Dossier habitat - Communauté de Communes Vallée de l`Hérault

Transcription

Dossier habitat - Communauté de Communes Vallée de l`Hérault
Le magazine de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault
N° 10 - O ctobre 2007
Dossier
habitat
Aniane, Arboras, Argelliers, Aumelas, Bélarga, La Boissière, Campagnan, Gignac, Jonquières, Lagamas, Montarnaud,
Montpeyroux, Plaissan, Popian, Le Pouget, Pouzols, Puéchabon, Puilacher, St-André-de-Sangonis, St-Bauzille-de-la-Sylve,
St-Guilhem-le-Désert, St-Guiraud, St-Jean-de-Fos, St-Pargoire, St-Paul-et-Valmalle, St-Saturnin-de-Lucian, Tressan , Vendémian
Edi to & Somm a i r e
>>> Éditorial
>>> sommaire
2 Édito
3 Actualités
4 Dossier
Habitat
8 Conseils communautaires
10 Actions !
12 Animations
13 La page des enfants
Centre aquapêche de Pouzols
14 Rencontres
Parc d’activités Domaine des
Trois Fontaines
16 Balade
La crise viticole de 1907
epuis la création de la communauté de communes, en 1998, les élus oeuvrent pour
D
un développement harmonieux et équilibré des 28 communes membres. C’est ce
souci de toujours agir dans l’intérêt général et de répondre aux problématiques des
bourgs centres comme à celles des plus petits villages qui guide l’action quotidienne de
la Communauté de communes Vallée de l’Hérault.
L’actualité de la Collectivité que nous vous présentons dans ce dixième numéro du magazine Alentours traduit cette volonté :
• Aménager et sécuriser les abords du Pont du Diable pour offrir un lieu de détente et de
loisirs aux habitants et visiteurs de la Vallée de l’Hérault tout en protégeant nos paysages.
• Impulser la démarche de création et de déploiement de l’internet haut débit pour interpeller les acteurs privés et publics et permettre aux ménages et entreprises de bénéficier
du haut débit dans les meilleurs délais.
• Organiser la Foire-Expo et le Concours des vins de la Vallée de l’Hérault pour participer
à son dynamisme économique et proposer des rendez-vous festifs aux habitants.
• Se mobiliser pour défendre « L’Ensoleillade » et contribuer ainsi au maintien d’une
structure médico-sociale sur le territoire.
La Communauté de communes Vallée de l’Hérault est donc un acteur clé de l’action publique locale. Les habitants en sont conscients : plus de 70 % la considèrent comme « un
partenaire des communes dans la gestion locale ».
Le dossier de ce numéro est consacré à l’Habitat. L’action de la communauté dans ce
domaine illustre parfaitement cette vision intercommunale des problématiques locales :
définir une stratégie et des objectifs pour l’ensemble du territoire et accompagner les
communes dans la mise en œuvre de leurs projets.
Plus que jamais, la communauté de communes poursuit donc son action aux côtés des
communes pour construire un avenir partagé et raisonné de la Vallée de l’Hérault.
>>> le Président de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault
Alentours n° 10 - Octobre 2007
Communauté de communes Vallée de l’Hérault
2 Parc d’activités de Camalcé - BP15 - 34150 GIGNAC
Tél. : 04 67 57 04 50 / Fax : 04 67 57 04 51
E-mail : [email protected]
Site Internet : www.cc-vallee-herault.fr
Responsable de la publication : Président de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault
Comité de rédaction : commission communication et agents de la communauté
Maquette et textes : Nadège Baladié et comité de rédaction
Alentours est imprimé sur papier recyclé
Tirage : 14 500 exemplaires
Disponible en mairie
Charte graphique : Frédéric Daniau, Infographie
Photos : ImagoAdGraphicum,Olivier Arsandaux et communauté de communes
Illustrations : Georges Pierrugues, Argelliers
Impression : Europrint, Sète
Distribution : A2P sarl, Campagnan
Photo couverture : Le Pouget (crédit ImagoAdGraphicum)
ISSN : 1763-7082
Pour tous renseignements ou remarques sur ce journal : [email protected]
Retrouvez l’actualité de la communauté de communes sur le site : www.cc-vallee-herault.fr
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Actualités
Aménagement des abords du Pont
du Diable : démarrage du chantier
Le chantier a démarré aux abords du Pont du Diable
ans le cadre de l’Opération Grand Site
D
« St-Guilhem-le-Désert – Gorges de
l’Hérault », la communauté de communes a
pour projet une opération d’aménagement
des abords du Pont du Diable sur Aniane et
St-Jean-de-Fos.
Le projet retenu est issu de plusieurs années
de réflexions partagées par les différents
acteurs gestionnaires et usagers du site. Il
vise à préserver et sécuriser le lieu notamment grâce à l’aménagement d’un pôle
d’accueil, une meilleure répartition dans le
temps et l’espace des flux de visiteurs, l’organisation d’un plan de circulation et de stationnement dans les gorges.
Après les réunions publiques organisées au
printemps à Aniane et St-Jean-de-Fos, les
riverains ont été conviés, le 31 août, à une
réunion d’information au cours de laquelle
le projet leur a été exposé et des réponses
apportées à leurs interrogations. Cette réunion a permis aux riverains de mesurer
l’ampleur et les enjeux de cette opération.
Les différentes entreprises chargées des travaux ont été choisies. Le chantier est installé
aux abords de l’ancienne carrière et du Pont
du Diable, il a débuté en septembre par des
travaux préparatoires : débroussaillage de
l’ancienne carrière et terrassement. L’actuel
parking du Pont du Diable est fermé et d’ici
la fin de l’année, la RD27 sera déviée et un
carrefour créé pour l’accès au nouveau
parc de stationnement.
Les travaux d’aménagement seront menés
dans le respect du site et de ses richesses,
afin de préserver son équilibre et de protéger l’environnement. Tous les matériaux
extraits de l’ancienne carrière seront réutilisés pour la construction de la plateforme
du parc de stationnement et des murs. Les
végétaux débroussaillés seront broyés puis
utilisés comme compost pour les plantations qui agrémenteront les futurs aménagements. De plus, la Communauté de communes Vallée de l’Hérault a missionné l’association « Les écologistes de l’Euzières »
pour mener une campagne de sauvetage de
la faune (batraciens, reptiles…). Une mare
temporaire a été aménagée à proximité du
site, dans laquelle seront réinstallées les différentes espèces que les travaux seraient
susceptibles de mettre en péril.
Une mise en service provisoire des principaux aménagements est prévue pour la
saison 2008 avant l’ouverture définitive
en 2009.
Exposition :
« 35 ans que Boby t’a quitté »
007 marque le 35 anniversaire de la
2
disparition de Boby Lapointe. Auteur,
compositeur, interprète, comédien,
ème
inventeur du « Système bibi-binaire »
etc... Au fil du temps Boby est devenu un
classique de la chanson française.
Pour marquer cet anniversaire, la
Communauté de Communes Vallée
de l’Hérault et l’Office de Tourisme
Intercommunal « St-Guilhem-Le-Désert
Vallée de l’Hérault » ont le plaisir de
recevoir l’exposition « 35 ans que Boby
t’a quitté ».
Autour d’une scénographie originale qui
rappelle l’univers de l’artiste, l’exposition
permet de décrypter le parcours de Boby
au moyen de repères chronologiques
enrichis d’anecdotes, de témoignages de
proches et illustrées de textes manuscrits,
de photos rares et inédites, de documents
originaux, d’articles de presse.
Cette exposition, proposé par le Comité
départemental du tourisme, est accessible à tous. Le public peut y retrouver ou
y découvrir la bonne humeur, la convivialité, l’originalité, la créativité et l’esprit
ludique de Boby Lapointe !
Du 6 novembre au 16 décembre 2007
Office de tourisme intercommunal
Parc de Camalcé à Gignac - Tous les jours
Renseignements 04 67 57 58 83
qA ctualités en bref
La communauté de commune
soutient « L’Ensoleillade »
L’association « L’Ensoleillade » gère trois
établissements pour personnes handicapées à St-André-de-Sangonis :
- l’Institut Médico-Educatif (IME) qui
accueille 41 enfants
- la Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) qui
accueille 41 adultes
- la Section Educative Spécialisée et de
Soins à Domicile (SESSAD) qui accompagne 10 usagers
92 usagers sont donc pris en charge au sein
de l’Ensoleillade qui emploie 115 salariés.
Au printemps dernier, « L’Ensoleillade »
a été menacée d’asphyxie financière par
son administration de tutelle, la Direction
Départementale des Affaires Sanitaires et
Sociales (DDASS), par l’application d’une
forte baisse sur le prix de journée de l’IME.
Les baisses successives enregistrées depuis
2003, de l’ordre de plus de 30 %, représentaient une perte de recettes attendues de
642 000 €.
Le Président de l’association a alors engagé
des négociations avec le directeur de la
DDASS qui n’ont pas abouti alors que cette
association, en 30 ans d’existence, n’a
jamais fait l’objet d’observation à propos
de l’utilisation de son budget.
Les élus de la Communauté de communes
Vallée de l’Hérault se sont donc mobilisés
pour tenter de sauver cette structure d’accueil
pour personnes mentalement handicapées,
sur un territoire où de tels équipements font
défaut. Le Conseil a voté une motion de soutien dans laquelle il manifeste son opposition
à cet affaiblissement du secteur médico-social
spécialisé, son soutien aux usagers, familles
et personnels de « L’Ensoleillade » et exige la
prise de mesures d’urgence.
Grâce à cette mobilisation et à de nombreuses autres, le dialogue a pu être renoué entre
la DDASS et « L’Ensoleillade ». L’association
a ainsi obtenu que la dotation des 300 000 €,
qui était en juillet une aide à la trésorerie, soit
pérennisée et deviennent donc autorisation de
dépenses pour répondre au manque de dotations des établissements. De plus, un contrat
d’objectifs et de moyens va venir consolider la
situation de « L’Ensoleillade ». Il liera l’association et la DDASS pour une période de 3 à
5 ans et prévoira notamment une augmentation de places d’accueil pour les différents
établissements.La mobilisation des usagers de
« L’Ensoleillade » et de leur famille, des élus
et des acteurs du secteur médico-social de la
Vallée de l’Hérault a donc permis de sauver l’association et de renforcer son activité sur le territoire.
3
Dossier
Politique de l’habitat
Anticiper et accompagner
L
e territoire de la Vallée de l’Hérault connaît depuis plusieurs années une forte croissance
démographique et se trouve aujourd’hui confronté aux diverses problématiques liées à
l’accueil de cette nouvelle population. La question de l’habitat et de l’accès au logement
notamment, se trouve plus que jamais au centre des préoccupations des communes.
Sur ce domaine à forts enjeux, à la fois sociaux et urbains, la Communauté de communes Vallée de
l’Hérault s’est engagée auprès des municipalités : plusieurs actions ont été mises en œuvre afin de les
accompagner dans leurs projets et définir avec elles des orientations partagées pour le territoire.
Programme Local de l’Habitat : anticiper et programmer l’offre de logements sur la Vallée de l’Hérault
d’un Programme
Lest ’élaboration
Local de l’Habitat (PLH)
définie d’intérêt commu-
nautaire dans les statuts de
la Communauté de communes Vallée de l’Hérault. Ce programme est un outil d’anticipation et de programmation
d’actions, qui permet d’articuler, dans le cadre d’un territoire intercommunal, les politiques d’aménagement urbain et
d’habitat. Les Communautés de
communes Vallée de l’Hérault
et du Clermontais ont choisi de
s’associer pour la réalisation
de leur PLH. En effet, la réunion des périmètres des deux
communautés constitue un territoire pertinent pour le lancement d’un tel programme :
46 communes, structure villageoise très développée, dynamisme démographique, problématiques d’urbanisme et d’habitat homogènes.
Le Programme Local de l’Habitat présente un diagnostic du
je cherche
désépérement
un logement
à prix modéré
4
territoire en terme de logement
et des principes d’action pour
la période 2008-2013.
Diagnostic :
des problèmatiques
et des besoins bien
identifiés
L’étude a fait apparaître des éléments clés de diagnostic :
• La croissance démographique
s’est essentiellement
faite au cours des
dernières années sur
les bourgs centres et
sur les communes
desservies par l’A75.
• Une faiblesse de
l’offre locative, tant
sociale que privée,
et ceci malgré plusieurs réalisations
récentes.
• Une tension du
marché locatif qui
s’est traduite par
une forte hausse des
niveaux de loyer et
par la difficulté pour
les ménages les plus
modestes
d’accéder à un logement
décent.
Conduire une production de
logements maîtrisée et plus
diversifiée
Le PLH s’inscrit dans un objectif
de maîtrise de la croissance démographique et urbaine du territoire qui se traduit par un engagement de production de 800 logements par an sur le territoire des
deux communautés de communes
Objectifs de production : (450 pour la Vallée de l’Hérault).
des enjeux à prendre A noter que ce chiffre est nettement inférieur aux intentions de
en considération
construction enregistrées auprès
des communes.
Les éléments de diagnostic ont Cet objectif de production doit
permis d’identifier les grands répondre à un double enjeu :
enjeux du territoire en terme être suffisant pour faire face aux
de logement et de définir les besoins, être maîtrisé pour éviobjectifs d’action de la future ter une croissance démesurée des
politique de l’habitat.
communes.
• Une fragilisation des candidats à l’accession à la propriété,
confrontés à une forte hausse
du prix du foncier et des logements.
• Une absence de logements
d’urgence et de logements temporaires.
q
Les principaux chiffres
du PLH
Population : une forte croissance démographique
Nombre d’habitants en 2005 : 28 357
Prévision 2013 : 36 000 habitants
Progression de 11,2 % entre 1999 et 2005
Parc de logements
Nombre de résidences principales : 10 038
Taux de logement social : 3,7 %
Taux de locataires dans le parc privé : 20 %
Taux de propriétaires occupants : 70 %
Logement social : des besoins criants
Nombre de logements sociaux : 368
Nombre de demandeurs : 176
7 ménages sur 10 ont des ressources inférieures aux plafonds HLM
Marché de l’immobilier
Le prix du foncier à bâtir a augmenté de 158 % entre 2000 et 2006 pour atteindre
en moyenne 120 € le m²
Engagement de production
Environ 450 logements par an répartis sur l’ensemble des villages de la Vallée de
l’Hérault
De plus, au-delà de la quantité,
le PLH devra favoriser une diversification de l’offre de logements
pour remédier aux déséquilibres
actuels et coller au plus près de
la demande. Les futures réalisations des communes de la Vallée
de l’Hérault proposeront des logements adaptés aux ressources des
classes moyennes et des jeunes
ménages et intégreront des logements sociaux. Elles devront également répondre à la demande de
logements des jeunes travailleurs
et tendre à adapter la production
de logements en accession à la
propriété.
Rationaliser la consommation
d’espace, lutter contre l’étalement urbain
L’essentiel de la production
future de logements se réalisera
sous formes d’extensions urbaines dans les zones urbanisables
déjà autorisées par les documents
d’urbanisme. Néanmoins, les élus
devront veiller à ce qu’une partie des besoins soit couverte par
le réinvestissement des tissus
urbains existants et la remise sur
le marché de logements vacants
ou insalubres.
Un des enjeux majeurs est d’inscrire la politique de logement dans
une vision plus large du territoire.
Cette posture implique de prévoir
en amont l’accès aux équipements
et services de proximité ainsi qu’à
la desserte par les transports collectifs. La préservation des espaces agricoles et la protection du
patrimoine naturel et paysager
devront également faire l’objet
d’une attention particulière.
Privilégier les actions de
renouvellement urbain
Les actions de réhabilitation du
parc privé ancien doivent être
poursuivies et étendues tout en
5
Dossier
intégrant une lutte contre l’habitat indigne à travers notamment le
repérage des ménages concernés,
la mise en place de solutions de
relogement, des actions de soutien aux bailleurs privés souhaitant réhabiliter leur patrimoine.
Proposer une offre adaptée
en logements et hébergements
spécifiques
L’absence de logements d’urgence, d’insertion et intermédiaires conduit à une situation parti-
culièrement difficile pour les personnes et ménages en plus grande
difficulté. En plus du renforcement
indispensable de l’offre publique,
une action devra être mise en place
en direction des bailleurs privés
pour sécuriser la démarche d’insertion (accompagnement à l’accès et dans l’occupation du logement).
Le PLH prévoit également de répondre aux besoins en terme d’hébergement des personnes âgées avec
la création de maisons de retraite,
et d’accueil des gens du voyage
avec la création d’une aire d’accueil sur la Vallée de l’Hérault.
Ainsi, si des engagements fermes en terme de production de
logements doivent être pris, le
Programme Local de l’Habitat
souligne l’importance de les réaliser dans le respect d’un certain
nombres de principes : maîtrise
et diversification, équilibre entre
les communes et qualité d’urbanisation.
Urbanisme : accompagnement des communes dans la réflexion urbaine
u cours de l’année 2006, la
A
Communauté de communes
Vallée de l’Hérault a organisé
Travail sur maquette à Jonquières
Réflexion sur le terrain à Puilacher
6
baines. La collectivité peut intervenir à la demande des communes à hauteur de 10 000 €
maximum par commune, par
période de trois ans. Ce soutien
financier est complété par un accompagnement par le personnel
de la communauté. Il s’agit de
soutenir les municipalités dans
l’élaboration de documents de
programmation urbaine nécessaire à la bonne anticipation de
leurs évolutions et à la définition
des bonnes conditions de réalisation de ces évolutions.
avec l’appui de l’association « la
Manufacture des Paysages » (Octon), une série d’ateliers d’initiation aux problématiques urbaines
à destination des élus volontaires
des 28 communes du territoire.
Lors de ces ateliers, qui ont permis d’aborder les évolutions urbaines en cours dans les villages,
les élus ont manifesté des besoins
d’anticipation et de programmation et une forte volonté de lancer des réflexions sur le devenir
de leurs communes.
Le service Aménagement de l’espace de la Communauté de comPour répondre à ces demandes, munes Vallée de l’Hérault interla Communauté de communes vient en ce moment auprès de
Vallée de l’Hérault a adopté, en plusieurs communes :
décembre 2006, un règlement - Puilacher et Jonquières dans la
d’aide aux communes pour la dé- conduite d’un travail préalable à
finition de leurs projets urbains. l’élaboration de leur document
Il prévoit une intervention finan- d’urbanisme,
cière de la communauté pour le - Montpeyroux, Le Pouget et Bécompte des municipalités, pour larga sur des études de planificala prise en charge d’études ur- tions urbaines.
Logements communaux : appui à la réalisation des opérations
Communauté de communes
Len aVallée
de l’Hérault applique,
faveur des communes mem-
bres, une politique d’aide à la
création de logements. Celle-ci
se traduit par une intervention
de la communauté à différents
niveaux en fonction du type
d’opération et du souhait des
municipalités : acquisition foncière, appui aux demandes de
subvention, accompagnement
sur la maîtrise d’ouvrage.
Deux opérations sont actuellement en cours sur les communes de Montarnaud et Pouzols.
Création de trois appartements à Montarnaud
En décembre 2005, la communauté de communes a fait l’acquisition d’une remise située en
cœur de village afin d’aménager
des logements locatifs à destination des jeunes. Le projet prévoit
la réalisation de trois logements
T3 sur un ou deux niveaux avec
un garage en rez-de-chaussée.
La communauté de communes a
conclu un partenariat avec Hérault Habitat à qui elle a conféré
le droit de réaliser les travaux
pour gérer ensuite les logements
à la location.
La réalisation de cette opération est planifiée pour l’horizon
2008-2009.
Montarnaud : la remise accueillera trois appartements
présente une opportunité avantageuse pour poursuivre l’urbanisation du village de manière
cohérente.
Le projet d’aménagement retenu
pour ce terrain, suite à une étude urbaine, prévoit la création
de maisons de ville en locationaccession sociale pour de jeunes
couples, la construction d’un
ensemble collectif de quatre ou
cinq logements et la vente de terrains viabilisés de 300 à 600 m².
Après discussion avec la municipalité et le Département de l’Hérault, il a été décidé que le terrain sera vendu pour partie au
Opération d’habitat mixte à
Conseil général pour la réalisaPouzols
Sur demande de la municipalité tion des logements sociaux et réde Pouzols, la communauté de trocédé pour le reste du projet à
communes a fait l’acquisition la commune pour viabilisation.
d’un terrain de 4 800 m², situé La réalisation de ce projet urbain
en face de l’école. Celui-ci re- est prévue pour 2009-2010.
q Contact
Communauté de communes
Vallée de l’Hérault
Service Aménagement de l’espace
04 67 57 04 50
[email protected]
7
Conseils communautaires
Les délégués se sont réunis à trois reprises
Les principales délibérations
Conseil
communautaire 4 juin 2007
Projet d’aménagement multipolaire du centre du Cœur d’Hérault
« Valcordia » : signature d’un protocole d’accord
élus ont autorisé le Président à signer le protocole d’accord défiLres esnissant
les modalités de concertation entre les différents partenaidu projet d’aménagement et de développement durable « Valcordia ».
Ce projet définit des orientations d’urbanisation du centre du Cœur d’Hérault, pour
inventer un art de vivre cohérent avec l’identité rurale du territoire :
- renforcer et organiser la structure multipolaire du territoire,
- créer un lien entre les différents pôles par du transport en commun,
- créer le long du fleuve un espace commun à partager,
- valoriser le patrimoine naturel et bâti.
Il associe le Département, le Pays Cœur d’Hérault, les Communautés de communes
du Clermontais et Vallée de l’Hérault, les bourgs centre de Clermont l’Hérault, Gignac,
St-André-de-Sangonis et Paulhan.
Restauration des berges de l’Hérault et protection du quai de Font de
Pétourle à Bélarga : mise en œuvre des travaux
s’est prononcé favorablement pour la réalisation des travaux de restauraLsionsetionConseil
des berges de l’Hérault sur la commune de Bélarga, suite aux importantes éroconstatées après la crue de décembre 2003.
2003
Conseil
communautaire 16 juillet 2007
Retrouvez les comptes-rendus et
toutes les délibérations des conseils communautaires sur notre
site internet :
www.cc-vallee-herault.fr
(rubrique Citoyen)
8
Une partie des travaux est prise en charge par le Conseil général de l’Hérault et la commune de Paulhan. La Communauté de communes Vallée de l’Hérault quant à elle, dans
le cadre de sa compétence pour les espaces naturels d’intérêt communautaire, est maître d’ouvrage des travaux sur la commune de Bélarga : protection de la berge au pied
du quai de Font de Pétourle, renfort de l’anse d’érosion juste en amont par génie végétal, et confortement du mur de soutènement du quai. Le coût des travaux est estimé à
164 850 € HT.
ZAC La Croix à Gignac : bilan de la phase de concertation
ar délibération du 29 mars 2007, le Conseil communautaire a décidé de créer une
P
ZAC à vocation économique, d’habitat et d’équipement public à Gignac et lancé
les modalités d’organisation de la concertation préalable à la création de cette zone
(publication d’un avis d’information, réunion publique, registre public). Des remarques ont été effectuées par les propriétaires concernés mais aucun n’a demandé à
sortir du périmètre et aucune remarque n’a été formulée sur le périmètre lui-même.
Le Conseil a donc pris acte de ce bilan de concertation et fixé définitivement le périmètre de la ZAC « La Croix » à Gignac.
Hôtel d’entreprises du Parc d’activités de Camalcé : location du local nord
Conseil a délibéré favorablement sur la location du local nord de l’hôtel d’enLdia etetreprises
de Camalcé à Gignac, à M. Gouneau Jérome et Stein Jérémy, d’EgedmeFakto Design. Ces deux entreprises exercent dans le domaine des nouvelles tech-
nologies de l’information et plus particulièrement dans la création de site internet et
la gestion électronique de documents. Installées dans des locaux fonctionnels à loyer
modéré, et accompagnées par la couveuse d’activités ARIAC, ces deux entreprises ont
désormais de nombreux atouts pour confirmer leur développement.
Zone de développement éolien « Causses d’Aumelas – collines de la
Moure » : définition du périmètre
e Conseil communautaire du 20 novembre 2006 avait décidé de lancer l’étude
LCommunauté
d’une proposition de zone de développement éolien (ZDE) en commun avec la
de communes du Nord Bassin de Thau, afin de mieux maîtriser les évo-
lutions futures des implantations d’éoliennes sur le territoire du causse d’Aumelas et
des collines de la Moure.
Le bureau d’étude ABIES a été missionné pour établir cette proposition de ZDE à
partir des éléments techniques et paysagers. Le périmètre proposé se concentre
sur un unique espace limité par le relief et les emprises de la RD2 et 114E au nord.
Les élus se sont prononcés favorablement sur ce périmètre et ont autorisé le Président
à l’adresser au Préfet de l’Hérault pour instruction.
Parc d’activités économiques Domaines des Trois Fontaines :
commercialisation de lot
es élus ont approuvé la vente du lot n°2 (1376 m²) du Parc d’activités Domaine des
Lle développement
Trois Fontaines, au prix de 50 € HT le mètre carré, à Monsieur Bernard Perrin pour
de son entreprise COPLUSS 34.
Dans sa délibération n°75-2005 du 18 juillet 2005, le Conseil communautaire a choisi
d’accueillir sur ce parc d’activités économiques des entreprises relevant des secteurs
d’activités suivants : agro-alimentaire, artisanat de fabrication ou de bâtiment, commerce de gros.
La société COPLUSS 34 propose une activité multi-services aux entreprises dans le secteur du bâtiment, activité très peu présente sur le territoire du Cœur d’Hérault.
Conseil
communautaire 17 septembre 2007
Service public d’assainissement non collectif : création du service et
lancement d’un marché de diagnostic des installations
Conseil a proposé par délibération du 18/12/2006 de créer la compétence « Service
Lqui ontepublic
d’assainissement non collectif ». Cette décision a été transmise aux communes
validé, par délibération ou tacitement, la création de cette compétence.
Les élus ont donc décidé la création du service et le lancement d’une consultation pour
l’attribution d’un marché de diagnostic des installations d’assainissement individuel. Le
diagnostic sera effectué au courant du quatrième trimestre 2007 et le démarrage des
contrôles pourra se faire à partir de l’été 2008.
Groupement d’employeurs de l’Orb et de l’Hérault :
convention d’objectifs 2007
ans le cadre de sa compétence développement économique, la communauté de
D
communes a décidé de confier au groupement d’employeurs de l’Orb et de l’Hérault la réalisation d’une enquête auprès de 40 entreprises et de 20 communes du ter-
ritoire. L’enjeu de cette étude est d’obtenir un descriptif détaillé, quantitatif et qualitatif, du potentiel d’emploi à temps partagé sur la Vallée de l’Hérault. Les Groupements
d’Employeurs constituent en effet une alternative efficace aux problèmes d’emploi rencontrés tant par les salariés que les professionnels. Ils permettent de recruter un ou
plusieurs salariés et de les mettre à disposition de leurs membres (entreprises, associations ou collectivités), que ce soit pour une activité saisonnière ou à temps partiel.
Une participation financière de 5 500 € a été votée pour la réalisation de cette étude.
9
Ac tions !
Déchets ménagers : trions plus pour enfouir moins !
Communauté de communes Vallée de
Ldéchetsal’Hérault
assure la collecte à la source des
ménagers des 28 communes mem-
excédentaires (autour de 4 000 tonnes) est
nécessaire. Cela coûtera 130 € par tonne, soit
trois fois plus que la valorisation et aura des
bres : biodéchets dans les bacs verts et déchets incidences sur le montant de la taxe d’enlèverésiduels dans les bacs gris. Leur traitement ment des ordures ménagères.
est ensuite assuré par le Syndicat Centre Hérault. Les biodéchets et les déchets verts sont Afin de limiter les effets de cette situation, l’acacheminés à
tion de chala plate forme
cun en faveur
de compostage
du tri des
d’Aspiran. Les
déchets est
EXPORTATION
SOUMONT
déchets collectés
nécessaire.
dans les bacs gris
Le Syndicat
50 EUROS
sont traités au
Centre HéLA TONNE
Centre de Stocrault a mis
ET
kage des Déchets
en
place
COMPL
150 EUROS
Non Dangereux
une
nouvelle
LA TONNE
de Soumont : ils
filière de vasont censés être
lorisation : la
uniquement les
possibilité de
déchets non vatrier le bois
lorisables.
(non traité et
non pollué) dans les déchetteries depuis mai
En 2007, le tribunal administratif de Mont- 2007.
pellier a annulé l’arrêté préfectoral de 2002 Mais c’est aussi en accentuant nos efforts de tri
autorisant les apports au centre de stockage quotidiens que nous parviendrons à réduire
de Soumont à hauteur de 35 000 tonnes/an. de façon significative la quantité de déchets
Un arrêté préfectoral transitoire limite désor- non valorisables collectés dans les bacs gris.
mais à 20 000 tonnes/an les déchets résiduels Ainsi, même si les résultats du tri effectué par
admis à Soumont. La prévision de dépôts de les habitants de la Vallée de l’Hérault sont déjà
déchets résiduels, pour 2007, est de 24 000 très satisfaisants, nous invitons chacun à trier
tonnes. L’’exportation des déchets résiduels plus pour enfouir moins.
Pour infos…
• Sur la collecte des bacs verts et des bacs gris :
Service Ordures Ménagères (Communauté de
communes Vallée de l’Hérault)
04 67 57 65 63
• Sur les points tri, les déchetteries ou le compost : Syndicat Centre Hérault
04 67 88 44 96
N’hésitez pas à vous procurer le Guide du tri des
déchets auprès de la communauté de communes ou bien à le télécharger sur le site internet
du Syndicat Centre Hérault :
www.syndicat-centre-herault.org
qInfo en bref
Visite de la plateforme
de compostage d’Aspiran
Le Syndicat Centre Hérault propose à toute personne intéressée des visites de la plate forme de compostage des déchets verts et biodéchets à Aspiran.
La visite est précédée d’une présentation générale
sur la gestion des déchets. La durée totale de la visite est d’environ 1h15.
Prochains rendez-vous :
Mercredi 21 novembre 2007 à partir de 14h15
Mercredi 17 décembre 2007 à partir de 14h15
Inscription obligatoire :
Par téléphone au Service Communication
du Syndicat Centre Hérault :
04 67 88 44 96
Haut débit : la communauté de communes et le conseil
général travaillent pour la desserte de la Vallée de l’Hérault
de communes a choisi
Lréseauadecommunauté
contribuer à la mise en place d’un
internet haut débit sur la Vallée de
l’Hérault et participer ainsi à la résorption
de la fracture numérique et au maintien de
la compétitivité de son territoire.
Après avoir recensé les besoins de la
population, la Collectivité a adressé une
demande à l’ensemble des opérateurs de
réseau haut débit pour qu’ils y répondent :
80 % des répondants au questionnaire
envoyé aux 13 500 foyers de la communauté de communes n’ont pas accès au haut
débit et souhaiteraient y accéder. Seuls
deux opérateurs ont répondu, sans toutefois apporter de réponse globale et financièrement indépendante. La communauté
de communes a donc pu établir le constat
10
de carence de l’initiative privée sur son territoire.
Parallèlement à cette démarche, le Conseil
général de l’Hérault poursuit le projet
Num’Hérault qui prévoit le déploiement
d’un réseau haut débit offrant une couverture optimale du département. Dans un
souci d’efficacité et d’économie de moyens,
il est cohérent que la communauté de communes coordonne son action avec celle du
Conseil général. D’autant plus que malgré
l’emploi conjugué de différentes technologies, 5 communes héraultaises ne seront
pas couvertes par le réseau Num’Hérault
parmi lesquelles St-Guilhem-le-Désert.
La préoccupation de la Communauté de
communes Vallée de l’Hérault et du Conseil
général est donc d’apporter une réponse
au village de St-Guilhem-le-Désert. Une
étude de faisabilité va être lancée sur la
commune pour évaluer les solutions techniques qui pourraient être mobilisées.
La communauté de communes réfléchit
également à prendre la compétence « haut
débit » : elle lui permettrait d’intervenir
plus efficacement pour améliorer la couverture de la Vallée de l’Hérault, notamment sur les 14 communes les plus mal
desservies à ce jour.
Communauté de communes et Conseil
général travaillent donc main dans la main
pour offrir aux habitants de la Vallée de
l’Hérault une couverture haut débit satisfaisante dans les meilleurs délais. Un calendrier prévisionnel du déploiement sera
disponible d’ici la fin de l’année.
Le financement des projets de la communauté :
contractualisation avec le Département et le Pays
a Communauté de communes Vallée de
Lses politiques
l’Hérault est soutenue dans la conduite de
par différents partenaires insti-
tutionnels qui participent au financement de
ses projets. Une partie de ces financements
est accordée dans le cadre d’une politique de
contractualisation qui vise à renforcer la cohérence des actions des différentes institutions
locales sur le territoire.
La Communauté de communes Vallée de l’Hérault a notamment lié de forts partenariats avec
le Pays Cœur d’Hérault et le Conseil général de
l’Hérault à travers le contrat territorial du Pays et
le contrat de projet du Département. Chacun de
ces contrats fixe des objectifs de développement
qui se concrétisent par des programmes d’actions annuels voire pluriannuels.
Le Conseil communautaire a récemment validé
la programmation de ces deux contrats pour
l’année 2007.
Le contrat départemental de projet de
la Vallée de l’Hérault 2007 comprend 13
actions pour un montant total de 4 052 741 €.
Une participation globale du Département est
prévue à hauteur de 21 %. La participation des
autres financeurs (Conseil régional, Etat, Europe, privés, autres…) sera de 27 % et 52 %
resteront à la charge de la communauté de
communes.
Le contrat territorial de Pays Cœur d’Hérault 2007 compte 9 actions de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault pour
un montant total de 9 670 756 € sur lequel une
participation de la Région est prévue à hauteur Réunion de préparation du contrat départemental
de 10 %. Les autres financeurs (Conseil général,
e
e
Etat, Europe, privés, autres…) participeront à mique (3 Foire-Expo, 22 Concours des vins,
hauteur de 50 % et 40 % resteront à la charge création d’un parc-expo), l’habitat (animation
du Programme Local de l’Habitat), l’Opération
de la communauté de communes.
Grand Site ou encore la culture (mise en réseau
Les principales actions inscrites dans ces de la lecture publique) et les TIC (création et
contrats concernent le développement écono- exploitation du haut débit internet).
Les habitants de la Vallée de l’Hérault décrivent
leur communauté de communes
u printemps dernier, la Communauté de
A
communes Vallée de l’Hérault a souhaité
mesurer le degré de connaissance et l’image
En terme de connaissance :
- près de 90 % des habitants déclarent connaître
l’existence de la communauté de communes
- son territoire est encore faiblement identifié
- ses principaux champs de compétence sont
bien identifiés (protection de l’environnement,
aménagement de l’espace et développement
économique) néanmoins, une connaissance
approximative de ses domaines d’intervention
et une mauvaise appréhension de son rôle
dans le paysage local sont apparus
que les habitants avaient d’elle. Un questionnaire a pour cela été adressé à tous les foyers
du territoire. Il s’agissait pour la communauté
de communes, d’une part, de mieux cerner l’image que la population se fait d’elle et
connaître ses besoins en terme d’information
pour adapter ensuite la stratégie de communication, et d’autre part, de connaître ses attentes en terme d’outil internet dans le cadre de
la création du nouveau site de la communauté. En terme d’image :
Un taux de réponse satisfaisant, de l’ordre de - près de 55 % des habitants estiment que la
5 %, permet de dégager des tendances fortes. communauté de communes est un « acteur
local de leur quotidien »,
5KQOLNAJ@NAV
- 70 % la perçoivent d’abord comme
)AOKQBNA@QJA
QJ HAJPKQNOBKEO=J
Ih?KJJ=EOO=J?A
« un partenaire des communes
APRKQOLN=PEMQANAV
@AH="KIIQJ=QPh
@AOOh=J?AOEJPANJAP
dans la gestion locale »,
@A"KIIQJAO
LHQONhCQHEiNAO
- les notions de rassemblement et de
5=HHhA@AH'hN=QHP
soutien à la vie locale sont les plus
présentes dans l’esprit des habitants
pour qualifier la communauté avec
celles d’efficacité et d’utilité,
- certains habitants ont exprimé une
certaine méfiance vis-à-vis de l’intercommunalité en soulignant son
caractère flou et lointain et le fait
qu’elle constitue une administration
supplémentaire.
Globalement, la perception et les attentes des
habitants sont en phase avec la réalité de la
structure.
En terme d’information :
- à la question « Vous sentez-vous suffisamment informés sur la communauté de communes ? », plus de 56 % répondent non. Ce
résultat révèle un manque d’information qui
traduit un intérêt des habitants pour la collectivité,
- le magazine Alentours, les bulletins municipaux et la presse locale constituent les principales sources d’information sur la communauté
de communes pour les habitants,
- le site internet souffre d’un important déficit
de notoriété.
Ainsi, les résultats de l’enquête sont satisfaisants : la connaissance et l’image que les
habitants ont de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault sont encourageants
et correspondent à la réalité de la structure.
Pour renforcer encore cette tendance et
toujours mieux expliquer son rôle et ses
projets, la communauté poursuivra ses efforts en terme communication en adaptant
sa stratégie en fonction de ces résultats.
11
Animations
Un rendez-vous économique et festif incontournable
A Vivre ! La Foire-Expo
L
es 9 et 10 juin derniers, à Gignac, la communauté de communes avait donné rendez-vous à tous les héraultais curieux de découvrir le dynamisme de la Vallée de l’Hérault, à travers deux jours de fête et de
rencontres. Le public a largement répondu présent pour cette troisième édition, puisque 9000 visiteurs
ont déambulé à travers les stands de la foire-expo, soit un effectif plus que doublé par rapport aux années précédentes.
sont autant d’animations gratuites
qui leur étaient proposées.
La Communauté de communes Vallée de l’Hérault tient à remercier
les nombreux partenaires techniques, financiers, associatifs de
cette manifestation, sans qui cette
édition 2007 n’aurait pu être un tel
succès. Et surtout, un grand merci
aux exposants et visiteurs qui nous
ont fait confiance !
La 3ème édition a réuni plus de 9 000 visiteurs sur le weekend
Vignerons, électriciens, offices
de tourisme, ferronniers, écoconstructeurs, paysagistes, oléiculteurs, pisciniers, maçons, médias,
cuisinistes, concessionnaires auto,
artisans d’art, plombiers, restaurateurs, tapissiers, esthéticiennes,
menuisiers, selliers, informaticiens,
fromagers, banques, associations...
Le public pouvait découvrir une riche palette d’activités économiques
avec 127 exposants répartis autour
q Inscriptions 2008
Associations, artisans et entreprises,
si vous souhaitez participer à l’édition 2008, n’hésitez pas à contacter la
Communauté de communes Vallée de
l’Hérault :
Service Développement économique
04 67 57 04 50
12
de trois pôles thématiques (Maisons et jardins, Tourisme et loisirs
et Produits régionaux).
De plus, de nombreux artistes ont
été invités à « pimenter » ce grand
rendez-vous économique ! On pouvait croiser alors, au détour des
allées, un pianiste sur roulettes,
des fées hautes en couleurs, des
coiffeurs pas comme les autres,
une fanfare « jazzo-biguino-groovo-nimportnawako-latino », des
super-héros rigolos et même des
matelots ! Des démonstrations de
danse étaient également au programme. Au total 29 représentations artistiques à voir et à revoir
ont été proposées sur le site ! Sans
compter la bourse aux instruments
de musique d’occasion, organisée
par les Nuits de Gignac, qui attira
le samedi un public nombreux, audelà du département de l’Hérault.
Les enfants pouvaient également
profiter de la fête : balades à poneys, ateliers de cookies, jeux de
société et autre château gonflable
Nous vous donnons rendez-vous
l’année prochaine pour une quatrième édition que nous espérons
aussi belle et riche en rencontres
et en émotions.
127 exposants ont présenté leurs produits
Les Fées Couleurs ont illuminé les allées !
La page des enfants
Centre aquapêche de Pouzols
Ecole de pêche pour tous
Une structure et un
site adaptés
Partie de pêche sur le site de Pouzols
Le Centre aquapêche de Pouzols est une
structure créée en 1993 par la Fédération
de pêche de l’Hérault. Elle lui a confié
certaines des missions qui lui sont dévolues par le Code de l’environnement, notamment : la formation de nouveaux pêcheurs et l’éducation à l’environnement
sur l’eau. Le Centre s’adresse autant aux
adultes qu’aux enfants, même si, compte
tenu de la demande, les interventions
sont principalement axées sur le public
jeune (8 – 16 ans).
Le fonctionnement et la structuration du
Centre répondent à toutes les exigences
en terme d’agrément et d’encadrement :
les deux animateurs permanents sont
titulaires d’un Brevet d’Etat et toutes les
activités sont agréés (sports et éducation
populaire / les interventions en milieu
scolaire sont agrées par le Rectorat de
l’académie de Montpellier / Site Labélisé
tourisme Handicap).
Le Centre est situé à Pouzols, sur un terrain d’environ 30 hectares, entre bois,
q Pour info ...
Centre aquapêche de Pouzols :
04 67 96 59 19
Fédération de pêche de l’Hérault :
04 67 96 98 55
Mas de Carles - 34800 OCTON
[email protected]
Site web: www.pecheherault.com
vignes et eau. Les animateurs disposent
d’installations adaptées pour accueillir
et former les pêcheurs dans des conditions optimales : trois plans d’eau, une
mare pédagogique et le fleuve Hérault,
un bâtiment administratif et de stockage.
En France, moins de six fédérations de
pêche dispose d’un tel site pour développer l’activité de leur école de pêche.
Des activités pour tous
La volonté du Centre est de proposer
des activités pour tous les âges, tous les
budgets et toutes les envies.
Ainsi, les interventions auprès des jeunes
peuvent prendre différentes formes.
• L’école de pêche le mercredi :
découverte de la pêche et du milieu
aquatique au fil des saisons sur une
Ecole de pêche, éco- année scolaire. 40 € par trimestre.
• Les stages multipêche : journées
le de la vie
découverte de plusieurs techniques
L’objectif principal du Centre est de per- pendant les vacances de Toussaint et de
mettre à tous les publics une approche Printemps (4 à 5 jours de 9h à 18h).
adaptée du loisir pêche tout en éduquant 10 € par jours.
au respect du milieu aquatique.
• Les camps pêche d’été :
Que ce soit pour les adultes ou les en- séjours multipêche et découverte de
fants, il s’agit d’initier à la pratique de la l’environnement de 8 à 10 jours.
pêche, de mettre le pied à l’étrier d’amateurs qui souhaitent devenir autonomes
dans une ou plusieurs techniques. En
terme d’éducation à l’environnement
aquatique, il s’agit surtout de faire découvrir la faune et la flore, d’apprendre
à les connaître et à les préserver.
Pour les enfants, l’approche adoptée par
le Centre permet donc bien plus que la
découverte de la pêche, l’aspect éducatif
est important. Les animateurs privilégient
le travail de groupe, sans aucune notion
de hiérarchie ou de niveau, les plus habiles aidant ceux qui le sont moins. Tout Les enfants sont accueillis au Centre aquapêche
le groupe est responsable du matériel Pour l’ensemble de ces activités,
utilisé, s’il y a un élément perdu ou cas- les enfants sont accueillis au Centre
sé, les enfants doivent en rendre compte aquapêche à Pouzols et tout le matériel
solidairement. Ils apprennent donc à la nécessaire leur est fourni.
fois le respect des consignes, de leurs
pairs et du matériel.
Parallèlement, le Centre développe ses
Enfin, les enfants découvrent la pêche activités avec des centres aérés, des
dans son intégralité, un temps important structures socio-éducatives et en milieu
est consacré à la préparation en amont scolaire. Les animateurs interviennent
de l’activité : la canne à pêche ne leur alors sur demandent des équipes
est pas mise toute prête dans les mains, pédagogiques pour des activités de
ils apprennent à préparer et à monter la découverte du milieu aquatique. La
ligne qu’ils utilisent pour pêcher.
pratique de la pêche sert alors d’outil
Au centre Aquapêche, le pratique de la à la sensibilisation à l’environnement et
pêche est donc le prétexte à un appren- n’intervient parfois qu’en fin de cycle.
tissage bien plus large (découverte de Les interventions sont aménagées de
l’environnement, école du respect, res- façon à s’adapter au fonctionnement et
ponsabilisation) qui se fait dans la convi- au rythme des structures : séances dans
les écoles et/ou sorties sur le terrain.
vialité et la bonne humeur.
13
Rencontres
Parc d’activités « Domaine des Trois Fontaines »
L
Au coeur de l’activité viticole
e Parc d’activités économiques « Domaine des Trois Fontaines » se situe sur la commune du Pouget au croisement
des routes départementales RD32 et RD2 (en face du Domaine départemantal des Trois Fontaines). La Communauté
de communes Vallée de l’Hérault a réalisé la viabilisation et l’aménagement paysager du parc avant de commercialiser les 8 hectares. Le parc accueillera à terme, une dizaine d’entreprises relevant des secteurs d’activités suivants : agriculture et agro-alimentaire, artisanat lié à l’habitat ou à la production, commerce de gros ou lié à la fabrication.
Nous avons rencontré trois d’entre elles : Les vignerons de la Vicomté, les Etablissements Terral et Embouteillage services.
Les Vignerons de la Vicomté
Messieurs Soulié (Président), Colet (directeur) et Espic (commercial)
Un vitrine pour les produits de la «Vicomté »
Présentez-nous la Vicomté
« Les Vignerons de la Vicomté » est un groupement de coopératives de vinification. Cette
entité couvre une zone de 25 villages à travers l’adhésion de 6 caves coopératives :
Gignac (qui comprend celles d’Aniane et StAndré-de-Sangonis), St-Bauzille-de-la-Sylve,
Le Pouget, Puilacher (qui comprend celles
de St-Paul-et-Valmalle, Vendémian, Nébian
et Paulhan), St-Pargoire et St-Pons-de-Mauchien. Cela représente environ 2 500 producteurs, 8 ooo hectares de vignes et 500 000
hectolitres de vin.
Le rôle de la Vicomté est de sélectionner,
conditionner et commercialiser en bouteilles
les vins issus de ce bassin de production.
Pour cela, ses huit techniciens œnologues
sélectionnent rigoureusement auprès de chaque cave coopérative les meilleures parcelles
et raisins, stables d’une année à l’autre pour
élaborer des vins de qualité et reproductibles.
« Les Vignerons de la Vicomté » propose ainsi
une sélection de vins du Languedoc qui comprend des AOC Coteaux du Languedoc, des
Vins de pays d’Oc cépages et des Vins de pays
de la Vicomté d’Aumelas.
Notre objectif a toujours été de tirer la qualité
et la rémunération des vins vers le haut et non
d’écouler des volumes. Cette politique paie
et nous sert puisque nous commercialisons
aujourd’hui environ 2,5 millions de bouteilles
par an. Une équipe de commerciaux gèrent
la vente de ces bouteilles et ce sont les directeurs des caves coopératives qui s’occupent
de la commercialisation du vrac. Quatre-vingt
pourcent de nos clients sont à l’étranger :
Grande-Bretagne, Allemagne, Pays Bas, Belgique, Norvège, Japon, République Tchèque,
Danemark, Ethiopie ou encore Etats-Unis.
Pourquoi avoir choisi le Parc
Domaine des Trois Fontaines ?
Nos locaux actuels à Plaissan, sont devenus
trop anciens et trop exigus. Nous sommes
arrivés à la limite de leurs possibilités techniques et ils ne nous permettent ps de développer le groupement comme nous le souhaitons. Il nous fallait donc trouver une nouvelle
implantation et nous nous sommes adressés
aux autorités locales pour trouver ensemble
une solution. La Communauté de communes
Vallée de l’Hérault a alors proposé son projet de parc d’activités du Domaine des Trois
Etablissements TERRAL, Didier Terral
Présentez-nous votre société
L’entreprise Terral est familiale et plus que
centenaire : c’est en 1903 que Louis Terral
s’installe à Canet comme maréchal-ferrant sur
la place du village. Yvan puis Christian lui succèderont en devant faire face à l’évolution des
techniques agricoles et la disparition progressive des chevaux. L’automatisation conduira
Christian à trouver de nouveaux débouchés et
c’est ainsi que l’entreprise se spécialise dans
la création de matériels viticoles. C’est en
1995 que Didier reprend l’entreprise.
14
L’activité des Etablissements Terral consiste
en la conception et la production de machines pour l’entretien et la conduite de la vigne.
Située au cœur du vignoble languedocien,
la société s’attache à répondre aux besoins
exprimés par les viticulteurs dans le but
d’améliorer leur travail. Actuellement, nous
commercialisons 12 machines pour accompagner les viticulteurs dans l’ensemble des
interventions nécessaires sur la vigne au fil
des saisons :
- la prétailleuse permet de faciliter la taille des
Fontaines. La superficie, la fonctionnalité et
l’environnement de ce parc correspondaient
à nos attentes et sa situation géographique, au
cœur de notre bassin de production, nous a
également séduit.
« Les Vignerons de la Vicomté » s’installera
sur ce nouveau site d’ici la fin de l’année.
Quelles sont vos perspectives
de développement ?
Notre ambition pour « Les Vignerons de la
Vicomté » consiste non seulement à rénover
et à améliorer l’outil de conditionnement et
le caveau de vente mais également à apporter
une valeur ajoutée aux vins.
Ainsi, le projet que nous allons développer va
au-delà d’une usine d’embouteillage et d’un
caveau de vente. Nous avons souhaité y ajouter des éléments à même d’anoblir nos vins
et d’optimiser leur commercialisation. Ainsi,
notre bâtiment proposera aux visiteurs un
espace restauration, un espace de vente de
produits du terroir, une salle de réception,
un circuit de visite de la chaîne d’embouteillage et des animations. Ce site offrira des
applications variées qui nous permettront de
développer des actions d’oenotourisme. Nous
l’avons conçu comme un outil de conditionnement et de vente mais surtout comme une
vitrine de nos produits. Ce sera un véritable
outil de communication pour promouvoir
nos vins auprès de l’ensemble de nos clients :
habitants locaux, clients vrac, touristes.
q Les entreprises du
parc d’activités
- Les vignerons de la Vicomté, centre d’embouteillage et caveau de vente
- Embouteillage services, embouteillage de vins à
la propriété
- Frédéric MATAN, tailleur de pierre
- Daniel POUJOL, menuiserie-ébénisterie
- RESEAU PRO, négoce de matériaux de construction
- Ets TERRAL, construction de matériel viticole
- JOURDAN, grossiste en charcuterie
- COPLUSS 34, multiservices aux entreprises du bâtiment
vignes en éliminant toute une partie des sarments
- l’épampreuse permet au printemps d’éliminer les pampres sans abîmer le feuillage
supérieur
- l’écimeuse pour le rognage de printemps
- la tarière est utilisée pour faire des trous permettant soit d’arracher des souches mortes,
soit de planter des nouveaux pieds.
Une des machines des Ets Terral : la prétailleuse
- le broyeur, collecte les sarments, les débite
en petits morceaux puis les rejette au sol
- l’interceps est utilisé pour effectuer un désherbage mécanique entre les ceps de vignes
- l’andaineur est un système de balayage qui
permet d’aller chercher les sarments plus loin
au pied des souches et de les ramener au centre afin qu’ils soient happés par le broyeur
- le ramasse sarments racle le sol à l’arrière
du tracteur et emprisonne le fagot jusqu’à la
dépose à l’endroit souhaité.
Comment sont fabriquées et
commercialisées vos machines ?
Nous possédons notre propre chaîne de production. Les plans des machines sont conçus
par CAO (conception assistée par ordinateur),
ils sont ensuite lus par les outils de production
et les machines sont fabriquées et assemblées
sur place. Une équipe de 5 personnes travaille
à l’atelier, elle est renforcée par des intérimaires quand l’activité le demande.
La commercialisation des produits est réalisée
par un réseau de distribution (concessionnaires de tracteurs). Nous sommes également
présents sur les foires et salons spécialisés.
Les clients se concentrent sur le pourtour méditerranéen, mais également dans la plupart
des régions viticoles (Sud-Ouest, Bordelais,
Val de Loire, Vallée du Rhône, Bourgogne,
Beaujolais) et à l’étranger (Espagne et Portugal
notamment).
Nous nous attachons à concevoir des machines simples, fonctionnelles et efficaces qui
offrent une large autonomie aux viticulteurs et
nécessitent très peu de service après vente.
Pourquoi avoir choisi le Parc
Domaine des Trois Fontaines ?
Nous sommes dans nos locaux actuels depuis
les années 70, depuis le village a grandi et
l’atelier se trouve désormais au cœur d’une
zone résidentielle. Notre activité occasionne
quelques gênes pour le voisinage. De plus, le
développement de l’entreprise a été important
et les locaux actuels n’offrent plus des conditions optimales de production.
Nous cherchions un nouveau site d’implantation. Nous souhaitions rester à proximité
de Canet et investir dans un projet qui nous
permette de faire face à un développement
futur. Le Parc d’activités Domaines des Trois
Fontaines correspondait à nos attentes et
notre activité entrait dans la thématique agriculture et agro-alimentaire du parc.
Les travaux du nouveau bâtiment devraient
commencer au début de l’année 2008 pour
un déménagement au cours de l’été.
Embouteillage services, Jacques Beauclair
teilles sur 2007 (avec trois unités d’embouteillage) ; nous étions à 3,5 millions en 2006
(avec une unité), 7,7 millions en 2006 (avec
2 unités). L’objectif 2008 est de 12 millions.
Comment se traduit
concrètement le service que
vous proposez à vos clients ?
Une unité mobile d’embouteillage
Présentez-nous votre société.
Notre activité est l’embouteillage de vins à
la propriété. Ce métier est basé sur un élément fondamental, qui est la reconnaissance
liée à la mention « Mis en bouteille à la propriété ». L’image de qualité, authenticité et
traçabilité qui y est associée est nécessaire
au positionnement commercial des vins.
Le marché de l’embouteillage à la propriété
est actuellement très dynamique car le besoin
est important. Nos clients sont des producteurs en caves particulières ou coopératives
et des négociants. Nous travaillons principalement dans l’Hérault (70 % de nos clients)
mais également dans les autres départements
du Languedoc-Roussillon. Notre équipement
est dimensionné pour des exploitations de
toute taille dont le volume de vin à conditionner est d’au moins 8 000 bouteilles.
Embouteillage services a été créée en 2003
et emploie aujourd’hui 13 personnes pour
faire fonctionner 3 unités d’embouteillage.
L’évolution de notre activité est satisfaisante :
elle représentera environ 10 millions de bou-
Nos équipes se déplacent sur les propriétés
avec un équipement permettant de fournir
une offre globale : depuis l’embouteillage jusqu’à la mise en carton. Cet équipement comprend : une unité mobile d’embouteillage (un
tracteur avec semi-remorque dans laquelle est
concentrée toute une chaîne d’embouteillage),
un fourgon avec remorque et un élévateur.
6 à 8 personnes sont nécessaires au fonctionnement de cet ensemble. Si le client le souhaite, Embouteillage services est à même de
fournir bouteilles et cartons.
La société est capable de s’adapter à tout
type de demande en fonction des contraintes de chaque client : production en biodynamie, commandes importantes de dernière
minute… Nous veillons dans le choix de
notre clientèle à lisser notre activité annuelle
de façon à amortir au mieux le matériel.
Nous travaillons avec du matériel très récent
et à la pointe de la technologie. Le coût d’investissement est d’environ 800 000 euros par
unité. C’est un choix que nous avons fait et un
risque aussi que nous avons pris, de proposer aux vignerons du Languedoc Roussillon
la qualité et la modernité que méritent leurs
vins. Nos clients sont, en effet, principalement
des grands noms qui souhaitent apporter à
l’étape de l’embouteillage le même soin que
celui qu’ils apportent à l’entretien de la vigne,
la récolte, la vinification, l’élevage des vins et
leur commercialisation.
Pourquoi avoir choisi le Parc
Domaine des Trois Fontaines ?
Nous sommes installés dans les locaux de
la cave coopérative de Canet depuis 2003.
Cet espace de travail n’est plus adapté à l’activité de notre société ni à l’image que nous
souhaitons désormais en donner. Le parc
Domaines des Trois Fontaines nous offrira
un confort de travail mais également une
image de modernité et de dynamisme qui
correspond à la réalité d’Embouteillage services. La localisation a également été un critère important : attaché à ma région d’origine, je souhaitais installer ma société sur
le Cœur d’Hérault. Le Parc d’activités des
Trois Fontaines avait l’avantage d’être idéalement placé vis-à-vis à la fois de mes clients
et de mes employés. De plus, ce site nous
permettra de développer encore davantage
notre activité et de répondre à nos besoins
en locaux et en espace de stockage à plus ou
moins long terme.
Nous espérons que les travaux pourront
démarrer en début d’année prochaine pour
pouvoir nous installer à l’été 2008.
15
Balades
Crise viticole de 1907
« La grande révolte des gueux »
A
l’heure où les viticulteurs de la Vallée de l’Hérault terminent la récolte 2007, un vent de nostalgie souffle sur nos
plaines et coteaux. On n’oublie jamais d’où l’on vient. La mémoire de nos ancêtres résonne encore comme le
« tocsin » d’une révolution qui fédéra les viticulteurs de tout le grand sud, mais aussi des classes considérées
comme le bas peuple « qui voulaient du pain et à qui l’on donna du plomb ».
Cette page « Balades », habituellement consacrée au patrimoine de la Vallée de l’Hérault, se veut être une page d’histoire
tout simplement, car nous sommes tous concernés, hier comme aujourd’hui, pour que l’on n’oublie pas.
Suite aux grandes maladies qui ravagent
le Midi Viticole à la fin du XIXème siècle :
successivement l’oïdium, le phylloxera
et le mildiou, la grogne s’installe en Languedoc au début des années 1900. Nos
viticulteurs subissent une chute importante du prix de l’hectolitre et s’insurgent contre la surproduction, les fraudes
et la concurrence des vins d’Algérie. Dés
1905, une pétition rageuse montre leur
détermination : « Les soussignés décident de poursuivre leur juste revendication jusqu’au bout, de se mettre en
grève contre l’impôt, de demander la
démission de tous les corps élus, et engagent toutes les communes du Midi à
suivre leur exemple au cri de : Vive le
naturel ! A bas les empoisonneurs ! ».
L’Histoire retiendra
deux dates et trois
noms
Les 11 mars et 22 septembre 1907, symbolisant six mois de lutte et de rébellion
pour faire entendre des revendications
à un gouvernement qui faisait la sourde
oreille. Marcelin Albert et Ernest Ferroul
à la tête des insurgés languedociens, et le
« Tigre » Clémenceau, qu’on aurait pu
surnommer le renard pour l’occasion,
comme fin tacticien, qui se joua du leader
de la révolte en quelques mois.
Au travers de l’insurrection, c’est tout un
pays qui demande à être entendu et aidé
pour ne pas mourir de faim. Le 11 mars
1907 officialise donc le début de la révolte. La colère gronde au sein des masses
et une commission d’enquête nommée
par Clémenceau arrive en gare de Narbonne afin de comprendre et désamorcer
la crise viticole. Un comité d’accueil les
attend, composé d’Ernest Ferroul, Maire de Narbonne, et des « 87 d’Argeliers »
(dans l’Aude) menés par Marcelin Albert, petit exploitant viticole passionné
de théâtre, excellent orateur qui déchaine
les passions et rassemble derrière lui des
foules entières. Cet homme simple, porté
par son altruisme et la sincérité de son
engagement, va à la rencontre de députés
16
Tract publié la veille du meeting de Montpellier
et de sénateurs, se déplace sur les marchés, les foires et dans les cafés. A chaque
sortie, une foule de plus en plus dense
l’accompagne. Des trains sont bientôt
affrétés pour transporter des convois de
manifestants. « La vigneronne » s’entonne
à tous les coins de rue, devenant l’hymne
de la révolte et « Le tocsin », journal édité
par le Comité de Défense Viticole devient
un précieux moyen d’information. Le
dimanche 9 juin 1907, 500 000 manifestants défilent dans les rues de Montpellier. Le Cardinal Cabrières, l’un des
héros de ce rassemblement, fait ouvrir les
portes de toutes les églises de la ville pour
y accueillir femmes et enfants. Le lendemain, sous l’impulsion d’Ernest Ferroul,
441 mairies ferment leurs portes puisque
l’état ne les entend pas.
Désormais, tout lien est coupé entre le
gouvernement et les villages insurgés.
Clémenceau demande alors l’arrestation
des meneurs et Ernest Ferroul est interpellé dans la nuit du 19 juin, alors que
Marcelin Albert part se cacher dans le
clocher de l’église avec la complicité du
prêtre de la paroisse. Il y reste 4 jours et
demande le 23 juin à être reçu par Geor-
ges Clémenceau en personne. C’est un
Marcelin affaibli et à bouts de nerf qui
se présente au Ministre de l’Intérieur. Ce
dernier lui demande de faire revenir le
calme dans les provinces méridionales et
lui donne 100 Francs pour qu’il paye son
billet retour. Cette entrevue ainsi que les
manœuvres orchestrées par Clémenceau
qui convoque la presse dès le départ de
Marcelin discréditent ce dernier. Accusé
de traitrise, il est obligé de démissionner
du Comité de Défense Viticole et se constitue prisonnier le 26 juin 1907. Le 29 juin,
les parlementaires français votent une loi
qui reprend les grandes lignes du projet
proposé en mai, désamorçant la crise.
Le 3 août, Ernest Ferroul et les hommes
d’Argeliers sont libérés.
Le 22 septembre 2007 voit naître la
Confédération Générale des Vignerons
qui succède au Comité de Défense Viticole. Quelques mois plus tard, une amnistie
est votée pour les délits commis lors des
évènements, ainsi s’achève la révolte…
Après des années de lutte pour faire
changer la perception de nos produits,
les vins languedociens sont enfin reconnus comme des vins de qualité mais la
concurrence reste farouche. Fort heureusement, les propriétaires et pouvoirs
publics restent solidaires et vigilants face
aux agissements de ceux qui voudraient
enterrer notre terroir.
q Carte des vins
primés 2007
En cette rentrée vigneronne, la Communauté
de communes Vallée de l’Hérault a le plaisir de
joindre à ce magazine, la Carte des vins primés
de la Vallée de l’Hérault 2007.
Vous pourrez y découvrir les caves et vins primés
lors du 21e Concours des vins de la Vallée de
l’Hérault. Le palmarès est également disponible
sur le site internet de la communauté :
www.cc-vallee-herault.fr (rubrique Economie)
A présent, c’est à vous de déguster !

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