Une femme seule

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Une femme seule
UNE FEMME SEULE – CIE EVA
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UNE FEMME SEULE – CIE EVA
SOMMAIRE
LA PIÈCE ___________________________________ page 3
NOTE D'INTENTION __________________________ page 4
LA COMPAGNIE _____________________________ page 5
LES AUTEURS ______________________________ page 6
FICHE TECHNIQUE __________________________ page 7
RETOURS DU PUBLIC ________________________ page 8
CONTACT __________________________________ page 9
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UNE FEMME SEULE – CIE EVA
LA PIÈCE
Monologue d'une heure à plusieurs voix (2, 4 ou 8)
Rythmé par une ambiance sonore live : 1 à 4 musiciennes-chanteuses
– SYNOPSIS –
Belle-sœur d'un obsédé sexuel paralytique, épouse séquestrée par un mari jaloux
et accessoirement mère, une femme au foyer raconte sa vie, telle quelle, brute et sans
filtre, à ses nouvelles et nouveaux voisin(e)s…
Une femme seule est une pièce comique, voire grotesque, dans laquelle la satire
politique et sociale se mêle à une théâtralité spectaculaire, frénétique, inventive et
irrésistiblement drôle. Paradoxalement à la dureté des faits énoncés, le ton est jubilatoire.
La femme seule en scène se démultiplie autant symboliquement que physiquement par le
choix d’interpréter ce monologue en groupe – de femmes et d’hommes. Dans la diversité
des corps, des sexes, des âges et des nationalités, le jeu, la musique et les émotions des
comédiens et comédiennes s’harmonisent pour raconter une histoire aussi singulière
qu’universelle, et bouleversante.
Le spectacle a été créé en 2014, sur commande du Festival du Monologue
Féminin de Marrakech (Maroc).
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NOTE D'INTENTION
Oui, on peut être féministe et drôle ! Maître et maitresse dans l’art du théâtre
engagé et/mais divertissant, Dario Fo et Franca Rame nous le démontrent avec brio. Une
femme seule est une pièce comique, voire grotesque, dans laquelle la satire politique et
sociale se mêle à une théâtralité spectaculaire, frénétique, inventive et irrésistiblement
drôle. Il y a tant de temps que les femmes pleurent, il est temps de rire et même d’en rire !
Il est toujours temps d’affronter en riant les carcans qui soumettent.
Avec simplicité, naïveté, esprit pratique et spontanéité, la femme en scène raconte,
telle quelle, brute et sans filtre, sa vie, entre deux interférences. Dans l’intimité de son
intérieur, elle nous accueille dans sa solitude – cette intériorité qu’elle a si peu l’occasion
d’exprimer. On l’accompagne alors, spect-acteur-actrice de son anesthésie, de
l’appropriation de sa propre servitude, de ses rêves aussi, ouverte encore à la possibilité
d’une île. Mais elle étouffe, asphyxiée, et à bout de nerfs enfin nous emporte dans sa
révolte, violente, contre l’oppression patriarcale. Paradoxalement à la dureté des faits
énoncés, le ton est jubilatoire.
Issue de l’improvisation, l’écriture est vivante, percutante. Ce n’est pas une histoire
inventée, c’est une compilation, un amoncellement grotesque de tristes réalités. Elle
semble donc prendre d'autant plus sens à plusieurs voix – ce n'est pas qu'une histoire
singulière. La femme seule se démultiplie autant symboliquement (entre ses tâches, les
évènements auxquels elle doit faire face) que physiquement, par notre choix d’interpréter
ce monologue en groupe – de femmes et d’hommes : ça pourrait être elle, ça aurait pu
être lui. Le genre féminin est en chacun(e) et la lutte contre l’oppression est l’affaire de
toutes et tous.
Tout comme la condition de la femme, notre théâtre est interculturel, piochant dans
diverses sagesses différents modes d’expression et aspirant au langage universel : celui
du corps, évidemment. La chorégraphie complexe de tous et toutes ces femmes seules
lance le mouvement : la parole se prend dans l’urgence, passe d’un comédien ou une
comédienne à l’autre, qui vont, viennent et s’adressent directement au public, pris à
témoin. Les paroles sont soutenues et accompagnées de chants et de musiques (guitare,
flûte, sanza, kazoo, percussion). Le décor est simple, parsemé de quelques objets
asservissants, mais laissant surtout place à l’espace vide nécessaire au développement
de l’imaginaire, ce lieu sacré où le monde se fait et se défait, où l’être est
fondamentalement créateur et renoue alors, dans un éclat de rire, avec sa liberté.
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LA CIE EVA
Notre compagnie (13 artistes) base son approche théâtrale sur un rapport
pluridisciplinaire et multiculturel au jeu de l'acteur et de l’actrice et à la création. Nos
créations, collectives, se veulent des carrefours de différentes approches, traditionnelles et
contemporaines, des arts de la scène.
Notre rapport à la parole et au public se nourrit des techniques de l'art du Griot
(conteur africain), notre rapport au corps d'arts comme le Kathakali (danse-théâtre
traditionnelle indienne) ou le Butô (danse contemporaine japonaise), notre rapport à
l’espace du Nô (théâtre traditionnel japonais), notre rapport au personnage du To Peng
(masque balinais). Ajoutez-y de beaux textes, une pincée de spontanéité clownesque et
un air musical sur lequel à l’occasion s’esquissent quelques pas de danse…
Notre première préoccupation est de transmettre au public des histoires fortes dans
un rapport vivant au théâtre – de Vivre avec le public un moment fort, car notre théâtre ne
prend sens et vie qu’à son contact. Notre théâtre n’est pas psychologique, il est
organique : l’émotion se joint à l'imaginaire pour interpeller les spectatrices et spectateurs
et les sensibiliser aux sujets abordés, sans les mener en bateau.
Voilà 10 ans que notre compagnie a crée sa propre formation d'acteurs et
d’actrices : l'EVA, qui suit la même volonté d'ouverture aux cultures du monde par le biais
d'un programme pédagogique interculturel. Le Bouffon Théâtre (Paris XIX) est notre havre
de création et de formation depuis 2014.
LE METTEUR EN SCÈNE – PETER TOURNIER
Metteur en scène et directeur d’acteurs sur la scène internationale, Peter Tournier
travaille durant plusieurs années autant en France qu'à l'étranger, proposant des échanges
artistiques lors de créations ou de directions de stages et organisant des rencontres
pluriculturelles.
Parallèlement à ses projets de mises en scène, il est directeur pédagogique, conseiller ou
consultant de plusieurs projets œuvrant à promouvoir l’interculturalité dans divers milieux :
culturels, sociaux ou privés. En 2004, il fonde l'EVA – École Voie de l'Acteur, qu’il veut un centre
de formation et de recherche sur les échanges entre les différentes approches sensibles des arts
scéniques du monde. L’EVA, en pleine ascension, jouit d’une reconnaissance croissante et est
soutenue par des professionnels de renoms tels que Christian Pélissier, Yoshi Oïda, Hassane
Kassi Kouyaté, Habib Dembélé ou encore Philippe Caubère (partenaire artistique et parrain de
l’EVA).
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LES AUTEURS
Franca Rame & Dario Fo
Dario Fo naît en 1926 à San Giano dans une famille
prolétaire de tradition démocratique et antifasciste. Il
découvre très jeune le théâtre populaire et la tradition
orale par l’intermédiaire de son grand-père, fabulatore
connu. Franca Rame naît en 1929 à Parabiago dans
une grande famille de comédien(ne)s-marionnettistes
populaires. Enfant de la balle, elle débute dans le
monde du spectacle dès son plus jeune âge en
interprétant les rôles d’enfants dans les pièces
montées par la compagnie de ses parents. En 1950,
elle quitte sa famille et travaille dans des compagnies
de prose et de revues. Elle participe à de nombreux
films et fait ses débuts au Piccolo Teatro de Milan dans un spectacle de et avec ParentiFo-Durano : Le Doigt dans l’œil. En 1952, il écrit pour la radio ses premiers monologues
comiques intitulés Poer nano, « Pauvre nain ». Il découvre le Piccolo Teatro de Giorgio
Strehler, fait ses débuts d'acteur et monte des revues de satire sociale et politique.
En 1954, ils s’épousent et deviennent d’inséparables partenaires. Ensemble, ils
reprennent à leur façon des farces traditionnelles et écrivent de grandes comédies où ils
fustigent les institutions et les classes dirigeantes tout en déployant une fantaisie débridée.
En 1968, ils fondent l’association Nuova Scena avec l’aide du PCI « au services des
forces révolutionnaires » et s’éloignent des circuits traditionnels du théâtre. À cause de
conflits idéologiques, l’association est cependant vite dissoute. En 1970, ils rompent avec
le parti communiste et créent un autre collectif théâtral : La Comune. Ces années sont
celles des grands succès : Mystère bouffe (1969), épopée des opprimés inspirée de la
culture médiévale, apporte à Dario Fo une renommée mondiale ; Mort accidentelle d’un
anarchiste (1970) fait écho à la demande de révision du procès de l’anarchiste Guiseppe
Pinelli défenestré à Milan et Faut pas payer (1974) à la campagne d’autoréduction des
factures en période d’inflation. En 1986, Dario Fo et Franca Rame écrivent à quatre mains
Récits de femmes et autres histoires, une série de monologues dont Une femme seule,
inspirés par la lutte des Italiennes pour le droit au divorce et la légalisation de l'avortement.
Ils n'ont de cesse d'inventer des histoires désopilantes et graves, témoins d'une époque et
pourtant aux échos universels.
Leur anticonformisme ainsi que leur engagement politique et social les entraînent
dans d'innombrables procès et controverses en Italie avec l'État, la police, la télévision, le
pape : leur émission Canzonissima est censurée; selon le pape, Mystère Bouffe offense
« les sentiments religieux des Italiens ». Ils reçoivent de nombreuses menaces. En 1973,
Franca Rame est kidnappée, torturée et violée par un groupe de néofascistes. En 1980,
Dario Fo est interdit d'entrée aux Etats-Unis à cause de son affiliation au Soccorso Rosso,
une organisation de soutien aux détenus. Pourtant, jamais ils ne renoncent à leur liberté
de pensée. Dario Fo reçoit le Prix Nobel de Littérature en 1997, le jury le lui décerne pour
avoir entre autres « dans la tradition des bateleurs médiévaux, fustigé le pouvoir et
restauré la dignité des humiliés. » Franca Rame est décédée le 29 mai 2013 à Milan.
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FICHE TECHNIQUE
Équipe : 2 à 8 artistes – 1 technicien(ne)
Durée : 1h10
Montage : 1h00
Démontage : 1h00
Ouverture de scène : 8 mètres
Profondeur de scène : 6 mètres
Pendrillons : Sans
Coulisses : Les artistes restent en scène.
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RETOURS DU PUBLIC
« "Une femme seule" offre un moment riche et intense. Porté par des acteurs vivants et
authentiques, on se laisse emporter dans un voyage à travers les méandres complexes de
l’humain. Couplé à une ambiance sensorielle juste, nous sommes inexorablement happés
dans un tourbillon d’images et d’émotions. Du rire aux larmes, de la vie à la mort, de la
tradition au moderne, on louvoie constamment d'un extrême à l'autre. Quelle en sera donc
l’échappatoire? Un instant d'art que je vous conseille de vivre. »
Roch Robaglia – Facebook
« Une excellente prestation de la troupe, un super moment, bravo !!! »
Didier Herregods – Facebook
« Bravo aux acteurs de l'EVA pour le spectacle d'hier soir, investis, entiers dans leurs
corps et dans leurs émotions. La mise en scène de Peter Tournier d’ "Une femme seule"
est inattendue, forte, simple et vraie, pour nous plonger au plus près de toutes les
personnalités de l'âme d'un être humain. Vraiment, chapeau ! Spectacle rare et précieux.
Merci pour ce grand moment de théâtre. »
Helen Juren – Facebook
« Pour ceux qui hésiteraient encore, n'hésitez plus. Nous y sommes allés ce soir et c'était
génial : des performances spectaculaires du début à la fin… Allez-y ! »
Sonia Mehra – Facebook
« Bravo aux comédiennes et comédiens de l'EVA pour leur générosité et leur engagement
dans le texte de Dario Fo et Franca Rame : "Une femme seule". Un texte très poignant,
drôle, démesuré qui donne à voir et entendre l'enfermement d'une femme par le patriarcat.
Les comédiennes et comédiens sont à la fois au chant, à la musique et au jeu, ils et elles
sont tour à tour cette Femme seule, avec chacune et chacun leur singularité, belle à voir et
toujours au service de cette parole, essentielle. Encore bravo pour ce beau travail et belles
suites à toutes et à tous. »
Ysmahane Yaqini – Facebook
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CONTACT
Contact tournée : Peter Tournier
Tél – 06 66 40 90 95
Mail – [email protected]
Site web du Théâtre – www.bouffontheatre.fr
Site web de l’EVA – www.ecole-eva.com
Facebook – École de théâtre interculturelle : EVA
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