Dossier habitat - Communauté de Communes Vallée de l`Hérault
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Dossier habitat - Communauté de Communes Vallée de l`Hérault
Le magazine de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault N° 10 - O ctobre 2007 Dossier habitat Aniane, Arboras, Argelliers, Aumelas, Bélarga, La Boissière, Campagnan, Gignac, Jonquières, Lagamas, Montarnaud, Montpeyroux, Plaissan, Popian, Le Pouget, Pouzols, Puéchabon, Puilacher, St-André-de-Sangonis, St-Bauzille-de-la-Sylve, St-Guilhem-le-Désert, St-Guiraud, St-Jean-de-Fos, St-Pargoire, St-Paul-et-Valmalle, St-Saturnin-de-Lucian, Tressan , Vendémian Edi to & Somm a i r e >>> Éditorial >>> sommaire 2 Édito 3 Actualités 4 Dossier Habitat 8 Conseils communautaires 10 Actions ! 12 Animations 13 La page des enfants Centre aquapêche de Pouzols 14 Rencontres Parc d’activités Domaine des Trois Fontaines 16 Balade La crise viticole de 1907 epuis la création de la communauté de communes, en 1998, les élus oeuvrent pour D un développement harmonieux et équilibré des 28 communes membres. C’est ce souci de toujours agir dans l’intérêt général et de répondre aux problématiques des bourgs centres comme à celles des plus petits villages qui guide l’action quotidienne de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault. L’actualité de la Collectivité que nous vous présentons dans ce dixième numéro du magazine Alentours traduit cette volonté : • Aménager et sécuriser les abords du Pont du Diable pour offrir un lieu de détente et de loisirs aux habitants et visiteurs de la Vallée de l’Hérault tout en protégeant nos paysages. • Impulser la démarche de création et de déploiement de l’internet haut débit pour interpeller les acteurs privés et publics et permettre aux ménages et entreprises de bénéficier du haut débit dans les meilleurs délais. • Organiser la Foire-Expo et le Concours des vins de la Vallée de l’Hérault pour participer à son dynamisme économique et proposer des rendez-vous festifs aux habitants. • Se mobiliser pour défendre « L’Ensoleillade » et contribuer ainsi au maintien d’une structure médico-sociale sur le territoire. La Communauté de communes Vallée de l’Hérault est donc un acteur clé de l’action publique locale. Les habitants en sont conscients : plus de 70 % la considèrent comme « un partenaire des communes dans la gestion locale ». Le dossier de ce numéro est consacré à l’Habitat. L’action de la communauté dans ce domaine illustre parfaitement cette vision intercommunale des problématiques locales : définir une stratégie et des objectifs pour l’ensemble du territoire et accompagner les communes dans la mise en œuvre de leurs projets. Plus que jamais, la communauté de communes poursuit donc son action aux côtés des communes pour construire un avenir partagé et raisonné de la Vallée de l’Hérault. >>> le Président de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault Alentours n° 10 - Octobre 2007 Communauté de communes Vallée de l’Hérault 2 Parc d’activités de Camalcé - BP15 - 34150 GIGNAC Tél. : 04 67 57 04 50 / Fax : 04 67 57 04 51 E-mail : [email protected] Site Internet : www.cc-vallee-herault.fr Responsable de la publication : Président de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault Comité de rédaction : commission communication et agents de la communauté Maquette et textes : Nadège Baladié et comité de rédaction Alentours est imprimé sur papier recyclé Tirage : 14 500 exemplaires Disponible en mairie Charte graphique : Frédéric Daniau, Infographie Photos : ImagoAdGraphicum,Olivier Arsandaux et communauté de communes Illustrations : Georges Pierrugues, Argelliers Impression : Europrint, Sète Distribution : A2P sarl, Campagnan Photo couverture : Le Pouget (crédit ImagoAdGraphicum) ISSN : 1763-7082 Pour tous renseignements ou remarques sur ce journal : [email protected] Retrouvez l’actualité de la communauté de communes sur le site : www.cc-vallee-herault.fr 2 Actualités Aménagement des abords du Pont du Diable : démarrage du chantier Le chantier a démarré aux abords du Pont du Diable ans le cadre de l’Opération Grand Site D « St-Guilhem-le-Désert – Gorges de l’Hérault », la communauté de communes a pour projet une opération d’aménagement des abords du Pont du Diable sur Aniane et St-Jean-de-Fos. Le projet retenu est issu de plusieurs années de réflexions partagées par les différents acteurs gestionnaires et usagers du site. Il vise à préserver et sécuriser le lieu notamment grâce à l’aménagement d’un pôle d’accueil, une meilleure répartition dans le temps et l’espace des flux de visiteurs, l’organisation d’un plan de circulation et de stationnement dans les gorges. Après les réunions publiques organisées au printemps à Aniane et St-Jean-de-Fos, les riverains ont été conviés, le 31 août, à une réunion d’information au cours de laquelle le projet leur a été exposé et des réponses apportées à leurs interrogations. Cette réunion a permis aux riverains de mesurer l’ampleur et les enjeux de cette opération. Les différentes entreprises chargées des travaux ont été choisies. Le chantier est installé aux abords de l’ancienne carrière et du Pont du Diable, il a débuté en septembre par des travaux préparatoires : débroussaillage de l’ancienne carrière et terrassement. L’actuel parking du Pont du Diable est fermé et d’ici la fin de l’année, la RD27 sera déviée et un carrefour créé pour l’accès au nouveau parc de stationnement. Les travaux d’aménagement seront menés dans le respect du site et de ses richesses, afin de préserver son équilibre et de protéger l’environnement. Tous les matériaux extraits de l’ancienne carrière seront réutilisés pour la construction de la plateforme du parc de stationnement et des murs. Les végétaux débroussaillés seront broyés puis utilisés comme compost pour les plantations qui agrémenteront les futurs aménagements. De plus, la Communauté de communes Vallée de l’Hérault a missionné l’association « Les écologistes de l’Euzières » pour mener une campagne de sauvetage de la faune (batraciens, reptiles…). Une mare temporaire a été aménagée à proximité du site, dans laquelle seront réinstallées les différentes espèces que les travaux seraient susceptibles de mettre en péril. Une mise en service provisoire des principaux aménagements est prévue pour la saison 2008 avant l’ouverture définitive en 2009. Exposition : « 35 ans que Boby t’a quitté » 007 marque le 35 anniversaire de la 2 disparition de Boby Lapointe. Auteur, compositeur, interprète, comédien, ème inventeur du « Système bibi-binaire » etc... Au fil du temps Boby est devenu un classique de la chanson française. Pour marquer cet anniversaire, la Communauté de Communes Vallée de l’Hérault et l’Office de Tourisme Intercommunal « St-Guilhem-Le-Désert Vallée de l’Hérault » ont le plaisir de recevoir l’exposition « 35 ans que Boby t’a quitté ». Autour d’une scénographie originale qui rappelle l’univers de l’artiste, l’exposition permet de décrypter le parcours de Boby au moyen de repères chronologiques enrichis d’anecdotes, de témoignages de proches et illustrées de textes manuscrits, de photos rares et inédites, de documents originaux, d’articles de presse. Cette exposition, proposé par le Comité départemental du tourisme, est accessible à tous. Le public peut y retrouver ou y découvrir la bonne humeur, la convivialité, l’originalité, la créativité et l’esprit ludique de Boby Lapointe ! Du 6 novembre au 16 décembre 2007 Office de tourisme intercommunal Parc de Camalcé à Gignac - Tous les jours Renseignements 04 67 57 58 83 qA ctualités en bref La communauté de commune soutient « L’Ensoleillade » L’association « L’Ensoleillade » gère trois établissements pour personnes handicapées à St-André-de-Sangonis : - l’Institut Médico-Educatif (IME) qui accueille 41 enfants - la Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) qui accueille 41 adultes - la Section Educative Spécialisée et de Soins à Domicile (SESSAD) qui accompagne 10 usagers 92 usagers sont donc pris en charge au sein de l’Ensoleillade qui emploie 115 salariés. Au printemps dernier, « L’Ensoleillade » a été menacée d’asphyxie financière par son administration de tutelle, la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS), par l’application d’une forte baisse sur le prix de journée de l’IME. Les baisses successives enregistrées depuis 2003, de l’ordre de plus de 30 %, représentaient une perte de recettes attendues de 642 000 €. Le Président de l’association a alors engagé des négociations avec le directeur de la DDASS qui n’ont pas abouti alors que cette association, en 30 ans d’existence, n’a jamais fait l’objet d’observation à propos de l’utilisation de son budget. Les élus de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault se sont donc mobilisés pour tenter de sauver cette structure d’accueil pour personnes mentalement handicapées, sur un territoire où de tels équipements font défaut. Le Conseil a voté une motion de soutien dans laquelle il manifeste son opposition à cet affaiblissement du secteur médico-social spécialisé, son soutien aux usagers, familles et personnels de « L’Ensoleillade » et exige la prise de mesures d’urgence. Grâce à cette mobilisation et à de nombreuses autres, le dialogue a pu être renoué entre la DDASS et « L’Ensoleillade ». L’association a ainsi obtenu que la dotation des 300 000 €, qui était en juillet une aide à la trésorerie, soit pérennisée et deviennent donc autorisation de dépenses pour répondre au manque de dotations des établissements. De plus, un contrat d’objectifs et de moyens va venir consolider la situation de « L’Ensoleillade ». Il liera l’association et la DDASS pour une période de 3 à 5 ans et prévoira notamment une augmentation de places d’accueil pour les différents établissements.La mobilisation des usagers de « L’Ensoleillade » et de leur famille, des élus et des acteurs du secteur médico-social de la Vallée de l’Hérault a donc permis de sauver l’association et de renforcer son activité sur le territoire. 3 Dossier Politique de l’habitat Anticiper et accompagner L e territoire de la Vallée de l’Hérault connaît depuis plusieurs années une forte croissance démographique et se trouve aujourd’hui confronté aux diverses problématiques liées à l’accueil de cette nouvelle population. La question de l’habitat et de l’accès au logement notamment, se trouve plus que jamais au centre des préoccupations des communes. Sur ce domaine à forts enjeux, à la fois sociaux et urbains, la Communauté de communes Vallée de l’Hérault s’est engagée auprès des municipalités : plusieurs actions ont été mises en œuvre afin de les accompagner dans leurs projets et définir avec elles des orientations partagées pour le territoire. Programme Local de l’Habitat : anticiper et programmer l’offre de logements sur la Vallée de l’Hérault d’un Programme Lest ’élaboration Local de l’Habitat (PLH) définie d’intérêt commu- nautaire dans les statuts de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault. Ce programme est un outil d’anticipation et de programmation d’actions, qui permet d’articuler, dans le cadre d’un territoire intercommunal, les politiques d’aménagement urbain et d’habitat. Les Communautés de communes Vallée de l’Hérault et du Clermontais ont choisi de s’associer pour la réalisation de leur PLH. En effet, la réunion des périmètres des deux communautés constitue un territoire pertinent pour le lancement d’un tel programme : 46 communes, structure villageoise très développée, dynamisme démographique, problématiques d’urbanisme et d’habitat homogènes. Le Programme Local de l’Habitat présente un diagnostic du je cherche désépérement un logement à prix modéré 4 territoire en terme de logement et des principes d’action pour la période 2008-2013. Diagnostic : des problèmatiques et des besoins bien identifiés L’étude a fait apparaître des éléments clés de diagnostic : • La croissance démographique s’est essentiellement faite au cours des dernières années sur les bourgs centres et sur les communes desservies par l’A75. • Une faiblesse de l’offre locative, tant sociale que privée, et ceci malgré plusieurs réalisations récentes. • Une tension du marché locatif qui s’est traduite par une forte hausse des niveaux de loyer et par la difficulté pour les ménages les plus modestes d’accéder à un logement décent. Conduire une production de logements maîtrisée et plus diversifiée Le PLH s’inscrit dans un objectif de maîtrise de la croissance démographique et urbaine du territoire qui se traduit par un engagement de production de 800 logements par an sur le territoire des deux communautés de communes Objectifs de production : (450 pour la Vallée de l’Hérault). des enjeux à prendre A noter que ce chiffre est nettement inférieur aux intentions de en considération construction enregistrées auprès des communes. Les éléments de diagnostic ont Cet objectif de production doit permis d’identifier les grands répondre à un double enjeu : enjeux du territoire en terme être suffisant pour faire face aux de logement et de définir les besoins, être maîtrisé pour éviobjectifs d’action de la future ter une croissance démesurée des politique de l’habitat. communes. • Une fragilisation des candidats à l’accession à la propriété, confrontés à une forte hausse du prix du foncier et des logements. • Une absence de logements d’urgence et de logements temporaires. q Les principaux chiffres du PLH Population : une forte croissance démographique Nombre d’habitants en 2005 : 28 357 Prévision 2013 : 36 000 habitants Progression de 11,2 % entre 1999 et 2005 Parc de logements Nombre de résidences principales : 10 038 Taux de logement social : 3,7 % Taux de locataires dans le parc privé : 20 % Taux de propriétaires occupants : 70 % Logement social : des besoins criants Nombre de logements sociaux : 368 Nombre de demandeurs : 176 7 ménages sur 10 ont des ressources inférieures aux plafonds HLM Marché de l’immobilier Le prix du foncier à bâtir a augmenté de 158 % entre 2000 et 2006 pour atteindre en moyenne 120 € le m² Engagement de production Environ 450 logements par an répartis sur l’ensemble des villages de la Vallée de l’Hérault De plus, au-delà de la quantité, le PLH devra favoriser une diversification de l’offre de logements pour remédier aux déséquilibres actuels et coller au plus près de la demande. Les futures réalisations des communes de la Vallée de l’Hérault proposeront des logements adaptés aux ressources des classes moyennes et des jeunes ménages et intégreront des logements sociaux. Elles devront également répondre à la demande de logements des jeunes travailleurs et tendre à adapter la production de logements en accession à la propriété. Rationaliser la consommation d’espace, lutter contre l’étalement urbain L’essentiel de la production future de logements se réalisera sous formes d’extensions urbaines dans les zones urbanisables déjà autorisées par les documents d’urbanisme. Néanmoins, les élus devront veiller à ce qu’une partie des besoins soit couverte par le réinvestissement des tissus urbains existants et la remise sur le marché de logements vacants ou insalubres. Un des enjeux majeurs est d’inscrire la politique de logement dans une vision plus large du territoire. Cette posture implique de prévoir en amont l’accès aux équipements et services de proximité ainsi qu’à la desserte par les transports collectifs. La préservation des espaces agricoles et la protection du patrimoine naturel et paysager devront également faire l’objet d’une attention particulière. Privilégier les actions de renouvellement urbain Les actions de réhabilitation du parc privé ancien doivent être poursuivies et étendues tout en 5 Dossier intégrant une lutte contre l’habitat indigne à travers notamment le repérage des ménages concernés, la mise en place de solutions de relogement, des actions de soutien aux bailleurs privés souhaitant réhabiliter leur patrimoine. Proposer une offre adaptée en logements et hébergements spécifiques L’absence de logements d’urgence, d’insertion et intermédiaires conduit à une situation parti- culièrement difficile pour les personnes et ménages en plus grande difficulté. En plus du renforcement indispensable de l’offre publique, une action devra être mise en place en direction des bailleurs privés pour sécuriser la démarche d’insertion (accompagnement à l’accès et dans l’occupation du logement). Le PLH prévoit également de répondre aux besoins en terme d’hébergement des personnes âgées avec la création de maisons de retraite, et d’accueil des gens du voyage avec la création d’une aire d’accueil sur la Vallée de l’Hérault. Ainsi, si des engagements fermes en terme de production de logements doivent être pris, le Programme Local de l’Habitat souligne l’importance de les réaliser dans le respect d’un certain nombres de principes : maîtrise et diversification, équilibre entre les communes et qualité d’urbanisation. Urbanisme : accompagnement des communes dans la réflexion urbaine u cours de l’année 2006, la A Communauté de communes Vallée de l’Hérault a organisé Travail sur maquette à Jonquières Réflexion sur le terrain à Puilacher 6 baines. La collectivité peut intervenir à la demande des communes à hauteur de 10 000 € maximum par commune, par période de trois ans. Ce soutien financier est complété par un accompagnement par le personnel de la communauté. Il s’agit de soutenir les municipalités dans l’élaboration de documents de programmation urbaine nécessaire à la bonne anticipation de leurs évolutions et à la définition des bonnes conditions de réalisation de ces évolutions. avec l’appui de l’association « la Manufacture des Paysages » (Octon), une série d’ateliers d’initiation aux problématiques urbaines à destination des élus volontaires des 28 communes du territoire. Lors de ces ateliers, qui ont permis d’aborder les évolutions urbaines en cours dans les villages, les élus ont manifesté des besoins d’anticipation et de programmation et une forte volonté de lancer des réflexions sur le devenir de leurs communes. Le service Aménagement de l’espace de la Communauté de comPour répondre à ces demandes, munes Vallée de l’Hérault interla Communauté de communes vient en ce moment auprès de Vallée de l’Hérault a adopté, en plusieurs communes : décembre 2006, un règlement - Puilacher et Jonquières dans la d’aide aux communes pour la dé- conduite d’un travail préalable à finition de leurs projets urbains. l’élaboration de leur document Il prévoit une intervention finan- d’urbanisme, cière de la communauté pour le - Montpeyroux, Le Pouget et Bécompte des municipalités, pour larga sur des études de planificala prise en charge d’études ur- tions urbaines. Logements communaux : appui à la réalisation des opérations Communauté de communes Len aVallée de l’Hérault applique, faveur des communes mem- bres, une politique d’aide à la création de logements. Celle-ci se traduit par une intervention de la communauté à différents niveaux en fonction du type d’opération et du souhait des municipalités : acquisition foncière, appui aux demandes de subvention, accompagnement sur la maîtrise d’ouvrage. Deux opérations sont actuellement en cours sur les communes de Montarnaud et Pouzols. Création de trois appartements à Montarnaud En décembre 2005, la communauté de communes a fait l’acquisition d’une remise située en cœur de village afin d’aménager des logements locatifs à destination des jeunes. Le projet prévoit la réalisation de trois logements T3 sur un ou deux niveaux avec un garage en rez-de-chaussée. La communauté de communes a conclu un partenariat avec Hérault Habitat à qui elle a conféré le droit de réaliser les travaux pour gérer ensuite les logements à la location. La réalisation de cette opération est planifiée pour l’horizon 2008-2009. Montarnaud : la remise accueillera trois appartements présente une opportunité avantageuse pour poursuivre l’urbanisation du village de manière cohérente. Le projet d’aménagement retenu pour ce terrain, suite à une étude urbaine, prévoit la création de maisons de ville en locationaccession sociale pour de jeunes couples, la construction d’un ensemble collectif de quatre ou cinq logements et la vente de terrains viabilisés de 300 à 600 m². Après discussion avec la municipalité et le Département de l’Hérault, il a été décidé que le terrain sera vendu pour partie au Opération d’habitat mixte à Conseil général pour la réalisaPouzols Sur demande de la municipalité tion des logements sociaux et réde Pouzols, la communauté de trocédé pour le reste du projet à communes a fait l’acquisition la commune pour viabilisation. d’un terrain de 4 800 m², situé La réalisation de ce projet urbain en face de l’école. Celui-ci re- est prévue pour 2009-2010. q Contact Communauté de communes Vallée de l’Hérault Service Aménagement de l’espace 04 67 57 04 50 [email protected] 7 Conseils communautaires Les délégués se sont réunis à trois reprises Les principales délibérations Conseil communautaire 4 juin 2007 Projet d’aménagement multipolaire du centre du Cœur d’Hérault « Valcordia » : signature d’un protocole d’accord élus ont autorisé le Président à signer le protocole d’accord défiLres esnissant les modalités de concertation entre les différents partenaidu projet d’aménagement et de développement durable « Valcordia ». Ce projet définit des orientations d’urbanisation du centre du Cœur d’Hérault, pour inventer un art de vivre cohérent avec l’identité rurale du territoire : - renforcer et organiser la structure multipolaire du territoire, - créer un lien entre les différents pôles par du transport en commun, - créer le long du fleuve un espace commun à partager, - valoriser le patrimoine naturel et bâti. Il associe le Département, le Pays Cœur d’Hérault, les Communautés de communes du Clermontais et Vallée de l’Hérault, les bourgs centre de Clermont l’Hérault, Gignac, St-André-de-Sangonis et Paulhan. Restauration des berges de l’Hérault et protection du quai de Font de Pétourle à Bélarga : mise en œuvre des travaux s’est prononcé favorablement pour la réalisation des travaux de restauraLsionsetionConseil des berges de l’Hérault sur la commune de Bélarga, suite aux importantes éroconstatées après la crue de décembre 2003. 2003 Conseil communautaire 16 juillet 2007 Retrouvez les comptes-rendus et toutes les délibérations des conseils communautaires sur notre site internet : www.cc-vallee-herault.fr (rubrique Citoyen) 8 Une partie des travaux est prise en charge par le Conseil général de l’Hérault et la commune de Paulhan. La Communauté de communes Vallée de l’Hérault quant à elle, dans le cadre de sa compétence pour les espaces naturels d’intérêt communautaire, est maître d’ouvrage des travaux sur la commune de Bélarga : protection de la berge au pied du quai de Font de Pétourle, renfort de l’anse d’érosion juste en amont par génie végétal, et confortement du mur de soutènement du quai. Le coût des travaux est estimé à 164 850 € HT. ZAC La Croix à Gignac : bilan de la phase de concertation ar délibération du 29 mars 2007, le Conseil communautaire a décidé de créer une P ZAC à vocation économique, d’habitat et d’équipement public à Gignac et lancé les modalités d’organisation de la concertation préalable à la création de cette zone (publication d’un avis d’information, réunion publique, registre public). Des remarques ont été effectuées par les propriétaires concernés mais aucun n’a demandé à sortir du périmètre et aucune remarque n’a été formulée sur le périmètre lui-même. Le Conseil a donc pris acte de ce bilan de concertation et fixé définitivement le périmètre de la ZAC « La Croix » à Gignac. Hôtel d’entreprises du Parc d’activités de Camalcé : location du local nord Conseil a délibéré favorablement sur la location du local nord de l’hôtel d’enLdia etetreprises de Camalcé à Gignac, à M. Gouneau Jérome et Stein Jérémy, d’EgedmeFakto Design. Ces deux entreprises exercent dans le domaine des nouvelles tech- nologies de l’information et plus particulièrement dans la création de site internet et la gestion électronique de documents. Installées dans des locaux fonctionnels à loyer modéré, et accompagnées par la couveuse d’activités ARIAC, ces deux entreprises ont désormais de nombreux atouts pour confirmer leur développement. Zone de développement éolien « Causses d’Aumelas – collines de la Moure » : définition du périmètre e Conseil communautaire du 20 novembre 2006 avait décidé de lancer l’étude LCommunauté d’une proposition de zone de développement éolien (ZDE) en commun avec la de communes du Nord Bassin de Thau, afin de mieux maîtriser les évo- lutions futures des implantations d’éoliennes sur le territoire du causse d’Aumelas et des collines de la Moure. Le bureau d’étude ABIES a été missionné pour établir cette proposition de ZDE à partir des éléments techniques et paysagers. Le périmètre proposé se concentre sur un unique espace limité par le relief et les emprises de la RD2 et 114E au nord. Les élus se sont prononcés favorablement sur ce périmètre et ont autorisé le Président à l’adresser au Préfet de l’Hérault pour instruction. Parc d’activités économiques Domaines des Trois Fontaines : commercialisation de lot es élus ont approuvé la vente du lot n°2 (1376 m²) du Parc d’activités Domaine des Lle développement Trois Fontaines, au prix de 50 € HT le mètre carré, à Monsieur Bernard Perrin pour de son entreprise COPLUSS 34. Dans sa délibération n°75-2005 du 18 juillet 2005, le Conseil communautaire a choisi d’accueillir sur ce parc d’activités économiques des entreprises relevant des secteurs d’activités suivants : agro-alimentaire, artisanat de fabrication ou de bâtiment, commerce de gros. La société COPLUSS 34 propose une activité multi-services aux entreprises dans le secteur du bâtiment, activité très peu présente sur le territoire du Cœur d’Hérault. Conseil communautaire 17 septembre 2007 Service public d’assainissement non collectif : création du service et lancement d’un marché de diagnostic des installations Conseil a proposé par délibération du 18/12/2006 de créer la compétence « Service Lqui ontepublic d’assainissement non collectif ». Cette décision a été transmise aux communes validé, par délibération ou tacitement, la création de cette compétence. Les élus ont donc décidé la création du service et le lancement d’une consultation pour l’attribution d’un marché de diagnostic des installations d’assainissement individuel. Le diagnostic sera effectué au courant du quatrième trimestre 2007 et le démarrage des contrôles pourra se faire à partir de l’été 2008. Groupement d’employeurs de l’Orb et de l’Hérault : convention d’objectifs 2007 ans le cadre de sa compétence développement économique, la communauté de D communes a décidé de confier au groupement d’employeurs de l’Orb et de l’Hérault la réalisation d’une enquête auprès de 40 entreprises et de 20 communes du ter- ritoire. L’enjeu de cette étude est d’obtenir un descriptif détaillé, quantitatif et qualitatif, du potentiel d’emploi à temps partagé sur la Vallée de l’Hérault. Les Groupements d’Employeurs constituent en effet une alternative efficace aux problèmes d’emploi rencontrés tant par les salariés que les professionnels. Ils permettent de recruter un ou plusieurs salariés et de les mettre à disposition de leurs membres (entreprises, associations ou collectivités), que ce soit pour une activité saisonnière ou à temps partiel. Une participation financière de 5 500 € a été votée pour la réalisation de cette étude. 9 Ac tions ! Déchets ménagers : trions plus pour enfouir moins ! Communauté de communes Vallée de Ldéchetsal’Hérault assure la collecte à la source des ménagers des 28 communes mem- excédentaires (autour de 4 000 tonnes) est nécessaire. Cela coûtera 130 € par tonne, soit trois fois plus que la valorisation et aura des bres : biodéchets dans les bacs verts et déchets incidences sur le montant de la taxe d’enlèverésiduels dans les bacs gris. Leur traitement ment des ordures ménagères. est ensuite assuré par le Syndicat Centre Hérault. Les biodéchets et les déchets verts sont Afin de limiter les effets de cette situation, l’acacheminés à tion de chala plate forme cun en faveur de compostage du tri des d’Aspiran. Les déchets est EXPORTATION SOUMONT déchets collectés nécessaire. dans les bacs gris Le Syndicat 50 EUROS sont traités au Centre HéLA TONNE Centre de Stocrault a mis ET kage des Déchets en place COMPL 150 EUROS Non Dangereux une nouvelle LA TONNE de Soumont : ils filière de vasont censés être lorisation : la uniquement les possibilité de déchets non vatrier le bois lorisables. (non traité et non pollué) dans les déchetteries depuis mai En 2007, le tribunal administratif de Mont- 2007. pellier a annulé l’arrêté préfectoral de 2002 Mais c’est aussi en accentuant nos efforts de tri autorisant les apports au centre de stockage quotidiens que nous parviendrons à réduire de Soumont à hauteur de 35 000 tonnes/an. de façon significative la quantité de déchets Un arrêté préfectoral transitoire limite désor- non valorisables collectés dans les bacs gris. mais à 20 000 tonnes/an les déchets résiduels Ainsi, même si les résultats du tri effectué par admis à Soumont. La prévision de dépôts de les habitants de la Vallée de l’Hérault sont déjà déchets résiduels, pour 2007, est de 24 000 très satisfaisants, nous invitons chacun à trier tonnes. L’’exportation des déchets résiduels plus pour enfouir moins. Pour infos… • Sur la collecte des bacs verts et des bacs gris : Service Ordures Ménagères (Communauté de communes Vallée de l’Hérault) 04 67 57 65 63 • Sur les points tri, les déchetteries ou le compost : Syndicat Centre Hérault 04 67 88 44 96 N’hésitez pas à vous procurer le Guide du tri des déchets auprès de la communauté de communes ou bien à le télécharger sur le site internet du Syndicat Centre Hérault : www.syndicat-centre-herault.org qInfo en bref Visite de la plateforme de compostage d’Aspiran Le Syndicat Centre Hérault propose à toute personne intéressée des visites de la plate forme de compostage des déchets verts et biodéchets à Aspiran. La visite est précédée d’une présentation générale sur la gestion des déchets. La durée totale de la visite est d’environ 1h15. Prochains rendez-vous : Mercredi 21 novembre 2007 à partir de 14h15 Mercredi 17 décembre 2007 à partir de 14h15 Inscription obligatoire : Par téléphone au Service Communication du Syndicat Centre Hérault : 04 67 88 44 96 Haut débit : la communauté de communes et le conseil général travaillent pour la desserte de la Vallée de l’Hérault de communes a choisi Lréseauadecommunauté contribuer à la mise en place d’un internet haut débit sur la Vallée de l’Hérault et participer ainsi à la résorption de la fracture numérique et au maintien de la compétitivité de son territoire. Après avoir recensé les besoins de la population, la Collectivité a adressé une demande à l’ensemble des opérateurs de réseau haut débit pour qu’ils y répondent : 80 % des répondants au questionnaire envoyé aux 13 500 foyers de la communauté de communes n’ont pas accès au haut débit et souhaiteraient y accéder. Seuls deux opérateurs ont répondu, sans toutefois apporter de réponse globale et financièrement indépendante. La communauté de communes a donc pu établir le constat 10 de carence de l’initiative privée sur son territoire. Parallèlement à cette démarche, le Conseil général de l’Hérault poursuit le projet Num’Hérault qui prévoit le déploiement d’un réseau haut débit offrant une couverture optimale du département. Dans un souci d’efficacité et d’économie de moyens, il est cohérent que la communauté de communes coordonne son action avec celle du Conseil général. D’autant plus que malgré l’emploi conjugué de différentes technologies, 5 communes héraultaises ne seront pas couvertes par le réseau Num’Hérault parmi lesquelles St-Guilhem-le-Désert. La préoccupation de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault et du Conseil général est donc d’apporter une réponse au village de St-Guilhem-le-Désert. Une étude de faisabilité va être lancée sur la commune pour évaluer les solutions techniques qui pourraient être mobilisées. La communauté de communes réfléchit également à prendre la compétence « haut débit » : elle lui permettrait d’intervenir plus efficacement pour améliorer la couverture de la Vallée de l’Hérault, notamment sur les 14 communes les plus mal desservies à ce jour. Communauté de communes et Conseil général travaillent donc main dans la main pour offrir aux habitants de la Vallée de l’Hérault une couverture haut débit satisfaisante dans les meilleurs délais. Un calendrier prévisionnel du déploiement sera disponible d’ici la fin de l’année. Le financement des projets de la communauté : contractualisation avec le Département et le Pays a Communauté de communes Vallée de Lses politiques l’Hérault est soutenue dans la conduite de par différents partenaires insti- tutionnels qui participent au financement de ses projets. Une partie de ces financements est accordée dans le cadre d’une politique de contractualisation qui vise à renforcer la cohérence des actions des différentes institutions locales sur le territoire. La Communauté de communes Vallée de l’Hérault a notamment lié de forts partenariats avec le Pays Cœur d’Hérault et le Conseil général de l’Hérault à travers le contrat territorial du Pays et le contrat de projet du Département. Chacun de ces contrats fixe des objectifs de développement qui se concrétisent par des programmes d’actions annuels voire pluriannuels. Le Conseil communautaire a récemment validé la programmation de ces deux contrats pour l’année 2007. Le contrat départemental de projet de la Vallée de l’Hérault 2007 comprend 13 actions pour un montant total de 4 052 741 €. Une participation globale du Département est prévue à hauteur de 21 %. La participation des autres financeurs (Conseil régional, Etat, Europe, privés, autres…) sera de 27 % et 52 % resteront à la charge de la communauté de communes. Le contrat territorial de Pays Cœur d’Hérault 2007 compte 9 actions de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault pour un montant total de 9 670 756 € sur lequel une participation de la Région est prévue à hauteur Réunion de préparation du contrat départemental de 10 %. Les autres financeurs (Conseil général, e e Etat, Europe, privés, autres…) participeront à mique (3 Foire-Expo, 22 Concours des vins, hauteur de 50 % et 40 % resteront à la charge création d’un parc-expo), l’habitat (animation du Programme Local de l’Habitat), l’Opération de la communauté de communes. Grand Site ou encore la culture (mise en réseau Les principales actions inscrites dans ces de la lecture publique) et les TIC (création et contrats concernent le développement écono- exploitation du haut débit internet). Les habitants de la Vallée de l’Hérault décrivent leur communauté de communes u printemps dernier, la Communauté de A communes Vallée de l’Hérault a souhaité mesurer le degré de connaissance et l’image En terme de connaissance : - près de 90 % des habitants déclarent connaître l’existence de la communauté de communes - son territoire est encore faiblement identifié - ses principaux champs de compétence sont bien identifiés (protection de l’environnement, aménagement de l’espace et développement économique) néanmoins, une connaissance approximative de ses domaines d’intervention et une mauvaise appréhension de son rôle dans le paysage local sont apparus que les habitants avaient d’elle. Un questionnaire a pour cela été adressé à tous les foyers du territoire. Il s’agissait pour la communauté de communes, d’une part, de mieux cerner l’image que la population se fait d’elle et connaître ses besoins en terme d’information pour adapter ensuite la stratégie de communication, et d’autre part, de connaître ses attentes en terme d’outil internet dans le cadre de la création du nouveau site de la communauté. En terme d’image : Un taux de réponse satisfaisant, de l’ordre de - près de 55 % des habitants estiment que la 5 %, permet de dégager des tendances fortes. communauté de communes est un « acteur local de leur quotidien », 5KQOLNAJ@NAV - 70 % la perçoivent d’abord comme )AOKQBNA@QJA QJ HAJPKQNOBKEO=J Ih?KJJ=EOO=J?A « un partenaire des communes APRKQOLN=PEMQANAV @AH="KIIQJ=QPh @AOOh=J?AOEJPANJAP dans la gestion locale », @A"KIIQJAO LHQONhCQHEiNAO - les notions de rassemblement et de 5=HHhA@AH'hN=QHP soutien à la vie locale sont les plus présentes dans l’esprit des habitants pour qualifier la communauté avec celles d’efficacité et d’utilité, - certains habitants ont exprimé une certaine méfiance vis-à-vis de l’intercommunalité en soulignant son caractère flou et lointain et le fait qu’elle constitue une administration supplémentaire. Globalement, la perception et les attentes des habitants sont en phase avec la réalité de la structure. En terme d’information : - à la question « Vous sentez-vous suffisamment informés sur la communauté de communes ? », plus de 56 % répondent non. Ce résultat révèle un manque d’information qui traduit un intérêt des habitants pour la collectivité, - le magazine Alentours, les bulletins municipaux et la presse locale constituent les principales sources d’information sur la communauté de communes pour les habitants, - le site internet souffre d’un important déficit de notoriété. Ainsi, les résultats de l’enquête sont satisfaisants : la connaissance et l’image que les habitants ont de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault sont encourageants et correspondent à la réalité de la structure. Pour renforcer encore cette tendance et toujours mieux expliquer son rôle et ses projets, la communauté poursuivra ses efforts en terme communication en adaptant sa stratégie en fonction de ces résultats. 11 Animations Un rendez-vous économique et festif incontournable A Vivre ! La Foire-Expo L es 9 et 10 juin derniers, à Gignac, la communauté de communes avait donné rendez-vous à tous les héraultais curieux de découvrir le dynamisme de la Vallée de l’Hérault, à travers deux jours de fête et de rencontres. Le public a largement répondu présent pour cette troisième édition, puisque 9000 visiteurs ont déambulé à travers les stands de la foire-expo, soit un effectif plus que doublé par rapport aux années précédentes. sont autant d’animations gratuites qui leur étaient proposées. La Communauté de communes Vallée de l’Hérault tient à remercier les nombreux partenaires techniques, financiers, associatifs de cette manifestation, sans qui cette édition 2007 n’aurait pu être un tel succès. Et surtout, un grand merci aux exposants et visiteurs qui nous ont fait confiance ! La 3ème édition a réuni plus de 9 000 visiteurs sur le weekend Vignerons, électriciens, offices de tourisme, ferronniers, écoconstructeurs, paysagistes, oléiculteurs, pisciniers, maçons, médias, cuisinistes, concessionnaires auto, artisans d’art, plombiers, restaurateurs, tapissiers, esthéticiennes, menuisiers, selliers, informaticiens, fromagers, banques, associations... Le public pouvait découvrir une riche palette d’activités économiques avec 127 exposants répartis autour q Inscriptions 2008 Associations, artisans et entreprises, si vous souhaitez participer à l’édition 2008, n’hésitez pas à contacter la Communauté de communes Vallée de l’Hérault : Service Développement économique 04 67 57 04 50 12 de trois pôles thématiques (Maisons et jardins, Tourisme et loisirs et Produits régionaux). De plus, de nombreux artistes ont été invités à « pimenter » ce grand rendez-vous économique ! On pouvait croiser alors, au détour des allées, un pianiste sur roulettes, des fées hautes en couleurs, des coiffeurs pas comme les autres, une fanfare « jazzo-biguino-groovo-nimportnawako-latino », des super-héros rigolos et même des matelots ! Des démonstrations de danse étaient également au programme. Au total 29 représentations artistiques à voir et à revoir ont été proposées sur le site ! Sans compter la bourse aux instruments de musique d’occasion, organisée par les Nuits de Gignac, qui attira le samedi un public nombreux, audelà du département de l’Hérault. Les enfants pouvaient également profiter de la fête : balades à poneys, ateliers de cookies, jeux de société et autre château gonflable Nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine pour une quatrième édition que nous espérons aussi belle et riche en rencontres et en émotions. 127 exposants ont présenté leurs produits Les Fées Couleurs ont illuminé les allées ! La page des enfants Centre aquapêche de Pouzols Ecole de pêche pour tous Une structure et un site adaptés Partie de pêche sur le site de Pouzols Le Centre aquapêche de Pouzols est une structure créée en 1993 par la Fédération de pêche de l’Hérault. Elle lui a confié certaines des missions qui lui sont dévolues par le Code de l’environnement, notamment : la formation de nouveaux pêcheurs et l’éducation à l’environnement sur l’eau. Le Centre s’adresse autant aux adultes qu’aux enfants, même si, compte tenu de la demande, les interventions sont principalement axées sur le public jeune (8 – 16 ans). Le fonctionnement et la structuration du Centre répondent à toutes les exigences en terme d’agrément et d’encadrement : les deux animateurs permanents sont titulaires d’un Brevet d’Etat et toutes les activités sont agréés (sports et éducation populaire / les interventions en milieu scolaire sont agrées par le Rectorat de l’académie de Montpellier / Site Labélisé tourisme Handicap). Le Centre est situé à Pouzols, sur un terrain d’environ 30 hectares, entre bois, q Pour info ... Centre aquapêche de Pouzols : 04 67 96 59 19 Fédération de pêche de l’Hérault : 04 67 96 98 55 Mas de Carles - 34800 OCTON [email protected] Site web: www.pecheherault.com vignes et eau. Les animateurs disposent d’installations adaptées pour accueillir et former les pêcheurs dans des conditions optimales : trois plans d’eau, une mare pédagogique et le fleuve Hérault, un bâtiment administratif et de stockage. En France, moins de six fédérations de pêche dispose d’un tel site pour développer l’activité de leur école de pêche. Des activités pour tous La volonté du Centre est de proposer des activités pour tous les âges, tous les budgets et toutes les envies. Ainsi, les interventions auprès des jeunes peuvent prendre différentes formes. • L’école de pêche le mercredi : découverte de la pêche et du milieu aquatique au fil des saisons sur une Ecole de pêche, éco- année scolaire. 40 € par trimestre. • Les stages multipêche : journées le de la vie découverte de plusieurs techniques L’objectif principal du Centre est de per- pendant les vacances de Toussaint et de mettre à tous les publics une approche Printemps (4 à 5 jours de 9h à 18h). adaptée du loisir pêche tout en éduquant 10 € par jours. au respect du milieu aquatique. • Les camps pêche d’été : Que ce soit pour les adultes ou les en- séjours multipêche et découverte de fants, il s’agit d’initier à la pratique de la l’environnement de 8 à 10 jours. pêche, de mettre le pied à l’étrier d’amateurs qui souhaitent devenir autonomes dans une ou plusieurs techniques. En terme d’éducation à l’environnement aquatique, il s’agit surtout de faire découvrir la faune et la flore, d’apprendre à les connaître et à les préserver. Pour les enfants, l’approche adoptée par le Centre permet donc bien plus que la découverte de la pêche, l’aspect éducatif est important. Les animateurs privilégient le travail de groupe, sans aucune notion de hiérarchie ou de niveau, les plus habiles aidant ceux qui le sont moins. Tout Les enfants sont accueillis au Centre aquapêche le groupe est responsable du matériel Pour l’ensemble de ces activités, utilisé, s’il y a un élément perdu ou cas- les enfants sont accueillis au Centre sé, les enfants doivent en rendre compte aquapêche à Pouzols et tout le matériel solidairement. Ils apprennent donc à la nécessaire leur est fourni. fois le respect des consignes, de leurs pairs et du matériel. Parallèlement, le Centre développe ses Enfin, les enfants découvrent la pêche activités avec des centres aérés, des dans son intégralité, un temps important structures socio-éducatives et en milieu est consacré à la préparation en amont scolaire. Les animateurs interviennent de l’activité : la canne à pêche ne leur alors sur demandent des équipes est pas mise toute prête dans les mains, pédagogiques pour des activités de ils apprennent à préparer et à monter la découverte du milieu aquatique. La ligne qu’ils utilisent pour pêcher. pratique de la pêche sert alors d’outil Au centre Aquapêche, le pratique de la à la sensibilisation à l’environnement et pêche est donc le prétexte à un appren- n’intervient parfois qu’en fin de cycle. tissage bien plus large (découverte de Les interventions sont aménagées de l’environnement, école du respect, res- façon à s’adapter au fonctionnement et ponsabilisation) qui se fait dans la convi- au rythme des structures : séances dans les écoles et/ou sorties sur le terrain. vialité et la bonne humeur. 13 Rencontres Parc d’activités « Domaine des Trois Fontaines » L Au coeur de l’activité viticole e Parc d’activités économiques « Domaine des Trois Fontaines » se situe sur la commune du Pouget au croisement des routes départementales RD32 et RD2 (en face du Domaine départemantal des Trois Fontaines). La Communauté de communes Vallée de l’Hérault a réalisé la viabilisation et l’aménagement paysager du parc avant de commercialiser les 8 hectares. Le parc accueillera à terme, une dizaine d’entreprises relevant des secteurs d’activités suivants : agriculture et agro-alimentaire, artisanat lié à l’habitat ou à la production, commerce de gros ou lié à la fabrication. Nous avons rencontré trois d’entre elles : Les vignerons de la Vicomté, les Etablissements Terral et Embouteillage services. Les Vignerons de la Vicomté Messieurs Soulié (Président), Colet (directeur) et Espic (commercial) Un vitrine pour les produits de la «Vicomté » Présentez-nous la Vicomté « Les Vignerons de la Vicomté » est un groupement de coopératives de vinification. Cette entité couvre une zone de 25 villages à travers l’adhésion de 6 caves coopératives : Gignac (qui comprend celles d’Aniane et StAndré-de-Sangonis), St-Bauzille-de-la-Sylve, Le Pouget, Puilacher (qui comprend celles de St-Paul-et-Valmalle, Vendémian, Nébian et Paulhan), St-Pargoire et St-Pons-de-Mauchien. Cela représente environ 2 500 producteurs, 8 ooo hectares de vignes et 500 000 hectolitres de vin. Le rôle de la Vicomté est de sélectionner, conditionner et commercialiser en bouteilles les vins issus de ce bassin de production. Pour cela, ses huit techniciens œnologues sélectionnent rigoureusement auprès de chaque cave coopérative les meilleures parcelles et raisins, stables d’une année à l’autre pour élaborer des vins de qualité et reproductibles. « Les Vignerons de la Vicomté » propose ainsi une sélection de vins du Languedoc qui comprend des AOC Coteaux du Languedoc, des Vins de pays d’Oc cépages et des Vins de pays de la Vicomté d’Aumelas. Notre objectif a toujours été de tirer la qualité et la rémunération des vins vers le haut et non d’écouler des volumes. Cette politique paie et nous sert puisque nous commercialisons aujourd’hui environ 2,5 millions de bouteilles par an. Une équipe de commerciaux gèrent la vente de ces bouteilles et ce sont les directeurs des caves coopératives qui s’occupent de la commercialisation du vrac. Quatre-vingt pourcent de nos clients sont à l’étranger : Grande-Bretagne, Allemagne, Pays Bas, Belgique, Norvège, Japon, République Tchèque, Danemark, Ethiopie ou encore Etats-Unis. Pourquoi avoir choisi le Parc Domaine des Trois Fontaines ? Nos locaux actuels à Plaissan, sont devenus trop anciens et trop exigus. Nous sommes arrivés à la limite de leurs possibilités techniques et ils ne nous permettent ps de développer le groupement comme nous le souhaitons. Il nous fallait donc trouver une nouvelle implantation et nous nous sommes adressés aux autorités locales pour trouver ensemble une solution. La Communauté de communes Vallée de l’Hérault a alors proposé son projet de parc d’activités du Domaine des Trois Etablissements TERRAL, Didier Terral Présentez-nous votre société L’entreprise Terral est familiale et plus que centenaire : c’est en 1903 que Louis Terral s’installe à Canet comme maréchal-ferrant sur la place du village. Yvan puis Christian lui succèderont en devant faire face à l’évolution des techniques agricoles et la disparition progressive des chevaux. L’automatisation conduira Christian à trouver de nouveaux débouchés et c’est ainsi que l’entreprise se spécialise dans la création de matériels viticoles. C’est en 1995 que Didier reprend l’entreprise. 14 L’activité des Etablissements Terral consiste en la conception et la production de machines pour l’entretien et la conduite de la vigne. Située au cœur du vignoble languedocien, la société s’attache à répondre aux besoins exprimés par les viticulteurs dans le but d’améliorer leur travail. Actuellement, nous commercialisons 12 machines pour accompagner les viticulteurs dans l’ensemble des interventions nécessaires sur la vigne au fil des saisons : - la prétailleuse permet de faciliter la taille des Fontaines. La superficie, la fonctionnalité et l’environnement de ce parc correspondaient à nos attentes et sa situation géographique, au cœur de notre bassin de production, nous a également séduit. « Les Vignerons de la Vicomté » s’installera sur ce nouveau site d’ici la fin de l’année. Quelles sont vos perspectives de développement ? Notre ambition pour « Les Vignerons de la Vicomté » consiste non seulement à rénover et à améliorer l’outil de conditionnement et le caveau de vente mais également à apporter une valeur ajoutée aux vins. Ainsi, le projet que nous allons développer va au-delà d’une usine d’embouteillage et d’un caveau de vente. Nous avons souhaité y ajouter des éléments à même d’anoblir nos vins et d’optimiser leur commercialisation. Ainsi, notre bâtiment proposera aux visiteurs un espace restauration, un espace de vente de produits du terroir, une salle de réception, un circuit de visite de la chaîne d’embouteillage et des animations. Ce site offrira des applications variées qui nous permettront de développer des actions d’oenotourisme. Nous l’avons conçu comme un outil de conditionnement et de vente mais surtout comme une vitrine de nos produits. Ce sera un véritable outil de communication pour promouvoir nos vins auprès de l’ensemble de nos clients : habitants locaux, clients vrac, touristes. q Les entreprises du parc d’activités - Les vignerons de la Vicomté, centre d’embouteillage et caveau de vente - Embouteillage services, embouteillage de vins à la propriété - Frédéric MATAN, tailleur de pierre - Daniel POUJOL, menuiserie-ébénisterie - RESEAU PRO, négoce de matériaux de construction - Ets TERRAL, construction de matériel viticole - JOURDAN, grossiste en charcuterie - COPLUSS 34, multiservices aux entreprises du bâtiment vignes en éliminant toute une partie des sarments - l’épampreuse permet au printemps d’éliminer les pampres sans abîmer le feuillage supérieur - l’écimeuse pour le rognage de printemps - la tarière est utilisée pour faire des trous permettant soit d’arracher des souches mortes, soit de planter des nouveaux pieds. Une des machines des Ets Terral : la prétailleuse - le broyeur, collecte les sarments, les débite en petits morceaux puis les rejette au sol - l’interceps est utilisé pour effectuer un désherbage mécanique entre les ceps de vignes - l’andaineur est un système de balayage qui permet d’aller chercher les sarments plus loin au pied des souches et de les ramener au centre afin qu’ils soient happés par le broyeur - le ramasse sarments racle le sol à l’arrière du tracteur et emprisonne le fagot jusqu’à la dépose à l’endroit souhaité. Comment sont fabriquées et commercialisées vos machines ? Nous possédons notre propre chaîne de production. Les plans des machines sont conçus par CAO (conception assistée par ordinateur), ils sont ensuite lus par les outils de production et les machines sont fabriquées et assemblées sur place. Une équipe de 5 personnes travaille à l’atelier, elle est renforcée par des intérimaires quand l’activité le demande. La commercialisation des produits est réalisée par un réseau de distribution (concessionnaires de tracteurs). Nous sommes également présents sur les foires et salons spécialisés. Les clients se concentrent sur le pourtour méditerranéen, mais également dans la plupart des régions viticoles (Sud-Ouest, Bordelais, Val de Loire, Vallée du Rhône, Bourgogne, Beaujolais) et à l’étranger (Espagne et Portugal notamment). Nous nous attachons à concevoir des machines simples, fonctionnelles et efficaces qui offrent une large autonomie aux viticulteurs et nécessitent très peu de service après vente. Pourquoi avoir choisi le Parc Domaine des Trois Fontaines ? Nous sommes dans nos locaux actuels depuis les années 70, depuis le village a grandi et l’atelier se trouve désormais au cœur d’une zone résidentielle. Notre activité occasionne quelques gênes pour le voisinage. De plus, le développement de l’entreprise a été important et les locaux actuels n’offrent plus des conditions optimales de production. Nous cherchions un nouveau site d’implantation. Nous souhaitions rester à proximité de Canet et investir dans un projet qui nous permette de faire face à un développement futur. Le Parc d’activités Domaines des Trois Fontaines correspondait à nos attentes et notre activité entrait dans la thématique agriculture et agro-alimentaire du parc. Les travaux du nouveau bâtiment devraient commencer au début de l’année 2008 pour un déménagement au cours de l’été. Embouteillage services, Jacques Beauclair teilles sur 2007 (avec trois unités d’embouteillage) ; nous étions à 3,5 millions en 2006 (avec une unité), 7,7 millions en 2006 (avec 2 unités). L’objectif 2008 est de 12 millions. Comment se traduit concrètement le service que vous proposez à vos clients ? Une unité mobile d’embouteillage Présentez-nous votre société. Notre activité est l’embouteillage de vins à la propriété. Ce métier est basé sur un élément fondamental, qui est la reconnaissance liée à la mention « Mis en bouteille à la propriété ». L’image de qualité, authenticité et traçabilité qui y est associée est nécessaire au positionnement commercial des vins. Le marché de l’embouteillage à la propriété est actuellement très dynamique car le besoin est important. Nos clients sont des producteurs en caves particulières ou coopératives et des négociants. Nous travaillons principalement dans l’Hérault (70 % de nos clients) mais également dans les autres départements du Languedoc-Roussillon. Notre équipement est dimensionné pour des exploitations de toute taille dont le volume de vin à conditionner est d’au moins 8 000 bouteilles. Embouteillage services a été créée en 2003 et emploie aujourd’hui 13 personnes pour faire fonctionner 3 unités d’embouteillage. L’évolution de notre activité est satisfaisante : elle représentera environ 10 millions de bou- Nos équipes se déplacent sur les propriétés avec un équipement permettant de fournir une offre globale : depuis l’embouteillage jusqu’à la mise en carton. Cet équipement comprend : une unité mobile d’embouteillage (un tracteur avec semi-remorque dans laquelle est concentrée toute une chaîne d’embouteillage), un fourgon avec remorque et un élévateur. 6 à 8 personnes sont nécessaires au fonctionnement de cet ensemble. Si le client le souhaite, Embouteillage services est à même de fournir bouteilles et cartons. La société est capable de s’adapter à tout type de demande en fonction des contraintes de chaque client : production en biodynamie, commandes importantes de dernière minute… Nous veillons dans le choix de notre clientèle à lisser notre activité annuelle de façon à amortir au mieux le matériel. Nous travaillons avec du matériel très récent et à la pointe de la technologie. Le coût d’investissement est d’environ 800 000 euros par unité. C’est un choix que nous avons fait et un risque aussi que nous avons pris, de proposer aux vignerons du Languedoc Roussillon la qualité et la modernité que méritent leurs vins. Nos clients sont, en effet, principalement des grands noms qui souhaitent apporter à l’étape de l’embouteillage le même soin que celui qu’ils apportent à l’entretien de la vigne, la récolte, la vinification, l’élevage des vins et leur commercialisation. Pourquoi avoir choisi le Parc Domaine des Trois Fontaines ? Nous sommes installés dans les locaux de la cave coopérative de Canet depuis 2003. Cet espace de travail n’est plus adapté à l’activité de notre société ni à l’image que nous souhaitons désormais en donner. Le parc Domaines des Trois Fontaines nous offrira un confort de travail mais également une image de modernité et de dynamisme qui correspond à la réalité d’Embouteillage services. La localisation a également été un critère important : attaché à ma région d’origine, je souhaitais installer ma société sur le Cœur d’Hérault. Le Parc d’activités des Trois Fontaines avait l’avantage d’être idéalement placé vis-à-vis à la fois de mes clients et de mes employés. De plus, ce site nous permettra de développer encore davantage notre activité et de répondre à nos besoins en locaux et en espace de stockage à plus ou moins long terme. Nous espérons que les travaux pourront démarrer en début d’année prochaine pour pouvoir nous installer à l’été 2008. 15 Balades Crise viticole de 1907 « La grande révolte des gueux » A l’heure où les viticulteurs de la Vallée de l’Hérault terminent la récolte 2007, un vent de nostalgie souffle sur nos plaines et coteaux. On n’oublie jamais d’où l’on vient. La mémoire de nos ancêtres résonne encore comme le « tocsin » d’une révolution qui fédéra les viticulteurs de tout le grand sud, mais aussi des classes considérées comme le bas peuple « qui voulaient du pain et à qui l’on donna du plomb ». Cette page « Balades », habituellement consacrée au patrimoine de la Vallée de l’Hérault, se veut être une page d’histoire tout simplement, car nous sommes tous concernés, hier comme aujourd’hui, pour que l’on n’oublie pas. Suite aux grandes maladies qui ravagent le Midi Viticole à la fin du XIXème siècle : successivement l’oïdium, le phylloxera et le mildiou, la grogne s’installe en Languedoc au début des années 1900. Nos viticulteurs subissent une chute importante du prix de l’hectolitre et s’insurgent contre la surproduction, les fraudes et la concurrence des vins d’Algérie. Dés 1905, une pétition rageuse montre leur détermination : « Les soussignés décident de poursuivre leur juste revendication jusqu’au bout, de se mettre en grève contre l’impôt, de demander la démission de tous les corps élus, et engagent toutes les communes du Midi à suivre leur exemple au cri de : Vive le naturel ! A bas les empoisonneurs ! ». L’Histoire retiendra deux dates et trois noms Les 11 mars et 22 septembre 1907, symbolisant six mois de lutte et de rébellion pour faire entendre des revendications à un gouvernement qui faisait la sourde oreille. Marcelin Albert et Ernest Ferroul à la tête des insurgés languedociens, et le « Tigre » Clémenceau, qu’on aurait pu surnommer le renard pour l’occasion, comme fin tacticien, qui se joua du leader de la révolte en quelques mois. Au travers de l’insurrection, c’est tout un pays qui demande à être entendu et aidé pour ne pas mourir de faim. Le 11 mars 1907 officialise donc le début de la révolte. La colère gronde au sein des masses et une commission d’enquête nommée par Clémenceau arrive en gare de Narbonne afin de comprendre et désamorcer la crise viticole. Un comité d’accueil les attend, composé d’Ernest Ferroul, Maire de Narbonne, et des « 87 d’Argeliers » (dans l’Aude) menés par Marcelin Albert, petit exploitant viticole passionné de théâtre, excellent orateur qui déchaine les passions et rassemble derrière lui des foules entières. Cet homme simple, porté par son altruisme et la sincérité de son engagement, va à la rencontre de députés 16 Tract publié la veille du meeting de Montpellier et de sénateurs, se déplace sur les marchés, les foires et dans les cafés. A chaque sortie, une foule de plus en plus dense l’accompagne. Des trains sont bientôt affrétés pour transporter des convois de manifestants. « La vigneronne » s’entonne à tous les coins de rue, devenant l’hymne de la révolte et « Le tocsin », journal édité par le Comité de Défense Viticole devient un précieux moyen d’information. Le dimanche 9 juin 1907, 500 000 manifestants défilent dans les rues de Montpellier. Le Cardinal Cabrières, l’un des héros de ce rassemblement, fait ouvrir les portes de toutes les églises de la ville pour y accueillir femmes et enfants. Le lendemain, sous l’impulsion d’Ernest Ferroul, 441 mairies ferment leurs portes puisque l’état ne les entend pas. Désormais, tout lien est coupé entre le gouvernement et les villages insurgés. Clémenceau demande alors l’arrestation des meneurs et Ernest Ferroul est interpellé dans la nuit du 19 juin, alors que Marcelin Albert part se cacher dans le clocher de l’église avec la complicité du prêtre de la paroisse. Il y reste 4 jours et demande le 23 juin à être reçu par Geor- ges Clémenceau en personne. C’est un Marcelin affaibli et à bouts de nerf qui se présente au Ministre de l’Intérieur. Ce dernier lui demande de faire revenir le calme dans les provinces méridionales et lui donne 100 Francs pour qu’il paye son billet retour. Cette entrevue ainsi que les manœuvres orchestrées par Clémenceau qui convoque la presse dès le départ de Marcelin discréditent ce dernier. Accusé de traitrise, il est obligé de démissionner du Comité de Défense Viticole et se constitue prisonnier le 26 juin 1907. Le 29 juin, les parlementaires français votent une loi qui reprend les grandes lignes du projet proposé en mai, désamorçant la crise. Le 3 août, Ernest Ferroul et les hommes d’Argeliers sont libérés. Le 22 septembre 2007 voit naître la Confédération Générale des Vignerons qui succède au Comité de Défense Viticole. Quelques mois plus tard, une amnistie est votée pour les délits commis lors des évènements, ainsi s’achève la révolte… Après des années de lutte pour faire changer la perception de nos produits, les vins languedociens sont enfin reconnus comme des vins de qualité mais la concurrence reste farouche. Fort heureusement, les propriétaires et pouvoirs publics restent solidaires et vigilants face aux agissements de ceux qui voudraient enterrer notre terroir. q Carte des vins primés 2007 En cette rentrée vigneronne, la Communauté de communes Vallée de l’Hérault a le plaisir de joindre à ce magazine, la Carte des vins primés de la Vallée de l’Hérault 2007. Vous pourrez y découvrir les caves et vins primés lors du 21e Concours des vins de la Vallée de l’Hérault. Le palmarès est également disponible sur le site internet de la communauté : www.cc-vallee-herault.fr (rubrique Economie) A présent, c’est à vous de déguster !