Swissveg et VEBU revendiquent le restaurant virtuel de viande de

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Communiqué de presse
Swissveg et VEBU revendiquent le restaurant virtuel de viande de chat et de
chien « La Table Suisse ».
L'action a suscité des discussions à l'échelle mondiale quant au comportements
alimentaires contradictoires.
Winterthur, le 15 février 2016
Une vidéo virale sur Internet a déclenché une tempête internationale. Elle montre un cuisinier
qui prétend avoir ouvert un restaurant suisse offrant des chiens et des chats au menu. Les
médias de plus de 25 pays sur quatre continents ont communiqué l'ouverture de « La Table
Suisse ». Cela a animé pas moins de dix millions de personnes et suscité des milliers de
commentaires.
Le VEBU (Vegetarierbund Deutschland e.V.) et Beyond Carnism avec le soutien de Swissveg
revendiquent l'ouverture scénarisée du restaurant fictionnel « La Table Suisse ». Cette action
veut sensibiliser le public quant aux rapports contradictoires des hommes avec les animaux.
Pourquoi les hommes mangent-ils des cochons et des bovins, mais pas de chiens ni de chats,
bien qu'il n'y ait entre ces espèces pas de différence au niveau de leur comportement social,
de leur intelligence ou de leur sensibilité ? Pourquoi la plupart des hommes distinguent-ils les
animaux « comestibles » des « non comestibles » en les traitant différemment selon des
catégories ?
But de l'action : attirer l'attention au problème du carnisme
La raison, c'est le carnisme. Le terme désigne un système invisible de convictions
conditionnant l'homme à ne manger que certaines espèces d'animaux et de renoncer à
d'autres. Le carnisme a été empreint par la psychologue américaine, licenciée Harvard et
auteur best-seller, le Dr Melanie Joy. Raison pour laquelle tant de personnes s'indignent
contre la consommation de chats, le carnisme explique en même temps pourquoi ces mêmes
personnes, impavides, consomment tranquillement une escalope de porc dont ils n'hésiteront
pas non plus à publier la photo. « Les réactions indignées au sujet de la consommation de
chiens et de chats illustre clairement qu'au fond, les hommes ne veulent pas que les animaux
souffrent. Or quant aux animaux catégorisés « comestibles », le carnisme bloque notre
compassion naturelle. Nous apprenons à nous distancier de ces animaux, tant sur le plan
émotionnel que psychologique. », tel le Dr Melanie Joy.
La Suisse a été choisie comme lieu d'action car sa législation – à l'encontre d'autres pays –
n'interdit pas la consommation de chiens et de chats, notamment quand il s'agit des propres
animaux. Renato Pichler : « Il ne s'agit pas de lancer une polémique sur la loi suisse de la
protection des animaux, malgré les points faibles de celle-ci. Le but de l'action, c'est d'attirer
l'attention sur le sujet du carnisme. Chaque année, on tue des millions de porcs, de bovins, de
poules et d'autres animaux dits 'de rente' pour la consommation alimentaire. Ceci malgré le
fait que tous ces animaux soient eux aussi des individus sensibles. Nous aimerions informer
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les gens quant au système dogmatique du carnisme pour qu'ils sachent sur quelle base ils
prennent leur décision en tant que consommateurs. »
L'action en bref :
Pour la vidéo virale, on a scénarisé l'ouverture du restaurant fictif « La Table Suisse » qui proposerait
des chiens et des chats au menu, ces animaux pouvant être préparés et servis légalement après une
adoption préliminaire. Le film produit de main professionnelle est censé démontrer le rapport
contradictoire de l'homme aux différentes espèces animales et sensibiliser le public à travers un «
moment de choc ». Ont été animé par ce message publié la semaine dernière plus de 10 millions de
personnes dans 25 pays sur quatre continents.
A propos de Swissveg
Swissveg est la plus grande instance représentant les intérêts des personnes végétariennes et véganes
en Suisse. C'est par un travail positif au public que depuis 1993, l'organisation s'engage pour une
réduction durable de la consommation de viande et de rendre accessible à tout le monde l'alimentation
végétale en tant qu'alternative saine et attrayante. Swissveg est qualifiée dans la diffusion
d'informations fondées et l'organisation d'événements divers. Pour les experts comme pour les
consommateurs, Swissveg s'est établi en tant que centre d'information de premier plan pour tout type
de questions dans le domaine de la nutrition végétale et de la vie végétarienne-végane en général.
A propos de Beyond Carnism
Beyond Carnism est une organisation à but non lucratif US-américaine qui se dédie à l'information sur
le carnisme. Ce dernier est basé sur un dogme invisible mais violent qui nous conduit à déchirer notre
perception envers les animaux que nous consommons, en bloquant notre compassion. Ceci faisant,
nous rendons possible de manière involontaire l'élevage industriel et l'abattage consécutif de 77
milliards d'animaux par an. Beyond Carnism croit que les hommes ont le droit de connaître la vérité au
sujet du carnisme, afin de pouvoir prendre des décisions libres et conscientes. C'est par le biais d'un
travail éducatif et l'activisme que l'organisation lutte pour un monde plus juste où la consommation
d'animaux est traitée – notamment sur le plan politique – en tant que question de justice sociale .
www.LaTableSuisse.com
www.swissveg.ch
www.carnism.org
www.Karnismus-erkennen.de
Contact de presse
Renato Pichler
Swissveg
Niederfeldstrasse 92
8408 Winterthur
Tél. +41 (0)71 477 33 87
[email protected]
www.swissveg.ch