INFO 280 - NotreJournal

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INFO 280 - NotreJournal
INFO 280
« Non au 19 Mars »
VOICI quelques articles de presse ou de donateurs retenus à votre attention :
1/ La ville de BOGHARI devenue à l’indépendance KSAR EL BOUKHARI
Située entre Alger (à 150 km) et Laghouat au sud, dans le département de MEDEA (à 63 km de ce chef
lieu). Cette commune culmine à 623 mètres d'altitude, au-dessus de l'oued Chélif.
Présence turque
1515 - 1830
Ksar el Boukhari (village fortifié) appelé aussi « Cité de la Lumière » a été fondé en 1829 par des habitants venus
de Laghouat d’où son aspect architectural de ksar saharien .
Présence française
1830-1962
Centre créé en 1856, rattaché au cercle de Boghar à 6 km dans le département d' Alger arrondissement de
Médéa, dépendra en 1958 du nouveau département de Médéa.
Le ksar est situé à 200 m au-dessus du Chélif, au bord d'un plateau rocheux, à la base duquel s'élève un
caravansérail de construction française, devant lequel se tenait un marché important.
Boukhari servait de comptoir et d'entrepôt aux Européens et aux nomades.
Les tribus pastorales élevant chèvres, moutons, chameaux, boeufs et ânes dans cette région, viennent y
commercer.
Le Ksar a une physionomie toute saharienne.
A Boghari, le voyageur reçoit sa première impression toute saharienne. Non seulement la plupart des habitants
sont originaires des monts Ouled-Naïls, mais aux chèvres, aux moutons et aux ânes du marché du lundi, se
mêlent des chameaux ; le grand sud est proche.
Origine des Ouled Nail :
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Selon le géographe du XIX siècle, Élisée Reclus, les Ouled Naïl sont une tribu arabe qui est venue au milieu du
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XI siècle. Ils sont les descendants des Hilaliens, elle s'est installée dans la région de El Oued, Ghardaïa jusqu'au
centre de l'Algérie au Sud d'Alger (Djelfa, Bou Saada, montagne Amour, etc.). Une autre version stipule que Sidi
Naïl, souche des Ouled Naïl, est une tribu qui descend directement d'Idris. Enfin, pour la recherche actuelle, il
s'agit d'une société tribale berbère fortement arabisée.
[Deux jeunes filles Ouled Naïl, 1904: photographie de Rudolf Lehnert]
[Portrait de femmes des Ouled Naï]
A Boghari même les terres caillouteuses au sud annoncent déjà, la proximité du désert.
L'Europe n'est pourtant pas encore tout à fait oubliée : la Zaouïa est surmontée d'une coupole qui rappelle les
églises byzantines du Péloponnèse. Avec son minaret octogonal, le Ksar présente chaque nuit, jusqu'à une
heure avancée, ce genre d'animation particulier aux villes du grand sud avec leurs musiciens noirs et leurs
danseuses Ouled Naïl.
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Dès la moitié du XIX siècle, des peintres tels qu'Eugène Fromentin, Maxime Noiré, ou les membres de l'École
d'Alger - Marius de Buzon (Ndlr : Voir paragraphe 2), Maurice Bouviolle, Jean et Étienne Bouchaud, Paul Jouve,
René Hanin, l'architecte Paul Guion… la fréquentent pour la beauté de ses paysages, de ses panoramas et des
quartiers Ouleds de la ville. Boghari a été immortalisée également par le photographe Georges Louis Arlaud
dans les années 1925.
Expansion rapide
[Boghari : La Mairie]
Boghari était avant tout un lieu de rencontres et de passages depuis les traditionnelles tribus venant du sud ou
les plus modernes ingénieurs, exploitants les champs pétroliers d'Hassi-Messaoud que la Nationale 1 desservait.
Située sur la rive droite du Chélif que franchit un beau pont datant de 1933 à arche centrale de 77m20, la ville
comportait en 1955, 10 300 habitants répartis sur 325 000 hectares.
En 1910, le Chélif n'était encore qu'une toute petite rivière. Plus long fleuve d'Algérie avec 650 km, son débit était
d'une irrégularité extrême. La vallée du Chélif, que l'écran du Dahra soustrait aux influences marines, était en été
une véritable fournaise, de celles que les Espagnols nomment ecijas (poêles à frire). Elle vivait maigrement des
cultures des céréales et n'attendait son salut que de l'irrigation. Ce que fera la France en utilisant les eaux du
Chéfif avec un premier barrage (Barrage de l'Oued Fodda ou Barrage Steeg, construit de [(1926] à 1932 devenu le
lac Lamartine), en amont de Pontéba, un second barrage à 30 km en amont de boghari, celui de Boughzoul et
bien d'autres projets devenus réalités (Barrage du Grib ouvert en 1936 et le barrage du Chélif par exemple) qui
ont fait de cette vallée un véritable tapis de fleurs aux couleurs bariolées.
[Barrage de l’Oued Fodda]
[Construit pour le compte du Service Centrale des Irrigations en Algérie, le barrage de l’Oued Fodda est un
barrage-poids en béton, mesurant 100 m de hauteur, 65 m d’épaisseur à la base et 182 m de longueur de crête.
Sa construction et celle des ouvrages annexes ont nécessité l’exécution de 320.000 m3 de béton. ]
Un camp d'internement militaire, dit Camp Morand, a été crée pour y concentrer, dans des conditions difficiles,
des milliers de réfugiés espagnols fuyant la guerre civile d'Espagne dès 1938. A la déclaration de la seconde
guerre mondiale, en 1939, il est proposé aux 5 000 Espagnols de s’engager dans la Légion étrangère, ce qu’ils
refusent majoritairement. Ils sont alors recrutés de force dans le 8e groupement de travailleurs étrangers,
comptant douze compagnies (CTE), chacune de 250 hommes. Les conditions s'y aggravent encore sous le
régime de Vichy qui y interne des opposants politiques.
Par la suite, durant la guerre d'Algérie, les autorités françaises internent les indépendantistes algériens, entre
1954 et 1962.
Siège de la Commune Mixte composée de 11 douars ayant chacun à sa tête un Caïd, elle sera dissoute pour
devenir en 1956 une sous préfecture dans le cadre de la réorganisation territoriale.
Petite ville de province, elle était fière de sa gendarmerie, ses contributions, ses ponts et chaussées, ses écoles,
son C.E.S, son commissariat de Police et sa Justice de Paix.
[Boghari : La poste]
Siège de garnison militaire, de nombreux militaires transitaient par Boghari et sa voisine Boghar par ses
nombreux casernements notamment le 1er Régiment de Tirailleurs algériens (Ndlr : Lire historique en
paragraphe 3)
Avec une vie associative intense, il faisait bon vivre à Boghari grâce à sa société de chasse, de boules et son
équipe de football (l'O.C.B)
L'amicale des cheminots était très active avec son siège à la buvette de la gare, elle organisait par exemple un
grand bal annuel. Boghari se trouvait sue la ligne de Blida - Médéa - Berrouaghia
A l’indépendance BOGHARI / Ksar el Boukhari est le théâtre de violents accrochages militaires inter-algériens
entre les troupes du MNA et celles de l'ALN qui occasionnent 600 morts les 30 aout et premier septembre 1962.
Et si vous souhaitez en savoir plus sur BOGHARI cliquez SVP, au choix, sur l’un de ces liens :
http://encyclopedie-afn.org/Boghari_-_Ville
http://www.dailymotion.com/video/xmq2tm_ksar-el-boukhari_people
http://alger-roi.fr/Alger/boghari/pages/3_boghari_vue_aerienne_venis.htm
http://sefarad.org/lm/072/html/page10.html
http://www.algeriedemes20ans.com/pages/17.html
http://www.images-et-cadres.fr/vmchk/regions/algerie-avant-1962/departement-dalger/boghari.html
[Vue panoramique Boghari vers 1935]
2/ Biographie succincte de Marius de Buzon
Marius de Buzon, est né le 18 septembre 1879 à La Roque, commune de Bayon-sur-Gironde et mort le
26 novembre 1958, à Alger. C’est un peintre français de l’école d'Alger d'ascendance espagnole (et descendant
du peintre Francisco de Goya). Il est le cousin germain du peintre et décorateur bordelais Camille de Buzon.
Il fut à l’école des beaux-arts de Bordeaux, élève de Paul Quinsac, puis à l’École nationale des beaux-arts de
Paris chez Fernand Cormon et Albert Maignan, proche de Suzanne Valadon et Maurice Denis, contemporain du
Fauvisme il est dans la continuité ethnographique de Paul Gauguin. Il reçoit le prix Lefèvre Glaize Maguelonne
en 1910, et une médaille au Salon des artistes français en 1911.
Il expose aussi au salon des Tuileries et au salon d’Automne, Galerie Charlet à Alger. Il obtient le prix Abd-el-Tif
en 1913. Il est considéré comme l'un des membres les plus influents de l' « École d'Alger »
Il est mobilisé en 1914 en Macédoine, puis en 1915 en Kabylie où il passe une période de quinze mois dans la
région de Michelet (Ain el Hammam) et Fort-National (Larbaâ Nath Irathen), qu'il parcourt à pieds ou à dos de
mulet: "je découvrais des êtres, expliqua t-il ensuite, la végétation, l'atmosphère et le reste, afin de parvenir, par
la magie de l'émotion, à transférer la couleur en matière vivante" (Marius de Buzon cité dans "L'Afrique du Nord
Illustrée", Félix Gros, Noël 1928, page 8).
Médaille d'or hors concours au Salon des artistes français 1922 (pour Le marché kabyle et Le Retour du marché
dont il peignit plusieurs répliques entre 1922 et 1926), et médaille de vermeil de la SPOF (Société des peintres
orientalistes français) également en 1922, il obtient le prix Rosa Bonheur en 1923 pour un "Portrait d' Enfant" et
le Grand prix artistique de l’Algérie la même année. Le salon de la Société des Artistes Algériens et orientalistes
lui décerne la bourse de voyage de la Compagnie des chemins de fer PLM en 1926, et, la bourse de voyage des
chemins de fer algériens de l'État en 1930. Il enseignera à l'Académie algéroise "Arts" créée par Rafel Tona et
André Figueras dans les années 1930.
Il expose également à l’exposition des Arts décoratifs en 1925 Le port de Bordeaux et les relations d’outre-mer
(panneau de 8,10 × 3,14 m)commandé par l'État Français, au Palais Carnot, à Alger en décembre 1925, au salon
de la Société des peintres orientalistes en 1922-1923-1933-1934-1935, à Roubaix en octobre 1928 à la Galerie
Dujardin, à Prague en 1930 "Terrasses à Ghardaïa" et "Fête de l'Aid Seghir", à l’Exposition coloniale de 1931
"Bain maures à Ghardaïa", à la seconda mostra internazionale d'arte coloniale - Napoli ottobre 1934 gennaio
1935- "le boucher Kabyle", et à l’Exposition universelle de 1937, à Paris ; il est nommé président du Comité de
patronage de la Villa Abd-el-Tif (Alger)
Max-Pol Fouchet dira de lui dans Algeria de 1939 : "L'éloge de M. de Buzon me parait inutile à faire. On connait
l'art sérieux et puissant de ce peintre, mais il sait aussi libérer sur ses toiles une tendresse corotienne devant tel
paysage français. Il n'en émeut que plus". Tandis que selon Victor Barrucand, "il a mis en évidence les lignes
essentielles des paysages, sculptant à grand pans les vallées Kabyles". Il est fait chevalier de la Légion
d'Honneur.
Il est l’objet d’une rétrospective à la galerie Antinéa, à Paris en 1983, exposée également à la galerie d’Art
Foresto, à Genève en 1984.
Il est considéré, et cité, comme le « chantre de la Kabylie » et l’un des fondateurs de l’École d'Alger (à la suite de
Maxime Noire, et avec Léon Carré, Léon Cauvy, Paul Jouve). Il peint également paysages et types de la région de
Bougie, du Mzab (où il est l'un des premiers peintres à pénétrer, après Étienne Dinet, avec Maurice Bouviolle), de
Touggourt où il séjourne régulièrement après 1945 ("l'Heure blonde", 81x120, 1950), Témacine (1953), ainsi que à
Sidi-Bou-Said, en Espagne et au Maroc à Casablanca, Rabat et Fez. Ses œuvres sont très recherchées par les
collectionneurs comme représentant les scènes de la vie kabyle, paysages, scènes pastorales ; « il substitue à la
notion d’identification ethnique, celle infiniment plus poétique d’allégorie » (Élisabeth Cazenave).
Marius de Buzon meurt fin novembre 1958 à Alger suivi par son fils Jean assassiné en 1962, et son petit- fils
Jean-Frédéric (Ndlr : porté disparu le 14 juin 1962 jamais plus retrouvé), alors qu’ils essayaient de déménager et
sauver l'atelier de leur père et grand-père.
3/ HISTORIQUE du 1er Régiment de Tirailleurs
Le 1er régiment de tirailleurs algériens était un régiment d'infanterie appartenant à l'Armée d'Afrique
qui dépendait de l'armée de terre française
Héritier du bataillon de tirailleurs indigènes d'Alger, il est créé en France sous le Second Empire en
1856. Il est dissous en 1964.
(Ndlr : L’historique des régiments tirailleurs a été développé dans l’INFO 278)
[Dans un croissant d'argent dont les deux branches se rejoignent sur une main de fatma chargée du chiffre 1
figure la devise du régiment en arabe « Toujours le premier »]
Création et différentes dénominations
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1842 : création du bataillon de tirailleurs indigène d'Alger et de Titteri.
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1856 : devient un régiment, nommé 1 régiment de tirailleurs algériens.
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Août 1914 : Régiment de Marche de Tirailleurs sans numéro. Il appartient à la 45 DI, 90 brigade.
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En septembre 1914 : Régiment de marche du 2 Tirailleurs appartenant à la 45 DI.
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En décembre 1914 : 6 régiment de marche de tirailleurs.
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En mars 1915 : 1 régiment de marche
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En 1920 : devenu ensuite 33 régiment de tirailleurs algériens, sur le Rhin.
En 1924 : dissolution.
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En 1939 : en Afrique du Nord, le 19 corps d'armée est ainsi composé de la division d'Alger qui est
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composée de la 5 brigade d'infanterie algérienne qui elle est composée. Du 1 régiment de tirailleurs
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algériens de Blida, Cherchell, Laghouat avec le 5 et 9 régiment de tirailleurs algériens. En 1940 le
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régiment passera à la 81 DIA qui restera en Afrique du Nord, sur la position de Mareth.
1942 : il appartient à la (division de marche).
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1944 : il appartient à la 4 DMM
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1958 : il devient 1 régiment de tirailleurs, le "A" disparaissant.
Rapatrié en juin 1962 suite à la fin de la guerre d'Algérie au camp de Rivesaltes
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1962 : création du 1 bataillon de tirailleurs à Niort.
1964 : dissolution.
Chefs de Corps :
1842 : Commandant Vergé fut le premier chef de corps,
Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment :
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Combats du 12 septembre 1916 dans la Somme, à l’ouest de Bouchavesnes.
Combats du 27 mai au 3 juin 1918 à l’est de Reims.
Combats du 15 au 17 juillet 1918 devant Prunay au sud-est de Reims et ceux du 30 septembre 1918 au
nord de Baslieux (Nord Est de Fismes dans la Marne).
Combats du 16 au 31 octobre 1918 devant Saint-Germainmont et Saint-Fergeux (dans les Ardennes, à
l’ouest et au Nord-ouest de Château-Porcien).
En Algérie pendant la conquête
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: Sa garnison principale était située à Blida
1842-1846 : expédition de l'Ouarsenis
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1844 : expédition de Kabylie
1845 : expédition de l'Ouarsenis et du Dahra
1845-1846 : expédition de Kabylie
1846 : expédition du Dira et des Hauts Plateaux jusqu'au Djebel-Amour
1852 : expédition chez les Larbaa et les Ouled-Nail
1852 : expédition et prise de Laghouat
1853 : expédition chez les Béni-M'zab
Décorations :
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Croix de la Légion d'honneur (15 octobre 1948) au titre de la Seconde Guerre mondiale
Croix de guerre 1914-1918 avec 4 palmes
Médaille d'or de la Ville de Milan.
Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire par décision du maréchal en chef en date du 3
janvier 1919. Il la reçoit des mains du maréchal Pétain le 7 janvier 1919 en la ville de Metz.
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes :
Expression populaire :
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« C'est un sale coup pour la fanfare ! » C'était le 4 août 1870, à Wissembourg : le 1 tirailleur se préparait à
attaquer le plateau de Schwecken, quand les bavarois ouvrent le feu. Le premier turco atteint fut un caporal
tambour qui eut la jambe emportée; puis ce furent les musiciens qui, décimés, jetèrent leurs instruments et
prirent le fusil. En voyant ce désarroi, un parisien, caporal de tirailleurs, s'écria en riant: « Sale coup pour la
fanfare! »
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Aujourd'hui, c'est le 1 régiment de tirailleurs, créé le 1 mai 1994 et stationné à Épinal dans le département des
Vosges, qui porte son drapeau glorieux. (Ndlr : Le père, de Monsieur Philippe Seguin, servait en qualité
ème
d’Aspirant au 4°RT Tunisiens quant il a été tué au combat lors de la 2
guerre pour la libération de la France. Le
Député Maire d’Epinal Philippe Seguin, a pesé alors de toute son influence pour obtenir que le 170è Régiment
d’Infanterie stationné à Golbey (Vosges) soit rebaptisé 1er Régiment de Tirailleurs. Ce fut fait le 1 mai 1994
4/ Les goumiers marocains, héros oubliés de la libération de la Corse
Alors que la Corse célèbre le 70e anniversaire de sa libération de l'occupation allemande et italienne,
le rôle des goumiers marocains reste un oubli de l'Histoire. Reportage.
C'était le 4 octobre 1943. Le premier département français à être libéré des armées italienne et allemande était la
Corse. Parmi les soldats en première ligne, des milliers de Marocains. Hammou Moussik est l'un d'entre eux.
C'est dans un quartier populaire de Casablanca, que cet ancien goumier de l’armée d’Afrique coule une retraite
paisible. À 98 ans passés, 70 ans jour pour jour après la libération de l'île de beauté, les souvenirs de ses faits
d’armes sont intacts. Ses médailles sont le seul souvenir des années de combat auquel il s'accroche. Dernier
témoignage aussi de sa bravoure durant la Seconde Guerre mondiale.
"Celui qui a des médailles est un homme bien, celui qui n’en n’a pas n’est pas un bon militaire, confie Hammou
Moussik. Je les ai eues pendant la guerre et si je n’avais pas été courageux, la France ne me les aurait pas
données".
2 % de survivants
La libération de la France est donc aussi une histoire marocaine. Selon les historiens, les goumiers ont joué un
rôle principal dans la campagne de Corse. En trois semaines, ils sont venus à bout de quatre régiments
allemands.
Sur le champ de bataille cependant, ils n'avaient que peu de valeur d'échange. Les goumiers capturés par
l'armée allemande étaient exécutés. Malgré les nombreuses pertes sur le terrain, les pensions des vétérans
marocains ont mis 60 ans à être alignées sur celles des Européens. C'était en 2011….
Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.france24.com/fr/20131004-goumiers-maroc-heros-oublies-liberationcorse
5/ Goumiers marocains
Les goumiers marocains étaient des soldats appartenant à des goums, unités d’infanterie légères de l'armée
d'Afrique composées de troupes autochtones marocaines sous encadrement essentiellement français. Ces
unités ont existé de 1908 à 1956.
[Goumier marocain
en 1944]
D'abord supplétifs, puis réguliers, les goumiers se sont surtout illustrés lors de la Seconde Guerre mondiale, au
cours de laquelle les groupements de tabors (régiments), tabors (bataillons) et goums (compagnies),
principalement sous les ordres du général Guillaume, ont obtenu, entre 1942 et 1945, dix-sept citations
1
collectives à l'ordre de l'armée et neuf à l'ordre du corps d'armée , puis en Indochine de 1946 à 1954.
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Le 2 groupe de tabors marocains (2 GTM) est l'une des cinq unités d'infanterie les plus décorées de la Seconde
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Guerre mondiale avec 3 régiment de tirailleurs algériens, le 4 régiment de tirailleurs tunisiens, le Régiment de
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marche du Tchad et la 13 demi-brigade de Légion étrangère.
Le terme « tabor » provient du turc « tabur » signifiant « bataillon » soit directement, soit par l'intermédiaire de
l'arabe « ṭābūr » lui même issu du turc.
Création :
La création des premiers goums marocains, qui remonte à 1908, est due à l'initiative du général d'Amade. Les six
premières formations formaient à leur début une milice locale destinée à assurer des patrouilles ou des missions
de reconnaissance sur le territoire marocain. La dénomination de goum sera finalement régularisée le 9 avril
1913 et les unités placées sous l'autorité militaire française à la suite de leur comportement à Fès en 1911.
Les troupes de goumiers marocains étaient structurées et organisées. Pendant la seconde guerre mondiale, les troupes
étaient organisées en 4 GTM (Groupements de Tabors Marocains). Chacun de ces GTM comprenait plusieurs Tabors
(généralement au nombre de trois), qui contenaient à leur tour 3 ou 4 goums (groupements de 200 goumiers en moyenne). A
noter qu'un seul Tabor restait seul (c'est à dire qu'il ne faisait partie d'aucun GTM), le 4ème Tabor. Sinon, tous les autres
faisaient partie d'un GTM. Ce schéma vous permettra de mieux comprendre l'organisation des goumiers:
Les goums marocains se sont particulièrement illustrés lors de la Seconde Guerre mondiale, notamment lors de
la campagne d'Italie au sein du Corps expéditionnaire français du Maréchal Juin, puis lors des campagnes de
France et d'Allemagne. Ils ont été ensuite largement engagés en Indochine de 1948 à 1954 et ont également
participé au début de la guerre d'Algérie jusqu'en 1956.
Lorsque le Maroc accède officiellement à l'indépendance en 1956, les goums quittent l'armée française et
rejoignent l'armée royale marocaine le 11 mai 1956 à minuit.
6/ "Plutôt rentrer en Syrie que demander l'asile à la France"
Le préfet du Pas-de-Calais a proposé aux migrants syriens, en grève de la faim à Calais depuis
mercredi, de demander asile en France. Ces derniers refusent au vu des conditions d'accueil qu'ils ont
connues. Ils attendent une délégation britannique.
Les Syriens en grève de la faim à Calais ont-ils été entendus ? Le préfet du Pas-de-Calais a annoncé, vendredi 4
octobre, qu'une délégation de l'ambassade britannique était attendue sur les lieux.
Un groupe d'une soixantaine de migrants syriens, dont vingt sont toujours en grève de la faim, occupent depuis
mercredi une passerelle d'accès au terminal ferry de Calais. Ils réclament le droit de se rendre en Angleterre, où
tous ont de la famille, pour pouvoir y demander l'asile.
Demander l'asile en France pour sortir de l'impasse
Dès 7h30 vendredi, des CRS ont tenté de les déloger, mais ont dû reculer, lorsque deux des migrants, juchés sur
le toit d'un bâtiment, ont menacé de sauter dans le vide.
De son côté, le préfet du Pas-de-Calais, qui s'est ensuite rapidement rendu sur place pour parler aux migrants,
leur a proposé de régulariser leur situation en France pour sortir de l'"impasse". Il a souligné qu'il ne revenait
pas à la France, "de décider de leur accès en Grande-Bretagne".
"Aujourd'hui, les Syriens présents ici se sont mis dans une impasse qui ne fera pas évoluer leur situation. Ce
que nous pouvons faire, c'est leur donner un statut sur le territoire français, de sorte qu'ils n'aient plus de
problème" dans l'immédiat en France, a déclaré à la presse le préfet Denis Robin, après plusieurs heures de
négociations avec les migrants syriens. "Autrement dit", a-t-il expliqué, "de faire une demande d'asile à l'Ofpra
(Office français de protection des réfugiés et apatrides, ndlr), prêt à traiter leurs dossiers en urgence".
"Sachant qu'il y a 95 % de réussite pour avoir le statut dans leur situation de Syrien", venant d'un pays, où sévit
une guerre civile, a poursuivi le préfet, "il faut donc les convaincre d'avoir une logique de dialogue pour obtenir
un hébergement de par ce statut, le temps de trouver une solution avec la Grande-Bretagne". Interrogé début
septembre par FRANCE 24, le directeur de l'OFPRA, Pascal Brice, avait déjà rapporté que le taux d'acceptation
pour les demandeurs syriens était de 95 %, "un chiffre très élevé quand on sait que celui pour les demandeurs
d’asile toutes origines confondues est de 25 %", avait-il ajouté.
"Plutôt rentrer en Syrie que rester en France"….
Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.france24.com/fr/20131004-calais-migrants-syriens-angleterre-syrieasile-a-france
7/ APRES L’ATTENTAT de NAIROBI (KENYA)
(Source Mr Pierre Langlade)
Un grand quotidien britannique le révèle, le site Dreuz.info transmet l'information relayée par de
nombreux sites et publications:
Découverte de scènes de tortures après l’attentat islamiste de Nairobi :
Les islamistes shebab ont indiqué mercredi matin que 137 otages ont été exécutés par eux dans l’attaque du
centre commercial Westgate à Nairobi qui a pris fin mardi soir, après 80 heures de siège.
Ce que les islamistes somaliens n’ont pas indiqué, et qui a été découvert par les premiers soldats à avoir pu
entrer dans le centre commercial Westgate, montre ce que le respect à la lettre du coran leur a inspiré. Après
avoir fait réciter des prières aux otages pour séparer les musulmans des infidèles, ils ne se sont pas contentés,
comme les premiers témoignages l’affirmaient, d’abattre les non-musulmans d’une balle dans la tête. Non. Les
soldats ont découvert d’abominables tableaux de tortures commises par les terroristes…..
Cliquez SVP sur ces liens pour lire la suite : ATTENTION lecture difficile à supporter
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2434278/Kenya-mall-attack-torture-claims-emerge-soldiers-Eyes-gouged-bodieshooks-fingers-removed.html
https://www.google.com/webhp?hl=fr&tab=Xw#hl=fr&q=nairobi+otages+tortur%C3%A9s&spell=1
EPILOGUE BOGHARI / KSAR EL BOUKHARI
Bernard Mottet est décédé
http://www.ladepeche.fr/article/2013/08/20/1691994-lamagdelaine-bernard-mottet-est-decede.html
Le calvaire des populations de Ksar El-Boukhari
http://www.liberte-algerie.com/algerie-profonde/aep-le-calvaire-des-populations-de-ksar-el-boukhari-medea205852
En dépit des assurances données par les responsables de la wilaya pour son approvisionnement
régulier avant le mois de Ramadhan, l’importante agglomération de Ksar El-Boukhari, à 60 km au sud
du chef-lieu de wilaya, continue de souffrir du manque d’eau.
Pour exprimer son exaspération et faire entendre son désarroi, la population est sortie plusieurs fois dans la rue
et a coupé le tronçon routier de la RN1 traversant la commune. L’alimentation de la ville qui se fait à partir du
champ de captage de Birine (Djelfa) n’est pas sans problème pour la gestion de l’eau par l’Algérienne des Eaux,
qui doit à chaque fois faire face aux récurrents piquages illicites sur la conduite. D’une longueur de plus de 90
km, l’adduction est souvent l’objet d’agressions par des éleveurs et des propriétaires de citernes tractées qui
exploitent la situation pour l’abreuvement de leur cheptel et le remplissage des citernes sans rien devoir payer.
L’arrogance de ces éleveurs et propriétaires, qui privent la ville de Ksar El-Boukhari d’un apport d’environ 17 000
m3/jour, empêche les agents de l’ADE d’exécuter les travaux de réparation de la conduite, selon une déclaration
à la radio locale du directeur de l’agence ADE, M. Kara. Le problème de dépendance de la ville pour son
alimentation en eau potable ne sera réglé qu’une fois le projet de réalisation du barrage de Koudiet Acerdoune
(Bouira) achevé. En attendant la réception du projet, la distribution ne se fera pas d’une manière régulière, du fait
des nombreux dysfonctionnements causés par les piquages clandestins, la longueur des conduites d’adduction
et la vétusté des réseaux.
Les chiffres relatifs au taux d’alimentation en eau donnés à l’occasion de la conférence consacrée à la gestion
de l’eau durant la saison estivale, tenue au siège du ministère des Ressources en eau, lundi dernier, ne
correspondent toujours pas à la réalité qui sévit dans plusieurs agglomérations de la région, dont Ksar ElBoukhari. Seconde ville de par sa population qui frôle 100 000 âmes, selon les estimations établies à partir du
dernier recensement (RGPH 2008), elle ne fait partie d’aucune des catégories statistiques évoquées. Il est même
difficile d’accorder une quelconque crédibilité à la dotation moyenne de plus de 125 l/j/habitant émise par les
services de l’hydraulique de la wilaya de Médéa, celle-ci ayant été revue à la baisse par rapport aux années
antérieures. La constitution d’une cellule de crise et la mise en place d’un programme d’approvisionnement des
différents quartiers par citernage a permis de ramener le calme dans la ville mais la solution à une crise qui a
assez duré nécessite plus d’efforts d’investissements. Ce qui, explique-t-on, doit se traduire par l’allocation de
plus de moyens pour la recherche de sources souterraines et superficielles destinées à l’alimentation en eau
potable.
BON WEEK END A TOUS
Jean-Claude Rosso

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