives, le loyer annuel net oscillera «entre 950 000 et 1 million de francs», un montant qui correspond aux premières projections. Il ne serait, en tout cas dans un premier temps, pas question de loyers dits abordables. «Nous n’avons pas voulu apposer d’étiquette sur ce projet, mais nous verrons selon les demandes», conclut Joe Mirante, plutôt confiant quant au vote du Conseil. E.BZ