Banksy Space Invader
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Banksy Space Invader
Space Invader est un « génie » du street art et du marketing. « J’ai logotisé ma signature », reconnaît l’homme qui porte un masque pour garder l’anonymat et entretenir le mystère. En effet, en apposant des créatures en mosaïque inspirées d’un jeu vidéo des années 1980 dans une dimension réelle, c’est-à-dire l’espace urbain, l’artiste clandestin s’est fait un nom (un pseudo donc). Une démarche artistique et ludique amorcée en 1996 qui participe de la « rétromania » qui sévit dans toutes les disciplines (la culture des années 2000 tournée vers le passé, entre nostalgie d’un monde pré-digital et détournement post-digital). Banksy A l'image de son art, le graffiti, qui veut que les œuvres soient réalisées dans le plus grand secret, Banksy préfère rester dans l'ombre. personne n'a jamais vu son visage, personne ne connaît sa véritable identité, et pourtant il est reconnu dans le monde entier comme un des grands noms du Street Art. Travaillant majoritairement à base de pochoirs, le graffeur mêle dans ses travaux politique, humour et poésie. Révolutionnaire dans l'âme, Banksy se proclame antimilitariste et anticapitaliste. Il s'est également fait connaître grâce à des actions d'envergure comme peindre sur le mur de Gaza, dans le zoo de Londres ou encore placer de fausses œuvres dans les plus grands musées du monde. Ses actions ont permis au steet art de sortir de l'ombre et ses œuvres, comme celles d'autres artistes graffeurs, se vendent désormais en salle de vente aux enchères, dépassant le million d'euros. Shepard Fairey s'est plongé dans l'art en 1984, à l'âge de 14 ans, et a commencé à dessiner pour des t-shirts et des skateboards. Fairey a été diplômé du lycée de Wando (Wando High School) en 1988. Tout en entrant à l'école Rhode Island School of Design , il s'est d'abord fait connaître par les autocollants André the Giant Has a Posse, qui a donné la campagne Obey Giant. Son travail est devenu mondialement célèbre lors de la campagne présidentielle américaine de 2008, avec la création du poster HOPE de Barack Obama qui deviendra une image-icône de la campagne. L'Institut d'art contemporain de Boston le considère comme un des plus connus, des meilleurs et des plus influents artistes de Street art du moment2. JR photographe de son état, expose librement dans les rues. Son travail est engagé et évoque beaucoup la liberté ou le mélange de l'art et de l'action. Le jeune photographe de 25 ans s'autoqualifie « d''artiviste » un mélange d'artiste et d'activiste. Après avoir fait le tour du monde de l'art de rue, il monte un projet en plusieurs étapes : '28 millimètres', en référence à la taille de son objectif. En 2004, il s'installe dans une HLM en banlieue parisienne et conçoit 'Portraits d'une génération' où il réalise d'immenses portraits des jeunes de son quartier et les colle dans les anciens lieux populaires de la capitale. Pour contraster avec les couleurs agressives des publicités, JR utilise, de manière quasi systématique, des pellicules noir et blanc. Trois ans plus tard, il collabore avec Marco sur le projet 'Face 2 Face', la plus grande exposition illégale de photos au monde. Sur le mur de séparation entre Israël et Palestine, ils collent d'immenses portraits de Palestiniens et d'Israéliens face à face. Leur but est simple : montrer que l'art peut faire reculer les limites du possible. La troisième étape de '28 millimètres' se nomme 'Women Are Heroes'. Pour ce travail, JR s'est rendu en Afrique et a photographié des femmes avec des histoires douloureuses, mais qui ont envie de vivre. Les portraits sont affichés en Sierra Leone et au Liberia., il développe ce même projet en Inde et en Asie. JR ne donne d'interprétation à aucune de ses oeuvres. Chacun peut réviser ses habitudes de pensées et se libérer des stéréotypes et des préjugés.