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dossier de presse DOSSIER DE PRESSE RECH 2012 02 « Apprécier le beau poisson, c’est respecter sa personnalité en sachant adapter la cuisson pour révéler toute la subtilité d’un goût qui n’appartient qu’à lui » Alain Ducasse UNE INSTITUTION DE LA MER À PARIS DEPUIS 1925 Automne 2012, une institution renaît… Rech, le restaurant parisien de poissons repris par Alain Ducasse en 2007 change de décor. Devenu au fil des marées une adresse incontournable, c’est désormais dans un nouveau cadre que se déguste la cuisine d’Adrien Trouilloud, sous l’impulsion de Jacques Maximin. Des couleurs claires, un esprit boisé tout en conservant l’âme initiale du lieu … voici la version 2012 du restaurant. Une plongée en pleine mer… En 1925, Adrien Rech vient tenter sa chance à Paris. Comme nombre de ses compatriotes d’Alsace-Lorraine, il acquiert une épicerie. Très vite, le 62 avenue des Ternes devient un comptoir Art déco rutilant, un café-restaurant où l’on vient sur son trente-et-un déguster des huîtres de toutes provenances. Une institution est née. Dehors, les habitants du 17ème arrondissement se retournent sur le banc de fruits de mer où livreurs et écaillers s’affairent sans relâche. Les appétits s’aiguisent à la seule évocation des trois classiques de l’établissement : la raie aux câpres, le camembert affiné spécialement et l’éclair géant au café ou au chocolat. D’une génération à l’autre, le succès de cette maison familiale ne se dément pas. A partir de 1974, M. et Mme Meunier y contribuent à leur tour… jusqu’à la fin des années 1990. Quand Alain Ducasse reprend Rech en 2007, il décide de tout mettre en œuvre pour lui redonner sa fraîcheur et son éclat. Ses escapades gourmandes sur les côtes bretonnes sont à l’origine de quelques-unes des trouvailles de la carte. DOSSIER DE PRESSE RECH 2012 03 Une pêche respectueuse de l’environnement « La mer est un espace de rigueur et de liberté » une phrase de Victor Hugo dans laquelle Gilles Jégo se reconnait. L’entreprise de mareyage Jégo Frères, installée depuis 20 ans à Etel, ancien port thonier du Morbihan, offre à Rech, le restaurant de poissons d’Alain Ducasse, des produits extrafrais faisant appel à des techniques de pêche respectueuses de l’environnement. Gilles Jégo tient rigoureusement compte des quotas, des tailles, des saisons de reproduction et de la durée des marées. « La sélection des poissons vient avant tout de ce que la mer offre au jour le jour » explique ce mareyeur, sensible à la protection de l’équilibre marin. Les poissons qu’il sélectionne pour Rech sont uniquement pêchés à la ligne par de petits chalutiers dont les sorties en mer n’excèdent pas 3 heures afin de les débarquer encore vivants au petit matin sur la criée. 3:30 du matin, sur le port de Quiberon ou de Lorient, Gilles Jégo exerce son œil expert. Il sélectionne les meilleurs poissons puis les trie, les prépare et les conditionne. Tout juste sortis de la mer par des petits pêcheurs des côtes bretonnes de Quiberon, Lorient ou du Pays Bigouden : Loctudy, Le Guilvinec, Saint Gwenolée, Audierme… ils arrivent au restaurant le matin. Une pêche de saison La saison des poissons varie en fonction des cycles de reproduction et du réchauffement des eaux. « A la rentrée en septembreoctobre, il y aura le bar de ligne, la daurade royale, les huîtres, les crevettes bouquet puis en hiver viennent le lieu jaune, la sole, la barbue, la dorade grise, au printemps : le turbot, le Saint-pierre, le mulet noir lippu, le homard breton et l’été : le maquereau et le rouget. L’homme, à coup de pêche excessive et de comportement déraisonné, a défait une machine qui fonctionnait bien, à nous aujourd’hui d’adopter un comportement raisonnable afin de préserver cet équilibre fragile » explique Gilles Jégo. L’agenda des produits de Rech 2013 Dans le strict respect de la saison, Rech met à l’honneur des produits de grande qualité, rares ou singuliers • Février les pibales. • Mai le bar de ligne. Et, du vivier (nouveauté de rentrée chez Rech) à l’assiette • Juillet le homard vivant • Septembre les langoustines vivantes • Novembre les crevettes vivantes (qui ouvrent le bal en 2012) ! L’équipage Pour mettre en œuvre cette cuisine de la mer et de l’océan, Alain Ducasse a confié la barre de son restaurant à un équipage de talent. En cuisine, un insolite duo de chefs mène la barque. Depuis mars 2012, Adrien Trouilloud, jeune chef de 27 ans a rejoint les cuisines de Rech après avoir été formé par les plus grands. C’est Benoit Witz de L’Hostellerie de l’Abbaye de la Celle qui, selon ses propres mots, «a allumé la flamme ». Il continue son apprentissage aux Crayères de Reims, avant de revenir auprès d’Alain Ducasse au Louis XV à Monaco, au Jules Verne à Paris, puis au restaurant de l’hôtel Dorchester à Londres où il occupera le poste de sous-chef. Ces expériences lui ont enseigné le sens d’une cuisine à la fois simple et audacieuse. Depuis 2009, Alain Ducasse peut également compter sur la présence complice de Jacques Maximin. Ce Meilleur Ouvrier de France, fondu de poisson et acteur incontournable de la cuisine française, officie depuis deux ans au Bistrot de la Marine à Cagnes sur mer (1 étoile Michelin). 30 ans d’amitié indéfectible et d’entente professionnelle unissent Jacques Maximin et Alain Ducasse. Celui qui a révolutionné la cuisine du Negresco en décrochant 2 étoiles au guide Michelin pour Le Chanteclerc, apporte au chef de Rech sa maîtrise technique, sa culture culinaire et son art de l’improvisation. En salle, comme un poisson dans l’eau… Eric Mercier accueille les clients depuis 2008. Féru d’histoire et de culture, le capitaine du navire ponctue l’arrivée de chaque assiette de croquantes anecdotes… Ce directeur de salle chevronné a fait ses classes chez Gaston Lenôtre, Alain Passard et Joël Robuchon à la brasserie du Relais du Parc où il rencontre Alain Ducasse qui lui confie alors le poste de directeur de salle de Rech. Son but « faire d’un repas chez Rech un moment exceptionnel. J’aime l’idée que mes clients se sentent à la fois chez eux et ailleurs…Un voyage immobile…» DOSSIER DE PRESSE RECH 2012 04 Une cuisine qui s’adapte à ce que la mer propose… Les plateaux de fruits de mer du banc de l’écailleR Bien plus qu’un restaurant de poissons, Rech est une institution parisienne depuis les années 20, son nom évoque de beaux produits, des préparations justes, pour révéler l’évidence du goût. La carte évolue au gré des marées et de l’inspiration… Malek Djabali et son superbe banc de l’écailler font le bonheur des clients de l’avenue des Ternes. Une idée iodée à partager en couple ou entre amis, le plateau de fruits de mer est un classique que, chez Rech, vous pouvez composer à l’envie. A déguster sur place ou à emporter. Les amateurs d’huîtres peuvent naviguer entre les creuses fines de Prat-Ar-Coum n°3, les normandes n°3 ou encore les fines de claires n°3 « David Herve », les plates Belon n°2 ou les Gillardeau n°3. Malek les ouvre en un tour de main, toujours avec le même sourire. Sélectionnés par la maison Blanc à Rungis, le Rech propose un large choix de clams, moules crues, bulots, bigorneaux, amandes, palourdes, crevettes grises, crevettes roses, langoustines, tourteaux, homards…. il y en a pour tous les goûts. « Accompagnés d’une simple coupe de champagne sélection Alain Ducasse, c’est un pur délice ! » confirme Olivier Leblanc, sommelier du Rech. En septembre, vous pourrez déguster un Saint-pierre aux girolles et amandes. A l’automne, explique Adrien Trouilloud, « j’aime travailler les cèpes, qui se marient parfaitement avec la barbue, on y ajoute un simple jus de persil et c’est fabuleux ! En hiver, pourquoi ne pas proposer un bar de ligne aux agrumes, la légèreté et la fraîcheur du plat contrastent avec l’hiver ou une Saint-Jacques rôtie au beurre demi-sel, truffe « melanosporum » noire et suc de cresson. Au printemps les langoustines sont extras, juste poêlées et relevées avec un peu de piment, du chorizo, du safran et un riz à la valencienne, c’est délicieux » ajoute-t-il. Au déjeuner, le menu « Marin Malin » proposé à 32 euros se renouvelle chaque mercredi. L’occasion de découvrir ou redécouvrir régulièrement le goût de certains poissons de ligne sauvages, simplement cuisinés avec les légumes du moment. Jacques Maximin signe un menu dans le menu, « le meilleur de Jacques Maximin » proposé midi et soir à 68 euros : Carpaccio de mulet aux oursins de pleine mer, Petits farcis niçois à la brandade de morue, Sole épaisse dorée au beurre salé, fenouil fondant … Pour terminer sur une note sucrée Fidèle à ses classiques, la pâtisserie de Rech est renouvelée dans le respect du goût et de la qualité. Aux fameux vingt centimètres d’éclair XL au chocolat ou au café s’ajoutent d’autres gourmandises tout aussi justes élaborées par Christophe Devoille, chef pâtissier d’Alain Ducasse : le pain perdu de pastis d’Amélie, glace caramel au beurre salé ou encore le mystérieux Mister Rech, un succès noisette glacé, sauce au chocolat chaud… Accords mets et vins : le rouge et les vins naturels créent la surprise Gérard Margeon, chef sommelier des restaurants d ’Alain Ducasse a privilégié « la minéralité et la fraîcheur ». Une carte élégante et légère d’environ 150 références en blanc comme en rouge. On y retrouve les intemporels de Bourgogne : Chablis, Meursault, Puligny-Montrachet, Chassagne-Montrachet, mais il y a aussi d’autres « climats à redécouvrir » comme les Saint-Romain, Bouzeron ou Maranges. En rouge : le rouget s’accordera parfaitement avec un Bandol, « le mariage régional fonctionne très bien », explique Gérard Margeon. « Le Saint-pierre qui est un poisson tout en finesse, s’entendra parfaitement avec un Corton Clos du Roi grand cru. Enfin la tonicité d’un Lalande-de-Pomerol supporte parfaitement l’acidité des câpres qui accompagne l’aile de raie. Ce rapport de force est très intéressant. » Le respect de la nature est un élément essentiel dans le choix des vins de Gérard Margeon. Il a fait pour Rech, une large sélection de vins provenant de cultures «respectueuses et responsables». « Naturellement Rech » Dès le mois d’octobre, un vin blanc et un vin rouge de Bourgogne, de Bordeaux ou du Rhône, soumis aux normes biologiques ou élaborés en biodynamie, seront mis en avant. Pour ceux qui souhaitent accompagner chaque plat différemment et se faire plaisir raisonnablement, ces grands vins pourront être dégustés, «en solo» (au verre), «en duo» (2 demi verres) ou en demi carafe de 45 cl (une nouveauté, dessinée par Gérard Margeon, en exclusivité pour les restaurants d’Alain Ducasse). DOSSIER DE PRESSE RECH 2012 « Cette étrange lumière que le soleil tirait de l’eau… » Ernest Hemingway Une atmosphère de bord de mer… Rech le restaurant de poissons d’Alain Ducasse change de visage. « J’ai voulu insuffler au lieu un esprit de bord de mer, de la fraîcheur, et surtout conserver son identité d’origine, car « tout » était déjà là…» explique l’architecte Marie Deroudilhe. Loin des sempiternels clichés du restaurant de poissons, elle a voulu conserver l’âme du lieu tout en lui donnant des accents plus modernes. Ainsi, Marie Deroudilhe procède par petites touches. Avec la complicité de l’éclairagiste Etienne Gillabert, Marie a d’abord épuré les volumes, séquencé les espaces puis simplifié les couleurs (noir et blanc) et les matières (naturelles, brutes) pour mettre avant tout en valeur les plats. Au rez-de-chaussée, la nouvelle terrasse abrite quelques tables. Le sol en teck, les suspensions blanches en métal et cloche en verre et le reflet bleu de la lumière qui ondoie, rappellent l’ambiance des restaurants du bord de mer. Un nouvel auvent en toile écrue laisse joliment passer la lumière. Une parenthèse estivale qui durera jusqu’à la mi-octobre, laissant ensuite la place au banc de l’écailler. Le 62, avenue des Ternes a très longtemps été un haut lieu de la vie mondaine parisienne. A l’intérieur, le comptoir d’origine en zinc patiné par le temps se pare désormais d’un ciel de bar chromé clin d’œil au comptoir de l’écailler. Le sol en mosaïque-ciment et les appliques chromées côtoient les plafonniers 60’s « Pistillo » aux allures d’anémones de mer. Les grands miroirs énumèrent les beaux produits de la carte en lettres blanches. De magnifiques assiettes en fibres de roseaux de Shinichiro Ogata aux décors de poissons peints à la main par l’artiste Jean-Pierre Guilleron ornent les murs. Les marches en pierres noires flammées de l’escalier et le plafond noir brillant, valorisent le vitrail d’origine savamment mis en lumière. Ils théâtralisent l’arrivée dans les cuisines puis dans la grande salle de l’étage. L’atmosphère est claire, lumineuse, apaisante. De jour comme de nuit, des persiennes en bois laqué blanc filtrent la lumière, créant un jeu d’ombres sur le parquet en chêne clair et les nouveaux fauteuils « Branca Chair » distribuées par l’agence « Repérages conseil design » en chêne sculpté dans la masse. Signées Sam Hecht et fabriquées par Mattiazzi, leurs lignes rappellent les bois flottés, polis par la mer. Le décor est posé. Rares éléments de décoration : des lampions muraux en opaline et laiton mettent en lumière les poissons de Jean-Pierre Guilleron qu’il réalise d’après une technique d’impression directe japonaise appelée gyotaku (signifie « empreinte de poissons ») ou des photographies d’archives retraçant l’histoire du lieu. 05 DOSSIER DE PRESSE RECH 2012 Des notes de bleu illuminent les tables La vaisselle est signée par le designer et céramiste belge Pieter Stockmans : le bleu cobalt, couleur caractéristique de son œuvre, est simplement éclatant ! Chaque pièce réalisée par ce dernier est unique et constitue une œuvre originale. Il signe trois éléments essentiels à la décoration des tables : une assiette à pain « La Mer » d’un bleu si profond , le Stockmans blauw , qu’il semble indiquer la ligne d’horizon qui sépare la mer de l’azur, les photophores « Biscuit Windlights » en fine porcelaine, « cet or blanc » comme l’appelle le designer, cuite à très haute température, diffuse une lumière unique. Enfin, les assiettes de présentation, en forme de coquillage, blanches éclaboussées de bleu rappellent l’esprit marin présent à la fois sur la table et dans l’assiette. 06 Une nouvelle identité graphique et visuelle : entre tradition et modernité La nouvelle identité graphique du restaurant évoque la rencontre entre tradition et modernité. Tandis que le gyotaku de Jean-Pierre Guilleron symbolise une transmission japonaise séculaire, la signature quant à elle - avec sa typographie linéale - apporte une note contemporaine. Le choix du bleu s’est imposé comme une évidence. Il évoque bien sûr l’univers marin. Son intensité – tendant vers le bleu Klein – est également une belle preuve de modernité. « L’idée dans cette nouvelle identité était de rendre le poisson plus évident, et ainsi, de remettre le produit au cœur du discours, pour être parfaitement en phase avec la philosophie de Rech. La mosaïque à l’intérieur du nouveau support de menu lui donne de la profondeur, elle évoque le sud et fait le lien avec la nouvelle décoration du restaurant. Pour la signature, j’ai utilisé un anchois réalisé par Guilleron, extrait d’un gyotaku accroché dans la salle à l’étage. J’ai volontairement choisi celui avec la gueule entre-ouverte parce qu’il évoque l’appétit et semble être en mouvement » explique Pierre Tachon, Soins Graphiques, qui a réalisé la nouvelle identité déclinée partout chez Rech, des menus jusqu’aux vitres de la terrasse. Jusque dans sa signature graphique, Rech est la promesse d’un délicieux voyage en pleine mer…