Des aînés passeurs de foi : Anne et Syméon (Luc 2 - Saint

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Des aînés passeurs de foi : Anne et Syméon (Luc 2 - Saint
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parole vivante
Anne et Syméon
Des aînés passeurs de foi :
Anne et Syméon (Luc 2, 22-38)
Les grands-parents de la sainte Famille
Les patrons du « Mouvement Chrétien
des Retraités »
Nous pourrions les dénommer « les
grands-parents de la sainte Famille »,
sans faire ombrage aux parents de
Marie et de Joseph : lorsque Jésus est
présenté au Temple de Jérusalem, ce
sont deux aînés, Syméon le « juste
pieux » et Anne « la prophétesse », qui
voient en lui la lumière des nations
(cf. Luc 2, 32), en butte aux contradictions (cf. Luc 2, 34), et le libérateur de
l’humanité (cf. Luc 2, 38).
Que voilà des caractéristiques s’appliquant à bien des personnes avancées
en âge, mais jeunes de cœur et de foi :
l se laisser conduire par l’Esprit du
Seigneur ;
l vivre en communion avec l’Eglise ;
l garder vive l’attente de la venue du
Christ, chaque jour, jusqu’à la fin des
temps ;
l rendre grâce et louer Dieu, malgré les
épreuves et les maladies ;
l le partager avec d’autres en Eglise ;
l et devenir ainsi témoins de l’espérance auprès de leurs enfants et
petits-enfants.
Anne et Syméon sont des « passeurs »
parce qu’eux-mêmes sont remplis de
l’Esprit (cf. Luc 2, 25) et qu’ils consacrent
tout leur temps à servir Dieu dans le
temple, par le jeûne et la prière (cf.
Luc 2, 37). Surtout, ce sont des « veilleurs », qui attendent la consolation
d’Israël, c’est-à-dire le salut du Peuple
élu. Ainsi, ils deviennent capables de
« voir », c’est-à-dire de reconnaître en
ce petit enfant né de Marie, fille de
Sion, la gloire de toutes les nations.
Et ils peuvent s’endormir dans la paix,
en s’abandonnant à la miséricorde du
Père.
Paroisses Vivantes décembre 2013 – www.staugustin.ch
Nous pourrions sans autre nommer
les deux vieillards proches de l’Emmanuel « saints patrons » du Mouvement
Chrétiens des Retraités (l’ancienne
« Vie Montante ») et de tout le 3e et
4e âge. Célébrons-les particulièrement
lors de leur fête à la Chandeleur, le
2 février prochain, quarante jours après
Noël, et allumons nos chandelles à la
flamme de la bonté de nos aînés.
François-Xavier Amherdt
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